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While WLC continues to uphold the observance of the Seventh-Day Sabbath, which is at the heart of Yahuwah's moral law, the 10 Commandments, we no longer believe that the annual feast days are binding upon believers today. Still, though, we humbly encourage all to set time aside to commemorate the yearly feasts with solemnity and joy, and to learn from Yahuwah's instructions concerning their observance under the Old Covenant. Doing so will surely be a blessing to you and your home, as you study the wonderful types and shadows that point to the exaltation of Messiah Yahushua as the King of Kings, the Lord of Lords, the conquering lion of the tribe of Judah, and the Lamb of Yahuwah that takes away the sins of the world.
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Le Calendrier Biblique: Calculer la Nouvelle Année

WLC
croit, en se basant sur le mandat d’Exode 34:22, que le Nouvel An
Biblique correspond à la Nouvelle Lune la plus proche de
l’équinoxe vernal.

(1) Que dit ou indique la Bible au sujet de la Nouvelle
Année
?

Dans
Exode 12, Yahuwah instruit Moïse:

« Ce
mois sera pour vous le commencement des mois; il sera pour vous le
premier des mois de l’année. »
(Exode 12:2, OST)

Dans
le contexte nous savons que c’était au (ou proche du) printemps1,
mais comment Moïse devait-il démarquer « le premier mois »
dans les années futures? Comment pourrait-il savoir quand le
printemps commençait? Devait-il baser le Nouvel An sur la
végétation (c’est-à-dire l’orge), ou devait-il regarder vers le
ciel? La Genèse détient la réponse:

« Et
Elohim dit: ‘Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue
des cieux pour séparer le jour d’avec la nuit, et qui servent de
signes pour les temps nommés [H4150, mowed], pour les jours et les années,
et qui soient pour luminaires dans l’étendue des cieux, afin d’éclairer la terre.’ Et il fut ainsi. » (Genèse 1:14-15, ISR traduction)

« Et
Elohim dit: ‘Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue
des cieux pour séparer le jour d’avec la nuit, et qui servent de
signes pour les temps nommés [H4150, mowed], pour les jours et les années. . .’  »
(Genèse 1:14-15, ISR traduction)

Le Calendrier Biblique: Calculer la Nouvelle Année image

Genèse
1:14 déclare en langage clair que les corps célestes doivent servirent de « signes pour les temps nommés, pour les jours et les années« . Il n’y a aucune mention de la végétation
dans ce passage. Il n’est dit nulle part dans l’Écriture que le
début de l’année doit être déterminé par l’examen de l’orge.
Suggérer que le Nouvel An dépend de la maturité de l’orge, lorsque
l’Écriture déclare incontestablement que les corps célestes
doivent déterminer les années, équivaut à ajouter quelque chose à
la Parole de Yahuwah.

Vous
n’ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n’en
diminuerez rien, afin de garder les commandements de Yahuwah votre
Elohim lesquels je vous commande de garder.
(Voir Deutéronome 4:2, FMAR)

Vous
prendrez garde de faire tout ce que je vous commande. Tu n’y
ajouteras rien, et tu n’en diminueras rien.
(Voir Deutéronome 12:32, FMAR)

Toute
la parole de Eloah est épurée; il est un bouclier à ceux qui ont
leur refuge vers lui. N’ajoute
rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois
trouvé menteur.
(Voir Proverbes 30:5-6, FMAR)

Tandis qu’une tradition populaire enseigne que la maturité de l’orge en
Palestine est le signal pour la Nouvelle Année, cette supposition ne
peut être soutenue par aucun passage de l’Écriture. (Pour en savoir
plus sur la raison pour laquelle la supposée « loi de l’orge »
ne peut pas être légitimement le déterminant de la Nouvelle Année,
consultez la section plus bas intitulée « Réponses aux Objections »)

Maintenant
que nous avons établi avec certitude que les corps célestes doivent
déterminer les années, la question est: « Qu’est-ce qui se
passe dans les cieux pour nous faire savoir que l’hiver est terminé
et qu’une Nouvelle Année peut commencer? » Un indice très
important peut être trouvé dans Exode 34.

« Tu
feras la fête solennelle des semaines au temps des premiers fruits
[prémices] de la moisson du froment; et la fête solennelle de la
récolte à la fin [H8622]
de
l’année. » (Exode 34:22, FMAR)

Examinons
maintenant le mot hébreu, traduit ici par « fin ».

H8622
(tekufah)
– « Revenir, circuit en temps ou espace, un tournant (un tour), un circuit (une course) » (Dictionnaire Hébreu Brown-Driver-Briggs)

Bien
qu’il ne soit pas immédiatement apparent dans la traduction
française, le mot traduit ici par « fin » [Strong’s H8622]
se réfère à l’équinoxe d’automne (aussi appelé équinoxe
automnal) au milieu de l’année. Ceci est confirmé par le
fait que la Fête de la Récolte, également appelée la « Fête
des Tabernacles » ou « Fête des Cabanes », a lieu en
automne, au Septième Mois (Lévitique
23:34
) – au milieu de l’année, et non à
la fin de l’année.

L’Encyclopédie
Judaica
est d’accord avec cette interprétation.

« Comme
il a été dit, les quatre saisons de l’année Juive sont appelées
tekufot [pluriel de tekufah, H8622]. Plus exactement, c’est le début
de chacune des quatre saisons – selon la vue commune: le commencement
moyen – qui se nomme tekufah (littéralement « circuit », de
קוף relatif
à נקף,
« faire le tour »), le tekufah de Nisan désignant le soleil
moyen au point équinoxial vernal [printemps], celui de Tammuz le désignant au
point solstitial d’été, celui de Tishri au point équinoxial
automnal, et celui de Tevet au point solstitial d’hiver. »
(Encyclopedia Judaica, Article « Calendrier », p. 356)

Les
traductions ci-dessous offrent un rendu plus précis d’Exode 34:22.

« Et
tu garderas pour moi la fête des semaines, le commencement de la récolte
du blé; et la fête de la récolte au milieu de l’année. »
(Exode 34:22, La Septante en Anglais de Brenton, traduction)

« Et
tu observeras une fête des semaines pour toi-même: les premiers
fruits de la récolte du blé; et la fête de la récolte, à la
révolution de l’année
. » (Exode 34:22, YLT traduction)

« Et tu
observeras la fête des semaines, des prémices de la récolte du
blé; et la fête de la récolte au tournant de l’année. »
(Exode 34:22, Darby traduction)

Jusqu’ici, nous avons établi ce qui suit:

1.
La Fête de la Récolte concerne la récolte d’automne au
Septième Mois (Lévitique 23:34).
2.
La Fête de la Récolte est associée à l’équinoxe d’automne au
milieu de l’année.

Il
est logique de conclure en se basant sur ce qui précède que le début de l’année est par conséquent lié à l’équinoxe de printemps,
qui a lieu environ six mois avant et après l’équinoxe d’automne. Si
les fêtes d’automne sont liées à l’équinoxe d’automne au milieu
de l’année, alors les fêtes de printemps doivent nécessairement
être liées à l’équinoxe de printemps au début de l’année.

Il
est très important de noter ici que la Fête de la Récolte est directement associée à l’équinoxe d’automne; par
conséquent, pour remplir le mandat Biblique, la Fête de la
Récolte doit se tenir sur ou très près de l’équinoxe
d’automne
.

(1a) Ceci est-il en accord avec le calcul de la Nouvelle Année par la
première Nouvelle Lune
après l’équinoxe
vernal
?

Non,
pas toujours.
Parfois, en utilisant cette méthode de calcul, la
Fête de la Récolte aura lieu sur ou très près de l’équinoxe
d’automne. Parfois, cependant, la Fête de la Récolte tombera
jusqu’à 5 semaines après
l’équinoxe d’automne! (Cela a été le cas en 2015, par exemple, si on
utilise cette méthode de calcul)

(1b)  Ceci est-il en accord avec le calcul de la Nouvelle Année par la Nouvelle Lune la plus proche de
l’équinoxe vernal
?

Oui,
toujours.
En utilisant cette méthode, la Fête de la Récolte
tombera toujours sur ou proche de l’équinoxe
d’automne. Le plus tôt où la Fête tombera est environ 7-10 jours
avant l’équinoxe d’automne. Le plus tard où la Fête tombera est
environ 3 semaines après l’équinoxe d’automne. (Il s’agit en fait
d’une estimation libérale: nous n’avons pas trouvé un seul cas où
la Fête tomberait 3 semaines entières après l’équinoxe, en
utilisant cette méthode.)

Conclusion:

Le
seul point d’ancrage définitif donné dans l’Écriture pour
identifier la véritable méthode de calcul de la Nouvelle Année
est l’équinoxe d’automne. Exode 34:22 déclare que la Fête de la
Récolte (au septième mois lunaire) se tiendra au tekufah,
qui dans le contexte est l’équinoxe d’automne. Il n’est pas possible
d’observer constamment ce mandat en calculant toujours
la Nouvelle Année par la première Nouvelle Lune après
l’équinoxe vernal. Si nous calculons la Nouvelle Année par la
Nouvelle Lune la plus proche de l’équinoxe vernal, en revanche,
le mandat Biblique sera toujours respecté. Mais nous ne
pouvons nous arrêter ici…

(2) Que nous disent les historiens du 1er siècle
sur la Nouvelle Année
?

Philon d’Alexandrie,
un philosophe Juif hellénistique ayant vécu avant, pendant et après
le ministère terrestre de notre Sauveur, a consigné beaucoup de
détails concernant le calendrier Biblique au 1er siècle.
Dans les citations ci-dessous, Philon confirme que la Fête des Pains Sans Levain est liée à l’équinoxe vernal et que la Fête de la
Récolte est liée à l’équinoxe d’automne.

« À
la première saison, nom qu’il donne au printemps et à son
équinoxe, il a ordonné que ce qu’on appelle la fête des pains
sans levain soit observé pendant sept jours
, qu’il a déclaré
être tous honorables de façon égale dans le rituel qui leur est
assigné. Car il a ordonné d’offrir dix sacrifices chaque jour
comme aux nouvelles lunes, des holocaustes s’élevant à
soixante-dix au total, en plus des sacrifices de culpabilité (litt:
pour le péché). Il a considéré, autrement dit, que les sept
jours de la fête avaient la même relation à l’équinoxe qui
tombe dans le septième mois
, que la nouvelle lune l’a au
mois. » (Philon, Lois spéciales I (181-182) [Traduction de
Colson]) [Note: Philon, ici, dit que l’équinoxe d’automne se produit
au septième mois, tout comme l’Écriture l’indique – Exode 34:22].

« A
sept il donne les principales fêtes prolongées pendant
plusieurs jours, deux fêtes, c’est-à-dire pour les deux
équinoxes
, chacune durant sept jours, la
première au printemps
pour célébrer la maturité des
semailles, la seconde à l’automne pour la récolte de
tous les fruits des arbres… » (Philon, Le Décalogue
(161) [Traduction de Colson])

« …car
c’était la fête générale des Juifs à l’époque de
l’équinoxe d’automne, durant laquelle les Juifs ont coutume
d’habiter dans des tentes
« . (Philon, Flaccus XIV
(116) [Traduction de Yonge]) [Note: Cette citation se réfère à la
Fête de la Récolte, aussi appelée la « Fête des Tabernacles »
ou « Fête des cabanes », dans laquelle les Israélites
doivent demeurer
« sept jours dans des tentes. »
Voir Lévitique
23:39-42
]

Flavius
Josèphe, un savant Romano-Juif du 1er siècle, nous
éclaire encore davantage sur la question en confirmant notre
compréhension sous un autre angle. Josèphe fait un commentaire sur la position du soleil par rapport aux étoiles au temps de la
Pâque.

« Au
mois de Xanthicus, que nous appelons Nisan, et qui est
le commencement de notre année, au quatorzième jour du mois
lunaire, quand le soleil est dans le Bélier
,
(car c’est dans ce mois que nous avons été délivrés de
l’esclavage sous les Égyptiens), la loi ordonnait que nous
fassions chaque année le sacrifice que je vous ai dit auparavant que
nous devions tuer lorsque nous sommes sortis d’Égypte et que l’on
appelait la Pâque… » (Flavius Josèphe,
Antiquités Juives, Livre III, chapitre 10, paragraphe 5, http://www.ccel.org/ccel/josephus/complete.ii.iv.x.html)

Avant
de commenter cette citation intrigante de Josèphe, il est impératif
que nous comprenions ce qui suit:
L’équateur céleste par
rapport aux étoiles n’est pas le même que ce qu’il était
à l’époque de Josèphe. Au 1er siècle, l’équinoxe
vernal avait lieu au moment où le soleil entrait dans la
constellation du Bélier. Aujourd’hui, cependant, l’équinoxe se
produit dans la constellation des Poissons.

Le Calendrier Biblique: Calculer la Nouvelle Année image

Ci-dessus: Équinoxe, 31 apr. J.-C. – Notez que le Bélier est dans le chemin
immédiat du soleil après l’équinoxe.

Le Calendrier Biblique: Calculer la Nouvelle Année image

Ci-dessus: Equinoxe, 2013 apr. J.-C. – Notez que le Bélier, aujourd’hui, n’est
plus dans le chemin immédiat du soleil après l’équinoxe. 

Bien
que nous ne puissions pas utiliser aujourd’hui la même constellation
qu’au 1er siècle pour déterminer le début de l’année,
nous pouvons déterminer avec une certitude suffisante comment la
Nouvelle Année était calculée par rapport à l’équinoxe.

Revoyons
la citation de Josèphe:

« Au
mois de Xanthicus, que nous appelons Nisan, et qui est
le commencement de notre année, au quatorzième jour du mois
lunaire, quand le soleil est dans le Bélier
,
(car c’est dans ce mois que nous avons été délivrés de
l’esclavage sous les Égyptiens), la loi ordonnait que nous
fassions chaque année le sacrifice que je vous ai dit auparavant que
nous devions tuer lorsque nous sommes sortis d’Égypte et que l’on
appelait la Pâque… » (Flavius Josèphe,
Antiquités Juives, Livre III, chapitre 10, paragraphe 5, http://www.ccel.org/ccel/josephus/complete.ii.iv.x.html)

Ici,
Josèphe déclare clairement que la Pâque était observée lorsque
le soleil était dans la constellation du Bélier.

(2a) Le témoignage de Josèphe est-il cohérent avec le calcul de la
première Nouvelle
Lune systématiquement après
l’équinoxe de printemps en tant que début de l’année
?

Non.
Si au 1er siècle, il avait été exigé que la première
Nouvelle Lune après l’équinoxe vernal fût toujours le début de
l’année, la Pâque aurait quelquefois été observée quand le
soleil était dans la constellation du Taureau (bien après avoir
passé la constellation du Bélier). Parfois, selon cette méthode,
la Pâque aurait été placée dans le Bélier; parfois, ce n’aurait
pas été le cas.

Le Calendrier Biblique: Calculer la Nouvelle Année image

Ci-dessus:
31 apr. J.-C. – Calculer la première Nouvelle Lune après
l’équinoxe vernal en tant que début de l’année aurait placé la
Pâque (le 14ème jour du mois lunaire) dans la constellation du
Taureau, bien au-delà du Bélier. Ceci n’est pas en accord avec le
témoignage de Josèphe selon lequel le soleil devrait être dans le
Bélier (au 1er siècle) au moment de la Pâque. (Note:
L’orbe translucide immédiatement en dessous du soleil n’est pas
la lune, c’est la réverbération du soleil, telle qu’émulée par
le logiciel d’astronomie.)

(2b) Le témoignage de Josèphe est-il cohérent avec le calcul de la
Nouvelle Lune
la plus proche de l’équinoxe
vernal en tant que début de l’année
?

Oui.
Si au 1er siècle, la Nouvelle Lune la plus proche
de l’équinoxe vernal était comptée comme le début de l’année,
alors la Pâque tombait constamment à proximité immédiate du
Bélier. L’utilisation de cette méthode est beaucoup plus cohérente avec le témoignage de Josèphe.

Le Calendrier Biblique: Calculer la Nouvelle Année image 

Ci-dessus: 31 apr. J.-C. – Calculer la Nouvelle Lune la plus proche de
l’équinoxe vernal en tant que début de l’année placerait la Pâque
(le 14ème jour du mois lunaire) dans la constellation du Bélier, en accord
avec le témoignage de Josèphe.

Examinons
maintenant un passage remarquable de l’Histoire ecclésiastique
d’Eusèbe de Césarée. Eusèbe était un historien romain ayant vécu
d’environ 260 à 340 apr. J.-C. Dans le passage suivant, il cite le Canon Pascal [de la Pâque] d’Anatole d’Alexandrie.

« Et
ce n’est pas une opinion qui nous est propre, mais elle était connue
des Juifs d’autrefois, même avant le Christ, et était soigneusement
observée par eux. Cela peut être appris de ce qui est dit par Philon, Josèphe et Musée
(d’Athènes), et non seulement par eux, mais aussi par ceux encore
plus anciens, les deux Agathobuli, surnommés ‘Maîtres’, et le
fameux Aristobule, qui fut choisi parmi les soixante-dix interprètes
des saintes et divines Écritures Hébraïques par Ptolémée
Philadelphe et son père, et qui a également consacré aux mêmes
rois ses livres exégétiques sur la loi de Moïse. Ces auteurs,
expliquant des questions sur l’Exode, disent que tous devraient
de la même manière sacrifier les offrandes de la Pâque après
l’équinoxe vernal, au milieu du premier mois
. Mais cela se
produit pendant que le soleil parcourt le premier segment du soleil
ou, comme certains l’ont appelé, le cercle zodiacal. Aristobule
ajoute qu’il est nécessaire pour la fête de la Pâque que non
seulement le soleil passe par le segment équinoxial, mais que la
lune aussi
. Car comme il y a deux segments équinoxiaux, le
vernal et l’automnal, directement opposés l’un à l’autre, et
comme le jour de la Pâque fut nommé au quatorzième du mois,
commençant le soir, la lune tiendra une position diamétralement
opposée au soleil, comme on peut le voir aux pleines lunes; et le
soleil sera dans le segment de l’équinoxe vernal, et la lune
nécessairement dans celui de l’équinoxe automnal.
 »
(Histoire ecclésiastique d’Eusèbe de Césarée, livre 7,
chapitre 32, http://www.newadvent.org/fathers/250107.htm)

À
partir de cette citation, nous pouvons déduire ce qui suit:

  1.  La Pâque ne peut pas tomber avant l’équinoxe:

    « …
    tous
    devraient de la même manière sacrifier les offrandes de la Pâque
    après l’équinoxe vernal, au milieu du premier mois. »

  2. La pleine lune doit se produire après l’équinoxe:

« Aristobule
ajoute qu’il est nécessaire pour la fête de la Pâque que non
seulement le soleil passe par le segment équinoxial, mais que la
lune aussi
. Car comme il y a deux segments équinoxiaux,
le vernal et l’automnal, directement opposés l’un à l’autre, et
comme le jour de la Pâque fut nommé au quatorzième du mois,
commençant au soir, la lune tiendra une position diamétralement
opposée au soleil, comme on peut le voir aux pleines lunes; et le
soleil sera dans le segment de l’équinoxe vernal, et la lune
nécessairement dans celui de l’équinoxe automnal.
« 

À
première vue, ces deux critères peuvent sembler entièrement
nouveaux. Cependant, l’examen attentif de ces citations révèle
qu’il s’agit en réalité simplement d’un moyen plus précis de
dire ce que nous avons déjà appris jusqu’ici, à savoir que
c’est la Nouvelle Lune la plus proche de l’équinoxe vernal qui doit
commencer l’année. Notre attention principale présentement devrait être sur
la pleine lune, qui est inexorablement liée à la Pâque et la Fête
des Pains Sans Levain. La pleine lune est le pivot du mois lunaire;
elle marque le milieu du cycle lunaire. Si la pleine lune (le
milieu
du cycle lunaire) tombe même légèrement avant
l’équinoxe vernal, alors la nouvelle lune suivante sera en
fait la plus proche de l’équinoxe. Ce n’est pas aussi simple
que de compter le nombre de jours entre chaque Jour de Nouvelle Lune
et l’équinoxe, parce que les jours ne sont pas nécessairement
un indicateur précis du milieu du cycle lunaire. En d’autres
termes, le vrai milieu du mois lunaire (c’est-à-dire la pleine lune)
ne coïncide pas toujours avec le 14e jour du mois; il ne coïncide
pas non plus toujours avec le 15e jour du mois. (En fait, il y a de
rares occasions où la lune ne sera pas pleine à 100% avant le 16e
jour du mois lunaire. Cliquez ici
pour plus d’information – en anglais) Cela étant dit, nous
serons parfois dans l’erreur si nous comptons simplement le nombre de
jours entre chaque Jour de Nouvelle Lune et l’équinoxe. S’assurer
que la Pâque (le 14e jour du mois lunaire)
et
la pleine lune tombent après l’équinoxe, c’est cela le vrai test.

Ci-dessous est une illustration de ce à quoi Aristobulus se référait
quand il a déclaré, selon la citation d’Eusèbe:

« Aristobule
ajoute qu’il est nécessaire pour la fête de la Pâque que non
seulement le soleil passe par le segment équinoxial, mais que la
lune aussi
. Car comme il y a deux segments équinoxiaux,
le vernal et l’automnal, directement opposés l’un à l’autre, et
comme le jour de la Pâque fut nommé au quatorzième du mois,
commençant au soir, la lune tiendra une position diamétralement
opposée au soleil, comme on peut le voir aux pleines lunes; et le
soleil sera dans le segment de l’équinoxe vernal, et la lune
nécessairement dans celui de l’équinoxe automnal.
« 

Le Calendrier Biblique: Calculer la Nouvelle Année image

Ci-dessus: Ceci est une illustration de ce qui se passe à la première pleine
lune après l’équinoxe. Le cercle vert représente le sens
antihoraire du chemin du soleil et de la lune. Notez que le soleil et
la lune ont tous deux traversé l’équateur céleste (représenté
par la ligne rouge) et sont positionnés diamétralement opposés aux
« points équinoxiaux », le soleil à l’équinoxe vernal, et
la lune à l’équinoxe automnal, exactement comme l’a décrit
Aristobule, selon Eusèbe.

Ceci
est remarquable! Si nous calculons la Nouvelle Année par la Nouvelle
Lune la plus proche de l’équinoxe vernal, ce qui correctement interprété placera la Pâque et la pleine lune après
l’équinoxe, alors nous serons en harmonie avec les détails
calendaires consignés par Eusèbe. (Il est utile de noter ici que la
déclaration d’Aristobule, sur la nécessité que l’équinoxe vernal
précède la pleine lune du premier mois, aurait peu de sens si la
Nouvelle Lune après l’équinoxe devait toujours commencer
l’année. Car si la Nouvelle Lune après l’équinoxe vernal
commençait toujours l’année, la pleine lune du premier mois
tomberait naturellement des semaines après l’équinoxe. Le fait
qu’Aristobule ait jugé nécessaire de faire un commentaire sur ce
critère suggère que la pleine lune du premier mois tombait parfois
près de l’équinoxe vernal.)

Note:
En plus d’être cohérent avec le commentaire d’Eusèbe sur les
principes du calendrier Biblique, veiller à ce que la Pâque tombe
toujours après l’équinoxe vernal est également très logique, en
ce qu’il garantira qu’une seule Pâque est observée dans chaque
année solaire (d’un équinoxe vernal à l’autre équinoxe
vernal).

(2c) Les écrits historiques sont-il en accord avec le calcul de la
Nouvelle Année par la première Nouvelle Lune
après
l’équinoxe vernal
?

Non.
Calculer la Nouvelle Année par la première Nouvelle Lune après
l’équinoxe vernal:

  • … placera parfois la Fête de la Récolte bien au-delà de
    l’équinoxe d’automne, ce qui n’est pas en harmonie avec le
    témoignage de Philon (ou les Écritures).
  • … permettra parfois à l’équinoxe d’automne de se produire au
    sixième mois, ce qui n’est pas en harmonie avec le témoignage de
    Philon (ou les Écritures).
  • … aurait parfois placé le soleil dans la constellation des
    Poissons (bien passé la constellation du Bélier) au temps de la
    Pâque au premier siècle, ce qui n’est pas en harmonie avec le
    témoignage de Josèphe.

(2d) Les écrits historiques sont-il en accord avec le calcul de la
Nouvelle Année par la Nouvelle Lune la plus proche
de l’équinoxe vernal?

Oui.
Calculer la Nouvelle Année par la Nouvelle Lune la plus proche
de l’équinoxe vernal (qui, correctement interprété, placera
toujours la pleine lune et la Pâque après l’équinoxe
) est
concordant avec le témoignage de Philon, Josèphe et Eusèbe.

Conclusion:

Le
témoignage des premiers historiens indique que c’était la Nouvelle
Lune la plus proche de l’équinoxe vernal qui commençait
l’année (qui, correctement interprété, placera toujours la
pleine lune et la Pâque après l’équinoxe
). On ne peut
maintenir l’harmonie avec les témoignages de Philon et Josèphe tout
en adhérant à la méthode de la première Nouvelle Lune après
l’équinoxe pour calculer la Nouvelle Année.

(3) L’Écriture indique que le soleil, la lune et les étoiles doivent
être utilisés pour le suivi du temps. (Genèse 1:14-16
)

(3a) Lorsqu’on calcule la Nouvelle Année par la première Nouvelle Lune après l’équinoxe vernal, tous les trois
(soleil, lune et étoiles) sont-il pris en compte
?

Non.
Le témoignage de Josèphe sur la façon dont les étoiles
(c’est-à-dire la constellation du Bélier) coïncidaient avec la
Pâque au premier siècle doit être négligé si l’on veut
s’accrocher à cette méthode de calcul.

(3b) Lorsqu’on calcule la Nouvelle Année par la Nouvelle Lune la plus proche de l’équinoxe vernal, tous les
trois (soleil, lune et étoiles) sont-il pris en compte
?

Oui.
Cette méthode est en harmonie avec le témoignage de Josèphe sur la
façon dont les étoiles (c’est-à-dire la constellation du Bélier)
coïncidaient avec la Pâque au premier siècle.

Note:
Bien que la progression du soleil à travers l’équateur céleste ait
changé par rapport aux étoiles depuis les jours de Josèphe, nous
pouvons encore utiliser les étoiles dans un sens pour confirmer le
début de l’année. Bien qu’il soit possible pour le soleil, dans de rares
occasions, d’atteindre la constellation du Bélier
vers la Pâque, le soleil sera le plus souvent dans la constellation
des Poissons à la Pâque. Aujourd’hui, le soleil sera toujours
dans la constellation des Poissons lorsque l‘équinoxe vernal a lieu,
et dans la constellation de la Vierge quand l’équinoxe d’automne a
lieu.

Conclusion:

Le fait de calculer la Nouvelle Année par la Nouvelle Lune la plus
proche
de l’équinoxe vernal est compatible avec les Écritures, en ce que cela tient compte – et est en harmonie avec – le témoignage
historique de la façon dont les étoiles (c.-à-d. la constellation
du Bélier) coïncidaient avec la Pâque au première siècle.

(4) Selon le Cycle métonique, il y a sept années embolismiques dans un
cycle de 19 ans:
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19

(4a) Le Cycle métonique se manifeste-t-il lors du calcul de la Nouvelle
Année par la Nouvelle Lune
la plus proche de
l’équinoxe vernal
?

Oui.
Ceci est la preuve de la merveilleuse conception de notre Créateur.
L’établissement du Cycle métonique ne prouve pas une méthode
particulière de calcul, mais vaut la peine d’être étudié, car il
nous montre où nous en sommes dans le grand schéma des années
embolismiques. (Voir le tableau du cycle
Métonique
– en anglais)

(5) Il y a eu deux éclipses lunaires totales (souvent appelées « lunes
de sang ») en 2014 et deux éclipses lunaires totales en 2015 (4
au total: une « tétrade »). Cette occurrence très rare
pourrait-elle être un signe indiquant aux fidèles de Yahuwah la
méthode correcte pour déterminer le Nouvel An
?

Etant
donné l’énorme importance que l’Écriture accorde aux corps
célestes, il n’est pas déraisonnable de conclure que ces éclipses
sont, en fait, un marqueur divin, et que leur coïncidence avec les Fêtes
annuelles
n’est pas arbitraire.

« Il
compte le nombre des étoiles; Il les appelle toutes par leur nom.
Notre Maître est grand, et d’une grande puissance; Son intelligence
est infinie. » (Psaume
147:4-5, OST)

« Elevez
vos yeux en haut, et regardez; qui a créé ces choses? c’est celui
qui fait sortir leur armée par ordre, et qui les appelle toutes par
leur nom; il n’y en a pas une qui manque, à cause de la grandeur de
ses forces, et parce qu’il excelle en puissance. »
(Esaïe 40:26, FMAR)

(5a) Ces éclipses ont-elles coïncidé avec le premier jour de la Fête
des Pains Sans Levain et le premier jour de la Fête des Tabernacles
les deux ans de suite, en calculant la Nouvelle Année par la
première Nouvelle Lune
après l’équinoxe
vernal
?

Non.
Elles n’ont coïncidé qu’avec les Fêtes de 2014. Les Fêtes de
2015 sont tombées un mois plus tard que les éclipses.

(5b) Ces éclipses ont-elles coïncidé avec le premier jour de la Fête
des Pains Sans Levain et le premier jour de la Fête des Tabernacles
les deux ans de suite, en calculant la Nouvelle Année par la
Nouvelle Lune
la plus proche de l’équinoxe
vernal
?

Oui.
Elles ont coïncidé avec les Fêtes les deux années de suite (2014 et 2015).

Conclusion:

Il
serait irresponsable pour les fidèles de Yahuwah de ne pas tenir
compte des signes qui se produisent dans les cieux dans ces derniers
jours. C’est la main de Yahuwah qui soutient et orchestre tout dans
la Création. Dans ces derniers moments, les fidèles de Yahuwah
devraient être particulièrement attentifs et observateurs de tout
ce qui se passe dans les cieux.

« Et
Je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur
la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée;
Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que
la grande et éclatante journée du Maître vienne »
(Voir Actes 2:19-20, OST)

Note:
Ceci n’est pas nécessairement supposé être une preuve en faveur
de la méthode de calcul de la Nouvelle Lune la plus
proche de l’équinoxe vernal, car il y a eu des tétrades
d’éclipses lunaires dans le passé récent (par exemple en
1967-1968) qui n’auraient pas été alignées avec les Fêtes en
utilisant cette méthode. Il est cependant très intéressant de noter ce
phénomène.

WLC
croit, en se basant sur le mandat d’Exode 34:22, que le Nouvel An
biblique est calculé par la Nouvelle Lune la plus proche de
l’équinoxe vernal.
Les commentaires historiques à ce sujet ne
font que renforcer ce qui a été déduit de l’Écriture
seule.

Réponses
aux Objections (Cliquez pour agrandir)

(1) Question/Objection: Si la Nouvelle Lune la plus proche
de l’équinoxe vernal est la véritable balise du Nouvel An, comment
savoir à l’avance quelle Nouvelle Lune sera la plus
proche
? Comment aurait-il été possible pour l’ancien Israël de
le savoir?

RÉPONSE:
Ce sont de très bonnes questions. Il ne fait aucun doute que les
fidèles Israélites devaient savoir bien à l’avance quand la Pâque
serait observée. Dans les années où la Pâque tombait très près
de l’équinoxe vernal (par exemple le lendemain), les Israélites
vivant à l’extérieur de Jérusalem devaient avoir commencé leur
voyage avant même que l’équinoxe n’ait lieu. Il n’est pas clair à
cet instant comment les Israélites ont pu anticiper quand l’équinoxe
vernal se produirait par rapport aux Nouvelles Lunes – afin qu’ils
puissent déclarer avec certitude le début de l’année. Une chose
est certaine, cependant: les anciens Israélites avaient
une compréhension incroyable des cieux.
Nous, aujourd’hui, avec
toute la technologie disponible, n’approchons probablement à peine
ce qui était communément connu de l’Israélite moyen.

Notre
ignorance, aujourd’hui, n’est la preuve que de la perte de
connaissance qui vient de la rébellion et la désobéissance. Notre
incapacité à comprendre les mécanismes des cieux comme les anciens
les comprenaient ne nie en aucune façon la preuve écrasante que
c’est la Nouvelle Lune la plus proche de l’équinoxe vernal qui
commence l’année Biblique.

Peut-être
comptaient-ils simplement 180 jours2 depuis l’équinoxe
[équinoxe automnal] pour déterminer approximativement où
l’équinoxe vernal tomberait, puis calculaient où les Nouvelles
Lunes tomberaient par rapport à lui. Par exemple, si l’équinoxe
d’automne avait lieu le premier jour de la Fête des Tabernacles (le
15e jour du 7ème mois lunaire), ils auraient pu alors calculer
l’équation suivante:

  • 180 jours = Nombre approximatif de jours entre l’équinoxe d’automne
    et l’équinoxe vernal.
  • 180 jours – 15 jours (le nombre approximatif de jours restant dans
    le 7ème mois) = 165 jours restants jusqu’à l’équinoxe vernal, au
    Jour de Nouvelle Lune du 8ème mois.
  • 165 jours – 29,5 (nombre approximatif de jours dans un mois lunaire)
    = 135,5 jours restants jusqu’à l’équinoxe vernal, au Jour de
    Nouvelle Lune du 9ème mois.
  • 135,5 jours – 29,5 (nombre approximatif de jours dans un mois
    lunaire) = 106 jours restants jusqu’à l’équinoxe vernal, au Jour
    de Nouvelle Lune du 10ème mois.
  • 106 jours – 29,5 (nombre approximatif de jours dans un mois lunaire)
    = 76,5 jours restants jusqu’à l’équinoxe vernal, au Jour de
    Nouvelle Lune du 11ème mois.
  • 76.5 jours – 29.5 (nombre approximatif de jours dans un mois
    lunaire) = 47 jours restants jusqu’à l’équinoxe vernal, au Jour de
    Nouvelle Lune du 12ème mois.
  • 47 jours – 29,5 (nombre approximatif de jours dans un mois lunaire)
    = 17,5 jours restants jusqu’à l’équinoxe vernal, au Jour de
    Nouvelle Lune du mois suivant.
  • Puisque 17,5 jours est significativement plus que 14,77, ce qui est
    approximativement la moitié du nombre de jours d’un mois lunaire,
    ce sera probablement un 13ème mois, et le prochain Jour de Nouvelle
    Lune (qui tombera environ 12 jours après l’équinoxe vernal)
    commencera l’année.

    Note: Une fois que la position en cours dans le cycle de 19
    ans (Cycle
    métonique
    ) a été établie avec certitude, le
    nombre de mois des années à venir (et par conséquent le premier
    mois de chaque année) peut être connu bien à l’avance.

Faire
le calcul de cette manière ne peut certainement pas expliquer leur
capacité à anticiper avec précision le début de l’année quand
l’équinoxe vernal tombait très près de la pleine lune au milieu du
mois lunaire, mais, encore une fois, leur connaissance des cieux
était incontestablement supérieure à la nôtre. Il convient de
répéter que notre incapacité à comprendre des mécanismes des
cieux comme les anciens les comprenaient ne nie en aucune façon la
preuve écrasante que c’est la Nouvelle Lune la plus proche de
l’équinoxe vernal qui commence l’année Biblique.

(2) Question/Objection: Philon affirme que le « début » de
l’équinoxe vernal est le premier mois de l’année. Cela ne
signifie-t-il pas que c’est la Nouvelle Lune après l’équinoxe
vernal qui commence l’année?

« Moïse déclare le début de l’équinoxe vernal comme le
premier mois de l’année
, en attribuant le principal honneur, non
pas comme certaines personnes aux révolutions périodiques de
l’année en ce qui concerne le temps, mais plutôt aux grâces et aux
beautés de la nature qu’il fait briller sur les hommes. . . En
conséquence, dans ce mois, vers le quatorzième jour du mois, quand
l’orbe de la lune est en général sur le point de devenir plein, on
célèbre la fête publique et universelle de la Pâque… »
(Philon, Sur la vie de Moïse II, Section XLI, 222-224), http://www.earlychristianwritings.com/yonge/book25.html)

RÉPONSE: C’est une excellente question. (Au départ, WLC a de la même manière
interprété de façon erronée ce commentaire.) À première vue, il
semble que Philon dit que le premier mois lunaire de l’année
commence par l’équinoxe vernal. Cependant Philon, ici, ne peut pas
se référer à des mois lunaires; le cycle lunaire ne ne tient
nullement compte du moment où l’équinoxe se produit et, par
conséquent, la Nouvelle Lune ne s’aligne pas toujours avec
l’équinoxe vernal. Philon, ici, fait apparemment référence aux
mois solaires, pas aux mois lunaires. Un mois solaire est
déterminé par l’emplacement du soleil dans le zodiaque; le
premier mois solaire commence par l’équinoxe vernal
. Au temps de
Philon, le premier mois solaire était le Bélier (comme noté par
Josèphe), suivi par le Taureau, les Gémeaux, etc. Le premier mois
solaire de chaque année solaire commence avec l’équinoxe vernal.

Plus
loin dans ce passage, Philon poursuit en disant « dans ce mois,
vers le quatorzième jour du mois, . . . on célèbre la fête
publique et universelle de la Pâque ». Ici Philon se réfère
clairement au premier mois lunaire. Lorsqu’on les regarde
ensemble, Philon reformule ce que nous avons appris plus tôt de
Josèphe: La Pâque (le 14e jour du premier mois lunaire) était
observée au premier mois solaire (quand le soleil était dans la
constellation du Bélier). Cette déclaration ne dit rien au sujet du
calcul de la Nouvelle Année par la première Nouvelle Lune après
l’équinoxe vernal.

(3) Question/Objection: Philon affirme que les mois sont comptés
« depuis l’équinoxe vernal ». Cela n’indique-t-il pas que
c’est la Nouvelle Lune après l’équinoxe vernal qui commence
l’année?

« (L’Écriture) croit qu’il est bon de compter le cycle des
mois à partir de l’équinoxe vernal.
En outre, (ce mois-ci) est
dit être le ‘premier’et le ‘commencement’ par synonymie,
puisque ces termes s’expliquent l’un par l’autre, car il est dit être
le premier à la fois dans l’ordre et dans le pouvoir; de même
que le temps qui procède de l’équinoxe vernal apparaît aussi comme
le commencement à la fois dans l’ordre et dans la puissance
, de
la même manière que la tête (est le commencement) d’une créature
vivante. Et ainsi ceux qui sont instruits en astronomie ont donné ce
nom au temps susmentionné. Car ils appellent le Bélier la tête
du zodiaque puisqu’en lui le soleil paraît produire l’équinoxe
vernal.
 » (Philon, Supplément II, Questions et réponses
sur l’Exode
, traduit par Ralph Marcus, Ph.D., Harvard University
Press, Cambridge, MA, 1953, pp. 2-3).

RÉPONSE: Ici, encore une fois, Philon ne se réfère pas au cycle des moislunaires, mais plutôt au cycle des mois solaires qui,
comme nous l’avons dit dans la précédente « question /
objection », commence à l’équinoxe vernal. Une preuve
supplémentaire de ceci est trouvée plus loin dans ce passage, quand
Philon fait référence à la constellation du « Bélier la tête
du zodiaque », qui au premier siècle était le premier mois de
l’année solaire. Encore une fois, cette déclaration ne dit rien à
propos du calcul de la Nouvelle Année par la première Nouvelle Lune
après l’équinoxe vernal.

(4) Question/Objection: Calculer le Nouvel An par la Nouvelle Lune
la plus proche de l’équinoxe vernal ne laisserait pas assez de temps
pour que l’orge devienne mûre (« Abib ») avant le jour des
Prémices (ou Premiers Fruits).

RÉPONSE: On pourrait dire beaucoup sur ce point, mais nous n’avons pas besoin
de passer une quantité exubérante de temps à aborder cela pour en
exposer l’erreur. Il suffit de regarder ce que les Écritures disent
réellement à propos du mois d’ « Abib » et de l’offrande
des Prémices (ou Premiers Fruits).

« Or,
le lin et l’orge furent frappés; car l’orge était en
épis
[Strong
N°H24
Abib],
et le lin en fleur. »
(Exode 9:31, OST)

« Vous
sortez aujourd’hui au
mois que les épis mûrissent
[Strong
N°H24 Abib]
. »
(Exode 13:4, FMAR) / « Vous
sortez aujourd’hui, au
mois des épis
[Strong
N°H24 Abib]
. »
(Exode 13:4, OST)

« Tu
garderas la fête solennelle des pains sans levain; tu mangeras des
pains sans levain pendant sept jours, comme je t’ai commandé,en
la saison et au mois que les épis mûrissent
[Strong
N°H24 Abib]
;
car en ce mois-là tu es sorti d’Egypte; et nul ne se présentera
devant ma face à vide. » (Exode
23:15, FMAR) / « Tu
observeras la fête des pains sans levain; tu mangeras des pains sans
levain pendant sept jours, comme je te l’ai commandé,à
l’époque du mois des épis
[Strong
N°H24 Abib]
.
. . » (Exode 23:15, OST) / « . . . au
temps fixé dans le mois des épis
[Strong
N°H24 Abib]
 »
(Exode 23:15, LSG)

« Tu
garderas la fête solennelle des pains sans levain; tu mangeras les
pains sans levain pendant sept jours, comme je t’ai commandé, en
la saison du mois auquel les épis mûrissent
[Strong
N°H24 Abib]
;
car au
mois que les épis mûrissent
[Strong
N°H24 Abib]
,
tu es sorti du pays d’Egypte. »
(Exode 34:18, FMAR) / « Tu
observeras la fête des pains sans levain. Tu mangeras pendant sept
jours les pains sans levain, comme je te l’ai commandé, à
l’époque du mois des épis
[Strong
N°H24 Abib]
;
car au
mois des épis
[Strong
N°H24 Abib]

tu es sorti d’Égypte. » (Exode 34:18, OST)

« Et
si tu offres à Yahuwah le gâteau des premiers fruits, tu offriras,
pour le gâteau de tes premiers fruits, des
épis qui commencent à mûrir
[Strong
N°H24 Abib]
,
rôtis au feu, savoir les grains de quelques épis bien grenés,
broyés entre les mains. » (Voir
Lévitique 2:14, FMAR) /
« Et si tu offres une offrande de tes prémices à Yahuwah, tu
offriras pour offrande de tes prémices des
épis verts
[Strong
N°H24 Abib]
séchés
par le feu, du grain battu des épis pleins. » (Lévitique 2:14,
KJV traduction)

« Prends
garde au
mois que les épis mûrissent
[Strong
N°H24 Abib]
,
et fais la Pâque à Yahuwah ton Elohim; car au mois que les épis
mûrissent, Yahuwah ton Elohim t’a fait sortir de nuit hors
d’Egypte. » (Voir Deutéronome 16:1, FMAR) / « Observe le
mois des épis
[Strong
N°H24 Abib]
,
et fais la Pâque à Yahuwah ton Elohim; car c’est dans le mois des
épis que Yahuwah ton Elohim t’a fait sortir d’Égypte, pendant la
nuit. » (Deutéronome 16:1, OST) / « Observezle mois d’Abib [Strong
N°H24]
, et célébrez la
Pâque à Yahuwah, votre Elohim: car au mois d’Abib Yahuwah, votre
Elohim, vous a fait sortir d’Égypte de nuit. » (Voir Deutéronome
16:1)

Selon
le Dictionnaire Hébreu de Brown-Driver-Briggs, Abib
signifie simplement: « (1) jeunes épis d’orge frais, orge, (2)
mois de la formation des épis, où les cultures verdissent, de la
croissance verte d’Abib, mois de l’exode et la Pâque. . . » La
racine d’Abib est Strong N°H3, qui signifie « fraîcheur,
verdure fraîche, pousses vertes, ou verdure ». (Dictionnaire
Hébreu de Brown-Driver-Briggs
)

Abib
ne signifie pas « mûr », ni ne signifie 16 jours3
jusqu’à maturité. Il signifie simplement jeune ou vert.
Ceci est vraiment le coeur du problème. Quand Moïse consignait
l’état Abib de l’orge (Exode 9:31), il déclarait simplement
que l’orge avait jailli: il était vert et en croissance. C’est
pourquoi il a été détruit, tandis que le blé et le rie (qui
n’avait pas encore poussé) n’étaient pas (Exode 9:32). Lorsque
l’Écriture se réfère au « mois d’Abib », elle se réfère
simplement au mois où les récoltes sont en maturation, ou
commencent à mûrir.

Le
deuxième point très important que nous devons aborder est le
suivant: les instructions de Yahuwah concernant l’offrande des
Prémices, ou Premiers Fruits.

« Yahuwah
parla encore à Moïse, en disant:
Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur: Quand vous serez entrés au
pays que je vous donne, et que vous en ferez la moisson, vous
apporterez au sacrificateur une
gerbe, prémices de votre moisson
.
Et il agitera la gerbe devant Yahuwah, afin qu’elle soit agréée
pour vous; le sacrificateur l’agitera le lendemain du sabbat. Vous
sacrifierez aussi, le jour où vous agiterez la gerbe, un agneau d’un
an, sans défaut, en holocauste à Yahuwah; Et son offrande sera de
deux dixièmes de fine farine arrosée d’huile, en sacrifice fait par
le feu, d’agréable odeur à Yahuwah, et sa libation sera du vin, le
quart d’un hin. Vous
ne mangerez ni pain, ni grain rôti, ni grain en épi, jusqu’à ce
même jour-là, jusqu’à ce que vous ayez apporté l’offrande à
votre Elohim
;
c’est une ordonnance perpétuelle pour vos générations, dans toutes
vos demeures. » (Voir
Lévitique 23:9-14, OST)

Autrement
dit, aucune mention ici n’est faite d’orge « mûr ». Le
commandement est simplement d’apporter une gerbe de prémices
(premiers fruits) au prêtre pour l’agiter le jour fixé, et de ne
pas manger du produit des champs jusqu’à ce que cela avait été
fait.

En
tant qu’étudiants de la Bible et chercheurs de vérité
responsables, nous ne pouvons ignorer le poids de la preuve
identifiant la Nouvelle Lune la plus proche de l’équinoxe vernal
comme le début de l’année, en faveur d’une quelconque tradition juive Karaïte, ou d’une compréhension présumée de le maturation des cultures
dans l’ancienne Palestine.

(5) Question/Objection: On m’a toujours enseigné que la Nouvelle
Année ne pouvait être déclarée que lorsque l’orge Palestinienne
était mûr. Pourquoi ne prenez-vous pas la maturité de l’orge en
considération?

RÉPONSE: Il y a beaucoup de problèmes insurmontables avec la supposition que
la Nouvelle Année tourne exclusivement autour de la maturité de
l’orge Palestinienne:

  • Nulle part dans l’Écriture il n’est fait mention d’une « loi
    de récolte de l’orge. »

  • Genèse 1:14 déclare que les corps célestes sont « pour
    les saisons, et pour les jours, et pour les années »
    (FMAR). Bien que nous puissions logiquement conclure que l’orge
    devrait être mûr pour le jour des prémices, et que nous pouvons
    vérifier contextuellement que l’orge était proche de la maturité
    quand la grêle a frappé l’Égypte (Exode 9:22-31), nulle part dans
    l’Écriture il n’est dit que la végétation (c’est-à-dire
    l’orge) doit être « pour les saisons, et pour les jours, et
    pour les années ».

  • Le concept des « années » est introduit avant le
    péché, avant le déluge et avant la malédiction
    (Genèse 1:14), au moins 1500 ans avant le déluge (2 500 ans avant
    l’Exode). Il ne semble pas raisonnable de supposer que le monde
    antédiluvien dépendait de l’orge pour déterminer la Nouvelle
    Année. Cependant, il est logique de conclure qu’ils dépendaient
    des corps célestes, le calendrier ordonné par Yahuwah, pour
    déterminer « les saisons … les jours et… les années ».

  • Noé était capable de suivre avec précision le temps pendant le
    déluge (sans planter d’orge).

  • Les enfants d’Israël étaient capables de suivre le temps pendant
    leur expérience dans le désert (sans planter d’orge). Nombres
    9:1-14
    explique comment les enfants d’Israël
    ont célébré la Pâque dans le désert.

  • Suggérer que la maturité de l’orge Palestinienne est le seul moyen
    de déterminer le début de l’année revient à suggérer l’une
    parmi deux choses: (1) Ceux qui vivent en dehors de la région
    géographique de la Palestine dépendent entièrement de la
    technologie Internet (pour recevoir le témoinagne de l’état de
    l’orge Palestinienne, ce qui est en soi incroyablement futile,
    compte tenu de la nature des pratiques agricoles actuelles); (2) Les
    fidèles de Yahuwah doivent s’appuyer sur la tradition et sur la
    version de l’homme de l’histoire qui déclare le parallèle
    acceptable des dates Grégoriennes dans lesquelles les « dernières
    pluies » seraient tombées il y a plus de deux mille ans. En un
    sens, cela implique que nous aurions besoin du calendrier Grégorien
    pour déterminer le début de la Nouvelle Année, car sans lui, nous
    ne pourrions pas connaître les dates satisfaisantes pour commencer
    la Nouvelle Année. Il n’est pas acceptable de suggérer que les
    fidèles de Yahuwah doivent se fier à la conjecture de l’homme ou
    au calendrier Grégorien papal pour calculer le Nouvel An Biblique.
    Il n’est pas non plus acceptable de suggérer que les fidèles
    devraient compter sur la technologie Internet et les pratiques
    agricoles modernes du Moyen-Orient.

  • Adhérer
    à la supposée « loi de la récolte de l’orge » exige que
    nous croyions que les fidèles avant l’entrée d’Israël en Canaan
    (y compris les enfants d’Israël dans le désert) ne pouvaient pas
    commencer leur année correctement, ou que la méthode pour calculer
    le début de l’année a changé une fois qu’Israël est entré en
    terre promise. Ceci est une proposition absurde. Faut-il
    croire que les fidèles, jusqu’à ce moment-là, avaient calculé le
    début de l’année sur la base d’une date de maturation présumée
    de l’orge dans un pays où ils ne vivaient même pas?

    Nulle part dans l’Écriture n’est-il dit que l’orge Palestinienne
    doit déterminer la Nouvelle Année. La Bible déclare en un langage
    clair que les années doivent être déterminées par les corps
    célestes. « Puis
    Elohim dit: Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue
    des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent
    de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les
    années »
    (Genèse 1:14, OST)


1 Exode 9:31 note que l’orge et le lin approchaient la maturité quand ils ont été détruits par la plaie de la grêle. Par ceci, nous savons que c’était le printemps, ou proche du printemps.

2 Il y a environ 180 jours entre l’équinoxe d’automne et l’équinoxe de printemps.

3 L’offrande des Prémices (ou Premiers Fruits) devait avoir lieu le 16e jour du premier mois, le lendemain du Sabbat de la Fête des Pains sans Levain. (Voir Lévitique 23:9-11)

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