Programme 25

“Couvert par Son sang, Plus blanc que la neige”

Revêtus de la justice de Christ

Partie 1

Eric Thomas : Bonjour et bienvenue sur Radio WLC. Je suis votre animateur, Eric Thomas, et Jean Olivier est avec moi.

Jean Olivier : Bonjour amis auditeurs ! Nous sommes ravis de faire partie de votre journée.

Eric : Alors, Jean. J'ai une question pour toi.

Jean : Oui ? Qu'est-ce que c'est ?

Eric : As-tu déjà eu un dysfonctionnement vestimentaire ?

Jean : Un quoi ?

Eric : Un dysfonctionnement vestimentaire

Jean : J’ai bien entendu, mais, qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Eric : Quand quelque chose ne se passe pas comme prévu au niveau de ton habillement et te met involontairement dans l’embarras…

Jean : Eh bien, je ne crois pas… non, attends. Oui, il y a peut-être eu une fois quand j'avais environ douze ou treize ans, je suppose.

Eric : Qu’est-ce qui s'est passé ?

Jean : Eh bien, non. Non, je ne vais pas diffuser l'un de mes moments les plus embarrassants sur une radio à ondes courtes dans le monde entier !

Eric : D'accord. Eh bien, figure-toi que c'est un peu ce dont je veux parler aujourd'hui.

Jean : Le dysfonctionnement vestimentaire ?

Eric : Pas le tien. Mais je veux parler en effet des dysfonctionnements vestimentaires. Mais avant de commencer, je voudrais m’adresser aux auditeurs qui nous écouteraient pour la première fois.

Vous nous entendrez, Jean et moi, nous référer à Yahuwah, ou Yah, en forme courte. Sur Radio WLC, nous préférons utiliser le nom réel du Père, plutôt que de L'appeler par des titres qui peuvent tout aussi bien faire référence à de faux dieux. Et le nom du Fils est très similaire, c'est : Yahushua.

Donc, maintenant vous le savez : quand nous parlons de Yah, ou Yahuwah, nous parlons du Père. Quand nous parlons de Yahushua, nous parlons du Sauveur.

Alors… Les dysfonctionnements vestimentaires.

Jean : Tu vas partager avec nous l'une de tes expériences ?

Eric : Ha ! Tu aimerais bien ! Non, je veux parler d'un dysfonctionnement vestimentaire qui est beaucoup plus sérieux que d'avoir, disons… le bout de sa chemise qui dépasse de sa braguette, ou de se promener au bureau avec du papier toilette qui traîne de sa chaussure.

Le message adressé aux Laodicéens, dans Apocalypse 3, est le suivant : « Tu dis : je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien ». . . Mais en réalité : « Tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu ».

Le remède divin est donné dans le verset suivant, où Yahushua dit : « Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »

Voilà de quoi je veux parler aujourd'hui. Quelle est cette nudité dont nous ne sommes pas conscients ? Quels sont ces vêtements blancs ? Et comment les obtenir ?

Jean : Je suis heureux que tu te poses la question, Eric. Je n’ai jamais vraiment rapproché ce passage d’un « dysfonctionnement vestimentaire », mais tu as raison. C'est très grave de ne pas avoir ces vêtements blancs que Yahushua nous conseille d’avoir, et pourtant les récompenses, si nous avons ces vêtements blancs, dépassent tout ce que nos pensées peuvent saisir.

Tout d'abord, nous parlons en symboles ici, donc la nudité, que Yahushua déclare que nous avons tous, est spirituelle. Nous sommes tous spirituellement nus.

Eric : Nous avons besoin de, eh bien, de tout.

Jean : Mais remarquons que dans ce message aux Laodicéens, bien que nous ayons besoin de tout : nous pensons que nous sommes plutôt bons ! Nous pensons que nous sommes : « riche. . . enrichi », n’ayant « besoin de rien » (ou dans une autre version : riches, comblés de biens et que nous ne manquons de rien).

Esaïe nous éclaire sur ce dont nous sommes si fiers, et sur ce qui, aux yeux de Yah, nous fait tant défaut. Lisons Esaïe 64, verset 6.

Eric : Ok. Voyons voir… Esaïe 64, verset 6 : « Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos crimes nous emportent comme le vent. »

Jean : Voici la définition du « vêtement » en tant que symbole. C'est la justice (ou : droiture). Dans Esaïe, notre justice est comme un « vêtement souillé » (ou : des « haillons sales », dans la version King James). Le mot traduit ici par « haillons sales » se réfère en fait à des chiffons souillés par la menstruation des femmes. C'est la chose la plus « sale » (ou « souillée ») à laquelle Ésaïe ait pu penser pour comparer notre justice, notre droiture ; quand nous arrivons au livre de l'Apocalypse, nous n'avons même plus ces chiffons pour nous couvrir. Nous sommes nus.

De toute évidence, il est très important d'obtenir ces « vêtements blancs », parce que…

Eric : Attends une seconde. Avant de continuer, je voudrais juste définir ce dont nous parlons, quand nous disons « justice » (ou droiture), être « juste » (être droit).

Jean : Très bien.

Eric : Les dictionnaires modernes définissent généralement la « droiture » comme étant, je cite : « La qualité d'être moralement juste ou justifiable. »

Jean : Ok…

Eric : Mais tu me connais. J'aime les dictionnaires plus anciens, qui donnent des définitions qui sont plus proches de ce que les mots signifiaient quand la Bible a été traduite en français. Et là, dans mon vieux dictionnaire, la « droiture » est définie comme étant : « la pureté du cœur et la rectitude de la vie ». La rectitude est un comportement et une pensée moralement corrects. La droiture est, je cite : « la conformité du cœur et de la vie à la loi divine » C'est ça, la droiture.

Jean : C’est une excellente définition.

Eric : Avec beaucoup plus de sens que dans les dictionnaires modernes, c'est certain.

Jean : Merci d’avoir partagé ça. Nous avons besoin de le savoir, parce qu'à la fin, une fois que tout le monde aura fait son choix, chacun sera soit droit (ou juste) – pour toujours. Soit ils resteront sales (ou : souillé) – pour toujours – et seront perdus.

Une fois que tout le monde aura pris la décision, soit d'être loyal envers Yah, soit de rester en rébellion avec satan, Yahushua déclarera que tout est fini. C'est écrit dans Apocalypse 22, verset 11.

Eric : Laisse-moi le lire rapidement… Il est écrit : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. »

Jean : C'est sérieux ! Un temps arrive bientôt, où tout sera terminé. Tout le monde aura décidé de se placer pour ou contre Yah. Et il n'y aura plus de changement après ça ; plus de retour en arrière.

Yahushua déclare, au verset suivant : « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution (ou : ma récompense) est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre. »

Quand Yahushua viendra, Il apportera Sa récompense avec Lui. Ça signifie qu'avant ce moment, le choix de chacun aura déjà été fait, pour la vie ou pour la mort, et ce choix est définitif.

Eric : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore… »

Jean : C'est ça. Si, à ce moment, vos péchés ne sont pas pardonnés parce qu'ils n'ont pas été reconnus et confessés, vous aurez par conséquent choisi le camp de satan. Peu importe le temps supplémentaire que Yah pourrait vous accorder, il semble que vous resteriez de son côté.

Eric : Et celui qui est « juste » – ou pur de cœur et de vie – restera juste.

Jean : Pour toujours, oui. Si le fait de vous abandonner à la volonté de Yahuwah est votre habitude quotidienne, si vous êtes toujours en quête de sainteté, essayant de mettre votre vie en conformité à la volonté divine, la sainteté trouvera qu'elle n'a rien de plus à exiger. Vous n'êtes peut-être pas parfaits. Il se peut qu’il y ait encore des choses dont vous n'êtes pas conscients, mais si c'est dans votre cœur de vous conformer toujours à la volonté révélée de Yah, alors le Père, lisant votre cœur, voit que vos motivations sont pures. Vous êtes acceptés, couverts par le sang de Yahushua. Vous resterez UN avec Yahuwah pendant toute l'éternité ! Aucune tentation future ne vous fera jamais vaciller dans votre allégeance à Lui.

Eric : Je suis heureux que tu mettes le doigt là-dessus, Jean. Je dois avouer que je commençais à me sentir un peu mal à l'aise… Parce que… il ne s'agit pas de notre justice. C'est celle de Yahushua.

Jean : Absolument ! Yahushua est « l'Agneau de [Yah], qui ôte le péché du monde ». Le sang des agneaux sacrifiés sous la loi était symbolique du sang de Yahushua, ou une préfiguration, une ombre si vous voulez. C'est Son sang qui couvre tous ceux qui se tournent vers Lui dans la repentance et la foi.

Sa justice (Sa droiture) couvre nos fautes et nous nous tenons devant Yahuwah comme si nous n'avions jamais péché.

Eric : La justice par la foi est la seule sorte de justice (ou droiture) qui existe réellement.

Jean : Romains 3:10 nous dit : « Il n'y a pas de juste, non, pas même un seul. » En tant que pécheurs, il ne nous est pas possible de nous rendre justes, par nous-même, par nos propres efforts ! Tout ce que nous pouvons faire, c'est demander et accepter par la foi la justice de Yahushua.

Eric :Alors, comment ça fonctionne ? Tu sais, on utilise tous ces termes, certains un peu techniques parfois, mais pourrait-on en parler de façon claire et simple ? Comment pouvons-nous être justes, ou purs de cœur et d'esprit, simplement par la foi ? C’est si facile de glisser vers le salut par les œuvres, sans même s'en rendre compte, mais je sais qu'il ne s'agit pas de ça.

Jean : Quand la justice par la foi est pleinement acceptée, et comprise, c'est simplement : vivre sans péché.

Quand le sang de Yahushua est accepté par la foi, tu es crucifié avec Lui : par la foi.

Ensuite, comme Yahushua a été ressuscité, tu es ressuscité pour une nouvelle vie en Lui ! Ça se fait par la foi en Sa justice (Sa droiture). C'est bien plus qu'une simple compréhension intellectuelle. C'est une expérience.

Eric : J'aime ça. Ça me rappelle Galates 2, qui nous dit : « J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Yah, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. »

Jean : Nous avons tous péché et sommes « privés de la gloire de Yah ». À cause de ce fait, il n’est tout simplement pas possible pour quelqu'un qui a péché de devenir juste en commençant soudainement à observer la loi – même si on le pouvait.

Eric : Oui, mais si on pouvait observer la loi, ne serions-nous pas justes ?

Jean : L'observation actuelle de la loi n'expie pas les péchés passés. Ça ne change pas non plus les inclinations naturelles du coeur et de la pensée. Et regardons les choses en face : il nous est arrivé à tous d’avoir nos pensées ou nos émotions déformées par des tentations auxquelles il nous est arrivé de céder.

Nous avons chacun hérité – et cultivé par nos propres mauvais choix – des tendances au péché. C’est seulement quand nous acceptons la mort de Yahushua – par la foi – qu'il nous est possible d'être recréés à l'image de Yah.

Eric : Alors, comment nous accédons à la vie de Yahushua ? Comment on fait ? Comment est-ce que j’arrive au point où ce qui est à Lui est à moi, où Sa droiture est la mienne ?

Jean : En réclamant, en proclamant les merveilleuses et précieuses promesses. Voilà comment. Elles peuvent être réclamées et proclamées chaque jour, chaque heure, chaque minute ! Quel que soit votre besoin, quelle que soit la tentation à laquelle vous êtes confronté, Yah a une promesse dans Sa parole pour répondre à votre besoin.

Quand une tentation se présente à vous, il n'y a que deux possibilités : commettre le péché ou demander de l'aide.

Yahuwah a promis d'aider toute personne qui veut la victoire. Il vous donnera la force dont vous avez besoin pour surmonter chaque tentation.

Eric : Ça me rappelle ce passage de Jacques qui nous dit : « Soumettez-vous donc à Yahuwah; résistez au diable, et il fuira loin de vous. 8 Approchez-vous de Yahuwah, et Il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus. »

Ne partez pas, les amis, après la pause, nous allons voir comment vous pouvez concrètement obtenir la justice, la droiture de Yahushua.

* * *

Partie 2

Eric : Tu as des enfants, Jean. Ma femme et moi en avons deux. Et, en tant que parents, vous savez, nous disons à nos enfants de faire de leur mieux. Nous ne punissons pas un enfant s’il fait une erreur honnête, ou si c’est un accident.

Ma femme avait un très beau vase que lui avait offert sa défunte grand-mère. Il représentait beaucoup pour elle. Alors, pour son anniversaire, on lui avait offert des fleurs, et ma fille les a arrangé dans ce vase spécial.

Jean : Oh, oh… Pourquoi j’ai le sentiment que ça ne va pas bien se terminer ?

Eric : Ha ! Probablement parce que c’est le cas ! Quoi qu'il en soit, en apportant le vase sur la table, ma fille a réussi à le faire tomber, et il s'est brisé sur le carrelage de la cuisine. Aucun moyen de le recoller. Il était détruit.

Jean : Oups. C’est dommage. Elle a été contrariée ?

Eric : Eh bien, ma femme n'était pas encore rentrée, mais j'étais contrarié parce que je savais à quel point ce vase comptait pour elle, en valeur affective. Quand elle est arrivée à la maison, les fleurs, qui avaient l'air un peu tordues, étaient dans une cruche et ma fille a dû avouer ce qu'elle avait fait.

Maintenant, bien sûr, ma femme était triste pour le vase, mais elle ne s'est pas mise en colère ! Elle ne l’a pas grondée, ni punie. Pourquoi ? Parce que notre fille ne l'a manifestement pas fait exprès. C'était un accident ! Et nous ne punissons pas, ou même ne grondons pas pour des accidents ou des erreurs honnêtes.

Jean : On fait tous des erreurs, donc on peut être compréhensifs quand nos enfants en font.

Eric : Exactement. Nous avons pour philosophie que tant qu'une personne fait de son mieux, c'est tout ce qu'on peut attendre d'elle.

Jean : C’est une belle attitude compréhensive, spécialement en tant que parent.

Eric : Oui. Ce que je veux dire, c'est qu'en tant qu'enfants du Père céleste, nous faisons tous de notre mieux. Et puisque nous savons qu'Il sait que nous faisons de notre mieux, il est facile de penser que « le mieux que nous puissions faire », c’est suffisant ! Mais ce n'est pas le cas.

Jean : Non, ce n'est vraiment pas le cas. Et c'est là que la justice de Yahushua entre en jeu. J'aimerais que nous lisions un passage des Écritures qui explique bien cela. Allons dans Zacharie, chapitre 3.

Eric : Quel verset ?

Jean : Commençons à lire au verset 1.

Eric : « Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l'ange de Yahuwah, et Satan qui se tenait à sa droite pour l'accuser. 2 Yahuwah dit à Satan : Que Yahuwah te réprime, Satan ! que Yahuwah te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! N'est-ce pas là un tison arraché du feu ? »

Jean : En tant que grand prêtre, Josué portait les péchés du peuple quand il transportait le sang des offrandes sacrificielles dans le lieu très saint au Jour des Expiations. Il est un symbole de chacun d'entre nous. Nous nous tenons devant la barre du jugement de Yah, tout comme Josué dans la vision de Zacharie, et satan se tient là, lui aussi, pour nous accuser.

Ok. Continuons.

Eric : « Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l'ange. »

Jean : A quoi ressemble notre justice selon Esaïe ?

Eric : A des vêtements sales, remplis de sangs.

Jean : Alors, qu'est-ce que ça nous apprend sur la justice de Josué ? Qu'est-ce que ça nous apprend sur notre justice, notre droiture ? Ou, comme nous en avons lu la définition, sur notre « pureté de pensée (ou de coeur) et de comportement moral », c’est-à-dire sur notre conformité à la loi divine ?

Eric : Ce n'est pas bon. Notre justice, notre droiture est sale.

Jean : Exactement. Notre justice est sale. Nous n'avons pas de justice. Nous n’avons pas de droiture, en nous-même. La justice de Yahushua doit nous être imputée et impartie, transmise. C'est notre seul espoir !

Lisons maintenant le verset suivant. C'est magnifique !

Il n'y a rien que nous puissions faire, tout comme Josué ne pouvait rien faire pour obtenir des vêtements purs. Tout ce qu'il pouvait faire, tout ce que chacun d'entre nous peut faire, c'est d'accepter avec gratitude la grâce qui nous est donnée.

Eric : « L'ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui: Otez-lui les vêtements sales ! »

Jean : Josué ne pouvait même pas enlever ses vêtements sales. Il était impuissant à changer son état. L'ordre a été donné d'enlever ses vêtements sales. Maintenant, il se tient là nu. Pensez-y un instant. Il se tient devant Yah, devant satan, devant je ne sais combien d'observateurs. Et il est nu.

Eric : Pire que tous les cauchemars qu’on peut faire sur le fait d'apparaître nu en public !

Jean : C'est ça ! C'est un sentiment très inconfortable. Il est exposé. Il est vulnérable. Mais c'est une étape nécessaire. Avant que de nouveaux vêtements puissent être mis sur lui, les anciens doivent d'abord être enlevés.

Êtes-vous prêts à vous tenir devant Yah, totalement exposés ? Êtes-vous prêts à le laisser sonder votre cœur, à rechercher chaque péché caché – même ceux dont vous n'êtes peut-être pas conscient ? Êtes-vous prêt à ce que votre propre cœur intérieur…

Eric : Qui nous le savons, est désespérément mauvais.

Jean : Oui, êtes-vous prêt à ce que le véritable état de votre cœur soit exposé à vous-même ?

Soit nous nous soumettons à ce processus maintenant, avant la fin, dans l'intimité de notre propre cœur, soit ça se fera après, quand il sera trop tard pour être sauvé. Parce que c'est ce qui va arriver : soit maintenant avec notre coopération, soit plus tard quand il sera trop tard.

Voyons donc ce qui se passe ensuite. Continuons à lire.

Eric : « Puis il dit à Josué: Vois, je t'enlève ton iniquité, et je te revêts d'habits de fête. 5 Je dis : Qu'on mette sur sa tête un turban pur ! Et ils mirent un turban pur sur sa tête, et ils lui mirent des vêtements. L'ange de Yahuwah était là. 6 L'ange de Yahuwah fit à Josué cette déclaration : 7 Ainsi parle Yahuwah des armées : Si tu marches dans mes voies et si tu observes mes ordres, tu jugeras ma maison et tu garderas mes parvis, et je te donnerai libre accès parmi ceux qui sont ici. »

Jean : Qui a enlevé les vêtements sales de Josué ? Est-ce qu’il les a enlevés lui-même ?

Eric : Non, il ne pouvait pas. Il était impuissant.

Jean : Il en va de même pour nous. Nous sommes impuissants à nous améliorer. Toute tentative d'amélioration personnelle, de développement personnel, si je puis dire, ne fait qu'aggraver notre culpabilité, Parce que nous essayons de nous sauver par nos propres efforts. C'est faire mentir les Écritures qui disent qu'il n'y a aucun juste, «pas même un seul », et que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Yah »

C’est seulement quand nous confessons nos péchés, quand nous nous tenons nus devant Yah, en admettant notre impuissance à nous changer nous-même, à changer notre coeur intérieur, que Yahuwah peut enlever nos vêtements sales et nous couvrir de la justice de Yahushua.

Eric : Tu as dit « en admettant notre impuissance à nous changer ». Je pense que c'est un point important. Dans la vision de Zacharie, satan se tenait là comme le… le procureur, si on veut. Il accusait Josué d'avoir commis tous ces péchés, et Josué n’a rien dit ! Il ne pouvait rien dire ! Il était coupable et tout le monde le savait.

Nous devons, nous aussi, être prêts à admettre nos torts.

Jean : Tant que nous cherchons des excuses, nous n'admettons pas que nous avons besoin d'un Sauveur.

Eric : Non. Alors, comment pouvons-nous obtenir la justice de Yahushua ?

Jean : En fait, tu as déjà lu la réponse à ta question dans notre première partie.

Eric : Vraiment ? Où ça ?

Jean : Apocalypse 3. Contrairement à Josué, les Laodicéens se vantent d'être riches, d'être comblés de biens et de ne manquer de rien. Mais le remède divin est le même. Pourquoi ne pas le relire ? Apocalypse 3, versets 18 à 20.

Eric : « Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. 19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. 20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »

Jean : Vous voyez ? Il s'est engagé à nous fournir littéralement tout ce dont nous avons besoin !

– Vous êtes malheureux et misérable ? Achetez de Moi de l'or éprouvé par le feu.

– Vous êtes aveugle ? Demandez-Moi du collyre pour les yeux.

– Vous êtes nu ? Obtenez de Moi les vêtements blancs de Ma justice, pour que vous soyez vêtus.

Tout est en Yahushua. Sa vie est la mienne et je me tiens, irréprochable, devant le trône de Yah.

Eric : Donc… tu es en train de me dire que tu es sans péché.

Jean : Mais oui ! Pourquoi ? Tu n'as pas remarqué ma perfection ?

Eric : Honnêtement ? Non, je ne l'ai pas remarquée.

Jean : Ah, eh bien. C'est parce que tu me regardes, moi. Tu dois regarder Yahushua. Tu vois, Sa vie est la mienne. Sa justice couvre ma nudité. Sa confiance parfaite, Son obéissance parfaite, couvre ma foi chancelante, ma désobéissance, et quand Yah me regarde, c'est comme s'Il regarde la vie de Son propre Fils, parce que la pure justice de Yahushua me couvre.

Paul l’explique dans Ephésiens 1. Lisons les versets 7 à 10.

Eric : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, 8 que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence, 9 nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même, 10 pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. »

Jean : Yahuwah est amour. Un amour pur, sans mélange. Il est aussi juste. Maintenant, en tant que Père céleste juste et miséricordieux, Il n'attend pas l'impossible de Ses enfants. Il sait que vous n'avez pas la force en vous-même de surmonter les tendances héritées et cultivées au péché. Et c'est là que beaucoup sont confus.

Quand ils deviennent chrétiens, au départ ils acceptent par la foi le pardon de Yahuwah pour les péchés passés. Mais ils ne parviennent pas à obtenir des victoires constantes dans la vie quotidienne, parce qu'ils commencent à vivre comme si la victoire dépendait soudainement d'eux-même.

Et ce n'est pas le cas. Quiconque compte sur sa propre force échouera. Toujours.

Eric : Alors, comment est-ce qu’on accède à Sa vie et à Sa justice ?

Jean : Nous la demandons. Demandez, croyez et réclamez, proclamez. Philippiens 4 déclare : « Je puis tout par celui [c’est-à-dire, Yahushua] qui me fortifie. » Yahushua a vécu une vie parfaite, tout en portant la nature d'Adam après la chute. C'est le sens du verset qui dit qu'Il a : « condamné le péché dans la chair ». Et puisqu'Il a fait cela, Il a assuré la victoire pour chacun d'entre nous. Tout ce que nous avons à faire, c est de revendiquer, de proclamer, par la foi, Sa victoire pour nous.

Quelle est la prière de Yahushua dans Jean 17 ?

Eric : Que nous soyons tous un ? Il a prié : « Afin que tous soient un, comme Toi, Père, Tu es en moi, et comme je suis en Toi, afin qu'eux aussi soient un en nous. »

Jean : Quand vous êtes un avec Yahushua, vous ne commettez pas de péché. Sa volonté est votre volonté. Ses choix sont vos choix. Tout comme Il a vécu pour faire la volonté de Son Père, vous ferez de même, parce que vous ne faites qu'un avec Lui.

Maintenant, nous avons toujours notre nature déchue. Mais quand nous sommes UN avec Yahushua, Sa justice, Sa droiture couvre notre nudité et nous sommes acceptés dans le Bien-Aimé.

* * *

Vous écoutez Radio World's Last Chance.

Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.

* * *

Courrier des Auditeurs

Jean : Alors, quelle question avons-nous pour notre Courrier des Auditeurs ?

Eric : Eh bien, voyons voir… ah ! Celle-là nous vient de Nigel à Bristol, en Angleterre. C'est une bonne question, et je pense que nous pouvons tous en bénéficier. Il nous écrit : " Que dit la Bible à propos des pensées impures ? C'est un vrai défi pour moi."

Jean : Je pense que c'est un défi pour la plupart d'entre nous. Mais c'est quelque chose dont nous devons être conscients. Proverbes 23, verset 7 nous dit que : telle une personne pense dans son cœur, telle elle est.

Je ne pense pas que la plupart d'entre nous réalisent à quel point les mauvaises pensées, même petites, même discrètes, peuvent être insidieuses. C'est comme ça que satan prend pied.

Eric : Je lisais un livre l’autre jour, où l'auteur disait quelque chose qui m'a marqué. Je ne m’en souviens pas par coeur, mais l’idée, c’était : quand la tentation à l'extérieur rencontre la corruption à l'intérieur, nous tombons dans le péché.

Jean : C'est perspicace. Et satan le sait !

Une pensée n'est rien de plus qu'une idée. Mais si vous vous y attardez, si vous la nourrissez et l'encouragez, elle vous mène à l'action. Évidemment, ça peut être une bonne chose, si la pensée est est une bonne pensée. Mais ça peut être aussi être une mauvaise chose, si la pensée est mauvaise.

Eric : Est-ce que c'est un péché d'avoir des mauvaises pensées ?

Jean : Non ! Satan peut implanter des pensées en nous. Il ne peut pas lire nos pensées, mais il peut implanter des pensées.

Eric : C'est la tentation.

Jean : Exactement ! Et la tentation n'est pas un péché. Rappelez-vous, Christ lui-même a eu la tentation d'abandonner, parce que ses émotions lui faisaient ressentir que Yah l'avait abandonné quand il était cloué à la croix.

Eric : C'est vrai. Il a même dit : "Mon El, mon El, pourquoi m'as-tu abandonné ?"

Jean : Ce n'était pas un péché. Il exprimait simplement ses émotions avec des mots.

Les pensées ne deviennent des péchés que lorsqu'on s'y attarde suffisamment pour qu'elles nous conduisent à de mauvaises actions. As-tu déjà été dans une situation où tu voulais vraiment, vraiment faire quelque chose, mais ta conscience t’a convaincu que tu ne devais pas… bien que tu le voulais vraiment, mais vraiment…

Si tu as fini par le faire quand même, peux-tu me dire pourquoi ?

Eric : Eh bien, je suppose que c’est parce que, au final, j'étais capable de le justifier, à mes propres yeux, du moins.

Jean : Et d’ignorer la voix douce et subtile de l’Esprit Saint. C'est à ce moment-là que ça devient un péché, et c'est comme ça que satan travaille dans nos cerveaux pour nous conduire à des actions qui sont mauvaises.

Eric : Alors, qu’est-ce qu’on peut faire au sujet de ces pensées nuisibles ? Comment les contrôler ?

Jean : On ne peux pas. Pas par nos propres moyens, en tout cas.

Allons dans Galates 5. Il y a un passage intéressant qui énumère ce que Paul appelle les " œuvres de la chair " suivies du " fruit de l'esprit ".

Eric : Galates 5… ?

Jean : Versets 19 à 25. Qu'est-il écrit ?

Eric : "Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, 20 l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, 21 l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Yah. 22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, 23 la douceur, la tempérance; la loi n'est pas contre ces choses.

24 Ceux qui sont à Yahushua-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. 25 Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit."

Jean : Les œuvres de la chair, comme les fruits de l'esprit, commencent tous en tant que pensées dans le cœur intérieur. Lesquelles choisissez-vous d'entretenir ? Les bonnes ? Ou les mauvaises ?

Nous ne devons jamais oublier que satan ne peut pas forcer la volonté humaine. Les gens aiment dire : "Le diable m'a fait faire ça", mais est-ce qu’il peut vraiment forcer votre volonté ?

Eric : Non, bien sûr que non.

Jean : Non ! Yah ne le permet pas. Donc ça revient toujours à un choix personnel : quelles pensées encourageons-nous? De quelles pensées nous détournons-nous ? Les mauvaises actions commencent toujours par de mauvaises pensées.

Eric : D'accord, mais comment faire ? Je ne sais pas pour toi, mais parfois les pensées peuvent être si persistantes qu'il est vraiment difficile de les bannir, même quand on veut les bannir.

Jean : C'est difficile parce que tu essaies de le faire par tes propres moyens. Nous citons souvent Ezekiel 36:26 –

Eric : "Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j'ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair."

Jean : C'est un don ! C’est un cadeau ! C'est l’oeuvre que Yah fera Lui-même en nous, et pour nous, si nous Lui demandons.

Notre rôle est de le demander et de coopérer avec Lui.

Eric : Ok. Alors, en pratique : comment sommes-nous censés coopérer avec Lui ? Plus précisément ? C'est des pensées que nous parlons ici !

Jean : Eh bien, une façon de coopérer avec Yah est de faire très attention à ce que nous choisissons de mettre dans notre esprit. Quels sont les films que nous regardons ? Quels sont les livres que nous lisons ? A quels jeux est-ce que nous jouons ? Ce sont là des voies d'accès à notre âme. En gardant avec soin ces voies d'accès à notre âme, nous coopérons avec Yah.

Salomon l'a appris par expérience. Lisons Ecclésiaste 2, verset 10. Qu'est-il écrit ?

Eric : Voyons voir… Ok. Il a écrit : "Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés; je n'ai refusé à mon coeur aucune joie; car mon coeur prenait plaisir à tout mon travail, et c'est la part qui m'en est revenue."

Jean : Tout ce que Salomon voyait de désirable à ses yeux, il le voulait. Et tout ce qu'il voulait, il s'y adonnait. Il n'a pas du tout gardé les avenues de son âme ! C'était plutôt le contraire. Lisons maintenant le verset 11. Quel a été le résultat ?

Eric : "Puis, j'ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j'avais prise à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n'y a aucun avantage à tirer de ce qu'on fait sous le soleil."

Jean : Salomon est arrivé à la fin de sa longue vie et a réalisé qu'il n'y avait aucune joie durable à trouver dans l'indulgence du péché.

Philippiens 4, verset 8 nous dit comment nous pouvons coopérer avec Yah pour garder nos pensées.

Eric : Laisse-moi le lire rapidement… Ok. Il est écrit : "Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées."

Jean : Méditez, fixez votre attention, attardez-vous, sur ces choses. Voilà comment nous coopérons avec Yah.

Maintenant, voyons ce que Galates 6, versets 7 et 8 nous dit.

Eric : "Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Yah. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. 8 Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle."

Jean : En d'autres termes, ce à quoi nous choisissons de nous adonner détermine ce que nous récolterons en actions et dans notre caractère. Est-ce que nous choisissons d'être témoins du péché et de nous divertir en contemplant le mal ? Ou est-ce que nous choisissons de remplir notre esprit de la Parole de Yah ?

En fin de compte, la vraie victoire sur les actes pécheurs qui découlent des mauvaises pensées est seulement et uniquement un don de Yah. Au fur et à mesure qu'Il purifie nos cœurs, le péché devient désagréable à nos propres yeux.

La question qui se pose alors est la suivante : est-ce que nous remplissons nos esprits de Ses promesses ? Est-ce que nous choisissons de méditer sur elles ? Ou est-ce que nous passons nos "temps libres" dans des activités mondaines, des évasions ?

Eric : Ça me rappelle le Psaume 1. Ecoutez, il est écrit : "Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, 2 Mais qui trouve son plaisir dans la loi de Yahuwah, Et qui la médite jour et nuit ! "

Jean : Voilà comment Yahuwah écrit Sa loi sur nos cœurs. Quand nos esprits sont remplis de Sa sainteté, quand notre désir le plus profond est de Lui plaire, alors les mauvaises pensées perdent leur emprise sur nous.

Eric : Ce qui est étrange avec la Bible, c’est que moins on la lit, moins on a envie de la lire. Mais plus on la lit, plus on passe de temps dans la parole de Yah, plus on a faim d'elle : plus on en veut ! Et c'est comme ça que nous coopérons avec Yah et que nous apprenons à contrôler nos pensées.

Jean : C'est à nous de choisir ce sur quoi nous choisissons de nous concentrer, ce sur quoi nous passons du temps.

Yah ne forcera jamais notre volonté. Et nous ne pouvons pas le faire par nous-même. Nous avons besoin qu'Il nous donne ce nouveau cœur et qu'Il écrive Lui-même Sa loi dans notre être intérieur, mais Il a besoin que nous coopérions avec Lui en faisant cette reddition complète, cet abandon total à Lui, en choisissant de détourner nos yeux de l'iniquité, et de nous concentrer sur Lui à la place. Alors, nos pensées refléteront la réalité de ce qu'Il a déjà accompli dans nos cœurs !

Eric : Amein. C'est toujours un don, un cadeau. c’est le don de Yah.

Nous avons le temps pour une autre question, rapidement. Celle-ci nous vient de Tchita, en Russie.

Jean : Tchita, en Russie ? Jamais entendu parler de cette ville.

Eric : Je pense que c'est dans l'est de la Russie. On entend généralement parler de la Russie occidentale, mais c'est un pays immense. Bref, Galina nous écrit : "Je veux mémoriser les Écritures mais j'ai vraiment du mal. Je n'arrive pas à m'en souvenir. Avez-vous des conseils sur la façon dont je peux mémoriser et retenir les Écritures ?"

Jean : Oui, j’en ai.

Eric : Eh bien, pour tout dire, moi aussi j’ai du mal à mémoriser les Écritures.

Jean : Eh bien, la façon la plus facile de mémoriser les Écritures est de les chanter. Est-ce que tu te souviens avoir essayé de mémoriser un poème, à l’école ?

Eric : Oui.

Jean : Comment ça s'est passé ?

Eric : Eh bien, j'ai eu une bonne note, mais… c'était pas facile, et une semaine plus tard, j'aurais pas pu le réciter.

Jean : Ok. Mais tu connais des chansons par coeur ?

Eric : Bien sûr ! Un certain nombre, en fait. Ma femme est pianiste. Donc, oui, nous chantons souvent en famille.

Jean : En fait, les paroles des chansons ne sont que des poèmes mis en musique, mais il y a quelque chose dans le fait de chanter un poème qui nous aide à le retenir.

Et nous avons tendance à oublier que le livre des Psaumes est en réalité un livre de chants. Tous ces Psaumes que nous avons du mal à mémoriser ? Ce sont des chansons que les Israélites chantaient !

Eric : C'est vrai.

Jean : Il y a aujourd'hui de nombreux chants chrétiens qui incluent des passages des Écritures. Faites vos recherches ! Et essayez de les chanter, et vous retiendrez des passages bibliques beaucoup plus facilement.

Une autre astuce, c’est d’utiliser ce qu’on appelle une flashcard, ou carte de mémoire. On écrit la première lettre de chaque mot d'un verset, en laissant un espace entre chaque lettre. On regroupe les lettres de chaque verset comme s'il s'agissait d'un mot à part entière. Vous pouvez aussi taper ça sur votre téléphone, si c'est plus pratique pour vous.

Ensuite, quand vous avez un moment de libre, jetez simplement un coup d'œil à ces lettres. Le fait de voir la première lettre de chaque mot vous rafraîchira la mémoire. Si vous faites ça assez souvent, ça entrera dans votre mémoire à long terme et vous serez capable de les retenir.

Eric : Le Psaume 119, verset 105 nous dit : "Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier. "

J'ai toujours aimé l'imagerie de ce verset. La parole de Yah fait la lumière sur n'importe quelle situation donnée. Vous ne savez pas quoi faire ? La parole de Yah peut vous guider. Elle peut vous apporter du réconfort, même dans les moments les plus sombres.

Jean : Au verset 11 du même Psaume, il est écrit : " Je serre ta parole dans mon coeur (ou : J'ai caché ta parole dans mon cœur, dans la version King James), afin de ne pas pécher contre toi. "

Si nous prenons le temps de mettre la parole de Yah dans nos cœurs, de la retenir, alors quand nous aurons besoin d'être guidés ou réconfortés, Son Esprit rappellera ces paroles à notre mémoire.

Alors, n’attendez pas, les amis : apprenez votre Bible ! Mémorisez des versets. C'est l'une des nombreuses façons dont la parole de Yah peut nous apporter du réconfort et de l’aide, au moment où nous en avons le plus besoin.

Eric : Très bien. Continuez à nous envoyer vos questions, amis auditeurs, vos commentaires, vos suggestions de sujets que vous aimeriez voir traités, ou vos demandes de prières – nous apprécions toujours avoir des nouvelles de nos auditeurs, que vous nous écoutiez sur les ondes courtes, sur notre site Web, ou sur notre chaine YouTube. Il vous suffit de vous rendre sur notre site WorldsLastChance.com et de cliquer sur " Contactez-nous ".

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Selon l'Union Internationale des Ornithologues, il y a environ 10 500 espèces d'oiseaux connues dans le monde aujourd'hui. Parmi elles, une espèce est de loin la plus nombreuse.

Pouvez-vous deviner de quel oiseau il s'agit ? C'est le poulet ! Avec 25 milliards de poulets dans le monde, ces merveilles à plumes sont plus nombreuses que toutes les autres espèces d'oiseaux et dépassent de loin le nombre total d'êtres humains dans le monde.

Enfant, je trouvais les plumes des coqs particulièrement belles. C'est l'irisation du plumage que je trouvais si jolie. Mais il y a cinq ans, nous avons déménagé à la campagne et les voisins, des deux côtés de notre maison, ont des coqs. Plusieurs coqs ! Beaucoup plus de coqs qu'ils n'en ont besoin. Je veux dire, pourquoi quelqu'un aurait-il besoin de plus d'un coq ?

Je dois confesser que je commençais à m'agacer de ce bruit incessant quand, un jour, j'ai relu l'histoire du reniement du Sauveur par Pierre. Quand Pierre a entendu le coq chanter, il y a bien longtemps, tôt le matin, il n’a pas pensé à ce bruit irritant. Il n’a pas non plus pensé à la soupe au poulet et aux nouilles de sa femme, ni au fait que les poulets sont plus nombreux que les humains. Non. Au lieu de cela, il était confronté, face à face, à sa plus grande trahison.

Yahushua l'avait averti : « Avant que le coq chante, tu Me renieras trois fois ! ».

Et c'est exactement ce qui s'est passé. Pierre, craignant d'être arrêté lui aussi si on apprenait qu'il était un disciple de Yahushua, a nié connaître le Sauveur. Lorsqu'on le pressa, il nia le connaître le Sauveur encore une fois, et encore une autre fois, la dernière fois, en ajoutant quelques imprécations et en jurant pour paraître plus convaincant.

Yahushua s’est retourné et l’a regardé. Non pas avec colère, ou insulte. Ni même avec tristesse. Yahushua l'a regardé avec un amour pur, une compréhension totale et complète.

Et cela a brisé le cœur de Pierre. Le coq, à ce moment-là, était un rappel du plus grand échec de sa vie.

Mais la chose importante, c'est que : Pierre n'est pas resté dans son échec. Il s'est repenti. Contrairement à Judas, Pierre n'est pas allé se pendre. Il est allé pleurer.

Le pardon de Yahushua a été instantané. En se repentant, Pierre a accepté le don du pardon.

Vous pouvez être pardonné, vous aussi ! Le Psaume 34 nous dit : « Yahuwah est près de ceux qui ont le coeur brisé, et Il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. »

Vous savez quoi ? Les coqs ne me dérangent plus tellement. Maintenant, ils me rappellent l'amour, la compréhension et le pardon instantané du Sauveur.

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 3

Eric : Il est si facile, dans notre désir d'être sauvé, de détourner notre attention du Sauveur et de la reporter sur nous-mêmes. Même quand nous voulons sincèrement honorer Yah et faire ce qui est juste, il est si facile de commencer à nous concentrer sur ce que nous faisons ou ne faisons pas, ce que nous mangeons ou ne mangeons pas, ce que nous regardons ou ce que nous ne regardons pas.

Jean : Oh, oui ! En quelque sorte : la liste divine des choses à faire qui valide notre ticket pour le Ciel… Ou du moins c'est ce que nous pouvons avoir tendance à penser.

Eric : Et, en ce qui me concerne, cette liste des choses à-ne-pas-faire est parfois plus longue que la liste des choses à faire. Il y a comme un… certain sentiment de supériorité morale, quand nous nous abstenons de faire ce que nous voulons vraiment, secrètement, faire.

L'auteur chrétien Kent Hughes a écrit : « Le goût de la justice (ou droiture) peut être facilement perverti en un sentiment présomptueux d'autosatisfaction et de jugement ».

Et je déteste le dire, mais… eh bien, si je suis honnête avec moi-même, je ressemble à cette remarque !

Jean : Oh, je te comprends ! Je me demande s’il existe des chrétiens qui ne soient pas au moins une fois tombés dans ce piège… C'est l'une des façons les plus subtiles dont satan détourne notre regard du Sauveur. Et si nous ne regardons pas le Sauveur, nous ne voyons pas le Père. C'est alors que le diable nous tient. Si c’est en contemplant que nous sommes changés, alors il est impératif pour nous de garder nos yeux fixés sur le Sauveur et sur Sa révélation de Yahuwah. Sinon… si nous ne faisons que nous regarder nous-mêmes, nous ne faisons que devenir encore plus semblable à nous-même.

Comme l'a dit Charles Spurgeon, le grand prédicateur anglais du 19ème siècle : « Le plus grand ennemi de l’âme humaine, c’est l'esprit pharisaïque moralisateur, juste à ses propres yeux, qui pousse les hommes à chercher leur salut en eux-mêmes. »

Eric : Nous devons garder nos yeux fixés sur le Sauveur ! Sur Sa justice. C'est la seule façon pour chacun d'entre nous d’en sortir vainqueur.

Jean : Tu peux le redire ?

Eric : Nous devons garder nos yeux fixés sur Yahushua. C'est seulement par Sa justice que chacun d'entre nous pourra en sortir vainqueur.

Jean : Oui, et c'est probablement la chose la plus importante que nous ayons jamais dite sur cette radio. Il ne s'agit pas de notre justice. Nous n'en avons aucune ! C'est Sa justice, Sa droiture, qui nous permettra d’en sortir vainqueurs.

Écoutez, le diable a des tentations conçues sur mesure, pour chaque personnalité humaine, pour chaque façon de penser. Ce n’est pas seulement l'accumulation des tendances au péché héritées de nos ancêtres. C’est aussi les tendances au péché que nous avons cultivées nous-même, par nos propres mauvais choix, qui se sont renforcées à chaque fois que nous avons cédé à la tentation. Toutes ces tendances au péché, qu’elles soient cultivées ou héritées, ont créé en chacun de nous un état d'esprit, une façon de penser et d’agir unique, avec des faiblesses spécifiques.

Satan a soigneusement étudié la race humaine. Et il a non seulement étudié la race humaine dans son ensemble, mais aussi chaque individu. Il connaît mes faiblesses, il connaît les vôtres et, dans les derniers jours de l'histoire de la terre, il a un plan qui mettra chacun d'entre nous face à la tentation sous sa forme la plus séduisante. Cette tentation sera différente pour chacun d'entre nous, mais elle sera bien réelle. Le seul moyen pour chacun d'entre nous de traverser ces derniers jours est de garder nos yeux fixés sur Yahushua. De demander, et d'accepter par la foi, Sa justice à la place de nos vêtements sales.

Eric : Ma mère lisait beaucoup la Bible. L'un de ses livres préférés était l'Apocalypse. Quand j'étais petit, je lui demandais de me parler des temps difficiles et de la Seconde Venue.

Jean : Ça ne t’effrayait pas ?

Eric : Oh, non ! Elle mettait toujours l'accent sur les promesses de protection et les miracles de délivrance que beaucoup verraient et expérimenteraient, alors non. Je n'avais pas eu peur. C'était plutôt enthousiasmant !

Mais le fait est qu'en grandissant et en apprenant davantage sur le sujet, l'ampleur des événements finaux a aussi augmenté de façon exponentielle. Ce n'est pas ce que nous savons qui va nous aider à traverser les jours à venir. C'est QUI nous connaissons. C'est notre relation personnelle avec le Sauveur. C'est Sa robe de justice, couvrant nos vêtements sales, qui est la seule chose qui nous permettra d’en sortir vainqueur.

Jean : C'est vrai. Dans le chaos de la fin du monde, nous n'aurons pas le temps de nous asseoir pour prendre une décision ! C'est ce qui se trouvera dans nos cœurs à ce moment-là qui déterminera notre destin futur. Et c’est seulement et uniquement la justice de Yahushua, vivant en nous et à travers nous, qui sera suffisante pour résister à ce test, quand nos noms seront présentés au jugement.

Eric : Je voudrais exhorter chacun de nos auditeurs à s'accrocher aux promesses divines ! Laissez les paroles de l'Écriture couler dans votre être intérieur comme une vague qui purifie tout sur son passage. Vous pouvez recevoir la justice dont vous avez besoin pour être sauvé.

En fait, c'est le désir du Sauveur et du Père de donner à chacun de nous la justice, la droiture du Fils. Ils veulent nous revêtir de la justice de Yahushua Lui-même, qu'Il a obtenue en menant une vie sans péché sur la terre, en s'abandonnant continuellement à la volonté de Son Père.

Sa victoire est la nôtre ! Par la foi ! La vie parfaite sans péché du Sauveur, accomplie par un abandon parfait à la volonté de Yahuwah, peut être la nôtre par la foi.

Jean : Ce n'est pas quelque chose que qui que ce soit d'entre nous peut faire par lui-même.

Eric : Pas du tout !

Jean : C'est un don. Yahuwah purifiera et restaurera tous ceux qui se tournent vers Lui dans la foi, en croyant qu'Il les accepte parce qu'Il a promis de le faire. Si nous faisons cela, Il nous dira, comme Il l'a dit à Josué dans Zacharie 3 : « Vois, je t'enlève ton iniquité, et je te revêts d'habits de fête. »

Et ça ne se fait que par la puissance et l'Esprit de Yahuwah. Le chapitre suivant, Zacharie 4, verset 6, déclare : « Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par Mon esprit, dit Yahuwah des armées. »

Le salut, par la foi, est un don gratuit. Faites votre choix, amis auditeurs. Acceptez-le aujourd'hui.

Eric : Comme Elise Blanc nous le dit chaque jour : nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Il ne nous reste plus qu'à aller les réclamer.

Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous à nouveau demain, et d'ici là, rappelez-vous : Yahuwah vous aime, et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous étiez à l’écoute de Radio WLC.

Cette émission, ainsi que les épisodes précédents de Radio WLC peuvent être téléchargées sur notre site web. Elles sont parfaitement appropriées pour être partagées avec des amis et pour des études bibliques ! Elles sont également une excellente ressource pour ceux qui adorent Yahuwah seuls à la maison. Pour écouter les émissions déjà diffusés, visitez notre site Web : WorldsLastChance.com. Cliquez sur l'icône Radio WLC affiché sur notre page d'accueil.

Dans ses enseignements et ses paraboles, le Sauveur n'a pas donné de "signes des temps" à surveiller. Au lieu de cela, l'idée maîtresse de son message était : une vigilance constante. Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité, alors que nous explorons divers sujets centrés sur le retour du Sauveur et comment vivre en étant constamment prêt à l'accueillir chaleureusement quand il viendra.

Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.