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La Vérité sur l’Enfer Découvrez ce que l’Écriture dit sur ce sujet mal compris !
Programme 33:
La Vérité sur l'Enfer
Découvrez ce que l'Écriture dit sur ce sujet mal compris !
Partie 1
Denis Lefort : Bonjour ! Et bienvenue sur radio WLC ! Je suis votre animateur, Denis Lefort.
Jean Olivier : Et je suis Jean Olivier. Heureux d’être avec vous.
Denis : Tu connais mon amour pour les mots, Jean. Et tu sais que j'apprécie toujours un bon jeu de mots, un jeu de mots intelligent.
Eh bien, apparemment, il y a une ville aux Etats-Unis qui s'appelle Hell : "enfer".
Jean : "Hell" ? Enfer ?! Comme dans, "éternellement brûlant" ?
Denis : C'est ça ! Sauf que cette ville se trouve être située dans l'état du Michigan, juste à côté du Canada. Donc, pendant l'hiver : ils ont beaucoup de neige, et un froid intense.
Jean : Ah oui ! Si je me souviens bien, le Michigan est essentiellement entouré sur trois côtés par les Grands Lacs, donc oui, ils ont des hivers rigoureux.
Denis : Il y a cette expression anglophone : "quand l'enfer gèlera." C’est un peu comme la phrase : "quand les poules auront des dents".
Jean : En d'autres termes : Jamais !
Denis : Eh bien, apparemment, lors d’un hiver, il a vraiment "gelé" en Enfer.
Jean : La ville, au Michigan.
Denis : Oui. Et ça a fait le tour des informations, avec des images de glaçons accrochées au panneau accueillant les visiteurs en Enfer … au Michigan.
Jean : J'aurais aimé voir ça.
Denis : Oui. Et il y a eu un officier de recrutement de l'armée qui a décidé de profiter de cette occasion. Il a imprimé une photo du panneau d’entrée de la ville, enfoui dans la glace et la neige, et l'a accroché sur le tableau d'affichage à l'intérieur de la cantine avec une pancarte qui disait : "Dès maintenant, nous prenons rendez-vous avec tous ceux qui ont dit qu'ils se ré-engageront quand l'enfer gèlera !"
Jean : Ah oui, ça c'est du recrutement créatif ! Mais ça n'a peut-être quand même pas marché.
Denis : Je ne pense pas, non. Quoi qu’il en soit, c'est de ce sujet que je voudrais parler aujourd'hui. La doctrine de l'enfer est une doctrine absolument terrifiante, quand on s'arrête et qu'on y réfléchit. L'idée d'être brûlé vivant pour, littéralement, l'éternité est effroyable.
Certains Chrétiens, bien sûr, rejettent l’idée d’un enfer éternellement brûlant. Alors, que veux dire l'Écriture lorsqu'elle parle de l'enfer ? Le poids de la preuve d’une étude minutieuse soutient-il un enfer éternellement brûlant ? Peux-tu partager à ce sujet, Jean, aujourd'hui ?
Jean : En effet, Denis, c'est une doctrine problématique dans la mesure où il y a deux interprétations opposées. Il n'est pas possible que les deux soient partiellement correctes, car elles sont diamétralement opposées.
Denis : Ok ! Juste un instant avant que de continuer. Si c'est la première fois que vous écoutez Radio WLC, vous remarquerez que nous préférons utiliser les véritables noms divins du Père et du Fils. Le nom du Père est Yahuwah, ou Yah en forme courte. Le nom du Fils est Yahushua.
Très bien. Je voulais juste clarifier cela. Continuons.
Jean : La doctrine d'un enfer éternellement brûlant a causé plus de chagrin, plus de confusion et a conduit plus de gens à rejeter Yahuwah que toute autre croyance.
Je veux dire, pensez-y un instant. Pensez à quelqu'un qui est responsable de la souffrance et de l'agonie de millions de personnes.
Même les êtres humains pécheurs reculent à l'idée d'une "justice" qui exigerait une éternité d'angoisse, sans limite, en guise de punition pour les péchés commis au cours d'une seule vie.
Denis : Eh bien, si on prend seulement le 20ème siècle, il y en a eu quelques uns : Pol Pot et les Khmers rouges ; Hitler et tous ceux qu'il jugeait indésirables ; George W. Bush et ses "armes de destruction massive" fictives. La "révolution culturelle" de Mao Zedong. Staline.
Jean : Ok. Prenons Staline pour exemple. Entre les purges, les expulsions, le goulag soviétique, la torture, le meurtre de masse, les déplacements forcés et les famines fabriquées, il est responsable de la mort de millions de personnes. En 1989, un historien géorgien, Roy Aleksandrovich Medvedev, a estimé le nombre de ses victimes à 20 millions, en plus des 20 millions de vies soviétiques perdues pendant la Seconde Guerre mondiale.
Et c'est là probablement l'estimation la plus prudente. Alexandre Soljenitsyne a estimé ce nombre à 60 millions, tandis qu'un autre historien et homme politique soviétique, Alexandre Yakovlev, l’avait estimé à 35 millions.
Denis : Eh bien ! Quel que soit le chiffre retenu, c'est une multitude de vies perdues !
Jean : C’est un chiffre incompréhensible. Mais, à titre d'illustration, nous prendrons le milieu entre les 60 millions et les 20 millions : disons 40 millions, donc.
Quarante millions de vies perdues, et ce n'est pas comme si elles avaient été soudainement anéanties. La façon dont elles sont mortes a été pour la plupart atroce, après d'immenses souffrances.
Alors, qu'est-ce qui serait juste ? Si Staline brûlait un an pour chaque vie perdue, il brûlerait pendant 40 millions d'années, mais ce n'est pas grave ! L'éternité est bien assez longue pour ce faire.
Denis : Tant qu’on y est, ça ne me semblerait pas juste qu'il ne brûle qu'un an par vie perdue. Pas si on prend en compte toutes les souffrances qui a accompagné chaque vie perdue, ainsi que les souffrances de ceux qui les aimaient, en les voyant souffrir et mourir.
Jean : Pas de problème. Tu as raison. Disons alors, que Staline brûlerait 50 ans pour chaque vie perdue. Combien font 40 fois 50 ?
Denis : Euh … deux mille.
Jean : Ok. Donc Staline brûlerait vivant pendant deux milliards d'années. Ça commence à faire beaucoup, un laps de temps qui fait vaciller un peu notre cerveau, mais nous validons cette proposition. Disons donc qu'après qu’il ait brûlé vivant pendant deux milliards d'années, la justice est satisfaite.
Mais… selon la doctrine de l’enfer éternel, il continuerait encore à brûler après cela. D’accord. Puisque Yah ressent tout ce que nous ressentons, peut-être est-ce juste. Alors il brûlera encore deux milliards d'années supplémentaire, souffrant continuellement dans l'agonie. Mais, au bout de quatre milliards d'années, selon cette doctrine, il brûlerait encore ! Hurlant toujours à l'agonie. Quatre autres milliards d'années passent, et quatre autre encore. Et encore. La justice aura été rendue, depuis des milliards d'années, mais il brûlerait encore, il souffrirait encore. Sans fin.
Comme nous le savons, l'éternité est une très longue période de temps, un temps qui ne finit pas. À partir de quel moment la justice cesse-t-elle, et la vengeance vindicative commence-t-elle ?
Denis : Je pense que nous connaissons tous des gens qui nous ont fait du tort. Mais je ne peux imaginer quiconque d'entre nous souhaitant un tel sort… même à notre pire ennemi. En tout cas, moi je ne le souhaite à personne.
Jean : Moi non plus. Même en tant qu'êtres humains faillibles et pécheurs, nous savons qu'un tel châtiment n'est pas juste ! Et pourtant, des millions de Chrétiens croient que c'est exactement ce qui va arriver. Cette injustice, cette pure cruauté, a conduit beaucoup de monde à rejeter, non pas cette doctrine, mais le Dieu dont on leur a dit qu'il imposerait un tel châtiment au nom de la "justice".
Denis : Cela contredit vraiment ce que l'Écriture dit sur le caractère de Yah. Je veux dire, il est clairement écrit dans 1 Jean 4:8 que : "Yah est amour." Condamner quelqu'un à une éternité de souffrance comme punition pour les actes d'une seule vie n'est pas juste !
Jean : Il est important de se rappeler que Yahuwah est à la fois amour et justice. Il est l’union parfaite des deux. Vous ne pouvez pas avoir l'un sans l'autre. Et les Écritures déclarent que Yahuwah est juste. Pourrais-tu lire Jérémie, chapitre 9, versets 23 et 24 ?
Denis : Bien sûr. Euh, voilà : "Ainsi parle Yahuwah : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d'avoir de l'intelligence et de Me connaître, de savoir que Je suis Yahuwah, Qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; car c'est à cela que Je prends plaisir, dit Yahuwah."
Jean : C'est un point important ! Remarquez bien, Il n'est pas simplement juste, mais Il prends plaisir dans le droit et la justice ! Yahuwah ne condamnera personne à brûler vivant pour l'éternité, peu importe ce que la personne a fait pendant sa courte vie sur terre.
Denis : Je suis d'accord avec toi, Jean, mais il y a … disons, des versets de la Bible qui posent problème. Prenons, par exemple, Apocalypse 14, versets 10 et 11. C'est un verset sur lequel beaucoup de gens basent leur croyance en un enfer éternellement brûlant, et je dois admettre que ça y ressemble certainement.
Permets-moi de le lire rapidement, et peut-être peux-tu expliquer ce que cela signifie s'il n'y a pas d'enfer éternellement brûlant.
Jean : Très bien.
Denis : Apocalypse 14:10 et 11. Il est écrit : "Il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Yah, versé sans mélange dans la coupe de Sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'Agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom."
Jean : Il est important de se rappeler, quand on étudie un sujet dans les Écritures, quel qu’il soit, que tous les autres versets sur le même sujet doivent être pris en compte. Examinez-les tous, puis demandez-vous où se situe le poids des preuves combinées ?
De façon répétée dans les Écritures, nous avons de nombreux versets qui déclarent que la mort est la punition, le châtiment, pour le péché.
Denis : "Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Yah, c'est la vie éternelle en Christ Yahushua notre Seigneur."
Jean : Oui, Romains 6:23. C’est une déclaration très claire que la mort est la conséquence, ou le "salaire", la "rétribution", pour avoir obstinément poursuivi la rébellion. Mais ce n'est pas le seul verset. Lisons Ezéchiel 18:4.
Denis : Ezéchiel 18:4 … "Voici, toutes les âmes sont à Moi; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à Moi; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra."
Jean : Il y en a d'autres encore. Ecclésiaste 9:5, par exemple.
Denis : "Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée."
Jean : Remarquez que pas une seule fois dans les Écritures, pas une seule fois il n'est dit : "Car le salaire du péché, c'est la vie éternelle dans le tourment."
Denis : Ha ! Non ! Non, ça n’est pas écrit !
Jean : L' "enfer" dont il est question dans les Écritures est la punition, le châtiment reçu par les méchants non repentants, qui se termine par leur destruction. Ce n’est pas une simple continuation de leur vie dans une souffrance et un tourment indescriptibles.
Malachie est très clair à ce sujet. Allons au chapitre 3 et lisons les versets 19 à 21.
Denis : "Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume; le jour qui vient les embrasera, dit Yahuwah des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous qui craignez Mon Nom, se lèvera le Soleil de la Justice, et la guérison sera sous Ses ailes; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une étable, et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que Je prépare, dit Yahuwah des armées."
Jean : Les cendres sont ce qui reste lorsque quelque chose a été complètement brulé, consommé. Lisons maintenant ces versets du Psaume 37.
Denis : "Car les méchants seront retranchés. . . Encore un peu de temps, et le méchant n'est plus; tu regardes le lieu où il était, et il a disparu. . . les méchants périssent, et les ennemis de Yahuwah, comme les plus beaux pâturages; ils s'évanouissent, ils s'évanouissent en fumée. . . Espère en Yahuwah, garde Sa voie, et Il t'élèvera pour que tu possèdes le pays [ou : la terre, dans d’autres versions]; Tu verras les méchants retranchés. J'ai vu le méchant dans toute sa puissance; il s'étendait comme un arbre verdoyant. Il a passé, et voici, il n'est plus; je le cherche, et il ne se trouve plus."
Jean : Les pires crimes sont punis par les pires peines. La pire punition qui puisse être administrée est la peine de mort, car elle est irrévocable.
Denis : J'ai lu qu'il y a 58 pays qui ont encore la peine de mort dans leurs codes de droit, et qu’il a seulement quatre pays dits "industrialisés" qui exécutent encore des criminels : Les États-Unis, le Japon, Singapour et Taïwan.
Jean : Encore une fois, c'est considéré comme la pire des peines parce qu'il n'y a pas de retour en arrière. Il n'y a pas de possibilité de repentance ultérieure.
En parlant de ceux qui continuent consciemment et obstinément dans leurs péchés, Esaïe déclare :
"Voici, ils sont comme de la paille, le feu les consume, ils ne sauveront pas leur vie des flammes : ce ne sera pas du charbon dont on se chauffe, ni un feu auprès duquel on s'assied" !
Là encore, c'est la mort définitive, et non la vie éternelle dans les tourments, qui est le châtiment des méchants.
* * *
Partie 2
Denis : Aujourd'hui, nous parlons de l'enfer. Dans la première partie de notre émission, Jean a montré à partir des Écritures que le salaire, la rétribution du péché est la mort, et non pas "la vie éternelle dans le tourment".
Je comprends. Je pense que c'est clair. Mais alors d'où vient cette idée, et que fait-on de tous les versets des Écritures qui font référence à l'enfer ?
Jean : La doctrine de l'âme immortelle est entrée dans le Christianisme vers la fin du deuxième siècle. La philosophie grecque s'est mêlée au Christianisme. A partir de là, on a commencé à entendre des expressions telles que : "existence perpétuelle" ou "continuité de l'être".
Puis, vers l’an 240 apr. J.-C. , Tertullien est passé à l’étape suivante logique. Il a écrit que le tourment sans fin des âmes immortelles des méchants, était un parallèle à la béatitude éternelle des justes.
Le châtiment éternel des méchants est une conclusion logique si vous possédez une âme immortelle qui ne peut pas mourir.
Denis : Oui, mais ce n'est même pas biblique ! Paul, dans 1 Timothée 6, est très clair sur le fait que seul Yahuwah possède l'immortalité. C’est écrit, juste là : "Qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle."
Jean : Je sais. Comme cela aurait été plus simple s'ils avaient laissé l'Écriture parler d'elle-même et n'avaient pas apporté toutes ces idées païennes.
Denis : J'aimerais entrer dans le vif du sujet à propos de ce que la Bible dit de l'enfer. Nous n'avons fait qu'effleurer la surface des versets qui établissent que le châtiment ultime des méchants, y compris celui de Satan et de ses anges, est la cessation de l'existence ; en fin de compte, ils cesseront d'exister. Mais il y a beaucoup plus à découvrir sur ce sujet sur notre site web. Nous vous invitons à vous y rendre, chers auditeurs. Vous y trouverez des articles et des vidéos qui approfondissent ce sujet.
Mais pour l'instant, disons que le mot "enfer" se trouve incontestablement dans les Écritures. Que signifie-t-il si ce n'est l’enfer éternellement brûlant, concept auquel nous avons tous été habitués ?
Jean : Le mot "enfer" dans l'Ancien Testament vient toujours du mot hébreu : Sheol.
Le mot "shéol" apparaît 63 fois dans l'Ancien Testament. Dans la version King James, il est traduit trente-deux fois par "enfer", vingt-neuf fois par "tombe" et trois fois par le mot "fosse". Dans les traductions françaises, il est souvent traduit par "séjour des morts".
Tu te souviens de l'histoire de Joseph ? Qaund ses frères l'ont vendu comme esclave et ont ensuite dit à leur père qu'un animal sauvage l'avait tué ?
Denis : Oui, il a dit : "C'est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts !" Tu dis donc que le mot traduit par "séjour des morts", ou "tombe" dans la version King James, est en fait le mot sheol ?
Jean : Oui. Il ne convient pas vraiment de dire, en considérant que c’est Jacob qui parle : "C'est en pleurant que je descendrai vers mon fils dans le feu de l’enfer brûlant éternellement !", n'est-ce pas ?
Denis : Pas vraiment !
Jean : Il y a beaucoup d'autres exemples dans les Écritures. Par exemple, Job 14:13 : "Oh! si Tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m'y tenir à couvert jusqu'à ce que Ta colère fût passée, et me fixer un terme auquel Tu te souviendras de moi !"
Le Psaume 88:3 dit : "Car mon âme est rassasiée de malheurs, et ma vie s'approche du séjour des morts."
Jacob, refusant de laisser Benjamin accompagner ses frères en Egypte, a déclaré : "Mon fils ne descendra point avec vous; car son frère est mort, et il reste seul; s'il lui arrivait un malheur dans le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts."
Denis : Hmm ! Job n’aurais pas demandé à Yahuwah de le cacher dans un lieu de tourments sans fin pour échapper à tous les malheurs qui s’étaient abattus sur lui !
Tous ces versets n'ont aucun sens si on y inclus le concept d'un enfer éternellement brûlant, n'est-ce pas ?
Jean : Non ! Et pourtant c'est exactement le même mot qui, ailleurs, est traduit par "enfer" dans la version King James, comme par exemple dans Deutéronome 32:22 où il est dit, dans cette version : "Car le feu de Ma colère s'est allumé, et il brûlera jusqu'au fond de l’enfer (ou de l’abîme, dans d’autres versions); il dévorera la terre et ses produits, il embrasera les fondements des montagnes. "
De même pour Proverbes 15:24, qui dit "Pour le sage, le sentier de la vie mène en haut, afin qu'il se détourne de l’enfer (du sheol) qui est en bas."
Le mot "sheol" était utilisé au sens figuré pour désigner un état de dégradation, ou de calamité.
Denis : Pas seulement la mort, alors.
Jean : Non, cela pouvait être de n'importe quelle cause, que ce soit le malheur, le péché ou le jugement de Yah. Le Dictionnaire Strong Étendu des Mots Bibliques [The New Strong’s Expanded Dictionary of Bible Words] dit, je cite "Le shéol est le monde souterrain. Il n'est pas utilisé dans un seul passage pour la punition après la résurrection".
Denis : Ouah, vraiment ? Eh bien, je pense que cela éclaircit notre sujet, n'est-ce pas ?
Jean : Lorsque vous prenez le temps de chercher chaque utilisation du mot sheol (enfer, tombe, fosse, dans la version King James, ou séjour des morts, sépulcre, dans les traductions françaises) dans tout l'Ancien Testament, il devient très clair que le mot fait simplement référence à l'état des morts, qu'ils soient bons ou mauvais. C'est tout ! La doctrine de l' "enfer" (c’est-à-dire du sheol) de l'Ancien Testament n'est pas la doctrine d’un châtiment éternel. Cela n'existait même pas dans leur corpus de croyances.
Denis : D'accord, mais qu'en est-il dans le Nouveau Testament ?
Jean : Il y a trois mots qui peuvent être traduits par "enfer" dans le Nouveau Testament. Ce sont : Hadès et Tartare, en grec. Et aussi, le mot Géhenne qui est la forme grecque des deux mots hébreux Gee et Hinnom, qui signifie "la vallée de Hinnom".
Hadès apparaît onze fois dans le Nouveau Testament. Il est traduit par "tombe" une fois et "enfer" dix fois, dans la version King James.
En 1855, Thomas Thayer a écrit le livre intitulé : "L'Origine et l'Histoire de la Doctrine du Châtiment Éternel" [The Origin and History of the Doctrine of Endless Punishment]. En expliquant l'utilisation du mot Hadès dans le Nouveau Testament, Thayer a cité un autre érudit respecté, en disant, je cite : "Il peut être profitable de considérer d'abord ce que l'un des érudits orthodoxes les plus accomplis dit à ce sujet. ‘Selon moi,’ dit le Dr. Campbell, ‘le mot ne devrait jamais, dans les Écritures, être traduit par "enfer", du moins dans le sens où ce mot est universellement compris par les Chrétiens. Dans l'Ancien Testament, le mot correspondant est "shéol", qui signifie l'état des morts en général, sans tenir compte de la bonté ou de la méchanceté des personnes, de leur bonheur ou de leur misère. Il est très clair que ni dans la version Septante de l'Ancien Testament, ni dans le Nouveau Testament, le mot hades ne transmet le sens que le mot français actuel "enfer", dans son usage chrétien, transmet toujours à notre esprit’ ". Fin de citation.
Denis : Et qu'en est-il de la traduction du mot Tartare ?
Jean : En fait, il n'y a qu'une seule utilisation du mot tartare dans le Nouveau Testament et il est traduit par "enfer", dans la version King James, "abîme", dans les versions françaises. Veux-tu le lire, c’est dans 2 Pierre 2:4.
Denis : "Car, si Yah n'a pas épargné les anges qui ont péché, mais s'il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement"
Jean : Le mot lui-même vient du paganisme et de la mythologie grecque. De toute évidence, Pierre n'essayait pas d'enseigner l’enfer païen, pas plus que Yahushua quand Il a utilisé la célèbre parabole de l'homme riche et de Lazare pour illustrer l'importance d’abandonner notre volonté à Yah pendant cette vie, et de ne pas reporter cette décision à plus tard. C'est une utilisation figurative du mot qui représente simplement la destruction qui s'abattra sur eux, par leur propre rébellion et désobéissance obstinée.
Denis : Eh bien, c'est vrai. Nous parlons souvent au sens figuré. Vous savez, bien que ce ne soit pas une façon correct de parler, on peut entendre parfois les enfant dire : "Oh, mon père va me tuer si je ne fais pas mon travail." Il ne veut évidemment pas dire que son père va littéralement le tuer. Donc, oui. C'est une erreur de l'interpréter littéralement, quand quelqu'un parle au sens figuré.
Et qu’en est-il de la géhenne ?
Jean : Ce mot est toujours traduit par "enfer", dans la version King James. Il est utilisé 12 fois dans le Nouveau Testament, et signifie la "Vallée de Hinnom". C'est l’endroit où les Israélites, lorsqu’ils étaient dans l’apostasie, sacrifiaient au dieu Moloch. Et pas seulement des animaux. Ils sacrifiaient aussi leurs propres enfants. Cela a finalement été interdit sous le règne du roi Josias, mais l’endroit a continué d’être considéré comme une abomination. On y jetait les carcasses d'animaux, ainsi que les corps non enterrés des criminels exécutés.
Pour éviter que la putréfaction n'infecte l'air, ils y faisaient constamment brûler des feux pour consommer les corps, et y jetaient des déchets. Ainsi, en fin de compte, toute punition sévère, en particulier celle qui entraînait une mort infâme, en est venue à être décrite par le mot géhenne, ou enfer.
Il est complètement incohérent d'imposer la signification moderne du mot "enfer" à la géhenne du Nouveau Testament.
Denis : Une chose que je voudrais souligner ici, avant de continuer, c'est que le livre des Actes couvre l'histoire de l'église Chrétienne primitive. Il couvre une période d’environ 30 ans à partir de l'ascension de Yahushua et pourtant, durant tout ce temps, il n'y a pas une seule utilisation du mot géhenne ! On pourrait s’attendre à ce qu'une conséquence aussi grave du fait d’être perdu, si l’enfer éternel était vrai, aurait été prêchée plus d’une fois ! Je ne peux pas imaginer les apôtres manquer de prévenir les premiers Chrétiens de quelque chose d'aussi terrible qu'un châtiment sans fin, n'est-ce pas ?
Jean : En effet. Nous avons imposé notre définition moderne du mot dans des passages de la Bible, mais ça ne correspond pas à la signification originale des mots.
L'Apocalypse parle d'un lac de feu qui détruira finalement Satan, le péché et les pécheurs. Mais le plus beau de ce passage, c’est qu'il révèle que la mort elle-même sera détruite !
Veux-tu le lire pour nous ? C’est Apocalypse 20, versets 12 à 15.
Denis : "Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts [ou enfer, Hades, dans certaines versions] rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu."
C'est magnifique ! Le séjour des morts lui-même, l'état des morts est également détruit, il ne reste donc plus que la vie !
Jean : La destruction du péché, de Satan et de la mort elle-même, rendra le triomphe de Yahushua complet. Comme le dit Paul : "La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort [ou enfer, Hades, dans certaines versions], où est ton aiguillon ?"
Même lors de la destruction finale des méchants, nous pouvons faire confiance à notre Créateur pour être ce qu'Il a toujours été : infiniment aimant, et infailliblement juste.
Denis : Comme Il le déclare dans Osée 13 : "O mort, où est ta peste ? Séjour des morts, où est ta destruction ? [ou dans une autre version : O mort! Je serais ta peste. O Sépulcre! Je serais ta destruction.]"
Ne partez pas les amis. Après notre courte pause, nous répondrons à vos questions envoyées à notre Courrier des Auditeurs. Restez à l'écoute.
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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Denis : Nous allons prendre maintenant quelques minutes pour répondre à quelques questions de nos auditeurs. Notre première question vient de Kichida Hoshiko à Okazaki, au Japon. Elle nous écrit : "À WLC, vous mettez beaucoup l'accent sur les jours de Fête et le Sabbat juifs. Le premier concile à Jérusalem, qui est rapporté dans Actes 15, ne confirme-t-il pas que le Sabbat et les Fêtes n’ont plus besoin d’être observées, pour les croyants non juifs ? Merci de votre réponse".
Jean : J'aime cette question. La vérité est cohérente, il faut donc tenir compte de ce chapitre dans Actes 15 et des points qui y sont abordés.
Ce à quoi Hoshiko fait référence ici, bien sûr, c'est la grande controverse dans l'église chrétienne primitive sur la question de savoir si les convertis non juifs (les Gentils : d’origine païenne) doivent être circoncis ou non. C'était le point central. Veux-tu le lire pour nous : c’est dans Actes 15, verset 24.
Denis : Très bien… Je l’ai là… Il est écrit: "Nous avons appris que des hommes partis de chez nous, mais sans aucun ordre de notre part, vous ont troublés par leurs discours et vous ont ébranlés en vous disant de vous faire circoncire et de respecter la loi."
Jean : Les Juifs, avec leur mentalité orientée vers le mérite des oeuvres, se sont longtemps sentis supérieurs aux Gentils, aux non juifs. Le fait que leur fierté provenait de leur circoncision peut être déduit du fait qu'ils dénigraient les Gentils, les non-juifs, en les qualifiant de "non-circoncis".
Denis : Un salut par les œuvres…
Jean : Dans leur esprit, oui, dans leur mentalité. Donc, la question dans Actes 15 portait en réalité sur le salut par les œuvres, opposé au salut par la foi. Ces juifs convertis chrétiens, qui étaient orientés vers le mérite de leurs propres oeuvres, étaient venus dans l’entourage de Paul et Barnabas et avaient dit aux jeunes convertis qu'ils devaient être circoncis pour être sauvés.
Denis : Le salut par les œuvre parait toujours plus désirable pour le cœur humain, plutôt que le salut par la foi seule !
Jean : Et les apôtres ont discuté de la question, précisémment, mais ils ont compris que la circoncision faisait partie de l'ancien système de sacrifices de sang qui préfiguraient la mort du Sauveur. Ils ont donc envoyé une réponse. Elle est assez longue, mais lisons la conclusion. Aux versets 28 et 29.
Denis : "En effet, il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne pas vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire: vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de l'immoralité sexuelle. Vous agirez bien en évitant tout cela."
Jean : C'est la raison de la lettre d'Hoshiko. Elle demande : "Pourquoi dites-vous, à WLC, que la loi est toujours en vigueur, pourquoi insistez-vous sur les Sabbats et les Fêtes, alors que même les apôtres, dans ce passage, disent qu'il suffit de ne pas manger de nourriture contenant du sang, de ne pas manger de viande qui a été étranglée ou offerte aux idoles, et de ne pas commettre d’immoralité sexuelle, de fornication."
Denis : En gros, la liste rapide de ce qu’on ne doit pas faire en tant que non juifs.
Jean : Exactement ! La liste rapide, ou liste réduite des Gentils, des non-juifs. Alors pourquoi est-ce que WLC y ajoute quelque chose ? Car ce passage est souvent brandi comme "preuve" que les lois de l'Ancien Testament, les lois de Moïse, comprenant les Fêtes et les Sabbats, ne doivent pas être appliquées aux "croyants non-juifs". Cependant, si nous examinons tout ce qui se trouve dans le chapitre en question, nous verrons qu'il s'agit d'une interprétation erronée.
Denis : Très bien. Allons-y
Jean : Tout d'abord, regardons le verset 10. Voudrais-tu le lire ? En fait, prenons depuis le verset 8.
C’est Pierre qui parle ici, et il argumente contre le fait d'exiger que les convertis non-juifs soient circoncis. Tu y es ?
Denis : Oui, il est écrit :"Et Yah, qui connaît les coeurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous. Il n'a fait aucune différence entre eux et nous, puisqu'Il a purifié leur coeur par la foi."
Jean : Nous avons ici la preuve que la circoncision n'est plus une exigence en vigueur après la croix. Pourquoi ?
Denis : Parce que Yah n'a fait aucune différence entre les Juifs et les Gentils.
Jean : C'est ça. Ok, continuons de lire.
Denis : "Maintenant donc, pourquoi provoquer Yah en imposant aux disciples des exigences que ni nos ancêtres ni nous n'avons été capables de remplir?"
Jean : Les exigences ou le joug (dans d’autres versions) que les apôtres ont décidé de ne pas mettre sur les Gentils, les non-juifs, c’était la fausse idée selon laquelle nous pouvons être sauvés par nos œuvres. Toute tentative d'enseigner que nous devons faire certaines choses, certaines œuvres, pour être sauvés, c'est mettre un joug sur le peuple de Yah. C'est cela que les apôtres ont voulu dire dans leur déclaration lors de leur premier concile.
Denis : Paul, lui aussi, a toujours été catégorique : nous ne sommes sauvés que par la foi dans les mérites et le sacrifice de Yahushua. La circoncision en soi, sans la foi, ne justifiera jamais personne.
Jean : La lettre que les apôtres ont envoyée de Jérusalem, est rapportée dans les versets 23 à 29. Mais pour bien comprendre ce à quoi ils pensaient lorsqu'ils ont écrit la lettre, il faut aussi lire la discussion qu’ils ont eu entre eux.
Nous ne prendrons pas le temps de tout lire mais, encore une fois, lisons leur déclaration de synthèse. Aux versets 19 à 21.
Denis : "C'est pourquoi, je pense qu'on ne doit pas créer de difficultés aux non-Juifs qui se tournent vers Yah, mais qu'il faut leur écrire d'éviter les souillures des idoles, l'immoralité sexuelle, les animaux étouffés et le sang."
Jean : Et c'est là que la plupart des gens s'arrêtent de lire, et disent : "Oh ! Je suis un Gentil, je ne suis pas juif ! Voilà tout ce que j'ai à faire. La loi de Moïse ne s'applique pas à moi." Mais continuons à lire. Lisons le verset 21 maintenant.
Denis : "En effet, depuis bien des générations, dans chaque ville des hommes prêchent la loi de Moïse, puisqu'on la lit chaque sabbat dans les synagogues."
Ouah ! Je dois admettre que je n'avais jamais vraiment remarqué ce verset auparavant. J'avais un peu survolé le passage.
Jean : La plupart d’entre nous faisons cela habituellement, mais notez bien l'hypothèse claire qui est faite ici : ils n'avaient pas besoin de leur enseigner les autres exigences obligatoires parce qu'elles étaient déjà enseignées ! De plus, elles étaient enseignées dans les synagogues le jour du Sabbat, et ce qui était enseigné était la loi de Moïse.
Denis : Donc, ce que cela démontre, c'est que c’était une connaissance présumée que la loi de Yah était toujours en vigueur, que le Sabbat et les Fêtes annuelles devaient toujours être observés.
Jean : Oui. Ils n'avaient pas besoin de réitérer le reste de la loi de Moïse parce qu'elle était déjà respectée !
Mais ce n'est pas tout. D'autres endroits dans le Nouveau Testament confirment que les croyants doivent encore observer les commandements.
Denis : Oui, Yahushua Lui-même l'a dit ! Dans Matthieu 19, il a déclaré : "Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements."
Beaucoup de Chrétiens aujourd'hui soutiennent que les commandements doivent être respectés, à l'exception du commandement du Sabbat, parce que tous les autres commandements, disent-ils, ont été "répétés" dans le Nouveau Testament, mais pas le commandement du Sabbat, selon eux. C'est pourquoi ils disent qu'il n'est plus en vigueur. Mais ici, dans Matthieu 19:17, Yahushua déclare : "observe LES commandements". Il ne dit pas : "Observe TOUS les commandements SAUF le quatrième."
Jean : C'est vrai ! Aussi, un autre point intéressant à considérer est que l'une des caractéristiques de la dernière génération est qu'elle garde les commandements de Yah. Regardons Apocalypse 14, verset 12.
Denis : "C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Yah et la foi de Yahushua."
Oui, c’est clairement écrit, juste là. Et il y a un autre verset, encore, plus loin dans l'Apocalypse.
Jean : Lequel ?
Denis : Apocalypse 22:14 : "Heureux ceux qui observent Ses commandements, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville!"
Jean : Oui, c'est très clair. Et ce verset n’apparait pas dans les traductions françaises récentes, bizarrement, mais il est bien traduit dans la version King James, et les anciennes traductions françaises, comme la Bible Martin ou Ostervald.
Donc, tout cela combiné nous montre que les apôtres ne mettaient pas en place un standard pour les Gentils, les non juifs, et un autre pour les juifs. Tout comme il est écrit au verset 8 : Yah n'a fait aucune différence entre les Juifs et les Gentils concernant le salut, donc les apôtres n'allaient pas non plus prendre sur eux la responsabilité de le faire !
Denis : Très bien. Nous avons le temps pour une dernière question, très courte. Frank Marini à Paterson, au New Jersey aux États-Unis, nous écrit : "Où dans la Bible est-il expliqué comment le calendrier luni-solaire fonctionne ? Pourriez-vous me donner un verset ?"
Jean : C'est une excellente question, mais… est-ce suivre la Parole de Yah que d'accrocher toute sa théologie sur un seul verset, ou un seul passage des Écritures ? Esaïe 28 nous dit : "Et la parole de Yahuwah leur a été commandement sur commandement, commandement sur commandement; ligne sur ligne, ligne sur ligne; ici un peu, là un peu…"
Denis : C'est un principe important à retenir lorsque vous étudiez les Écritures.
Jean : C'est vrai ! Peut-on prouver à partir des Écritures l'existence d'un enfer éternellement brûlant ?
Denis : Eh bien… oui, on peut, si on veut le faire.
Jean : Oui, vous le pouvez, et beaucoup d'églises le font. Cependant, cela contredit encore plus de passages qui affirment clairement que cela n'existe pas.
Denis : "Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée."
Jean : Ecclésiaste 9:5. Exact. Et cela prouve mon point de vue. Lorsqu'un seul texte est tiré de l'Écriture, toute une théologie peut être extrapolée à partir de ce seul texte.
Denis : Et c'est facile de s’égarer.
Jean : La vérité ira toujours de pair avec le poids des preuves. Vous pouvez faire confiance à Yah pour vous protéger lorsque vous recherchez au sujet de nouvelles idées avec un esprit ouvert.
Denis : Je voudrais juste ajouter une pensée : nous pouvons glaner des indices sur le fonctionnement du calendrier luni-solaire à partir de différents textes de la Bible, mais il n'y a pas un verset unique spécifique qui énoncerait toutes les règles de calcul du temps.
La raison en est simple : il s'agissait d'une connaissance présumée. La Bible contient des livres de chants, de poésie, de prophétie, d'histoire. Mais personne ne s'est donné la peine d'écrire comment le calendrier fonctionnait, car tout le monde le connaissait déjà.
Jean : C’est un bon point. De même aujourd'hui : il y a des millions de livres publiés, mais à moins que ce ne soit un livre qui traite spécifiquement du calcul du temps, on ne parlera pas du calendrier parce que c'est une connaissance supposée acquise par tous. Tout le monde sait déjà comment il fonctionne.
Denis : Si vous avez une question ou un commentaire, chers auditeurs, nous aimerions aussi avoir de vos nouvelles ! Rendez-vous sur notre site web WorldsLastChance.com et cliquez sur l'icône Radio WLC.
* * *
Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
A l'époque de la ruée vers l'or dans le "Far West" américain, un homme a découvert qu'il avait eu la chance de trouver un gisement d'or si vaste que cela en était étourdissant. On croyait qu'il avait trouvé le plus grand gisement d'or de l'histoire ! L'homme a bientôt été rejoint par son neveu, un jeune homme du nom de Darby, dont les initiales du prénom étaient : R.U. Ensemble, les deux hommes ont emprunté de l'argent à leurs amis et à leur famille pour acheter le matériel nécessaire à l'exploitation du minerai.
Après que le premier wagon de minerai ait été expédié à une fonderie, les hommes ont appris qu'ils possédaient l'une des mines d'or les plus riches de l'État du Colorado. Encore quelques wagons de minerai, et ils pourraient rembourser leurs dettes. Après cela, ils deviendraient deux des hommes les plus riches d'Amérique ! Leurs rêves de richesse et de gloire s'élevaient aussi haut et aussi loin que le ciel de l'Ouest.
Puis, inexplicablement, le filon de minerai d'or a disparu ! Désespérément, les hommes ont continué à forer, essayant de trouver un autre filon d'or, mais aucun n'est apparu. Ce fut une déception écrasante, sans parler de l'impact financier dévastateur, car ils devaient encore de l'argent à leurs amis et à leur famille. Finalement, complètement découragés, Darby et son oncle ont décidé d’abandonner. Ils ont vendu tout leur matériel à un brocanteur pour quelques centaines de dollars et sont retournés dans l'Est.
Au lieu de revendre immédiatement les machines, le brocanteur a fait appel à un ingénieur des mines pour examiner la mine. Après l’avoir examinée, l'ingénieur a expliqué que les propriétaires précédents avaient échoué, parce qu'ils ne comprenaient pas le phénomène des "lignes de faille". Selon lui, le filon d'or devait réapparaître à seulement 1 mètre de l'endroit où les hommes avaient cessé de forer !
Et c'est exactement ce qui s'est passé. A un mètre à peine de l'endroit où Darby et son oncle avaient abandonné, le nouveau propriétaire a retrouvé de l'or. Il a extrait des millions de dollars en minerai d'or de cette mine, tandis que Darby et son oncle ont lutté pendant des années pour rembourser jusqu’au dernier dollar qu'ils avaient emprunté.
Cela a été une leçon très dure à apprendre pour Darby, mais elle lui est restée toute sa vie. Se souvenant qu'il avait perdu une fortune en or, en ayant abandonné un mètre trop tôt, Darby s'est dit : "Je me suis arrêté à seulement un mètre de l'or. Je n'abandonnerai plus jamais, juste parce que quelqu'un a dit ‘Non’".
Cette détermination à réussir et à ne jamais abandonner, a fait de R. U. Darby l'un des courtiers en assurance les plus prospères du pays. Darby a rejoint un groupe de moins de 50 hommes vendant plus d'un million de dollars d'assurance-vie par an. Il avait appris à ses dépens à s'en tenir à ses objectifs et à ne jamais, jamais, abandonner ou quitter.
Nous aussi, nous avons un but : la vie éternelle avec notre Créateur. Hébreux 10 nous encourage :
"N'abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande récompense. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Yah, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas."
Vous pouvez vous reposer entièrement sur les promesses. Elles ne vous laisseront jamais tomber. Mais quoi que vous fassiez, n'abandonnez jamais ! La récompense promise sera reçue par tous ceux qui seront fidèles, jusqu'au bout.
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 3
Denis : Je dois dire que cela ne cesse de m'étonner, les nombreuses façons dont le diable trompe les gens, et leur cause de la douleur. L'idée même que quelqu'un que vous avez aimé, s'il est perdu, brûlera vivant pour toujours. C'est malsain ! Je ne souhaiterais pas un tel sort à mon pire ennemi, encore moins à un être cher ! Et nous sommes censés croire qu'un Créateur aimant, un Père ferait cela à Ses enfants ?
La pure méchanceté d'une telle doctrine dépasse l'entendement.
Jean : En effet. Parce que, même notre sens humain faible du bien et du mal vacille à la pensée d'une telle injustice. Comment les torts commis dans une seule vie, aussi terribles soient-ils, pourraient-ils être équivalents à une éternité d’intense souffrance ? Tu as raison : ça ne correspond pas à ce que nous connaissons du caractère de Yah.
La bonne nouvelle, c'est que : ce n’est pas vrai. Nous pouvons placer notre confiance en l'amour du Père pour nous.
Denis : Ça me rappelle l'histoire de Jonas. Vous savez, quand Jonas est enfin arrivé à Ninive. Il a marché dans la ville en leur disant à tous qu'ils allaient être détruits dans 40 jours à cause de leur méchanceté.
Les 40 jours ont passés et le peuple s’est repenti ! Yahuwah a épargné la ville ! Mais est-ce que cela a rendu Jonas heureux ?
Jean : Eh, non ! Il aurait préféré que cet ennemi d'Israël soit anéanti !
Denis : En fait, il reproche à Yah d'être trop miséricordieux. Il dit : "Tu vois ? Qu'est-ce que je t'avais dit ? C'est pour ça que je ne voulais pas venir en premier lieu ?"
Jean : Incroyable, n'est-ce pas ?
Denis : Mais ce que j'aime vraiment, c'est la réponse de Yah. C'est le dernier verset du livre de Jonas. Il dit, Yah dit à Jonas : "Et Moi, Je n'aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre ?"
Jean : Cela montre le vrai coeur du Père, n'est-ce pas ?
Denis : C'est vraiment le cas, parce qu'Il ajoute : "des animaux (ou du bétail, selon les versions) en grand nombre" On s'attend à ce que Yahuwah se soucie du peuple, et c'est le cas ! Il s’en soucie. Mais Il ne voulait pas non plus tuer, même, les animaux ! Voilà le Dieu que nous servons : c'est un Père aimant.
Jean : Un autre verset qui me vient à l'esprit, c’est 2 Pierre 3, verset 9. Il est écrit : "Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme certains le pensent; au contraire, il fait preuve de patience envers nous, voulant qu'aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance."
Il ne veut pas qu’un seul périsse ! Voilà le Créateur aimant que nous servons. Comme tu l'as dit : C'est notre Père et Il nous aime.
Denis : Amen. Amen.
Vous le savez, les amis, si vous nous avez déjà suivis, que nous terminons généralement chaque programme en rappelant à quel point nous sommes proches de la fin : tout ce qui doit se passer d'ici là, et les événements vraiment horribles qui vont bientôt commencer à se produire.
Jean : Voici l'avertissement de 1 Pierre 5:8 : "Ne vous laissez pas distraire, soyez vigilants. Votre adversaire, le diable, rôde autour de vous comme un lion rugissant, qui cherche quelqu'un à dévorer." Cela a du sens pour notre génération, comme jamais auparavant, n'est-ce pas ?
Denis : C'est vraiment le cas, et ce à quoi nous revenons sans cesse, c'est à quel point il est important de connaître, d'aimer et de faire confiance au Père par nous-mêmes. Parce que sans cette connaissance fondamentale, comment votre foi va-t-elle perdurer quand le monde entier sera contre vous ? Comment aurez-vous la force de nier l'évidence même de vos propres sens lorsque le chef-d'œuvre de tromperie de Satan fera croire que Yahushua est vraiment revenu ?
Aurez-vous la foi et le courage de vous en tenir à la seule parole de Yah et de réaliser que, non. Les mots qui sortent de la bouche de cette apparition contredisent la parole de Yah. Ce n'est pas Yahushua : c'est un imposteur !
Jean : Eh bien, combien d'entre nous connaissent même suffisamment la parole de Yah pour savoir ce qu'elle dit et ce qu'elle ne dit pas ?
Denis : Peu d’entre nous ! Et pour être honnête, je sais que je pourrais faire mieux, moi-même.
Jean : Nous sommes tous dans ce cas. David a écrit : " Je garde Ta parole dans mon coeur pour ne pas pécher contre Toi."
Nous avons besoin de connaître les Écritures par nous-mêmes, de les avoir dans notre coeur, non seulement pour avoir une promesse sur le bout de la langue à disposition en cas d'urgence, mais aussi et surtout pour que nous soyons enseigné par Yah ce qui est vrai et ce qui est faux !
Denis : Tu as raison. Et c'est justement ça, le coeur du problème ! Combien de personnes, croyant qu'Il est cette Puissance vindicative, vont même vouloir passer du temps dans Sa Parole ? Combien même vont vouloir désirer Le connaître, s'ils croient qu'Il est si… diabolique ? Si malveillant et impitoyable ?
Je pense que c'est le véritable motif de cette doctrine d'un enfer éternellement brûlant. Si Satan peut faire en sorte que les gens croient cela du caractère de Yah, ils ne voudront même pas désirer Le connaître par eux-mêmes.
Jean : Tu as raison, Denis. Parce que quand il s'agit du salut, ce n’est pas tellement ce que nous connaissons qui compte, mais c’est surtout Qui nous connaissons. Et si nous avons hérité d'erreurs de nos parents, de nos professeurs, de nos prêtres ou pasteurs, si ces erreurs nous ont donné une compréhension inexacte de l'amour du Père, cela peut nous éloigner de Lui.
Denis : Et ce que nous devons faire, c'est nous rapprocher toujours plus de Lui. En ayant confiance qu’Il nous aime. Malgré tout ce qu'Il sait de nous – et croyez-moi ! Il sait tout de nous. Malgré tout cela, Il nous aime toujours d'un amour qui est, eh bien, incommensurable !
Jean : Caché dans Esaïe 28 se trouve un petit verset qui donne un aperçu étonnamment profond du caractère de Yah. Il dit : " En effet, Yahuwah se lèvera comme sur la montagne de Peratsim, il tremblera d'indignation comme dans la vallée de Gabaon pour faire Son oeuvre, Son oeuvre étrange, pour exécuter son travail, son travail inhabituel."
Denis : Utilisation intéressante du mot "étrange".
Jean : C'est le cas. Pour notre Père aimant, la punition, le châtiment, même celui des méchants, est une oeuvre étrange. Ce n'est pas quelque chose dont Il se réjouit parce qu'Il est, avant tout, amour.
Je sais que notre temps est écoulé pour aujourd’hui, mais j’aimerais terminer par une strophe d'un bel hymne. La voici :
Si nous pouvions avec de l'encre remplir l'océan,
Et si les cieux de parchemin étaient faits ;
Si chaque tige de la terre était une plume d'oie,
Et chaque homme un scribe de métier ;
Pour écrire l'amour de Yah là-haut
L'océan ne suffirait !
Ni le rouleau ne pourrait contenir le tout
Bien que le ciel soit tendu de bout en bout !
Denis : Parce que c'est Lui, tel qu'Il est. Et Il ne change jamais.
Rejoignez-nous demain, les amis, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance !
* * *
Fin
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