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Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

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La même ligne unique peut-elle commencer à deux points différents ?

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Programme 131

La même ligne unique peut-elle commencer à deux points différents ?

Jean : Une importante école de théologie a longtemps protesté contre l'idée que l'on puisse se préexister… à sa propre existence. Cette école a demandé à ses opposants d'expliquer comment une telle chose serait même imaginable. Comment pourrait-on être, avant d'être ? Je pense que de nombreux étudiants de la Bible n'ont pas même réfléchi à cette question, et c'est la tâche des éducateurs d'inviter à la réflexion. Cette réflexion est si importante qu'elle déterminera notre vision de qui est vraiment Christ.

Je maintiens que le Nouveau Testament dit, si l'on regarde d'abord la forêt, et pas seulement certains arbres isolés dans les écrits de Jean et Paul, que Christ est le Messie humain promis par les Écritures hébraïques. Il est le Fils de Yahuwah, promis pour un temps futur à David (Voir 2 Samuel 7:14-16 ; notez les temps futurs). Le fils de David s’est élevé "après David" et n'existait donc pas auparavant ! Si cela n'est pas la première prémisse de toute christologie, nous pourrions tout aussi bien écarter l'Écriture en tant que fondement de notre foi. Est-il déraisonnable d'insister sur le fait que le fils de David, qui doit aussi être le Fils de Yahuwah, est plus jeune que David, son ancêtre ?

Tout l'intérêt du Messie, est qu'il soit un membre de la race humaine, pas Yahuwah Lui-même, ni un ange. Il est une expression de l'unique Yahuwah – Son image, oui, mais toujours un membre de la race humaine. La vérité profonde dans tout cela est la chose étonnante que Yahuwah a choisi de faire, avec un être humain engendré personnellement par Lui. C'est le diable qui ne cesse de dire que "Christ est trop bon pour être un homme ou un 'simple homme'". Le diable est l'ennemi invétéré de la race humaine. Il s'est opposé sans relâche à l'humanité, en tant qu'apogée de la grande Création de Dieu. Mais si Yahuwah le décrète – et c’est ce qu’Il a fait – un être humain médiateur peut pardonner les péchés et ressusciter les morts, en accomplissant toutes sortes de miracles. Il peut décider de cela, comme Christ l'a fait, en tant qu'agent humain et plénipotentiaire du Dieu Unique.

Je pense qu'il y a un grand danger que l'Écriture, sur ce point, concernant le Messie humain Christ, soit écartée. Comme j'espère le montrer, c'est ce qui se passe en fait lorsque des érudits "orthodoxes" écrivent des livres entiers pour défendre l'idée trinitaire ancienne et classique selon laquelle Christ a préexisté en tant que Fils de Yahuwah, et a ensuite "revêtu la nature humaine" (l'Incarnation, avec un "I" majuscule). Je maintiens qu'on ne peut commencer à faire décoller une telle théorie que si 1) on oublie qui Yahuwah a promis comme Sauveur tout au long de l'Ancien Testament ; 2) on ignore la christologie primaire et claire de Matthieu et Luc, qui développent brillamment leur christologie sur la base des attentes et des promesses de la Bible hébraïque, 3) on n'inspecte pas de manière critique tout le concept de préexistence personnelle, et 4) on est prêt à parler de deux Personnes qui sont Dieu – un subtil polythéisme.

Naturellement, je pense que Jean et Paul n'ont pas renversé le travail de Matthieu et Luc, et qu'ils étaient donc d'accord avec eux – et cela, ils le disent tous les deux constamment – que Christ est le Messie. C'est ce que le Nouveau Testament dit clairement et constamment. C'est leur confession commune, et il est chaotique pour moi d'imaginer que Paul aurait été en désaccord avec Luc, son compagnon, ou que Jean, qui connaissait les évangiles synoptiques, aurait entrepris de contredire leur enseignement clair sur l'origine du Fils de Dieu, le Messie.

Oui, l'origine du Fils comme l'indique le texte grec dans Matthieu 1:18, la genèse du Fils, son commencement. Rappellons-nous que selon les églises traditionnelles, le Fils n'est pas du tout censé avoir un commencement. Il a toujours existé ! C'est l'enseignement général (la Trinité) sous lequel se rassemblent certains lecteurs.

La même personne ne peut pas commencer à partir de deux points différents dans le temps. La même ligne unique peut-elle commencer à deux points différents ? La même personne ne peut pas être six mois plus jeune que son cousin (Christ était six mois plus jeune que Jean le Baptiste) et en même temps des milliards d'années plus ancienne. Je pense qu'il est impossible que le fils de David, que Christ doit être, soit aussi le créateur de David, ou même l'ancêtre de David. Une telle mythologie n'est pas beaucoup moins étonnante que les fictions du Da Vinci Code.

La notion selon laquelle Christ a préexisté à son propre engendrement en Marie (réfléchissons longuement et sérieusement à la façon dont cela pourrait être possible !), et qu'il a donc été actif et s'est exprimé avec des mots pendant la période de l'Ancien Testament contredit la déclaration claire dans Hébreux 1:1-2 selon laquelle Yahuwah n'a pas parlé par Son Fils avant la période du Nouveau Testament. Je ne sais pas comment le langage peut exclure plus clairement l'idée trinitaire que le Fils était en fait actif et parlait dans les prophètes, apparaissant visiblement comme un ange ou comme un homme. Pourtant, cette contradiction d'Hébreux 1 est l'opinion des premiers pères de l'église, comme on le sait. Elle est devenue le fondement du trinitarisme ultérieur.

Oui, les premiers pères de l'Église et les apologistes déclarent clairement que c'est le Fils préexistant qui a parlé pendant toute la période de l'AT, en commençant par parler à Adam. Ce faisant, ils nous disent qu'ils imaginaient un Christ différent, pré-humain, et donc non-humain. Vous ne pouvez tout simplement pas préexister à votre propre existence. Vous ne pouvez pas être pré-humain et humain, sans être deux personnes. Un fils ne peut pas être engendré, c'est-à-dire, venir à l'existence, s'il existe déjà. Oh, il pourrait être "transformé" en un embryon, mais c'est là une idée curieusement païenne, qui s'apparente bien plus à la réincarnation.

Le spécialiste trinitaire A.T. Hanson parle du problème "auquel il semble si difficile de donner un sens, une préexistence personnelle de Jésus-Christ et une humanité glorifiée appartenant au Christ ressuscité". Il admet candidement qu' "il n'y a donc dans le prologue du 4e Évangile rien qui exige une doctrine d'une personne préexistante appelée Jésus-Christ, mais seulement de la Parole préexistante de Dieu." Le Dr Colin Brown est encore plus affirmatif sur ce point : "Lire Jean 1:1 comme s'il disait 'Au commencement était le Fils' est manifestement faux."

Le même Dr Colin Brown, systématicien chevronné au Fuller Seminary, dit de façon correcte : "Le fait d’être appelé Fils de Dieu dans la Bible signifie que vous n'êtes pas Dieu." Du chapitre 1 de Hébreux, Hanson dit : "Il n'est même pas certain que le nom de Fils soit appliqué sans hésitation par lui à l'état préexistant. Hébreux 1:2 pourrait être rendu par : 'Il nous a parlé dans ces derniers temps dans le mode d'un Fils', ce qui impliquerait que la filiation ne commence qu'à l'incarnation."

Cela donne un grand indice. Les pères de l'église se sont trompés en affirmant que le Fils de Yahuwah a parlé constamment pendant la période de l'AT. La lettre aux Hébreux dément cela. Hanson relève un autre fait important qui, en tant que trinitaire, le laisse perplexe : "Le fait déroutant est que les évangiles synoptiques – qui, en tant que publications, sont postérieurs à Paul et contemporains d'Hébreux – ne montrent aucune tendance à élaborer une doctrine de la préexistence."

En d'autres termes, si les évangiles synoptiques offrent la foi au public à la fin de la période du NT, comment se fait-il qu'ils ne disent rien du tout sur une existence pré-historique de Christ en tant que Fils de Dieu ? Comment se fait-il qu'ils excluent complètement un Christ pré-humain ? Hanson, je pense, est sur le point d'abandonner son trinitarisme. Il concède que : "les preuves historiques selon lesquelles Christ de Nazareth était en fait conscient de sa Divinité et se souvenait de son état pré-incarné sont totalement insuffisantes."

Je suggère que toute la théorie selon laquelle le Fils existait en tant que personne consciente avant sa naissance est injustifiée, et a conduit à un déluge de conflits et de divisions dans la foi, sans parler de quelques martyrs et excommunications violentes. Ni l'ange Christ, ni le Christ éternel ne sont le Christ de la Bible. Il n'y a pas de Dieu le Fils dans le texte de l'Écriture. Mais il y a le Fils unique-engendré de Yahuwah, le Messie humain.

Tout ce concept de préexistence personnelle a été importé de la pensée grecque, qui a envahi l'Église vers 150 après J.-C. Adolf Harnack, le "prince" des historiens de l'Église, avait raison de dire que tout le système dogmatique orthodoxe est basé sur la fausse prémisse trouvée dans la deuxième épitre de Clément (9:5) : "Jésus-Christ étant d'abord esprit s'est fait chair." Cela contredit directement Paul dans 1 Corinthiens 15:46 où il écrit que l'esprit Christ n'était pas avant Adam, mais l'inverse. Adam est venu en premier, puis le deuxième Adam. De l'idée erronée de la deuxième épitre de Clement, Harnack dit à juste titre : "C’est ici le credo fondamental, théologique et philosophique, sur lequel sont construites toutes les spéculations trinitaires de l'Église des siècles suivants, et c'est donc la racine du système orthodoxe de la dogmatique."

Ces décisions dogmatiques lient les membres de l'Église jusqu'à aujourd'hui.

Réfléchissons donc, premièrement, à ce que nous voulons dire lorsque nous disons "préexistence", et, deuxièmement, écoutons attentivement Matthieu et Luc et voyons s'ils décrivent le revêtement de la nature humaine par une Personne déjà consciente vivant au ciel.

La préexistence : Albert Reville, professeur d'histoire de la religion, a écrit : "Le fait est que les deux idées – la préexistence et la naissance virginale – ne peuvent pas être conciliées. Une personne préexistante qui devient homme se réduit, si l'on veut, à l'état d'embryon humain ; mais elle n'est pas conçue par une action extérieure à elle-même dans le sein d'une femme. Mais la conception est le moment où se forme un individu, qui n'existait pas auparavant, du moins en tant qu'individu."

Les Écritures disent que le Fils de Yahuwah a été conçu (la part de la mère) et engendré (l'action du Père).

Écoutons le professeur Mackay sur l'extraordinaire difficulté qu'implique la préexistence en tant que concept tout court : "Il est préférable de commencer par le problème de la préexistence, non seulement parce qu'il y a ici des difficultés linguistiques, mais parce qu'il mène directement aux principales difficultés rencontrées dans toute la théologie incarnationnelle et trinitaire. Dès que nous reculons devant la suggestion que quelque chose puisse préexister à lui-même, nous devons nous demander ce qui préexiste exactement à quoi, et dans quel sens il le fait."

"Il ne faut pas être un systématicien d'une perspicacité extraordinaire pour remarquer comment les exégètes eux-mêmes sont les victimes inconscientes, au cours de leur travail le plus professionnel, d'hypothèses systématiques tout à fait dogmatiques (c'est-à-dire non critiques)."

Je pense que c'est tout à fait juste. Le prince de l'histoire de l'Église, Adolf Harnack, est d'accord : "La venue à l’existence miraculeuse de Christ dans la vierge par le Saint-Esprit, et la préexistence réelle de Christ s'excluent mutuellement. Plus tard, et en fait très tôt, les gens ont été contraints, il est vrai, de les considérer comme compatibles."

Pannenberg exprime bien notre point de vue : "La naissance virginale de Christ est en contradiction irréconciliable avec la christologie de l'Incarnation du Fils de Dieu préexistant… [Selon la naissance virginale], Christ est d'abord devenu le Fils de Dieu par la conception de Marie. [La préexistence] est inconciliable avec ceci : que la filiation divine en tant que telle a été établie pour la première fois dans le temps, [comme l'enseignent Matthieu et Luc]. La filiation ne peut pas à la fois consister en une préexistence, et avoir son origine uniquement dans la procréation divine de Christ en Marie… [Matthieu et Luc] enseignent que depuis sa naissance, Christ a été le Fils de Dieu, parce que par sa naissance, il est le Fils de Dieu… La préexistence ne peut pas être liée sans contradiction conceptuelle au motif original de la naissance virginale… La contradiction entre la préexistence et la naissance virginale, l'église patristique ne l'a apparemment pas remarquée… Comment une telle transformation de la foi originelle en Christ a-t-elle été possible ? Comment Christ, exalté par la résurrection des morts, est-il devenu l'être divin préexistant descendant du Ciel ? Cela reste à l'heure actuelle un problème principal de l'histoire de la tradition chrétienne primitive."

Le problème est résolu en croyant ce que Matthieu et Luc ont à dire, et bien sûr les Actes et Pierre, puis en convenant que Paul et Jean ne les ont pas contredits. Le Fils de Yahuwah n'existait pas littéralement jusqu'à ce qu'il soit engendré surnaturellement en Marie. Luc 1:35 mérite d'être crié sur les toits. Les pasteurs devraient être exhortés à donner des expositions complètes de ce verset.

L'engendrement virginal, la naissance surnaturelle de la personne Christ, le Messie, le Fils de Dieu, est l'enseignement incontesté de Matthieu et de Luc. C'est une tâche sans espoir que d'essayer d'y lire une doctrine de l'Incarnation. Cela ne peut se faire qu'en détruisant leur témoignage. Jusqu'à récemment, l'enseignement clair de Matthieu et Luc comme n'ayant rien à dire sur la préexistence a été largement accepté. Maintenant, récemment, des efforts incroyables sont faits pour faire dire à Matthieu et Luc qu’ils croyaient en un Fils préexistant.

Douglas McCready affirme que les synoptiques enseignent non pas directement mais implicitement que Christ a préexisté en tant que Fils éternel. Il se tourne vers Luc, mais dans une section consacrée à la discussion du titre "Fils de Dieu" (de plusieurs pages), il omet de prendre note de Luc 1:35.

C'est un phénomène vraiment étonnant. Cette déclaration de l’ange Gabriel fournit la principale clé de la Bible, concernant le statut de Christ en tant que Fils de Dieu. Peu de versets offrent réellement une telle clarté comme Luc 1:35. Peu de versets s'interprètent réellement eux-mêmes. Mais c’est le cas de celui-ci. L’ange Gabriel et Luc nous disent ici exactement comment, pourquoi, quand et où le Fils de Yahuwah a été engendré. Ils fournissent une définition biblique de Fils de Yahuwah, applicable à Christ. C'est "précisément pour cette raison" (dio kai), c'est-à-dire, le miracle créateur en Marie, que la "chose sainte engendrée est le Fils de Dieu". Matthieu n'est pas moins clair : la genèse du Christ (Mattieu 1:18) se trouve dans l'engendrement miraculeux qui devait se produire "en Marie" (1:20). Engendrer signifie, en grec et en français, faire venir à l'existence. Venir à l'existence signifie que vous n'existez pas déjà. Le langage n'a pas de façon plus claire de nous le dire. Matthieu a répété le mot "engendrer" environ 40 fois dans son premier chapitre. Il a appelé le Messie fils de David et fils d'Abraham, puis il nous raconte comment le Fils de Yahuwah est venu à l'existence, a été engendré, en Marie (1:20), et non par Marie. Ce sont les gnostiques qui ont été les premiers à dire que le Christ est venu par Marie, préexistant à soi-même d'une manière mystique. L'orthodoxie, avec sa notion d'un Fils préexistant, héberge en fait une subtile tendance gnostique. Harnack a reconnu ce qui s'est passé. Il a parlé du "levain gnostique" dont l'orthodoxie ne s'est jamais débarrassée.

C'est donc le paradoxe de tous les paradoxes que le Credo ou Symbole de Nicée anathématise en fait tous ceux qui disent qu' "avant de venir à l’existance, il n'existait pas". Le credo excommunie donc Matthieu et Luc – et Paul dans Galates 4:4 et Jean dans 1 Jean 5:18. Paul parle du Fils comme étant "venu à l'existence" à partir d'une femme. Et Jean parle d'un moment où le Fils a été engendré, c'est-à-dire amené à l'existence (gennetheis).

Il n'est pas étonnant que le très candide et célèbre commentateur catholique des récits de naissance, Raymond Brown, confesse que Luc 1:35 : "a embarrassé de nombreux théologiens orthodoxes puisque dans la christologie de la préexistence, une conception par le Saint-Esprit en Marie n'entraîne pas l'existence du Fils de Dieu. Luc ne semble pas connaître une telle christologie [il n'était pas trinitaire]. Pour Luc, la conception est liée de manière causale à la Filiation divine."

Dunn est d'accord avec nous sur ce point. Dunn a d'ailleurs renoncé à croire à la préexistence, même dans l'Évangile de Jean : "Luc est plus explicite que Matthieu dans son affirmation de la Filiation divine de Christ dès sa naissance (1:32, 35). Mais ici aussi, il est suffisamment clair que c'est un engendrement, un devenir, qui est en vue, la venue à l'existence de celui qui sera appelé, et sera en fait le Fils de Dieu, et non la transition d'un être préexistant pour devenir l'âme d'un bébé humain, ou la métamorphose d'un être divin en un fœtus humain… L'intention de Luc est clairement de décrire le processus créatif de l'engendrement… De même, dans les Actes, il n'y a aucun signe d'une christologie de la préexistence." Pas d'Incarnation, selon Luc !

Godet est clairement en accord avec Luc : "Par l’expression 'c’est pourquoi', l'ange fait allusion à ses paroles précédentes : il sera appelé le fils du Très-Haut. Nous pourrions le paraphraser : 'Et c'est précisément pour cela que je t'ai dit…’ Nous avons donc ici, de la bouche de l'ange lui-même, une explication authentique du terme Fils de Dieu, dans la première partie de son message. Après cette explication, Marie ne pouvait comprendre le titre que dans ce sens : un être humain dont Yahuwah lui-même est l'auteur immédiat de l'existence. Il ne transmet pas l'idée de préexistence."

Fitzmeyer, le commentateur de la Bible Anchor sur Luc, est tout aussi franc. Il met le doigt sur l'énorme changement qui s'est opéré dans la foi, dès le milieu du deuxième siècle : Justin Martyr lit le récit de Luc comme signifiant que le Fils préexistant, appelé la puissance de Yahuwah et du Saint-Esprit, a provoqué sa propre conception en Marie. Pré-existant à soi-même, il est la cause de sa propre existence en Marie. Justin Martyr a été poussé à cela par son postulat selon lequel le Fils avait été pleinement actif à l'époque de l'AT, en tant que tampon entre le monde et Dieu le Père ineffable, qui ne traitait pas directement avec le monde.

Notons à quel point Fitzmeyer est clair sur ce qui s'est passé en faisant obstacle au sens clair de Luc 1:35 par Justin Martyr (150 après JC) : "Le Saint-Esprit est compris dans le sens de l’AT, de la puissance créatrice et active de Dieu présente aux êtres humains. La tradition ecclésiastique ultérieure a fait de ce verset quelque chose de tout à fait différent. Justin Martyr a écrit : 'Il n'est donc pas juste de comprendre l'Esprit et la puissance de Dieu comme autre chose que la Parole [ou : le Verbe], qui est aussi le premier né de Dieu' (Apologie 1:33). Dans cette interprétation [de Justin Martyr], les deux expressions, Esprit et puissance, désignent le deuxième membre de la Trinité. Cependant, ce n'est guère avant le 4e siècle que le Saint-Esprit a été compris comme étant la troisième personne… Il n'y a aucune preuve dans le récit lucanien de l'enfance, de la préexistence ou de l'Incarnation de Christ. La seule préoccupation de Luc est d'affirmer que l'origine du Messie de Dieu est l'effet de Son esprit créateur sur Marie." (Il dit que les éléments de la Trinité, mais pas la doctrine elle-même, se trouvent dans Luc).

La christologie des Synoptiques est une barrière à toute spéculation sur un Christ qui ne trouve pas son origine dans le ventre de sa mère. Ainsi, le Christ humain est établi, et émerge comme un modèle crédible pour la spiritualité humaine, ainsi que l'instrument choisi pour le salut de l'homme en tant qu'agneau de Yahuwah, ainsi constitué par Yahuwah Lui-même. C'est à Yahuwah, plutôt qu'aux conciles, qu'il faut laisser la liberté de choisir le type de Sauveur qui convient à la tâche. Je Le remercie d'avoir gracieusement désigné un membre de la race humaine comme médiateur, sauveur et juge. "Tout Grand Prêtre est choisi parmi les hommes" (Hébreux 5:1), pas parmi les anges, et Yahuwah ne peut certainement pas être un Grand Prêtre pour Lui-même.

Si le Sauveur doit être Dieu, il est difficile de voir comment l'immortel Yahuwah peut mourir (alors que Yahuwah déclare qu'il est immortel, 1 Timothée 6:16) et même comment un saint ange préexistant, créé, qui a aussi l'immortalité, pourrait faire le travail. Seul un être humain, qui est mortel, peut mourir en tant que Sauveur pour les péchés du monde. Toutes les divisions complexes ultérieures de l'unique Personne Christ en deux, ne répondront pas à ce point.

De plus, si Christ, comme le disent officiellement les Trinitaires, est "homme" et non "un homme", qui Marie a-t-elle enfanté ? Il est vraiment incroyable de croire avec l'orthodoxie que Marie a porté la "nature humaine" et non un fils de David nouvellement existant. La Bible hébraïque nous promet-elle la "nature humaine" en tant que descendante de David ou de la semence d'Eve ? Pas du tout. La Bible ne traite tout simplement pas de telles abstractions, et cela justifie pleinement les remarques de Bart Ehrman et Geza Vermes selon lesquelles : "La ligne officielle adoptée par le christianisme… n’est pas directement liée aux paroles et aux actes réels du Christ historique." "Comparé à la religion dynamique de Christ, le christianisme pleinement évolué semble appartenir à un autre monde."

"Le polythéisme est entré dans l'Église de manière camouflée."

Harnack met le doigt sur tout le problème qui s'est posé en christologie quand les paradigmes philosophiques grecs ont été apportés pour expliquer la Bible : "L'Église s'est opposée au docétisme grossier et à la mise en pièces de Christ. Mais l'enseignement d'un Aiôn [ou : force de vie] céleste, incarné en tant que Sauveur, ne contenait-il pas un reste du vieux levain gnostique ? L' ‘émanation du Logos’ dans le but de créer le monde ne nous rappelle-t-elle pas l'émanation des Aiôns [dans le gnosticisme] ? Le dithéisme n'était-il pas encouragé lorsqu'on priait deux ou trois Êtres divins ?… Une lutte a commencé… qui a été l'histoire de la suppression du Christ historique par le Christ préexistant, dans la dogmatique, c'est-à-dire la suppression du Christ réel par le Christ fictif, dans la dogmatique, la tentative triomphante de régenter la foi des laïcs au moyen d'une formule incompréhensible pour eux… et de mettre le mystère de la Personne du Christ à la place de la Personne elle-même. Quand la christologie du Logos a triomphé [c'est-à-dire que le Fils a été relu sur le Logos], la vision traditionnelle de la divinité suprême comme Une seule Personne et, avec elle, toute pensée de l'humanité réelle et complète du Rédempteur, a été en fait condamnée comme intolérable dans l'Église. Sa place a été prise par la 'nature' du Christ qui, sans 'la personne', n'est qu'un cryptogramme."

Ainsi, le précieux fils de David a été transformé en un cryptogramme, ou message codé. Les Trinitaires étaient attachés à l'opinion, inévitable une fois que le Fils préexiste, que Christ était "homme" mais pas "un homme". Qui sera prêt à défendre ce point de vue lorsque, dans le futur, Christ inspectera ce que nous avons enseigné à son sujet ? Heureusement, à notre époque, des voix de protestation se sont élevées de nombreux endroits. Notamment J.A.T. Robinson de Cambridge, qui remarque que "Jean est un témoin aussi invariable que n'importe quel autre du NT, du monothéisme unitaire du judaïsme". Et du professeur Caird d'Oxford, qui nous avertit de nous méfier de toute théorie qui tente de faire du Messie du judaïsme plus d'une Personne : "Les Juifs croyaient uniquement à la préexistence d'une personnification. La Sagesse était la personnification, soit d'un attribut divin, soit d'un but divin, mais jamais d'une personne. Ni le quatrième Évangile, ni la lettre aux Hébreux, ne parlent de la Parole, ou Sagesse éternelle de Yahuwah en des termes qui nous obligent à la considérer comme une Personne."

Ils le savaient aussi à Qumran, lorsqu'ils ont écrit : "Par la connaissance de Yahuwah, tout a été créé. Et tout ce qui est, Yahuwah l'a établi par Son dessein, et en dehors de Lui, rien n'est fait" (I QS XI.11). Et Philon a dit de Moïse, qui préexistait dans le plan de Yahuwah selon les Juifs, qu'il était "par la prescience divine, l'incarnation logique de la Loi" (nomos empsychos). Il n'est donc pas étonnant que Jean ait pu penser à Christ comme l'incarnation de la grâce et de la vérité – l'expression de Yahuwah.

Enfin, voici ce que dit le professeur catholique romain Roger Haight dans son ouvrage monumental Christ Symbole de Dieu : "Une fois que Logos est hypostatisé [c'est-à-dire, qu'il devient une Personne avant la naissance de Christ], on a le problème d'un deuxième Dieu."

Tout est dit. Et si le polythéisme est un problème, nous ferions mieux d'en prendre note.

Je vous rappelle qu'aucune personne lisant les huit traductions anglaises avant la Version King James, n'aurait été induite en erreur en lisant : "Toutes choses ont été faites par lui [le Fils]". Mais ils aurait lu : "toutes choses ont été faites par cela [le Verbe, ou Parole]". Ce n'est que sous l'influence de la version catholique de Douay-Reims [ou : Bible de Douai], que les versions protestantes anglaises ont changé le pronom, pour introduire un Fils préexistant.

Pour donner un sens au Dieu des Écritures, nous devons revenir à ce Dieu unitaire du Christ, le Père, qui, selon les mots de Christ, est "le seul qui soit vraiment Dieu" (Jean 17:3), le Dieu du Christ ainsi que d'Abraham, Isaac et Jacob.

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Courrier des Auditeurs

Denis : C'est l'heure de notre Courrier des Auditeurs ! Sole Ramirez de… quelque part au Nicaragua a une question pour nous. Elle écrit : "J'ai été élevée dans la religion catholique, mais plus j'étudie la Bible, plus je me pose des questions sur ce qu'on m'a enseigné. Pourriez-vous, s'il vous plaît, me dire ce que la Bible dit au sujet du purgatoire ?"

Jean : Pour ceux qui ne connaissent pas cette croyance, définissons d'abord ce qu'on entend par purgatoire. Les catholiques romains enseignent que le purgatoire est un lieu de transition. Le mot lui-même signifie "un lieu de purification".

Certains passages de l'Écriture sont utilisés pour soutenir l'idée du purgatoire, mais quand le sujet est étudié dans son contexte, il devient rapidement clair que la Bible n'enseigne pas l'existence du purgatoire.

Denis : D'où vient cette idée ?

Jean : Eh bien, les catholiques croient en un enfer toujours brûlant. Ils enseignent que si une personne est perdue, elle brûlera pour l'éternité. Cela a créé un problème.

Denis : Eh bien, oui. Même pour nos esprits humains déchus, ça semble un peu excessif.

Jean : Que faire si une personne n'est pas assez bonne pour être sauvée, mais pas assez mauvaise pour brûler pour l'éternité ? C'est de là que vient l'idée du purgatoire. C'est un lieu intermédiaire, de sorte que si une personne fondamentalement "bonne" meurt avec des péchés qu'elle n'a pas eu l'occasion de confesser au prêtre ou pour lesquels elle n'a pas encore fait pénitence, la doctrine catholique veut qu'elle aille au purgatoire et puisse ensuite être purifiée et sauvée.

Denis : Donc, en d'autres termes, ils deviennent leur propre ‘Sauveur’, faisant la propitiation pour leurs péchés.

Jean : Oui. Et voilà le problème de cette doctrine. Dans Actes 4, Pierre et Jean ont été traînés devant le Sanhédrin. Pierre a fait une défense audacieuse du Sauveur, en disant aux versets 11 et 12 : "Yahushua est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle. Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés."

Notre salut vient de Yahushua. Point final. Nous ne l'obtenons pas par la mortification de la chair.

Voudrais-tu lire Jean 3:18 pour nous ? Nous connaissons tous Jean 3:16 : "Car Yah a tant aimé le monde qu'il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle."

Denis : J'aime aussi Jean 3:17 : "Yah, en effet, n'a pas envoyé Son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui."

Jean : Donc, nous sommes sauvés seulement par le sang de Yahushua. Lisons maintenant Jean 3:18.

Denis : "Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Yah."

Jean : Ce verset contredit tout le concept du purgatoire. Notre salut est basé sur ce que Yahushua a fait pour nous. Nous l’acceptons, ou non, nous le croyons, ou non. C'est notre choix. Mais notre salut n'est pas basé sur le fait de brûler un peu dans les feux du purgatoire pour pouvoir entrer ensuite dans le royaume de Yahushua sur la nouvelle terre.

Avançons de deux chapitres et lisons maintenant Jean 5:24. Cela prouve également que le salut vient directement de Yahushua, et non pas de quelque chose que nous pourrions gagner ou mériter.

Denis : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie."

Jean : Maintenant, allons dans 2 Corinthiens 5 et lisons le verset 21.

Denis : "Celui qui n'a point connu le péché, Il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Yah."

Jean : Lisons un autre passage : Romains 4, versets 4 et 5. Ici, Paul explique la futilité totale d'essayer de nous frayer notre chemin vers le salut par l'amélioration ou le développement de soi.

Denis : "Or, à celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due; et à celui qui ne fait point d'oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice." ou dans une autre version : "Si quelqu'un accomplit un travail, on lui compte son salaire non pas comme si on lui faisait une faveur, mais d'après ce qui lui est dû. Et si quelqu'un n'accomplit pas d'oeuvre mais place sa confiance en Yah qui déclare justes les pécheurs, Yah le déclare juste en portant sa foi à son crédit."

Jean : La justice de Yahushua est un don gratuit, donné à tous ceux qui croient et la réclament par la foi. Elle ne vous sera pas appliquée après avoir brûlé au purgatoire quelques années parce que vous aviez une pensée mauvaise quand votre voiture a été percutée par un conducteur ivre. Cela laisserait votre salut dépendre de votre état d'esprit à l'instant de votre mort, plutôt que du sang de Yahushua.

Le sang de Yahushua nous offre plus d'assurance que cela !

Denis : Tu sais, je me suis penché sur cette doctrine il y a quelques années. J'étais curieux de savoir ce que l'Église primitive enseignait.

Jean : Qu'est-ce que tu as trouvé ?

Denis : Il n'y a aucune trace dans l'Église primitive de cette croyance. Pas un seul des pères de l'Église n'a écrit à ce sujet. Et on pourrait penser qu'il y en aurait au moins un ! Polycarpe était par exemple un disciple de l'apôtre Jean. Avec tous les écrits de Jean sur l'apocalypse et le fait de se préparer pour l'éternité, on pourrait penser qu'il y aurait au moins une mention à ce sujet, quelque part !

Jean : On pourrait le penser.

Denis : Mais il n'y en a aucune.

Jean : C'est intéressant. Eh bien, nous pouvons être sûrs de trois choses :

1. Le salut n'est possible que dans le nom de Yahushua, notre Sauveur, comme il est écrit dans Actes 4:12.

2. Actes 16 nous dit qu'il n'y a pas d'autre moyen pour une personne d'être sauvée en dehors de Yahushua. Et,

3. Comme Paul l'a expliqué dans Romains 10, le salut signifie que nous croyons que le Sauveur a vécu une vie sans péché, qu'il est mort à notre place et qu'en raison de cette vie sans péché, il est ressuscité des morts pour s'asseoir à la droite du Père.

Voilà sur quoi se base notre assurance du salut.

Vous n'avez pas à craindre que votre parent, ou votre enfant bien-aimé, souffre au purgatoire pour être "assez bon" pour être sauvé.

Pour conclure, alllons dans Romains, au chapitre 1. Lisons les versets 16 et 17.

Denis : "Car je n'ai point honte de l'Evangile : c'est une puissance de Yah pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu'en lui est révélée la justice de Yahuwah par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi."

Jean : Le pardon des péchés, comme la vie éternelle, est un don, c’est un cadeau. Ce n'est pas quelque chose qui peut être gagné par une quelconque souffrance. Romains 6:23 nous dit que le salaire du péché, c’est la mort, mais que le don de Yah, c’est la vie éternelle. Si vous obtenez la vie éternelle par la souffrance, ce n'est plus un don. C'est quelque chose que vous mériteriez parce que vous l'auriez gagné. C'est la raison fondamentale pour laquelle la doctrine du purgatoire est fausse.

Le salut est un don. Il l'a toujours été, et le sera toujours. C'est un don de la grâce divine venant du cœur d'amour infini du Père.

Denis : Si vous avez des questions ou des commentaires, sachez que nous aimerions les entendre. Il suffit de nous écrire en allant sur notre site Web, WorldsLastChance.com, et en cliquant sur Contactez-nous. Nous apprécions toujours d'avoir des nouvelles de nos auditeurs.

* * *

Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

En 1989, un tremblement de terre de 8,2 sur l'échelle de Richter a dévasté l'Arménie. En moins de quatre minutes, plus de 30 000 personnes ont perdu la vie. Si vous n'avez pas vécu une expérience similaire, il est difficile de saisir l'ampleur de l'angoisse et de la souffrance. Le monde, pour ces gens, est détruit. La vie des survivants n’est plus jamais la même.

C'est aussi de ces tragédies que naissent les histoires de véritable héroïsme. Je voudrais vous parler d'un héros qui a vécu cette terrible moment. Cet homme était un père de famille. Au moment du tremblement de terre, son fils était à l'école. Dès que le sol a suffisamment cessé de trembler pour qu'il puisse bouger, il s'est précipité vers l'école de son fils. Là-bàs, au lieu de l'école, il n'y avait qu'un immense tas de décombres.

Je ne peux même pas imaginer ce qui a dû se passer dans sa tête. Il est certain que le choc et l'horreur ont dû être énormes. D'autres parents étaient là, marchant dans un état de sidération, appelant leurs enfants par leurs noms. Mais ce père a réagi différemment. La vue du tas de décombres n'a fait que le pousser à l'action. Il s'est précipité vers l’arrière du bâtiment où se trouvait la classe de son fils et a commencé à creuser.

Vous vous demandez peut-être : "Pourquoi ?" Quel espoir réel avait-il ? Quelles étaient les chances que son fils ait miraculeusement échappé à la mort ?

Ce qui a poussé cet homme à continuer d’agir, c'est une promesse. Il avait promis à son fils qu'il serait toujours là pour lui. C'est ce qui l'a poussé à espérer, et a donné de la force à son corps.

Alors qu'il creusait, des passants bien intentionnés ont essayé de l'éloigner des décombres.

"C'est trop tard !" disaient-ils. "Ils sont tous morts. Tu ne peux pas les aider. Rentre chez toi. Il n'y a rien que tu puisses faire."

Même les pompiers ont essayé de l'éloigner, expliquant : "Il y a des explosions et des incendies partout. C'est trop dangereux. Rentre chez toi."

Un officier de police compréhensif a essayé de lui faire entendre raison. Il a dit : "Je comprends que tu sois en colère. Tu es bouleversé. Mais c'est fini. Rentre chez toi."

Mais le père avait fait une promesse, et il allait la tenir. L'amour que cet homme avait pour son fils l'a fait creuser pendant huit heures. Puis, douze heures. Seize heures… vingt-quatre heures… trente-six heures. Puis, à la 38ème heure, le père a retiré un rocher et a entendu la voix de son fils, qui appelait à l'aide.

"Armand !", a-t-il crié.

"Papa ? ! C'est toi ? Je leur ai dit ! J'ai dit aux autres enfants que si tu étais encore en vie, tu viendrais nous retrouver. Tu avais promis que tu serais toujours là pour moi, et tu l'as fait, papa !"

Un père résolu, déterminé à tenir sa promesse à son fils bien-aimé… une pierre roulée pour révéler la vie et la liberté. Cette histoire me rappelle toujours des événements qui se sont déroulés tôt un matin, il y a près de 2000 ans. Notre Père céleste a fait rouler une pierre bien plus importante, et a tenu une promesse encore plus grande. Lorsqu'Il a fait rouler la pierre du sépulcre et a ramené Son fils bien-aimé à la vie, Il a apporté à tous ceux qui croient la vie éternelle, et la vraie liberté, en Christ !

Et la Bonne Nouvelle, c'est qu'Il est toujours en train de rouler les pierres !

Maintenant, je ne sais pas quelles sont les pierres dans votre vie. Je ne sais pas ce qui vous empêche d'atteindre le bonheur et l'épanouissement que vous désirez. Mais je sais que le Père vous cherche, en ce moment même. Il passe au crible les décombres, et les ruines, de vies qui n'ont pas été vécues pour Lui. Quelle que soit la taille des pierres et des rochers dans votre vie, Il est prêt et capable de les faire disparaître, et de vous donner une nouvelle vie en Lui.

Yahuwah tient Ses promesses, tout comme Il a tenu Sa promesse à Son propre fils lorsqu'Il a fait rouler une pierre tôt un matin, il y a 2000 ans.

Actes 13, versets 37 et 38 dit : "Mais celui que Yah a ressuscité n'a pas vu la corruption.

Sachez donc, hommes frères, que c'est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé."

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Segment de clôture

Merci d'avoir été à l’écoute de cet épisode sur Radio WLC.

Nous vivons une époque très solennelle. Le monde est au bord d’un grand désastre. Des événements catastrophiques vont bientôt se produire qui mettront fin à notre ère, et inaugureront la nouvelle.

Dans Sa grande miséricorde, Yahuwah a révélé par la prophétie ce que l'avenir nous réserve. Apocalypse 8 prédit une série d'événements, d’une gravité croissante, qui dévasteront la terre. Les réserves de nourriture mondiales seront décimées. La famine, et la mortalité qui l'accompagne, en résulteront. Les réserves d'eau potable de la terre seront également touchées.

Apocalypse 9 nous révèle que des démons se feront passer pour des extraterrestres. La terreur et la dévastation, causées par cette soi-disant "invasion extraterrestre", feront que les gens chercheront désespérément à se mettre en sécurité, à tout prix. La liberté de vivre, et de pratiquer le culte, selon ce que nous dicte notre conscience, ne sera qu’un souvenir du passé. De nombreuses vies seront perdues au cours de cette série d'événements, et lorsque la marque de la bête sera imposée, il y aura des martyrs. Chaque événement sera une préparation pour la crise suivante, dans un long et dernier appel à la repentance de la miséricorde divine, car Yahuwah "ne veut pas qu'un seul périsse", mais, au contraire "que tous arrivent à la repentance".

Peu de temps après les événements décrits dans Apocalypse 8 et 9, les sept derniers fléaux s’abattront sur la terre. Ces fléaux, et les Trompettes précédentes, feront des ravages et sèmeront le choas sur la terre. Ils causeront une destruction et une misère sans précédent.

Ésaïe 24 nous averti ainsi :

"Oui, Yahuwah va dévaster la terre, Il va la ravager, en bouleverser la surface, Il en dispersera les habitants. . . La terre se déchire, et se fissure, elle vacille, elle oscille et titube, pareille à un ivrogne, et elle est ébranlée tout comme une cabane, car le poids de son crime pèse sur elle","Elle tombe, et ne se relève plus."

Pour les croyants, cependant, il y a de l'espoir ! En décrivant la fin de notre époque, Yahushua a dit dans Luc 21, verset 28 : "Quand ces événements commenceront à se produire, levez la tête et prenez courage, car alors votre délivrance sera proche." Oui, la fin sera traumatisante : elle est censée l'être. Yahuwah veut sauver chaque individu qu'Il peut sauver, c’est pourquoi Il permet ce point culminant final, pour réveiller les âmes.

Mais la Bonne Nouvelle de l’Évangile du Royaume de Yah est que, au-delà des événements traumatisants d’un proche futur, une éternité de bonheur attend tous ceux qui accepteront le don divin du salut. Lorsque Yahushua reviendra, tous ceux qui sont morts en croyant aux mérites du Sauveur crucifié et ressuscité, seront ressuscités lors de la première résurrection. Yahushua établira alors le royaume de Yah sur terre. Lui et les rachetés, régneront conjointement sur la terre pendant les mille premières années de l'éternité.

Jean a vu "un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu".

Si vous souhaitez vous joindre aux rachetés de toutes les époques, et vivre une vie à la mesure de celle de Yahuwah, faites le choix : acceptez le salut aujourd'hui. Vous n'avez pas besoin de vous y "préparer" par vous-même. La vérité est que : vous ne le pouvez pas. Et moi non plus. Personne ne le peut. Venez à Lui, tel que vous êtes. N'attendez pas d'avoir cessé de pécher. Vous ne vous améliorerez pas par vos propres efforts !

Acceptez l'invitation de Yahuwah à devenir membre de Son royaume terrestre éternel. Lorsque vous accepterez cette précieuse invitation, Yahuwah vous offrira un tout nouveau coeur. Dans Ezéchiel 36, verset 26, Il déclare : "Je te donnerai un coeur nouveau et Je mettrai en toi un esprit nouveau, J'enlèverai de ton être ton coeur dur comme la pierre et Je te donnerai un coeur de chair." Accepter ce cadeau inestimable, est la seule façon de rejoindre Son Royaume.

Venez à Yahuwah, tel que vous êtes. Il attend les bras grands ouverts, désireux de recevoir tous ceux qui viennent à Lui.

* * *

Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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La radio de la dernière chance du monde ! Préparer un peuple au retour prochain du Sauveur !

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