Programme 141
Le Paganisme, Platon et la Trinité
Partie 1
Thomas Lefort : L'écrivain américain Michael Crichton a dit un jour, je cite : "Si tu ne connais pas l'histoire, alors tu ne connais rien. Tu es une feuille qui ne sait pas qu'elle fait partie d'un arbre." Fin de citation.
Le problème est le suivant : que faire si l'histoire qu'on vous a enseignée est incorrecte ou trompeuse ?
Bonjour et bienvenue. Je suis Thomas Lefort et vous écoutez Radio WLC. Aujourd'hui, avec Jean Olivier nous allons partager une partie de l'histoire derrière l'une des doctrines les plus connues du christianisme, à savoir : la doctrine de la trinité. Jean ?
Jean Olivier : Merci, Thomas. Oui, la doctrine de la trinité est l'une des doctrines les plus largement acceptées de la théologie chrétienne. Certains pensent qu'elle est "fondamentale pour la foi chrétienne". L'encyclopédie catholique va jusqu'à l'appeler la "doctrine centrale de la religion chrétienne" et la plupart des dénominations sont d'accord avec cela. En fait, la poignée de dénominations protestantes qui nient l'existence d'une divinité trinitaire, comme les Mormons, les Témoins de Jéhovah…
Thomas : Les unitariens, la Science Chrétienne…
Jean : eux aussi, oui. Cette poignée de dénominations sont toutes rejetées comme des " sectes " par les autres dénominations principales.
Thomas : C'est vrai. Je les ai toujours entendus dénoncés de cette façon.
Jean : Mais si nous nous étions trompés à ce sujet ? Que diriez-vous si je vous disais que les origines de la doctrine de la trinité ne se trouvent pas dans l'Écriture mais prennent racine dans une autre source ? Cela changerait-il votre croyance en l'idée d'un dieu trois-en-un ?
Thomas : Je pense que pour la plupart d'entre nous, ça dépendrait de la nature de cette autre source et du fait que tu puisses le prouver ou non.
Jean : C'est juste. Mais il est important de vérifier nos croyances car ce que nous pensons savoir être la vérité, ne l'est pas toujours. Par exemple, peux-tu me donner un fait au sujet de, disons … la Grande Muraille de Chine ?
Thomas : Eh bien… c'est en Chine. Elle a été construite pour empêcher les envahisseurs d'entrer. La plupart de ce que nous voyons aujourd'hui a été construit par la dynastie Ming.
Jean : Autre chose ?
Thomas : On dit que c'est la chose construite par l'homme qu’il est possible d’observer depuis le soi-disant "espace", disons, depuis la haute altitude.
Jean : Ah… voilà ! Je pense que la plupart d'entre nous ont entendu cela au moins une fois, mais ce n'est tout simplement pas vrai.
Thomas : Alors d'où vient cette idée ?
Jean : Eh bien, elle a probablement été mise en mot pour la première fois pour essayer de faire comprendre la taille de la Grande Muraille, qui est vraiment gargantuesque. Mais, depuis à environ 300 km d'altitude, la Grande Muraille n'est pas la seule chose que l'on peut voir, ni la plus facile à voir. Tu peux en fait voir des autoroutes, des aéroports, des ponts, des barrages. Si un ballon d’altitude, ou stratosphérique, monte plus haut, alors, non seulement tu ne peux pas voir la muraille de Chine avec l'œil humain, mais tu ne peux pas non plus la voir en photo. Seulement avec l'imagerie radar.
Thomas : Intéressant.
Jean : Il existe d'autres mythes courants, comme l'idée que les chiens ne peuvent voir qu'en noir et blanc, ou que si tu touches un bébé oiseau, sa mère le rejettera parce qu'elle peut sentir ton odeur sur lui. Ce sont des mythes bien connus, mais ils ne sont tout simplement pas vrais.
Thomas : Je me souviens avoir lu une fois quelque chose qui s'applique ici. Je ne me souviens pas de l’auteur, mais ça m'a vraiment marqué. Il disait quelque chose du genre : le fait que certaines doctrines soient acceptées comme vérité depuis de nombreuses années n'est pas une preuve en soi que nos croyances sont infaillibles. Le temps qui passe ne fera pas de l'erreur une vérité, et la vérité peut se permettre d'être honnête. Aucune doctrine véritable ne perdra quoi que ce soit sous une enquête approfondie… Quelque chose comme ça.
Jean : C'est bien. C'est vrai. Ce n'est pas parce que nous avons tous été élevés en croyant à une divinité trinitaire, ce n'est pas parce que cette doctrine existe depuis plus de mille ans, et ce n'est pas parce qu'elle est devenue la doctrine centrale et soi-disant fondatrice du christianisme moderne, qu'il est possible, et justifié, de la soutenir à partir des Écritures. C’est une autre histoire.
Thomas : Très bien, alors d'où vient-elle alors ?
Jean : Eh bien, on ne peut pas vraiment identifier une unique source. La réponse large est qu’elle vient du paganisme ancien, mais qu’elle s'est transformée au fil du temps, et a tiré ses origines d'un certain nombre de sources païennes.
Thomas : Avant de continuer, j'aimerais prendre un moment pour partager avec nos auditeurs un passage des Écritures qui leur vient probablement à l'esprit au moment même où nous parlons.
Jean : Bien sûr ! Vas-y.
Thomas : Je veux parler de 1 Jean 5, versets 7 et 8, un instant. En fait, quand tu as partagé avec moi pour la première fois que la doctrine de la trinité n'était pas scripturale, ma première pensée a été : "Comment ça, ce n'est pas scriptural ? Et 1 Jean 5, versets 7 et 8, alors ?"
Jean : Pour être honnête, c'était aussi ma première pensée, quand j’ai découvert l’origine de la trinité ! Très bien, je vais le lire rapidement pour que tout le monde sache de quoi nous parlons.
1 Jean 5:7 et 8, dans les Bibles françaises anciennes, comme la Bible Martin, ou la Bible Ostervald, de même que dans la King James, dit : " Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit; et ces trois-là ne sont qu'un. 8 Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l'Esprit, l'eau, et le Sang; et ces trois-là se rapportent à un. "
Il semblerait bien, à cette lecture, que la Bible semble enseigner la trinité, du moins ici, dans ce passage précis, n'est-ce pas ?
Thomas : C'est le cas ! Vraiment. C'est pourquoi, avant d'aller plus loin, je veux préciser que ce passage précis ne faisait pas partie de la lettre originale de Jean le Bien Aimé.
Bart Erhman, chercheur respecté du Nouveau Testament, a écrit, je cite : "Cette doctrine [de la trinité] ne semble pas avoir été prononcée par le Jésus historique, Paul ou tout autre écrivain chrétien pendant les quelque cent premières années du christianisme. On ne la trouve pas explicitement énoncée dans les premiers écrits chrétiens. Le seul passage du Nouveau Testament qui déclare la doctrine (1 Jean 5:7-8) ne faisait pas partie du texte à l'origine, mais a été ajouté par des scribes doctrinalement astucieux, à une date ultérieure (on ne le trouve dans aucun manuscrit grec avant le 11e siècle)." Fin de citation
Donc, oui. Sachez que ce n'est pas un passage qui apparaît dans les manuscrits les plus anciens. Il a été ajouté plus tard.
Jean : Et voilà ce qu’il en est : les spécialistes de la Bible le savent ! Ils l'ont toujours su. C'est nous, les fidèles laïcs, qui ne le savions pas.
Edmund Fortman est un érudit jésuite qui a écrit un livre intitulé : Le Dieu trinitaire. J'ai une citation de lui que j'aimerais que tu lises.
Thomas : Il dit, je cite : "L'Ancien Testament . . . ne nous dit rien, explicitement ou par implication nécessaire, d'un Dieu trinitaire qui est Père, Fils et Saint-Esprit. . . . Il n'y a aucune preuve qu'un écrivain sacré ait même soupçonné l'existence d'une [Trinité] au sein de la Divinité. . . . Aussi, voir dans [l'Ancien Testament] des suggestions, des présages ou des " signes voilés " de la trinité de personnes, c'est aller au-delà des mots et de l'intention des auteurs sacrés. . . . Les auteurs du Nouveau Testament… ne nous donnent aucune doctrine formelle ou formulée de la Trinité… Nulle part nous ne trouvons une doctrine trinitaire de trois sujets distincts de la vie et activité divines, dans la même Divinité." Fin de citation.
Ouah ! C'est une sacrée déclaration.
Jean : Le point principal que je veux absolument clarifier avant de continuer est que la doctrine d'une divinité trinitaire non seulement ne se trouve pas dans les Écritures, mais que les chefs religieux et les spécialistes de la Bible le savent. Le nombre de sermons que vous ayez entendu prêchés à ce sujet importe peu. Ceux qui connaissent leurs Bibles savent qu'elle ne se trouve pas dans la parole de Yah.
Quelques citations supplémentaires. Lisons celle-ci, tirée de l'Encyclopédie HarperCollins du catholicisme.
Thomas : Très bien… je cite : "Aujourd'hui, cependant, les érudits s'accordent généralement à dire qu'il n'y a pas de doctrine de la Trinité en tant que telle dans l'Ancien ou le Nouveau Testament … Ce serait aller bien au-delà de l'intention et des formes de pensée de l'Ancien Testament que de supposer qu'on y trouve une doctrine chrétienne de la fin du quatrième, ou du treizième siècle … De même, le Nouveau Testament ne contient pas de doctrine explicite de la Trinité."
Jean : Martin Luther, le leader allemand de la Réforme protestante, a dit : "Il est effectivement vrai que le nom 'Trinité' ne se trouve nulle part dans les Saintes Écritures, mais a été conçu et inventé par l'homme." Fin de citation.
Avez-vous entendu ça ? Martin Luther a dit que ce mot a été "conçu et inventé par l'homme".
Thomas : C'est incroyable.
Jean : Charles Ryrie était un spécialiste de la Bible et théologien américain. Il était professeur et doyen d’études doctorales au Dallas Theological Seminary. Dans son livre, Basic Theology, il a fait un aveu très révélateur. Lisons un extrait de son livre, à la page 89.
Thomas : Ok, il a écrit : "De nombreuses doctrines sont acceptées par les évangéliques comme étant clairement enseignées dans l'Écriture et pour lesquelles il n'y a pas de textes de preuve. La doctrine de la Trinité en est le meilleur exemple. Il est juste de dire que la Bible n'enseigne pas clairement la doctrine de la Trinité… . En fait, il n'y a même pas un seul texte de preuve, si par texte de preuve nous entendons un verset ou un passage qui affirme 'clairement' qu'il y a un seul Dieu qui existe en trois personnes."
Jean : Voici quelques autres déclarations de théologiens que j'aimerais que nous lisions.
Thomas : La première dit : "L'une des grandes merveilles de l'histoire chrétienne a été la capacité des théologiens à convaincre les chrétiens que trois personnes, sont vraiment un seul Dieu.
La deuxième dit : "Puisque la Trinité est une partie si importante de la doctrine chrétienne ultérieure, il est frappant que le terme n'apparaisse pas dans le Nouveau Testament. De même, le concept développé de trois partenaires égaux dans la Divinité, que l'on trouve dans les formulations de credo ultérieures, ne peut pas être clairement détecté dans les limites du canon (biblique)."
Jean : Notons dans cette dernière citation ce que l’auteur dit : "Puisque la Trinité est une partie si importante de la doctrine chrétienne ultérieure" Peu importe ce que nous supposons, ce qu'on nous a enseigné, ou ce que nous extrapolons. La vérité est que l'Écriture n'enseigne pas une divinité trinitaire.
Thomas : Tu as étudié ce sujet plus que moi. Alors, d'où est-ce que cela vient ? C’est bien venu de quelque part.
Jean : Eh bien, encore une fois, comme je l'ai dit, il n'est pas possible d'identifier une source spécifique, unique. L'idée d'une trinité se retrouve dans tout le paganisme ancien. Certaines religions avaient plus d'une trinité, mais chacune était considérée comme étant "trois-en-un".
Thomas : Peux-tu nous donner quelques exemples ?
Jean : Ok. La plus ancienne trace de la croyance en une trinité se trouve probablement dans la Sumer antique. Cette ancienne divinité trine était composée d'Anu, le "Père" et "Roi des Dieux" ; Enlil, le dieu créateur ; et Enki, le "seigneur de sagesse". Dans la trinité babylonienne, une figure maternelle était incluse dans la trinité dite "sainte" de Nimrod, Semiramis et Tammuz. Semiramis, en tant qu'épouse de Nimrod et mère de Tammuz le "Sauveur", était appelée la "Mère de Dieu" et désignée comme étant la "Reine du Ciel".
Thomas : Ça c’est choquant ! C'est comme ça que les chrétiens appellent Marie !
Jean : Exact. Faites le rapprochement, amis auditeurs. Comme il est un fait que le christianisme apostolique a été corrompu par le paganisme, alors, à bien des égards, le christianisme moderne ressemble étrangement au paganisme ancien.
Thomas : Surtout au paganisme babylonien : les crucifix, les petits pains de Pâques…
Jean : Le Carême.
Thomas : Oui, le Carême. Tout cela vient de Babylone.
Jean : Les Égyptiens avaient aussi leur trinité, avec Osiris, le père, Isis, la mère, et Horus, le fils. La trinité hindoue est composée de Brahma, Vishnu et Shiva. Les Grecs, eux aussi, avaient leur propre version de la trinité. Ils vénéraient Zeus, Athéna et Apollon.
Thomas : Eh bien les Grecs vénéraient bien plus que cela.
Jean : C'est vrai, tout comme les Égyptiens, les Hindous, les Babyloniens, etc. Mais ce qui est significatif à propos de Zeus, Athéna et Apollon, c'est que les Grecs affirmaient que ces trois-là en particulier, entre guillemets "se rapportent à un". Tu peux donc voir que le concept d'une divinité trois-en-un existait déjà.
La vérité, c’est que tu peux trouver une trinité dans tout le monde antique, aussi bien dans la théologie que dans les symboles et les motifs. La trinité romaine était Jupiter, Mars et Vénus.
Thomas : C'est intéressant de voir que tant de ces trinités comportaient des figures de déesses.
Jean : Satan corrompt et déforme toujours la vérité divine. Savais-tu qu'en hébreu, le mot pour "souffle", qui est souvent traduit dans les Écritures par "esprit" et qui est le mot utilisé dans "esprit saint" est un mot féminin ?
Thomas : Ah, c'est vrai. J'avais oublié.
Jean : Beaucoup de ces trinités païennes avaient des éléments en commun. Principalement, bien sûr, le fait que les trois êtres étaient considérés comme faisant partie d'un dieu trinitaire. Souvent, l'un était le père, l'autre la mère et le dernier le fils. Le fils était également le mari de la mère et était considéré comme le père incarné.
Thomas : Quoi ? Sérieux ! C’est tordu. Mais… ils avaient ça aussi en commun, avec la trinité chrétienne, le père incarné ?
Jean : Eh bien, oui, ce n’est pas étonnant, puisque la doctrine de la trinité chrétienne a été formée d’après la trinité païenne.
Thomas : C'est vrai. C'est vrai. C'est tout simplement choquant.
Jean : Les trois personnes étaient toujours déifiés, mais on disait souvent qu'ils étaient un, sous trois formes. La trinité était parfois considérée comme un seul dieu jouant trois rôles. Souvent, le père était négligé, et le culte se concentrait sur la mère et le fils.
Thomas : Hmm. Un goût de catholicisme.
Jean : Bien sûr. Puisque le catholicisme, et plus tard le protestantisme, ont intégré, puis gardé, ces croyances au sein du christianisme.
Un exemplaire du magazine Life, publié le 30 octobre 1950, contient une citation fascinante de l' "Assomption de Marie". Il est dit : "Nos adversaires prétendent parfois qu'aucune croyance ne devrait être tenue pour dogmatique si elle n'est pas explicitement énoncée dans les Écritures… Mais les Églises protestantes ont elles-mêmes accepté de tels dogmes, comme la Trinité, pour laquelle il n'existe pas de telle autorité précise dans les Évangiles."
Thomas : Ouah. C’est une dénonciation, pour le moins qu’on puisse dire. En tant que protestants, nous aimons nous enorgueillir de prétendre que nos croyances sont tirées uniquement de l'Écriture – sola Scriptura. Mais dans de nombreux domaines, nous n'avons fait que suivre le sillage du catholicisme, sans jamais remettre en question, ni étudier par nous-mêmes.
Jean : Mais nous devons le faire ! Nous devons nous interroger. Nous devons étudier pour nous-mêmes. Nous devons savoir que chaque croyance que nous avons est fondée sur la parole de Yah seul, et le vérifier par nous-même. Nous ne pouvons pas nous permettre, par simple paresse spirituelle, ou par négligence, de continuer à nous accrocher à des croyances païennes qui honorent satan et déshonorent Yah.
Une dernière citation que j'aimerais que nous lisions. Elle est tirée d'un livre intitulé La Femme Mystique et les Villes des Nations [The Mystical Woman and the Cities] de Thomas Dennis Rock.
Thomas : Il a écrit, je cite : "Les anciens Babyloniens reconnaissaient la doctrine de la trinité, ou de trois personnes en un seul dieu, comme le montre le dieu composite à trois têtes faisant partie de leur mythologie, et l'utilisation du triangle équilatéral, également, comme emblème de cette trinité dans l'unité."
Jean : Les Écritures sont claires : il n'y a qu'un seul Dieu, et c'est Yahuwah. Yahushua est Son fils unique, pleinement humain. Tout le reste vient du paganisme.
Thomas : Nous allons faire une courte pause, chers auditeurs, mais à notre retour, j'aimerais que nous parlions de comment cette croyance, manifestement païenne, a pu s'infiltrer dans le christianisme apostolique. A tout de suite.
* * *
Partie 2
Thomas : Pendant notre pause, j'ai relu d'autres citations que tu as préparées. En voici une tirée du HarperCollins Bible Dictionary. Elle dit : "La doctrine officielle de la Trinité telle qu'elle a été définie par les grands conciles d'église des quatrième et cinquième siècles ne se trouve pas dans le Nouveau Testament."
Donc, ma question est la suivante : comment cette croyance est-elle entrée dans la foi chrétienne ? Les citations que nous avons partagées dans notre premmière partie sont très révélatrices. Pour ma part, quand j'ai étudié ce sujet, j'ai sorti ma concordance et cherché chaque utilisation du mot "esprit" ou "saint esprit" dans la Bible et chacune d'entre elles faisait référence au "souffle". Le "souffle" de Yah, notre "souffle". C'est tout ce que c’est.
Alors comment avons-nous extrapolé à partir de cela, pour en arriver à une troisième personne entière différente, dans une trinité chrétienne ?
Jean : en un mot : l’hellénisation.
Dans le Journal américain de théologie [American Journal of Theology], volume 13, numéro 4, le Dr George Gilbert a publié un article fascinant intitulé "L'hellénisation des Juifs entre 334 avant J.-C. et 70 après J.-C.". Dans son article, il affirme qu'après les conquêtes d'Alexandre le Grand, je cite : "… l'impact de la civilisation grecque sur les Juifs qui s'est alors produit, a donné à cette période une importance, qui la classe presque avec la période des grands prophètes, ou avec celle de Moïse et des débuts de l'État hébreu."
Thomas : Ouah. C'est une sacrée déclaration.
Jean : Et cela s'est produit avant que le Nouveau Testament ne soit écrit. Donc, même si Rome a conquis la Grèce, la philosophie grecque influençait encore fortement la culture, l'éducation et la mentalité de l'époque.
Le Dr Shirley Guthrie était professeur de théologie au Columbia Theological Seminary. Il est probablement le plus connu pour son livre intitulé Doctrine chrétienne [Christian Doctrine]. Lisons cet extrait de la page 76.
Thomas : "La Bible n'enseigne pas la doctrine de la Trinité. Ni le mot 'trinité' lui-même, ni un langage tel que 'un en trois', 'trois en un', une 'essence' (ou 'substance') et trois 'personnes', ne sont des termes bibliques. Le langage de la doctrine est le langage de l'ancienne église tiré de la philosophie grecque classique."
Euh… alors, encore une fois, comment la philosophie grecque a-t-elle fait la transition vers le christianisme ? Était-ce parce que les premiers chrétiens juifs avaient déjà été exposés à la philosophie grecque ?
Jean : Pas du tout. Souviens-toi, c’est arrivé 100 ans ou plus après Christ, et quand c’est arrivé, ça l’a été par l'intermédiaire de ceux dont la lignée était païenne, pas par des convertis du judaïsme.
Quintus Turtullianus, plus connu sous le nom de Tertullien, était un écrivain très prolifique des débuts du christianisme, originaire de Carthage. Il est né au milieu du deuxième siècle de notre ère. D'après ce que j'ai lu, il aurait été le premier à introduire le terme "trinité". Cependant, il ne s'agissait que d'une introduction du terme. Ce qu'il a effectivement enseigné au sujet de la trinité est différent de ce qui est accepté aujourd'hui, pour ceux qui croient à la trinité.
Thomas : Donc. S'il a introduit le terme, ça signifie que la doctrine d'un Dieu trinitaire qui est enseignée aujourd'hui n'existait pas dans le christianisme avant Tertullien.
Jean : Exact. Tertullien était un apologiste chrétien.
Thomas : Oui. L' "apologétique" chrétienne : essayer de trouver des excuses aux incohérences et aux contradictions plutôt que de creuser pour trouver la vérité.
Jean : C’est ça. Bref, Tertullien a introduit beaucoup d'idées païennes dans les pratiques chrétiennes.
Thomas : Comme quoi ?
Jean : Eh bien… quand il baptisait les gens, il les plongeait toujours trois fois, plutôt qu'une seule. Il faisait le signe de croix (qui, rappelons-nous, est originaire de Babylone) sur le front des adorateurs. Il a aussi enseigné les oblations pour les morts. Et le fait est, qu'il a librement admis que ces enseignements avaient été adoptés à partir de pratiques païennes ! Il a admis qu’on ne pouvait pas les soutenir à partir des Écritures.
Thomas : Pourquoi ?
Jean : Il croyait qu'il " aplatissait la courbe " de la différence entre les païens et les chrétiens. Il croyait que les païens auraient plus de facilité à adhérer au christianisme s'ils rencontraient des rituels païens familiers dans l'église.
Thomas : C'est… c’est vraiment tordu.
Jean : Complètement. La pensée grecque – et la pensée occidentale, jusqu'à ce jour – était, et est, fortement influencée par Platon.
Thomas : N'a-t-il pas lui même été influencé par Socrate ?
Jean : Oui, en fait, Platon était l'un des jeunes que Socrate a été accusé de corrompre !
La plupart des gens connaissent le nom de Platon. Mais ce que je ne pense pas que la plupart des gens réalisent, c'est à quel point Platon a réellement influencé la pensée occidentale. Paul-Michel Foucault est un écrivain et philosophe français. Dans L'herméneutique du sujet, il est allé jusqu'à affirmer que Platon était l'un des fondateurs de la religion occidentale !
Thomas : C'est une déclaration forte. Pendant des siècles, l'Occident a été connu comme étant majoritairement chrétien. De la même manière qu’on entend "Inde" et on pense "hindou", ou pour le "Moyen-Orient" et il est facile de penser à "musulman". Pour être considéré comme un fondateur de la religion occidentale, ça signifie qu'il a, pour le moins, fortement influencé le christianisme tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Jean : Oui. C'est exactement ce qu'il a fait, ou du moins ce que sa pensée, à travers ses écrits, a fait. À l'école, mes professeurs d'histoire se concentraient sur l'idée de Platon selon laquelle ce monde est une sorte de "monde de l'ombre", une copie imparfaite du monde spirituel parfait. Mais ce n'est pas tout ce qu'il a enseigné. L'idée d'une "âme immortelle" provient principalement de Platon. Elle ne vient pas des Écritures.
Thomas : Ce que tu dis, donc, c’est que les chrétiens d'aujourd'hui sont plus proches de la pensée de Platon que, disons, les Hébreux ne pourraient l’être ?
Jean : Absolument. Le christianisme a parcouru un long, très long chemin depuis ses racines juives. Il s’en est grandement éloigné. Mais il faut ne faut pas oublier que même à l’époque, la philosophie grecque avait influencé les Juifs. L'un des philosophes grecs était Philon d’Alexandrie. Il a vécu environ de 20 avant J.-C. jusqu’à l’an 45 de notre ère.
Thomas : J'ai lu à son sujet ! Certaines personnes pensent que ses écrits ont en fait influencé le Credo ou Symbole de Nicée.
Jean : Vraiment ?
Thomas : Oui, la partie : "Lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu". Ça m’a rendu curieux et j'ai fait des recherches à ce sujet. Je pense qu'ils ont probablement raison.
Jean : Nous avons donc l'un des credo les plus fondateurs de la chrétienté, tiré en partie de Philon, qui était lui-même fortement influencé par Platon. Tu vois comment tout s’emboîte ?
As-tu entendu parler de Jaroslav Pelikan ?
Thomas : Non.
Jean : Il était professeur à l’université Yale. Il s’est concentré sur l'histoire du christianisme, la théologie chrétienne et l'histoire intellectuelle médiévale ; un homme très instruit. En fait, il a lu et commenté les 38 volumes des écrits des premiers "pères de l'Église". Il a écrit une série – en plusieurs volumes – intitulée La Tradition Chrétienne : Une Histoire du Développement de la Doctrine. Selon Pelikan, les néo-platoniciens des deuxième et troisième siècles ont non seulement suivi les traces des philosophes grecs, mais ils ont également développé de nouvelles idées.
Plotin, un philosophe hellénistique de l'Égypte romaine, affirmait qu'il existe trois grands principes. Il les a appelés l'Un, l'Intellect et l'Âme.
Il a également dit que ces trois principes étaient d' "une même essence". Ça te semble familier ?
Thomas : Totalement ! C'est ce que les chrétiens disent au sujet de la divinité trinitaire : une dans son but et son essence.
Jean : Plotin a enseigné que le physique serait mauvais alors que le spirituel serait bon. Augustin d'Hippone, appelé "saint" Augustin, largement considéré comme l'un des plus importants des soi-disant "Pères de l'Église", semble avoir été influencé par ce genre de croyance. Il a fait en sorte que la relation sexuelle soit presque un péché, y compris dans le mariage !
Thomas : Oui, un vrai hypocrite. Il a eu une liaison pendant des années. Son amante a même donné naissance à un fils avant qu'il ne décide d'épouser plutôt une héritière de 10 ans. Il a fini par ne pas l'épouser, mais quand même… Comment accorder du crédit à ce genre de personnage, pour rester poli.
Jean : Les érudits savent très bien que de nombreux "pères" de l'Église primitive étaient influencés par la philosophie grecque. Il suffit de lire ce qu'ils ont écrit. Il est évident qu'ils le savent !
Thomas : Comme qui ?
Jean : Justin Martyr, Clément d'Alexandrie. Théodose. Tertullien. J'ai lu pas mal de leurs écrits et il apparait vite qu'aucun de ces hommes n'était trinitaire.
Thomas : Vraiment !
Jean : Vraiment. Si tu lis ce qu'ils ont écrit dans le contexte et il est très clair qu'ils ne l'étaient pas. Par exemple, Tertullien croyait que le fils était en dessous du Père. Justin Martyr était un arien ! Ça veut dire qu'il croyait que le fils a été créé en premier à la Création. Ce n'est pas une croyance trinitaire !
D'après ses recherches, Jaroslav Pelikan pense que de nombreux "pères" de l'Église primitive étaient en fait des modalistes plutôt que des trinitaires.
Thomas : Des modalistes ?
Jean : Aujourd'hui, nous l'appelons la théologie de l'Unicité. C'est l'idée que "Dieu le Père" s'est manifesté sous trois formes, ou modes, différents. Il est Yahuwah dans l'Ancien Testament, Yahushua dans le Nouveau Testament, et maintenant Il est le Saint-Esprit.
La focalisation des premiers "pères de l'Église" était la "théorie du Logos", et non la trinité. Pour le dire autrement, ils voulaient comprendre comment Yahuwah se rapportait à la "Parole" néo-platonicienne. Très clairement, la plupart d'entre eux ne croyaient pas que le Père et le fils étaient égaux. Au contraire, ils croyaient que le fils était subordonné au Père.
Thomas : Ce n'est pas du tout ce qu'enseigne la doctrine de la Trinité !
Jean : Aujourd’hui, après plus de 1500 ans, nous oublions combien de luttes intestines il y a eu dans le christianisme primitif sur les différences de doctrine. Athanase d'Alexandrie était anti-Arian – les Ariens, encore une fois, croyaient que Yahushua était un être créé, subordonné au Père. Athanase s'est opposé à cette croyance. Il était d'ailleurs présent au Concile de Nicée, convoqué par l’empereur Constantin. C'est lors de ce premier Concile de Nicée que le Credo ou Symbole de Nicée a été formalisé et que l'anti-aryanisme a été établi. Pour le dire autrement, c'est lors de ce concile du quatrième siècle que l'exaltation du fils à un statut égal à celui du Père a été formalisée dans la théologie chrétienne.
Mais ce que la plupart des gens ne savent pas, c'est que plus tard, Arius lui-même – le partisan de la théologie arienne selon laquelle Yahushua n'était pas éternellement préexistant avec le Père – a cité la Bible et les écrits de divers pères de l'Église primitive à l'empereur Constantin.
Thomas : Je croyais qu'Arius avait été exilé après avoir perdu au Concile de Nicée.
Jean : Il l'a été, mais avec le temps, Constantin a adouci sa position. Quoi qu'il en soit, Arius a cité les Écritures et les premiers pères de l'Église à Constantin. En fait, Constantin est revenu sur sa position et a exilé Athanase, le principal artisan du trinitarisme ! Constantin lui-même est devenu arien et a été baptisé sur son lit de mort par un évêque arien, Eusèbe de Nicomédie.
Thomas : Intéressant. Je ne pense pas que la plupart d'entre nous réalisent à quel point il y avait des luttes intestines, sur le plan théologique, dans ces premières années. Il est facile de supposer que la chrétienté telle que nous la connaissons aujourd'hui a été héritée intacte des apôtres.
Jean : Mais ce n'est pas le cas. Alors, quelque temps après la mort de Constantin, est arrivé Origène. Il était très influencé par la philosophie grecque. Il enseignait que nous étions tous des âmes immortelles au paradis avant notre naissance. Il croyait aussi qu'à la fin, tout le monde sera sauvé.
Il avait une école à Alexandrie où les élèves étaient encouragés à étudier la philosophie grecque.
Thomas : Attends, Origène n'a-t-il pas été excommunié et ses écrits brûlés ?
Jean : Il l'a été. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'un certain Rufinus a en fait modifié les écrits d'Origène pour aider à faire annuler cette excommunication après la mort d'Origène.
Thomas : Comment tu le sais ?
Jean : Rufinus l'a admis ! Mais plus que ça : les "citations" de Rufinus des œuvres d'Origène ne correspondent pas aux fragments des écrits d'Origène que nous avons, à ce jour.
Le fait est que le christianisme apostolique a mené une bataille jusqu’à la mort contre l'incursion de la philosophie païenne. Ils ont continué à tenir des conciles de l'Église où ils ont continué à débattre du modalisme (ou théologie de l'Unicité), de l'arianisme, de l'unitarisme, de l'adoptianisme, du docétisme, et plus encore.
Thomas : Ils partaient vraiment dans tous les sens, n'est-ce pas ?
Jean : Oui ! Rappelle-toi : quand Constantin a d'abord légalisé le christianisme, puis s'est soi-disant converti tardivement : c'était pour des raisons politiques. Il voulait unir son empire. Mais comment allait-il réussir si la religion même qu'il voulait utiliser pour l'unir ne pouvait se mettre d'accord ?
Thomas : Oui, c’est plutôt difficile.
Jean : C'est donc à ce moment-là qu'ils ont commencé à organiser tous ces conciles d'église. Arius affirmait que le fils avait été créé, tandis qu’Athanase exaltait le fils à un statut égal à celui du Père. D’un autre côté, les semi-arriens de l'Est prêchaient que le fils était engendré, mais pas éternellement préexistant.
Thomas : C'était vraiment le bazar. Des les premiers siècles, en plus !
Jean : Eh bien, oui et non. C'est une question de degrés. Il y a 1700 ans, pour nous, cela nous semble assez tôt. Mais c'était tout de même 300 ans après Christ. Ça fait suffisamment de temps pour que la philosophie platonicienne fasse des incursions. À ce point de l’histoire, la majorité des chrétiens n'étaient pas de lignée juive.
Constantin a convoqué le premier Concile de Nicée pour un certain nombre de raisons. Nous avons abordé certaines d'entre elles dans nos émissions précédentes.
Thomas : Oui. L'une des choses qu'ils ont faites était d'interdire l'utilisation du calendrier biblique pour calculer la Pâque, et d'imposer à la place la "fête de Pâques" païenne.
Jean : Oui, c'était l'une des controverses. Mais ce n'était pas la seule. Ils voulaient aussi déterminer la vraie nature du fils. Était-il divin ? Était-il un être créé ? Était-il engendré, mais pas divin ?
Thomas : Donc, en gros, la théologie a été établie par un vote populaire.
Jean : À peu près, bien que cela ait inclus l'envoi de certaines personnes en exil. Certaines sources ont affirmé qu'il y a même eu quelques meurtres impliqués.
Thomas : De vrais hommes "saints", n'est-ce pas ?
Jean : Eh bien… finalement, il a été décidé – ou voté – que Yahushua n'était pas d'une essence similaire à celle de Yahuwah mais qu'il était, en fait, de la même essence. Il a été déclaré – voté – que l'arianisme n'était pas orthodoxe.
Il n'y a eu qu’à peu près trois hommes qui se sont accrochés à leur conscience, et ont voté contre le concile. Ils ont rapidement été exilés.
Thomas : Donc, en disant que Yahushua est de la même essence, ils l'ont exalté au niveau du Père Lui-même.
Jean : Exact.
Thomas : Ils avaient " Dieu le Père ". Et maintenant, ils avaient "Dieu le Fils". Alors, qu’en est-il de : " Dieu le Saint-Esprit " ?
Jean : Cela n'a en fait été décidé que quelques décennies plus tard, en l’an 381 de notre ère. Mais ce que tu n'entendras jamais les Trinitaires admettre, c'est que le débat sur la vraie nature du Christ a continué bien après le Concile de Nicée. L'empereur Constantin et ses fils se sont en fait convertis à l'opinion arienne. Puis, une vingtaine d’années après la mort de Constantin, le troisième concile de Sirmium a en effet déclaré que l'arianisme était la vérité.
Thomas : C’est l’infaillibilité papale, n’est-ce pas ? Je suis sûr que ça s'est bien passé !
Jean : Comme une lettre à la poste… C'est à partir de là que nous avons eu la montée en puissance des pères cappadociens : Basile de Césarée, Grégoire de Nysse et Grégoire de Nazianze. Ils ont combattu pour soutenir la doctrine de la trinité.
Ce qui est intéressant de noter, c'est que Basile de Césarée et Grégoire de Nysse étaient en fait des frères. Leur père était Basile l'Ancien. Il a fortement été influencé par la philosophie grecque et, de la même façon, a modelé la pensée de ses fils avec cette même philosophie.
Plus tard, Basile de Césarée a écrit un document sur le Saint-Esprit dans lequel il le présentait comme la troisième personne d'une divinité trine. Il a affirmé que le Saint-Esprit était co-égal et co-éternel. Son raisonnement a influencé le Conseil de Constantinople en l’an 381 de notre ère.
Thomas : C'est donc à ce moment-là que le christianisme a enfin obtenu sa divinité trinitaire.
Jean : Les trinitaires ont gagné. Un dieu trois-en-un est devenu une doctrine obligatoire… mais, trois cent cinquante ans après Christ ! Et cela, parce qu'ils étaient tous des lecteurs de la philosophie grecque – nous parlons des pères cappadociens. Ils voulaient expliquer comment trois personnes individuelles, avec des pensées et des volontés différentes, pouvaient être un seul Dieu plutôt que trois.
Thomas : Et comment ont-ils résolu cela ?
Jean : Eh bien, ils n'y sont jamais arrivés tout à fait. Ils ont joué avec les trois principes de Plotin selon lesquels l'Un, l'Intellect et l'Âme sont de la même essence, mais ils ont finalement dû admettre qu'ils ne pouvaient pas logiquement faire de trois personnes un seul être.
Thomas : Eh bien, il faut admettre que c'est une doctrine plutôt confuse, voire déroutante. Le christianisme la qualifie de "mystère", bien entendu. C’est comme dire : "Ne pose pas trop de questions. Accepte-le simplement sans le comprendre, parce que c'est… un mystère, tu vois !".
Jean : Ce qu'il faut retenir de tout cela, c'est que tout ce fatras de croyances confuses est apparu quand l'Église s'est éloignée du christianisme pur et apostolique, pour se tourner vers le paganisme.
Thomas : 1 Corinthiens 14:33, dans la King James : "Car Yahuwah n'est pas l'auteur de la confusion, mais de la paix."
Jean : Précisément ! Une divinité à trois-en-un n'est pas un "mystère" ! C'est de la folie ! Et cela vient directement de la philosophie païenne, pas des Écritures.
Thomas : Il est toujours important de s'assurer que nos croyances sont fondées sur les Écritures, et non sur une autre source.
Restez à l’écoute, les amis. À notre retour, nous répondrons aux questions de notre Courrier des Auditeurs.
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Courrier des Auditeurs
Thomas : Hé ! Je pense que c'est la première fois que nous recevons une question dans notre Courrier des Audieurs de… eh bien. Voyons si tu peux deviner.
Jean : Tu es déterminé à améliorer mes connaissances en géographie, c’est ça ?
Thomas : Notre question d'aujourd'hui vient d'un pays qui a 30 langues différentes et qui abrite le plus vieux désert au monde.
Jean : Hm. . . quels pays sont au bord du Sahara ?
Thomas : Je n'ai pas dit le plus grand désert au monde. J'ai dit le plus vieux désert au monde.
Jean : Eh bien, je n'ai aucune idée.
Thomas : La Namibie ! Le désert de Namibie serait le plus vieux désert du monde et le pays compte trente langues différentes.
Jean : Ah bon… Alors quelle question avons-nous aujourd'hui en provenance de Namibie ?
Thomas : C'est une question dont je pense que nous pouvons tous profiter. Moïse de Walvis Bay, nous écrit : " Salutations, mes frères, au nom merveilleux de notre Seigneur et Sauveur, Yahushua. Ma femme et moi avons récemment eu la bénédiction de devenir parents pour la première fois. Nous voulons élever notre fils pour Yahuwah. Y a-t-il des principes bibliques que nous devrions garder à l'esprit pour élever notre enfant pour Yahuwah ?"
Jean : Excellente question ! Je vais être honnête, même si ma femme et moi voulions certainement bien faire pour l’éducation de nos enfants, je dois admettre que je n'ai jamais vraiment pensé à des principes bibliques spécifiques à inculquer.
Thomas : Oui, je ne pense pas que nous l'ayons fait non plus. Maintenant, je regrette que nous ne l'ayons pas fait ! C'est une excellente question et, même si nos enfants sont plus âgés, nous pouvons toujours en tirer des leçons et les incorporer dans notre rôle de parent, ainsi que dans nos propres vies quotidiennes. Donc. Les principes. Quels principes bibliques sont importants dans l’éducation d’enfants croyants dévoués ?
Jean : Eh bien, je dirais qu'enseigner à un enfant que le but de la vie est de rendre gloire à Yah est un principe fondamental. Lisons 1 Corinthiens 6, versets 19 et 20. C'est quelque chose que nous devrions toujours garder à l'esprit.
Thomas : "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Yah, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? 20 Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Yahuwah dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Yah."
Jean : Nous avons été rachetés à un grand prix. Savoir cela, savoir à quel point nous sommes aimés est quelque chose qui aidera à inculquer une saine estime de soi à tout enfant. Pas de la vanité, mais une estime de soi saine qui mène à l'amour de Yah.
Thomas : Nous aimons beaucoup parce que nous avons été beaucoup pardonnés.
Jean : C'est vrai. Maintenant, tournons-nous vers 1 Timothée, chapitre 3. Ici, Paul parle des caractéristiques que devrait avoir une personne qui souhaite devenir un leader dans l'église, mais ces caractéristiques devraient être valables pour tous les croyants. Tu y es ? 1 Timothée 3, versets 1 à 7.
Thomas : "Cette parole est certaine : Si quelqu'un aspire à la charge d'évêque, il désire une oeuvre excellente. 2 Il faut donc que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l'enseignement. 3 Il faut qu'il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. 4 Il faut qu'il dirige bien sa propre maison, et qu'il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté; 5 car si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Eglise de Yah ? 6 Il ne faut pas qu'il soit un nouveau converti, de peur qu'enflé d'orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. 7 Il faut aussi qu'il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l'opprobre et dans les pièges du diable."
Jean : Ce dernier point a trait à une bonne réputation, et au fait d'éviter même l’apparence du mal. Voilà des choses que toute personne, homme ou femme, devrait garder à la conscience lorsqu’on vit pour glorifier Yah.
Passons maintenant à Philippiens, chapitre 3. Philippiens 3, versets 7 et 8. C'est quelque chose dont nous ne parlons pas beaucoup, mais c'est l'un des principes de la vie chrétienne, et si un enfant comprend cela en grandissant, il n'aura pas peur, ni ne sera découragé quand cela arrive. C'est la réalité, la fait que : suivre Christ vous coûtera.
Thomas : Il est écrit : "Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. 8 Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Yahushua-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ".
Jean : Suivre la vérité quel qu'en soit le prix, est un principe très important qui doit être inculqué dès l'enfance.
Thomas : Mais comment fais-tu cela ?
Jean : Eh bien, l'un des moyens est : d'apprendre à tes enfants à être indépendants d'esprit et à ne pas s'inquiéter de ce que les autres pensent d'eux. Si tu élèves tes enfants en les laissant s'inquiéter de ce que les autres pensent, comment auront-ils le courage de défendre seuls la vérité quand le monde entier s'y opposera ? Apprendre à un enfant à ne pas avoir peur de l'opinion des autres est l'un des plus beaux cadeaux que tu puisses faire à tes enfants.
Thomas : C'est un bon point. De toute évidence, les parents de Daniel et de ses trois amis leur ont inculqué cette qualité. C'est ainsi qu'ils ont pu rester fidèles, même au milieu d’une cour païenne. Et cela a commencé tout de suite, dès qu’ils ont demandé la nourriture simple et saine qu'ils avaient l'habitude de manger chez eux.
Jean : Ils savaient qu'ils ne pouvaient pas garder l'esprit clair s'ils cédaient à leurs appétits. Encore une fois, ce sont des principes qui leur ont été enseignés par leurs parents quand ils étaient enfants.
Un autre principe qui m’a été suggéré par ma femme. C'est un principe très puissant. Le voici : si nous devons faire une erreur, privilégions toujours la gentillesse. Les enfants apprennent par l'exemple. Si nous sommes durs et ne leur pardonnons pas quand ils font une bêtise, ils ne risquent pas de nous croire quand nous leur disons que leur Père céleste est aimant et miséricordieux.
Thomas : C’est un bon point. Je veux dire, en tant que parents, nous faisons tous des erreurs, mais nous devons nous rappeler que le genre de parent que nous sommes pour nos enfants est la façon dont ils imagineront Yahuwah. Si nous sommes durs, sévères, inaccessibles, c'est comme ça qu'ils verront Yahuwah.
Jean : Et si nous sommes patients et indulgents avec nos enfants quand ils échouent, ils verront Yahuwah comme étant patient et bienveillant.
Thomas : Un principe qui me semble très important, est d'enseigner aux enfants à toujours apporter leurs problèmes et leurs luttes à Yah, même à un âge précoce. Philippiens 4:13 nous dit : "Je puis tout par Christ qui me fortifie." Quelle belle façon de renforcer la foi d'un enfant, de lui apprendre cela !
Jean : C'est vraiment le cas. Deux autres choses. Premièrement, apprendre à nos enfants à toujours garder une attitude de gratitude.
Thomas : 1 Thessaloniciens 5:18 : "Remerciez Yahuwah en toute circonstance : telle est pour vous la volonté que Yah a exprimée en Yahushua-Christ. "
Jean : Précisément ! Parce que, quand nous maintenons une attitude de reconnaissance, quand nous remercions, notre foi est renforcée, et nous voyons des opportunités que nous manquerions si nous restions concentrés sur le négatif.
Enfin, apprenons à notre enfant à faire la différence entre les traditions créées par l'homme, et la volonté de Yah.
Thomas : Oh, oui. Tant de personnes très sincères s'encombrent de toutes ces définitions artificielles de la droiture. Et le fait de se concentrer sur les règles humaines détourne notre regard de Yah et de notre prochain.
Jean : Et ça devient vraiment un fardeau ! Mais les exigences de Yahuwah sont très simples et directes. Lisons Michée 6 verset 8.
Thomas : Je le connais par coeur : "On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que Yahuwah demande de toi, C'est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Elohim."
Jean : C’est si simple. Et si clair. Il n'y a aucun règles humaines ou traditions, là. Ça va également dans le sens de ce que Yahushua a dit dans Luc 10:27 : "Tu aimeras Yahuwah, ton Elohim, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même."
Ce sont des principes qui aideront nos enfants tout au long de leur vie à rester fidèles et à glorifier leur Père qui est dans les Cieux.
Thomas : Ok, on dirait que nous avons le temps pour une autre question. Erica, de Vancouver, en Colombie britannique au Canada, veut savoir si nous sommes présents sur les médias sociaux.
Jean : Oui, nous le sommes ! Vous pouvez nous retrouver sur Facebook sous le nom : World's Last Chance. Vous pouvez aussi nous suivre sur Twitter. Nous tweetons à chaque nouvelle publication de contenu, ainsi qu’au sujet des dernières nouvelles sur les événements dans le monde, qui peuvent s'appliquer à l'accomplissement de la prophétie biblique dans ces derniers jours. Partager nos tweets est un excellent moyen de partager une rapide pensée, qui dirige l'esprit des gens vers les choses de valeur éternelle.
Thomas : Très bien. Une dernière question. Kirk de Linz, en Autriche, nous écrit : " Y a-t-il une qualité particulière sur laquelle nous, en tant que croyants, devrions nous concentrer en particulier, si nous voulons être vainqueurs ? ".
Jean : En fait, oui. Il y en a une. N'oublions pas que le salut est un cadeau, un don gratuit, donc nos efforts pour vaincre doivent être dépensés de la bonne manière. Personne ne pourra entrer dans le Royaume éternel de Yah en travaillant pour y arriver.
Thomas : Alors, sur quoi devons-nous nous concentrer ?
Jean : Construire notre foi dans la parole de Yah. 1 Jean 5 verset 4 nous dit que : " tout ce qui est né de Yah triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi." Concentrons-nous sur le caractère de Yah. Le connaître, c'est L'aimer, et notre foi grandit.
Thomas : J'ai lu un jour quelque part que la foi est une plante qui pousse rapidement si on la cultive. J'ai pris ces mots à cœur et, oui. J'ai été vraiment surpris de la rapidité avec laquelle ma foi s'est renforcée quand j'ai pris l'habitude de choisir de prendre Yah au mot, de Le croire sur Parole.
Continuez à nous envoyer vos questions et commentaires. Nous aimons toujours avoir de vos nouvelles. Il suffit de vous rendre sur WorldsLastChance.com et de cliquer sur Contactez-nous. Vous pouvez aussi consulter la section questions-réponses de notre site Web !
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Nicco aimait la musique. À cinq ans, son père lui a appris à jouer de la mandoline. À sept ans, il a commencé à étudier le violon et est rapidement devenu meilleur que tous les professeurs locaux. Le père de Nicco l'a emmené à Parme, en Italie, pour demander au grand virtuose du violon, Alessandro Rolla, s'il voulait bien donner des leçons au garçon. Cependant, dès que Rolla a entendu Nicco jouer, il l'a immédiatement adressé à son propre professeur, Ferdinando Paer.
Après avoir étudié avec son nouveau professeur pendant un court moment, Paer, à son tour, a recommandé Nicco à son propre professeur, Gasparo Ghiretti !
Nicco, Niccolò Paganini, était le violoniste virtuose le plus célèbre de son époque. L'histoire d'un concert qu'il a donné est devenue légendaire. Alors que Niccoló avait pris son violon et commencé à jouer, une corde s'est cassée. C'était assez évident, et après un premier soupir de surprise parmi la foule, un gloussement amusé s’est elevé du public. Mais Nicco a continué à jouer.
Puis, à la surprise de tous, et au grand dam du violoniste, une deuxième corde s'est tordue et s'est cassée. Il devait assurément arrêter de jouer et remplacer les cordes avant de pouvoir continuer !
Mais, non. Niccoló a continué à jouer !
Et le plus incroyable : une troisième corde s'est cassée ! Il faut savoir qu’un violon n'a que quatre cordes. Il était inconcevable que quiconque, même le grand Paganini, puisse finir la chanson compliquée qu'il jouait sur une seule corde. Mais c'est exactement ce qu'il a fait. Alors que le public était assis dans un silence envoûtant, Niccoló a continué à jouer clairement jusqu'à la fin du morceau, sur une seule corde !
Un tel exploit ne pouvait être accompli que par quelqu'un d'extrêmement compétent et talentueux. Et pourtant, chacun d'entre nous sera, à un moment ou à un autre de sa vie, confronté à une situation qui dépassera ses capacités, et aucune compétence, aucun talent, aucune expérience, aucune éducation ne nous suffira pour discerner, par nous-mêmes, ce que nous devrons faire.
Lorsque cela se produira, Yahuwah a la solution. Proverbes 3, verset 26, nous promet : "Car Yahuwah sera ton assurance, et Il préservera ton pied de tout piège."
Hébreux 13, verset 6, confirme cette promesse : "Yahuwah est mon secours, je n'aurai peur de rien. Que peut me faire un homme?"
En fin de compte, peu importe ce que la vie vous apporte, quand vous savez que Yah est avec vous. Avec Lui à vos côtés, il n'y a rien que vous ne puissiez gérer !
Comme le dit Philippiens 4, verset 13 : "Je peux tout par Christ qui me fortifie."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
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Partie 3
Thomas : Alors, j'ai une question pour toi, Jean. À ton avis, quel est le but de cette énorme hérésie d’un Dieu trois-en-un ? Je veux dire, pour qu'une doctrine basée sur le paganisme en vienne à être acceptée comme dogme chrétien fondateur, c'est énorme ! Je sais que satan veut que les gens soient perdus, mais il est loin d’être idiot. Qu'est-ce qu'il essaie d'accomplir en promouvant une telle doctrine ?
On pourrait penser que l’étrangeté et les contradictions évidentes d’une telle doctrine sont suffisantes pour réveiller les gens sur l'absurdité de cette croyance, mais, le fait est qu’elle existe depuis presque aussi longtemps que le christianisme lui-même !
Jean : C'est une question perspicace. Il y a en fait un certain nombre de raisons à cela. Nous n'avons pas le temps de les aborder toutes maintenant ; nous pourrons peut-être le faire dans une prochaine émission. Mais l'une des raisons a à voir avec les trinités païennes dont nous avons parlé. Dans beaucoup de ces trinités, il y avait un père, une mère et un fils.
Ce qui est intéressant, c'est que même si elles ont commencé comme des trinités, le père a souvent été mis de côté. Il n'était plus mentionné ! La mère et le fils étaient vénérés seuls.
En fin de compte, voilà ce que fait cette horrible hérésie. Et tu peux le voir aussi dans le christianisme…
Thomas : C'est vrai ! On peut le constater ! Je me souviens quand j'étais enfant, on m'a toujours appris à prier "Jésus". Nous chantions sur Jésus, sur le fait qu'il était l'ami des enfants. Plus tard, il était l'ami des pécheurs. Nous chantons son amour, sa bonté, sa naissance, sa mort, son retour… et ainsi de suite. Mais le Père ? Ce n’était en général que tonnerre et éclairs, peur et jugement.
Jean : "Devant le trône terrible de Jéhovah".
Thomas : Oui !
Jean : Et pour les catholiques romains et les églises orthodoxes, ils ont Marie. Beaucoup préfèrent prier Marie plutôt que le Père.
Au fond, la trinité détourne l'attention de Yahuwah et de Son sacrifice très réel au Calvaire. Cette attention détournée est placée sur le fils. Ou sur la mère. Et alors, bien sûr, nous aimons davantage le fils. Nous nous sentons plus proches de lui et nous pensons qu'il nous aime car, après tout, il a souffert et est mort pour nous pour "apaiser" un Dieu en colère, n'est-ce pas ?
Thomas : Oui, c'est le message qui en ressort.
Jean : Eh bien, le raisonnement est simple. Diaboliquement efficace, mais finalement simple.
C'est un phénomène observable que la gratitude éveille l'amour dans le cœur. Quand l'amour et la tendresse du Père pour nous sont vus et reconnus, nos cœurs durcis par le péché s'adoucissent. Nous ressentons de la gratitude, qui inspire à son tour une plus grande confiance, et plus d'amour encore.
Mais quand toute l'attention est portée sur le fils, que se passe-t-il ? Nous commençons à considérer le Père comme un Dieu distant et en colère qu'il faut apaiser. D'une manière très réelle et concrète, la trinité détourne l'attention de Yah, mais ce faisant, elle détourne aussi l'adoration de Yah.
En divisant le Dieu unique en trois, satan a pu détourner l'attention en direction du fils de Yah. Yahushua était sans péché, oui, mais il était pleinement humain.
Thomas : Alors… c’est en quelque sorte… de l'idolâtrie ?
Jean : Qui se fait passer pour une véritable dévotion, oui, si nous n’adorons pas le Père.
Thomas : Dit comme ça, tout ce sujet est bien plus vaste que ce que j'ai réalisé, et je pense, que la plupart des chrétiens le réalisent. Comme nous l'avons déjà dit dans des émissions précédentes, la bataille finale portera sur l'adoration, car celui à qui vous obéissez, révèle qui vous adorez.
Jean : Et qui vous adorez révèle quel dieu règne en maître dans votre âme. C'est important car, quand le monde entier sera uni contre la vérité, aurez-vous le courage de défendre la vérité, et rien que la vérité ? Le seul moyen pour chacun d'entre nous de le faire, est que notre cœur soit cachés avec Christ en Yah.
Toutes les tromperies et les illusions de satan sont conçues pour perdre les âmes loin de Yahuwah, et c’est exactement ce que la doctrine païenne de la trinité fait.
Thomas : Cette discussion a été très révélatrice aujourd'hui. Mon appel à nos auditeurs est simplement le suivant : s'il vous plaît. Étudiez cela par vous-même. Nous l'avons déjà dit, et je le répète. Jean et moi, et toute l'équipe de WLC : nous n'attendons pas de vous que vous nous croyez sur parole. Étudiez-le. Étudiez les Écritures. Étudiez l'histoire du développement de la pensée occidentale et de la religion occidentale. La vérité est trop importante pour qu’on joue avec ces sujets. Nous devons connaître la vérité, car : la vérité nous rendra libres.
Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !
* * *
Fin
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