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La polygamie et la Torah

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Programme 176

La polygamie et la Torah

Partie 1

Eric Thomas : La Bible dit que Yahuwah est le même hier, aujourd'hui et demain, alors… est-Il d'accord avec la polygamie ? Les Ecritures rapportent beaucoup d'hommes dévoués à Dieu qui avaient plus d'une femme, sans parler de multiples concubines. Alors, les différences culturelles mises à part, la polygamie est-elle moralement acceptable ?

Bonjour, je suis Eric Thomas et vous écoutez Radio World's Last Chance. Je pense que la plupart des chrétiens d'aujourd'hui dénonceraient la polygamie comme étant moralement mauvaise. Après tout, Yahuwah a créé Adam et Eve, et non Adam et Eve et Betsy. Mais qu'est-ce que cela nous dit de Yahuwah et de la valeur qu'Il accorde aux femmes, si l'Écriture est silencieuse sur ce sujet ? Ou bien… est-ce le cas ?

Aujourd’hui, avec Jean Olivier nous allons partager à ce sujet et, pour ma part, j'ai hâte d'entendre ce que tu as à dire. Jean ?

Jean Olivier : Je pense que c’est un sujet important à aborder. Nous devons avoir une compréhension claire de la position des Écritures sur ce sujet parce que, sinon, il serait facile d'y lire que Yahuwah, peut-être, apprécierait moins les femmes, et ce n'est pas vrai.

Mais avant de continuer, j'aimerais ajouter un mot de précaution. Certains des sujets abordés dans l'émission d'aujourd'hui pourraient ne pas être appropriés pour nos jeunes auditeurs.

Eric : C'est un bon point. Je sais qu'il arrive que des familles pratiquant l’église à la maison écoutent nos émissions au cours de leur service d’adoration, c'est donc un avertissement utile. Au minimum, la discussion d'aujourd'hui pourrait susciter chez les jeunes auditeurs des questions auxquelles les parents ne sont peut-être pas prêts à répondre !

Quoi qu'il en soit, tu m’as dit quelque chose que je trouve intéressant. Tu as dit que l'idée que l'Écriture ne condamne pas explicitement la polygamie pourrait conduire certains à considérer les femmes comme ayant moins de valeur que les hommes. Qu'est-ce que tu entends par là ?

Jean : Eh bien, j'ai réalisé cela après avoir entendu ma fille demander à ma femme pourquoi Yahuwah autorisait la polygamie. La plupart des récits de la Bible tournent autour des hommes. Il n'y a pas vraiment beaucoup d'histoires à propos de femmes et de filles.

Eric : Eh bien, il y a l'histoire d'Esther, celle de Ruth. Marie. Dorcas et Lydia. Mais… oui, c'est à peu près tout ce dont je peux me souvenir.

Jean : Donc, ma fille, qui avait… je ne sais plus, dans les treize, quatorze ans, à l'époque, avait l'impression que Yah n'accorde pas autant d'importance aux femmes qu'aux hommes à cause de l'accent qui est mis sur les hommes, et de l'écart apparent entre la façon dont les hommes sont traités et la façon dont les femmes sont traitées.

Eric : Hm. Je n'y avais jamais vraiment pensé auparavant. Mais je suppose que je peux comprendre comment ça peut être perçu de cette façon. Et ce n'est pas parce qu'en tant qu'hommes, nous ne voyons pas les choses de cette manière que ça ne peut pas apparaître comme tel pour les femmes, que la Bible semble favoriser les hommes.

Jean : C'est ça. Le fait est qu’à WLC, nous croyons que la Torah – c'est-à-dire les cinq premiers livres de la Bible, les livres de Moïse – interdit en fait la polygamie. C'est juste que nous ne l'avions pas reconnu comme tel, à cause d'une expression idiomatique que nous avons traduite littéralement plutôt que par sa définition.

Eric : Honnêtement, je n'avais pas pensé à la façon dont ça pouvait être perçu par les femmes. La raison pour laquelle j’ai choisi ce sujet pour aujourd’hui, c’est que, comme de plus en plus de chrétiens découvrent que la loi divine telle qu'elle est consignée dans les Écritures est toujours valable et en vigueur, ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l'Ancien Testament pour y trouver des vérités qui ont été perdues ou dissimulées, voire oubliées.

Et croyez-le ou non, il y a des gens qui enseignent que la polygamie est moralement acceptable, parce qu'elle figure dans les Écritures.

Jean : Eh bien, le vol, le meurtre, et le viol sont aussi mentionnés dans les Écritures. Ça ne rend pas ces choses moralement acceptables, simplement parce qu'elles figurent dans les Écritures.

Eric : Eh bien… je suppose qu'on pourrait dire que la polygamie y est permise ou autorisée

Jean : Oui, mais elle n'est pas vraiment autorisée. Je crois qu'il y a des preuves textuelles et historiques que la polygamie était en fait interdite.

Eric : Est-ce que tu as entendu parler d'un blog intitulé Biblical Gender Roles, qu’on pourrait traduire par : les rôles bibliques des hommes et des femmes… ?

Jean : Non. Ça ne me dit rien.

Eric : Larry Solomon, qui écrit sur le blog, déclare, je cite : « Dieu n'a jamais condamné la polygamie, mais il l'a plutôt réglementée, ce qui signifie qu'il l'a approuvée. » Fin de citation. C’est donc le raisonnement. Est-ce que tu voudrais une deuxième femme, Jean ?

Jean : Euh… non, ça va ! Celle que j'ai est tout ce dont j'ai besoin.

Eric : Bonne réponse ! Je suis sûr que ta femme sera ravie de l’entendre.

Plus sérieusement, je pense qu'il n'a pas tort dans son raisonnement. Écoutez ceci. C'est Exode 21, verset 10. Il est dit : « S'il prend une autre femme, il ne retranchera rien pour la première à la nourriture, au vêtement, et au droit conjugal. » Je veux dire, c'est un raisonnement valable. Il n'y a pas de règlementation concernant, par exemple, le meurtre. C’est simplement interdit. Est-ce que Yah réglementerait vraiment quelque chose, s'Il n'était pas d'accord avec cette chose ?

Jean : Réglementer quelque chose ne signifie pas que Yah l'accepte. Passons à Deutéronome 23, et lisons le verset 18. Ça parle de quelque chose que Yahuwah a aussi réglementé.

Eric : « Tu n'apporteras point dans la maison de Yahuwah, ton Elohim, le salaire d'une prostituée ni le prix d'un chien, pour l'accomplissement d'un voeu quelconque; car l'un et l'autre sont en abomination à Yahuwah, ton Elohim. »

Jean : Voilà donc une interdiction, une règlementation, si vous voulez. Si vous avez fait le vœu de faire une offrande à Yahuwah, cet argent ne doit pas être tiré du salaire d'une prostituée ou du prix d'un chien. Pourquoi ? Parce que ces deux choses sont une abomination pour Yahuwah. C'est une règlementation. Donc, ce n'est pas parce qu'une chose est réglementée qu'elle est permise.

Eric : Oui, ok. C'est logique.

Jean : Il y a de nombreux spécialistes qui pensent que la Torah condamne la polygamie. Voyons les preuves. Passons à Lévitique, chapitre 18. C’est un chapitre couvrant les lois de la moralité sexuelle. Plus précisément, il décrit quelles sont les relations sexuelles que Yahuwah a interdites.

Commençons à lire au verset 1. Nous allons commenter au fur et à mesure.

Eric : « Yahuwah parla à Moïse, et dit : 2 Parle aux enfants d'Israël, et tu leur diras : Je suis Yahuwah, votre Elohim. 3 Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d'Egypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous mène : vous ne suivrez point leurs usages. 4 Vous pratiquerez mes ordonnances, et vous observerez mes lois : vous les suivrez. Je suis Yahuwah, votre Elohim. 5 Vous observerez mes lois et mes ordonnances : l'homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis Yahuwah. »

Jean : Donc, ce sont là des déclarations très fermes. Les Israélites ne doivent pas adopter la morale sexuelle laxiste des païens.

Eric : Je trouve intéressant que dans cette poignée de versets, Yahuwah ne cesse de répéter : « Je suis Yahuwah votre Elohim ». Ça donne de la gravité à Ses déclarations.

Jean : Oui ! En d’autres termes : « Je suis votre Créateur. Vous devez m'obéir. » Très bien. Continuons.

Eric : « Nul de vous ne s'approchera de sa parente, pour découvrir sa nudité [ou : pour avoir des relations sexuelles, dans une autre verison]. Je suis Yahuwah. 7 Tu ne découvriras point la nudité de ton père, ni la nudité de ta mère. C'est ta mère : tu ne découvriras point sa nudité. 8 Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père. C'est la nudité de ton père. 9 Tu ne découvriras point la nudité de ta soeur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison. »

Jean : Épouser une personne de la famille proche, même un parent ou un frère ou une sœur, était une pratique courante dans l'Égypte ancienne, en particulier parmi la royauté et les classes supérieures. Ça permettait de conserver l'héritage au sein de la famille. Yahuwah dit à Son peuple qu'ils ne doivent pas s'engager dans de telles relations.

Nous n’allons pas tout lire, mais ce passage précise quelles relations doivent être considérées comme illégales. Et ce sont des commandements.

Ok. Continuons maintenant au verset 18. Que dit ce verset ?

Eric : « Tu ne prendras point la soeur de ta femme, pour exciter une rivalité, en découvrant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie » ou, dans une autre version : « Tu ne prendras pas pour autre épouse la soeur de ta femme, car tu provoquerais des rivalités entre elles en ayant des relations avec la soeur, tant que ta femme est en vie. »

Jean : Lisons-le dans d’autres traduction encore.

Eric : « Tu ne prendras point une femme avec sa soeur, pour exciter une rivalité, en découvrant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie. » Un autre dit : « Tu n'épouseras pas la soeur de ta femme, ce serait exciter une rivalité en dévoilant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie. »

Jean : Très bien. C'est bon. Il semble que ce que Yahuwah condamne ici, c'est de prendre des épouses qui sont sœurs. Ne vous mariez pas avec une femme et avec sa sœur parce qu'il y aura de la jalousie et de la compétition entre elles.

Eric : Oui ! Il suffit de voir ce qui s'est passé quand Jacob a épousé Rachel et Léa ! On ne peut pas dire qu’ils aient eu un foyer heureux.

Jean : Non. Elles se sont constamment chamaillées pour la suprématie. Genèse chapitre 30 consigne même une négociation entre les deux sœurs pour savoir qui aurait le droit d’avoir une relation sexuelle avec Jacob ce soir-là et qui devrait attendre. En fait, Léa a pour ainsi dire acheté le droit de faire passer la nuit à Jacob dans sa tente à elle, en échange d'une faveur faite à Rachel, en lui donnant des mandragores qu’un de ses fils, Ruben, avaient trouvées. En fait, ce sont les mots mêmes que Léa utilise quand elle annonce à Jacob qu'il va passer la nuit avec elle, elle lui dit qu'elle l'a « engagé », ou selon les versions, qu’elle l’a « loué ».

Eric : C'est un peu n'importe quoi.

Jean : C'est vrai. Mais en réalité, la dynamique aurait certainement été tout aussi désastreuse si les épouses n'avaient pas été des sœurs.

Maintenant, traditionnellement, Lévitique 18, verset 18, est interprété comme une interdiction de la polygamie sororale, c’est-à-dire, qu’il est interdit d'épouser des femmes qui sont sœurs. Si c'est vraiment ce que dit ce texte, quelle est l'extrapolation implicite ?

Eric : Eh bien, que la polygamie elle-même est acceptable tant que vos femmes ne sont pas des sœurs.

Jean : C'est juste. C'est l'implication, et c'est ce que certaines personnes aujourd'hui qui essaient de prétendre que la polygamie est biblique utilisent, pour essayer de soutenir leur revendication.

Mais ce que nous voulons dire, c'est qu'il existe des preuves textuelles et historiques que ce verset proscrit en fait la polygamie en elle-même. Pas seulement la polygamie avec des sœurs, ça interdit la polygamie tout court, le fait d’avoir plus d'une femme.

Eric : D'où est-ce que tu tiens ça ? Non pas que je veuille prendre une autre femme, mais je ne vois pas ça dans ce verset.

Jean : Nous allons y revenir. Mais d'abord, je voudrais examiner les preuves historiques. Les Juifs ont des commentaires qui remontent aux temps anciens sur tous les passages de l'Ancien Testament, en particulier la Torah. C’était à l'origine des traditions orales qui ont ensuite été mises par écrit.

Il y a au moins une communauté juive de l'époque de Christ qui interprétait ce passage comme interdisant la polygamie.

Eric : Et s'il y en a une, on peut penser qu'il y en avait probablement d'autres. C’était quelle communauté ?

Jean : Est-ce que tu as entendu parler de Qumran ?

Eric : Oui… c’est là où les manuscrits de la mer Morte ont été trouvés ? Dans des grottes, à Qumran ?

Jean : Oui, mais ce n'est pas tout. Il y avait aussi une communauté juive sur un plateau. Je suppose que ce sont eux qui ont enterré les manuscrits dans les grottes, quand ils sont devenus trop anciens et trop fragiles pour être manipulés. Quoi qu'il en soit, certains spécialistes pensent que la communauté abritait des Esséniens. Les Esséniens étaient une secte juive conservatrice. Selon l'historien juif du premier siècle Flavius Josèphe, les Esséniens se comptaient par milliers dans toute la Judée.

Parmi la collection de rouleaux de la mer Morte, il y en a un qui s'appelle le « rouleau du Temple ». Dans ce rouleau, un commentaire renvoie à Lévitique 18:18 comme preuve que la polygamie aurait toujours été illégale aux yeux de Yahuwah.

Lisons un extrait d’une traduction des manuscrits de la mer Morte par Michael Wise, Martin Abegg et Edward Cook.

Eric : « Il ne pourra pas prendre une femme parmi les nations. Il devra plutôt prendre une femme de la maison de son père – c'est-à-dire de la famille de son père. Il ne devra pas prendre une autre femme en plus d'elle ; non, elle seule restera avec lui tant qu'elle vivra. Si elle meurt, il pourra alors prendre une autre femme dans la maison de son père, c'est-à-dire dans sa famille. »

Jean : Encore une fois, ce passage est tiré du « Rouleau du Temple » et développe (ou extrapole) en fait à partir de Deutéronome 17, versets 14 à 20, mais il cite Lévitique 18:18 comme preuve que la polygamie est une erreur.

Eric : Que dit Deutéronome 17 ?

Jean : Lisons-le. Les versets 14 à 20.

Eric : « Lorsque tu seras entré dans le pays que Yahuwah, ton Elohim, te donne, lorsque tu le posséderas, que tu y auras établi ta demeure, et que tu diras : Je veux mettre un roi sur moi, comme toutes les nations qui m'entourent,- 15 tu mettras sur toi un roi que choisira Yahuwah, ton Elohim, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère. 16 Mais qu'il n'ait pas un grand nombre de chevaux; et qu'il ne ramène pas le peuple en Egypte pour avoir beaucoup de chevaux; car Yahuwah vous a dit : Vous ne retournerez plus par ce chemin-là. 17 Qu'il n'ait pas un grand nombre de femmes, afin que son coeur ne se détourne point; et qu'il ne fasse pas de grands amas d'argent et d'or. 18 Quand il s'assiéra sur le trône de son royaume, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu'il prendra auprès des sacrificateurs, les Lévites. 19 Il devra l'avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu'il apprenne à craindre Yahuwah, son Elohim, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ces ordonnances; 20 afin que son coeur ne s'élève point au-dessus de ses frères, et qu'il ne se détourne de ces commandements ni à droite ni à gauche; afin qu'il prolonge ses jours dans son royaume, lui et ses enfants, au milieu d'Israël. »

Jean : Ok, maintenant relisons la citation du « rouleau du Temple ».

Eric : « Il ne pourra pas prendre une femme parmi les nations. Il devra plutôt prendre une femme de la maison de son père – c'est-à-dire de la famille de son père. Il ne devra pas prendre une autre femme en plus d'elle ; non, elle seule restera avec lui tant qu'elle vivra. Si elle meurt, il pourra alors prendre une autre femme dans la maison de son père, c'est-à-dire dans sa famille. »

Jean : Est-ce que vous voyez les similitudes ? Quand il est dit qu'il doit se marier dans la famille de son père, ce n'est pas suggéré littéralement. Ça ne préconise pas l'inceste. C'est un développement de Deutéronome 17, qui déclare que les rois doivent épouser des Israélites, et non des femmes étrangères qui pourraient égarer leur cœur.

Eric : Ce qui est précisément ce qui s'est passé avec Salomon. Il avait… quoi ? 700 femmes et 300 concubines ?

Jean : C'est ça. Et qu’est-ce qu’elles ont fait ?

Eric : Elles ont détourné son cœur de Yah.

Jean : C'est juste. David Instone-Brewer a écrit un essai intitulé « Le fondement de la monogamie dans l'Ancien Testament selon Jésus ». Il y fait référence à ce passage précis du « rouleau du Temple ». Lisons une citation de son essai publié dans un livre intitulé L'Ancien Testament dans le Nouveau Testament, à la page 83. Que dit-il à ce sujet ?

Eric : « Le rouleau du Temple dit que le roi ne peut épouser qu'une Israélite et ne peut prendre qu'une seule femme. Pour justifier l'interprétation ‘une seule femme’ plutôt que ‘quelques femmes’, le rouleau du Temple fait allusion à Lévitique 18:18, avec l'expression ‘tous les jours de sa vie’. »

Jean : Ou, comme le formulent certaines traductions modernes : « Tu ne prendras pas pour autre épouse la soeur de ta femme, car tu provoquerais des rivalités entre elles en ayant des relations avec la soeur, tant que ta femme est en vie. »

« Tous les jours de sa vie », « tant qu'elle est en vie » (ou : pendant sa vie, selon les versions). C'est la même chose.

Maintenant, ce qui est intéressant, c'est que dans le Document de Damas, qui a été trouvé dans la grotte 4 de Qumran, la communauté de Qumran accuse ses ennemis d'être coupables de divers péchés, dont l'un d'entre eux était… écoutez bien… la polygamie.

Eric : Vraiment ? Ils ont qualifié la polygamie de péché ?

Jean : Oui. Lisons un autre extrait de la traduction de Michael Wise, Martin Abegg et Edward Cook.

Eric : Je cite : « Ils sont pris dans deux pièges : la fornication, en prenant deux femmes de leur vivant, bien que le principe de la création soit ‘Il les créa mâle et femelle (ou : Il les créa homme et femme, dans une autre version)’».

Jean : Pour pouvoir considérer le fait de prendre deux femmes – c’est-à-dire la bigamie – comme un péché, il faudrait interpréter Lévitique 18:18 comme un commandement contre toute polygamie, et pas seulement contre le fait de prendre des épouses qui sont sœurs.

David Instone-Brewer a un autre commentaire que je voudrais que nous lisions, à la page 85.

Eric : « La loi de Lévitique 18:18 (selon les exégètes de Qumrân) concerne un homme qui a une femme et qui veut en prendre une autre, ce qui est interdit à moins que la première femme ne soit morte… Nous pouvons voir que cette interprétation était dans l'esprit des exégètes de Qumrân dans la façon dont ils résument l'enseignement de Lévitique 18:18 avec les mots ‘prendre deux femmes de leur vivant’. Cette phrase rappelle au lecteur que Lévitique 18:18 parle avec insistance du fait d'être marié à deux femmes à la fois… Cette explication est considérablement confirmée par les textes de Qumrân qui montrent que le divorce était permis. Cet argument exégétique n'interdit donc pas le divorce ou le remariage à Qumrân, mais vise uniquement la pratique de la polygamie que les exégètes de Qumrân considéraient comme illégale. »

Jean : Un « exégète » est quelqu’un, généralement un spécialiste de la Bible qui interprète ou explique les Écritures avec compétence et connaissance. Instone-Brewer affirme que les anciens érudits de Qumran, à l'époque de Christ et avant, étaient opposés à la polygamie qu'ils considéraient comme illégale. Cela qui a conduit les chercheurs modernes à réexaminer Lévitique 18 pour voir si c’est cohérent avec les Écritures.

Angelo Tosato est un érudit italien qui pense que l'interprétation de Qumran est valable. Lisons ce qu'il a à dire, dans un extrait de son article intitulé « La loi de Lévitique 18:18 : un réexamen ».

Eric : Il dit, je cite : « L'interprétation de Qumrân de Lévitique 18:18 est non seulement correcte mais même plus fidèle au sens originel que l'interprétation communément donnée aujourd'hui. » Fin de citation. Hm ! Intéressant. Il dit que c'est plus fidèle à l'original que l'interprétation que nous en faisons aujourd'hui.

Jean : C'est donc une preuve historique.

Eric : Ok, nous allons faire une courte pause, mais à notre retour, nous allons aborder les preuves textuelles dont tu as parlé. Nous revenons dans un instant.

* * *

Partie 2

Eric : Ok, j'ai hâte de continuer. Nous croyons qu'il faut prendre la Bible telle qu'elle se lit et, si nous sommes honnêtes, on doit admettre que Lévitique 18:18, pris tel quel, dit littéralement de ne pas prendre pour femmes deux femmes qui sont sœurs. Alors, quelle est cette preuve textuelle qui prouverait que Lévitique 18:18 serait en fait une interdiction de la polygamie en elle-même, et pas seulement de la polygamie sororale ?

Jean : Tu sais ce qu'est une expression idiomatique, n'est-ce pas ?

Eric : Oui. C'est une expression utilisée dans une langue spécifique qui ne peut pas nécessairement être comprise par la définition des mots individuels. C'est une phrase ou une expression dont le sens est unique.

Jean : C'est juste. Par exemple, dans la langue russe, il y a une expression idiomatique qui, traduite littéralement, signifie : « regarder entre ses doigts ».

Eric : Qu'est-ce que ça veut dire ? Être gêné ?

Jean : Tu vois ? Il est difficile de comprendre les expressions idiomatiques qui sont traduites directement, mot à mot. Non, « regarder entre ses doigts » signifie ignorer quelque chose ou, comme on le dirait en français : « fermer les yeux » sur quelque chose.

C'est ce à quoi nous avons affaire, dans Lévitique 18:18. Quand les traducteurs ont abordé ce verset, ils ont traduit les mots, et non le sens. C'est ce qui a brouillé notre compréhension, car ce verset contient une expression idiomatique.

Eric : Quelle est cette expression ?

Jean : Je ne sais pas si c’est la prononciation exacte, mais l'expression en hébreu est : ishah el-achotah. En français, on dirait : « Tu ne prendras pas une femme avec sa sœur, pendant sa vie, pour la contrarier ». L'expression idiomatique est « une femme avec sa sœur ».

Eric : Qu'est-ce que ça signifie ?

Jean : C'est une expression idiomatique qui fait référence à toutes les femmes. Aux femmes en général.

Richard Davidson a écrit un livre intitulé Flamme de Yahwah : La sexualité dans l'Ancien Testament. Il soutient que cet idiome est utilisé ailleurs dans les Écritures et que partout où il apparaît, il serait toujours, selon lui, et je le cite : « utilisé de manière idiomatique dans le sens distributif de ‘l'une en plus de l'autre’ et ne fait nulle part ailleurs référence à des sœurs littérales ».

Eric : Est-ce qu’il donne des exemples ?

Jean : Oui. Exode 26, versets 3, 5, 6 et 17. Lisons-les. Maintenant, il faut savoir que dans Exode 26, il n'est pas du tout question de femmes, mais c’est la forme féminine de l'expression qui est utilisée, parce que dans le contexte, c'est ce qui est grammaticalement correct. Lisons-le, et voyons les endroits qui parlent de « l'une en plus de l'autre ». C'est là où on trouve l'expression idiomatique dans le texte original.

Eric :Ok Exode 26, verset 3 : « On coudra d'abord cinq de ces tentures l'une à l'autre, puis on fera de même pour les cinq autres. »

Verset 5 : « Tu feras cinquante lacets à la première tenture, et tu feras cinquante lacets au bout de la tenture qui sera dans le second assemblage. Les lacets seront en face l'un de l'autre. »

Verset 6 : « Tu feras cinquante crochets d'or, et tu joindras les tentures l'une à l'autre avec les crochets, pour que la Demeure forme un seul tout. »

Jean : C’est bon. Ce n'est pas nécessaire de tout lire. Tu as compris l'idée.

Un autre passage est le chapitre 1 d'Ezéchiel. Lisons les versets 9 et 23.

Eric : Très bien. Verset 9 : « Leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre; ils ne se tournaient point en marchant, mais chacun marchait droit devant soi. »

Jean : Et le verset 23 ?

Eric : « Et au-dessous de l'étendue, leurs ailes se tenaient droites, l'une vers l'autre: chacun en avait deux, qui couvraient leur corps, d'un côté, et chacun en avait deux, qui couvraient leur corps, de l'autre coté. »

Jean : Ezekiel 3:13 dit : « Je perçus aussi le bruit que faisaient les ailes des êtres vivants en battant l'une contre l'autre, et en même temps celui des roues, et la grande clameur. »

Donc, nous avons cette expression idiomatique qui signifie simplement « l'une en plus de l'autre » et pourtant, dans Lévitique 18, elle est prise généralement littéralement pour signifier deux sœurs littérales.

Eric : Ça ne semble pas n'est pas cohérent.

Jean : L'expression a son équivalent masculin qui est ishel-akiw, je nes ais pas si je le prononce bien. Ça signifie littéralement : « un homme pour son frère » (ou : un homme à son frère). Encore une fois, c'est une expression idiomatique qui signifie simplement « l’un en plus d'un autre ».

L'expression est utilisée un certain nombre de fois, voyons-en juste une. Exode 16, verset 15. C'est quand les Israélites ont vu la manne pour la première fois. Que dit le verset ? Voyons quelle expression en français est tirée de cette expression idiomatique. Allons-y.

Eric : « Les enfants d'Israël regardèrent et ils se dirent l'un à l'autre : Qu'est-ce que cela ? car ils ne savaient pas ce que c'était. »

Jean : Ils se disent l'un à l'autre. « Qu'est-ce que c'est ? » Ce n'est pas littéralement chaque homme et son frère qui se disent cela, parce que tous ceux qui se disaient cela n'étaient pas des frères !

Donc, pour être cohérents avec la façon dont cette phrase est utilisée dans d’autres endroits, nous devons interpréter la phrase du Lévitique 18 comme signifiant simplement : n'épouse aucune femme en plus d'une autre, pas seulement des sœurs.

Eric : Oui, ça semble plus logique. Sans parler du fait que c'est plus cohérent avec ce que nous connaissons du caractère de Yah.

Jean : C’est un point sur lequel nous allons revenir.

Jay Sklar est un spécialiste de l'Ancien Testament et le doyen de la faculté du Covenant Theological Seminary (ou : Séminaire théologique de l'Alliance) à Saint-Louis dans le Missouri, aux États-Unis. Il a écrit un commentaire sur le livre du Lévitique. J'aimerais que nous lisions son commentaire sur Lévitique 18:18. Si nous interprétons cet idiome hébreu d'une manière cohérente avec d’autres endroits où il est utilisé dans l'Ancien Testament, alors… ?

Eric : Je cite : « Le verset 18 interdirait la polygamie en général : ‘N'épouse pas une femme en plus d'une autre’». Fin de citation

Jean : C'est ça. Un autre point à prendre en considération est que la raison pour laquelle il est interdit de prendre une autre femme dans Lévitique 18:18 est d'empêcher la rivalité entre les deux femmes. Et cela se produirait de toute façon entre deux femmes, qu'elles soient sœurs ou non. C'est donc également cohérent avec l'interprétation de ce texte comme étant contre la polygamie en général, pas seulement la polygamie sororale.

Eric : Eh bien, prenons le cas de la femme d'Elkanah, Anne, la mère de Samuel. La Bible dit clairement que Peninna, sa deuxième femme, était très cruelle envers Anne parce qu'elle n'avait pas d'enfants.

Jean : Oui. En fait, le mot utilisé dans Lévitique 18:18 – « Tu ne prendras point la soeur de ta femme, pour exciter une rivalité » – est le même mot (ou la même racine) que celui utilisé dans 1 Samuel 1 verset 6 pour décrire la façon dont Peninna traitait Anne. Lisons-le. 1 Samuel 1 verset 6.

Eric : « Sa rivale (ou : son ennemie, dans une autre version) ne cessait de la vexer pour l'irriter contre Dieu de ce qu'il l'ait rendue stérile. »

Jean : Il n'y a pas la moindre allusion au fait que Peninna aurait été littéralement la sœur de sang d'Anne, mais elle est décrite comme « vexant » Anne, ce qui est justement la raison donnée dans Lévitique 18:18 pour expliquer pourquoi un homme ne devrait pas prendre une autre femme.

Lisons une autre citation, celle-ci est tirée du livre d'Angelo Tosato, intitulé : « La loi de Levitique 18:18 ».

Eric : « Cette motivation montre que l'acte légiféré est jugé criminel, non pas en lui-même (il ne s'agit donc pas d'un cas d'union incestueuse ; ni plus généralement d'une union sexuelle intrinsèquement perverse), mais il est jugé criminel par rapport à la première femme de l'homme qui en subirait un préjudice. En outre, le préjudice que la loi veut éviter est tel (rivalité, inimitié) que toute femme (et pas nécessairement une sœur de la première épouse) est capable de causer. »

Jean : Un point qui prête à confusion est que les versets précédant immédiatement le verset 18 sont tous axés sur l'interdiction de l'inceste. Il est interdit d’avoir des relations sexuelles avec sa fille, sa belle-fille, sa sœur, sa demi-sœur, sa mère ou sa belle-mère. Ce sont toutes des relations interdites. Donc, quand nous arrivons au verset 18, il est facile de supposer que la « sœur » dont il est question est une sœur littérale.

Eric : Oui, je comprends. Surtout lorsqu'on ne peut pas dire, d'après la traduction, qu'il s'agit d'une expression idiomatique. Donc, en sachant que les versets précédents parlent de relations familiales proches, pourrait-on soutenir que, malgré l'utilisation de l'expression idiomatique, dans ce cas présent, il s'agit en effet de sœurs littérales ?

Jean : On pourrait… mais… les spécialistes de l'hébreu nous disent que dans le texte hébreu original, il y a une rupture littéraire claire entre le verset 17 et le verset 18, qui n'apparaît pas dans notre traduction moderne française, mais qui est dans l'original.

Eric : Donc, ce qu’ils disent, c'est que Lévitique 18 couvre deux ensembles de lois distincts.

Jean : C’est ça. La première série de lois jusqu'au verset 17 sont des commandements interdisant tous les différents types de relations incestueuses. La deuxième série concerne des lois régissant la moralité sexuelle en général. Le verset 18 fait partie de cette série de lois.

En fait, prenons un moment pour lire cette deuxième série de lois pour voir la différence. La première série interdit l'inceste. La deuxième série de lois interdit la fornication sous toutes ses formes. Allons-y. Les versets 19 à 24.

Eric : « Tu ne prendras point la soeur de ta femme, pour exciter une rivalité, en découvrant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie. 19 Tu ne t'approcheras point d'une femme pendant son impureté menstruelle, pour découvrir sa nudité. 20 Tu n'auras point commerce avec la femme de ton prochain, pour te souiller avec elle. 21 Tu ne livreras aucun de tes enfants pour le faire passer à Moloc, et tu ne profaneras point le nom de ton Elohim. Je suis Yahuwah. 22 Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination. 23 Tu ne coucheras point avec une bête, pour te souiller avec elle. La femme ne s'approchera point d'une bête, pour se prostituer à elle. C'est une confusion. 24 Ne vous souillez par aucune de ces choses, car c'est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser devant vous. »

Jean : Ces interdictions, ainsi que le verset 18, suivent toutes la rupture littéraire. On peut voir comment elles couvrent un autre type d'interdiction.

Paul Copan a écrit un livre intitulé : Dieu est-il un monstre moral? : Donner un sens au Dieu de l'Ancien Testament.

Eric : Un titre intrigant. Ça donne envie de le lire.

Jean : C'est un sujet intéressant parce que je pense que beaucoup de chrétiens considèrent Yahuwah dans l'Ancien Testament comme un être dur. Et ce n'est pas le cas. Quoi qu'il en soit, dans son livre, Copan donne une perspective sur Lévitique 18. Lisons cette citation de son ouvrage.

Eric : « Chaque verset de 7 à 17 commence de la même manière, avec le mot « la nudité (de) » [en hébreu], et se poursuit par le commandement : ‘Tu ne découvriras pas la nudité [d'untel ou d'unetelle]’. De plus, dans chacun de ces versets (à l'exception du verset 9), une explication est donnée pour l'interdiction (par exemple : « elle est ta mère ») ; cette explication ne se trouve pas au verset 18, ce à quoi nous nous attendrions s'il s'agissait d'une interdiction incestueuse.

En revanche, chaque verset de 18 à 23 commence par une construction différente. Même si vous ne lisez pas l'hébreu, vous pouvez jeter un coup d'œil au texte et voir immédiatement la différence de structure à partir du verset 18. Les versets 18 à 23 commencent chacun par ce qu'on appelle la conjonction waw (comme notre mot « et ») suivie d'un mot différent de ‘nudité’ (erwat) ; aussi, au lieu de l'utilisation constante de la négative (lo) plus le verbe ‘découvrir’ (tegalleh, de la racine galah), comme dans les versets 7 à 17, ici les particules négatives sont utilisées avant les verbes autres que ‘découvrir’. »

Jean : Il pose ensuite une question intéressante : « Pourquoi ces contrastes sont-ils importants ? »

Lisons sa réponse, phrase suivante.

Eric : Je cite : « Dans les versets 6 à 17, il est question de liens de parenté, tandis que les versets 18 à 23 traitent des relations sexuelles interdites en dehors des liens de parenté. » Fin de citation.

Je vois. Ça a du sens.

Jean : Maintenant. Tu es prêt pour un peu de grammaire ? Si Moïse avait voulu que le verset 18 de Lévitique 18 soit inclus dans les interdictions des relations incestueuses, non seulement il n'y aurait pas eu de rupture littéraire, mais il l'aurait formulé différemment.

Eric : Qu’est-ce que tu veux dire ?

Jean : La version King James traduit : « Tu ne prendras pas non plus une femme pour sa sœur. Une autre version dit : « tu ne prendras point une femme auprès de sa soeur ».

Il aurait été plus clair en utilisant la conjonction « et » au lieu de « pour » ou « auprès de ». Il avait le vocabulaire pour dire simplement : « Tu n'épouseras pas une femme ET sa sœur. » C'est d’ailleurs ce qu'il dit au verset 17 : « Tu ne découvriras pas la nudité d'une femme ET de sa fille. » ‘Découvrir la nudité’ étant un euphémisme pour ‘avoir des relations sexuelles’. C’est-à-dire : « Tu n'auras pas de relations sexuelles avec une femme et sa fille ». Il aurait pu utiliser la même phraséologie au verset 18. Mais il ne l'a pas fait.

Voici une autre citation de Jay Sklar. Que dit-il ?

Eric : Je cite : Il « utilise l'expression ‘une femme en plus de sa sœur’, qui était une expression courante qui ne faisait pas référence à une parenté, sauf par coïncidence ». Fin de citation.

Jean : Il parle de l'expression idiomatique, ici. Moïse n'avait pas besoin d'utiliser une expression idiomatique. En fait, il ne l'aurait pas fait s'il avait parlé de sœurs littérales.

Ok. Un dernier point. C'est un point important. Le verset 18 contient une limite de temps. Relisons le verset 18 et, cette fois, prêtons une attention particulière à la fin du verset.

Eric : « Tu ne prendras pas pour autre épouse la soeur de ta femme, car tu provoquerais des rivalités entre elles en ayant des relations avec la soeur, tant que ta femme est en vie. » ou dans une autre version : « Tu ne prendras point la soeur de ta femme, pour exciter une rivalité, en découvrant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie. »

Jean : C’est une limite temporelle. On peut se remarier une fois que la première femme est morte, mais pas avant. Il n'y a absolument rien dans les versets précédents qui dise que vous pouvez avoir des relations sexuelles avec votre fille ou votre sœur après un certain temps. Au contraire, l'interdiction est pour toujours. Ce n'est pas le cas du verset 18, ce qui soutient l'argument selon lequel le verset 18 serait une interdiction générale contre toutes relations polygames.

Eric : C'est logique.

Mais permets-moi de te poser une question : si la Torah, dans Lévitique 18 verset 18, interdisait effectivement la polygamie, pourquoi n'y aurait-il pas de punition spécifique pour le fait d’enfreindre ce commandement ? Il y a des sanctions claires pour la fornication, l'adultère, la violation du Sabbat, etc. Pourquoi pas pour la polygamie ?

Jean : C'est une bonne question. Cependant, ce n'est pas parce qu'une punition civile n'est pas listée qu’on peut en déduire que Yah donne la permission ou l'autorisation pour un certain acte.

Par exemple, passons au chapitre suivant, Lévitique 19, et lisons les versets 17 et 18.

Eric: « Tu ne haïras point ton frère dans ton coeur; tu auras soin de reprendre ton prochain, mais tu ne te chargeras point d'un péché à cause de lui. 18 Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis Yahuwah. »

Jean : Il n'y a pas de punition prescrite pour le péché de haïr son frère, mais ça ne veut pas dire que c'est légal. Qu'en est-il du Dixième Commandement ? Exode 20:17 ?

Eric : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

Jean : C'est là l'un des Dix Commandements ! Et pourtant, aucune peine civile n'est prévue pour la transgression de la convoitise. Mais ça ne l'invalide pas en tant que commandement divin.

Eric : C'est un bon point. La vérité est si logique ! Quand on s’assoit et qu’on regarde toutes les preuves, c'est si logique et cohérent. Ça a du sens, vraiment, que Yahuwah condamnerait la polygamie.

Ne partez pas, les amis. A suivre, votre Courrier des Auditeurs. Restez à l'écoute.

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Vous écoutez Radio World's Last Chance.

Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.

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Courrier des Auditeurs

Jean : Alors, d'où nous vient notre question du Courrier des Auditeurs, aujourd’hui ?

Eric : Du pays qui a inventé le croissant.

Jean : La France, bien sûr…

Eric : Ah, je savais que tu dirais ça, mais non. En fait, le croissant aurait pris naissance en Autriche au 13e siècle, où il s'appelait le : kipferl.

Jean : Ah bon ?

Eric : Eh oui ! 600 ans plus tard, un officier d'artillerie autrichien du nom d'August Zang a décidé d'ouvrir une boulangerie viennoise à Paris. C'était en 1839. Il a commencé à servir des kipferl, qui a tout de suite été si populaire que les boulangers parisiens ont commencé à en faire leur propre version, avec une pâte plus légère et plus feuilletée. Ils ont appelé leur version « croissant », à cause de la même forme de croissant que le kipferl.

Jean : Ah, on l’a amélioré, donc… Mais, pour être fair play, comme dit le dicton : « l'imitation est la forme la plus sincère de flatterie ». Alors, quelle est notre question du jour ?

Eric : Simonne nous écrit : « J'ai été élevée dans une dénomination protestante très conservatrice. On nous a enseigné que toute forme de questionnement ouvre la porte au doute. On m'a dit que si j'ouvrais la porte au doute, satan arriverait comme un déluge et que je ne pourrais jamais retrouver la foi. Je vous ai entendu dire dans des programmes précédents que nous devons étudier avec un esprit ouvert, mais honnêtement, j'ai encore très peur de le faire. Je ne veux pas être trompée ou égarée. Comment étudier avec un esprit ouvert tout en s'assurant de ne pas être trompés ? »

Jean : C'est une très bonne question et je suis heureux qu nous ayons l'occasion d'y répondre, car j'ai été reçu le même type d’enseignement. Je sais que toutes les églises n’enseignent pas cela, mais beaucoup le font et c'est un problème.

Eric : Je connais des gens qui, dès qu'ils ont commencé à se poser des questions, ont rapidement fini par quitter l'église. Je comprends l'inquiétude de Simonne. D'un autre côté, Apocalypse 18 nous dit de sortir de Babylone, alors pourquoi est-ce que ce serait un problème ?

Jean : Voilà pourquoi c'est un problème : parce qu'il est aussi dit aux chrétiens qu'ils doivent étudier la Bible, n'est-ce pas ?

Eric : Bien sûr.

Jean : Il nous est dit que nous devons passer du temps chaque jour dans la parole de Yah. Eh bien, si on ne doit pas remettre en question, mais qu’on est censé étudier, qu'est-ce qu’on étudie ? On finit alors par ne faire rien d'autre que d'étudier uniquement pour confirmer ce qu’on croit déjà. Ce qui devient une boucle qui s’auto-affirme d'elle-même.

Maintenant, est-ce que c’est ça, une véritable étude de la Bible ?

Eric : Euh, non ? Eh bien… Je veux dire, ça pourrait l'être.

Jean : Laisse-moi reformuler : quand tout ce que tu fais, c’est de confirmer ce que tu crois déjà, est-ce que tu apprens quelque chose de nouveau ?

Eric : Pas vraiment. Je veux dire, on peut quand même en être béni. Il y a toujours des profondeurs dans la parole de Yah qu’on peut découvrir. Mais pour ce qui est de quelque chose de réellement nouveau, non. Je ne pense pas. Pas si vous avez peur de remettre en question.

Jean : Alors, serais-tu d'accord pour dire qu'il y a différents types d'étude biblique ? Il y a d’un côté la volonté d'envisager quelque chose de nouveau, et puis de l’autre, simplement une étude pour valider les croyances que vous avez déjà.

Eric : Oui, c’est ça.

Jean : Voyons donc ce que les Écritures ont à dire sur les différents types d'étude. Allons dans Actes 17 et lisons les versets 10 à 12. Qu’est-il dit ?

Eric : « Aussitôt les frères firent partir de nuit Paul et Silas pour Bérée. Lorsqu'ils furent arrivés, ils entrèrent dans la synagogue des Juifs. 11 Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact. 12 Plusieurs d'entre eux crurent, ainsi que beaucoup de femmes grecques de distinction, et beaucoup d'hommes. »

Jean : On utilise souvent l'expression : « soyons comme les Béréens », pour s’encourager mutuellement à étudier la Bible, mais quand on lit le passage, plusieurs points intéressants méritent d'être soulignés.

D'abord, remarquons qu'ils ont reçu le message « avec beaucoup d'empressement ». C'est la première étape. Ils ne l'ont pas simplement rejeté parce que c’était nouveau.

Eric : Hm. Oui. C’est très facile de rejeter automatiquement tout ce qui est nouveau. Quand on tombe dans le piège de penser qu’on sait tout ce qu'il faut savoir pour être sauvés, alors, il est facile de rejeter tout ce qui est nouveau comme étant forcément faux, par principe.

Jean : Et c'est encore plus facile de le faire quand on nous a appris à craindre tout ce qui est nouveau. Mais les Béréens n'ont pas agi de cette façon. Ils ont reçu (ou accueilli) le message avec beaucoup d'empressement.

Et voici le deuxième point : remarquons qu'il n'est pas dit qu'ils ont accepté le message avec beaucoup d'empressement.

Eric : Recevoir n'est-il pas la même chose qu'accepter ?

Jean : Non, parce que la phrase suivante dit qu'ils « examinaient les Écritures » pour voir si ce que Paul affirmait était réellement vrai. Donc, ils l'ont reçu – ils ne l'ont pas rejeté comme étant faux par défaut, simplement parce que c’était nouveau – mais ils ne l'ont pas non plus accepté automatiquement. Ils sont allés l'étudier par eux-mêmes pour voir si c’était vrai.

Ça nous apprend deux choses. La première, c’est qu'ils n'avaient pas peur d'envisager une nouvelle idée simplement parce qu'elle était nouvelle. Je vois aujourd'hui beaucoup de gens qui, comme nous le partage Simonne, ont si peur d'être trompés qu'ils ne prennent même pas un temps (ou n’ose pas prendre un temps) pour étudier une nouvelle idée pour voir si elle est vraie ou non. Et c'est dommage. C’est triste.

La deuxième chose que cela nous apprend, c'est que les Béréens comprenaient qu'on ne peut pas s’égarer, ou être induit en erreur, juste parce qu’on prend un temps pour examiner honnêtement si une nouvelle idée est vraie ou non. J'ai entendu des sermons sur les dangers de se placer sur un « terrain enchanté », et il y a toute cette peur brandie autour de l'idée que si vous vous aventurez sur un terrain enchanté, satan peut prendre le contrôle, que vous le vouliez ou non.

Eric : Oui, j'ai entendu ça aussi. C’est comme si on vous dit : ‘Ne posez pas de questions, ne doutez pas. Si vous commencez à le faire, vous vous aventurerez sur un terrain enchanté et satan vous aura !’

C'est une sorte de contrôle par la peur.

Jean : C'est ça. Mais est-ce que c’est compatible avec ce que nous savons du caractère de Yah ?

Eric : Non !

Jean : Les Béréens savaient qu'ils pouvaient faire confiance à Yahuwah pour garder leurs pensées en sécurité quand ils examinaient de nouvelles idées, et nous pouvons faire de même.

En fait, j’irai jusqu’à dire que les croyants d'aujourd'hui ont le devoir et la responsabilité devant Yah de prendre le temps d'étudier et d'apprendre au sujet de nouvelles lumières.

Tournons-nous vers Ésaïe 58. Il y a là des principes très importants que nous, chrétiens vivant dans les derniers jours, devons connaître. Ésaïe 58, commençons à lire au verset 1.

Eric : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, Elève ta voix comme une trompette, Et annonce à mon peuple ses iniquités, A la maison de Jacob ses péchés ! »

Jean : Ìl y a là un détail important. Ce message s'adresse au peuple de Yah. Mais quelque chose manque, et ils le savent. Ils demandent à Yah ce qu'ils doivent faire, et Il leur répond. Verset 6.

Eric : « Voici le jeûne auquel je prends plaisir : Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, Et que l'on rompe toute espèce de joug; 7 Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne Pas de ton semblable. 8 Alors ta lumière poindra comme l'aurore, Et ta guérison germera promptement; Ta justice marchera devant toi, Et la gloire de Yahuwah t'accompagnera. 9 Alors tu appelleras, et Yahuwah répondra; Tu crieras, et il dira : Me voici! »

Jean : Prêtez attention aux promesses qui sont faites ici ! Elles sont énormes. Si nous faisons ce qui est juste, ce qui est droit, en cherchant à aider ceux qui nous entourent, en cherchant à représenter Yahuwah dans tout ce que nous faisons, il nous est promis que, quand nous appellerons à l'aide, Yah nous répondra. Cela inclut quand nous l'appelons pour obtenir de la sagesse. Vous n'avez pas à rejeter d'emblée les nouvelles idées comme étant fausses quand vous savez que vous pouvez vous tourner vers Yah pour obtenir de Lui la sagesse, et qu'Il a promis de vous la donner !

Eric : Jacques 1:5 : « Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Yahuwah, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. »

Jean : Amen. Nous pouvons faire confiance à Yahuwah pour tenir Ses promesses. Il ne permettra pas que nous soyons trompés contre notre gré ! Mais nous avons la responsabilité d'étudier et d'examiner les nouvelles idées, et Ésaïe 58 nous explique pourquoi. Continuons à lire, verset 9.

Eric : « Si tu éloignes du milieu de toi le joug, Les gestes menaçants et les discours injurieux, 10 Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l'âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l'obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi. 11 Yahuwah sera toujours ton guide, Il rassasiera ton âme dans les lieux arides, Et il redonnera de la vigueur à tes membres; Tu seras comme un jardin arrosé, Comme une source dont les eaux ne tarissent pas. 12 Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, Tu relèveras des fondements antiques; On t'appellera réparateur des brèches, Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable. »

Jean : Ce sont là d’autres promesses puissantes ! Et ça se termine, au verset 12, par une prophétie : « Tu relèveras des fondements antiques; On t'appellera réparateur des brèches »

C’est une prophétie concernant la dernière génération. Des vérités anciennes qui ont été perdues, oubliées ou dissimulées sont aujourd'hui restaurées. Nous réapprenons des vérités qui ont été perdues pendant des siècles. Ce qui jette les bases pour nous permettre d'apprendre encore plus de vérités, de nouvelles lumières que personne n'a jamais vues auparavant.

Voilà le travail de la dernière génération. Mais ça ne peut pas se produire, et ça ne se produira, pas si nous avons trop peur pour étudier une nouvelle idée pour voir si elle est vraie.

Cette peur d'envisager quoi que ce soit de nouveau, associée à une sorte d’arrogance de penser que nous savons déjà tout ce que nous devons savoir, est une caractéristique distinctive de la dernière génération. Allons dans Apocalypse 3. Lisons le message à l'église de Laodicée, qui correspond à la période dans laquelle nous vivons actuellement. Apocalypse chapitre 3, à partir du verset 14.

Eric : « Ecris à l'ange de l'Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Yah : 15 Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! 16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. 17 Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, 18 je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. 19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. »

Jean : Présumer que vous savez tout ce que vous avez besoin de savoir pour être sauvé, c’est ce qui distingue la dernière génération de croyants, mais pas dans le bon sens.

Eric : C’est de l'orgueil spirituel. Et c'est toujours si difficile à surmonter.

Jean : Et pourtant, c'est un combat nécessaire si nous voulons être sauvés. Le message se termine avec cette exhortation : « Aie donc du zèle, et repens-toi. » Se repentir de quoi ? Se repentir de penser qu’on n'aurait plus besoin d'en savoir davantage. Se repentir de rejeter automatiquement comme erreur tout ce qui est nouveau. Certaines choses peuvent en effet être des erreurs, mais vous ne le saurez pas avec certitude tant que vous n'aurez pas pris le temps d’étudier ces choses par vous-même.

Eric : Oui. Étudier la Parole par soi-même, c’est si important parce que, si vous vous contentez de croire quelqu'un d’autre sur parole, il suffit qu’une autre personne se présente, plus éloquente, et ça elle peut facilement vous convaincre d'adopter son point de vue. Puis disons une autre personne, encore plus douée pour s’exprimer, et elle pourrait à son tour vous faire changer d'avis, une nouvelle fois, et ainsi de suite.

Mais si vous prenez le temps d'étudier la Parole par vous-même, de faire vos propres recherches, alors l'Esprit de Yah vous ancrera dans la vérit, et vous ne pourrez pas être ébranlés de cette manière.

Jean : C'est vrai. J'aimerais que tout le monde comprenne cela.

Simonne voulait également savoir comment faire pour étudier avec un esprit ouvert. Je pense que la première chose à faire est de prendre la décision consciente de suivre la vérité, où qu'elle nous mène. Exprimez-le avec des mots. Faites-en un choix conscient. Proclamez-le.

La prochaine étape, c’est être prêt à accepter cette nouvelle idée, si l'Esprit de Yah vous convainc qu'elle est vraie. Soyez prêt à mettre de côté vos croyances antérieures. Tant que vous n'êtes pas ouvert et prêt à accepter une nouvelle idée, vous ne serez jamais en mesure de réellement l'accepter, quelle que soit la quantité de preuves présentées.

Et, encore une fois, ça ne veut pas dire que tout ce que vous examinez finira par être vrai. Il se peut qu’une grande partie de vos recherches s'avère erronée après avoir fini vos recherches.

Eric : Eh bien, c'est bon à savoir aussi.

Jean : Bien sûr. C’est assez évident quand quelqu’un agit de la sorte. Par exemple, souvent, quand les gens rejettent le Sabbat biblique, ils ont recours à des arguments émotionnels ou à des arguments qui, avec un peu de recherche, ne répondent pas réellement aux preuves en faveur du Sabbat biblique.

Eric : Oui, je l'ai vu aussi. Certains font des suppositions sur ce qu'ils pensent être les arguments en faveur du Sabbat, puis ils argumentent contre ces suppositions. Les seuls à être trompés par ce type de raisonnement qu’on peut qualifier de paresseux, sont ceux qui n'ont pas examiné les preuves par eux-mêmes.

Jean : Exactement.

La principale leçon à tirer de tout cela est que : vous pouvez faire confiance à Yahuwah pour protéger vos pensées de l'erreur qaund vous examinez honnêtement toute nouvelle idée. Vous n'avez pas à avoir peur. Il veut que vous étudiez comme l'ont fait les Béréens ; nous avons le devoir de rechercher de nouvelles lumières et les vérités restaurées.

Eric : J'ajouterais juste une dernière pensée : l'un des signes d'une secte est d'enseigner à ses membres à ne pas remettre en question. Nous l'avons déjà dit, et je le répète : la vérité peut supporter le poids de l'investigation, la vérité peut supporter le poids de l’enquête. Et vous pouvez faire confiance à Yahuwah pour toujours protéger vos pensées.

Si vous avez une question, amis auditeurs, rendez-vous sur notre site web et cliquez sur « Contactez-nous ». Nous apprécions toujours d’avoir de vos nouvelles et de lire vos messages.

A suivre : Elise Blanc pour votre Promesse Quotidienne.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Le 2 novembre 1734, un garçon est né dans la colonie de Pennsylvanie, en Nouvelle Angleterre, sixième d'une fratrie de 11 enfants. À l'âge de 12 ans, il a reçu son premier fusil. À l'âge de 15 ans, Daniel – ou Dan, comme l'appelait son père – était connu pour ses talents de tireur. Alors qu'il n'était encore qu'adolescent, il a abattu son premier ours, un exploit plutôt dangereux, même pour des chasseurs expérimentés. Quand l'instituteur local s'est inquiété de l'absentéisme scolaire du jeune Dan, son père a haussé les épaules. "Que les filles s'occupent de l'orthographe", a-t-il dit, "Et Dan s'occupera du tir".

C'est une compétence qu'il utilisera tout au long de sa vie. À l'âge de 21 ans, Dan a épousé une grande fille aux cheveux et aux yeux noirs, Rebecca. Leur famille s'étant agrandie jusqu'à compter 10 enfants, Dan subvenait à leurs besoins grâce à ses talents de chasseur et de trappeur. Comme les capitaines de navire partant pour de longs voyages, Dan partait pour de longues expéditions de chasse pendant des mois, presque chaque automne et revenait au printemps avec beaucoup de peaux à vendre. Lors d'une de ces expéditions, une tribu d'Indiens Chaouanons a adopté Dan et il a vécu avec eux pendant quelques années. Il a toujours eu un grand respect pour les Indiens.

Ses voyages lui ont donné une grande connaissance des terres inexplorées jusqu'alors. Dan a été le premier à tracer une piste à travers les montagnes au niveau du col du Cumberland Gap, ouvrant ainsi ce qui allait devenir l'État du Kentucky aux colons de la côte Est qui souhaitaient s'installer dans l'Ouest.

Dan, ou Daniel Boone, comme il est connu généralement, est devenu célèbre de son vivant pour ses exploits. Des légendes, pas toujours exactes, se sont développées autour de lui et ont servi de base au mythe du pionnier de l'Ouest, qui s'est répandu au-delà des frontières des États-Unis. En fait, j'ai un ami, un allemand âgé, qui a grandi en lisant des histoires de l'Ouest américain, totalement fasciné par l'idée du Far West et des hommes qui ont « apprivoisé la nature sauvage ».

On a demandé un jour à Daniel Boone s'il s'était déjà perdu. Il a répondu avec humour : « Je ne me suis jamais perdu, mais j'ai une fois été confus pendant trois jours ». Je n'ai pu m'empêcher de rire en lisant sa réponse. C'est une excellente réponse, qui donne un sens de pouvoir, et je pense qu'en tant que chrétiens, nous pouvons en tirer des leçons. Il y a des moments dans la vie où nous sommes confus. Nous sommes déroutés et ne savons pas quel chemin prendre. Que ce soit un problème à l'école, ou au travail, que nous ne savons comment gérer, ou peut-être un concept nouveau dont nous ne sommes pas sûrs qu'il soit vrai ou faux, nous nous retrouvons souvent perplexes. Quand cela se produit, nous devons : nous arrêter. Regarder. Écouter… puis, y aller !

Arrêtez ce que vous êtes en train de faire. Ne continuez pas à avancer tête baissée. Prenez le temps, même si ce n'est qu'un instant, de prier pour être guidé. Ensuite, regardez. Regardez la direction et la conduite de Yah dans vos expériences passées. Cela renforcera votre foi dans le fait que Celui qui vous a amené jusqu'ici ne vous abandonnera pas. Il est important de se rappeler comment Yahuwah nous a guidés dans le passé. Ensuite, vous êtes prêts à écouter. Écoutez les douces incitations de la voix douce et tranquille. Elle ne vous égarera jamais, car c'est l'Esprit de Yahuwah Lui-même qui vous guide. Ensuite, vous êtes prêt à y aller. Avancez dans la foi, en sachant que vous pouvez faire confiance à Yahuwah pour vous protéger.

Avant que Josué ne conduise les enfants d'Israël dans la terre de Canaan, il était déconcerté. La tâche semblait écrasante, mais la parole de Yahuwah a été encourageante, et elle contient des promesses pour les croyants d'aujourd'hui. Yahuwah a dit à Josué :

"Prends courage et tiens bon. . . Je t'ai donné cet ordre : Prends courage et tiens bon, ne crains rien et ne te laisse pas effrayer, car moi, Yahuwah ton Elohim, Je serai avec toi pour tout ce que tu entreprendras."

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 3

Eric : Je veux juste dire que j'apprécié la discussion d'aujourd'hui. Bien que la polygamie n'ait jamais été une tentation pour moi, ma femme m'a avoué que le fait que Yah semble d'accord avec cela l'a toujours dérangée. Et pas seulement pour Salomon. David avait combien de femmes ?

Jean : Huit.

Eric : Et c’était un « homme selon le cœur de Yah » ! Et Abraham. Il avait trois femmes.

Jean : Pas toutes en même temps.

Eric : Non, c'est vrai. Mais il a eu des concubines. Donc, oui, je comprends pourquoi on pourrait penser que Yahuwah était d'accord avec la polygamie. C'est vraiment bien de voir qu'Il l'a en fait interdite.

Jean : Yahuwah n'a pas besoin d'un apologiste. Il n'a pas besoin que déformions les faits et que nous Lui trouvions des excuses. Ce qui est vrai aujourd'hui, était vrai il y a 500 ans ; et était vrai il y a 3000 ans. Et cette vérité, c'est que Yahuwah est un Dieu qui se réjouit dans la justice, dans l'équité. La loi divine est cohérente avec cela, et si nous voulons être heureux, nous nous abandonnerons à Lui pour aligner nos vies sur Sa volonté révélée.

La polygamie est incompatible avec le plan originel de Yah pour le mariage, il n'est donc pas surprenant de constater que la Torah la condamne.

Eric : Eh bien, notre temps est écoulé. Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous à nouveau demain, et d'ici là, rappelez-vous : Yahuwah vous aime . . et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

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Cette émission, ainsi que les épisodes précédents de Radio WLC peuvent être téléchargées sur notre site web. Elles sont parfaitement appropriées pour être partagées avec des amis et pour des études bibliques ! Elles sont également une excellente ressource pour ceux qui adorent Yahuwah seuls à la maison. Pour écouter les émissions déjà diffusés, visitez notre site Web : WorldsLastChance.com. Cliquez sur l'icône Radio WLC affiché sur notre page d'accueil.

Dans ses enseignements et ses paraboles, le Sauveur n'a pas donné de "signes des temps" à surveiller. Au lieu de cela, l'idée maîtresse de son message était : une vigilance constante. Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité, alors que nous explorons divers sujets centrés sur le retour du Sauveur et comment vivre en étant constamment prêt à l'accueillir chaleureusement quand il viendra.

Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.

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