Programme 189
Daniel 9, la Crucifixion, et le mensonge du calendrier
Partie 1
Thomas Rolland : La prophétie des 70 semaines de Daniel 9 est l'une des prophéties les plus importantes des Écritures, car elle indique l'année même du début du ministère public de Yahushua, ainsi que l'année de sa crucifixion. Mais lorsqu'on l'étudie, une vérité choquante apparaît, à savoir que Yahushua n'a pas pu être crucifié un vendredi et n'a certainement pas été ressuscité un dimanche.
Bien sûr, l'Écriture indique clairement que le Sauveur a été crucifié la veille du Sabbat et ressuscité le premier jour de la semaine, ce qui nous place devant une énigme. Aujourd’hui, avec Jean Olivier nous allons faire la lumière sur cette prophétie et sur la vérité choquante qu'elle révèle, une vérité choquante que vous voudrez entendre parce qu'elle a un impact sur le jour de votre culte.
Jean ?
Jean Olivier : Je sais que les informations que tu viens de partager pourraient faire se gratter la tête certains de nos auditeurs, alors… nous allons d’abord exposer les preuves, puis vous pourrez les étudier par vous-même, amis auditeurs, prier à ce sujet, et voir comment l’Esprit Saint vous convainc.
Thomas : Vous n'avez jamais à nous croire sur parole. En fait, nous ne voulons pas que vous nous croyiez sur parole, parce que si vos convictions sont basées uniquement sur : "parce que Thomas et Jean l'ont dit" ou "parce qu’untel l’a dit", alors quelqu'un de plus éloquent pourra arriver et vous faire encore changer d'avis. Vous devez être convaincu de la vérité, en vous basant sur votre propre étude.
Donc, prenez ce qui est bon, mettez de côté le reste. Considérez nos présentations comme un tremplin pour votre propre étude, plutôt que comme le mot final sur un sujet quelconque.
Jean : Exactement.
Le sujet d'aujourd'hui est un peu un mystère. Les chrétiens ont une idée générale du moment où Yahushua a été crucifié, mais la prophétie de Daniel est la clé pour établir l'année précise et, ce faisant, elle révèle le mensonge d'un cycle hebdomadaire continuel depuis la Création.
Thomas : Oui, ça n'existe pas. Puisque notre calendrier moderne a un cycle hebdomadaire continu…
Jean : Et parce que le temps lui-même est continu…
Thomas : … il est facile de supposer que notre semaine moderne aurait suivi un cycle continuel, de sept jours en sept jours, depuis la Création. Mais ce n'est pas vrai.
Jean : Non, ce n'est pas vrai. C'est comme ce reportage que j'ai vu. Dans les années 1980, un pêcheur a trouvé une épave dans la mer de Java, au large de l'Indonésie.
Thomas : Etait-ce une épave récente ? Je veux dire, récent par rapport au moment où il l'a découvert ?
Jean : C'est là le problème : personne ne pouvait le dire. Ils pouvaient dire qu'elle était vielle. Le bateau transportait de la poterie, de la résine et de l'ivoire, mais à part le fait qu'ils savaient qu'il était très ancien, ils ne pouvaient pas dire exactement de quand il datait. Dans les années 1990, des chercheurs ont conclu que le naufrage avait eu lieu dans la deuxième moitié du 13ème siècle.
Thomas : Ça, c'est vieux !
Jean : En fait, c'est plus vieux que ça, et nous pouvons le savoir maintenant grâce à un petit indice qui a résolu tout le mystère, à savoir que quelqu'un, il y a des siècles, a apposé une étiquette : " Made in China " sur la poterie.
Thomas : Sérieux ?
Jean : Eh bien, pas littéralement, mais en gros, oui. Une inscription dit qu'elle a été fabriquée à Jianning Fu dans la province chinoise de Fujian, si je prononce bien. Bref, voici l'indice crucial : vers 1278, il y a eu une invasion mongole. Après cette invasion, Jianning Fu a eu son nom changé en Jianning Lu.
Thomas : Hm ! Donc évidemment, le naufrage aurait dû avoir lieu avant le changement de nom.
Exact. Ce petit indice a permis de résoudre un mystère vieux de 40 ans, en établissant une date plus précise pour le naufrage.
Et c'est ainsi que je vois la prophétie des 70 semaines de Daniel 9. Elle contient la clé qui permet de déverrouiller le mystère du moment précis où Christ a été crucifié, et cette information révèle à son tour une vérité perdue pour les croyants il y a 1700 ans, à savoir :
– Le véritable jour de la crucifixion de Yahushua.
– Le vrai jour du Sabbat biblique, et
– Le vrai jour de la résurrection.
Commençons donc par lire dans Daniel. Daniel 9, versets 24 à 27.
Thomas : "Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. 25 Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines; dans soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux. 26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre. 27 Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur."
Jean : Très bien, il y a beaucoup de choses à voir ici, nous allons donc prendre verset par verset, mais commençons par un peu de contexte. Daniel 9 commence avec Daniel disant qu'il a compris, sur la base des prophéties de Jérémie, qu'il était temps pour les Israélites d'être autorisés à retourner chez eux. Il avait fait le calcul ; il savait qu'ils devaient rester là pendant 70 ans, mais maintenant il était temps de rentrer chez eux, alors il a prié. Il a confessé ses propres péchés et les péchés de son peuple.
Thomas : C'était quelques années après les événements de Daniel 8, n'est-ce pas ?
Jean : Oui. Il savait que les 70 ans de captivité étaient terminés, alors il a prié et demandé combien de temps il faudrait pour que les Israélites soient libérés et puissent retourner en Israël.
Yah a envoyé Gabriel pour faire la lumière sur quelque chose d'encore plus important, à savoir quand le Messie tant attendu apparaîtrait. Et c'est dans ces détails que nous avons suffisamment d'informations pour déterminer avec précision quand le ministère public de Christ a commencé, lors de son baptême, et quand il s'est terminé, lors de sa crucifixion, trois ans et demi plus tard.
Prenons les choses un verset à la fois. Relison le verset 24.
Thomas : "Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints."
Jean : C'est l’ange Gabriel qui parle ici. Il dit à Daniel que 70 semaines prophétiques ont été déterminées – ou fixées, ou coupées pour, ou spécialement dédiées – au peuple israélite et à la ville sainte.
Thomas : Jérusalem.
Jean : Exact. Pendant cette période de temps, certaines choses devaient être accomplies. C’est-à-dire :
– Faire cesser les transgressions
– Mettre fin aux péchés
– Expier l'iniquité (ou faire la réconciliation pour l'iniquité)
– Amener la justice éternelle
– Sceller la vision et la prophétie.
– Et oindre le Saint des saints
Thomas : Tu as dit 70 semaines prophétiques. Pourrait-on prendre un moment pour expliquer ?
Jean : Quand nous laissons la Bible s'interpréter elle-même, quand nous comparons les Écritures avec les Écritures – " Un peu ici, un peu là " – nous découvrons que le temps " prophétique " fonctionne différemment. C'est une façon de symboliser le temps lui-même.
Parfois, comme Pierre l'explique, un jour littéral peut correspondre à mille ans, et vice versa.
D'autres fois, une année littérale peut être symbolisée par un jour prophétique. C'est ainsi que le temps est symbolisé dans Ézéchiel 4. Yahuwah voulait symboliser le nombre d'années d'apostasie de Juda et Israël, il a donc demandé à Ezéchiel de le faire sous forme de parabole, un jour littéral pour chaque année d'apostasie.
Lisons-le. Ezéchiel 4 versets 5 et 6.
Thomas : "Je te compterai un nombre de jours égal à celui des années de leur iniquité, trois cent quatre-vingt-dix jours; tu porteras ainsi l'iniquité de la maison d'Israël. 6 Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l'iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours; je t'impose un jour pour chaque année."
Jean : La façon la plus courante de symboliser le temps est celle où : un jour symbolique correspond à une année littérale. Cette méthode a été utilisée pour la première fois après que les espions israélites soient revenus de Canaan avec un mauvais rapport, et que le peuple se soit plaint qu'il aurait souhaité mourir dans le désert. Yahuwah a décrété qu'il en serait ainsi.
Lions-le. Nombres 14:34.
Thomas : "De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années", ou dans une autre version : "Selon le nombre de jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, quarante jours, pour chaque jour vous porterez votre culpabilité une année, c'est-à-dire quarante ans."
Jean : Donc, en appliquant ce principe, et en considérant qu’une semaine prophétique est égale à sept jours prophétiques : sept jours prophétiques sont égaux à sept années littérales. Donc 70 semaines prophétiques, c’est-à-dire 490 jours prophétiques (70 fois 7), c'est en fait : 490 ans, en temps littéral.
Thomas : Attends une minute. Comment peut-on savoir que c'est 490 ans en temps littéral ? Pourquoi ça ne pourrait pas être 490 jours, ou 490 000 ans ? Comment savoir quelle règle d’interprétation utiliser, puisque l'Écriture utilise les trois ?
Jean : Le contexte. Tu essayes les trois méthodes, et celles qui a un sens logique est celle que tu utilises.
Ok, continuons, relisons le verset 25. L’ange Gabriel nous donne le point de départ de la prophétie.
Thomas : "Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines; dans soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux", ou dans la King James : "Sache donc et comprends, qu'à partir du moment où l'ordre a été donné de restaurer et de construire Jérusalem, jusqu'au Messie le Prince, il y aura sept semaines et soixante-deux semaines ; la rue sera rebâtie, et la muraille, même dans des temps troublés."
Jean : Du point de départ, qui est "le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie", ou le "moment où l'ordre a été donné de restaurer et de construire Jérusalem", nous pouvons compter soixante-neuf semaines jusqu'au début du ministère public du Sauveur.
Thomas : D'où tiens-tu les 69 semaines ?
Jean : Les sept semaines et soixante-deux semaines : 62 + 7 = 69, soit 483 années littérales.
Maintenant, il y a eu en fait quatre événements historiques différents qui peuvent correspondre à "l’ordre (…) donné de restaurer et de construire Jérusalem". Je vais donner les versets bibliques pour chacun d'eux, si vous voulez les noter, amis auditeurs, mais nous n'allons pas prendre le temps de les lire.
Le premier a été le décret de Cyrus pour reconstruire la maison de Yah. Vous pouvez le lire dans Esdras 1, versets 1 à 4. Cela s'est passé en 536 avant J.-C. Le travail a été entravé par la suite, alors en 519 avant Jésus-Christ, Darius a décrété que le travail devait continuer. Vous pouvez lire à ce sujet dans Esdras 6.
Les deux derniers décrets étaient le décret d'Artaxerxès en 457 avant J.-C. – vous pouvez le lire dans Esdras 7 – et la mission de Néhémie, envoyé apr Artaxerxès en 444 avant J.-C. Vous pouvez le lire dans Néhémie 2.
Maintenant, trois d'entre eux peuvent être facilement rejetés comme ne correspondant pas aux paramètres de temps, et ce sont les premier, deuxième et quatrième décrets.
Thomas : Pourquoi le premier ne correspond-il pas ? Je pense qu'il serait plus logique que la prophétie se réfère au premier décret de restauration et de construction. Pourquoi le troisième ? Pourquoi pas le premier ?
Jean : Eh bien, rappelons-nous que cette prophétie fait référence à la venue du " Messie le prince ". C'est pourquoi aucun des deux premiers ne convient. Si vous comptez 483 ans à partir de 536 ou 519, cela ne va pas jusqu'à Yahushua, donc ils ne correspondent pas.
Le dernier, quand Artaxerxès a donné à Néhémie la permission de se rendre à Jérusalem, était simplement cela. Le roi a accordé une faveur personnelle à son échanson pour un temps précis. Il n'y avait pas de décret réel.
Thomas : Et si je me souviens bien, quand Néhémie est arrivé à Jérusalem, il a découvert que la ville avait déjà largement été reconstruite. Il les a juste aidés à finir la muraille, et il l'a fait en moins de deux mois.
Jean : Exact. Donc le seul qui corresponde à tous les paramètres – c'était un réel décret et il s'étend historiquement en fait jusqu'à la vie de Yahushua : c’est le décret de 457 avant J.-C.
Thomas : C'était le décret d'Artaxerxès à Esdras.
Jean : Exact. Lisons-le. Esdras 7, versets 12 à 13.
Thomas : "Artaxerxès, roi des rois, à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, Etc. 13 J'ai donné ordre de laisser aller tous ceux du peuple d'Israël, de ses sacrificateurs et de ses Lévites, qui se trouvent dans mon royaume, et qui sont disposés à partir avec toi pour Jérusalem."
Jean : Donc, avec 457 avant J.-C. comme date de départ, nous pouvons compter 69 semaines de temps prophétique, ou 483 ans en temps littéral. Cela nous amène à l'époque du ‘Messie prince’, exactement comme l’ange Gabriel l'a prédit. 483 ans après 457 avant J.-C., nous sommes en 27 de notre ère.
Thomas : Attends une minute… J'ai obtenu l’an 26. Comment tu es arrivé à 27 ?
Jean : Parce qu’il n'y a pas eu d'année 0. Selon notre calendrier moderne, qui est celui que nous utilisons ici, on est passé directement de l’an 1 avant J.-C. à l’an 1 après J.-C. Il n'y a pas d'année 0.
Thomas : Ah, ok. Alors, que s'est-il passé en l’an 27 de notre ère ? Tu prétends que Christ est né si tard ?
Jean : Pas du tout. Son ministère public a commencé lors de son baptême, à la fin de l'été ou début de l'automne, de l'an 27 de notre ère.
Thomas : Que voulait dire l’ange Gabriel par " oindre Saint des Saints " ?
Jean : Je vais laisser Pierre répondre à cette question. Allons dans Actes 10 et lisons les versets 36 à 38.
Thomas : "Il a envoyé la parole aux fils d'Israël, en leur annonçant la paix par Yahushua-Christ, qui est le Seigneur de tous. 37 Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean a prêché; 38 vous savez comment Yahuwah a oint du Saint-Esprit et de force Yahushua de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Yahuwah était avec lui."
Jean : Yahushua a été " oint " par l’Esprit Saint après son baptême. C'est ce qui l'a préparé à son ministère public. Et il en a compris la signification ! Marc 1 rapporte que Yahushua "alla dans la Galilée, prêchant l'Evangile de Yah. 15 Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Yah est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle."
Thomas : "Le temps est accompli."
Jean : Il comprenait que les 69 semaines prophétiques avaient été accomplies. Nous savons que Yahushua a été baptisé en l’an 27 de notre ère, parce que Luc dit, dans Luc 3, que cela s'est produit dans la quinzième année du règne de Tibère César. Donc, c'est assez facile à trouver.
Thomas : Qu'est-ce que cela signifie que la "rue serait construite", et le mur, " même dans des temps troublés " ?
Jean : Jérusalem a été reconstruite pendant les sept premières semaines prophétiques, ce qui équivaut à 49 ans. C'était des " temps troublés " ! Nous savons par Néhémie que ces temps étaient si dangereux que les ouvriers travaillaient à la construction d'une main, tandis que de l'autre ils tenaient une arme.
Thomas : Oui, c'est extrême.
Jean : Des temps troublés. Ok. Verset 26 de Daniel 9.
Thomas : "Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre", ou dans la King James : "Et après les soixante-deux semaines le Messie sera retranché, mais pas pour lui-même ; Et le peuple du prince qui doit venir détruira la ville et le sanctuaire. La fin en sera une inondation, et jusqu'à la fin de la guerre, les désolations sont déterminées."
Jean : La première partie de ce verset fait référence à la crucifixion de Yahushua. Il a été littéralement "retranché". Sa vie a pris fin. Mais pas pour lui-même. Il est mort pour les pécheurs.
Maintenant, le "peuple d’un chef (ou du prince) qui viendra" n'est pas le peuple de Yah. C'est une chose que les gens oublient parfois en lisant ce verset. Cela ne peut pas être le peuple de Yahuwah parce qu'ils détruisent la chose même que le peuple de Yah a construite, au verset précédent !
Thomas : Est-ce que ça fait référence à la destruction de Jérusalem ?
Jean : Oui. Regardons maintenant le dernier verset. Il donne quelques détails sur ce qui devait se passer pendant la période finale de sept ans de la prophétie. Daniel 9:27.
Thomas : "Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur", ou dans la King James : "Puis il confirmera une alliance avec plusieurs pendant une semaine ; Mais au milieu de la semaine il fera cesser les sacrifices et les offrandes. Et sur l'aile des abominations, il y aura celui qui fait la désolation, jusqu'à ce que la consommation, qui est déterminée, soit répandue sur la désolation".
Jean : Pendant sept ans, le Messie a "confirmé l'alliance avec la multitude". Cela a commencé à son baptême et s'est étendu jusqu'à trois ans et demi après sa mort. Il est fait référence à sa crucifixion lorsqu'il est dit : "au milieu de la semaine, il fera cesser les sacrifices et les offrandes."
C'est sa mort sur la croix qui a rendu obsolètes les sacrifices de sang et les offrandes pour le péché.
Thomas : Et nous savons, par les évangiles, qu'il est mort juste au moment du sacrifice du soir, le jour même de la Pâque, ou Abib 14.
Jean : Maintenant, voici où ça devient vraiment intéressant. En comptant à partir de 457 avant J.-C., nous savons que la dernière semaine prophétique a commencé en l’an 27 de notre ère, quand Yahushua a été baptisé. La prophétie s'est achevée sept ans plus tard, en l’an 33 de notre ère. Cela place le milieu de la semaine – la crucifixion de Christ – au moment de la Pâque de l'an 31 de notre ère.
Maintenant, ça peut sembler quelque chose de nouveau pour beaucoup de chrétiens, car la plupart des croyants affirment que Christ a été tué en l’an 30, ou l’an 33. Mais ni l'un ni l'autre ne correspond à la prophétie de Daniel 9, donc aucun ne peut être l'année correcte.
Thomas : Une chose qui pourrait prêter à confusion est la façon dont le Messie pouvait confirmer l'alliance avec beaucoup pendant une semaine, ou sept ans, et pourtant être tué au milieu de la semaine. Comment expliquer cela ?
Jean : C'est simple. Yahushua a prêché l'évangile pendant les trois premières années et demie. Après son ascension, les disciples ont repris le travail et ont continué à le prêcher spécifiquement aux Juifs pendant les trois années et demie suivantes.
Thomas : Alors, qu’est-ce qui s'est passé à la fin des trois ans et demi suivants ?
Jean : La nation juive a officiellement rejeté l'évangile quand le Sanhédrin a assassiné Etienne, le premier martyr chrétien. Il est intéressant de lire la défense d'Etienne devant le Sanhédrin, dans Actes 7. C'est un sermon puissant.
Thomas : Oui, en retraçant l'histoire d'Israël, il a retracé en fait l'histoire du rejet de la vérité par Israël.
Jean : C'est exactement ça. Israël a rejeté les prophètes, et finalement, leur attitude rebelle a culminé avec le rejet du Messie lui-même. Le Sanhédrin n'a pas aimé ce qu'il entendait et, comme nous le savons, l'a lapidé pour ça.
Mais il y avait un témoin du martyre d'Étienne. Lisons Actes 7, versets 57 et 58.
Thomas : "Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui, 58 le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul."
Jean : Cet acte violent pour avoir simplement prêché l'évangile a marqué la date de fin des 70 semaines. Ce n'est pas que les Juifs ne pouvaient plus accepter l'évangile. Mais rappelons-vous, l‘ange Gabriel avait dit que 70 semaines étaient mises à part pour la nation juive. À la fin de cette période, l'Évangile est allé vers les Gentils, les non-juifs, et il s'est répandu en grande partie grâce aux efforts de ce jeune homme, Saul, qui est devenu plus tard Paul.
La mort d'Étienne a ouvert les vannes de la violence contre les premiers croyants. Et, comme nous le savons, Saul était leur plus ardent persécuteur. Alors que les croyants s'enfuyaient, d'abord de Jérusalem, puis d'Israël, le message de l'Évangile a été transporté avec eux dans de nombreux pays.
Cette diaspora a été un accomplissement partiel de l'avertissement de Christ dans Matthieu 24, versets 15 à 18. Lisons-le. Matthieu 24, versets 15 à 18.
Thomas : "C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint,-que celui qui lit fasse attention !- 16 alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes; 17 que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison; 18 et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau."
Jean : Bien sûr, l'accomplissement complet est à la fin du monde, mais c'était un accomplissement partiel, tout comme ce fut le cas, moins de 40 ans plus tard, quand Jérusalem a été détruite.
Thomas : Qu'est-ce que cela signifie au verset 26 quand il est dit : " La fin sera par un déluge, et jusqu'à la fin de la guerre les désolations sont déterminées. "
Jean : Cela fait référence à la rapidité avec laquelle le jugement est tombé sur Jérusalem. Quand Christ marchait vers Golgotha, certaines femmes, voyant à quel point il était meurtri, pleuraient pour lui. Par compassion, il leur a dit de ne pas pleurer sur lui, mais sur elles-mêmes et sur leurs enfants, car certains de ceux qui étaient en vie au moment de sa crucifixion l'étaient aussi, et sont tombés, lors de la destruction de Jérusalem.
La phrase : "Et jusqu'à la fin de la guerre, les désolations sont déterminées" révèle également que depuis la destruction de Jérusalem jusqu'à la fin, lorsque Yahushua reviendra pour établir le royaume de Yah, la terre d'Israël ne connaîtra pas la paix.
Thomas : Très bien, merci. Certaines de ces phrases sont un peu difficiles à comprendre.
Jean : Ok, eh bien, nous allons faire une rapide révision. Pourquoi ne pas lire les passages que tu trouves confus et nous allons revoir ce à quoi ils se réfèrent.
Thomas : D’accord ! Hm… "Faire cesser les transgressions"
Jean : Encore une fois, cela fait référence à la nation israélite dans son ensemble. C'est leur dernière chance d'arrêter de se rebeller contre le Ciel et de se repentir, en acceptant les messagers que le Ciel leur envoie. Bien sûr, le Messie était le principal envoyé qu'ils ont également rejeté.
Quelle est la suite ?
Thomas : "Mettre fin aux péchés"
Jean : Eh bien, encore une fois, comme " faire cesser les transgressions", cette expression fait référence à la dernière opportunité de la nation juive de se repentir. La repentance, bien sûr, implique que vous arrêtez de faire ce que vous regrettez de faire. Mais, non seulement la nation juive dans son ensemble ne s'est pas repentie d'avoir rejeté les messagers de Yah, mais elle a même assassiné Yahushua.
"Mettre fin aux péchés" fait aussi référence à la victoire de Yahushua sur le péché.
Thomas : "Expier l'iniquité" ou "faire la réconciliation pour l'iniquité" (dans la King James) ? On dirait que cela fait aussi référence à la mort de Yahushua.
Jean : Oui. Il nous a réconciliés avec Yah par sa mort sur la croix, ce qui a permis d'obtenir la "justice éternelle ". Cela est disponible pour tous ceux qui croient, par la foi en son sacrifice.
Thomas : Que signifie "sceller la vision et la prophétie" ?
Jean : Cela parle de l'accomplissement parfait et absolu de la prophétie. Jusqu'au dernier détail, tout a été accompli. Tout était terminé. Tout ce que Gabriel avait prédit s'est accompli dans les moindres détails. C'est à ce moment que l'évangile a été apporté aux Gentils, aux non-juifs.
* * *
Partie 2
Jean : Très bien. Dans notre première partie, nous avons parlé de la prophétie de Daniel 9 : comment elle indique l'année même de la crucifixion du Sauveur.
J'aimerais maintenant que nous nous penchions sur ce que cela signifie, parce que cette information a des ramifications d'une très grande portée. La plus grande implication est que notre semaine moderne n'a pas, en fait, suivi un cycle continu et sans interruption, de sept jours en sept jours, depuis la Création. Maintenant, cela peut sembler comme peu d’importance pour certains, mais c'est en fait très important car cela a un impact sur nos jours de culte, d’adoration.
Thomas : Oui, je ne pense pas que la plupart des gens réalisent que notre semaine moderne n'existe pas depuis si longtemps. En parlant relativement. Elle n'est certainement pas arrivée jusqu’à nous dans un cycle ininterrompue depuis la Création.
Jean : Comme le temps lui-même est continu, il est facile de supposer que le calcul du temps est également continu, mais il ne l'a pas toujours été.
Voici pourquoi c'est important pour les croyants : la raison pour laquelle la plupart des chrétiens croient en la date de crucifixion en l'an 33 de notre ère, est qu'il est possible d'obtenir une crucifixion le vendredi (retrospectivement) de cette année-là. Or, nous savons par les Écritures que Christ a été crucifié le jour de la Pâque. Quand vous étudiez le calendrier utilisé en Israël depuis l'époque d'Adam, en passant par Moïse et jusqu'au premier siècle, vous vous rendez compte que la Pâque tombait toujours le sixième jour de la semaine. C’est-à-dire, quand elle est calculée selon le calendrier luni-solaire qu'ils utilisaient toujours. Et la Gerbe Agitée, ou Premiers Fruits, le jour de la résurrection de Christ, tombait toujours le premier jour de la semaine de ce calendrier biblique.
Thomas : Donc on a extrapolé à partir de ça et dit que la crucifixion a eu lieu un vendredi et la résurrection un dimanche.
Jean : Oui, et c'est devenu le fondement même de la raison pour laquelle la grande majorité des chrétiens célèbrent la résurrection de Christ le dimanche, et une poignée de dénominations protestantes célèbrent le samedi, parce que le samedi est le septième jour de la semaine dans notre calendrier moderne.
Maintenant. Nous en avons dit beaucoup. Regardons les preuves.
Comment Jean le Baptiste a-t-il appelé Christ ?
Thomas : L'agneau de Yah qui enlève les péchés du monde.
Jean : De même que le sang des agneaux et des chèvres était peint sur les montants des portes en Égypte pour que l'ange de la mort " passe au-dessus " des maisons des Israélites, de même le sang de l'agneau de Yah nous permet d'être " épargnés " quand nous acceptons par la foi le sacrifice du Christ en notre nom.
Allons dans Lévitique 23. Yahuwah y explique à Moïse quels sont ses jours saints. Lisons les versets 1 et 2.
Thomas : " Yahuwah parla à Moïse, et dit : 2 Parle aux enfants d'Israël, et tu leur diras : Les fêtes de Yahuwah, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont mes fêtes."
Jean : Au verset 3, la toute première fête citée est la " fête " hebdomadaire du sabbat du septième jour.
Pour ce qui est des fêtes annuelles, lisons les versets 4 et 5.
Thomas : "Voici les fêtes de Yahuwah, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. 5 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de Yahuwah."
Jean : Comme nous l'avons abordé dans d'autres émissions, à l'époque de la Bible, les jours commençaient à l'aube, et non au coucher du soleil. La seule exception était le Jour des Expiations qui était observé à partir de la nuit précédente. Dans ce verset, nous avons donc une date réelle : le 14e jour du premier mois, qui était appelé Abib. Plus tard, il a été changé en Nisan, mais quel que soit le nom que vous donnez au mois, la date de la Pâque tombe le 14e jour de ce mois, qui est le premier mois du calendrier biblique.
Thomas : Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas étudié l'ancien calendrier biblique, cela révèle en fait plus qu'une date. Dans le calendrier biblique, le cycle hebdomadaire recommençait à chaque Nouvelle Lune. Les Nouvelles Lunes étaient toujours le premier jour du mois. Le deuxième jour de chaque mois – la date du 2 – était toujours le premier jour de la semaine suivante, la première semaine du mois. C'est donc ce que nous voulons dire quand nous disons que le cycle hebdomadaire recommençait chaque mois.
Jean : Quand vous connaissez ce point important, vous en connaissez un autre : les dates de chaque mois tombaient toujours les mêmes jours de la semaine. Ainsi, le Sabbat du septième jour tombait toujours aux dates du 8, 15, 22 et 29 de chaque mois. Si vous voulez avoir avoir une idée de ce à quoi ça ressemble sur un calendrier, il suffit de regarder le format du calendrier de janvier 2022. C'est à cela que ressemble le calendrier, c'est le format, pour chaque mois, sur un calendrier luni-solaire.
Malheureusement, nous n'avons pas le temps aujourd'hui d'entrer dans tous les détails du calendrier biblique et de son fonctionnement. Tout cela a été couvert en profondeur dans d'autres émissions.
Thomas : Nous avons aussi toute une section d'articles et de vidéos sur notre site web qui traite exclusivement du calendrier biblique. Consultez-la si vous ne l'avez pas déjà fait.
Jean : Voyons maintenant quelques indices qui nous permettent de savoir à quelles dates nous avons affaire pour la crucifixion. Allons dans Jean 19, et lisons le verset 31. Jean 19:31.
Thomas : "Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, – car c'était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés, et qu'on les enlevât."
Jean : Christ a été crucifié et est mort le jour de la Pâque, qui était le 14 du premier mois. Dans Jean 19, on nous dit que la raison pour laquelle les corps ne pouvaient pas rester sur la croix était que c'était le jour de la préparation. La préparation pour quoi ?
Thomas : Le Sabbat.
Jean : Jean ajoute que ce Sabbat particulier était un grand jour, c’est-à-dire un "Grand Sabbat". C'est parce que, si vous retournez dans Lévitique 23, vous verrez que le 15 du premier mois, le jour après la Pâque, était le premier jour de la Fête des Pains Sans Levain. Voilà pourquoi c'était un grand Sabbat. Le Sabbat hebdomadaire coïncidait avec un jour de fête annuelle.
Nous en trouvons la confirmation dans Marc 15. Allons-y et lisons les versets 39, 42 et 43. Yahushua venait de mourir, verset 37, et ceci nous dit ce qui s'est passé directement après. Allez-y.
Thomas : "Le centenier, qui était en face de Yahushua, voyant qu'il avait expiré de la sorte, dit : Assurément, cet homme était le Fils de Dieu. . . Le soir étant venu, comme c'était la préparation, c'est-à-dire, la veille du sabbat,- 43 arriva Joseph d'Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume de Yah. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Yahushua."
Jean : Marc indique explicitement que c'était " la veille du sabbat ".
Thomas : J'ai entendu certaines personnes dire que le mot "sabbat" ici fait référence au premier jour de la fête des pains sans levain qui peut tomber n'importe quel jour de la semaine. Que répondre à cela ?
Jean : Oui, il peut tomber n'importe quel jour de la semaine de notre calendrier moderne. Mais il ne peut pas tomber n’importe quel jour sur le calendrier biblique parce que Lévitique 23 nous donne la date exacte à laquelle la fête doit commencer. Lisons-le. Lévitique 23, verset 6.
Thomas : " Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l'honneur de Yahuwah; vous mangerez pendant sept jours des pains sans levain."
Jean : Le quinze de chaque mois lunaire tombe toujours au septième jour de la semaine. Sans exception.
Mais même si, pour les besoins de l'argumentation, vous vouliez accepter la possibilité que ce ne soit pas le cas cette année-là, l'Écriture déclare explicitement que le jour suivant, le jour après le Sabbat, était le premier jour de la semaine.
Thomas : Où ?
Jean : Dans Matthieu. Matthieu 28 verset 1.
Thomas : Il est écrit : "Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre".
Jean : Donc, nous avons ici un autre témoin de la chronologie des événements. Yahushua est mort au moment du sacrifice du soir de la Pâque, le 14 d’Abib. Il s'est reposé dans le tombeau pendant le sabbat du 15, et a été ressuscité le 16 du mois d’Abib, qui était le premier jour de la semaine et la fête des premiers fruits.
Thomas : Un nombre assez important de chrétiens croient que Yahushua a été crucifié un mercredi, le jeudi étant pour eux le premier jour de la fête des pains sans levain.
Jean : J’en ai entendu parler. Le problème avec cela, cependant – eh bien, il y a plusieurs problèmes avec cela. Premièrement, les Israélites étaient censés choisir leur agneau, ou chevreau, pour le repas de la Pâque le 10 du mois d’Abib. S'ils vivaient en ville et n'en avaient pas, ils étaient censés en acheter un, mais cela se faisait toujours le 10 du mois. Si vous placez la crucifixion un mercredi, cela place le 10 du mois un samedi. Aucun commerce, aucun achat ou vente ne devait avoir lieu le jour du Sabbat. C'était un crime punissable, que de travailler le jour du Sabbat.
Thomas : C'est vrai. Mais ce qui est plus grave encore, c'est que de telles comparaisons tentent d'imposer le fonctionnement de notre calendrier grégorien modern sur des dates du calendrier biblique. On ne peut pas faire ça !
Jean : Non, on ne peut vraiment pas. Ça ne marche pas. Notre calendrier grégorien papal moderne est une adaptation du calendrier païen julien. Le calendrier julien à l'époque de Christ avait une semaine de huit jours.
Thomas : Comme je l'ai dit, on ne peut pas forcer le calendrier moderne sur des dates du calendrier biblique. Le vendredi, le samedi et le dimanche n'existaient même pas dans la semaine de huit jours du calendrier julien. Les Romains désignaient les jours de la semaine par les lettres A à H. Comptez-les ! Il y en a huit ! A, B, C, D, E, F, G, H !
Jean : Et c'est le calendrier que les Romains utilisaient pendant la vie de Christ. Même quand ils ont adopté la semaine planétaire de sept jours des Perses, ça ne s'aligne toujours pas parce que la semaine planétaire païenne commençait à l'origine le samedi et se terminait le vendredi !
Thomas : Il y a beaucoup plus d'informations sur notre site web.
Jean : Oui. Nous ne pouvons pas passer plus de temps sur cet aspect de la question, mais consultez-le, amis auditeurs. Vous serez étonnés.
Quoi qu'il en soit, nous savons maintenant de l'Écriture que Yahushua a été crucifié en l’an 31 de notre ère, le sixième jour de la semaine, le 14e jour d'Abib. Ce qui est bien avec l'astronomie, c'est que c’est très cohérent. Vous pouvez faire des calculs astronomiques qui sont absolument exacts, aussi bien dans le futur que dans le passé. Quand on fait cela avec l'année 31, on constate qu’on ne peut absolument pas avoir la Pâque un vendredi.
Maintenant, rappelons-nous qu’en comptant à partir de 457 avant J.-C. , nous savons que le ministère public du Sauveur a commencé à l'automne de l’an 27 de notre ère, donc sa crucifixion a dû avoir lieu au printemps 31. Mais la Pâque ne tombe pas un vendredi cette année-là !
Thomas : Même si le "vendredi" n'existait pas dans le calendrier à cette époque.
Jean : C'est vrai. Nous utilisons ce que l'on appelle un calendrier " proleptique ". Ça veut dire que vous prenez votre format de calendrier actuel et vous le projetez en arrière dans le temps. Quand on prend notre semaine actuelle et qu’on la projette continuellement en arrière dans le temps (comme si elle avait toujours existée, ce qui n’est pas le cas), eh bien, le 14 Abib, sur cette projection dans le passé, ne tombe pas un vendredi, dans la seule année où la crucifixion aurait pu avoir lieu.
Thomas : Peut-on expliquer pourquoi ?
Jean : Bien sûr ! Cela a à voir avec l'astronomie. Maintenant, différentes personnes ont des idées différentes sur le moment où les mois lunaires commençaient. Après une étude sérieuse, à WLC, nous pensons que les mois commençaient à l'aube, en suivant la conjonction lunaire/solaire, en d’autre termes : ce que nous observons la nuit où la lune ne peut pas être vue. Et l'année commençait avec la nouvelle lune la plus proche de l'équinoxe de printemps.
Il n'est pas difficile de trouver en ligne que la conjonction a eu lieu le 11 mars et le 10 avril, en l'an 31 de notre ère. Ça signifie que le jour de la Nouvelle Lune, c’est-à-dire le premier jour du mois, est tombé le 12 mars, et le 11 avril du mois suivant.
Maintenant, nous avons un problème. Quand vous comptez 14 jours à partir du 12 mars ou du 11 avril, vous n'arrivez pas à un vendredi ! Si le 12 mars était le premier jour du mois lunaire, et nous pensons que c'est le cas, alors le 14, la Pâque, serait tombé le 25 mars, qui était un… écoutez-ça… un dimanche !
Même si vous croyez que l'année commençait à la première nouvelle lune après l'équinoxe de printemps, ça ne colle toujours pas, car en comptant 14 jours à partir du 11 avril, on arrive au 24 avril. Quand vous projetez dans le passé notre semaine moderne, cela aurait été un : mardi.
Thomas : Oups !
Jean : Vous pouvez faire les mêmes calculs en utilisant la méthode du premier croissant visible, ou même du croissant lunaire dit à cornes, pour reconnaître le début du mois, et, à chaque fois, vous ne pouvez jamais arriver à une Pâque sur un supposé vendredi, dans la seule année où la crucifixion a pu avoir lieu.
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Partie 3
Jean : Ce qu’il savoir à propos de l'astronomie, c’est qu’elle est si fiable, si cohérente et si précise, que les astronomes peuvent même savoir la durée exacate de temps qu’il y aura, pour revoir la lune après une conjonction, et ce, à n'importe quel moment de l'année.
Thomas : " Conjonction ", bien sûr, signifiant quand le soleil et la lune sont alignés, et qu’elle ne peut être vue depuis la terre.
Jean : C'est ça. La lune se lève un peu plus tard chaque nuit. Et on la voit grossir jusqu'à la pleine lune, puis diminuer jusqu'à la prochaine lune noire, ou conjonction.
Maintenant, pour forcer l’idée d’une crucifixion un vendredi de l'an 31, il faudrait accepter que le premier croissant visible, pendant cinq mois d'affilée ait été très, très tardif, apparaissant après plus de 53 heures, puis le mois suivant plus de 65 heures, puis plus de 76 heures, puis plus de 62 heures, et enfin plus de 47 heures.
Thomas : 76 heures ?? C'est plus de trois jours !
Jean : Et les astronomes savent que pour cette période de l'année, la lune n’apparait jamais aussi tard. En général, le premier croissant visible est observé entre 17 et 23 heures après la conjonction, la plus tardive étant observé 42 heures après la conjonction.
Thomas : Toujours bien en dessous des 47 heures.
Jean : Les calculs ne peuvent pas coller, tout simplement. Non seulement le "vendredi" n'existait pas dans la semaine de huit jours du calendrier julien de cette époque, mais la projection vers le passé d’un vendredi ne coïncide pas non plus avec la date de la Pâque du 14 Abib du calendrier biblique utilisé par les Israélites.
C'est pourquoi, pendant des siècles, les spécialistes ont rejeté l'année 31 comme année de la crucifixion de Christ. Ils savaient qu'une crucifixion le vendredi n'était pas possible cette année-là, mais ils ne savaient pas que notre cycle hebdomadaire moderne ne correspondait pas au cycle hebdomadaire biblique.
Isaac Newton, le mathématicien, astronome, physicien et théologien de la fin du 17e siècle, était de cet avis. J'ai ici une citation que j'aimerais que nous lisions, d'un article intitulé "La date de la crucifixion selon Newton", de J. P. Pratt, publié dans le Journal trimestriel de la Société royale d'astronomie, en septembre 1991.
Thomas : "Il [Newton] a donc exclu les années 31, 32 et 35 de l'ère chrétienne parce que le 14 Nisan [ou Abib] n’a pas pu être un vendredi, ce qui a été confirmé par tous les chercheurs modernes."
Jean : Donc, voilà le problème. Daniel 9 désigne l'année 31 comme la seule année où le Sauveur a pu être crucifié. Les évangiles confirment que la crucifixion a eu lieu le jour de la Pâque. Celle-ci, la Pâque, était toujours le 14e jour du mois lunaire.
Et vous ne pouvez pas prétendre que les Israélites utilisaient le calendrier julien de leurs maîtres romains !
Thomas : Non, ils n'auraient jamais fait ça. Comment pouvez-vous avoir un Sabbat du septième jour, le dernier jour de la semaine, dans une semaine de huit jours ?
Jean : La seule conclusion raisonnable à en tirer, est que les Israélites de l'époque de Christ utilisaient encore le calendrier luni-solaire de la Création, celui qui a été confirmé par Moïse au moment de l'Exode.
Thomas : Eh bien, c’est également confirmé par le fait que les évangiles utilisaient des dates et des termes du calendrier luni-solaire. En se référant au "jour de la préparation" et de la Pâque – la Pâque ne peut être calculée qu'en utilisant l'ancien calendrier luni-solaire. Vous ne pouvez pas la trouver en utilisant le calendrier moderne grégorien, ou le calendrier païen julien, donc le seul fait que les Fêtes de Yah soient mentionnées dans les évangiles est la preuve qu'ils utilisaient encore le calendrier biblique.
Jean : Vous ne pouvez pas suivre la chaîne de preuves jusqu'à sa conclusion logique, et encore insister au sujet d’une crucifixion supposément un vendredi. Ça ne fonctionne tout simplement pas. Pour le faire, pour continuer dans ce sens malgré les preuves, vous devez rejeter le poids de la somme des preuves et vous accrocher à la tradition, mais ce n'est pas honnête et ce n'est pas précis.
Thomas : Ça me rappelle cette citation d'Abraham Lincoln qui disait : "Quand un honnête homme découvre qu'il se trompe, soit il cesse de se tromper, soit il cesse d'être honnête".
Jean : Une observation très astucieuse, de la part d'un homme apparemment sage.
Ce sujet a des ramifications importantes pour tous les chrétiens. Les Protestants qui croient encore que la loi divine est en vigueur et que le jour où l'on pratique le culte a de l'importance doivent se pencher sur la question, car les faits de l'Écriture, de l'histoire, de l'astronomie et de l'archéologie établissent tous que le samedi n'est pas – ne peut pas être – le Sabbat de la Bible.
Thomas : S'il est important d'adorer un jour précis, il est important d'utiliser le bon calendrier pour calculer ce jour. Sinon, vous n’adorez pas vraiment sur le bon jour, n'est-ce pas ?
Jean : Non. Mais cela a aussi de sérieuses conséquences pour la majorité des chrétiens qui célèbrent la résurrection tous les dimanches, car il est clair que si le Sabbat du septième jour de la semaine biblique ne correspondait pas au samedi, alors le dimanche ne peut pas être le jour de la résurrection de Christ !
Thomas : Je pense que c'est en fait un peu plus technique que ce que la plupart d'entre croient habituellement. Je me souviens avoir cherché le mot "sabbat" dans une encyclopédie et l'article commençait par un commentaire du type : "Le jour où les juifs et les adventistes du septième jour pratiquent leur culte".
Les gens supposent que le samedi doit être le jour de culte biblique pour la seule raison que c'est le jour où les Juifs pratiquent leur culte. Le corollaire évident de cette supposition est que le dimanche, en tant que premier jour de notre semaine moderne, doit être le jour où Yahushua a été ressuscité. C’est ainsi que nous faisons des hypothèses et des extrapolations…
Jean : Et quand nous faisons cela, nous nous égarons complètement. Il est vrai que les juifs d'aujourd'hui appellent le samedi " sabbat " et vont à la synagogue ce jour-là, mais ce n'est pas une preuve que le samedi est le Sabbat biblique, et les érudits juifs le savent. En fait, ils admettent que le calendrier qu'ils utilisent aujourd'hui est différent de celui en vigueur à l'époque de la Bible.
Thomas : Alors quand ce changement a-t-il eu lieu ?
Jean : Au quatrième siècle, après le concile de Nicée.
Il ne s'agissait pas d'un changement immédiat, mais des changements se sont produits dans les années qui ont suivi le concile de Nicée, qui ont rendu très difficile pour les Juifs de continuer à utiliser le calendrier biblique.
As-tu entendu parler du rabbin Louis Finkelstein ?
Thomas : Oui. C'était un spécialiste du Talmud très respecté. Il est décédé au début des années 90. Les Communautés juives du monde l'ont choisi comme l'un des 120 juifs qui ont le mieux représenté "une lampe du judaïsme" au monde.
Jean : Eh bien, lisons une citation d'une lettre qu'il a envoyée le 20 février 1939.
Thomas : Il a dit : "Le calendrier juif a été fixé au quatrième siècle." Fin de citation.
Ok. Quatrième siècle. C'est le siècle où a eu lieu le Conseil de Nicée. Mais qu'est-ce qu'il entend par "fixé" ? Et pourquoi a-t-il fallu le fixer ?
Jean : On a cru que c'était nécessaire parce qu'après le Concile de Nicée, il y a eu une intense persécution des Juifs et de tous ceux qui voulaient continuer à adorer Yah selon Son calendrier original.
On pense aujourd'hui que le Concile de Nicée a établi ce qu’on appelle le Credo de Nicée, et qu'ils se sont disputés sur la nature de Christ. Et c'est en effet ce qu'ils ont fait. Mais ce n'est pas tout ce qu'ils ont fait. Ils se sont aussi disputés sur le moment, et la manière, de calculer la Pâque. Vous voyez, jusqu'à ce moment-là, beaucoup des premiers chrétiens observaient les Fêtes bibliques, et ils calculaient ces Fêtes – les fêtes de Yahuwah – en utilisant le calendrier biblique.
Lisons cette citation. C'est de l'empereur Constantin. Il explique pourquoi, à Nicée, ils ont fondamentalement changé le calendrier par lequel ils calculaient les jours de Fête. Allons-y.
Thomas : "Car il serait inconvenant au-delà de toute mesure que pour cette fête la plus sainte [la fête de Pâques] nous suivions les coutumes des Juifs. Désormais, n'ayons rien en commun avec ce peuple odieux ; notre Sauveur nous a montré un autre chemin. Il serait en effet absurde que les Juifs puissent se vanter que nous ne sommes pas en mesure de célébrer la Pâque sans l'aide de leurs règles (de calcul du temps)."
Jean : Et voici une autre citation. Celle-ci est tirée d'un article sur le calendrier de l'Encyclopédie Juive. Qu’est-il dit ?
Thomas : " Sous le règne de Constance (de l’an 337 à l’an 362), les persécutions contre les Juifs ont atteint un tel niveau que… le calcul du calendrier [a été] interdit sous peine de punition sévère. "
Jean : Constantin est mort en 337 et ses fils sont devenus co-empereurs. Constance était l'un de ces fils. Cette citation est tirée du volume 2 de l'Histoire des Juifs de Heinrich Graetz.
Thomas : Je continue : "Au concile de Nicée, le dernier fil qui liait le christianisme à sa souche mère a été rompu. La fête de Pâques avait jusqu'à présent été célébrée majoritairement en même temps que la Pâque juive, et en effet aux jours calculés et fixés par le Sanhédrin en Judée, pour sa célébration ; mais à l'avenir, son observance serait rendue totalement indépendante du calendrier juif. "
Jean : Vous voyez, les érudits juifs savent que le calendrier moderne ne s'aligne pas sur le calendrier biblique. Lisons une autre citation, de l'Encyclopédie Juive Universelle.
Thomas : "La Nouvelle Lune est toujours, et le Sabbat était à l'origine, dépendante du cycle lunaire. . . À l'origine, la Nouvelle Lune était célébrée de la même manière que le Sabbat ; progressivement, elle a perdu de son importance tandis que le Sabbat est devenu de plus en plus un jour de religion et d'humanité, de méditation et d'instruction religieuse, de paix et de plaisir de l'âme. "
Jean : C'est donc après le concile de Nicée, alors que les Romains persécutaient si durement les Juifs, que Hillel II, le dernier président du Sanhédrin, a décidé de " fixer " le calendrier. D'après les preuves disponibles, cela a permis aux Juifs de commencer à observer le Sabbat hebdomadaire selon un cycle hebdomadaire continu, tout en conservant les calculs luni-solaires pour les fêtes annuelles. Il a fait cela en l’an 359.
Thomas : N'a-t-il pas introduit des règles de report ou quelque chose comme ça ?
Jean : Oui, et ironiquement, c'est la plus grande preuve que le cycle hebdomadaire moderne ne s'aligne pas sur le cycle hebdomadaire biblique. Vous voyez, quand toutes vos observations se font sur le même calendrier – plus précisément, le calendrier luni-solaire de la Création – vous n'avez pas besoin de " règles de report ". Cela n'a été nécessaire qu'après qu'ils aient commencé à utiliser un cycle hebdomadaire continu pour le Sabbat hebdomadaire, mais qu'ils aient voulu s'accrocher aux calculs luni-solaires pour les fêtes annuelles. Répétons-le : les cycles ne s'alignent pas, et Hillel a donc élaboré des règles qui stipulent, entre autres, que la fête des Trompettes ne peut pas tomber un dimanche, un mercredi ou un vendredi.
Thomas : Pourquoi ?
Jean : Eh bien, parce qu'alors certaines des fêtes annuelles plus tard dans le même mois, tomberaient un samedi. On ne peut pas accepter ça, quand on garde le samedi comme Sabbat.
Donc si cela se produisait, ils le repoussaient d'un jour. C'est le genre de chose qu'il a fait. Et c'était en fait assez brillant. Ça permettait aux Juifs de mieux se fondre dans la société romaine. Ils pouvaient toujours garder leurs fêtes annuelles, mais ils ont changé leur observance du sabbat hebdomadaire original, pour le cycle hebdomadaire continu du calendrier julien. Et c'est ce qu'ils font jusqu’à ce jour avec le calendrier grégorien.
Thomas : Donc : ce n'est pas parce que les juifs pratiquent leur culte le samedi, que le samedi est le sabbat biblique.
Jean : Ou que le dimanche est le jour de la résurrection de Christ. Ce n'est pas le cas.
Ok, une autre citation encore, qui vient d'un site Web juif appelé Torah.org. Il s'agit d'un article intitulé : "Le calendrier juif". Le sous-titre est : "Le changement de calendrier."
Thomas : "Déclarer le nouveau mois par l'observation de la nouvelle lune, et la nouvelle année par l'arrivée du printemps, ne peut être fait que par le Sanhédrin. A l'époque de Hillel II, . . . les Romains ont interdit cette pratique. Hillel II a donc été contraint d'instituer son calendrier fixe, donnant ainsi en fait l'approbation préalable du Sanhédrin aux calendriers de toutes les années futures."
Jean : Les faits de l'histoire, et de l'archéologie, établissent que notre semaine moderne n'a pas suivi un cycle continu et sans interruption, de sept jours en sept jours, depuis la Création. Les faits de l'Écriture établissent que l’an 31 de notre ère est la seule année possible pour la crucifixion. Et les faits de l'astronomie établissent le jour précis de la crucifixion, prouvant à jamais que le samedi n'est pas le Sabbat des Écritures, ni le dimanche le jour de la résurrection de Yahushua.
Si la vérité est importante pour vous – et je crois qu'elle l'est, sinon vous n'écouteriez pas cette émission – vous avez maintenant une décision à prendre. Allez-vous cesser d'être honnête ? Ou allez-vous cesser d’être trompé ?
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Les accidents et les erreurs sont inévitables. Ça fait partie de l'être humain ! Mais la façon dont nous réagissons à un accident ou à une erreur… ah, cela nous montre ce qu'il y a dans le cœur.
Un jour, alors que Danell Rapozo se rendait au travail, il a vu un jeune garçon qui vendait des œufs dans un grand carton carré. Danell vit en République dominicaine, et ce genre de spectacle est assez courant. Les vendeurs de rue vendent une variété d'aliments frais ainsi que des vêtements et des articles ménagers.
Sous le regard de Danell, le garçon a soudainement trébuché. Le carton ouvert a basculé et la plupart des œufs du garçon ont été endommagés. Personne n’allait les acheter. Le petit garçon a éclaté en sanglots. Les gens qui passaient ne prêtaient aucune attention à l'enfant qui tentait de sauver ce qu'il pouvait. Danell s’est rendu compte que la perte financière pour la famille du garçon était considérable, et qu'il serait probablement puni pour ce qui n'était, après tout, qu'un accident involontaire.
Danell s’est dirigé vers le garçon, s’est baissé et l'a aidé à séparer les œufs endommagés des quelques œufs aux coquilles encore intactes. Il a rapidement compté le nombre d'œufs que le carton pouvait contenir, a demandé au garçon quel était le prix d'un carton plein et a payé le prix total, comme si chaque œuf avait été vendu.
Je ne sais pas ce que le garçon a dit, mais je peux vous garantir qu'il se souviendra de l'acte de bonté de Danell pour le reste de sa vie. La bonté attire les cœurs, et il n'y a personne de meilleur que notre Père céleste.
Jacques 1:5 nous dit : "Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Yah, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée." Réprimander signifie faire des reproches sévèrement, ou critiquer sévèrement. Il y a un élément émotionnel de colère et d'impatience, dans l'acte de réprimander. Mais l'Écriture nous dit que nous pouvons nous adresser à Yahuwah et que, comme tout parent aimant, Il fera preuve de bonté et de patience.
Quand mes enfants étaient petits, il y a deux choses pour lesquelles je ne les ai jamais grondés ou punis : les accidents et les erreurs honnêtes. Hé ! Il m'arrive moi-même de faire tomber un bol ou une assiette. Ce n'est jamais exprès. C'est pourquoi on appele ça un accident. Je ne veux pas être grondée pour quelque chose qui était un accident, alors je n'ai jamais grondé ou puni mes enfants pour des accidents non plus. Il en va de même pour les erreurs. Nous en faisons tous. Il y a une différence entre une erreur honnête et un acte délibérément mauvais. Tout comme nous voulons que les autres soient bons et compréhensifs quand nous faisons des erreurs, nous devrions accorder cette même grâce aux autres lorsqu'ils font des erreurs.
La "grâce" est une faveur non méritée. C'est la bonté lorsque nous ne la méritons pas. C'est la patience et la compréhension au lieu de la remontrance et de la critique. Loué soit Yah, nous servons un Dieu qui est plein de grâce, de bonté et d'amour envers nous. Dans Éphésiens 1, Paul nous dit qu'en Christ : "nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Yahuwah a répandue abondamment sur nous".
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
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Partie 4
Thomas : Je tiens à vous remercier, amis auditeurs, de nous avoir rejoints aujourd'hui. Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous à nouveau demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime, et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !
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Fin
Vous avez écouté la radio WLC.
Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.
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