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Lazare et ce qui se passe après la mort
Programme 199
Lazare et ce qui se passe après la mort
Partie 1
Thomas Rolland : Les différentes cultures ont différentes idées sur ce qui se passe après la mort. Même au sein du christianisme, les opinions divergent. Certains croyants disent que l'âme désincarnée va directement au Paradis ou en Enfer. Ou au purgatoire, s'ils y croient. D'autres croient que l'âme est inconsciente après la mort.
Bonjour, je suis Thomas Rolland et vous écoutez Radio World's Last Chance.
Aujourd'hui, avec Jean Olivier nous allons partager au sujet de l'histoire de Lazare et examiner ce qu'elle révèle sur ce qui se passe après la mort. Plus tard, dans notre Courrier des Auditeurs, nous parleront des chrétiens et de la crémation. Les chrétiens devraient-ils pratiquer la crémation ? Restez à l'écoute et découvrez-le !
Jean, que nous apprend l'histoire de Lazare ? Soutient-elle l'idée que nous allons au Ciel – ou en Enfer – après la mort ? Ou soutient-elle l'idée d'un " sommeil de l'âme ", faute d'un meilleur terme ?
Jean Olivier : Eh bien, "sommeil de l'âme" est un bon terme et c'est en fait ce que l'histoire de Lazare soutient, et ce que le reste de l'Écriture enseigne également.
Mais avant d'aborder ce sujet, parlons des deux différentes écoles de pensée principales concernant l'état des morts et de leur origine. La majorité des chrétiens croient que l'âme est séparée du corps. Donc, à la mort, quand le corps meurt, quelque chose doit arriver à l'âme car, croit-on, l'âme est elle-même immortelle.
Selon une croyance chrétienne largement répandue, les âmes des croyants sont emmenées directement au Paradis, tandis que les âmes perdues vont en enfer. Ceux qui ne sont pas assez mauvais pour aller en Enfer, mais pas encore assez bons pour aller au Ciel, iraient au Purgatoire où, après avoir souffert, ils finiraient par gagner leur place au Ciel.
Thomas : Donc… ce n’est pas le salut par la foi.
Jean : Pas vraiment, non. L'idée d'une âme immortelle vient en fait de la pensée hellénistique. Elle n'est pas soutenue par la Bible.
Les "pères" de l'église – et je ne parle pas des apôtres – étaient souvent des convertis du paganisme. Ils avaient reçu une bonne éducation païenne et, quand ils se sont convertis au christianisme, ils ont apporté avec eux la mentalité et les croyances, le paradigme, qu'ils avaient appris à l'école. Et cet état d'esprit a été façonné principlement par le philosophe grec Platon.
James Strong était un universitaire du 19e siècle, un érudit biblique très respecté, ainsi qu'un théologien et un professeur. On le connaît aujourd'hui pour avoir créé la Concordance des Mots Biblique Strong.
Thomas : Oui. Pouvez-vous imaginer le temps qu'il a dû mettre pour définir et classer chaque mot hébreu et grec de l'Écriture ?
Jean : Il devait avoir l'âme patiente ! Quoi qu'il en soit, comme nous l’avons dit, c'était un érudit. J'ai ici un commentaire assez révélateur qu'il a fait, que j'aimerais que nous lisions. Voyons ce que James Strong a à dire sur l'influence de la philosophie païenne sur l'Église primitive.
Thomas : Je cite : "Vers la fin du 1er siècle et au cours du 2e siècle, de nombreux hommes érudits sont passés du judaïsme et du paganisme au christianisme. Ils ont introduit dans les écoles chrétiennes de théologie leurs idées et leur phraséologie platoniciennes."
Jean : Strong n'est pas le seul. De nombreux autres chercheurs ont aussi constaté l'influence de la philosophie platonicienne sur le christianisme primitif. L'un d'entre eux est William Inge. Il a été professeur de théologie à Lady Margaret et membre du Jesus College de l'université de Cambridge de 1907 à 1911. En 1911, il a été nommé doyen de la cathédrale Saint-Paul et a écrit un certain nombre de livres, dont celui-ci : La Philosophie de Plotin. Lisons une citation de ce livre.
Thomas : "Le platonisme fait partie de la structure vitale de la théologie chrétienne. . . [Si les gens lisaient Plotin, qui s'est efforcé de réconcilier le platonisme avec les Écritures,] ils comprendraient mieux la véritable continuité entre l'ancienne culture et la nouvelle religion, et ils pourraient se rendre compte de l'impossibilité absolue d'éliminer le platonisme du christianisme sans mettre le christianisme en pièces. L'Évangile galiléen, tel qu'il est sorti des lèvres de Jésus, n'a indéniablement pas été affecté par la philosophie grecque. . . Mais [le christianisme primitif] a été formé, dès le début, par une confluence d'idées religieuses juives et helléniques."
Jean : Comme il l'admet, le pur évangile de Yahushua et des apôtres était exempt de philosophie païenne, mais il n'a pas fallu longtemps pour que ces fausses idées se frayent un chemin dans le christianisme apostolique, le corrompant pour en faire ce qui est devenu le christianisme catholique.
La croyance en une âme immortelle et en une vie après la mort n'est qu'un des domaines de croyance qui a été corrompu.
En revanche, l'Écriture présente à de maintes reprises la mort comme un sommeil. Examinons quelques passages.
Thomas : Juste avant de continuer, il y a un texte que j'aimerais partager. C’est 1 Timothée 6, verset 16. Je pense que c'est un texte important à partager.
Dans ce passage, Paul parle de Yahuwah. Il Le décrit et au verset 16, il écrit : "qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle. Amen !"
Nous avons donc ici dans l'Écriture une déclaration très claire que seul Yahuwah est immortel. Vous ne pouvez pas avoir une âme immortelle quand, ici même, il est dit explicitement que Yahuwah seul possède l'immortalité.
Jean : C'est vrai. Ce verset met en évidence le contraste entre l'idée platonique/chrétienne moderne d'une âme immortelle, et ce que la Bible elle-même enseigne, à savoir que l'immortalité est un don que Yahuwah accorde aux obéissants. Personne d'autre que Yahuwah ne la possède de façon naturelle.
Tout au long des Écritures, la mort est comparée à un sommeil. C'est une métaphore qui est utilisée à maintes reprises. Passons à Job 14 et lisons les versets 11 et 12. Certains pensent que le livre de Job est antérieur à l'Exode, alors déjà à cette époque, c'est ainsi que l'on voyait la mort.
Thomas : "Les eaux des lacs s'évanouissent, Les fleuves tarissent et se dessèchent; 12 Ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil."
Jean : La Bible compare la mort au sommeil, parce qu'il n'y a pas de conscience après la mort. Il n'y a pas d'âme immortelle. Qu'a dit Salomon à propos de la mort ? Ecclésiaste 9 verset 5.
Thomas : "Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée."
Jean : Plus tôt dans ce même chapitre, Salomon écrit : "Tout le monde partage le même destin – les justes et les méchants, les bons et les mauvais" et au verset suivant : "Voici la triste réalité de tout ce qui se passe sur la terre : le même sort attend tout le monde."
Thomas : Hm ! C'est exactement le contraire de ce que croient la plupart des chrétiens aujourd'hui. Ils croient qu'une bonne personne va au paradis et qu'une mauvaise personne va en enfer. C'est loin d'être le "même destin" qui attend tout le monde !
Jean : Exactement. Salomon parlait clairement de la mort, et non de la récompense qui sera accordée après le jugement dernier. Et Salomon, comme tous les auteurs bibliques, considérait la mort comme un sommeil.
Passons à 1 Rois 2, et lisons le verset 10.
Thomas : "David se coucha avec ses pères, et il fut enterré dans la ville de David. "
Jean : David se coucha… ou "dormit avec ses pères", dans la King James. C'est une expression qu'on retrouve à plusieurs reprises dans les Écritures.
1 Rois 11:43 : "Salomon se coucha (ou dormit) avec ses pères."
1 Rois 22:40 : "Achab se coucha (ou dormit) avec ses pères".
2 Rois 14:29 : "Jéroboam se coucha (ou dormit) avec ses pères".
2 Rois 16:20 : "Achaz se coucha (ou dormit) avec ses pères".
2 Chroniques 12:16 : "Roboam se coucha (ou dormit) avec ses pères".
2 Chroniques 21:1 : "Josaphat se coucha (ou dormit) avec ses pères".
On pourrait continuer, mais vous avez compris. La mort était considérée comme un sommeil, où la personne était inconsciente.
Daniel cite également l'ange Gabriel qui parle de la mort comme d'un sommeil. Daniel 12, verset 2.
Thomas : Il est écrit : "Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle. "
Jean : Dans le contexte, ça parle clairement du retour de Yahushua, pas d'une récompense immédiate à la mort, mais d'un "sommeil dans la tombe" jusqu'au retour de Yahushua.
Des siècles plus tard, Jean le Révélateur conserve la même croyance. C'est un point que beaucoup de gens négligent, mais qui est révélateur. Lisons Apocalypse 22, verset 12. C'est le dernier chapitre de la Bible, à moins de 10 versets du verset final, et que dit Yahushua ?
Thomas : "Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre."
Jean : Nous ne recevons pas notre récompense à la mort, qu'il s'agisse du Paradis ou de l'Enfer. Si les croyants étaient récompensés par le Ciel à leur mort, comment Yahushua pourrait-il dire qu'il apporte sa récompense avec lui ?
Thomas : Hm. C'est un bon point. Je n'y avais jamais vraiment pensé.
Jean : Cette façon de voir la mort était communément comprise à l'époque de Christ. En fait, nous savons d'après Matthieu 22, et Actes 23, que les Sadducéens ne croyaient pas du tout en une résurrection des morts, même pour les justes. Ils ne croyaient certainement pas en une âme désincarnée flottant après la mort.
Maintenant, avec cette compréhension, examinons l'histoire de Lazare. Allons dans Jean 11 et commençons la lecture au verset 1.
Thomas : "Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa soeur. 2 C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. 3 Les soeurs envoyèrent dire à Yahushua : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. "
Jean : Notons ce manque de détails dans leur message. Cela montre l'amitié étroite qu'ils partageaient. Les sœurs savaient que Yahushua saurait précisément de qui elles parlaient sans le nommer. C'est magnifique. C'est dire à quel point ils étaient de bons amis.
Continuons.
Thomas : Après avoir entendu cela, Yahushua dit : Cette maladie n'est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Yahuwah, afin que le Fils de Yah soit glorifié par elle. 5 Or, Yahushua aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare. 6 Lors donc qu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, 7 et il dit ensuite aux disciples : Retournons en Judée. "
Jean : "Or, Yahushua aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare". "Lors donc qu'il eut appris que Lazare était malade"… qu'a-t-il fait ? Il est resté là où il était !
Cela semble bizarre, mais ça révèle que Yahushua avait un plan et qu'il le mettait en œuvre.
Continuons au verset 11.
Thomas : "Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller. 12 Les disciples lui dirent : Seigneur, s'il dort, il sera guéri. 13 Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil. 14 Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. 15 Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui. "
Jean : C’est vomme si Yahushua disait à ses disciples : "Vous êtes un peu lents à comprendre. Lazare est mort et je m’en réjouis car j'ai un plan qui vous aidera à augmenter votre foi."
Thomas : Si l'idée que la mort est comme un sommeil était si répandue dans l'ancien Israël – et c'était manifestement le cas – pourquoi les disciples n'ont pas compris ce qu'il leur disait ?
Jean : Ils étaient humains, comme nous. Nous n’avons pas l’habitude de parler par métaphores et analogies, dans notre vie courante. Ils étaient humains et n'ont pas compris qu'il utilisait une métaphore, au lieu de parler littéralement. Ils ont simplement supposé qu'il parlait littéralement et, quand Yahushua l'a su, il leur a explicitement dit : "Lazare est mort".
Thomas : Ok. Parce que, oui, quand on est malade, le sommeil nous aide à aller mieux.
Jean : Remarquons qu'en parlant de Lazare, Yahushua ne parle pas de son "âme" ou de son "corps". Il ne sépare pas les deux. Il parle simplement de "Lazare" comme d'une personne à part entière, c'est pourquoi les disciples n'ont pas compris qu'il parlait métaphoriquement quand il a dit que Lazare "dormait".
Yahushua ne s’est pas rendu à Béthanie pour réunir l'âme de Lazare et son corps. Aucune mention n'est faite à ce sujet. Au contraire, Yahushua a clairement indiqué la raison de son voyage à Béthanie : il allait réveiller Lazare du "sommeil" de la mort. Ni plus, ni moins.
Thomas : L'histoire de Lazare semble spéciale, d'une certaine manière. Je veux dire, il y a des détails ici, et clairement, comme tu l'as dit, Yahushua avait un plan qu'il mettait en œuvre en laissant Lazare mourir au lieu de le guérir immédiatement. Mais quel était le but ? Ce n'est pas comme si c'était le seul mort qu'il avait ressuscité.
Dans… Luc 7 ? Il y a le fils de la veuve de Naïm qui a été ressuscité, et il y a aussi l'histoire de la fille de Jaïre. Pourquoi fallait-il que Lazare meure alors qu'il n'était même pas le premier mort que Christ a ramené à la vie ?
Jean : C'est une bonne question. La réponse, je crois, est que l'expérience avec Lazare a été délibérément conçue pour attirer l'attention. C'était l'accomplissement de la mission du Messie !
Mais quand il a ressuscité le fils de la veuve de Naïm, le jeune homme était mort ce jour-là. Nous le savons parce que le livre du Lévitique exigeait qu'on enterre une personne le jour même de sa mort, pour des raisons de propreté et de santé.
Thomas : C'est logique. Dans un climat chaud, sans embaumement spécial, on ne voulait pas que le corps traîne pendant quelques jours.
Jean : C’est la même chose pour la fille de Jaïrus. En fait, elle était morte depuis moins longtemps que le fils de la veuve de Naïm ! Parce qu’ils avaient eu le temps de nettoyer le corps, de l'envelopper dans un linceul, et de former un cortège funèbre, le transportant jusqu'à l'endroit où ils prévoyaient de l'enterrer.
Mais la fille de Jaïrus était encore en vie quand les messagers ont été envoyés pour Yahushua. Et entre le moment où les messagers ont été envoyés et celui où Yahushua a commencé à marcher avec eux, elle est morte. Ça n'a pas duré longtemps. Donc, même s’il est certain que la nouvelle de ces autres résurrections s'est répandue, il était très facile pour les sceptiques de dire : "Oh, ils n'étaient pas vraiment morts."
Quelqu’un pouvait dire qu'ils étaient dans le coma, ou inconscients, et que Yahushua les a guéris et réveillés.
Thomas : Oui, on peut voir comment les Pharisiens ont pu sauter sur une telle interprétation. C’est ce qu’ils cherchaient pour discréditer le Sauveur.
Jean : Mais, comme nous le verrons en approfondissant l'histoire de Lazare, de telles affirmations n'auraient pas pu être faites avec Lazare. En fait, nous pouvons voir que Yahushua a délibérément attendu pour pouvoir arriver là après que Lazare ait été enterré. Il n'était pas possible de nier sa résurrection !
Thomas : Très bien, nous allons faire une courte pause et à notre retour, nous allons creuser un peu plus dans cette histoire.
A tout de suite !
* * *
Partie 2
Jean : Très bien. Continuons : Yahushua a dit aux disciples que Lazare était mort. Reprenons l'histoire au verset 17 de Jean 11.
Thomas : "Yahushua, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. 18 Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ, 19 beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère. 20 Lorsque Marthe apprit que Yahushua arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison. 21 Marthe dit à Yahushua : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Yahuwah, Yah te l'accordera. 23 Yahushua lui dit : Ton frère ressuscitera. 24 Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. 25 Yahushua lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; 26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? 27 Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Yah, qui devait venir dans le monde."
Jean : C’est une conversation très importante. Trop souvent, nous la survolons pour passer à la bonne partie, mais il y a ici quelques nuances vitales sur lesquelles j’aimerais que nous nous concentrions.
Tout d'abord, la maison est remplie d'amis et de membres de la famille qui sont venus soutenir les sœurs. Il semble que les frères et sœurs étaient livrés à eux-mêmes et que les parents étaient déjà morts. Quand Marthe apprend que Yahushua arrive, elle se précipite à sa rencontre. Ses premières paroles témoignent de sa foi : "Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort".
Thomas : Est-ce qu’elle l'accuse d'avoir laissé faire ?
Jean : Je ne sais pas. Peut-être. Elle est humaine. Dans les moments de douleur et de chagrin, en tant qu’être humains, nous pouvons souvent dire des choses que nous n'aurions pas dites autrement. Mais qu'elle se soit emportée ou non, nous pouvons voir sa foi très forte dans le Sauveur. Les mots qu'elle a ensuite prononcés ont été : " Même maintenant " – même s'il est déjà mort – " je sais que Yahuwah te donnera tout ce que tu Lui demanderas. " Elle avait donc encore une grande foi en lui.
La réponse du Sauveur est significative. Quels sont les premiers mots qu'il adresse à Marthe ?
Thomas : " Ton frère ressuscitera. "
Jean : Ton frère… ressuscitera. Remarquons qu'il s'agit d'un temps futur. Il n'a pas dit, comme je l'ai entendu dire à certains enterrements : "Votre frère se réjouit en ce moment même au Ciel".
Thomas : Oui, je me souviens d'un enterrement auquel j'ai assisté, le prédicateur a dit que le cher défunt était "plus vivant que jamais". Comme si c'était censé réconforter la famille restée derrière.
Jean : Mais Yahushua n'a pas dit cela. Il est clair que Lazare était mort. Mort. Sa résurrection était future.
Quelle a été la réponse de Marthe aux paroles de Yahushua ? A-t-elle argumenté et dit : "Non, je sais que son âme est au Ciel" ?
Thomas : Non…
Jean : Lisons-le. Verset 24.
Thomas : Elle était d'accord avec lui. Elle a dit : "Je sais qu'il ressuscitera au dernier jour."
Jean : "Au dernier jour".
Vous voyez, Marthe n'adhérait pas à la philosophie dualiste de Platon. Elle n'étudiait pas la philosophie grecque. Rien dans sa réponse ne suggère qu'elle croyait que Lazare était encore conscient en tant qu'esprit désincarné. Elle était israélite et croyait que la mort était comme un sommeil. Elle ne s'attendait pas à revoir Lazare avant "la résurrection au dernier jour".
Thomas : Si sa croyance était erronée, on pourrait penser que c'est le moment idéal pour la remettre sur le droit chemin, mais Yahushua ne l'a pas fait.
Jean : Tu as raison. Nous savons que Lazare était un croyant sincère. S'il était au Ciel, pourquoi Yahushua n'a-t-il pas réconforté Marthe avec les mots que nous entendons si souvent aujourd'hui : "Eh bien… il est dans un meilleur endroit". Ou bien, pourquoi pas ceci : "Il est avec tes parents et tu le reverras un jour au Ciel" ? Mais il n'a rien dit de tout cela, parce que Marthe n'avait pas tort.
Thomas : Oui, on peut penser que si Lazare était vraiment dans "un meilleur endroit", Yahushua aurait dit à Marthe toutes les choses qu'on dit aujourd'hui aux membres de la famille en deuil. Mais il ne l'a pas fait.
Jean : Parce qu'elle n'avait pas tort. Elle savait qu'il était parti, loin d'elle jusqu'à la résurrection au dernier jour. Les paroles de Yahushua visaient donc à voir où en était sa foi ; avait-elle perdu la foi quand elle a perdu son frère ? Mais la réponse rapide de Marthe a montré que sa foi était plus forte que jamais. Et c'est important.
Je pense que l'un des récits les plus tristes de l'Écriture est celui du retour de Yahushua à Nazareth. Les habitants qui l'avaient vu grandir se moquaient de lui et ne croyaient pas en lui. Qu’est-ce que Yahushua leur a dit ?
Thomas : "Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison."
Jean : C'est vrai. Le verset suivant, le dernier verset du chapitre dit que le Sauveur : "ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité."
Yahuwah ne nous imposera jamais Sa volonté, donc l'exercice de la foi est une partie vitale de la réponse à toute prière. Marthe avait ce genre de foi.
Alors, qu’est-ce qui s’est passé ensuite ? Verset 28.
Thomas : "Ayant ainsi parlé, elle s'en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa soeur, et lui dit: Le maître est ici, et il te demande. 29 Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui. 30 Car Yahushua n'était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l'avait rencontré. 31 Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l'ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant : Elle va au sépulcre, pour y pleurer.
32 Lorsque Marie fut arrivée là où était Yahushua, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. "
Jean : Que cela ait été dit en accusation ou non – et cela semble plutôt être le cas – cela n'a pas vraiment d'importance. C'est un sentiment très humain et Yahushua comprenait la douleur qui se cachait derrière. Mais ce qui est important, c'est que Marthe et Marie y croyaient vraiment. Elles avaient la foi que Christ avait le pouvoir de guérir leur frère s'il était arrivé à temps.
Continuons.
Thomas : "Yahushua, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. 34 Et il dit : Où l'avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois.
35 Yahushua pleura. 36 Sur quoi les Juifs dirent : Voyez comme il l'aimait. 37 Et quelques-uns d'entre eux dirent : Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point ? "
Jean : Je suis heureux que Matthieu ait ajouté le détail que Yahushua lui-même a pleuré. Il savait qu'il allait ressusciter Lazare dans quelques minutes, mais ça ne le rendait pas insensible à leur douleur.
Yahushua compatit avec nous. Yahuwah Lui-même ressent notre douleur.
Thomas : Au verset 37, les Juifs disent : "Hé ! Il a ouvert les yeux des aveugles. N'aurait-il pas pu guérir Lazare aussi ?" Ça montre qu'ils avaient aussi un certain niveau de croyance en Christ.
Jean : Je pense que oui.
Que s'est-il passé ensuite ? Verset 38.
Thomas : "Yahushua frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée devant. 39 Jésus dit : Otez la pierre. Marthe, la soeur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là. 40 Yahushua lui dit : Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Yah ? 41 Ils ôtèrent donc la pierre. Et Yahushua leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé. 42 Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. 43 Ayant dit cela, il cria d'une voix forte : Lazare, sors ! 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Yahushua leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. 45 Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Yahushua, crurent en lui. "
Jean : Voilà la raison pour laquelle Yahushua a permis que Lazare meure avant d'être ramené à la vie. Le fait que Marthe ait protesté quand Yahushua leur a demandé d'ouvrir le tombeau est significatif. Il serait absolument impossible de nier que Lazare était mort ! Et quand ils l'ont ouvert, il y avait une odeur nauséabonde. Impossible de nier ce miracle. Il était mort et son corps avait déjà commencé à se décomposer !
Thomas : Pouvez-vous imaginer à quel point cela a pu être effrayant, en fait ? Cette silhouette enveloppée dans un linceul se dirigeant vers l'avant de la grotte ?
Jean : C'est pourquoi Yahushua a dit : " Détachez-le et laissez-le aller. "
Mais que s'est-il passé ensuite ? Verset suivant ?
Thomas : C'est la fin de l'histoire. Il est juste dit que : "quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Yahushua avait fait."
Jean : Et il n'y a rien sur ce que Lazare a dit ?
Thomas : Non !
Jean : Maintenant, demandez-vous : si Lazare avait passé ces jours au Ciel, pour se retrouver de nouveau sur terre, bâillonné par la puanteur de son propre corps en décomposition, ne pensez-vous pas qu'il aurait eu des raisons d'être… en colère ? Au minimum déçu. Ne pensez-vous pas qu'il aurait demandé : "Pourquoi m'as-tu ramené ici ?"
Thomas : C’est ce que j'aurais fait !
Jean : Ou s'il avait passé ces quelques jours en Enfer ? Nous savons que les Juifs ne croyaient pas en un enfer éternel. Cette doctrine a été introduite bien plus tard. Mais supposons, pour les besoins de l'argumentation, qu'il ait passé du temps dans l'Enfer chrétien et qu'il en soit revenu. Ne pensez-vous pas qu'il serait tombé à genoux et aurait embrassé le bord de la robe de Christ en sanglotant : "Oh, merci ! Merci beaucoup de m'avoir sauvé !"
Je veux dire, ce sont les deux seules possibilités si vous croyez en une âme immortelle. Et pourtant, l'Écriture ne rapporte rien de tel.
Thomas : C'est vrai. Ça aurait été l’occasion parfaite pour établir la foi pour toujours dans le fait d'aller au Ciel ou en Enfer après la mort. C'est un récit de première main très convaincant !
Jean : Et pourtant, il n'y a rien du tout à ce sujet. Pourquoi ? . . .
Nous savons que Yahuwah sauvera autant d'âmes que possible. Maintenant, un récit de l'Enfer à la première personne aurait bien pu servir à "effrayer" des multitudes pour être sauvée, non ? C'est le bâton.
Et qu'en est-il de la carotte ? Un récit à la première personne sur le Paradis ne renforcerait-il pas également la foi d'un grand nombre de personnes ? Et pourtant, ce n'est pas dans texte.
Thomas : Et vous savez, si Lazare avait eu quelque chose à dire à ce sujet, Jean l'aurait certainement consigné.
Jean : Bien sûr ! Mais ce n’est pas le cas, ce qui soulève la question du : pourquoi ?
Eh bien, je dirais que Jean n'a rien consigné de tel, car Lazare n'a pas du tout dit qu'il avait été au Paradis ou en Enfer. Il ne l'a pas fait parce qu'il ne le pouvait pas. Il "dormait" dans le tombeau.
Son dernier moment de conscience a été lorsqu'il a perdu connaissance et qu'il est mort, et son moment de conscience suivant a été lorsqu'il a entendu la voix du Sauveur l'appeler. Il n'y a rien eu entre les deux parce qu'il était "endormi".
Thomas : Il n'a probablement même pas su qu'il était mort.
Jean : Probablement pas. Après tout, "les morts ne savent rien". Ecclésiaste 9 verset 10 explique cela : "il n'y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas."
Thomas : Psaume 115:17 : "Ce ne sont pas les morts qui célèbrent Yahuwah, Ce n'est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence".
Jean : Voilà ce à quoi on peut s'attendre après la mort. Le néant… jusqu'à la résurrection. Pas de douleur, pas de souffrance, pas de conscience. Juste un sommeil.
Le sommeil est la métaphore parfaite de la mort parce que, quand nous mourons, notre cerveau meurt. Sans un cerveau fonctionnel, "vivant", nous ne pouvons ni penser, ni sentir, ni expérimenter. Nous devons avoir un cerveau pour avoir une conscience.
Allons dans Genèse 2 et lisons le verset 7. C'est le récit de la création de l'homme.
Thomas : "Yahuwah Elohim forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant (ou une âme vivante, dans la King James)."
Jean : C'est la combinaison du souffle de vie de Yahuwah avec un corps qui a créé une âme vivante. Si vous séparez le souffle du corps, vous n'avez plus d'âme vivante. C'est aussi simple que cela.
Thomas : Oui, et il faut admettre que… ramener des âmes désincarnées du Ciel et les coller dans des corps et appeler cela une résurrection n'a pas vraiment de sens… du moins pour moi.
Jean : Et les Écritures ne disent rien à ce sujet.
J'aimerais terminer par quelques versets de Jean 5. Lisons les versets 25, 28 et 29.
Thomas : "En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Yahuwah; et ceux qui l'auront entendue vivront. . . Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, 29 et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement."
Jean : Nous n'avons pas à craindre la mort. Ce n'est rien d'autre qu'un sommeil en attendant le retour du Sauveur, et l'histoire de Lazare le confirme.
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Vous écoutez Radio World's Last Chance sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.
Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Thomas : La question d'aujourd'hui pour notre Courrier des Auditeurs nous vient de… la "Ville rose".
Jean : Toulouse ?
Thomas : Bingo ! Une belle ville, avec plus de 2000 ans d’histoire, construite en briques pâles, d’où son nom. Anna-Léa de Toulouse, nous écrit : "Je n'ai découvert vos émissions que récemment, et je les écoute depuis. Mon commentaire (et ma question) concerne les prières à Marie. Je sais que de nombreux protestants affirment que prier Marie est la même chose que de prier une idole. Mais je tiens à préciser qu'en tant que catholique, je ne prie pas Marie. Je prie Dieu, mais je demande à Marie de prier pour moi. En quoi est-ce différent de demander à un ami proche, ou à un membre de la famille, de se joindre à moi pour prier ?"
Jean : Eh bien, tout d'abord, permettez-moi de vous remercier, chère Anna-Léa, pour votre commentaire. Nous devrions toujours faire très attention à être exacts dans toutes les déclarations que nous faisons. Un excellent exemple est celui des chrétiens qui prétendent que les païens adorent des idoles et font des offrandes aux statues.
Thomas : Oui, quand j'étais enfant, ça m'a toujours semblé étrange. Même enfant, je savais qu'un bloc de pierre, de plâtre ou de métal ne pouvait pas voir, ou entendre. Alors pourquoi lui adresser des prières ?
Jean : Mais ce n’est pas vraiment ce que font les païens: ils ne sont pas stupides. Ils ne pensent pas que la statue en plâtre, ou l'idole sculptée, peut réellement voir ou entendre. C'est simplement un symbole qu'ils utilisent pour diriger leur esprit vers le dieu qu'ils vénèrent. On pourrait dire que c'est comme les images de Jésus que beaucoup de gens accrochent chez eux. Ils savent que cette image n'est pas Yahushua, mais ils en aiment la représentation parce qu'elle leur fait penser à lui.
Mais Anna-Léa a raison, et je l'en remercie. Ce n'est pas en exagérant une situation et en argumentant ensuite contre cette exagération, que l'on convaincra qui que ce soit.
Thomas : Sans parler de malentendu, voire de malhonnêteté. Honnêtement, je ne savais pas que les catholiques ne priaient pas Marie. On m'a toujours dit que c’est ce qu’ils faisaient.
Jean : Eh bien, peut-être que certains le font, mais la question d'Anna-Léa est une bonne question : elle demande simplement à Marie de prier pour elle, tout comme tu demanderais à un bon ami de se joindre à toi pour prier. Qu'y aurait-il de mal à cela ?
Il se trouve, néanmoins, qu’il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous ne demandons pas à Marie de prier pour nous.
La première, est qu'elle est… morte. Je sais que cela ne fait aucune différence, dans la théologie catholique, mais, Thomas ? Que nous dit l'Écriture au sujet des morts ?
Thomas : Eh bien, Ecclésiaste 9, versets 5 et 6 nous dit : "Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. 6 Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri; et ils n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil."
Jean : Merci. Il y a d'autres versets bibliques qui indiquent clairement qu'il n'y a pas de conscience après la mort, mais c'est l'un des plus clairs. Nous n'allons pas entrer dans tout cela maintenant, mais il y a des articles et vidéos sur notre site Web et notre chaîne YouTube qui étudient cela en profondeur. Nous avons aussi un ou deux épisodes radios à ce sujet, alors recherchez-les.
Mais il y a plus. Les Écritures indiquent clairement que seul Yahushua est le médiateur entre Yah et l'homme. Maintenant, Marie était manifestement une femme très pieuse et dévouée. Elle n'aurait pas été choisie pour porter le fils de Yah, autrement ! Elle aimait et honorait Yah, et Yah l'a honorée en faisant d'elle la mère de son fils.
Mais elle était quand même humaine.
Thomas : Dirais-tu que Marie était plus proche de Yahushua que quiconque ?
Jean : Elle était sa mère. Il est clair qu'ils partageaient une relation aimante, d'après les quelques échanges consignés dans les Écritures, après qu'il soit devenu adulte. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que la relation de Yahushua avec Marie avait deux aspects. Premièrement, le lien biologique, familial. Elle était sa mère ; il était son fils. Cependant, le deuxième aspect révèle un lien beaucoup plus étroit. Il était son Sauveur. Le fait qu'elle était sa mère ne change rien au fait qu'il était toujours son Sauveur. Le lien le plus étroit entre eux était que Yahushua était son Sauveur plutôt qu'elle était sa mère.
Lisons Marc, chapitre 3, si tu veux, et voyons comment Yahushua a clarifié sa relation avec Marie. Lisons les versets 31 à 35. C'est un passage important car il clarifie à quel niveau n'importe qui – y compris Marie – peut avoir une relation étroite avec le Sauveur.
Thomas : "Survinrent sa mère et ses frères, qui, se tenant dehors, l'envoyèrent appeler. 32 La foule était assise autour de lui, et on lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors et te demandent. 33 Et il répondit : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? 34 Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui : Voici, dit-il, ma mère et mes frères. 35 Car, quiconque fait la volonté de Yahuwah, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère. "
Jean : Donc ici, nous avons le fondement sur lequel repose la relation de quiconque avec Yahushua. Ceux qui font la volonté de Yah sont ses frères, ses sœurs et sa mère. C'est le fait de coopérer avec lui en accomplissant la volonté divine qui nous lie au Sauveur.
Maintenant, j'aimerais que nous nous tournions vers Hébreux 1. C'est une autre raison pour laquelle nous n'avons pas besoin de prier Marie, ou par Marie, ou de lui demander de prier pour nous. Le sacrifice de Yahushua nous donne un accès immédiat au Père. Lisons Hébreux 10, les versets 19 à 23.
Thomas : "Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire 20 par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, 21 et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Yah, 22 approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure. 23 Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle."
Jean : Grâce à la mort expiatoire de Yahushua sur la croix, chacun d'entre nous a maintenant un accès immédiat au Père. Bien que nos péchés nous aient séparés de Lui, Son amour pour nous n'a jamais faibli. Par la foi dans le sang de Yahushua, même le pire des pécheurs peut maintenant s'approcher de Yah, pour lui-même, juste par lui-même. Nous n'avons pas besoin de demander à quelqu'un d'autre de prier pour nous.
Thomas : D'accord. Peut-être que nous n'avons pas "besoin" de prier par l'intermédiaire de Marie, mais est-ce si mal de demander à quelqu'un de prier pour nous ? Je veux dire, il faut admettre que certaines personnes semblent obtenir plus de réponses à leurs prières que d'autres.
Jean : Les personnes qui obtiennent le plus de réponses à leurs prières sont celles qui ont appris à prier de façon très spécifique, au lieu de toujours formuler les choses de façon générale. Il existe une science de la prière, pour ainsi dire, et pour ceux qui voudraient en savoir plus à ce sujet, vous pouvez lire nos articles qui traite de cela, regarder nos vidéos ou écouter nos précédentes émissions sur le sujet. Mais Yahuwah nous aime tellement qu'Il a pris en compte le fait que nous ne sommes que des humains. Il sait que nous sommes faibles, et imparfaits…
Thomas : De la poussière.
Jean : Nous sommes de la poussière ! C'est vrai. Mais le Père en tient compte. Lisons Romains 8, les versets 26 et 27. J’aime ce chapitre, mais ces deux versets en particulier sont particulièrement encourageants.
Thomas : Très bien. Il est écrit : "De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; 27 et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l'Esprit, parce que c'est selon Yah qu'il intercède en faveur des saints."
Jean : En d'autres termes, Yahuwah Lui-même nous indique comment prier d'une manière qui Lui donne la voie libre pour répondre à nos prières. C'est dire à quel point Il nous aime et est prêt à entendre et à répondre à nos prières.
Thomas : C'est bien. J'aime. C'est si encourageant ! Je sais que, pour ma part, j'ai parfois eu l'impression que mes prières ne passaient pas parce que je ne disais tout simplement pas les bons mots, ou que je ne suppliais pas assez fort, peut-être. Tu as dit que les personnes dont les prières sont le plus exaucées ont appris à prier… qu'as-tu dit ?
Jean : Plus précisément. Trop souvent, les gens ont tellement peur de demander quelque chose qui pourrait ne pas être la volonté de Yah, qu'ils prient de façon si large, et font des demandes si ouvertes que, même lorsque Yah répond, ils n'ont aucun moyen de le savoir !
Thomas : Oui, mais, il faut avouer : c'est une chose effrayante que d'aller à l'encontre de la volonté de Yah.
Jean : Mais ne penses-tu pas que Yah sait ce qu'il y a dans nos cœurs ? Il ne va pas récompenser la foi de Ses enfants en leur donnant quelque chose qui leur ferait du mal ! Allons dans Matthieu 7. Lisons les versets 8 à 11. Si cela ne donne pas la confiance nécessaire pour prier spécifiquement, je ne sais pas ce qui le fera !
Thomas : "Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. 9 Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? 10 Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? 11 Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent."
Jean : Demandez au Père ce dont vous avez besoin. Demandez-Lui ce que vous voulez. Il n'est pas un distributeur automatique géant dans le Ciel, mais Il veut ce qu'il y a de mieux pour vous et il veut votre bonheur. Il nous a donné toutes les indications qu'Il veut que nous venions à Lui avec nos problèmes, nos peurs, nos luttes et nos joies et victoires. Il veut une relation avec nous, individuellement.
Alors allez vers Lui ! Vous ne pouvez pas Le surcharger. Vous ne pouvez pas Le rendre perplexe. Il vous attend. Il ne s'imposera jamais là où Il n'est pas désiré, mais Il veut une relation personnelle avec chacun de Ses enfants.
Thomas : C'est magnifique, et très inspirant pour la foi.
Continuez à nous envoyer vos questions et commentaires, les amis. Nous aimons avoir des nouvelles de nos auditeurs, que ce soit par les ondes courtes, sur notre site Web, ou sur notre chaîne YouTube. Il vous suffit d’aller sur WorldsLastChance.com et de cliquer sur " contactez-nous ".
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Certaines églises en Amérique du Nord ont des panneaux à l’extérieur sur lesquels elles affichent des promesses ou des dictons pleins d'esprit destinés à attirer l'attention des automobilistes. Diana Andrea était à un feu rouge quand elle a vu l'un de ces panneaux. On pouvait y lire : "Si vous sentez que Dieu n'est pas à vos côtés, devinez qui s'est déplacé ?"
Diana a regardé fixement le panneau. Depuis quelque temps, elle se sentait déconnectée de son Père céleste. Cela ne s'est pas produit consciemment ou intentionnellement. Mais, d'une manière ou d'une autre, dans la précipitation et le stress de la vie quotidienne, cela s'était produit et, un jour, elle s'était réveillée et s'était demandée : "Où est-Il allé ?
Diana a pensé au message de ce panneau pendant le reste de sa journée : "Si vous sentez que Dieu n'est pas à vos côtés, devinez qui s’est déplacé ?" Elle priait souvent, demandant conseil ou de l'aide, se concentrant sur les besoins de sa famille, de ses amis… et même d'inconnus. Mais cette nuit-là, alors qu'elle était allongée dans son lit et qu'elle regardait le plafond sombre, elle a parlé d'elle-même à Yahuwah.
"Père, je ne sens pas Ta présence. Est-ce que Tu est toujours là ? Je me sens tellement déconnectée. C'est comme si Tu n'étais plus là. Qu’est-ce qui s'est passé ?"
La seule réponse a été le silence.
"D'accord, écoute", a-t-elle dit, "je ne sens pas Ta présence, mais j'ai besoin de savoir que Tu es là. Si Tu pouvais faire quelque chose – n'importe quoi – juste pour que je sache que Tu es toujours là. Est-ce que Tu pourrais… ? Peut-être pourrais-Tu me donner un cadeau, ou quelque chose. Juste pour que je sache que Tu es toujours là."
En entendant ses propres mots, Diana a immédiatement grimacé. Elle s’est dit : " Mais quelle chose stupide à dire ! Je demande à Yah un cadeau. Même pas un signe, de l'aide ou des conseils. Un cadeau !"
En se retournant dans son lit, elle a pensé, avec ironie : "Quel plan génial… Vous vous sentez déconnectée ? Il vous suffit de demander quelque chose !" Elle s'est endormie en se sentant plus éloignée de Yahuwah que jamais.
Quelques semaines ont passé, et un jour, Diana s'est arrêtée au bureau de poste pour relever son courrier. Un bout de papier jaune l'informait qu'elle avait reçu un colis. Après l’avoir récupéré au guichet, Diana a regardé le nom de l'expéditeur. Il y avait écrit : "Carmen Cardwell". Elle ne reconnaissait pas ce nom, mais le colis lui était clairement adressé, à son adresse postale.
Curieuse, elle a porté la boîte jusqu'à sa voiture et l'a ouverte. À l'intérieur se trouvait un magnifique sac à main rose. Ce qu'il faut savoir sur Diana, c'est qu'elle aime les sacs à main roses. En fait, tous les sacs à main qu’elle possède sont roses. Elle n'a pas un seul sac d'une autre couleur. Ils sont tous roses. Diana était confuse. Qui était Carmen Cardwell, comment la connaissait-elle et pourquoi lui envoyait-elle un si beau cadeau ?
Le joli sac à main rose était accompagné d'une petite enveloppe blanche. Elle l'a ouverte et en a sorti une carte de visite. On pouvait y lire : "Carmen Cardwell, coach de vie". Les souvenirs lui sont remontés à la mémoire. Un mois auparavant, Diana avait assisté à un séminaire. Elle avait sympathisé avec la femme assise à côté d'elle. Elles avaient échangé leurs coordonnées et s'étaient promis de rester en contact. Cette femme s'appelait Carmen Cardwell.
En ouvrant la note, Diana a lu : "Diana, j'ai trouvé ce sac à main rose. Je l'avais initialement acheté pour moi, mais [Yah] m'a mis à cœur de te le donner."
Alors que ses yeux se remplissaient de larmes, Diana a réalisé que ce qu'elle tenait était son cadeau de Yahuwah.
Le Père comprend nos luttes, même nos luttes pour rester connecté à Lui.
Le Psaume 42 nous dit : "Comme une biche soupire après des courants d'eau, ainsi mon âme soupire après Toi, ô Elohim ! Mon âme a soif de Elohim, du Dieu vivant. . . Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Elohim, car je Le louerai encore. . . Le jour, Yahuwah m'accordait Sa grâce; la nuit, je chantais ses louanges, j'adressais une prière au Elohim de ma vie."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
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Partie 3
Jean : Je sais que nous n'avons presque plus de temps, mais il y a un dernier point que je voudrais aborder avant de conclure, et c'est pourquoi il est si important d'avoir une compréhension correcte de ce qui se passe à la mort.
L'erreur nous expose toujours à être trompés par satan, mais c'est doublement vrai quand il s'agit de l'état des morts.
Si vous savez qu'il n'y a pas de conscience sans le "vaisseau" du corps, alors vous ne serez pas trompé lorsque des démons se feront passer pour des personnes qui ont vécu.
Thomas : Oui, je pense à Saul et la sorcière d'Endor. Il est clair qu'à l'époque, ils considéraient la mort comme un sommeil. Alors, qu'une sorcière, une nécromancienne, essaie de faire revenir quelqu'un d'entre les morts, c'était tout simplement mal. C'était vraiment mal.
Jean : Et Saul savait que c'était mal ! C’est ce qui a permis à Saül d'être trompé et manipulé par un démon menteur qui s’est fait passer pour Samuel.
Et ça pourrait très bien se reproduire d'ici la fin. Nous croyons qu'Apocalypse 9 est une prophétie d’un avenir proche, où des démons se feront passer pour des soit-disant "extraterrestres". Eh bien, pourquoi ne pourraient-ils pas aussi se faire passer pour quelques uns des apôtres ? Pourquoi ne pourraient-ils pas se faire passer pour… Martin Luther, ou… qui sais-je. Votre grand-mère. Quelqu'un que vous connaissiez personnellement.
Thomas : Ou le pape Jean-Paul II.
Jean : Bien sûr ! De nombreux éléments suggèrent que le pape Jean-Paul II pourrait très bien être l'un de ceux qu'un démon personnifiera. Que feraient les mormons si un démon se faisait passer pour Joseph Smith, ou Brigham Young ? Que feraient les adventistes du septième jour si un démon se faisait passer pour Ellen White et que même la voix, les manières et l'écriture correspondaient ?
Et ensuite, que se passerait-il si, sous ce déguisement, ces démons prêchaient contre la vérité de ces derniers jours ? Pensez-vous que les gens seraient trompés ?
Thomas : Oh, oui ! Étant des démons, ou des anges déchus, ils auraient l'intelligence de savoir comment être très convaincants. Même hypnotisant. Ils pourraient avancer les bons arguments pour amener les gens à accepter la marque de la bête.
Jean : Exactement.
Cependant, si vous savez que l'Écriture déclare sans équivoque que "les morts ne savent rien", si vous savez que Yahushua apporte sa récompense avec lui à la fin, si vous savez que seul Yahuwah a l'immortalité et que ceux qui sont morts reposent dans la tombe jusqu'à ce que Yahushua revienne, vous n'allez pas tomber dans le piège de ces illusions, aussi avancées et subtiles soit-elles.
Allons rapidement dans 1 Corinthiens chapitre 15, et lisons au verset 20.
Thomas : "Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts (ou qui se sont endormis, dans la King James)."
Jean : Nous y revoilà : il est dit que les morts se sont endormis. Continuons.
Thomas : "Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. 22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ".
Jean : Remarquez le temps grammatical de cette déclaration : "tous revivront en Christ". C'est un temps futur. Ce n'est pas encore arrivé, mais ça arrivera. Continuons.
Thomas : "mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement."
Jean : Ça parle de ceux qui sont morts et, encore une fois, c'est au temps futur. Ce n'est pas encore arrivé, mais ce sera le cas lors du retour de Christ.
Continuons au verset 42.
Thomas : "Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible."
Jean : Si les âmes vont au Paradis ou en Enfer à la mort, alors il n'y a pas besoin de "résurrection des morts". Pourquoi auraient-elles besoin d'être ramenées du Paradis ? Elles profiteraient déjà de leur récompense ! Ou pourquoi auraient-elles besoin d'un sursis pour échapper à leur punition en Enfer si elles étaient déjà en train d'y être brûlés ?
Je ne dis pas que je crois en un enfer éternellement brûlant, mais vous pouvez voir les failles dans cette croyance.
Thomas : Oui, on peut vraiment le voir.
Jean : Ok, terminons avec les versets 51 à 54.
Thomas : "Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, 52 en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. 53 Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. 54 Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. "
Jean : Ce passage n'a de sens que si les morts n'ont pas déjà reçu leur récompense. En fait, même ici, Paul parle encore de la mort comme d'un sommeil quand il dit : "nous ne mourrons pas tous ", la King James dit : "Nous ne dormirons pas tous" (ce qui reflète le sens du mot grec : se coucher). Certains mourront avant la venue de Christ, mais d'autres seront encore en vie.
Et c'est à ce moment-là – et seulement à ce moment-là – que les justes seront dotés de l'immortalité. C'est le don de Yahuwah, et il sera accordé aux justes au retour de Christ. Nous ne l'aurons pas avant cela ; nous n'avons certainement pas d'âmes immortelles. Au contraire, c'est l'un des dons du salut.
Thomas : Et, comme le dit un ancien hymne : "Quel jour de réjouissance ce sera !"
Jean : Amein.
Thomas : Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime. . . et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !
* * *
Fin
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La radio de la dernière chance du monde ! Préparer un peuple au retour prochain du Sauveur !
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