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While WLC continues to uphold the observance of the Seventh-Day Sabbath, which is at the heart of Yahuwah's moral law, the 10 Commandments, we no longer believe that the annual feast days are binding upon believers today. Still, though, we humbly encourage all to set time aside to commemorate the yearly feasts with solemnity and joy, and to learn from Yahuwah's instructions concerning their observance under the Old Covenant. Doing so will surely be a blessing to you and your home, as you study the wonderful types and shadows that point to the exaltation of Messiah Yahushua as the King of Kings, the Lord of Lords, the conquering lion of the tribe of Judah, and the Lamb of Yahuwah that takes away the sins of the world.
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La Vérité sur le Calendrier

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Programme 61

La vérité sur le Calendrier

Partie 1

Eric Thomas : Bonjour ! Et bienvenue sur Radio WLC. Je suis votre animateur, Eric Thomas.

Jean Olivier : Et je suis Jean Olivier. Merci de nous faire participer à votre journée !

Eric : Comme vous le savez si vous nous avez déjà écoutez, à World's Last Chance, nous préférons utiliser le nom personnel du Créateur, qui est Yahuwah, ou Yah en forme courte. Le nom du Fils est Yahushua, vous pouvez donc voir que leurs noms sont assez similaires.

Eloah est un titre hébreu pour le Père, et Elohim peut se référer à la fois au Père et au Fils.

Jean ?

Jean : Aujourd'hui, nous allons parler d'une fausse hypothèse, ou supposition, que beaucoup de chrétiens ont communément faite.

Eric : Oh ! Les suppositions. Ce n'est pas une très bonne base pour établir un système de croyances solide et inattaquable.

Alors, quelle est cette supposition ?

Jean : Eh bien, la plupart des chrétiens célèbrent leur culte le dimanche. La raison de cette pratique est la croyance que le Sauveur aurait été ressuscité un dimanche, qui est le premier jour de la semaine. Les juifs et certains protestants qui célèbrent leur culte le samedi, le font parce que c'est le septième jour de la semaine. Les deux groupes fondent leur croyance, et donc leur pratique, sur une hypothèse, une supposition.

La supposition est la suivante : que la semaine moderne serait identique à la semaine biblique. Par conséquent, la conclusion « logique », entre guillemets, est que le samedi devrait effectivement être le sabbat « de la Bible » et que le dimanche devrait être le jour où Christ est sorti du tombeau.

Eric : Oui, c'est une supposition très répandue. Et si vous essayez de leur dire que non, Yahushua n'est pas ressuscité un dimanche, et que non, le samedi n'est pas le Sabbat de la Bible, ils vous rejetteront. Leur compréhension, leur paradigme, est tellement différent de ce que vous essayez de partager, qu'ils ne peuvent pas se faire à l'idée que la réalité biblique est différente de ce qu'ils ont toujours appris.

Jean : Parfois même, les gens se mettent en colère. J'ai rencontré cette réaction plus d’une fois.

Eric : C'est une réaction de peur. Personne n'aime voir ses croyances remises en question. Mais c’est là un sujet important : trop important pour qu'on le rejette sans l'examiner d’abord attentivement.

Jean : Une chose qui arrive souvent, c'est que, quand on partage pour la première fois avec quelqu'un qu'il est prouvé que le dimanche n'est pas le jour de la résurrection de Christ…

Eric : … ce qui est leur raison d'aller à l'église le dimanche.

Jean : Et que le samedi n'est pas le Sabbat de la Bible –

Eric : … ce qui est leur raison d'aller à l'église le samedi.

Jean : Ce qui se passe, c'est que les gens commencent à étudier la question, et remontent l’histoire jusqu'à 1582, et là, ils rejettent le sujet et déclarent triomphalement : « Ha ! Vous avez tort ! »

Vous voyez, en 1582, l'Église catholique romaine a introduit le calendrier qu’on appelle ‘grégorien’. C'est ce calendrier qui est encore aujourd'hui le calendrier civil de facto dans le monde, c’est-à-dire le calendrier que le monde utilise en pratique, c’est un fait. Il est utilisé dans le monde entier pour les traités internationaux, les documents gouvernementaux, la vie quotidienne, etc.

Le calendrier qui était utilisé avant le calendrier grégorien, du moins dans les pays de tradition chrétienne, était : le calendrier julien. Quand on a transitionné du calendrier julien au calendrier grégorien, l’équivalent d’une semaine et demie de dates calendaires a été supprimé du calendrier.

Eric : Oui, mais pas les jours de la semaine.

Jean : Non, en effet, cette suppressions de dates, c’est-à-dire une série de chiffres ou nombres, ça n'a pas du tout affecté l’ordre des jours de la semaine. Le jeudi 4 octobre 1582 a été immédiatement suivi du vendredi 15 octobre [donc d’un jour à l’autre, on est passé : du jeudi au vendredi pour le jours, mais du 4 au 15 pour la date].

Et c'est là que la plupart des gens arrêtent d'étudier la question.

Eric : On a tous entendu l'adage bien connu : ceux qui oublient l'histoire sont condamnés à répéter les erreurs de l'histoire. Tu dis que ceux qui n'ont jamais appris les faits de l'histoire du calendrier ont construit toute une structure de croyance sur une base erronée : la supposition que les semaines se seraient succédées sans interruption depuis la Création.

Jean : C'est exactement ça. C'est un fait connu qu'aucun jour de la semaine n'a été perdu lors de la transition du calendrier julien au calendrier grégorien, comme on vient de le voir. Mais ce n'est pas là une preuve concluante que le dimanche serait le jour de la résurrection de Christ, ou que le samedi serait le Sabbat de la Bible. Il faut remonter beaucoup plus loin dans le temps, dans l’histoire, pour découvrir la vérité, mais quand vous le faites, vous allez être choqué.

Eric : Si on devait mettre le doigt sur un domaine où il y a le plus de malentendus, ce serait lequel ?

Jean : Eh bien… je dirais le cycle hebdomadaire. Puisque le temps est continu, la plupart des gens supposent que la méthode par laquelle nous mesurons le temps a toujours été continue. Ce qui a conduit la supposition, largement répandue parmi les chrétiens, selon laquelle la semaine de sept jours que nous pratiquons aujourd'hui remonte en cycles ininterrompus à la Création, c’est-à-dire que la première semaine de la Création aurait continué en cycles ininterrompus de sept jours, jusqu’à ce jour.

Ce n'est tout simplement pas le cas, et nous pouvons le prouver.

Mais ne commençons pas par là. Revenons à Rome. La Rome papale nous a donné le calendrier grégorien, mais c'est la Rome païenne qui nous a donné le calendrier julien.

Le calendrier de la République romaine était basé sur les phases lunaires, tout comme le calendrier de la Création.

Eric : J’ai lu que si on remonte assez loin dans l’histoire, tous les calendriers anciens utilisaient la lune pour suivre le temps.

Jean : Oui. C'est le calendrier qui nous est parvenu d’avant le déluge, par Noé et ses fils.

Dans le calendrier grégorien, nous devons intercaler un jour supplémentaire, à chaque année bissextile, tous les quatre ans, le 29 février. Mais dans un calendrier luni-solaire, c’est-à-dire qui utilise le soleil ET la lune comme référence pour le suivi du temps, où les mois sont lunaires et les années solaires, il faut intercaler un mois supplémentaire tous les deux ou trois ans.

À Rome, des prêtres païens, appelés pontifes, étaient chargés d'effectuer les intercalations nécessaires. Ces pontifes pouvaient aussi exercer des fonctions politiques. On peut voir comment ils pouvaient manipuler la situation. L'intercalation d'un mois supplémentaire pouvait permettre aux politiciens favoris de rester en poste plus longtemps, alors que l'absence d'intercalation pouvait raccourcir les mandats des opposants politiques.

Eric : J'ai lu quelque part que la raison pour laquelle Jules César a institué son calendrier « julien » était que les mois n'étaient plus alignés sur les saisons.

Jean : Ils n'étaient absolument plus alignés. Pour intercaler un mois, le pontifex maximus, c’est-à-dire le grand pontife, devait se trouver à Rome. Eh bien, Jules César était le pontifex maximus, mais il était occupé avec Cléopâtre et menait toutes ses guerres, si bien que le calendrier était devenu vraiment faussé par rapport à la réalité des saisons.

Eric : Comment est-ce qu’il a réformé le calendrier ?

Jean : Eh bien, lisons une citation de l'Encyclopedia Britannica qui explique comment ça a été fait.

Eric : « Au milieu du 1er siècle avant J.-C., Jules César a invité Sosigène d’Alexandrie, un astronome alexandrin, à le conseiller sur la réforme du calendrier, et Sosigène a décidé que la seule mesure pratique était d'abandonner complètement le calendrier lunaire. Les mois devaient être organisés sur une base saisonnière, et une année tropique (solaire) a été utilisée, comme dans le calendrier égyptien… »

Jean : Remarquons que la grande innovation de Sosigène a été l'abandon de la méthode de calendrier lunaire, le système de mesure du temps basé sur la lune. C'est ce changement qui a conduit à la supposition moderne que la semaine, telle que nous la connaissons aujourd'hui, serait issue de la Création, serait descendue en cycles ininterrompus jusqu’à nous.

Lisons la suite.

Eric : « La grande difficulté à laquelle était confronté tout réformateur [du calendrier] était qu'il semblait n'y avoir aucun moyen d'effectuer un changement qui permettrait aux mois de rester en phase avec les cycles de la Lune et l'année en phase avec les saisons. Il était nécessaire de rompre fondamentalement avec la méthode traditionnelle de calcul du temps pour concevoir un calendrier saisonnier efficace ».

Jean : Pour aligner le nouveau calendrier sur les saisons, il a fallu ajouter 90 jours à une année. C'est ce qui a été fait en l’an 45 avant J.-C., créant ainsi une année de 445 jours.

Eric : Ouah ! Ça fait trois mois de plus ! Ils étaient vraiment décalés, n'est-ce pas ? Je ne savais pas que les mois étaient à ce point éloignés des saisons, à cette époque romaine.

Jean : C'est le cas.

Maintenant, la première chose à comprendre à propos du début du calendrier julien, c'est que la semaine julienne de l’an 45 av. J.-C. ne ressemblait pas à la semaine julienne de l’époque où le pape Grégoire XIII l'a modifiée, au 16e siècle. C'est la première supposition que font les juifs et les chrétiens, quel que soit leur jour de culte.

Eric : Donc, en d'autres termes, elle ne ressemblait pas à notre semaine d'aujourd'hui.

Jean : Non, en effet.

Eric : Quelle était la différence ?

Jean : La durée de la semaine. Le calendrier julien, comme le calendrier de la République romaine avant lui, avait à l'origine un cycle de huit jours.

Eric : La semaine comptait huit jours. Sérieusement ?

Jean : Oui. Au début, le calendrier julien comportait une semaine marchande de 8 jours. Eviatar Zerubavel est un chercheur qui a écrit un livre sur l'histoire de la semaine. Dans son livre intitulé : Le cercle des sept jours : L'histoire et la signification de la semaine [The Seven Day Circle : The History and Meaning of the Week], il explique comment elle fonctionnait. Il dit, je cite :

"La semaine romaine de huit jours était connue sous le nom d'internundinum tempus ou ‘période entre les affaires du neuvième jour’. (Ce terme doit être compris dans le contexte de l'ancienne pratique mathématique romaine du comptage inclusif, selon lequel le premier jour d'un cycle est également compté comme le dernier jour du cycle précédent). Les ‘affaires du neuvième jour’ sur lesquelles se reposaient cette semaine étaient le nundinæ, un jour de marché périodique qui se tenait de façon régulière tous les huit jours."

Eric : C'est bizarre. Je veux dire, j'ai entendu parler de semaines de différentes durées. Certains peuples amérindiens avaient des semaines de 4 et 5 jours. Mais je n'ai jamais entendu que le calendrier julien n’avait absolument pas une semaine de sept jours, au départ.

Alors, à quoi ressemblaient ces semaines ? Aujourd’hui, on a le dimanche, lundi, mardi, etc. D'après quelles planètes ils nommaient la semaine de huit jours ?

Jean : En fait, il ne les nommaient pas. Les jours de la semaine étaient simplement indiqués par des lettres : de la lettre A à la lettre H [A, B, C, D, E, F, G, H, ça fait bien huit]. À cette époque, le calendrier julien avait en fait déjà un cycle hebdomadaire continu.

Eric : Est-ce qu’il existe encore des calendriers juliens anciens conservés jusqu’à ce jour ?

Jean : Oui ! En fait, on peut facilement trouver des images sur un moteur de recherche comme Google. Les Fasti Antiates ou Fastes d’Antium sont le seul calendrier de la République romaine qui soit conservé à ce jour. Mais il en existe un certain nombre des débuts du calendrier julien.

Eric : C’est plutôt utile que les Romains aient eu tendance à tout graver dans la pierre.

Jean : En effet. Mais c'est là que ça devient vraiment intéressant : tous les premiers calendriers juliens encore conservés datent des règnes de César Auguste et de Tibère César.

Eric : De quelle période parlons-nous ?

Jean : De l’an 27 avant J.-C. à l’an 37 après J.-C.

Eric : C'est fascinant. Ça comprend totalement la période pendant laquelle Yahushua était sur la terre. Je n'y avais jamais vraiment pensé avant, mais il est évident que les Juifs n'auraient jamais utilisé le calendrier de leurs oppresseurs romains, n'est-ce pas ? Ils utilisaient le calendrier biblique.

Jean : Tu vois où je veux en venir ! Et oui, tu as raison.

Si la supposition était correcte, que le samedi moderne est le Sabbat biblique, simplement parce que le cycle hebdomadaire n'a pas été interrompu lors du passage du calendrier julien au calendrier grégorien, on devrait facilement être en mesure de le prouver à partir des premiers calendriers juliens qui sont conservés à ce jour.

Évidement, nous sommes à la radio, je ne peux pas projeter une image à nos auditeurs. Mais j'invite chacun d'entre vous à chercher « Fastes d’Antium » (ou simplement, ‘calendrier romain’) sur Internet, et à cliquer ‘images’.

Eric : Comment ça s'écrit ?

Jean : F-A-S-T-E-S D’A-N-T-I-U-M. Vous pouvez aussi chercher « calendriers juliens anciens ». Vous devriez trouverez des images des Fastes d’Antium qui, rappelons-le, sont le dernier exemplaire conservé du calendrier de la République romaine.

Les lettres des jours sont gravées sur la pierre. Ce sont les premiers fasti juliens. Vous pouvez clairement y discerner les lettres A à H, ce qui prouve que la semaine de huit jours était encore utilisée par les Romains pendant, et immédiatement après la vie de Christ.

Eric : C'est très important. Il n’y a aucun moyen que les Juifs aient adoré au 8e jour du calendrier julien. On peut savoir qu'ils devaient utiliser le calendrier luni-solaire établi à la Création.

Jean : C'est juste.

Eric : Ok, ne partez pas, amis auditeurs. Nous revenons dans un instant.

* * *

Partie 2

Eric : Je suis vraiment fasciné par le fait que les Romains utilisaient un calendrier qui différait tellement et si clairement de celui qu’utilisait les Juifs.

Jean : Oui. Il est important de se rappeler que la semaine biblique, en tant qu'unité individuelle de temps, définie dans Genèse 1, ne comprenait que sept jours : six jours de travail suivis d'un repos de Sabbat, au dernier jour de la semaine. C’est le cycle de huit jours du calendrier julien qui était utilisé par les romains à l'époque de Christ !

Eric : Il n’y a simplement aucun moyen que les Israélites aient utilisé le calendrier solaire païen julien, avec sa semaine de 8 jours. On peut le savoir ! Ça aurait été de l'idolâtrie pour eux.

Jean : Ils n'auraient pas pu l’utiliser tout en respectant le Sabbat. Même s'ils avaient célébré leur culte au septième jour de la semaine julienne, ce huitième jour supplémentaire aurait complètement faussé le compte.

Mais le plus important, c'est que le calendrier Biblique utilisait la lune pour compter les mois, et c'est précisément cette pratique que le calendrier julien a supprimée. Ils ne voulaient pas d'un calendrier qui utilise la lune de quelque manière que ce soit.

Même plus tard, quand la semaine julienne a été raccourcie à sept jours, elle n'était toujours pas conforme au cycle hebdomadaire de la semaine Biblique et ne ressemblait pas non plus à la semaine moderne en usage aujourd'hui.

Eric : Quand est-ce que le calendrier julien a adopté une semaine de sept jours ? Et pourquoi dis-tu qu'elle n’était pas comme la semaine Biblique ?

Jean : Le cycle hebdomadaire dans le calendrier Biblique recommençait à la Nouvelle Lune, chaque mois.

Eric : Ah, oui ! Alors, en quoi cette semaine julienne était différente de notre semaine moderne ?

Jean : Le déclin de la semaine romaine de huit jours a commencé au premier siècle, et a été causé par deux facteurs :

Premièrement, l'expansion de l'Empire romain. Ce qui a exposé les romains à d'autres religions, et a conduit au deuxième facteur : la propagation du culte de Mithra.

Eric : Intéressant. Le mithraïsme était un fort concurrent du christianisme naissant. Mais qu'est-ce que le mithraïsme a à voir avec la restructuration de la semaine julienne ? À cette époque, la semaine était de sept jours, n'est-ce pas ?

Jean : Oui, mais elle n'était toujours pas identique à notre semaine moderne. Robert L. Odom, dans son livre Le dimanche dans le paganisme romain [Sunday in Roman Paganism], a écrit, je cite : « Il semble qu'un génie spirituel ayant le contrôle sur le monde païen ait ordonné les choses de telle sorte que la semaine planétaire païenne ait été introduite juste au bon moment pour que le culte du soleil le plus populaire de tous les temps arrive et exalte le jour du soleil comme un jour supérieur et plus sacré que tous les autres. Ce n'est certainement pas un hasard. »

Eric : Intéressant. On dirait que le diable a délibérément introduit le mithraïsme pour brouiller les pistes.

Jean : C'est ce que je pense. Sous l'effet de ces deux facteurs d'expansion et d'exposition au mithraïsme, la semaine julienne a entamé un processus d'évolution de plusieurs siècles, qui a abouti à la semaine telle qu'on la connaît aujourd'hui. Mais ce changement ne s'est pas fait du jour au lendemain, et il ne s'est pas produit partout en même temps dans l'Empire romain.

Mais parlons maintenant de la semaine planétaire. La première semaine planétaire de sept jours est la dernière preuve que le samedi n'est pas le Sabbat Biblique et que le dimanche n'est pas le premier jour de la semaine Biblique.

Comme je viens de le dire, cette transformation a pris plusieurs centaines d'années. Franz Cumont était un archéologue et historien belge, largement considéré comme une grande autorité en matière de mithraïsme.

Dans ses écrits, il a établi un lien entre l'acceptation de la semaine de sept jours par les Européens et la popularité du mithraïsme dans la Rome païenne. Lisons cette citation tirée de l'un de ses livres.

Eric : « Il ne fait aucun doute que la diffusion des mystères iraniens [perses] a joué un rôle considérable dans l'adoption générale, par les païens, de la semaine avec le dimanche comme jour saint. Les noms que nous employons, sans le réaliser, pour les six autres jours, sont apparus en même temps que le mithraïsme gagnait des adeptes dans les provinces d'Occident, et il n'est pas imprudent d'établir une relation de coïncidence entre son triomphe et ce phénomène concomitant ».

Jean : Pour le dire plus simplement : il dit que c'est l'influence du mithraïsme en Occident qui a conduit à l'adoption d'une semaine qui fait du dimanche un jour saint. Et il ajoute que les noms modernes des jours de la semaine sont entrés dans le calendrier au moment où le mithraïsme – qui était à l'origine une religion à mystères perse – a commencé à gagner des adeptes dans l'Empire romain occidental.

Dans son livre Astrologie et religion chez les Grecs et les Romains, Franz Cumont souligne encore une fois les origines païennes de la semaine moderne avec l'adoption du dimanche comme jour saint. Ça ne remonte pas à l’époque des apôtres, encore moins à la Création. C’est une adoption directe d'un culte païen à mystères. Lisons cette citation.

Eric : « La prééminence accordée au dies Solis [ou jour du Soleil] a aussi certainement contribué à la reconnaissance générale du dimanche comme jour férié. Ceci est lié à un fait plus important, à savoir : l'adoption de la semaine par toutes les nations européennes. »

Jean : C'est extrêmement important. Est-ce que vous comprenez ce que ça signifie ?

Eric : Hm, eh bien, tu vas nous le dire.

Jean : En clair, ça signifie que le dimanche ne peut pas être le jour où Christ est ressuscité, car le dimanche n'existait pas dans le calendrier julien de l'époque de Christ. Le samedi ne peut pas non plus être le Sabbat Biblique du septième jour parce que… écoutez bien : la semaine planétaire païenne, à l'origine, quand elle a été adoptée, commençait le samedi.

Eric : Quoi ? Le samedi était le premier jour de la semaine ?

Jean : Oui.

Eric : Eh bien, alors : quel était le dernier jour de la semaine ?

Jean : Vendredi.

Eric : Sérieusement ?

Jean : Oui, le vendredi était le dernier jour de la semaine. En fait il y a des calendriers juliens conservés jusqu’à aujourd’hui qui montrent cette configuration des jours. Les thermes de Titus étaient des bains publics construits à Rome en l’an 81 après J.-C. On peut voir sur un mur des thermes ce qu'on appelle un calendrier « à bâtons ». C'est vraiment fascinant. Vous pouvez consulter notre article intitulé : 8 Jours dans la Semaine? Histoire du Calendrier Julien. Vous y verrez une image d’un calendrier à bâtons (chevilles). Vous en trouverez d’autres en faisant vos propres recherches.

Eric : Très bien. Mais pour l'instant, à l’antenne, est-ce que tu pourrais nous en donner une brève description ?

Jean : Bien sûr ! Au milieu, il y a un cercle qui représente les 12 signes du zodiaque, avec un trou, un emplacement pour une cheville à insérer, pour chaque signe. Une petite cheville métallique était donc déplacée d'un signe à l'autre pour indiquer le mois en cours.

De part et d’autre des signes du zodiaque (sur la gauche et sur la droite de ce cercle central) se trouvent une colonne de chiffres : de 1 à 15 à gauche ; de 16 à 30 à droite. Là encore, une cheville mobile permettait d’afficher la date du mois, en insérant la cheville dans le chiffre du jour.

Eric : Ça semble plutôt ingénieux.

Jean : Mais ce qui est vraiment intéressant, c'est la façon dont on suivait le jour de la semaine. Les sept dieux planétaires étaient gravés en haut du calendrier (c’est-à-dire au-dessus du cercle central des mois et des deux colonnes des jours à droite et à gauche). Le premier dieu de la liste était : Saturne. C'était le dieu qui était honoré au premier jour de la semaine : le jour de Saturne, qui est notre samedi (les anglophones utilisent encore le mot Saturday, le jour de Saturne). En tant que dieu de l'agriculture, on peut le voir dans cette position prééminente, tenant son symbole, qui est une faucille.

A côté de l’image de Saturne vient ensuite l'image du dieu Soleil, qui était le dieu qui était honoré au deuxième jour de la semaine. On peut voir des rayons de lumière partir de sa tête. C’était le jour du soleil, Sunday, en anglais, notre dimanche.

Eric : Le dimanche, qui est notre premier jour de la semaine. C’était leur deuxième jour de la semaine. Incroyable !

Jean : Le troisième jour de la semaine était représenté par une image de la déesse de la lune, Luna. On la voit clairement porter son diadème en forme de croissant de lune.

Eric : Ce qui correspond à notre deuxième jour de la semaine aujourd'hui : le lundi – ou « Jour de la Lune ».

Jean : Le reste de la semaine se poursuit avec les différents dieux planétaires. Il y a le dies Martis (jour de Mars), notre mardi ; dies Mercurii (jour de Mercure) qui est notre mercredi ; dies Jovis (jour de Jupiter) – le jeudi ; et le tout dernier jour a un dessin montrant la déesse Vénus, pour dies Veneris, qui est notre vendredi moderne, mais dans le calendrier romain à bâtons (ou chevilles), c’est le septième, et non le sixième jour de la semaine.

 

Eric : Je vais vraiment aller rechercher ça !

Jean : J'espère que tous nos amis auditeurs le feront. C'est très révélateur. Parlons maintenant de ces noms qui ont été donnés pour les jours de la semaine.

On voit jusqu’à ce jour l'influence des noms astrologiques païens dans les noms des jours de la semaine de notre calendrier grégorien. Les langues latines comme le français ou l'espagnol ont conservé les noms astrologiques du lundi au vendredi, l'influence chrétienne ultérieure étant visible seulement dans les mots dimanche (ou domingo, jour du Seigneur) et samedi (ou sabado, le jour du Sabbat).

Eric : Il y a un certain nombre de langues dans le monde qui utilisent une forme du mot « sabbat » pour désigner le jour de Saturne, notre moderne septième jour de la semaine, que nous appelons samedi, en français. Comment est-ce que tu l’expliques ?

Jean : Tu as raison, et certaines personnes essaient d'utiliser ça comme une raison pour insister sur le fait que notre semaine moderne nous est parvenue dans un cycle sans interruption, depuis la Création. Mais voici ce qu'ils ne comprennent pas : quand les missionnaires ont répandu le christianisme dans le monde, ils ont d'abord emporté avec eux le calendrier julien. Plus récemment, ils ont apporté le calendrier grégorien.

Le fait que le jour de Saturne moderne (Saturday, en anglais, le samedi), soit souvent appelé « Sabbat » (ou un mot dérivé de « Sabbat ») et que le jour du soleil moderne (Sunday, en anglais, le dimanche) soit appelé « jour du Seigneur » remonte en fait au pape Sylvestre Ier.

Eric : Comment ça se fait ?

Jean : Eh bien, selon Rabanus Maurus (ou Raban Maur), qui était archevêque de Mayence (en Allemagne) au 8e siècle de notre ère, le pape Sylvestre Ier a tenté de renommer les jours de la semaine planétaire pour qu'ils correspondent aux noms de la semaine biblique.

La semaine païenne est nommée d'après des dieux planétaires païens, mais les jours de la semaine biblique, comme on le voit facilement dans les Écritures, sont simplement numérotés : le premier jour, le deuxième jour, le troisième jour, etc. Eh bien, Sylvestre Ier voulait faire la même chose pour la semaine julienne.

Eric : Peut-on imaginer combien la confusion et la tromperie auraient été plus grandes encore s'il avait réussi à faire ça ? Ouah !

Jean : Je pense que Yah l'en a empêché. Un érudit du septième siècle, Bède dit le Vénérable, a aussi rapporté les tentatives du pape de changer les noms païens des jours de la semaine en noms bibliques.

Lisons cette citation de son ouvrage De Temporibus.

Eric : Je cite : « Mais le saint Sylvestre ordonna de les appeler feriæ, appelant le premier jour le ‘jour du Seigneur’, imitant ainsi les Hébreux qui les nommaient le premier de la semaine, le deuxième de la semaine, et ainsi de suite pour les autres. » Fin de citation.

Voilà qui est intéressant. Il déclare clairement que c'est pour imiter les Hébreux.

Jean : Si la semaine planétaire de 7 jours était vraiment venue des Hébreux, ils n'auraient pas eu besoin d'essayer de les imiter parce que les jours de la semaine auraient déjà été numérotés au lieu d'être nommés !

Eric : C'est vrai. Alors, qu’est-ce qui s’est passé ?

Jean : Eh bien, les noms astrologiques étaient trop profondément ancrés. Maintenant, aujourd’hui, officiellement, au sein de l'Église catholique romaine, leur terminologie officielle, c’est le jour du Seigneur, le deuxième jour, le troisième jour, etc., mais la plupart des pays ont conservé en totalité, ou en partie, les noms planétaires païens d'origine pour les jours de la semaine. D'après mes recherches, seuls les Portugais ont finalement adopté la numérotation pour tous les jours de la semaine.

Ce qui est intéressant, c'est que cette influence astrologique pour la désignation des jours de la semaine est encore plus évidente aux extrémités de l'Empire romain.

Eric : Eh bien, oui. Le christianisme y est arrivé plus tard. Est-ce qu’il y a des langues qui ont conservé les noms païens pour les sept jours de la semaine ?

Jean : Oui. L'anglais, le néerlandais, le gallois, le cornique et le breton sont les langues européennes qui ont conservé les noms païens originaux des planètes pour les sept jours de la semaine.

Mais encore une fois, ce sont des régions qui étaient largement, sinon entièrement, libres de toute influence chrétienne pendant la période où la semaine astrologique de sept jours s'est répandue dans l'Empire.

Lisons dans la Bible, 2 Thessaloniciens, chapitre 2.

Eric : D'accord.

Jean : Le fait que les chrétiens aient accepté d'utiliser à la fois le calendrier julien et la semaine planétaire païenne révèle un profond amalgame entre le christianisme et le paganisme. Paul nous a mis en garde à ce sujet dans 2 Thessaloniciens 2. Lisons les versets 7 à 12.

Eric : « Car le mystère de l'iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. 8 Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Yahushua détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement. 9 L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, 10 et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. 11 Aussi Yah leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, 12 afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. »

Jean : La semaine planétaire païenne, comme le calendrier julien qui l'a adoptée, est irrémédiablement païenne. L'histoire et l'archéologie révèlent que ni le Sabbat Biblique, ni le premier jour Biblique, ne peuvent être trouvés en utilisant le calendrier moderne.

Maintenant, posez-vous la question : pourquoi allez-vous à l'église le dimanche ? En l'honneur de la résurrection de Christ ?

Pourquoi pratiquez-vous votre culte le samedi ? Parce que Yah dit de « Se souvenir du jour du Sabbat (ou : repos) pour le sanctifier » ?

S'il est important d'adorer sur un jour spécifique, il est aussi important de savoir quel calendrier utiliser pour trouver ce jour précis et spécifique.

Eric : Je vais juste ajouter, ici, cette pensée : nous ne sommes pas sauvés par nos œuvres. Mais nous ne sommes pas sauvés non plus quand nous sommes en rébellion consciente contre la volonté connue de Yah.

Jean : L'obéissance fait partie de l'adoration. Adam, comme satan, est tombés par rébellion. Nous ne pouvons pas être sauvés si nous méprisons sciemment la volonté de Yah. Celui à qui nous obéissons révèle qui reçoit notre loyauté. En fin de compte, ça révèle qui nous adorons.

Eric : Le samedi et le dimanche (comme le vendredi) sont des jours de culte païen.

Quel calendrier allez-vous utiliser, amis auditeurs, pour fixer votre jour de culte ?

* * *

Vous écoutez Radio World's Last Chance.

Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.

* * *

Courrier des Auditeurs

Eric : Bekele Massala d'Addis-Abeba en Éthiopie nous a envoyé une question intéressante pour notre Courrier des Auditeurs. C'est une question que je me suis aussi posée. Il nous écrit : « Mes frères, je vous salue au nom de notre merveilleux Sauveur Yahushua. Pourriez-vous expliquer ce que signifie ‘travailler à notre propre salut avec crainte et tremblement’ ? Ça me laisse perplexe. »

Jean : C'est en effet une déclaration qui peut prêter à confusion. Merci pour votre question, Bekele.

Tout d'abord, prenons un moment pour préciser que le salut est un don gratuit, un cadeau divin. Ce n'est pas quelque chose que nous pouvons gagner par nos œuvres. Les Écritures sont très claires sur ce point. Lisons Tite 3, versets 3 à 7.

Eric : « Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l'envie, dignes d'être haïs, et nous haïssant les uns les autres. 4 Mais, lorsque la bonté de Elohim notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, 5 il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, 6 qu'il a répandu sur nous avec abondance par Yahushua-Christ notre Sauveur, 7 afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle. »

Jean : On ne peut pas être plus clair que ça. Nous ne sommes pas sauvés par les « œuvres de justice que nous aurions faites ». Au contraire, c'est « selon Sa miséricorde » que nous sommes sauvés.

Donc, quand Paul dit que nous devons travailler à notre propre salut avec crainte et tremblement, il doit faire référence à quelque chose d'autre. Lisons-le dans son contexte. C’est dans Philippiens 2, verset 12.

Eric : Il est écrit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent » D’autres versions disent : faites fructifier votre salut, mettez en œuvre votre salut, employez-vous à votre propre salut, travaillez à votre propre salut.

Jean : D'accord, c'est le texte. Mais le mot « ainsi », au début du verset (ou : c’est pourquoi, dans une autre version), indique qu'il fait référence à quelque chose d'autre qui vient d'être dit. Revenons donc en arrière et lisons les versets 9 à 13.

Eric : « C'est pourquoi aussi Yah l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu'au nom de Yahushua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Yahushua-Christ est Seigneur, à la gloire de Yahuwah le Père. 12 Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; 13 car c'est Yah qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. »

Eh bien, on dirait qu’on a un autre « c’est pourquoi » ici.

Jean : Très bien. C'est ce que Paul fait souvent. Sa pensée bien éduquée construit ces arguments longs et complexes. « C'est pourquoi, à cause de ceci, voici donc le résultat. » Et c'est ce qu'il fait ici.

Quand on regarde le contexte de ce que nous venons de lire, on constate que le chapitre commence par une autre déclaration qui renvoie encore plus loin. Le chapitre 2 commence par cette déclaration : « Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque union d'esprit, s'il y a quelque compassion et quelque miséricorde, 2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. »

Eric : Le chapitre commence lui-même par un « Si donc » qui renvoie au chapitre précédent.

Jean : Oui. Ce qui nous renvoie à une pensée ou à une déclaration exprimée dans le chapitre 1 que nous devons prendre en compte. Nous n'allons pas le lire maintenant. J’encourage chacun à le lire chez soi. Mais, pour le dire brièvement, dans le premier chapitre de sa lettre à l'église de Philippes, Paul leur dit qu'il a toujours prié avec joie pour eux, pour leur communion dans l'évangile. Au verset 6, il appelle cette communion dans l'Évangile une « bonne œuvre » et dit que Yahuwah l'a commencée en eux et continuera à accomplir cette bonne œuvre en eux jusqu'au jour où ils verront Yahushua.

C'est ce même thème qui se poursuit dans le reste du chapitre, ce thème de la communion fraternelle basée sur l'amour.

Eric : Je vois que Paul poursuit en partageant certaines des difficultés qu'il a rencontrées.

Jean : Oui, et il note avec plaisir que ces difficultés ont en fait contribué à la propagation de l'Évangile. Il ajoute ensuite qu'il y a encore beaucoup de travail à faire et que tous les croyants doivent lutter ensemble pour la foi en l'Évangile et ne pas avoir peur de leurs ennemis.

Eric : Je vois qu'il termine le chapitre en disant qu'ils ne doivent pas seulement croire en Yahushua, mais aussi souffrir pour Lui ?

Jean : C'est juste. Voilà le contexte qui prépare le chapitre 2 de Philippiens, où il leur dit de travailler à leur propre salut avec crainte et tremblement. Il leur dit qu'ils doivent mettre en place certains principes pour qu’ils puissent travailler ensemble à la diffusion de l'Évangile.

Dans les versets 1 à 4, du chapitre 2, Paul leur dit qu'ils doivent avoir un seul esprit et un seul but et être prêts à s'humilier au bénéfice des autres. Puis, aux versets 5 à 11, il leur dit qu'ils doivent laisser la pensée (ou : les sentiments, selon les versions) de Yahushua être en eux. Ce qui leur donnera un cœur de serviteur pour qu'ils puissent donner leur vie à l'évangile, comme Yahushua l'a fait.

Eric : Donc, pour résumer, Paul dit qu'il y a encore beaucoup de travail à faire, et qu'ils doivent tous coopérer ensemble et s'abandonner entièrement à l'œuvre de l'Évangile, tout comme Yahushua l'a fait, si j'ai bien compris.

Jean : Oui. Donc, avec ce contexte à l'esprit, Paul dit ensuite dans Philippiens 2, verset 12, qu'en raison de ce que Yahushua a fait pour les sauver, ils devraient, à leur tour, être toujours prêts à obéir à l'appel de Yah à « travailler à votre propre salut avec crainte et tremblement ». Il poursuit en expliquant que Yah lui-même est à l'œuvre en eux et qu'Il leur a donné à la fois le désir et la force de le faire, parce que c’est ce qui plaît à Yah.

C'est pour cette raison, Paul explique, qu'ils doivent tous travailler ensemble sans querelles ni luttes, pour être des lumières dans le monde et un exemple pour les non-croyants qui les entourent.

Eric : Philippiens 2:12 ne parle donc pas du tout de faire de bonnes œuvres pour gagner notre salut. Au contraire, il dit qu'en raison du don gratuit du salut, nous avons reçu à la fois le désir et le pouvoir de faire de bonnes œuvres qui, bien sûr, seront utilisées pour partager l'Évangile avec d'autres.

Jean : Exactement ! Pour le dire autrement, Yah nous dit de « travailler » ou d'exercer notre salut, dans le sens : le faire travailler (ou, comme le dit une version : le faire fructifier) . Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers et laisser les autres se charger de répandre l'Évangile. Nous devons aussi faire notre part. Nous devons exercer le désir et le pouvoir que Yah nous a donnés d’amener les autres au salut. Et nous devons le faire pour que les autres ne subissent pas le même sort que nous aurions subi si la grâce de Yah ne nous avait pas sauvés nous.

Il s'agit donc mettre notre foi au service des autres. Yah a planté en nous le désir que les autres soient sauvés, et Il nous a donné le pouvoir d’en faire une réalité aussi, alors ne restez pas assis là ! Occupez-vous-en et allez aider les autres à apprendre au sujet du salut et à le recevoir !

Eric : Alors, à quoi ça ressemble dans la vie réelle, le fait de travailler à notre salut ?

Jean : Paul nous donne la réponse dans 2 Timothée 4, verset 2.

Eric : Très bien. Il est écrit : « prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. » Ou, dans une autre version : « proclame la Parole, insiste, que l'occasion soit favorable ou non, convaincs, réprimande, encourage par ton enseignement, avec une patience inlassable. »

Jean : Voilà comment nous exerçons notre propre salut. Nous le mettons en œuvre en partageant la vérité. A chaque fois que nous avons une occasion dans notre vie quotidienne de partager la vérité, favorable ou non, d'encourager, d'orienter quelqu'un vers le Sauveur, de vivre l'amour de Yah qui pardonne, dans notre propre vie, nous devons le faire, et quand nous le faisons, nous coopérons avec Yah pour le salut des âmes. Nous travaillons notre propre salut.

Eric : Je pense qu'une autre façon de travailler notre propre salut, ou d'exercer notre salut, c'est d'être patient avec les échecs des autres. Partager les vérités que nous connaissons ; rechercher plus de vérité, pour être purs sur le plan doctrinal. Ce sont là des façons de mettre notre salut à l'œuvre pour répandre l'Évangile.

Jean : Et quand nous le faisons, tout comme quelqu'un qui exerce son corps fidèlement, nous devenons plus forts dans notre marche avec Yah. Nous sommes capables de faire plus, plus efficacement, d'accomplir plus pour le salut des autres, et cela à cause de notre amour et de notre gratitude envers le Père.

Eric : Nous aimons beaucoup parce qu'on nous a beaucoup pardonné, et nous voulons transmettre cela.

Jean : Exactement. C'est ça, mettre notre salut à l'œuvre, ou « travailler à notre salut (le faire fructifier) »

Rappelez-vous : à chaque fois qu'un verset isolé semble contredire ce que disent d’autres passages des Écritures, on doit chercher une interprétation qui soit cohérente avec le reste. La vérité ne se contredit pas. Elle peut sembler contradictoire, si nous ne la comprenons pas correctement, mais la vérité, en elle-même, est toujours cohérente.

Quand nous examinons le thème du salut dans les Écritures, nous constatons vite que la Bible enseigne clairement que le salut est un don gratuit.

Eric : Éphésiens 2, versets 8 et 9 : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Yah. 9 Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. »

Jean : Donc, si on considère les autres passages des Écritures, nous pouvons savoir que ce verset de Philippiens 2, qui parle de travailler à notre propre salut, n'a rien à voir avec le salut par les œuvres. Par contre, il a tout à voir avec le fait d'être tellement rempli d'amour et de gratitude pour notre propre salut, que nous coopérerons avec le Ciel pour travailler au salut des autres parce que nous sommes sauvés.

Eric : C'est tout à fait logique. C'est cohérent. Et c'est ce que nous devons toujours garder à l'esprit. Si nous trouvons une contradiction apparente, c'est le signal d'alarme qui nous indique que nous devons continuer à creuser, parce qu'il y a quelque chose que nous ne comprenons pas, ou une vérité plus grande à découvrir.

Si vous avez des questions ou des commentaires, écrivez-nous ! Rendez-vous sur WorldsLastChance.com et cliquez sur Contactez-nous. Nous apprécions toujours d'avoir des nouvelles de nos auditeurs.

* * *

Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

L'un des voyages les plus épuisants que j'aie jamais fait consistait en trois vols consécutifs et a duré vingt-trois heures. Même si c'était fatigant, ce n'était pas si stressant que ça. Ennuyeux, oui, stressant, non. Vous voyez, j'avais mes billets réservés.

La prochaine fois que vous serez dans un aéroport, prenez le temps d'observer les différences entre les passagers qui ont des billets confirmés et ceux qui sont en attente d’une place. Les personnes qui ont un billet confirmé lisent, ou envoient des SMS. Ils discutent avec leurs amis. Certains d'entre eux dorment même ! Par contre, les passagers en attente tournent autour du guichet, font les cent pas, tapent du pied et semblent nerveux.

La différence entre les deux groupes se trouve simplement dans le facteur d'assurance. Les uns savent qu'ils arriveront à destination à l'heure prévue. Les autres sont tendus et stressés parce qu'ils ne savent pas quand – ni même si – ils pourront obtenir toutes les vols en correspondance qu’ils souhaitent.

La Bible offre une grande assurance aux croyants. Alors que beaucoup de gens sont prompts à croire, quand ils acceptent Yahushua comme leur Seigneur et Sauveur, cette assurance peut souvent s'estomper quand ils commettent des erreurs et trébuchent à nouveau dans le péché.

Hébreux 10, versets 35 et 36, exhorte les croyants ainsi : «N'abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Yah, vous obteniez ce qui vous est promis.»

L'assurance du croyant est un cadeau extraordinaire ! Si vous saviez que demain vous serez appelé à vous tenir devant le tribunal de Yah, quelle serait votre réaction ? Seriez-vous nerveux, faisant les cent pas ? Auriez-vous peur qu'Il vous dise : «Je ne t’ai jamais connu. Retire-toi de moi» ?

Ou est-ce que vous vous reposeriez dans l'assurance que le sang de Yahushua a couvert tous vos manquements et que vous vous tiendrez devant Yah comme si vous n'aviez jamais péché ?

C'est le cadeau que Yahuwah vous offre. Philippiens 1, verset 6 nous dit : «Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de Yahushua-Christ.»

Allez vers le Père. Donnez-Lui votre volonté. Demandez-Lui de vous préparer et Il le fera !

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 3

Eric : Je tiens à te remercier, Jean, d'avoir pris le temps de partager ces faits historiques. Des faits documentés que nous pouvons tous vérifier par nous-mêmes. J'ai toujours aimé l'histoire, mais c'est une partie de l’histoire dont je n'avais jamais entendu parler !

Jean : Ça a été délibérément enfoui, si ce n’est caché. Le diable a joué une partie longue, dans ce cas. C'est une tromperie qui dure – littéralement – depuis des millénaires !

Mais il savait que s'il pouvait faire adopter un calendrier avec un cycle hebdomadaire continuel, et s'il pouvait le faire accepter si largement que les gens le prendraient généralement pour acquis, il savait qu'ils ne penseraient même pas à le remettre en question. Et c'est exactement ce qui s'est passé.

Comme nous l'avons dit : puisque le temps lui-même est continuel, et puisque le calendrier grégorien papal a un cycle continuel de sept jours en sept jours, les gens ont simplement supposé que la semaine de sept jours d'aujourd'hui nous est parvenue depuis la Création, sans changement et sans interruption. Ils pratiquent donc leur culte le samedi, ou bien ils vont à l'église le dimanche, en pensant honorer Yah, alors qu'en réalité, ils honorent satan, par ignorance.

Eric : C'est sérieux, les amis. C'est vraiment sérieux. Combien de personnes sincères vont à la mosquée pour prier le vendredi, ou s'habillent dignement pour aller à l'église ou à la synagogue le samedi ; combien vont à l'église le dimanche, complètement ignorants du fait qu'ils honorent tous de faux jours d'adoration établis par nul autre que le diable lui-même ?

Jean : Ils ne savent pas ce qu'ils ne savent pas. Et tu as raison : c'est sérieux.

Écoutez, amis auditeurs : nous ne vous demandons pas de nous croire sur parole. Nous ne le ferons jamais. En fait, à chaque fois que quelqu'un vous dit :

« Crois-moi, j'ai un doctorat en théologie. »

« Crois-moi, je suis ton prêtre, ton pasteur. »

« Crois-moi, je suis un spécialiste de la Bible… »

Eric : Ça devrait être un signal d'alarme ! Un avertissement pour que vous alliez étudier par vous-même la question, Bible en main.

Jean : Absolument. Et c'est ce que nous vous demandons de faire : pas de nous croire sur parole, mais d’allez étudier la question par vous-même.

Nous avons beaucoup de vidéos sur notre chaîne YouTube, nous avons beaucoup d'articles sur notre site worldslastchance.com qui décrivent et expliquent comment fonctionne le calendrier Biblique, qui montrent à partir des Écritures la nature perpétuelle de la loi de Yah. Vous pouvez commencer par là, mais même ensuite, ne vous arrêtez pas là. Continuez à étudier. Utilisez ce qui se trouve sur notre site comme un tremplin pour approfondir votre propre étude.

Eric : Beaucoup de nos articles ont des notes en bas de page. Consultez les sources citées par vous-mêmes. Lisez-les dans leur contexte. Nous n'essayons pas de cacher quoi que ce soit. Nous essayons simplement de partager ce que nous sommes convaincus d'être la vérité.

Jean : Et ce n'est pas une vérité très populaire, mais c'est la vérité pour ces derniers jours. Lisons Ésaïe 58, le verset 1.

Eric : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, Elève ta voix comme une trompette, Et annonce à Mon peuple ses iniquités (ou : ses transgressions, dans une autre version), à la maison de Jacob ses péchés ! »

Jean : Ce message est destiné au peuple de Yah. C'est à eux que Yah essaie de montrer leurs transgressions. Et pourtant, si vous continuez à lire, ils sont ignorants de leurs péchés !

Nous n'avons pas le temps de lire le chapitre en entier, mais lisons à partir du verset 12.

Eric : « Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, Tu relèveras des fondements antiques; On t'appellera réparateur des brèches, Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable.

13 Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, Pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, Si tu fais du sabbat tes délices, Pour sanctifier Yahuwah en le glorifiant, Et si tu l'honores en ne suivant point tes voies, En ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, 14 Alors tu mettras ton plaisir en Yahuwah, Et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père; Car la bouche de Yahuwah a parlé. »

Jean : Voilà l’oeuvre que nous devons accomplir dans ces derniers jours. Nous devons reconstruire les anciennes ruines, réparer la brèche faite dans la loi de Yah.

Eric : Adam a été placé face à un choix : manger ou ne pas manger. Nous sommes aussi placés face à un choix. Dans les deux cas, ça se résume au fait d'obéir. Aimez-vous suffisamment Yah pour Lui obéir ?

Rejoignez-nous demain, et d'ici là, rappelez-vous : Yahuwah vous aime et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous étiez à l’écoute de Radio WLC.

Cette émission, ainsi que les épisodes précédents de Radio WLC peuvent être téléchargées sur notre site web. Elles sont parfaitement appropriées pour être partagées avec des amis et pour des études bibliques ! Elles sont également une excellente ressource pour ceux qui adorent Yahuwah seuls à la maison. Pour écouter les émissions déjà diffusés, visitez notre site Web : WorldsLastChance.com. Cliquez sur l'icône Radio WLC affiché sur notre page d'accueil.

Dans ses enseignements et ses paraboles, le Sauveur n'a pas donné de "signes des temps" à surveiller. Au lieu de cela, l'idée maîtresse de son message était : une vigilance constante. Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité, alors que nous explorons divers sujets centrés sur le retour du Sauveur et comment vivre en étant constamment prêt à l'accueillir chaleureusement quand il viendra.

Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.

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