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While WLC continues to uphold the observance of the Seventh-Day Sabbath, which is at the heart of Yahuwah's moral law, the 10 Commandments, we no longer believe that the annual feast days are binding upon believers today. Still, though, we humbly encourage all to set time aside to commemorate the yearly feasts with solemnity and joy, and to learn from Yahuwah's instructions concerning their observance under the Old Covenant. Doing so will surely be a blessing to you and your home, as you study the wonderful types and shadows that point to the exaltation of Messiah Yahushua as the King of Kings, the Lord of Lords, the conquering lion of the tribe of Judah, and the Lamb of Yahuwah that takes away the sins of the world.
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Nous a-t-on menti ?

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Programme 232

Nous a-t-on menti ?

Partie 1

Eric Thomas : Retenir des informations. Mentir par omission.

Selon les circonstances et la personne à qui vous cachez des informations, vous pouvez vous attirer de sérieux ennuis. Si vous essayez de dissimuler des revenus pour payer moins d'impôts, vous pouvez avoir des problèmes. Si vous êtes marié et que vous vous présentez comme célibataire et disponible, vous pouvez aussi avoir de gros problèmes.

Je me souviens quand j'étais enfant, mes parents me disaient toujours qu'un mensonge par omission restait un mensonge. J'ai dû expliquer cela à mon plus jeune enfant la semaine dernière, et ça m'a fait réfléchir. Est-ce que les premiers chrétiens ont été trompés ? Yahushua et les apôtres ont-ils omis des informations essentielles dont nous aurions besoin pour le salut ?

Bonjour, je suis Eric Thomas et vous écoutez Radio World's Last Chance. Si c'est la première fois que vous nous rejoignez, sachez que nous diffusons dans plusieurs langues. Nous publions aussi nos programmes déjà diffusés sur notre site web et sur notre chaîne YouTube. Si vous écoutez nos programmes sur YouTube et que vous appréciez ce que vous entendez, pensez à nous donner un pouce vers le haut et à cliquer sur le bouton « s'abonner » pour recevoir une notification quand de nouveaux programmes sont publiés.

L'honnêteté est essentielle à toute relation saine. Elle est vitale. La malhonnêteté détruit la confiance. La possibilité que les premiers chrétiens aient été trompés est donc une accusation grave, et aujourd’hui, avec Jean, nous allons nous pencher sur la question.

Jean ? Qu'avons-nous découvert ?

Jean Olivier : Eh bien, tout d'abord, clarifions le point de doctrine que nous allons discuter. Nous parlons de la doctrine de la Trinité. Maintenant, pour les chrétiens modernes, la doctrine de la Trinité est considérée comme étant une, si ce n’est la doctrine chrétienne centrale. Et on peut comprendre pourquoi : si vous voulez adorer un Dieu, il est important de comprendre sa nature, n’est-ce pas ?

Les juifs, les chrétiens et les musulmans se disent tous monothéistes : ils disent adorer le Dieu d'Abraham. Les juifs et les musulmans sont des monothéistes stricts. Les chrétiens se disent monothéistes, mais ils croient que la nature de Dieu serait trinitaire, ou trine, plutôt qu'unitaire : « tri » signifie trois et fait référence à une divinité trois-en-un, et « uni » (dans « unitaire ») signifie une seule entité.

Eric : Les juifs et les musulmans, ainsi qu'un nombre croissant de chrétiens, sont unitariens, tandis que la grande majorité des chrétiens sont trinitaires.

Jean : C'est exact. À WLC, nous étions également trinitaire, mais après de nombreuses recherches minutieuses, nous croyons désormais, à WLC, que les Écritures enseignent que seul Yahuwah est Dieu. Yahushua est Son fils unique engendré, mais le mot « engendré » souligne en réalité la pleine humanité du Sauveur. Et si vous étudiez le mot, vous découvrirez que ce que la plupart des chrétiens considèrent comme étant la troisième personne de la Trinité, le Saint-Esprit, n'est en réalité que le souffle, l’Esprit, de Yah. C'est la signification du mot dans l'hébreu et dans le grec ds textes originaux.

Eric : Oui. C'est en fait ce qui m'a convaincu que la nature divine est en réalité unitaire plutôt que trinitaire. J'ai recherché chaque occurrence du mot « esprit » dans les Écritures et il signifie toujours « souffle ». C'est tout.

Vous pouvez le vérifier par vous-même, amis auditeurs. Si vous n'avez pas de concordance, vous en trouverez facilement en ligne, en recherchant les mots Strong, dans une Bible en ligne.

Jean : Maintenant, un credo est une déclaration de croyances. Il y a plusieurs credos au sein du christianisme. Par exemple, il y a ce qu'on appelle le Credo des Apôtres.

Eric : Le Credo d'Athanase.

Jean : Oui, aussi. Mais un seul d'entre eux, le Credo de Nicée, est considéré comme véritablement œcuménique, parce qu’il est le seul qui soit accepté par toutes les principales branches du christianisme. Les catholiques l'acceptent. Les Églises orthodoxes orientales, les anglicans et la plupart des confessions protestantes modernes l'acceptent tous comme une déclaration de croyance faisant autorité.

Et quand je dis « faisant autorité », je veux dire faisant autorité. La doctrine d’une divinité trinitaire telle qu'elle est expliquée dans le Credo de Nicée est considérée comme la doctrine centrale du christianisme.

Eric : N'est-ce pas étrange ? Je pensais que Christ en tant que notre Sauveur était la doctrine centrale, mais tu as raison : pour la plupart des chrétiens, c'est la trinité.

Jean : J’ai ici un ensemble de déclarations sur la place centrale qu'occupe cette doctrine dans le christianisme traditionnel, ou plutôt dominant. Lisons-les, et remarquons qu'il s'agit de l'une des rares doctrines sur lesquelles catholiques et protestants s'accordent. Allons-y.

Eric : Très bien. La première citation est tirée du Catéchisme de l'Église catholique. Je cite : « Le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétiennes. C'est le mystère de Dieu en lui-même. Il est donc la source de tous les autres mystères de la foi, la lumière qui les éclaire. C'est l'enseignement le plus fondamental et le plus essentiel dans la ‘hiérarchie des vérités de la foi’ ».

Jean : Donc, les catholiques considèrent la doctrine de la Trinité comme étant le mystère central, ou la doctrine centrale de leurs croyances. Quelle est la suivante ?

Eric : Elle vient de Wilmington for Christ. Je cite : « Les doctrines chrétiennes centrales sont essentielles pour comprendre le cœur de la foi. Elles comprennent la Trinité, la divinité de Christ, l'expiation (l'œuvre de Christ sur la croix), la résurrection et la justification par la foi. Ces doctrines constituent tellement l'essence de la foi chrétienne que supprimer l'une d'entre elles revient à rendre le système de croyances non chrétien. »

Ensuite, TheGospelCoalition.org propose un cours en ligne intitulé « La doctrine de la Trinité : explorez la doctrine distinctive et centrale de la foi chrétienne ». Dans l'introduction du cours, on peut lire, je cite : « S'il existe une doctrine qui caractérise le christianisme, c'est bien celle de la Trinité, qui enseigne que Dieu est un [ou unique] dans son être et son essence, mais trois en personnes, qu'il n'y a qu'un seul Dieu et qu'il subsiste en trois personnes. […] C’est en fait le mystère central de la foi chrétienne, et bien qu'il soit difficile à comprendre, c'est une doctrine sur laquelle s'accordent pratiquement tous les chrétiens, toutes confessions confondues, et ce depuis le tout début. Ce n’est pas non plus une doctrine d'importance isolée : c'est une doctrine qui façonne l'ensemble de la foi et de la dévotion chrétiennes. »

Jean : En tant que doctrine centrale de leur foi chrétienne, la plupart des chrétiens enseignent que pour être sauvé, vous devez accepter cette doctrine. Voilà pourquoi le christianisme traditionnel considère les mormons, les témoins de Jéhovah, les christadelphiens, les pentecôtistes unitariens et quelques autres encore, comme des sectes. Ils ne sont pas acceptés comme faisant partie du christianisme traditionnel.

Ce qui nous amène à notre question d'aujourd'hui : Yahushua et les apôtres nous ont-ils caché la vérité ? Est-ce qu’ils ont délibérément omis de leurs enseignements ce que la plupart des chrétiens aujourd'hui considèrent comme étant la doctrine centrale sur laquelle est construit le christianisme ?

Eric : Je ne pense pas que la plupart des chrétiens aujourd'hui réalisent combien de temps après Christ cette croyance est apparue. Les chrétiens fondent leurs croyances sur la Bible, donc on suppose simplement que la doctrine de la trinité y figure, mais ce n'est pas le cas.

Jean : Non, ce n'est pas le cas. On en dira plus à ce sujet dans un instant. Mais juste avant, je voudrais souligner un élément très important de cette discussion : quelle est la probabilité que ni le Sauveur de l'humanité ni aucun des apôtres n'aient jamais enseigné cette doctrine ?

Maintenant, je sais que certains d'entre vous qui nous écoutez en ce moment-même, vous vous dites probablement : « Mais de quoi parlez-vous ? Bien sûr qu'ils l'ont enseignée ! » Mais mettez cette conviction de côté un instant, et réfléchissez à ma question : quelle est la probabilité que Yahushua n'ait jamais, pas une seule fois, clarifié la nature de Dieu en tant que trinité ? Si nous acceptons que la doctrine de la trinité est, comme le prétendent les trinitaires, la doctrine centrale et fondamentale du christianisme, quelle est la probabilité que Yahushua ait négligé de l'enseigner ?

Tant de ses paraboles commencent par « le royaume des cieux est semblable à… ».

• Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ.

• Le royaume des cieux est semblable à une perle de grand prix.

• Le royaume des cieux est semblable à une femme qui cherche une pièce perdue.

Si la compréhension de la nature du divin Créateur est si essentielle à notre salut, ne pensez-vous pas que c'est quelque chose qu'il aurait mentionné au moins une fois, voire expliqué en détail ?

Eric : Je pense que oui. Mais… ok. Pour être équitable dans l'argumentation, il y a la déclaration de Christ juste avant sa trahison. Laissez-moi la retrouver rapidement…

C’est dans Jean 16. Il est dit : « J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais elles sont encore trop lourdes à porter pour vous. 13 Quand l'Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans la vérité tout entière, car il ne parlera pas de lui-même, mais tout ce qu'il aura entendu, il le dira, et il vous annoncera les choses à venir. »

Ne pourrait-on pas soutenir que la nature de Dieu, qui serait trois-en-un, relèverait de cette catégorie de choses qu'ils n'étaient pas prêts à entendre à ce moment-là ?

Jean : Eh bien, si on était prêt à accepter qu'une chose aussi vitale, aussi fondamentale pour notre salut que le prétend être la doctrine de la trinité, puisse être passée sous silence et partagée à une date ultérieure, alors oui, pourquoi pas. Je suppose qu’on pourrait soutenir cet argument.

Mais cette supposition pose un problème. Yahushua a dit que lorsque l'Esprit de vérité viendrait, il leur enseignerait tout ce qu'ils avaient besoin de savoir. C'est l'Esprit de Yah. Nous savons que l'Esprit de Yah a béni l'enseignement du Sauveur ressuscité d'une manière extraordinaire. Lisons le début du premier chapitre du livre des Actes, les trois premiers versets. Et remarquons ce que Yahushua fait ici.

Eric : « Cher Théophile, Dans mon premier livre, j'ai exposé tout ce que Yahushua a commencé de faire et d'enseigner 2 jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel après avoir donné, par le Saint-Esprit, ses instructions à ceux qu'il s'était choisis comme apôtres. 3 Après sa mort, il se présenta à eux vivant et leur donna des preuves nombreuses de sa résurrection. Il leur apparut pendant quarante jours et leur parla du règne de Yah ».

Jean : Donc, si la doctrine de la trinité était vraiment la doctrine centrale de la religion chrétienne, essentielle à la compréhension de la foi, serait-il raisonnable de supposer qu'au moins pendant les 40 jours entre sa résurrection et son ascension, Yahushua n'aurait pas enseigné cette vérité si importante ?

Eric : Non. Et il est dit juste là, au verset 3, qu'il « leur a parlé du règne (ou du royaume, dans une autre version) de [Yah] ». Pourquoi n'aurait-il pas enseigné une vérité aussi importante si c'était vraiment la vérité ?

Jean : Même si nous étions prêts à supposer que cela aurait été le cas, qu'en est-il des apôtres ? Lisons les deux versets suivants.

Eric : « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; 5 car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. »

Jean : Nous connaissons l'histoire. Le jour de la Pentecôte est arrivé, l’Esprit Saint a été répandu et, sous cette influence divine, Pierre a prononcé un sermon puissant qui ne faisait aucune mention de cette doctrine soit-disant « centrale ». Même si vous soutenez que Yahushua ne l'aurait pas enseignée pour une raison ou une autre, vous ne pouvez pas affirmer que les apôtres ne l'auraient pas enseignée. Ce sont eux qui qui devaient apporter l'Évangile au monde connu de l'époque ! Ce sont leurs écrits qui constituent le fondement de la religion chrétienne ! Alors, où trouve-t-on une explication de la trinité dans les Écritures ?

Eric : C'est un excellent point dont la plupart des croyants d'aujourd'hui ne sont pas conscients, je pense. Prenons juste une minute pour clarifier ce point. Je sais que quand quelqu'un m'a dit pour la première fois que les Écritures n'enseignent jamais la trinité, j'ai pensé qu'il était fou. Après tout, la Bible mentionne bien le Saint-Esprit, n'est-ce pas ? Comment peut-on donc dire que la trinité n'est pas enseignée dans les Écritures ?

Mais ce n'est vraiment pas le cas. Le passage le plus connu, probablement, que de nombreux croyants citent comme étant une preuve de la trinité est : 1 Jean 5, versets 7 et 8. Je vais le lire, mais précisons d’emblée qu’il n’est pas dans toutes les traductions modernes, et pour cause. Voici donc ce passage. Je cite : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. 8 Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre; l'Esprit, l'eau, et le sang; et ces trois-là se rapportent à une seule chose (ou : et ces trois-là se rapportent à un ; et les trois sont d’accord, selon les versions). »

Cela semble convaincant, n'est-ce pas ? Mais la vérité, c’est que ce passage a été modifié bien tardivement. Quelle est cette citation que tu nous avais déjà partagée, Jean ? À propos de la modification de ce passage ?

Jean : Laisse-moi la retrouver. Juste un instant… Voilà. Elle est tirée d'un cours magistral intitulé : « De Jésus à Constantin : une histoire du christianisme primitif ». Et je cite : « Cette doctrine ne semble pas avoir été prônée par le Jésus historique, Paul ou tout autre écrivain chrétien au cours des cent premières années du christianisme. Elle n'apparaît pas explicitement dans les premiers écrits chrétiens. Le seul passage du Nouveau Testament qui déclare cette doctrine (1 Jean 5:7-8) ne faisait pas partie du texte original, mais a été ajouté à une date ultérieure par des scribes astucieux doctrinalement (on ne le trouve dans aucun manuscrit grec avant le 11e siècle). »

Eric : C'est bien ça. Si on lit 1 Jean 5:7 et 8 dans d'autres traductions, c’est vraiment différent. La version NIV par exemple dit : « Car il y en a trois qui témoignent : l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois sont d'accord. »

Jean : C'est vraiment très différent.

Eric : Et la note marginale de ce passage dans cette version dit, je cite : « ne se trouve dans aucun manuscrit grec avant le 14e siècle ». Vous avez entendu ça ? Le 14e siècle ! C'est presque un millénaire et demi après Jésus-Christ !

Et la note marginale de la New King James dit, je cite : « Seuls 4 ou 5 manuscrits très tardifs contiennent ces mots en grec. » Donc, oui. Vous ne pouvez pas utiliser ce passage pour prouver l'existence d'une trinité. Ce passage n'existe pas sous cette forme dans aucun des manuscrits les plus anciens.

Il existe d'autres preuves que nous avons abordées dans d'autres émissions, et je ne veux pas m'attarder trop longtemps sur ce sujet, mais au cas où certains de nos auditeurs considéreraient ce passage comme une preuve de la trinité, je tenais simplement à le préciser.

Jean : Merci. Maintenant, nous devons nous poser la question suivante : est-il vraiment raisonnable de supposer que ni Christ, ni aucun des apôtres n'auraient jamais enseigné, parlé ou écrit au sujet de la doctrine centrale, fondamentale et essentielle de la foi chrétienne ?

Eric : Je ne vois pas comment ce serait possible.

Jean : Moi non plus. Ce n'est pas raisonnable.

Eric : Nous allons faire une courte pause, mais nous reprendrons cette discussion à notre retour. Nous revenons dans un instant.

* * *

Partie 2

Jean : Les trinitaires ont raison de dire qu'il est très important de connaître la nature du Créateur. Si vous croyez à des erreurs concernant Sa nature, votre compréhension de la connaissance du salut en sera négativement affectée. Connaître la vérité aura un impact sur votre compréhension.

Le problème avec la doctrine d'une divinité trinitaire est qu'elle n'a vraiment aucun sens logique.

Millard J. Erickson est un théologien chrétien évangélique et un auteur prolifique. Avant de prendre sa retraite, il a été professeur de théologie pendant de nombreuses années. Certains de ses livres traitent de la doctrine de la Trinité. Par exemple, il a écrit un livre intitulé Comprendre la Trinité (Making Sense of the Trinity) et un autre intitulé Dieu en trois personnes (God in Three Persons). En 2009, il en a publié un autre intitulé Qui altère la Trinité ? (Who's Tampering With the Trinity?). C'est un érudit bien connu et respecté. J'ai ici une citation tirée d'un de ses livres. En réalité, ce n'est pas lui qui a dit cela. Il cite saint Augustin, l'un des premiers Pères de l'Église, mais Erickson soutient manifestement cette affirmation.

Allons-y. Ça concerne la doctrine de la Trinité.

Eric : « Si vous niez la Trinité, vous perdrez votre âme. Si vous essayez de l'expliquer, vous perdrez la raison. »

Jean : Yahushua a déclaré que seul le péché contre l’Esprit Saint peut faire perdre son âme à quelqu’un, mais Augustin — et Erickson semble être d'accord avec lui — dit que le simple fait de nier cette doctrine vous fera perdre votre âme.

Eric : Mais remarquons que : lui et Erickson admettent qu’elle ne peut être expliqué.

 

Jean : Cette affirmation à elle seule devrait être un énorme signal d'alarme. Les Écritures disent que ce qui a été révélé est pour nous et pour nos enfants, et la Bible explique en effet la nature divine.

Mais, pour les besoins de l'argumentation, même si la trinité était vraie, voyez-vous à quel point il serait négligent de la part de Yahushua et des apôtres de ne jamais l'avoir expliquée ? Si nos âmes mêmes dépendent de l'acceptation de cette doctrine, ce serait une négligence criminelle de leur part de ne pas l'enseignée !

Eric : C'est vrai. Et il est important d'avoir une compréhension claire de la nature divine.

Jean : Absolument ! Voyons donc maintenant ce que Yahushua a enseigné comme étant important à savoir pour être sauvé.

Allons dans Jean 17. Nous savons qu'après le dernier repas, Yahushua et ses disciples ont quitté la chambre haute pour se rendre au jardin de Gethsémané, où il a été trahi plus tard dans la nuit. Dans le récit de Jean sur le dernier repas, la sainte cène, dans Jean 13, il y a cinq chapitres jusqu'à sa trahison dans Jean 18. Ces chapitres contiennent certaines des théologies les plus profondes de toute la Bible.

Lisons les trois premiers versets de Jean 17 et voyez sur quoi le Sauveur se concentre juste avant d’être trahi.

Eric : « Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l'heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, 2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. »

Jean : C'est l'introduction. Il va maintenant expliquer quel point de vérité est si important. Continuons à lire.

Eric : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Yahushua-Christ. »

Jean : Yahushua ne se décrit pas ici comme étant Dieu. Il prie et déclare clairement que Yahuwah est « le seul vrai Dieu ». Dire « et celui que tu as envoyé, Yahushua-Christ » est un ajout. Un complément. Oui, il est important pour le salut de croire que Yahuwah a envoyé Yahushua mourir pour nos péchés. Nous devons le savoir pour pouvoir prendre une décision éclairée pour accepter ce don. Mais ça ne signifie pas qu'il est Dieu lui aussi.

Allons maintenant au chapitre 3 de Jean. C'était au tout début du ministère public de Yahushua. C'est un chapitre fascinant qui décrit le moment où Nicodème, un pharisien et membre du Sanhédrin, est venu de nuit pour parler avec Yahushua.

Eric : On peut lire entre les lignes. Il est venu de nuit parce qu'il ne voulait pas que quelqu'un sache qu'il cherchait à voir ce jeune nouveau venu.

Jean : Il s'est peut-être convaincu que c'était pour ne pas avoir une mauvaise influence sur les foules crédules s'il décidait que la théologie de Yahushua était erronée. Peu importe. Mais tu as raison, c'était probablement parce qu'il ne voulait pas être vu.

L'échange entre les deux hommes est fascinant, car Nicodème connaissait les Écritures. C'était un homme extrêmement instruit, ce qui a permis à Yahushua de lui parler d'une manière qui aurait dépassé la compréhension des foules.

Lisons Jean 3, les versets 14 à 18. Dans la plupart de nos Bibles, ces paroles sont attribuées à Christ, mais comme le texte grec original ne comportait pas de ponctuation, on pourrait soutenir que ce passage est un commentaire de Jean. Quoi qu'il en soit, c'est un passage puissant.

Maintenant, en lisant, laisse les titres divins, car je voudrais qu’on remarque que le Dieu décrit ici ne peut être que Yahuwah. Il ne peut pas s'agir d'une divinité trinitaire dont Yahushua serait membre. Allons-y. Ça commence par une explication de la signification de la mort du Messie.

Eric : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, 15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 18 Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »

Jean : « Dieu » est un titre. Pour les trinitaires, ce terme englobe Yahushua.

Sachant combien il est important de bien comprendre la nature divine, pourquoi Yahushua – ou Jean – n'ont-ils pas saisi cette occasion pour expliquer le double rôle supposé de Christ en tant que Dieu/homme qui renoncerait à sa divinité et mourrait en tant qu'homme pour l'humanité ? Ils avaient le vocabulaire pour l'expliquer et Nicodème avait certainement l'éducation nécessaire pour le comprendre. Et pourtant, ce passage établit clairement une distinction entre Yahuwah, qui est le seul vrai Dieu vivant qui existe, et Yahushua.

Eric : Qu'en est-il de l'histoire de l'eunuque éthiopien ? L'Esprit a dit à Philippe où aller et il y a trouvé le fonctionnaire éthiopien en train de lire le livre d'Esaïe ? Philippe a pu lui expliquer que c’était une prophétie annonçant la venue du Messie. Après quoi l’Éthiopien a dit, et je paraphrase : « Hé, regardez ! Il y a de l'eau ? Qu'est-ce qui m'empêche d'être baptisé tout de suite ? »

Philippe lui a répondu que s'il croyait, il pouvait être baptisé. L'homme a dit : « Je crois que Yahushua Christ est le fils de Dieu » et il a été baptisé ! Il n'y a rien là-dedans qui dise que Yahushua est « Dieu ».

Jean : Paul a aussi clairement énoncé ce qu'il croyait être le seul chemin vers le salut, et ce n'était pas la croyance en une divinité trinitaire. Lisons ce qu'il dit dans Romains 10, verset 9.

Eric : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Yahushua, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. »

Jean : Qui l'a ressuscité des morts ? Est-ce que Yahushua en tant que « Dieu » s'est ressuscité lui-même des morts ?

Eric : Non, c'est Yahuwah qui l'a ressuscité.

Jean : Il y a tellement d'endroits dans le Nouveau Testament où des sermons sur comment être sauvé ont été conservés dans les écrits sacrés, et pas un seul de ces sermons n'explique que Yahushua était un partenaire divin, éternel, égal de Yahuwah, sans parler de dire qu'il faudrait croire que Yahushua est Dieu pour être sauvé. Ce n'est tout simplement pas là.

Allons dans Actes 10. C'est le passage où Pierre se rend chez Corneille. C'était une chose tellement inédite : un Juif se rendant chez un païen !

Pierre avait été invité là-bas pour leur enseigner spécifiquement comment être sauvés. Lisons ce qu'il dit et cherchons attentivement si nous pouvons trouver une référence quelconque à cette doctrine supposée centrale du christianisme.

Eric : Quels versets ?

Jean : Commençons au verset 34. Et remarque à nouveau, en lisant, la distinction nette qui est faite entre « Dieu » et Yahushua.

Eric : « Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, 35 mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. 36 Il a envoyé la parole aux fils d'Israël, en leur annonçant la paix par Yahushua-Christ, qui est le Seigneur de tous. 37 Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean a prêché; 38 vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Yahushua de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui. 39 Nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l'ont tué, en le pendant au bois. 40 Dieu l'a ressuscité le troisième jour, et il a permis qu'il apparût, 41 non à tout le peuple, mais aux témoins choisis d'avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu'il fut ressuscité des morts. 42 Et Yahushua nous a ordonné de prêcher au peuple et d'attester que c'est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts. 43 Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. »

Jean : Il est clair que le titre « Dieu » fait ici référence à Yahuwah. Si vous essayez de sur-imposer ou forcer une divinité trinitaire à ce passage à chaque fois qu'il est question de « Dieu », ça n'aura aucun sens.

Eric : Oui. Le verset 38 dit que « Dieu a oint du Saint-Esprit… Yahushua de Nazareth ». Si on dit que « Dieu » est une trinité, ça reviendrait à dire que « Dieu a oint de Lui-même… Lui-même ». C'est tout simplement ridicule. Ça n’a pas de sens.

Jean : Mais c'est ce que vous devez faire si vous essayez d’imposer une divinité trinitaire aux Écritures. Et remarquons que cette divinité trinitaire n'est expliquée nulle part.

Pourquoi pas ? Si la croyance en une divinité trinitaire est essentielle au salut, pourquoi Pierre ne l'explique-t-il pas à Corneille ?

Voyons ce qui s'est passé ensuite. Verset 44.

Eric : « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. »

Jean : Pierre a prêché la vérité, et ce qu'il a prêché était suffisant pour que ces païens soient sauvés.

Il en va de même pour Paul. Qu'est-ce qu’il a dit aux croyants de Corinthe concernant l'objet de sa prédication ? 1 Corinthiens 2, versets 1 et 2.

Eric : « Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. 2 Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Yahushua-Christ, et Yahushua-Christ crucifié. »

Jean : Encore une fois, silence total sur cette doctrine supposée centrale du christianisme.

Ces passages sont des appels évangéliques classiques : Croyez au Seigneur Yahushua Christ et vous serez sauvés ! C'est ce qu’on prêche quand on partage l'Évangile. Et pourtant, pour la grande majorité des dénominations chrétiennes, si vous exprimez votre croyance et votre désir d'être baptisé, tout à coup, vous devez exprimer votre foi en quelque chose de plus.

Et toutes les églises font ça. Les adventistes du septième jour ajoutent que vous devez croire en la trinité, croire en Ellen White comme véritable prophète et adorer au jour du samedi. Les méthodistes ont 25 articles de foi à accepter, dont le premier est la croyance en la trinité. Les anglicans ont 39 articles de religion. Là encore, le premier est la croyance en la trinité, tandis que les autres incluent la croyance au péché originel, etc. On ne trouve rien de tout ça dans l'évangile pur des apôtres !

Eric : Non. Et autre chose : tant de personnes ont perdu la vie en résistant à cette hérésie. Qu’a dit Yahushua dans le sermon sur la montagne ? Donne-moi juste une seconde pour que je le lise.

Jean : Très bien.

Eric : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. 16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. 20 C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »

Alors, posez-vous la question : quels sont les « fruits » de cette doctrine ?

Jean : Eh bien, trois cents ans après Christ, elle a provoqué des divisions. Des luttes intestines.

Eric : Des martyrs aussi ! En 1529, Ludwig Haetzer a été décapité en Allemagne pour avoir nié que Yahushua était Dieu. Dix ans plus tard, une femme de 80 ans a été brûlée sur le bûcher pour avoir rejeté le catholicisme et s'être convertie au « non-trinitarisme judaïsant ».

Jean : Qui était-ce ?

Eric : Je ne sais pas trop comment prononcer son nom polonais. Katarzyna Weiglowa ? Quoi qu'il en soit, elle et Ludwig Haetzer ne sont que deux parmi tant d'autres. Et on ne peut pas dire : « Oh, c'était juste l'époque ». Non. C'était le « fruit » de cette doctrine.

Jean : Quand vous étudiez l'histoire de l'Église, vous découvrez que la doctrine de la Trinité a fait l'objet de débats pendant des siècles. Ce sont les vainqueurs qui ont rédigé les traités théologiques. Ça fait maintenant si longtemps que la plupart des gens ignorent que cette doctrine a été introduite des centaines d'années après Christ.

Si l'égalité littérale de Yahushua avec Yahuwah en tant que partie intégrante de la divinité était vraiment essentielle au salut, elle serait enseignée dans les Écritures, mais nous constatons exactement le contraire. Lisons 1 Corinthiens 15, versets 27 et 28. C’est une déclaration claire de la position subordonnée de Yahushua par rapport à Yahuwah, et il n'y a aucune réserve indiquant que Paul parlerait ici strictement de sa nature « humaine ». Allons-y.

Eric : «Yah, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. 28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. »

Jean : Encore une fois, il est clair que « Dieu » fait référence à Yahuwah seul, et non à une combinaison Yahuwah-Yahushua-Saint-Esprit. Yahuwah seul, car seul Yahuwah est « Dieu ».

Sommes-nous vraiment censés croire que ce n'est que 300 ans après Christ que Yahuwah a décidé qu'il était enfin temps de révéler cette doctrine « centrale et fondamentale » ? Et qu'Il l'a révélée à un groupe d'évêques influencés par le paganisme, réunis à la demande d'un empereur païen adorateur du soleil qui était à la tête de la religion païenne romaine ?

Eric : Certainement pas ! Et qu'en est-il du Credo ou symbole d'Athanase, qui est une confession de foi chrétienne encore plus tardive ? Écoutez ceci. Il dit, en partie, je cite : « Celui qui veut être sauvé doit donc penser ainsi à la Trinité… De plus, il est nécessaire pour le salut éternel qu'il croie aussi justement en l'Incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. » Fin de citation. L'incarnation, bien sûr, fait référence à l'idée que « Dieu le Fils » existait déjà dans les cieux avant de prendre chair humaine.

Jean : Le Dr Friedrich Loofs était un théologien très respecté. Il a été professeur d'histoire de l'Église à l'université de Halle en Allemagne de 1888 à 1926.

Quelques années avant sa mort, il a été conférencier invité à l'Oberlin College, dans l'Ohio, aux États-Unis. Il y a fait un commentaire très intrigant. Il a déclaré qu'aucun de ses collègues en Allemagne ne croyait que ce que nous acceptons comme doctrines traditionnelles sur la nature et l'œuvre de Christ, établies lors des conciles de Nicée et de Chalcédoine, était bibliquement valable.

Eric : Quoi ?

Jean : Je vais le dire autrement. Le Dr Loofs a déclaré que ses collègues rejetaient la christologie traditionnelle du concile de Nicée et du concile de Chalcédoine, la jugeant incompatible avec les Écritures. Ils la rejetaient comme étant non biblique.

Eric : Loofs… Loofs… N'est-ce pas lui qui a dit que le polythéisme était entré dans le christianisme au IIe siècle ?

Jean : Oui. Ce manière camouflée, bien sûr. Mais sous l’apparence d'une divinité trine qui a détourné les chrétiens du monothéisme strict des Écritures pour une version païenne de la divinité.

J'aimerais terminer par Romains 16, versets 25 à 27. Lisons-le.

Eric : « A celui qui peut vous affermir selon mon Evangile et la prédication de Yahushua-Christ, conformément à la révélation du mystère caché pendant des siècles, 26 mais manifesté maintenant par les écrits des prophètes, d'après l'ordre du Dieu éternel, et porté à la connaissance de toutes les nations, afin qu'elles obéissent à la foi, 27 à Dieu, seul sage, soit la gloire aux siècles des siècles, par Yahushua-Christ ! Amen ! »

Jean : Les trinitaires prétendent que la trinité est un mystère, mais ce n'est pas le cas. C'est simplement une erreur. Et Paul dit ici même que le mystère de Yahushua a maintenant été révélé, ou manifesté. Ce n'est pas le non-sens confus de l’erreur. C'est une vérité profonde et d'une grande portée.

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Courrier des Auditeurs

Eric : La question d'aujourd'hui pour notre Courrier des auditeurs nous vient de Chine ! Savais-tu que le mortier utilisé pour construire la Grande Muraille de Chine était fait à partir de riz gluant ?

Jean : Vraiment ? Incroyable. Je ne sais pas grand-chose au sujet du riz. J’aurait pensé qu'il se dégraderait au fil des ans sous l'effet de la pluie.

 

Eric : Je sais. C'est fascinant.

Donc, Guan [关, 關] nous pose une question que beaucoup de gens se sont sans doute déjà posée – moi le premier –, mais que la plupart d'entre nous n'ont pas le courage de poser.

Jean : Ah bon ?

Eric : Il nous écrit : « Yahushua est mort il y a 2000 ans. Si mes péchés sont déjà pardonnés, quelle différence cela fait-il concrètement si je continue à pécher ? »

Jean : Ah… Je dois avouer que je me souviens m'être posé cette question quand j'étais adolescent, mais… comme tu l'as dit, je ne pense pas que j’aurais eu le courage de la poser ouvertement.

Tout d'abord, laissez-moi clarifier un point : peu importe les efforts que vous faites pour cesser de pécher, tant que vous avez une nature déchue, il y aura toujours des moments où vous pourrez trébucher dans le péché. J'ai été élevé dans la croyance qu'un jour viendrait où, si je voulais être sauvé, je devrais atteindre le point où je mènerais une vie sans péché.

 

Eric : Sérieusement ?

Jean : Eh bien, ce n'était pas dit aussi directement. L'idée était que les justes atteindraient un tel niveau d'abandon que Christ vivant en eux ne commettrait aucun péché.

Mais, comme nous le croyons maintenant, les Écritures enseignent que cela n'arrivera pas tant que nous avons encore une nature déchue. C'est un point important, parce que beaucoup de stress et de culpabilité – et la culpabilité nous sépare de Yah – pèsent sur les personnes qui pensent qu'elles ne sont pas assez engagées, ou qu'elles ne sont plus sauvées, quand elles tombent dans le péché.

Eric : Surtout si c'est le toujours même péché qui vous fait trébucher.

Jean : Exactement. Mais que nous dit Romains 8 verset 7 ?

Eric : Donnez-moi instant et je vais te dire…

Il est écrit : « car l'affection de la chair est inimitié contre Yahuwah, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Yah, et qu'elle ne le peut même pas. » ou dans une autre version : « En effet, la nature humaine tend à la révolte contre Yahuwah, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Yah et qu'elle n'en est même pas capable. »

Jean : Donc, ce n'est pas qu'un chrétien converti ne veuille pas obéir à la loi divine. Ici même, dans Romains 8 verset 7, il est dit qu'il ou elle ne le peut pas.

Mais c’est différent de la question de Guan, qui est : « À quoi bon ? Pourquoi devrais-je faire des efforts pour obéir alors que le prix de ma rédemption a déjà été payé ? »

Le principal, c’est que quelqu'un qui est véritablement converti voudra vivre en harmonie avec Yahuwah. Et vous n'êtes pas en harmonie avec Lui si vous commettez sciemment et joyeusement des péchés simplement parce que vous pensez pouvoir le faire.

Eric : C’est un bon point.

Jean : S'il est vrai que nous ne pourrons jamais respecter parfaitement la loi divine par nous-même tant que nous aurons une nature déchue, il est aussi vrai que le désir sincère d'un chrétien converti est d'obéir à la loi de Yah. C'est la lutte que Paul a expliqué dans Romains 7. Lisons-le, commençons à partir du verset 14.

Eric : « Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché. 15 Je ne comprends pas ce que je fais: je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste. 16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. 17 En réalité, ce n'est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi. 18 En effet, je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma nature propre: j'ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l'accomplir. 19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas. 20 Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi. 21 Je découvre donc cette loi: alors que je veux faire le bien, c'est le mal qui est à ma portée. 22 En effet, je prends plaisir à la loi de Yah, dans mon être intérieur, 23 mais je constate qu'il y a dans mes membres une autre loi; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres. »

Jean : C'est le combat de toute personne qui a une nature déchue. Romains 7 révèle que lorsque vous avez une nature déchue, vous péchez, que vous le vouliez ou non. Une personne véritablement convertie ne voudra pas pécher. Quand nous péchons, nous déshonorons notre Créateur et notre Sauveur. Ils nous pardonnent et comprennent parce qu'ils savent que nous avons encore une nature déchue. Mais tous ceux qui veulent honorer Yah s'efforceront de ne pas pécher.

Maintenant, c’est tout à fait différent de ce que Guan demande. Et oui, beaucoup d'entre nous se sont peut-être posé cette question à un moment donné. Mais pécher volontairement simplement parce que vous le pouvez révèle que votre cœur n'est pas repentant.

Lisons la définition du verbe « se repentir », dans un dictionnaire. Ça nous aidera à comprendre pourquoi nous ne voulons pas juste continuer à pécher joyeusement, simplement parce que nous avons été pardonnés. Quelle est la définition de : « se repentir » ?

Eric : Ok… il y a plusieurs définitions. Je cite :

1. Ressentir de la douleur, du chagrin ou du regret pour quelque chose qui a été fait ou dit.

2. Exprimer du chagrin pour quelque chose de passé.

3. Changer d'avis à la suite des inconvénients ou dommages causés par une conduite passée.

Jean : Donc, se repentir signifie se souvenir avec regret de quelque chose que vous avez fait ou dit. Maintenant, si vous êtes vraiment désolé pour quelque chose, est-ce que vous allez recommencer, et continuer à le faire avec joie ? Ou est-ce que vous allez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour ne plus faire ce qui vous a fait ressentir tant de regrets ?

Eric : Eh bien, il faudrait être masochiste pour continuer volontairement à faire ce qui vous cause du regret.

Jean : Donc, choisir de pécher juste parce que vous avez été pardonné révèle un cœur qui n'est pas vraiment désolé pour le péché. Et quand quiconque ayant pris le nom de Christ – en étant Chrétien – fait cela, cela fait honte au Sauveur et au Père.

Tournons-nous vers Hébreux 6 et lisons les versets 4 à 6.

Eric : « Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, et qui ont goûté du don céleste, et qui sont devenus participants de l'Esprit Saint, 5 et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les miracles du siècle à venir, 6 qui sont tombés, soient renouvelés encore à la repentance, crucifiant pour eux-mêmes le Fils de Dieu et l'exposant à l'opprobre (ou : car ils crucifient le Fils de Dieu, pour leur propre compte, et le déshonorent publiquement, dans une autre version). »

Jean : Encore une fois, choisir de pécher fait honte au Sauveur comme au Père. Mais nous avons toujours notre nature déchue, et elle est très tenace. Elle refuse de mourir, et en fait, nous vivrons avec elle jusqu'à ce que Yahushua revienne et nous offre une nature supérieure. Donc, la nature déchue, sachant qu'elle a été pardonnée, va se demander si elle peut continuer à pécher.

Paul répond à cette question dans Romains 6, versets 1 et 2. Lisons-le.

Eric : «Que dire maintenant ? Persisterons-nous dans le péché pour que la grâce abonde ? 2 Loin de là ! Puisque nous sommes morts pour le péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ? »

Jean : 2 Corinthiens nous enseigne que : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. »

Lisons Galates 5, à partir du verset 19. Galates 5:19. Paul parle de ce qu'il appelle les « œuvres de la chair ». C'est ce que nous faisons naturellement en tant que pécheurs. Allons-y.

Eric : « Les oeuvres de la nature humaine (ou: les œuvres de la chair, dans une autre version) sont évidentes: ce sont l'adultère, l'immoralité sexuelle, l'impureté, la débauche, 20 l'idolâtrie, la magie, les haines, les querelles, les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, 21 l'envie, les meurtres, l'ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je vous préviens, comme je l'ai déjà fait: ceux qui ont un tel comportement n'hériteront pas du royaume de Yah. »

Jean : Paul nous dit que le péché est l'œuvre de la chair. Quand nous donnons notre cœur à Yah, Il nous offre Son esprit pour que nous puissions alors commencer à produire le fruit de l'Esprit. Lisons les deux versets suivants.

Eric : « Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. 23 Contre de telles attitudes, il n'y a pas de loi (ou : Or la Loi ne condamne point de telles choses, dans une autre version). »

Jean : Est-ce qu’une personne véritablement convertie céderait à des « accès de colère » ou se livrerait à des querelles mesquines et à de la jalousie ? Est-ce qu’elle commettrait un meurtre ou s'enivrerait ? Est-ce qu’elle commettrait la fornication ou colporterait des ragots ou autre, simplement parce qu'elle a été pardonnée ?

Eric : Bien sûr que non.

Jean : Comme nous l'avons lu dans Romains, une personne vraiment convertie ne veut même pas commettre de péché. Il peut encore lui arriver de commettre des péchés parce qu'elle vit dans une nature déchue, mais ce n'est pas quelque chose pour laquelle elle cherche des excuses ou des prétextes. Et certainement pas parce que le prix de sa rédemption a déjà été payé !

Vous voyez, la différence entre le christianisme et toutes les autres religions, c'est l'accomplissement divin, par opposition à l'accomplissement humain.

Eric : Qu’est-ce que tu veux dire ?

Jean : Eh bien, les autres religions se concentrent sur ce que les humains doivent faire pour obtenir, atteindre ou gagner ce qu'ils recherchent, que ce soit le paradis, les faveurs divines, le pardon ou autre chose. Elles enseignent que l'être humain doit accomplir certaines choses pour le mériter. Le christianisme, en revanche, dit que cela a déjà été accompli et que tout est un don gratuit. L'accent est mis sur ce que Yahuwah a accompli par Christ.

Eric : C'est une grande différence !

Jean : Alors, comment quelqu'un qui a été délivré du péché pourrait-il revenir à l'idée qu'il pourrait pécher en toute impunité simplement parce que le pardon lui a été accordé ?

Il y a un passage dans Luc 7 qui illustre vraiment la différence entre la façon dont les vrais croyants donnent de la valeur à leur salut comparé à ceux qui ne sont croyants que de nom. Luc 7, commençons à lire au verset 36.

Eric : « Un pharisien invita Jésus à manger. Yahushua se rendit chez lui et se mit à table. 37 Survint une femme connue dans la ville pour sa vie dissolue. Comme elle avait appris que Yahushua mangeait chez le pharisien, elle avait apporté un flacon d'albâtre rempli de parfum. 38 Elle se tint derrière lui, à ses pieds. Elle pleurait ; elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus ; alors elle les essuya avec ses cheveux et, en les embrassant, elle versait le parfum sur eux. 39 En voyant cela, le pharisien qui l'avait invité se dit : Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche, que c'est quelqu'un qui mène une vie de débauche. 40 Jésus lui répondit à haute voix : Simon, j'ai quelque chose à te dire. Oui, Maître, parle, répondit le pharisien. 41 Il était une fois un prêteur à qui deux hommes devaient de l'argent. Le premier devait cinq cents pièces d'argent ; le second cinquante. 42 Comme ni l'un ni l'autre n'avaient de quoi rembourser leur dette, il fit cadeau à tous deux de ce qu'ils lui devaient. A ton avis, lequel des deux l'aimera le plus ? 43 Simon répondit : Celui, je suppose, auquel il aura remis la plus grosse dette. Voilà qui est bien jugé, lui dit Yahushua. 44 Puis, se tournant vers la femme, il reprit : Tu vois cette femme ? Eh bien, quand je suis entré dans ta maison, tu ne m'as pas apporté d'eau pour me laver les pieds ; mais elle, elle me les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. 45 Tu ne m'as pas accueilli en m'embrassant, mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a cessé de couvrir mes pieds de baisers. 46 Tu n'as pas versé d'huile parfumée sur ma tête, mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. »

Jean : Il en vient maintenant au point central de la parabole. Continuons à lire.

Eric : « C'est pourquoi je te le dis : ses nombreux péchés lui ont été pardonnés, c'est pour cela qu'elle m'a témoigné tant d'amour. Mais celui qui a eu peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que peu d'amour ! 48 Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. 49 Les autres invités se dirent en eux-mêmes : « Qui est donc cet homme qui ose pardonner les péchés ? » 50 Mais Yahushua dit à la femme : Parce que tu as cru en moi, tu es sauvée ; va en paix. »

Jean : Pouvez-vous imaginer cette femme, sous quelque circonstance que ce soit, retourner à une vie de péché simplement parce qu'elle a été pardonnée ?

Eric : Non !

Jean : Bien sûr que non. Parce qu’on lui a pardonné beaucoup. Voilà pourquoi elle a aimé beaucoup. Elle savait qu'elle était une grande pécheresse. Sa gratitude d'avoir été pardonnée était sans limite. Elle n'aurait jamais volontairement rejeté le don du pardon en retournant à ce qui constituait sa « vie pécheresse ».

Revenons à Romains 6 et lisons les versets 11 à 15. Voici comment une personne véritablement convertie considère le péché et le pardon.

Eric : « Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Yahuwah en Yahushua-Christ. 12 Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises. 13 Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Yahuwah, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Yahuwah vos membres, comme des instruments de justice. 14 Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. 15 Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! »

Jean : Être pardonné, pour ensuite continuer à répéter le comportement qui a été pardonné, c'est prouver que vous n'êtes pas vraiment désolé. C'est prouver que vous n'êtes pas vraiment repentant, et les seules personnes qui acceptent réellement le don du pardon sont ceux qui sont tellement désolés d'avoir péché qu'ils se repentent.

Voilà la bataille qui se déroule entre la volonté consacrée et la nature déchue. Nous veulent obéir, mais ne le peuvent pas d’eux-même.

Eric : Une dernière question rapide : que faire si on se trouve dans la situation où on veut être sauvé… mais où on veut aussi pécher ? On sait qu’on doit se repentir, mais on ne le veut pas vraiment. Est-ce qu’il y a un espoir pour quelqu'un comme ça ?

Jean : Bien sûr ! Écoutez : le salut est un don. Mais tout ce dont nous avons besoin pour accepter le salut est aussi un don. La foi est un don. La repentance elle-même est un don. Si vous voulez vous repentir, même si vous voulez encore continuer à pécher, vous pouvez toujours demander à Yahuwah de vous accorder le don de la vraie repentance et du regret sincère pour vos péchés.

Nous avons une nature déchue ! Nous ne pouvons pas faire naître par nous-même les bons sentiments et les bons désirs. Nous ne pouvons pas faire naître par nous-même un désir sanctifié, ou un désir de droiture ! Mais nous pouvons le demander et nous savons que quand nous le demandons, il nous sera donné : une bonne mesure, tassée et débordante.

Eric : Magnifique !

Si vous avez une question à laquelle vous aimeriez que nous répondions, rendez-vous sur notre site web et cliquez sur « Contactez-nous ». Nous sommes toujours ravis d’avoir de vos nouvelles.

A suivre, Elise Blanc pour votre promesse du jour. Une promesse concernant la bonté de Yahuwah. Restez à l'écoute.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Le Psaume 69 est une prière pour demander de l'aide. Les versets 17 et 18 disent : « Réponds-moi, Yahuwah, car ta bonté est immense! Dans tes grandes compassions, tourne les regards vers moi et ne cache pas ton visage à ton serviteur! Je suis dans la détresse: réponds-moi vite! »

Il existe différents traits de caractère, mais celui qui m'a toujours semblé le plus beau est… la bonté. J'aime entendre des histoires sur la bonté des gens envers les autres. Cela m'inspire le désir d'« aller et faire de même ».

Récemment, j'ai été ravie de tomber sur un fil de discussion en ligne qui ne contenait que des histoires de personnes manifestant de la bonté envers les autres. J'ai passé beaucoup trop de temps à le lire, mais je ne pouvais pas m'arrêter. C'était comme déguster un délicieux en-cas : je ne pouvais pas m'arrêter après juste un seul.

Une personne a raconté comment, un jour, elle s'était évanouie dans le métro. Une gentille dame chinoise âgée lui a tenu la main et lui a donné des raisins à manger, restant à ses côtés pendant qu'ils attendaient l'arrivée des secours. La dame âgée ne parlait pas français et la jeune femme ne parlait pas chinois, mais la bonté dépasse les barrières linguistiques. Quand les secours sont arrivés, la femme âgée lui a tapoté la main, puis a posé sa main sur son cœur avant de partir. C'est un geste de bonté que la jeune femme n'a jamais oublié.

Quelqu’un d’autre a raconté comment, lorsqu’il était avec sa famille à Tokyo au Japon, ils avaient beaucoup de mal à se débrouiller car ils ne parlaient pas japonais. Un homme d'affaires américain passant au hasard les a aidés à réserver un hôtel, puis a même payé la note pour s'assurer que tout irait bien pour eux.

En poursuivant la lecture de la liste, un homme du nom de Ben Berkowitz a raconté qu'il devait faire des courses après avoir subi une importante opération du bras. Son bras était recouvert de bandages et il portait une écharpe. À la caisse, une femme qui se tenait devant lui a jeté un coup d'œil à son bras, puis a dit quelque chose à sa fille en arabe. La petite fille, âgée d'environ 9 ou 10 ans, a alors déchargé ses courses pour lui. Ben a déclaré que cela s’est passé il y a 16 ans, et il n'a jamais oublié cet épisode.

Son expérience m'a rappelé ma propre histoire. À l'âge de 12 ans, j'ai fait une chute de près de quatre mètres. Outre la commotion cérébrale et le coup du lapin causés par le choc au sol, je me suis aussi blessée au dos et eu ma hanche fracturée. Un mois plus tard, ma mère et moi faisions la queue dans un magasin, tout comme Ben. C'était l'été et il faisait très chaud. J'étais en béquilles et je me sentais épuisée et misérable. Devant nous dans la file d'attente se trouvaient une autre mère et sa petite fille. Elle avait environ 4 ou 5 ans et me fixait du regard. J'étais plus âgée et je savais que je devais ignorer son regard et simplement sourire à la petite fille, mais j'avais tellement mal et j'étais tellement fatiguée que j'en avais les larmes aux yeux, alors je me suis contentée de la fusiller du regard. Ce n'était pas très gentil de ma part, je sais.

Tout à coup, son petit visage s'est illuminé du plus beau sourire que j'aie jamais vu, avant qu'elle ne se cache timidement derrière la jambe de sa mère. Je peux vous dire que ce sourire m'a remonté le moral et m'a encouragée d'une manière que je ne peux pas décrire avec des mots. Cela fait bien plus que les 16 ans de Ben depuis que cela s'est produit, et je m'en souviens encore comme si c'était hier. Je me souviens même de la couleur de ses cheveux. C'est dire à quel point son simple acte de bonté m'a marqué. Vous pourriez dire que ce n'était qu'un sourire, et vous auriez raison. Mais c'était bien plus que cela. C'était un encouragement au moment où j'en avais le plus besoin.

Esaïe a déclaré, je cite : « Je publierai les grâces de Yahuwah, les louanges de Yahuwah, D'après tout ce que Yahuwah a fait pour nous; Je dirai sa grande bonté envers la maison d'Israël, Qu'il a traitée selon ses compassions et la richesse de son amour. »

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Eric : Je tiens à vous remercier d'avoir écouté l'émission d'aujourd'hui, mais auditeurs. Rejoignez-nous à nouveau demain, et d'ici là, n'oubliez pas : Yahuwah vous aime, et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car il en est digne !

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Fin

Vous étiez à l’écoute de Radio WLC.

Cette émission, ainsi que les épisodes précédents de Radio WLC peuvent être téléchargées sur notre site web. Elles sont parfaitement appropriées pour être partagées avec des amis et pour des études bibliques ! Elles sont également une excellente ressource pour ceux qui adorent Yahuwah seuls à la maison. Pour écouter les émissions déjà diffusés, visitez notre site Web : WorldsLastChance.com. Cliquez sur l'icône Radio WLC affiché sur notre page d'accueil.

Dans ses enseignements et ses paraboles, le Sauveur n'a pas donné de "signes des temps" à surveiller. Au lieu de cela, l'idée maîtresse de son message était : une vigilance constante. Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité, alors que nous explorons divers sujets centrés sur le retour du Sauveur et comment vivre en étant constamment prêt à l'accueillir chaleureusement quand il viendra.

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