Monsieur D. était de loin le professeur le plus populaire de l’école. Le fait qu’il était beau, célibataire et âgé de seulement quelques années de plus que les élèves qu’il enseignait, le rendait populaire auprès des filles. Le fait qu’il aimait les voitures le rendait populaire auprès des gars. Une année, l’école parlait de la nouvelle voiture que Mr D. avait commandée: une Ford Mustang, la meilleure des voitures sportives. Les étudiants étaient presque aussi déçus que Mr D. en apprenant qu’en ce mois de janvier, il y avait eu tellement de commandes pour cette voiture qu’il faudrait quelques mois supplémentaires au concessionnaire local pour obtenir le modèle qu’il avait commandé.
Finalement, elle est arrivée! Quelle beauté! Peinture rouge brillante, pare-chocs chromés parfaitement polis, lignes épurées, conception aérodynamique; c’était une machine à hautes performances, manifestement conçue pour la vitesse. Une fois les cours terminés, les gars et les filles tournaient autour de la voiture, en écoutant Mr D. louer ses caractéristiques: la solidité du moteur, sa maniabilité dans les virages serrés, la rapidité à laquelle il pouvait atteindre 100 miles à l’heure. La meilleure part était que Mr D. était disposé à démontrer les qualités de son véhicule en offrant aux jeunes des tours dans sa voiture lors de ses heures libres.
L’un de mes souvenirs préférés du lycée a été le jour où j’ai finalement pu monter dans la voiture de Mr. D. J’étais l’une des dernières à participer à un tour parce que j’avais un cours pendant la période libre de Mr D. Finalement, ce jour-là, après le cours qu’il nous avait donné, nous nous sommes précipités vers sa voiture, avons sauté à l’intérieur et sommes partis pour une portion de route en longue ligne droite, juste à l’extérieur de la ville. S’arrêtant et faisant demi-tour en direction de la ville, Mr D. se retourna et sourit. « Vous êtes prêts? »
« Prêts! »
Faisant monter le moteur dans les tours, Mr. D. « a mis la gomme. » En quelques secondes, nous avons filé à 115 milles à l’heure (185 km/h) – ceci à une époque où la limite de vitesse légale n’était que de 55 m/h (88 km/h)! Pour compléter le frisson de l’aventure illicite, Mr D. a même écrit une autorisation pour excuser le fait que nous soyons en retard de 10 minutes à notre prochain cours! 1
Puis la tragédie a frappé. Environ un mois avant les vacances d’été, quelqu’un a volé la Mustang de Mr D. Tout le corps étudiant était bouleversé, mais personne ne l’était tant que Monsieur D. Sa voiture chérie au volant de laquelle il prenait tant de plaisir, son ‘bébé’, pour lequel il avait attendu et économisé (et pour lequel il lui restait encore de nombreux paiements à effectuer), était parti! Des rapports de police et des documents sans fin pour la compagnie d’assurance, ainsi que des avis de recherche affichés en ville, s’en sont suivis. Mais la police n’a pas pu localiser la voiture. Elle avait disparu aussi vite que la joie de Mr D. Certains ont commencé à envisager qu’elle ait été emmenée dans un atelier clandestin et démantelée pour pièces, pour expédition vers l’étranger.
L’année scolaire a pris fin et aucune Mustang n’a été retrouvée.
Lorsque l’école a repris, nous étions tous impatients de voir si Mr D. avait acheté une nouvelle voiture. Non, il conduisait toujours le même vieux tacot qu’il conduisait avant d’acheter la Mustang et il avait toujours mal au coeur à cause de cette perte.
Six semaines après la rentrée scolaire, Mr D. a reçu un appel téléphonique. La police avait enfin trouvé sa voiture! La mauvaise nouvelle, c’était qu’elle se trouvait dans un terrain d’épaves (une casse automobile) dans une ville située à 200 miles (320km). Lorsque le numéro d’identification du véhicule a été vérifié, les travailleurs ont découvert que la voiture avait été volée et ont appelé la police. Mr D. s’est rendu en toute vitesse sur le terrain d’épaves.
Quel triste spectacle pour ses yeux! Au lieu de sa voiture tendrement soignée, il y avait un amas de ferraille. Un rétroviseur était cassé, l’autre manquait totalement. Le pare-brise avant et une vitre latérale étaient brisés. Des rayures profondes sur les côtés révélaient une utilisation abusive, sans considération aucune pour ce contre quoi elle avait frôlé. Quand il a essayé de soulever le capot pour voir le moteur, il ne pouvait même pas le faire. Trop de bosses, d’enfoncements et de fissures maintenaient fermement le capot en place, le rendant impossible à ouvrir.
Le lendemain, nous avons été grandement indignés à l’école quand nous avons appris que Mr D. avait dû payer pour récupérer son tas de ferraille! Elle lui appartenait, après tout! A nos yeux, devoir payer 200 dollars aux ferrailleurs pour récupérer ce qui était légitimement à lui, cela nous semblait très injuste. C’est pourtant ce qu’il a fait: il l’a rachetée. Et puis, il a fait quelque chose qui n’avait aucun sens pour certains d’entre nous: il l’a emmenée dans un atelier de carrosserie!
Mr D. allait réparer sa voiture! Pourquoi il ne s’est pas contenté de recommencer avec un nouveau véhicule, cela n’avait aucun sens pour certains d’entre nous, mais Mr D. comprenait. Il avait aimé cette voiture; cette voiture particulière était la seule qu’il voulait. Le lent travail de restauration a donc commencé. L’atelier de carrosserie a réparé les bosses et enfoncements réparables, et remplaçé les parties qu’ils ne pouvaient pas réparer. L’intérieur de la voiture avait été tellement endommagé que le siège du conducteur a dû être entièrement remplacé et les autres sièges recapitonnés.
Le jour est finalement arrivé où l’atelier de carrosserie a appelé: Mr D. pouvait venir chercher sa voiture. Elle était là! Quelle beauté! Peinture rouge brillante, pare-chocs chromés parfaitement polis, lignes épurées, conception aérodynamique; elle avait l’allure d’une machine à hautes performances conçue pour la vitesse. Puis il a soulevé le capot. La vue qui s’est offerte à ses yeux était suffisament terrible pour faire pleurer un homme adulte. Cette beauté ne pouvait pas être conduite. Pas encore.
Mr D. a fait remorquer la voiture chez un mécanicien et le lent travail de restauration a recommencé. Un nouveau moteur était nécessaire, ainsi que de nombreuses autres réparations. C’était un travail de plusieurs mois, car de nombreuses pièces devaient être commandées. Finalement, un jour de printemps, Mr D. a fièrement conduit la Mustang à l’école. C’était magnifique! La cire lustrée de la nouvelle peinture brillait sous les rayons du soleil matinal. Les pare-chocs parfaitement polis reflétaient les visages des étudiants qui se pressaient autour. C’était à nouveau une machine à hautes performances, manifestement conçue pour la vitesse. Curieusement, Mr D. aimait cette voiture plus que jamais auparavant. Bien que cela lui ait coûté tant de temps, d’efforts, de chagrin et d’argent supplémentaire pour la récupérer, rachetée de la casse, restaurée dans son ancienne beauté, la voiture lui était encore plus précieuse qu’auparavant!
Regarder ce drame se dérouler sous mes yeux au cours de deux années scolaires a profondément marqué mon jeune esprit. Au delà du fait de ne pas comprendre un tel degré d’attachement à une voiture, je ne comprenais pas pourquoi Mr D. dépenserait tant de temps et d’argent pour cette voiture. Pourquoi ne pas simplement repartir à zero? Si vous êtes prêt à investir autant d’argent pour la réparer, pourquoi ne pas juste en acheter une flambant neuve?
En vieillissant, je suis parvenue à comprendre les raisons pour lesquelles Mr D. était prêt à faire de tels sacrifices pour récupérer et restaurer tendrement la voiture. Ce n’était pas n’importe quelle voiture: c’était sa voiture. Oui, elle lui avait été volée, mais elle lui appartenait toujours. Voilà pourquoi il était prêt à payer 200 $ pour racheter un tas de ferraille. Il aimait cette voiture et la remplacer simplement par une autre n’aurait pas été la même chose.
C’est précisément ce que Yahuwah a éprouvé pour nous. Quand Adam et Eve ont péché, il aurait pu si facilement recommencer à zéro! Il aurait pu les effacer, tout comme Lucifer et ses anges, et les faire disparaître instantanément. Il aurait pu effacer leur souvenir dans la mémoire des esprits des êtres saints et non déchus. Il est le Créateur après tout! Qui aurait pu L’en empêcher? Personne n’aurait jamais su!
Mais Lui l’aurait su.
Il aurait été chose très facile pour le Créateur de recommencer à zéro avec une nouvelle race d’êtres. Bien plus simple que de sauver ce qui avait été détruit. Mais c’est la voie du salut qu’Il a choisie.
Yahuwah a décidé de sauver la race coupable, quel qu’en soit le prix pour Lui-même. Son Fils, qui était Un avec le Père, dans les motifs, dans l’amour, a accepté la décision coûteuse. Les Deux ont conclu un accord d’alliance. La race coupable ne devait pas être abandonnée, ni remplacée. Au lieu de cela, elle devait être rachetée et, une fois rachetée, elle devait être restaurée et réconciliée avec le Créateur.
L’Amour divin avait conçu un plan par lequel l’homme pourrait être racheté. La loi brisée de . . . [Yahuwah] exigeait la vie du pécheur. De tout ce qui existe, il n’y avait qu’Un Seul qui pouvait, en faveur de l’homme, satisfaire ses exigences. Puisque la Loi divine est aussi sacrée que . . . [Yahuwah] Lui-même, Un seul, égal avec . . . [Yahuwah] pouvait faire l’expiation pour sa transgression. Personne d’autre que . . . [le Fils] pouvait racheter l’homme déchu de la malédiction de la loi et le ramener en harmonie avec le Ciel. . . . [Le Fils] devait prendre sur Lui la culpabilité et la honte du péché – péché si offensant pour un saint . . . [Éloah] qu’il devait séparer le Père et Son Fils. . . . [Le Sauveur] devait descendre dans les profondeurs de la misère pour sauver la race en ruine. 2
C’était une entreprise extrêmement coûteuse! La loi divine, la Loi de l’Amour, était parfaite et ne pouvait donc pas être changée. Les exigences de la loi étaient claires et simples:
Obéis et vis
Désobéis et meurs
Sauvetage: « sauver… restaurer… utiliser (des déchets, des biens endommagés, etc.) ». Dictionnaire Webster Universel Version Intégrale
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Pour « sauver » la race humaine, elle doit d’abord être rachetée. Racheter signifie « réacquérir; payer la rançon; libérer ou sauver de la captivité ou de l’esclavage, ou de toute obligation ou dette . . . en payant un équivalent . . . pour réacquérir ce qui a été vendu; reprendre possession . . . en remboursant sa valeur . . . sauver; récupérer. » Le prix du rachat qui devait être payé était la mort, parce que « presque toutes choses par la loi sont purgées par le sang, et sans effusion de sang, il n’y a pas de rémission » des péchés. (Hébreux 9:22, KJV traduction)
Le Fils de Yahuwah était le grand Agneau de Yah qui enlève les péchés du monde. (Voir Jean 1:29.) Le Fils du Tout-Puissant est le Sauveur de l’Humanité, parce qu’Il a payé le prix pour racheter la race déchue de la mort. Le Sauveur avait clairement compris que Sa mort était le prix du rachat. Le soir avant qu’Il soit trahi, quand Il institua le service de communion au dernier souper, la Sainte Cène, « Il prit la coupe et remercia, et la leur donna en disant: « Buvez-en tous, car voici Mon sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour beaucoup pour la rémission des péchés. » (Matthieu 26:27, 28, NKJV traduction)
Le Sauveur a parlé de la mort comme d’un sommeil. Quand Lazare est mort, il dévoila à Ses disciples Son intention de le ressusciter en déclarant: « Notre ami Lazare s’est endormi, mais je vais aller le réveiller. » (Jean 11:11, S21) Pour Celui Qui donne la vie, la mort n’est qu’un sommeil – un repos de nos labeurs. C’est parce que le prix de rachat a été payé que la mort n’est, pour l’enfant de Yah, qu’un sommeil.
Mais ce n’est pas cette mort que le Messie a souffert. Le Sauveur est mort de la « seconde mort », laquelle tous ceux qui rejetent Son offre de salut devront subir. C’est la raison pourquoi l’agonie émotionnelle sur la croix était si grande, qu’Il sentit à peine la douleur de la crucifixion. La seconde mort est la complète et définitive séparation d’avec Yahuwah, la Source de toute vie. C’est ce qui Lui a arraché le cri: « Mon El! Mon El! Pourquoi M’as-tu abandonné? » (Voir Matthieu 27:46.) Sur la croix, le Sauveur a porté le poids de la culpabilité pour chaque péché commis par quiconque ayant déjà vécu ou devant vivre à l’avenir.
Lui, Celui qui était sans péché, a porté la culpabilité des pécheurs pour qu’ils puissent, par Lui, être rétablis dans la grâce de Yahuwah. Sa résurrection est la preuve qu’il a vécu une vie sans péché parce que la Loi divine décrète que tous ceux qui obéissent vivront. C’est une assurance, pour tous ceux qui croient en leur Sauveur, qu’ils vivront eux aussi à nouveau, même s’ils « s’endorment » en Lui.
Mais le processus du salut n’était pas encore terminé. Le prix du rachat avait été payé, mais c’est tout. L’étape suivante était la restauration. Mr D. avait racheté sa voiture à la casse en payant 200 $ pour le tas de ferraille qu’elle était devenue, mais elle n’était pas encore utilisable. Avant de pouvoir à nouveau conduire la Mustang, elle devait être soigneusement et tendrement restaurée. Au début, Mr D. ne pouvait même pas regarder sous le capot pour voir le moteur. La carrosserie devait d’abord être réparée.
Cela a son parallèle dans les vies humaines. Souvent, le Sauveur travaillera d’abord à l’extérieur d’une personne. Les addictions (dépendances) aux péchés mignons, que ce soit l’alcool, la drogue, la nicotine, les films, la musique ou les romans, ou toute autre chose qui embrume l’esprit, doivent être nettoyées pour que l’esprit soit clair et prêt pour la prochaine étape du processus de restauration. Cette prochaine étape du processus est invisible à l’œil humain.
Il est impossible à des esprits finis [limités] de comprendre le travail de rédemption. Son mystère dépasse la connaissance humaine; pourtant celui qui passe de la mort à la vie se rend compte que c’est une réalité divine. Nous pouvons connaître ici-bas le début de la rédemption à travers notre expérience personnelle. Mais ses résultats atteignent jusqu’aux âges éternels. 4
L’agent actif dans la restauration de l’humanité est l’Esprit Saint. Le Sauveur l’a comparé au vent: on ne peut pas le voir; personne ne sait d’où il vient ni où il va, mais on peut le ressentir et en voir l’effet.
Bien que le vent soit lui-même invisible, il produit des effets visibles et ressentis. Ainsi en est-il du travail de l’Esprit sur l’âme, qui se révélera dans chaque acte de celui qui a senti sa puissance salvatrice. Quand l’Esprit de . . . [Yahuwah] prend possession du cœur, il transforme la vie. Les pensées perverses sont écartées, on renonce aux mauvaises actions; l’amour, l’humilité et la paix prennent la place de la colère, de l’envie et des conflits. La joie prend la place de la tristesse et le visage reflète la lumière du Ciel. Personne ne voit la main qui soulève le fardeau, ni ne voit la lumière descendre des cours célestes. La bénédiction vient quand, par la foi, l’âme se soumet à . . . [Yahuwah]. Alors cette puissance qu’aucun œil humain ne peut voir crée un nouvel être à l’image de . . . [Yahuwah]. 5
Le Créateur connaissait la vérité profonde. La rédemption sans restauration n’est pas vraiment le salut. Pour que la race déchue puisse à nouveau avoir le bonheur d’être Un avec le Créateur, le cœur intérieur doit être purifié de tout péché. L’esprit (le siège des pensées) lui-même doit être recréé pour que l’image du Père puisse à nouveau être gravée dans l’âme.
Ce n’est pas quelque chose que l’on peut faire par soi-même. Cela ne peut uniquement se faire que par la foi au Fils de Yah, car ce n’est que par Ses mérites que quelqu’un peut être sauvé. La promesse est donnée à tous ceux qui croiront:
Je te donnerai un coeur nouveau, et Je mettrai un esprit nouveau en toi: et Je retirerai le cœur de pierre qui est en toi, et Je te donnerai un coeur de chair. Et Je mettrai Mon esprit en toi et Je te ferai marcher dans Mes statuts, et tu garderas Mes jugements et tu les mettras en pratique . . . . et tu seras Mon peuple, et Je serai ton . . . [Eloah]. Et Je te sauverai aussi de toutes tes impuretés. (Ézéchiel 36:26-29, KJV traduction)
Le plan du salut comprend beaucoup plus que le prix du rachat payé pour une âme. Il prévoit la restauration complète de l’image divine dans l’âme humaine. Une âme ainsi rachetée et restaurée est amenée à une relation encore plus étroite avec la Divinité que si elle n’était jamais tombée parce que le Sauveur, ayant pris un corps humain, sera pour toujours Un avec la race humaine.
Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Fils, car la loi de l’Esprit de vie dans le Sauveur m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Que dirons-nous donc à ces choses? Si Yahuwah est pour nous, qui sera contre nous? Celui qui n’a pas épargné Son propre Fils, mais L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il pas librement aussi toutes choses avec Lui? Qui intentera une accusation contre les élus de Yahuwah? C’est Yahuwah qui justifie. Qui est-ce qui condamnera? Qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Sauveur? Sera-ce la tribulation, ou la détresse, ou la trahison, ou la famine, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée? Non! Dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Yahuwah qui est dans Son Fils notre Sauveur. (Voir Romains 8.)
Yahuwah « nous a parlé en ces derniers jours par Son Fils, . . . étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par la parole de Sa puissance, . . . étant fait d’autant plus excellent que les anges, comme Il a reçu par héritage un Nom plus excellent que le leur. » (Hébreux 1:2-4, NKJV traduction)
Le nom du Fils Unique-engendré de Yahuwah est très spécial et rempli de sens. Ceci est souligné par le point important de Paul quand il déclare que le Fils a reçu, par héritage, un Nom plus excellent que celui des anges.
Hériter quelque chose signifie « recevoir par nature d’un ancêtre, d’un progéniteur; Le fils hérite des vertus de son père . . . » 6 Puisque le Sauveur est le Fils de Yahuwah, Il a hérité d’un Nom qui est au-dessus de tous les autres noms.
Des siècles avant la naissance du Sauveur, Yahuwah a encouragé Moïse avec cette assurance:
Voici, J’envoie un Ange devant toi pour te garder sur le chemin et pour t’amener à l’endroit que J’ai préparé. Prends garde à toi en Sa présence et obéis à Sa voix. . . car Mon nom est en Lui. » (Exode 23:20-21, NKJV traduction)
Le nom du Père éternel, Yahuwah, est dans le nom du Fils. L’ange Gabriel fut divinement chargé d’instruire Marie comment nommer son Fils.
Et le Messager [ange] vint à elle et lui dit: « Paix à toi pleine de grâce, notre Maître est avec toi et tu es bénie parmi les femmes! »
Mais quand elle le vit, elle fut troublée par ses paroles et demanda: « Qu’est-ce que cette salutation? »
Et le Messager lui dit: « N’aie pas peur, Maryam, car tu as trouvé grâce auprès de Yahuwah. Car voici, tu recevras la conception et porteras un fils et tu appelleras Son nom Yahushua. Celui-ci sera grand et s’appellera le Fils du Très-Haut, et le maître Yahuwah Lui donnera le trône de Dawid. (voir Luc 1:26-32, Nouveau Testament anglais araméen.7)
Comme pour le nom divin personnel du Père, l’importance du nom de Son Fils se trouve dans sa définition.
La magnifique signification du nom du Sauveur est une révélation complète du puissant salut offert aux pécheurs. Yahushua signifie:
- Yahuwah, Sauve! (Un appel à l’aide à Lui Seul qui peut aider.)
- Yahuwah Sauve! (Une joyeuse déclaration de fait.)
- Yahuwah Sauvant (Une action immédiate, actuellement)
- Le Salut de Yahuwah (Une déclaration résumant tout de Qui, et de ce Qu’est, le Sauveur.)
Le plan pour sauver l’homme coupable n’était pas une réflexion après coup. Il n’a pas été décidé sur un « coup de tête », ou suite à une séance de remue-méninges après la chute. Le plan du salut a révélé le secret qui avait été gardé depuis les temps éternels. Ce secret était que, si jamais le péché surgissait, le Père ne s’arrêterait à rien pour sauver Ses créatures. Pour sauver la race humaine, cela a nécéssité un niveau de sacrifice de la part du Père qui déroute les coeurs humains égoïstes. Le plan du rachat ne garantissait pas que tous seraient sauvés. Il offre la possibilité aux pécheurs, mais ne les obligent pas à accepter le salut offert.
Yahuwah a sacrifié Son Fils bien-aimé afin de donner aux gens la chance de choisir! Quel amour merveilleux! Avec absolument aucune garantie que quiconque choisirait d’accepter un tel cadeau inestimable, le Père et le Fils ont conclu un accord d’engagement pour sauver la race coupable quel qu’en soit le prix pour Eux-mêmes.
Le nom même du Sauveur est un encouragement à croire et à accepter le cadeau offert. Il inspire la foi: Yahuwah sauve à la perfection tous ceux qui viennent à Lui par Son Fils.
L’importance du nom du Sauveur est clairement exprimée dans Actes 4:12: « Il n’y a de salut en aucun autre: car il n’y a pas d’autre nom sous le ciel donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (KJV traduction) Ceci est une déclaration profonde! « Il n’y a pas d’autre nom sous le ciel donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés! » Les apôtres avaient clairement compris l’importance du nom du Sauveur:
Tous les prophètes témoignent de Lui que, par Son nom, quiconque croit en Lui recevra la rémission des péchés. (Actes 10:43, NKJV traduction)
Ainsi . . . [Yahuwah] L’a aussi exalté [Yahushua] et Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, pour qu’au nom de . . . [Yahushua] tout genou s’incline, de ceux qui sont au ciel et de ceux qui sont sur la terre, et de ceux qui sont sous la terre, et que tout langue confesse que . . . [Yahushua l’Oint est le Maître], à la gloire de . . . [Yahuwah] le Père. (Philippiens 2:9-11, NKJV traduction)
Et voilà Son commandement: que nous croyions au nom de Son Fils. . . [Yahushua] et que nous nous aimions les uns les autres, comme Il nous l’a commandé. (1 Jean,3:23, NKJV traduction)
Puisque le Nom saint est d’une si grande importance, c’était une tentative étudiée de la part de satan de cacher le Nom par lequel tous les sincères repentants doivent être sauvés.
Le nom « Jésus » vient d’une tentative de translittération du nom dans plusieurs langues étrangères. Il ne vient pas directement de l’hébreu, ni de l’araméen du Nouveau Testament.
« Yahushua » en tant que nom était utilisé par d’autres personnes attestées dans l’Ancien Testament. Le plus connu était Josué [anglais: Joshua], fils de Nun, qui conduisit les enfants d’Israël dans la terre promise. Bien que « Josué [Joshua] » ne soit pas une translittération précise de « Yahushua », il est certainement plus proche [en anglais, du moins] que « Jesus »! En enquêtant sur le nom du Sauveur, la première chose à réaliser est que: l’hébreu ne contenait pas de lettre « J ». En fait, cette lettre est d’origine relativement récente.
L’adoption du « J » en français [et en anglais] (qui a influencé les noms de Josué et de Jésus) est aussi récente que le 17e siècle. Le premier livre [en anglais] qui faisait la différence entre le « I » et le « J », a été publié en 1634. Ce fut la dernière des 26 lettres à être ajoutée à l’alphabet. Auparavant, on utilisait la lettre « I », prononcée « Y ».
Le mot alléluia [anglais: hallelujah] est une bonne illustration de l’évolution de cette lettre. Lorsque Noah Webster a écrit son Dictionnaire au début du 19e siècle, il a insisté pour épeler le mot HALLELUIAH, même si, à son époque, il était déjà orthographié avec un J. Le mot signifie « Loué soit Yah » ou « Louez tous Yah ». Webster a noté dans sa définition du mot:
Ce mot est incorrectement écrit avec j, conformément à l’allemand et aux autres langues continentales dans lesquelles j a le son: y. Mais prononcer le mot avec le son anglais [ou français] du j détruit sa beauté. La même erreur du son j dans Jéhovah, Jordan [Jourdain], Joseph, a perverti la vraie prononciation, qui était Yehovah, 8 Yordan, Yoseph. On doit se soumettre maintenant à cette perversion, mais dans Halleluiah elle ne devrait pas être tolérée. 9
On peut voir la transformation de Yahushua en Jésus quand on regarde le rendu grec du nom Josué/Joshua. Encore une fois, Josué est le nom Yahushua, en hébreu. Lorsque l’Ancien Testament a été traduit en grec aux 3e et 2e siècles avant notre ère, les traducteurs grecs ont rencontré un problème en translittérant le nom Joshua [Josué] / Yahushua. Le nom contenait deux sons qui n’existaient pas en grec: Y et Sh.
Pour essayer de se rapprocher du Nom autant que possible, tout en restant lisible par les lecteurs de langue grecque, le nom a été épelé de diverses manières, comme suit:
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En utilisant des lettres françaises, ce serait IESOUS (prononcé: y-eiy-zouss). Ce qui a également contribué au changement du nom, c’est le fait que, quand le « ua » [final de « Yahushua« ] a été translittéré vers le grec, cela représentait dans la langue cible une terminaison singulier féminin. Cela a créé une confusion pour le lecteur grec, car il indiquait le nom d’une femme en grec! La plupart des noms grecs masculins se terminaient avec un « S »:
Achille / Achilles
Leonidus
Icare /Icarus
Erebus
Hermès
Énée / Aeneas
Lærtes
Apollos
Proteus
Aristedes
Ulysse / Ulysses
Midas
Minos
Odysseus
La forme modifiée du Nom a prêté le flanc aux écrivains païens signalant que le nom Iesous était en fait le même que leur dieu démon Zeus, et en effet, on peut entendre une similitude étroite entre Zeus [prononcé: dzouss] et y-eiy-zouss [Iesous: grec Ιησούς]. Zeus était le dieu principal du panthéon grec et son nom était fréquemment ajouté aux noms et aux lieux géographiques pour l’honorer. Les terminaisons sus, seus et sous sont simplement des prononciations phonétiques de ce dieu païen. Les nom de la montagne sacrée, Parnassus [Mont Parnasse], ainsi que du héros Odysseus [nom grec d’Ulysse], avaient tous deux de telles terminaisons. Deux des fils de Zeus avaient aussi des terminaisons de nom qui honoraient leur père. C’étaient Dionysos [Dionysus] et Persée [Perseus].
Lorsque le Nom a été traduit du grec en latin, il été encore davantage corrompu en: Iesus. En latin, le masculin singulier est représenté par la terminaison « us ». (Cela peut être observé dans les noms masculins latins: Claudius, Augustus, Aurelius, Marcus, etc.) La forme latine de Jesus [Iesus] a été utilisée dans une Bible anglaise imprimée en 1560. Notez que bien qu’il semble avoir été orthographié Iefus, il s’agit bien en fait de la forme latine, Iesus. Dans le vieil anglais, la lettre s, lorsqu’elle est contenue dans un mot, ressemble de façon frappante à la lettre f moderne sans le trait en croix.
21 Quand donc Pierre le vit, il dit à Iesus: Seigneur, et celui-ci, que lui arrivera-t-il?
22 Iesus lui dit: si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe? toi, suis-moi.
Certaines langues ont prit la forme latine et l’épellent: Jesu (yeiy-zou) ou Jesús (hey-zous). Le problème, avec ces corruptions du Nom sacré, est qu’on ne peut trouver nulle part en elles le nom du Père, parce que le nom de Yahuwah doit être dans le nom de Son Fils. Pour avoir la foi de faire appel au nom du Sauveur, on doit connaître le nom. Ce nom est Yahushua, pas Jésus.
Yahushua reconnaissait la signification de Son nom et tout ce que cela impliquait à propos de Sa mission de sauver les perdus. Il a déclaré: « Je suis venu au nom de Mon Père, et vous ne Me recevez pas; si quelqu’un vient en son propre nom, vous le recevrez ». (Jean 5:43, KJV traduction)
Dans la célèbre prophétie du Messie par Ésaïe, il a déclaré: « Voici, une vierge concevra, et portera un fils, et Son nom sera, Emmanuel. » (Esaïe 7:14, KJV traduction) « Emmanuel » [anglais: Immanuel] signifie littéralement: Yahuwah avec nous. C’est ce que Yahushua, le divin Fils de l’Infini, est pour chaque fils et fille d’Adam.
Yahushua est l’incarnation même du caractère de Son Père. Depuis qu’Il est venu sur terre, tous peuvent savoir que Yahuwah connaît et sympathise avec nos épreuves et nos peines. Chaque pécheur peut savoir que le Créateur est l’ami des pécheurs. A travers le grand plan du salut, le tout-puissant, omniscient et omniprésent Yahuwah se révèle être l’Eloah d’Amour. Les accusations de satan contre Yahuwah sont réduites au silence par le don de Son Fils Unique-engendré pour mourir pour la race humaine. Dans le Fils, tous peuvent voir l’amour du Père et, à travers les âges éternels, les rachetés loueront Yahuwah pour Son Cadeau infini:
Emmanuel, « Yahuwah avec nous. »
Yahushua était Yahuwah révélé dans la chair humaine.
Au commencement était la Parole,
et la Parole était avec Yahuwah,
et la Parole était Éloah.
Elle était au début avec Yahuwah.
Toutes choses ont été faites par elle;
et sans elle, rien n’a été fait.
En elle était la vie;
et la vie était la lumière des hommes.
Et la lumière brille dans les ténèbres;
et les ténèbres ne l’ont pas reçue.
(Voir Jean 1:1-5.)
Les mots magnifiquement sublimes du disciple bien-aimé, Jean, révèlent la nature et la mission du Sauveur de l’humanité. Ils montrent la préexistence et l’union de Yahushua avec le Père Éternel dans l’œuvre de la Création.
L’étude des noms divins est une étude de mots. Le choix des mots de Jean, dans ce passage, est très intéressant. Pour représenter l’essence même du Fils, Qui et Ce Qu’Il est, à la fois pour nous et pour Son Père, Jean L’a décrit comme « la Parole ».
Les mots sont cruciaux pour communiquer. Sans mots, aucune communication vraie et précise ne peut avoir lieu. Les grommellements, les sourires, les froncements de sourcils, etc. ne peuvent vous mener qu’à un degré limité d’échange. Pour transmettre toute information approfondie, des mots sont requis.
Les mots expriment la pensée. C’est pourquoi Jean a appelé Yahushua « la Parole ». Depuis les jours du passé éternel, Yahushua était Un avec Son Père. Il était l’image même de Yahuwah; l’image de Sa grandeur, de Sa majesté, de Sa gloire, et de Sa bonté. C’était pour révéler le caractère du Père que Yahushua est venu sur terre. Le Fils est venu démontrer dans Sa propre vie les pensées et les sentiments de Yahuwah. Comme prophétisé dans Esaïe, Il est devenu littéralement « Yahuwah avec nous ». (Esaïe 7:14; Matthieu 1:22, 23)
En venant habiter avec nous, . . . [Yahushua] devait révéler . . . [Yahuwah] à la fois aux hommes et aux anges. Il était la Parole de . . . [Yahuwah] – Sa pensée devenue audible. Dans Sa prière pour Ses disciples, Il dit: « Je leur ai déclaré Ton nom » – « compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté et en vérité » – « pour que l’amour avec lequel Tu M’as aimé soit en eux, et Moi en eux. »
Mais cette révélation ne fut pas donnée uniquement pour Ses enfants nés dans le monde. Notre petit monde est le livre de leçon de toute la Création. . . . Le merveilleux but de la grâce de [Yahuwah], le mystère de l’amour rédempteur, est le thème dans lequel « les anges aiment à regarder » et sera leur objet d’étude à travers les âges sans fin. Les êtres rachetés comme les êtres non déchus trouveront dans la croix . . . leur science et leur chant. On verra que la gloire qui brille sur la face de . . . [Yahushua] est la gloire de l’amour qui se sacrifie. À la lumière du Calvaire, on verra que la loi de l’amour qui renonce à soi-même est la loi de la vie pour la terre et le ciel; que l’amour qui « ne recherche pas son propre intérêt » trouve sa source dans le coeur du . . . [Père]; et que dans Celui qui est doux et humble de coeur se manifeste le caractère de Celui qui habite une lumière qu’aucun homme ne peut approcher. . . .10
Le Père est révélé dans Son Fils. En regardant Yahushua, les pensées et les sentiments intérieurs de Yahuwah le Père se révèlent être le pur amour et la bienveillance, la patience, la gentillesse, la longanimité [lenteur à la colère] et la miséricorde envers tous. Si le Père Lui-même était venu du Ciel et avait vécu une vie sur terre, en cachant Sa gloire et en prenant un corps humain pour que tous puissent Le regarder, le récit que nous avons de la vie du Sauveur n’aurait pas changé du tout. Dans chaque acte du Fils, dans chaque leçon qu’Il a enseignée, dans chaque parole et action de bonté et de pardon, nous pouvons voir et entendre le Père. En toute circonstance, la vie du Fils révèle comment serait le Père s’Il était un humain.
Yahushua est
le Fils Unique-engendré du vivant . . . [Yahuwah]. Il est pour le Père comme une Parole qui exprime Sa pensée, comme Sa pensée rendue audible. . . . [le Fils] est la Parole du . . . [Père] . . . . [Yahushua] dit à Philippe: « Celui qui M’a vu a vu le Père ». Ses mots étaient l’écho des mots de . . . [Yahuwah] . . . . [Le Fils] était la ressemblance de . . . [Son Père], l’éclat de Sa gloire, l’image expresse de Sa personne. En tant qu’être personnel, . . . [Yahuwah] S’est révélé dans Son Fils. . . . [Yahushua], le rayonnement de la gloire du Père, « et l’image expresse de Sa personne » (Hébreux 1:3), était sur la terre revêtu de la figure d’homme. 11
Le but de cette révélation coûteuse était de révéler aux esprits obscurcis par le péché le caractère d’amour du Père. Après le péché, les êtres humains n’étaient plus en mesure de discerner ni même de concevoir le caractère de Yahuwah d’amour infini qui se sacrifice. Le caractère divin était perçu avec peur. C’est pour révéler l’amour du Père que le Sauveur est venu vivre dans la chair humaine.
Chaque attribut de caractère magnifique provient du Père et est révélé dans Son Fils.
Bonté: « Disposé à faire du bien aux autres, et à les rendre heureux en accordant leurs demandes, en pourvoyant à leurs besoins ou en les aidant dans la détresse; avoir de la tendresse ou de la bonté de nature. » 12
Gracieux: « Favorable, bon, amical . . . bienveillant, miséricordieux, disposé à pardonner les offenses et à donner des bénédictions imméritées » 13
Bienveillant: « Ayant la volonté de faire le bien; posséder l’amour pour l’humanité et un désir de promouvoir sa prospérité et son bonheur » 14
Compassion: « Souffrir avec autrui; une sympathie pour les douleurs d’autrui; une sensation de tristesse suscitée par la détresse ou les malheurs d’autrui; pitié; commisération (compassion)
Pitié: « Ressentir de la douleur ou de la peine pour quelqu’un en détresse; avoir de la sympathie pour . . . avoir des sentiments tendres pour quelqu’un, suscités par son malheur. » 16
Miséricorde: « Cette bienveillance, douceur ou tendresse du cœur qui permet à une personne d’ignorer les blessures, ou de traiter un offenseur mieux qu’il ne le mérite; la disposition de coeur qui tempère la justice et incite une personne blessée à pardonner les offenses et les blessures, et s’abstenir de punition. » 17
Nulle part ces beaux attributs du caractère divin ne sont-ils vus plus clairement que dans l’histoire de la femme surprise en adultère et amenée à Yahushua pour être jugée. Sans aucun doute, elle était coupable. Elle avait été surprise dans l’acte même! Lorsque les hommes qui l’avaient traînée devant Lui ont demandé quelle punition elle devait recevoir, le Sauveur a répondu de la même manière que Yahuwah aurait agi s’Il s’était tenu là. La Majesté du Ciel
se baissa et écrivit sur le sol avec Son doigt, comme s’Il n’avait pas entendu. Alors, lorsqu’ils continuèrent à le Lui demander, Il se releva et leur dit: « Que celui qui est sans péché parmi vous, lui jette la première pierre. » Et à nouveau Il se baissa et écrivit sur le sol. Alors ceux qui l’avaient entendu, accusés par leur conscience, se retirèrent l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés, et jusqu’au dernier. Et . . . [Yahushua] demeura seul avec la femme qui se tenait là au milieu. (Jean 8:6-9, KJV traduction)
Rédempteur miséricordieux! Sauveur rempli d’amour et de bonté! Regardant avec compassion dans les yeux de cette femme remplis de honte, Il lui demanda: « Où sont tes accusateurs? Personne ne t’a-t-il condamnée? » (Voir Jean 8:10.) Et elle, qui avait tremblé de terreur, en larmes, attendant que la première roche dure écrase sa délicate chair, répondit: « Personne, Maître. »
Alors ces belles paroles, provenant directement du coeur de Yahuwah, se firent entendre à ses oreilles: « Je ne te condamne pas non plus; va et ne pèche plus. » (Jean 8:11)
Ici est révélé le double plan de restauration:
- Yahuwah ne nous condamne pas, ainsi nos cœurs sont attirés par Son amour qui se révèle être infini.
- Les ordonnances du Créateur sont aussi des habilitations, de sorte que Son commandement « d’aller et de ne plus pécher » contient le pouvoir de rendre capable le pécheur repentant d’obéir à l’injonction divine.
C’est un principe divin que: de connaître Yahuwah, c’est L’aimer. Ainsi, il était nécessaire de révéler la pensée divine aux pécheurs afin qu’ils puissent à leur tour être attirés à Lui.
. . . [Yahushua] la Lumière du monde, a voilé la splendeur éblouissante de Sa divinité et est venu vivre comme un homme parmi les hommes, afin qu’ils puissent, sans être consumés, apprendre à connaître leur Créateur. . . . [Yahushua] est venu pour enseigner aux êtres humains ce que . . . [le Père] désire qu’ils sachent. Dans les cieux au-dessus, sur la terre, et dans les grandes eaux de l’océan, nous voyons l’ouvrage de . . . [Yahuwah]. Toutes les choses créées témoignent de Sa puissance, de Sa sagesse et de Son amour. Mais ce n’est pas à partir des étoiles, ou de l’océan, ou de l’oeil humain que nous pouvons apprendre à connaître la personnalité du . . . [Père] telle qu’elle est révélée dans . . . [Son fils]. 18
Par la révélation de l’amour divin, l’esprit des hommes devait être attiré à l’Esprit divin et restauré à l’image divine. Le processus progressif d’humiliation infinie auquel le Fils s’est volontairement soumis afin de révéler l’amour de Son Père est décrit dans les Écritures.
Que cet esprit soit en vous, qui était aussi en . . . [Yahushua]: Qui, étant sous la forme de . . . [Yahuwah], [« ne s’est pas attaché à Ses privilèges comme étant égal à (Yahuwah) »]: Mais s’est rendu Lui-même sans réputation, et a pris sur Lui la forme d’un serviteur, fait à la ressemblance des hommes: Et revêtu de la figure d’homme, Il s’est humilié Lui-même et se rendant obéissant jusqu’à la mort, même la mort de la croix. C’est pourquoi . . . [Yahuwah] L’a souverainement exalté, et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom: afin qu’au nom de . . . [Yahushua] tout genou s’incline . . . et que toute langue confesse que . . . [Yahushua l’Oint est le Maître], à la gloire de . . . [Yahuwah] le Père. (Phillipians 2:5-11, KJV traduction; citations entre parenthèses: J. B. Phillips traduction.)
Puisque l’amour n’est éveillé dans un coeur que lorsque l’amour lui est manifesté premièrement, la révélation du caractère d’amour du Père est ce qui amène les pécheurs à vouloir abandonner leur volonté obstinée à la volonté divine. L’amour remplace la peur, et la confiance totale prend la place de la méfiance lorsque le caractère du Père est perçu dans la vie du Fils.
Tendre, compatissant, compréhensif, toujours attentionné aux autres, Il représentait le caractère du . . . [Père], et était constamment engagé au service de . . . [Yahuwah] et de l’homme. . . . Comme . . . [Yahushua] était dans la nature humaine, ainsi . . . [Yahuwah] attend de Ses disciples qu’ils soient. Dans Sa force, nous devons vivre la vie de pureté et de noblesse vécue par le Sauveur19.
Quand l’Amour remplace la Peur, alors la recréation promise est accomplie. La restauration est complète et l’humain reflète parfaitement l’image du divin. Quiconque, par la foi, revendiquera le Salut de Yahuwah dans la promesse de Yahuwah Sauve! recevra le don de la complète restauration. Notre rédemption, commencée à la croix, est achevée lorsque nous sommes entièrement restaurés pour refléter le caractère du Père, car Sa loi est écrite dans nos cœurs.
- Son Nom est Merveilleux | Partie 1 – Invoquez Son Nom
- Son Nom est Merveilleux | Partie 2 – Au Nom du Père
- Son Nom est Merveilleux | Partie 4 – Son Nom sur Mon Front
1 Cette histoire ne vise pas à cautionner ce genre d’action. Un tel comportement de la part d’un enseignant aujourd’hui risquerait fort de le faire renvoyer. Néanmoins, il reste l’un de mes souvenirs préférés de lycée!
2 E. G. White, Patriarches et Prophètes, p. 63.
3 Dictionnaire Américain de Langue Anglaise, Noah Webster, éd. 1828.
4 E. G. White, Le Désir des Âges [titre français: Jésus-Christ], p. 173.
5 Ibid., p. 172-173.
6 Dictionnaire Américain de Langue Anglaise, Noah Webster, éd. 1828.
7 Le Nouveau Testament Anglais Araméen donne en réalité le nom du Messie comme « Y’shua ». « Y’shua » est en fait une contraction de la forme longue, et plus précise, Yahushua.
8 Cette orthographe de Yahuwah avec un V était basée sur un manque de connaissances concernant l’hébreu ancien. L’hébreu ne contenait pas à l’origine de son V, le nom est donc Yahuwah et non Yahovah.
9 « Halleluiah », Dictionnaire Américain de Langue Anglaise, Noah Webster, éd. 1828.
10 E. G. White, Refléter Christ, p. 15
11 E. G. White, fils et filles de Dieu, p. 21
12 Dictionnaire Américain de Langue Anglaise, Noah Webster, éd. 1828.
13 Ibid.
14 Ibid.
15 Ibid.
16 Ibid.
17 Ibid.
18 E. G. White, fils et filles de Dieu, p. 21
19 E. G. White, fils et filles de Dieu, p. 21