Programme 124

Adorer en Esprit et en Vérité

Partie 1

Eric Thomas : Bonjour ! Bienvenue sur Radio WLC. Je suis votre animateur, Eric Thomas. Avec moi, Jean Olivier pour partager avec nous des vérités des Écritures.

Jean Olivier : Bonjour, amis auditeurs ! En tant que chrétiens, nous connaissons tous la commission de l'Évangile : le devoir et le privilège de porter la vérité au monde.

Eric : C'est vrai. Les dernières paroles de Christ ont été : " Allez, faites de toutes les nations des disciples. . . et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. "

Jean : Exactement. C’est là l’ordre de marche du chrétien. C'est pourquoi nous faisons ce que nous faisons ici à WLC et pourquoi les chrétiens, dans le monde entier, font des efforts d’abnégation pour partager la vérité.

Eric : Oui. Tu as déjà essayé de rechercher "Croissance de l’église" dans un moteur de recherche ? Il y a beaucoup de choses sur internet concernant les stratégies pour faire grandir ton église, augmenter le nombre de membres, ce genre de choses, ainsi que des articles sur ce qui mène au déclin des membres.

Jean : Oui, par curiosité. Mais j’aimerais partager une expérience que j'ai eue, et qui m'a appris l’embarrassant petit secret de la croissance des églises.

Eric : Qu'est-ce que c'est ? Tu as piqué ma curiosité, là !

Jean : Eh bien, j'étais à la fin de mon adolescence et j'ai assisté à un enterrement avec mes parents. L'homme qui était mort, un certain Monsieur Auderset, était un pasteur âgé. Très âgé, frêle, il avait bien plus de 90 ans. Il avait passé toute sa vie adulte à diriger des églises, à tenir des réunions de prière hebdomadaires, et à faire ce que font habituellement les pasteurs pour servir Yah.

Il y avait du monde à ses funérailles. Assise à côté de moi, alors que l'orgue jouait doucement, ma mère a désigné un homme qui semblait avoir la cinquantaine. Elle a penché la tête vers moi, m'a dit son nom, puis a chuchoté : "Il était très précieux pour le pasteur Auderset. C'est le seul vrai converti qu'il ait jamais amené dans l'église."

Eric : Euh… quoi ?

Jean : Eh bien, j’ai eu la même réaction ! C’était bizarre à entendre ! Comment un homme avec la dévotion du pasteur Auderset, comment… a-t-il pu ne convertir qu'une seule âme malgré ses nombreuses décennies de service dévoué ?

Eric : Alors, tu lui as demandé ce qu'elle voulait dire ?

Jean : Oui, plus tard, après l’enterrement. Ma mère a expliqué que cet homme était la seule personne que le pasteur Auderset avait baptisé dans l'église qui n'était pas déjà membre d'une autre dénomination chrétienne auparavant.

Eric : Ah ! C'était un pirate d’eau douce ! La plupart de ses convertis venaient de la " pêche aux hommes " dans les " filets " d’autres églises !

Jean : C’est une façon de le dire, oui. Les églises aiment faire le compte-rendu de la " croissance " de leurs effectifs, mais la vérité est que la majorité des nouveaux membres (du moins en Occident) étaient déjà chrétiens au départ. Ils ont simplement fait du prosélytisme auprès d'autres dénominations.

Eric : Oui, et c'est un problème. Nous avons déjà parlé dans nos émissions de l’ordre clair d'Apocalypse 18 de quitter Babylone. Je l'ai en mémoire. Apocalypse 18, verset 4 nous dit : "Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. "

Bien sûr, chaque dénomination nie faire partie de Babylone. Donc, personne ne quitte en réalité Babylone. Ils s'assoient simplement sur leur chaise, ou leur banc, et dénoncent tous les autres comme étant dans Babylone.

Jean : Et la grande mission de l'évangile se transforme en rien de plus qu’une invitation à rejoindre une autre dénomination.

Mais il ne s’agit pas d’une invitation ! C'est un ordre direct. Dans les versions anglophones, on peut même trouver ce verset formulé ainsi : "Venez hors d’elle, mon peuple". Mais la Bible de Genève, qui était la Bible des réformateurs protestants est claire.

Eric : Oui, c'est différent. Elle dit, comme la plupart des verisons françaises : " Sortez d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés, et que vous ne receviez pas de ses fléaux. "

Jean : "Sortez d'elle, mon peuple." Sortez, et non pas "Venez".

Eric : L'un est une invitation, l'autre est un ordre.

Jean : La vérité est qu'aucun individu, ni aucune dénomination, n'est exempté. Toutes les religions et toutes les dénominations ont été contaminées par l'erreur, sous une forme ou une autre.

C'est pourquoi le Ciel émet l’ordre de fuir Babylone.

Eric : Pour être à l'abri des illusions du diable, tout le monde doit quitter toutes religions organisées.

Jean : Oui. Mais cela pose un nouveau problème. Comment est-on censé pratiquer notre culte, notre adoration, si nous n'avez pas d'église où aller ?

Eric : Eh bien, je pense que pour beaucoup d'entre nous, et je m'inclus là-dedans, la présence à l'église est devenue synonyme d’adoration.

Il faut dire que les dénominations ne peuvent fonctionner financièrement que parce que leurs membres leur donnent la dîme et les offrandes. Donc, oui. C'est dans l'intérêt d'une dénomination de faire en sorte que les gens assimilent la fréquentation de l'église à l’adoration.

Jean : C'est une situation à laquelle de plus en plus de chrétiens sont confrontés. Alors que l'erreur se répand dans les églises, que de plus en plus de dénominations rejettent la lumière qui avance, de plus en plus de croyants au cœur sincère envisagent l’église à la maison…

Eric : Et ils font bien !

Jean : Bien sûr. Nous devons quitter Babylone. Mais comment le faire en pratique ? Vous savez, quand vous avez l'habitude d'écouter un sermon chaque semaine, cela peut sembler étrange, bizarre, d'adorer à la maison.

Eric : Surtout quand l'appartenance à une église a si souvent été assimilée à l'assurance du salut…

Certaines dénominations vont jusqu'à prétendre que l'appartenance à l’église est la "porte" du salut.

Jean : Donc si vous avez l'habitude d'assister à un service religieux hebdomadaire, de vous asseoir et de laisser le pasteur, le chef de chœur et autres responsables de l'église s'occuper de tout, ne pas avoir d'église à fréquenter peut vous donner le sentiment d'être à la dérive et… très, très seul. Parlons donc de cela. En quoi constitue un culte, une adoration ? Est-ce être entouré de vitraux et écouter un sermon ? Est-ce écouter des annonces, une chorale et donner une offrande ?

Eric : Tout cela donne certainement l'impression d'être plus "religieux"…

Jean : Nous faisons tout cela. Dans notre esprit, nous pensons " religieux " alors que nous voulons dire " adoration ", mais les deux ne sont pas nécessairement identiques. Regardons la définition du mot "adoration" ? Que dit-elle ? C'est toujours bon de définir nos termes.

Eric : Hm… " Adorer ; rendre des honneurs divins ; révérer avec un respect et une vénération suprêmes ".

Jean : Cela vient du mot hébreu shâchâh, qui signifie se prosterner en signe d'adoration. Le Nouveau dictionnaire Strong's Étendu des Mots de la Bible dit, je cite : "C'est le terme courant pour : se présenter devant [Yahuwah] pour l'adorer."

"Adorer" est un verbe d'action. C'est quelque chose que chacun peut faire à la maison, avec sa famille, ou même tout seul.

Eric : Eh bien, adorer Yah, Lui rendre des honneurs divins avec révérence et respect suprême est certainement quelque chose que nous pouvons faire à la maison. Mais qu'en est-il de ce verset qui dit de ne pas abandonner notre assemblée ? Cela ne suggère-t-il pas que nous devrions nous réunir en groupes ?

Jean : Nous allons examiner ce passgae plus en détail dans un instant. Pour le moment, permets-moi de dire que l'église à la maison, ou l’église de maison, a des précédents bibliques pour la soutenir.

Eric : Eh bien, oui. Je suppose qu'Abraham n'avait pas d'église où aller…

Mais qu'en est-il des enfants d'Israël ? Ils avaient certainement une synagogue où aller.

Jean : Ah bon ? Tu as donc toujours imaginé deux millions de personnes debout, écoutant Moïse faire un sermon tous les Sabbats ?

Eric : Euh… je suppose que oui. Mais je me suis demandé comment il pouvait projeter sa voix aussi loin.

Jean : Eh bien, regardons cela de plus près. Allons dans Exode 16. Les enfants d'Israël venaient d'arriver au Mont Sinaï. Le sanctuaire n'avait pas encore été construit, mais ils avaient ce qu'ils appelaient la "tente de la rencontre". Mais, ils observaient déjà le Sabbat du septième jour.

Et Yahuwah a tenu à souligner l'observance du Sabbat par l'utilisation de la manne.

Eric : Ils devaient la ramasser fraîche chaque matin, car s'ils la gardaient jusqu'au lendemain, il y avait des vers et c’était infect ?

Jean : Oui, et le sixième jour, ils devaient en ramasser deux fois plus, parce qu'il n'y avait pas de manne le septième jour. Yah ne voulait pas que le peuple sorte travailler le jour du Sabbat. Maintenant, lisons les versets 28 à 30 d’Exode 16.

Eric : "Alors Yahuwah dit à Moïse : Jusques à quand refuserez-vous d'observer mes commandements et mes lois ? 29 Considérez que Yahuwah vous a donné le sabbat; c'est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour. 30 Et le peuple se reposa le septième jour. "

Jean : Et où se reposaient-ils ?

Eric : "chacun . . . à sa place", au "lieu où il est".

Jean : Plus tard, à l'époque du Nouveau Testament, de nombreux croyants sincères sortaient pour adorer dans la nature. C'est là que Paul a rencontré Lydie, la marchande de pourpre. C'est Actes 16, verset 13. Il est écrit : "Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies. "

Donc, pour résumer, Yahuwah n'a aucun problème avec l’église de maison. Cette idée que l'on devrait se rendre dans un édifice spécial pour que le culte et l’adoration soit acceptable est fausse.

Eric : C'est logique. Je veux dire, quand on y pense, le salut a toujours été sur une base individuelle. Il n'est pas une activité de groupe.

Jean : Le culte, l’adoration, à la maison est parfaitement acceptable pour Yahuwah. C'est en fait plus conforme à l'esprit de la vraie adoration.

Eric : Alors, parlons-en. Comment faire du culte à la maison une expérience spirituellement riche ? Comment le distinguer de nos dévotions quotidiennes habituelles ou du culte familial ? Surtout si vous êtes seul ? Nous recevons des lettres d'auditeurs vraiment déchirantes. Beaucoup de personnes qui obéissent à l’ordre de quitter Babylone sont obligées de le faire seules.

Leurs amis, les autres membres de leur église, leur famille, et même leur conjoint, ne veulent souvent pas partir, ou ne voient pas la nécessité de partir.

Jean : Apocalypse 14, verset 4, décrit un groupe spécial de personnes qui suivent l'Agneau partout où il va. Cela peut être une marche très solitaire ! Surtout quand toutes les autres personnes que vous connaissez veulent rester en arrière. C'est confortable de rester là où ils sont.

Eric : Oh, oui. Certaines églises ont même des sièges rembourrés. Vous pouvez vous installer bien confortablement… sans jamais réaliser que l'Agneau est parti en avant, vous laissant derrière.

Jean : Non… je ne pense pas que ça arrive sans que les gens s'en rendent compte. Yahuwah n'abandonnera jamais quiconque désire sincèrement connaître et obéir à la vérité. Ceux qui sont laissés derrière sont ceux qui s'accrochent à l'erreur, même quand la vérité leur est présentée.

Eric : Très bien. Oui, c'est vrai. Mais si vous êtes l'un de ceux qui doivent rester seuls, comment faire pour que votre journée d’adoration ait un sens ? As-tu des idées pour obtenir une riche bénédiction du jour du Sabbat même si on est seul ?

Jean : Absolument. Je connais une femme qui était très seule. Non seulement sa famille ne suivait pas la lumière qui avance, mais elle lui faisait passer un mauvais moment pour l'avoir fait. Le jour du Sabbat, elle prenait sa voiture et se rendait dans un parc. S'il faisait beau, elle sortait, sinon, elle restait dans sa voiture. Mais si vous savez vous adapter, il y a des moyens de profiter de la bénédiction d'un jour de Sabbat même si vous êtes seul.

Par exemple, je commencerais un livre de prières. Il n'est pas nécessaire que ce soit un livre coûteux. Un simple cahier, ou même une application sur votre téléphone fera l'affaire. Juste quelque chose où vous pouvez écrire une liste de personnes ou de situations pour lesquelles vous voulez prier.

Eric : C’est bien. Et, comme nous l'avons déjà dit dans nos émissions sur la prière : soyez très spécifique. Les prières spécifiques obtiennent des réponses spécifiques.

Jean : Oui. Et vous pouvez prier pour ces sujets pendant la semaine, aussi. Puis, le jour du Sabbat, revoyez votre liste. Notez toutes les réponses aux prières que vous avez reçues pendant la semaine. Cela augmentera vraiment votre foi de garder une trace de cette façon. Nous sommes tous doués pour formuler rapidement des demandes de prière, mais combien d'entre nous prennent le temps de prier sincèrement et spécifiquement… puis d'attendre une réponse ? Comme je l'ai dit, cela aide grandement à bâtir notre foi.

Eric : L'un des avantages que je vois à adorer seul, c'est que vous n'êtes pas lié par les intérêts de quelqu'un d'autre ou même par ses limites de compréhension. S'il n'y a que vous et Yah, vous pouvez suivre là où l'esprit vous conduit, et creuser les Écritures à votre propre rythme.

Jean : Exactement ! Vous pouvez obtenir la vérité directement de Yahuwah pour vous-même. Vous n'avez pas besoin de passer par un conduit tiers.

Je trouve utile, quand j'étudie les Écritures, de me poser trois questions :

1. Que révèle ce passage sur Yahuwah ? Que dit-il au sujet de Son caractère, de Sa personnalité, de Son amour ?

2. Que révèle ce passage sur moi-même : sur mon cœur caché ? Sur ce que Yahuwah attend de moi ? Et enfin :

3. Que révèle ce passage sur la volonté de Yahuwah pour ma vie ?

Allez-y lentement, pas plus vite que vous ne pouvez comprendre le passage étudié. Et avec Yah Lui-même comme tuteur, vous serez étonnés de ce que vous apprendrez. Vous n'avez pas besoin d'un doctorat de théologie. La Bible a été écrite pour les hommes ordinaires, donc l'interprétation des hommes ordinaires, sous l'influence de l'Esprit de Yah, est plus proche du sens voulu originellement que ces longs discours des érudits bibliques.

Eric : J'aime ça.

Une chose que j'ai toujours appréciée le jour du Sabbat, que ce soit seul, en famille, ou en groupe, c'est de passer du temps dans la nature. Il y a quelque chose dans le fait d'être dehors dans un cadre naturel qui attire le cœur vers Yah.

Jean : C'est vrai. Même si c'est juste un coin tranquille dans un parc de ville, cela peut toujours attirer le cœur vers le Créateur.

Eric : Ok, nous allons faire une courte pause. A notre retour, nous parlerons de la façon d'avoir un culte rempli de sens si votre famille est avec vous. A tout de suite.

* * *

Partie 2

Eric : Donc, nous avons parlé des façons dont un individu peut avoir une bénédiction significative du jour du Sabbat. Qu'en est-il pour les familles ? Cela peut être plus difficile parce que, à moins que vous ne soyez un couple, vous avez généralement une gamme d'âges avec des niveaux de compréhension différents.

Jean : ça peut l'être, oui. Et je pense que c'est l'une des raisons pour lesquelles beaucoup de parents hésitent à faire le dernier pas et à s'engager à sortir complètement de Babylone.

Regardons les choses en face : il est plus facile d'envoyer les enfants à l'école du dimanche (ou à l'école du sabbat) et de laisser d'autres adultes se charger de leur enseigner la Bible, pendant que vous vous asseyez et profitez de la leçon des adultes.

Eric : Même si vous êtes vous-même un leader de culte, il peut être difficile de trouver quelque chose qui intéresse à la fois un enfant de 4 ans et, disons, un enfant de 10 ans et un autre enfant de 12 ans.

Jean : Ça peut l’être. Mais nous devons toujours nous rappeler que Yahuwah a des bénédictions spéciales pour ceux qui font Sa volonté. Et ce n'est pas seulement le fait que Ses bénédictions sont votre récompense pour l'obéissance. C'est que… Il est notre Créateur. Il nous connaît mieux que quiconque. Il connaît nos besoins. Donc, quand nous cherchons à mettre nos vies en conformité avec Sa volonté, nous faisons ce qui, en réalité, nous apportera de la joie !

Eric : C'est vrai. C'est vraiment bien.

Jean : L'église à la maison peut être aussi simple ou aussi complexe que vous le souhaitez, et ce qui est bien avec l'église à la maison, c'est que vous pouvez modifier le programme pour répondre aux besoins individuels de votre famille. Vous pouvez vous arranger autour de l'heure de la sieste de bébé, c’est comme vous voulez. Les heures de la matinée, de neuf heures à midi, ne sont pas plus saintes que les autres heures de la journée.

Eric : C'est vrai. Je pense que nous avons tendance à avoir des idées très étroites de ce que constitue le " vrai culte " la vraie "adoration". Les orgues, la chorale, les vitraux nous donnent l'impression que ces éléments sont nécessaires, mais ils ne le sont pas.

Jean : Non. Le vrai culte, la vraie adoration, a à voir avec la communion individuelle de l'âme avec Yah. L'une des meilleures façons de le faire est de chanter. Chanter des louanges à Yahuwah peut avoir un impact aussi grand sur l'âme que la prière.

Et il y a tant de façons de le faire. Si votre famille est musicienne, procurez-vous des recueils de cantiques. Un ou plusieurs d'entre vous peuvent jouer, et les autres chanter. Sinon, vous pouvez chanter avec de la musique enregistrée…

Eric : Ou acapella.

Jean : Bien sûr ! Le peuple de Yah a chanté Ses louanges pendant des millénaires et il n'a pas toujours eu d'instruments pour l'accompagner. Mais autant que possible, mettez de la musique dans votre culte, dans votre adoration. Comme je l'ai dit, cela attire le cœur vers Yahuwah comme peu d'autres choses peuvent le faire.

Une autre chose qui est importante est de présenter les belles vérités du salut d'une manière simple et compréhensible pour les plus jeunes. Vous posez ainsi un fondement qui les suivra toute leur vie.

Eric : Proverbes 22:6 : "Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas."

Jean : Exactement. Et ce qui est beau avec l'Écriture, c'est qu'il y a tellement de niveaux de compréhension. Un jeune enfant, qui découvre la Bible, sera charmé d'entendre que Yahushua a accueilli les petits enfants. Une personne plus âgée verra dans la même leçon, un symbole de l'amour et de l'accueil que le Père réserve aux pécheurs. C'est pourquoi il est bon de revoir les leçons des Écritures, encore et encore. Chaque fois qu'on les revoit, on en retire de nouvelles perspectives.

Qu'est-ce qui plaît à tes enfants, Eric ? Que fais-tu pour que les Sabbats soient spéciaux chez vous ?

Eric : Eh bien, nos enfants sont à un âge où ils aiment les quiz bibliques. C'est un bon moyen de les aider à se souvenir des leçons de l'Écriture. Ils sont un peu en compétition, mais c'est amusant et ils apprennent vraiment. Et si personne ne connaît la réponse, nous leur donnons le texte biblique qui contient la réponse. Le premier à le chercher et à lire le verset gagne le point pour cette question.

Jean : C'est aussi un bon moyen d'apprendre les livres de la Bible.

Eric : Oh, oui. On ne peut chercher une réponse rapidement si on ne sait où trouver le livre de la Bible en question. Même le plus jeune a maintenant mémorisé tous les noms des livres de la Bible dans l'ordre.

Jean : Où est-ce que vous trouvez les quiz bibliques ? Vous les inventez vous-mêmes ?

Eric : Oui, nous en avons inventé. Mais il y a aussi des livres que l'on peut se procurer. Ou on peut rechercher en ligne. Tapez " questions quiz sur la Bible " ou " quiz sur la Bible pour les enfants ". Ou d’autres recherches de ce genre.

Le but est de leur faire découvrir les Écritures d'une manière amusante pour eux, qu'ils apprécient, et qui les aide à apprendre la Bible.

Jean : C'est génial. Une chose que nous faisons, c'est que chaque semaine, les enfants ont un passage de l'Écriture à mémoriser. Évidemment, les plus jeunes enfants ont des versets à mémoriser plus courts, mais leur faire mémoriser les Écritures – leur faire cacher la Parole de Yah dans leur cœur – on ne peut jamais commencer trop tôt. Je sais, pour ma part, que les versets mémorisés dans mon enfance sont ceux dont je me souviens le mieux.

Eric : Une chose que nous appréçions vraiment, ce sont les passages bibliques mis en musique. Il existe des recueils de chants qui sont simplement des promesses bibliques mises en musique. Ça rend l'apprentissage beaucoup plus facile. Et, en fait, c'est ce que les Psaumes étaient à l'origine : des chansons que les Israélites chantaient.

Jean : Il y a quelque chose dans le fait de mémoriser des mots mis en musique, qui les rend plus facile à retenir. C'est une excellente idée.

Une autre chose qui peut vraiment enrichir l’expérience familiale de l’église à la maison est de demander à chaque membre de la famille, si possible, de contribuer à quelque chose. Papa peut enseigner la leçon biblique ; Maman peut partager une pépite de la nature et ce que cela enseigne sur l'amour du Créateur. Les plus jeunes peuvent réciter les passages de la Bible qu'ils ont mémorisés cette semaine, ou partager quelque chose qu'ils ont appris, ou une bénédiction qu'ils ont reçue. Mais le fait que chacun ait un rôle à jouer augmente la bénédiction que chacun reçoit.

Eric : Tu sais, ce livre de prière que tu as mentionné pour un individu qui prie seul, ce serait bien aussi pour une famille. C’est une belle façon d'aider les enfants à voir que Yah répond à leurs prières.

Jean : C'est quelque chose que nous avons tous besoin de voir. Aussi, si vous vivez dans un endroit où le temps est agréable, sortez dans la nature ! Vous pouvez faire une chasse au trésor. Le Sabbat est un moment pour se délecter de la bonté et des bénédictions de Yah, pour se rapprocher de Lui, pour se plonger dans Sa parole. Mais quand vous avez des enfants, soyez créatifs dans la manière dont vous le faites. Vous leur montrez alors que le Sabbat est le moment fort de la semaine.

Eric : C'est bien. Maintenant, qu'en est-il des personnes qui pratiquent l’église de maison, et qui ont un groupe de plusieurs familles qui pratiquent le culte ensemble ? Des suggestions pour cette situation ?

Jean : Il y a des avantages et des inconvénients à adorer ensemble avec un groupe de familles. D'un côté, il y a plus de personnes qui peuvent partager les responsabilités. Mais il faut faire attention à ce que cela ne se transforme pas en une autre routine rigide, formelle, du genre "c'est la seule façon de pratiquer le Sabbat" qui finit par stresser tout le monde.

Eric : Qu'est-ce que tu veux dire ?

Jean : Prenons, par exemple, un repas fraternel. Si vous vous réunissez avec un groupe de plusieurs familles, ça peut être une merveilleuse bénédiction, après avoir célébré le culte, adoré ensemble, que tout le monde apporte à manger et se réunisse autour d’un repas. Mais si cela augmente le travail au point de devenir un facteur de stress, ça n'en vaut pas la peine. Tout ce qui vole la bénédiction de votre jour de Sabbat, n’en vaut pas la peine.

Eric : C'est vrai. Je me souviens, il y a quelques années, notre famille fréquentait une église qui organisait un repas fraternel chaque semaine. C'était beaucoup de travail, et ce que je ne réalisais pas à l'époque, c'est que cela épuisait ma femme, de tout préparer à l’avance. Je suis un peu gêné d'admettre que la plupart des préparatifs incombaient à ma femme : repasser les vêtements, coiffer notre fille… tout cela a fini par devenir un énorme fardeau. Bien sûr, le moment fraternel était agréable, mais c'était trop de préparatifs pour ma femme.

Je me souviens avoir été choqué un jour quand ma femme m'a avoué qu'elle redoutait le jour du Sabbat parce que c'était le moment le plus difficile de la semaine pour elle. Après en avoir parlé, j'ai compris pourquoi elle se sentait ainsi, et ce n'est pas bien.

Jean : C'est triste. Si quelque chose finit par vous voler la bénédiction du jour du Sabbat, si ça finit par vous distraire de ce qui est vraiment important – la communion avec Yah – ça n'en vaut pas la peine.

Eric : Je pense qu'une chose qui peut contribuer à ajouter un fardeau au Sabbat est que, pour la plupart d'entre nous, nous avons grandi en allant à l'église. Nous avons cette définition plutôt étroite de ce qui constitue un service de culte approprié. Mais ce n'est en grande partie que de la tradition. L'essentiel est que nous passions du temps avec Yahuwah. Tout ce qui ajoute un fardeau devrait être mis de côté.

Jean : Passer du temps avec Yah. C'est la raison d'être du Sabbat. Allons dans Esaïe 58. Il y a un passage qui met vraiment en perspective l'observation du Sabbat. C’est Ésaïe 58, versets 13 et 14.

Eric : "Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, Pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, Si tu fais du sabbat tes délices, Pour sanctifier Yahuwah en le glorifiant, Et si tu l'honores en ne suivant point tes voies, En ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, 14 Alors tu mettras ton plaisir en Yahuwah, Et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père; Car la bouche de Yahuwah a parlé. "

Jean : L’adoration ne se résume pas aux vêtements que vous portez ou à la nourriture que vous mangez. Ni à l'ordre du service. Le véritable culte consiste simplement à adorer Yahuwah, à Le révérer.

Eric : Alors, quelle serait une bonne façon de faire l’église de maison en groupe pour que cela ne devienne pas un fardeau ? Il y a toujours une personne qui est meilleure pour parler en public. Cette personne a tendance à être celle qui finit par faire le plus gros du travail de préparation du sermon.

Jean : Soyez créatif ! Vous n'êtes pas obligé d'avoir un sermon. Le fait d’avoir une seule personne qui prêche devant une salle remplie d'autres personnes est une façon pour les églises de garder tout le monde conforme à leur credo, en rejetant toute nouvelle lumière.

Vous pouvez organiser une étude biblique de groupe. Si vous avez accès à des vidéos édifiantes, regardez-les ensemble. Il n'est pas nécessaire de faire la même chose chaque semaine. Il y a beaucoup de façons d'adorer Yah qui n'incluent pas le fait qu’une même personne prêche un sermon chaque semaine.

Eric : As-tu entendu parler de la prière d'un commun accord ?

Jean : Ça me dit quelque chose.

Eric : Eh bien, dans Actes 1, il est question du petit groupe de croyants qui se trouvait à Jérusalem après l'ascension de Yahushua au Ciel. Au verset 14, il est dit : " Tous d'un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Yahushua."

Jean : C’est vrai.

Eric : Prier avec " d’un commun accord " est une expérience profonde. Il n'y a rien de tel. C'est plus que d'avoir une personne qui prie et tout le monde qui répond " Amein ! ". C'est plus que de prier en cercle chacun son tour. En fait, quiconque peut dire ce qu'il a sur le cœur. Et il n'est pas nécessaire d'interrompre le flux de la prière par un "Amein" car il s'agit vraiment d'une seule et même prière, à plusieurs. Une autre personne peut ensuite prendre la parole à tout moment, sous l'impulsion de l'Esprit de Yah. Et chacun peut prendre la parole plus d'une fois.

Les prières prononcées " d'un commun accord ", où chacun est libre de prendre la parole et d'ajouter des pensées selon l'inspiration de l'Esprit, deviennent une conversation entre Yahuwah et les personnes présentes. Les enfants devraient aussi être encouragés à participer. Ces prières peuvent durer longtemps. Quarante-cinq minutes, une heure, ce n'est pas rare.

Jean : Une heure ! C’est difficile d’imaginer un enfant ou même une personne âgée s'agenouiller pendant une heure.

Eric : Ils n'ont pas besoin de le faire. Il n'y a rien d'intrinsèquement pécheur à rester debout ou même assis, pendant une prière. Ce genre de prières est dirigé par l'Esprit de Yah qui agit sur les cœurs individuels. C'est intime, et c'est… interactif. C'est puissant ! Et, laisse-moi te dire, que tout le monde fait l'expérience de la présence de Yah, dans ces moments !

Jean : Ça semble bien. Je vais essayer cela. Une autre chose qui, je pense, est aussi très puissante, c'est de réserver un temps pour des témoignages personnels. Tournons-nous vers Malachie 3. Il y a un passage étonnant que j'aimerais que nous lisions.

Donner à chacun, y compris aux enfants, l'occasion de raconter comment Yahuwah les a bénis au cours de la semaine précédente non seulement inspire la foi, mais honore aussi Yah d'une manière dont je pense que la plupart d'entre nous ne se rendent pas compte. Lisons les versets 16 et 17 de Malachie 3.

Eric : Il est écrit : "Alors ceux qui craignent Yahuwah se parlèrent l'un à l'autre; Yahuwah fut attentif, et il écouta; Et un livre de souvenir fut écrit devant lui Pour ceux qui craignent Yahuwah Et qui honorent son nom. 17 Ils seront à moi, dit Yahuwah des armées, Ils m'appartiendront, au jour que je prépare; J'aurai compassion d'eux, Comme un homme a compassion de son fils qui le sert. " Et ils seront à moi, mon trésor particulier, dit l'Éternel des armées, au jour que je ferai; et je les épargnerai comme un homme épargne son fils qui le sert.

Ouah ! C’est magnifique. Les paroles prononcées en l'honneur de Yah sont si précieuses pour Lui, qu'Il les fait écrire… ?

Jean : C'est ce qui est dit. Vos paroles, reconnaissant Sa bonté, sont enregistrées au Ciel.

Eric : C'est vraiment magnifique. Et oui, même de très jeunes enfants peuvent participer à cela.

Jean : Le fait est que le culte, à son niveau le plus fondamental, c'est simplement adorer Yahuwah. C'est tout. C'est Le révérer. Vous n'avez pas besoin d'une chorale ou d'un prédicateur pour faire cela. Ce dont vous avez besoin, c'est d'avoir votre coeur tourné vers Lui, prêt à L'honorer.

Eric : Et, n'oubliez pas, les amis, vous devez quitter Babylone.

Jean : C'est vrai. Alors n'ayez pas peur de l’église à la maison. A cette période de l'histoire de la terre, nous devrions tous pratiquer l’église de maison. Et quand nous le faisons, Yahuwah est présent.

Eric : Très bien. Ne partez pas les amis. Nous avons une question intéressante dans notre Courrier des Auditeurs. Restez à l'écoute.

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Vous écoutez Radio World's Last Chance sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Courrier des Auditeurs

Eric : Sherrie, de Halifax, au Canada, nous a envoyé une question. Elle nous écrit : " Que voulez-vous dire quand vous parlez de la " fin du temps de probation " ? J'ai cru comprendre que cela se passait avant le retour de Yahushua, mais dernièrement vous avez parlé des justes et de certains pécheurs qui seront encore en vie sur la terre pendant le millénaire. Qu'entendez-vous par 'probation' si les gens peuvent encore se convertir pendant le millénaire ? "

Jean : C’est une excellente question. Vous avez raison, Sherrie : ici, à WLC, nous avions l'habitude de croire, et d'enseigner, qu'il devait y avoir un moment spécifique dans le temps, avant le déversement des sept derniers fléaux, où la probation se terminerait et où les gens auraient, à ce moment-là, pris leur décision finale, pour ou contre Yah.

C'était quand, comme la plupart des Chrétiens, nous croyions que les justes iraient au ciel après le retour de Yahushua.

Eric : Mais nous ne le croyons plus !

Jean : Non. Après une étude approfondie, nous avons compris que l'évangile du Royaume de Yah est le suivant : c’est-à-dire, qu'après le retour de Yahushua, ceux qui sont morts en faisant confiance aux mérites de Yahushua seront ressuscités à la première résurrection. Ensuite, les saints, avec Yahushua, régneront pendant mille ans sur la nouvelle terre. Si vous avez manqué cette émission, vous pouvez toujours l'écouter sur notre site Web, ou notre chaîne YouTube. Recherchez l'émission intitulée : " Le Royaume millénaire : Au ciel ? Ou sur la terre ?"

Maintenant, ce que nous ne savions pas auparavant, et que les chrétiens qui croient qu'ils iront au Ciel après le retour de Yahushua ne savent pas, c'est qu'Esaïe 65 et 66 décrit le retour de Yahushua, et la terre pendant le millénaire, mais ce passage révèle qu'il y aura des gens qui n'auront pas encore accepté le salut.

Eric : Le Père fera tout ce qu'Il peut pour sauver toutes les âmes possibles.

Jean : Oui. Ça ne veut pas dire que tous seront sauvés. L’Apocalypse dit clairement qu'il y aura une seconde résurrection, pour ceux qui sont morts en persistant obstinément dans la rébellion contre Yah.

Eric : Alors, comment pourrait-on exprimer ce qu'est la "probation" ? D'après Esaïe 65 et 66, il est clair que ce n'est pas quelque chose qui se passe avant le retour de Yahushua.

Jean : Non. Ce n'est pas un moment précis dans le temps. Regardons Apocalypse 22. C'est là qu'est décrite la fin générale du temps de probation. Tu y es ? Le verset 11.

Eric : " Que celui qui est injuste commette encore l'injustice; et que celui qui est souillé se souille encore; et que celui qui est juste pratique encore la justice; et que celui qui est saint soit sanctifié encore."

Jean : Ce n'est pas avant le retour de Yahushua, comme nous le pensions auparavant, car selon une étude attentive d'Ésaïe, nous savons maintenant qu'il y aura des personnes vivantes pendant le millénaire, qui seront finalement sauvées.

Eric : Ce qui signifie que lorsque le millénaire aura commencé, ils n'auront pas encore accepté le salut.

Jean : C'est ça.

Eric : Alors, est-ce que le temps de probation de qui que ce soit se termine avant le retour de Yahushua ?

Jean : Bien sûr ! Ceux qui sont sauvés et qui vivent dans l’attente de voir le retour de Yahushua auront conclu leur propre temps de probation en choisissant consciemment d'accepter le don du salut. Ils ont choisi de croire la parole de Yah selon laquelle, quand ils acceptent le salut, les mérites de la mort et de la vie sans péché de Yahushua leur sont crédités.

Et pour ceux qui sont perdus, une clôture personnelle de la probation se produit quand ils commettent le péché impardonnable.

Eric : Qui est… ?

Jean : Pécher au point que le cœur s'endurcit et ne peut plus répondre à l'appel de l'Esprit de Yah.

Voilà le principal à retenir : tous ceux qui seront finalement sauvés, le seront parce qu'ils auront choisi d'accepter le salut. Personne n'est sauvé par défaut. Vous pouvez être perdu par défaut, mais vous n'êtes pas sauvé par défaut. Vous devez accepter le don du salut.

Eric : C'est une façon intéressante de voir les choses, mais je vois ce que tu veux dire : nous sommes tous nés pécheurs. Voilà notre nature par défaut. Donc, pour être sauvés, nous devons choisir d'accepter le salut.

Jean : C'est juste. Maintenant, quelqu'un qui est perdu peut fermer son temps de probation plus tôt que prévu, c'est-à-dire, en commettant le péché impardonnable.

Voyons cela, rapidement : c’est Jean 16, versets 7 à 13.

Eric : "Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. 8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : 9 en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; 10 la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; 11 le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. 12 J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. "

Jean : Le "Consolateur", ou l’ "Esprit de vérité" est l'Esprit même de Yah. Son œuvre, Son travail, consiste à enseigner la vérité et à convaincre les cœurs du péché, pour que l'individu puisse se tourner vers Yah et être sauvé. Mais si une personne décide : " Non, je ne veux pas capituler. J'aime ma vie comme elle est"… Yahuwah ne forcera pas cette personne à être sauvée contre sa volonté.

Yahuwah sauvera tous ceux qu'Il peut sauver, mais en fin de compte, tout dépend du choix personnel, et Yahuwah le respectera. Il aime la liberté. Si une personne continue à pécher à un point tel qu'elle ne peut plus sentir la puissance de conviction de l’Esprit Saint, qu'y a-t-il d'autre qui puisse l'atteindre ?

Eric : Si une personne sent qu'elle a atteint ce point, y a-t-il encore de l'espoir ?

Jean : Bien sûr. Le péché endurcit le cœur, mais comme nous l'avons déjà cité dans Ezéchiel 36, Yah est prêt à ôter nos cœurs de pierre, et à nous donner des cœurs de chair avec Sa loi écrite dessus. Mais vous devez le demander. Yahuwah ne forcera jamais votre volonté.

Ceux qui sont sauvés le seront parce qu'ils ont choisi d'accepter le salut. De même, ceux qui seront perdus le seront parce qu'ils auront choisi de continuer dans le péché malgré tout ce que Yahuwah a fait pour les atteindre.

Vous n'avez pas à avoir peur de la fin du temps de probation. Ce n'est pas quelque chose d'arbitraire qui arrivera avant le retour de Yahushua. La fin du temps de probation a lieu quand chacun a fait son choix, donc les mots d'Apocalypse 22:11 sont simplement une déclaration de fait que chacun a, finalement, fait son choix final.

Eric : En parlant de la fin du temps de probation, je pense qu'il est important que nous nous souvenions également que, pour chacun d'entre nous, notre temps de probation se termine à la mort. Aucun d'entre nous ne sait quand cela se produira, c'est pourquoi nous ne devrions jamais remettre à plus tard l'acceptation du salut.

Si vous avez une question, vous pouvez nous l'envoyer à WorldsLastChance.com. Il vous suffit de vous y rendre et de cliquer sur " Contactez-nous ".

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Le 15 avril 2013 était un jour que Megan Lowry avait anticipé et pour lequel elle travaillait depuis des mois. C'était l'occasion de courir aux côtés d'athlètes mondiaux et d'amateurs talentueux dans la plus prestigieuse des courses américaines, le marathon de Boston. Megan s'était entraînée des mois et espérait réaliser un record personnel.

La veille de la course, avant de se coucher, Megan a lu le Psaume 27, qui dit : " Yahuwah est ma lumière et mon salut : De qui aurais-je crainte ? Yahuwah est le soutien de ma vie : De qui aurais-je peur ? . . . Espère en Yahuwah ! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse ! Espère en Yahuwah !"

Quelle parfaite lecture pour calmer le trac avant la course, a-t-elle pensé… et elle s'est endormi rapidement.

Le lendemain matin, Megan est arrivée à l'heure dans la zone d'attente et a trouvé un endroit sur l'herbe pour patienter pendant les deux heures avant le départ de la course. Une inconnue s'est approchée derrière elle, s'est agenouillé sur l'herbe et a posé sa main sur l'épaule de Megan.

"Puis-je vous poser une question bizarre ?" La femme a demandé.

"Euh… bien sûr !" Megan ne la connaissait pas, mais elle lui semblait assez normale.

"Cela peut vous sembler bizarre", a dit la femme, "mais puis-je prier pour vous ?"

Megan a accepté, disant à la femme qu'elle était chrétienne, ce qui n'a pas semblé la surprendre du tout. La femme a simplement mis son bras autour de Megan, a incliné sa tête et a prié : " Seigneur, je te demande de protéger Megan pendant qu'elle court. Garde-la en sécurité et donne à ses jambes suffisamment de force pour terminer la course. Ne laisse pas des crampes aux jambes l'empêcher de courir. En ton nom, nous te prions. Amein."

Megan était surprise. Elle n'avait pas dit son nom à la femme. Elle s'est retournée pour regarder l'inconnue partir et voir pour qui elle priait ensuite, mais elle n'a pas pu voir où elle était partie. Megan avait participé à des dizaines de courses, mais c'était la première fois que quelqu'un priait pour elle. Elle était tout de même reconnaissante.

La course s'est bien passée et lorsqu'elle a terminé, en 3 heures, 25 minutes et 17 secondes, c'était un record personnel pour Megan. Alors qu'elle était dans la zone d'arrivée, un bénévole lui a dit qu'elle était pâle et l'a dirigée vers une tente médicale située à proximité. Megan s'y est reposée un peu, mais après 15 minutes, elle s'est sentie suffisamment bien pour partir.

Elle se dirigeait vers l'endroit où elle avait convenu de retrouver sa famille lorsqu'un immense son percussif a retenti. Une bombe avait explosé. Douze secondes plus tard, une deuxième bombe a explosé. Tout n'était que confusion. Dans le choc qui a suivi, le monde semblait renversé, les spectateurs couraient, tandis que les coureurs s’étaient arrêtés.

Cinq personnes ont perdu la vie et des centaines ont été blessées, dont 16 ont perdu des membres.

Cette nuit-là, alors que Megan et sa famille se reposaient à l'hôtel, Megan a commencé à envoyer des SMS à ses amis et sa famille, pour leur répondre en les rassurant sur sa sécurité. L'un des messages reçus venait d'une amie proche qui disait avoir prié spécialement pour Megan ce jour-là, ce qui a rappelé à Megan la femme qui avait demandé à prier spécifiquement pour elle. Leurs prières avaient été exaucées. Les jambes de Megan étaient restées fortes tout au long de la course, et elle avait été protégée du danger des bombes. Si elle avait couru plus lentement ou s'était attardée dans la tente médicale, elle aurait été à quelques mètres de l'explosion de la bombe. Inclinant la tête en prière, Megan a loué Yahuwah pour Sa protection.

Job 22, verset 27, nous dit : "Tu le prieras, et il t'exaucera"

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Eric : Je sais que nous sommes à court de temps, mais avant de terminer, j'aimerais revenir à Hébreux 10. Les versets 24 et 25 nous disent : "Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres. 25 N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour. "

La question est : comment concilier ce passage avec Apocalypse 18 qui nous dit de fuir Babylone ?

Jean : Il n'y a pas de contradiction. Si vous avez le privilège de profiter de la communion de croyants partageant les mêmes idées, c'est merveilleux ! C'est une véritable bénédiction, et cela peut être une relation de renforcement et d'affirmation de la foi, où vous vous soutenez mutuellement dans la foi.

Si vous pouvez vous réunir les jours de Sabbat, tant mieux ! Sinon, il y a toujours les Nouvelles Lunes, et les fêtes annuelles. Mais si vous n'avez pas cette possibilité, ne laissez pas satan mettre un poids de culpabilité sur vous. Comme nous l'avons déjà dit, suivre l'Agneau partout où il nous mène peut être une marche très solitaire.

Eric : Ça peut vraiment l'être, et pour beaucoup, ça l'est.

Jean : Le Père ne va pas refuser Sa bénédiction simplement parce que vous n'avez personne avec qui vous pouvez adorer ! Soyez assuré que si vous vous trouvez complètement seul, votre louange et votre adoration sont aussi précieuses pour le Père que s'il n'y avait aucune autre personne dans le monde pour laquelle Il a donné Son fils.

Eric : C'est magnifique. Nous établissons souvent des exigences, et nous nous sentons coupables quand nous ne les remplissons pas, n'est-ce pas ? Mais ce qui compte toujours, en fin de compte, c'est cette connexion individuelle avec Yah.

Jean : Et n'oublions pas ce qu'est vraiment le concept d’une " église ", dans le Nouveau Testament.

Eric : C'est un bon point. Regardons la définition dans un dictionnaire biblique.

Jean : Savais-tu que le mot " église " n'apparaît nulle part dans l'Ancien Testament ?

Eric : C'est un concept du Nouveau Testament, n'est-ce pas ?

Jean : Eh bien, c'est en quelque sorte une mauvaise traduction. Notre mot moderne " église " est défini comme : " un corps ou une organisation de croyants religieux ". C'est de là que vient l'idée que les gens sont censés "aller à l'église". Mais ce n'est pas le cas ! Selon Apocalypse 18:4, ils doivent fuir les églises parce qu'elles se sont toutes accrochées à une forme d'erreur.

Eric : Ok. Ecoutez ça. Dans le Nouveau Testament, le mot traduit par "église" vient en fait du mot grec ekklesia, et il ne signifie certainement pas une organisation de croyants religieux. Il est dit que ekklesia est "un appel hors de". L'accent est mis sur le fait d'être appelé hors de, ou en dehors, dans un but précis.

Jean : On pourrait dire qu'au premier siècle, avant la destruction de Jérusalem, l' "église" était l'organisation cultuelle corrompue et formalisée des Juifs, avec le grand prêtre à leur tête.

En revanche, l'ekklesia était la petite poignée de croyants, ceux qui croyaient que Yahushua était le Messie tant attendu, et qui l'ont suivi hors de la Babylone de son époque.

Eric : Hm ! C'est une bonne façon de voir les choses.

Jean : Rappelez-vous aussi que pour être dirigé par quelqu’un, vous devez le suivre. C'est une action. Romains 8:14 nous dit : "car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Yah sont fils de Yah."

Encore une fois, ce sont des verbes d'action. Pour être conduit, vous devez vous lever de votre chaise… et suivre.

Eric : Et nous ne sommes jamais vraiment seuls. Hébreux 12:1 nous dit que nous sommes entourés d'une si grande nuée de témoins. Nous avons l'exemple des fidèles de tous les temps, qui ont tous dû se tenir seuls à un moment donné. Nous avons Yahushua et les anges. Et, bien sûr, nous avons Yahuwah Lui-même qui marche avec nous, à chaque étape du chemin.

Jean : J'aimerais terminer par une promesse du chapitre 1 de Josué. Josué, comme tu le sais, ne se sentait pas à la hauteur pour conduire Israël en terre promise, alors Yahuwah lui a donné avec amour des promesses, et ces promesses sont pour nous. Nous sommes aux frontières de l'éternité. Par la foi, nous devons suivre l'Agneau jusqu'à notre terre promise dans la nouvelle terre. Et celui qui a marché avec Josué, marchera avec nous aussi.

Tu y es ? Très bien, lisons les versets 5 et 9 de Josué 1.

Eric : Très bien. Il est écrit : "Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j'ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point."

"Ne t'ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car Yahuwah, ton Elohim, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras."

Jean : Cette promesse est pour nous. Ne restez pas à vous prélasser à votre confortable place dans Babylone. Les jours dans lesquels nous vivons demandent du courage, ils demandent de sortir par la foi, et de suivre l'Agneau, où qu’il nous conduise.

Personne ne sera sauvé par la fréquentation, ou l'appartenance, à une église. Nous sommes sauvés, toujours et uniquement, par la foi dans les mérites du sang de Yahushua.

Eric : Loué soit Yah pour Sa miséricorde envers les pécheurs !

Nous vous invitons à nous rejoindre demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !

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Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

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