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Amener à Christ nos enfants devenus adultes
Programme 240
Amener à Christ nos enfants devenus adultes
Partie 1
Eric Thomas : Un ancien hymne capture parfaitement le désir du cœur des parents. La première strophe dit : "Conduis-les, mon Dieu, vers Toi, conduis-les vers Toi. Ces enfants qui me sont chers, Tu me les as donnés…" En tant que parent, je peux honnêtement dire que mon plus grand désir est que mes enfants soient avec ma femme et moi quand nous entrerons dans le royaume de Yah. Passer l'éternité avec ma famille… Il n’y a rien d'autre que je désire le plus, et je suis sûr que tous les parents sont d'accord avec moi.
Pour de nombreux parents, cependant, cela peut sembler comme un rêve. Ils ont fait de leur mieux pour élever leurs enfants pour Christ, ils ont fait tout ce qu'il fallait, mais à l'âge adulte, certains de leurs enfants ne partagent plus leurs croyances. Parfois même, ils ont embrassé d'autres doctrines que les parents considèrent comme erronées, et même pour certains, leurs enfants adultes ont quitté le christianisme et s'identifient comme athées. Ou, au mieux, agnostiques.
Bien entendu, si les petits-enfants sont élevés en tant que non-croyants, la situation est d'autant plus déchirante. Et si la personne que leur fils ou leur fille a épousée semble être celle qui a éloigné leur enfant de la foi, ça ajoute une complication supplémentaire à une situation déjà stressante. Alors, la question est de savoir s'il y a de l'espoir pour les enfants devenus adultes qui se sont détournés de la foi, et ce que les parents peuvent faire, si c’est le cas, pour ramener leurs enfants et leurs petits- enfants à la vérité.
Bonjour, je suis Eric Thomas et vous écoutez Radio World's Last Chance. Aujourd'hui, avec Jean Olivier, nous allons parler de ce que les parents et les grands-parents peuvent faire quand des enfants devenus adultes se détournent de la vérité.
Jean ? Je sais que c'est un sujet sensible pour beaucoup de croyants. Quand des enfants se détournent de la vérité à l’age adulte – et entraînent les petits-enfants avec eux – il y a de la confusion et du chagrin. Il y a certainement beaucoup de questions. Mes enfants ne sont pas encore tout à fait adultes, mais j'imagine qu'on peut se demander ce qui a mal tourné, dans ces cas.
Jean Olivier : Absolument. Les parents ne peuvent s'empêcher de se demander s'il y a quelque chose qu'ils ont fait – ou n'ont pas fait – qui aurait pu être la cause de l'abandon de la vérité par leurs enfants.
Eric : J'ai réalisé cela récemment, quand ma femme et moi avons rendu visite à un couple dont la fille devenue adulte ne se considère plus chrétienne. C’est douloureux. Ils avaient tous les deux les larmes aux yeux. La mère a dit : "On a fait tout ce qu'il fallait. On avait des cultes en famille le matin et le soir. On a enseigné la vérité et avait des normes de vie élevées. Comment ça a pu arriver ?"
Jean : Je suis sûr que chaque parent dont l'enfant a quitté le christianisme se pose la même question, alors, avant de continuer, je veux juste clarifier un point très important. Ça n’existe pas de : "faire tout ce qu'il faut".
Ne vous imposez pas une telle chose ! Même les meilleurs parents font des erreurs.
Passons à Romains 3 et lisons les versets 10 à 12. J’aimerais faire taire cette attente selon laquelle si nous sommes des parents parfaits, nous serions assurés d'avoir des enfants qui seront des croyants fidèles, et nous allons voir pourquoi dans un instant. Romains 3, versets 10 à 12.
Eric : « selon qu'il est écrit : Il n'y a point de juste, Pas même un seul; 11 Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Yah; 12 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul »
Jean : Être parfait n'est pas une condition pour être un bon parent, ni une garantie que vos enfants resteront croyants. Encore une fois, ne vous chargez pas de ce genre d'attente impossible.
Eric : C'est un bon point. Je veux dire, nous sommes tous humains et les humains font des erreurs. Nous n'attendons pas la perfection dans les autres domaines de notre vie, alors pourquoi le devrions-nous dans celui-ci ?
Romains 3:23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu »
Jean : C’est ça. La perfection ne garantit pas un résultat parfait et désiré. Nous l'avons déjà dit, répétons-le : Lucifer était parfait. Et il a quand même péché. Et nous savons qu'il était parfait parce que les Écritures le disent.
Que dit Ezéchiel 28, verset 15 ? C’est une prophétie contre le roi de Tyr, mais elle s'applique aussi à Lucifer.
Eric : « Tu as été parfait dans tes voies dès le jour que tu fus créé, jusqu'à ce que l’iniquité (ou : la perversité) a été trouvée en toi. »
Jean : Lucifer était… parfait… dans toutes ses voies. Je n'ai jamais été parfait, la perfection n'est pas possible avec les êtres humains déchus. Et pourtant, même au Ciel, Lucifer a choisi de tourner le dos à Son Créateur bon et aimant.
Eric : Adam et Ève aussi. Ils étaient parfaits au départ, mais ils ont péché, même au paradis.
Jean : C’est ça. Donc, encore une fois, ne vous imposez pas de normes impossibles à atteindre, ou
maintenir, dans votre rôle de parent. Faire des erreurs ne fait pas de vous un mauvais parent.
Eric : C'est vrai, mais je pense qu'il est normal de s'interroger sur ce qui s'est passé ou sur ce qui a mal tourné si vos enfants se détournent de la vérité.
Jean : Bien sûr. L'auto-récrimination est une réalité douloureuse quand des enfants adultes se détournent de la vérité et que nous ne savons pas pourquoi. Malheureusement, j'ai remarqué qu’on a tendance à juger sévèrement les parents dont les enfants devenus adultes se sont éloignés de la vérité. On peut entendre des personnes extérieures spéculer sur ce qui s'est réellement passé à la maison pour que leurs enfants deviennent non croyants. Ça peut être cruel et rendre une situation déjà compliquée encore plus difficile. Et souvent, les parents n'ont rien fait de mal, mais les enfants ont quand même choisi de se détourner de la vérité.
Eric : J'ai vu ça, aussi. Pourquoi penses-tu que certaines personnes blâment les parents ?
Jean : Je pense que c'est leur façon de se rassurer en se disant que leurs propres enfants ne se détourneront pas de la vérité, parce qu'ils feront en sorte de ne pas répéter les erreurs que vous avez commises et qui ont éloigné vos enfants. C'est porter un jugement hâtif.
Eric : Hm. Je vois.
Jean : Mais nous ne devrions jamais faire ça. Si Lucifer a pu pécher au Ciel, si Adam et Ève ont pu tomber au Paradis, alors nous n'avons aucune garantie que nos propres enfants ne feront pas eux aussi de mauvais choix. Vous pouvez très bien faire tout ce qui est humainement possible pour élever vos enfants pour Yah et certains peuvent tout de même choisir de rejeter le salut.
Donc, si vous connaissez quelqu'un dont les enfants ont quitté la foi, ne les jugez pas. C'est se joindre à satan pour accuser les frères. La dernière chose dont ils ont besoin est de sentir la critique silencieuse de ceux qui devraient les encourager et les élever dans la prière.
Eric : D'accord, mais qu'en est-il de Proverbes 22:6, où il est dit : "Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas." Beaucoup de gens – moi y compris – ont interprété ce passage comme voulant dire que si nous "faisons tout bien", nos enfants choisiront de rester fidèles. Et il faut admettre que ce verset semble dire cela.
Jean : Eh bien, prenons quelques minutes pour examiner ce passage. Ça commence par "Instruis (ou : éduque) l’enfant".
Même si aucun d'entre nous n'est parfait, nous devons faire notre part pour éduquer nos enfants. Leur enseigner que Yah les aime et est toujours là pour eux, leur enseigner la maîtrise de soi, les aider à apprendre à cacher la parole de Yah dans leurs cœurs… tout cela fait partie de l'éducation de nos enfants. C'est planter des graines.
Eric : C'est une bonne analogie. Et ce qui est si difficile quand vos enfants sont petits, c'est que vous faites de votre mieux, vous mettez tout en oeuvre pour les élever, mais vous ne voyez pas les résultats avant des années.
Jean : En effet, une bonne éducation est un travail difficile. Nous ne parlons pas d'une éducation parfaite, mais d'une éducation dévouée. C'est difficile. Et quand nous nous investissons, nous savons que Yah bénira nos efforts.
Ça ne veut pas dire que nous ne ferons pas d'erreurs. Passons à Luc 2, où nous avons le voyage de Christ à Jérusalem quand il avait 12 ans.
Maintenant, s’il y a eu de bons parents, ça doit bien être Marie et Joseph, n'est-ce pas ? Ils ont été spécialement choisis par Yah pour élever le Messie. Mais que s'est-il passé lors de ce voyage à Jérusalem alors qu’il étaient en train de rentrer chez eux ?
Eric : Ils l'ont perdu. Ils ont perdu Yahushua.
Jean : Cela ne te rassure-t-il pas en tant que parent ? Ils ont perdu le Messie pendant trois jours !
Et quand ils l'ont enfin retrouvé, Marie a fait ce que tous parents effrayés ont ferait : elle s’est adressée à lui comme si c'était de sa faute.
Eric : Elle l'a grondé ?
Jean : Eh bien, lisons-le. Luc 2, verset 48.
Eric : "Quand ses parents le virent, ils furent saisis d'étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous t’avons cherché avec angoisse."
Jean : Ça ressemble à une réprimande pour moi ! Il était sous la responsabilité de ses parents, et ils ont commis une erreur. Ils ont supposé qu'il avait quitté Jérusalem dans la foule des amis et de la famille qui retournaient à Nazareth, et cette supposition les a plongés dans l’angoisse pendant qu'ils le cherchaient. Ça ne fait pas d'eux de mauvais parents, pas plus que nos erreurs ne font de nous de mauvais parents.
Nous sommes humains. Nous sommes faillibles.
Ok. La suite du verset : "dans la voie qu'il doit suivre". Nous devons faire de notre mieux pour inculquer à nos enfants les principes d'une vie dévouée. Comme nous l'avons déjà dit, même s'il était possible d'être des parents parfaits, ça ne garantirait pas que nos enfants choisiront le salut. Yah ne forcera jamais la volonté et si c'est mal pour Lui de le faire, c'est tout aussi mal pour nous en tant que parents.
En fait, ce que nous faisons quand nous instruisons (ou : formons) nos enfants dans la voie qu'ils doivent suivre, c'est leur fournir les meilleures conditions possibles, les plus encourageantes, pour les aider à choisir ce qui est juste, mais c'est toujours, en fin de compte, leur propre choix personnel.
Allons dans Deutéronome, chapitre 30. Quand nous instruisons nos enfants dans la voie qu'ils doivent suivre, nous leur offrons un choix, et c'est aussi ce que Moïse a fait. Deutéronome 30, versets 19 et 20.
Eric : « J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, 20 pour aimer Yahuwah, ton Elohim, pour obéir à sa voix, et pour t'attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c'est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que Yahuwah a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. »
Jean : "J'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction". Les bénédictions et les
malédictions désignent les récompenses pour les bons choix, les bonnes décisions, et les conséquences des mauvais choix et des mauvaises décisions.
C'est exactement ce que nous faisons quand nous enseignons à nos enfants la voie à suivre. Nous leur enseignons des principes, nous leur inculquons de bonnes habitudes de comportement pour qu'une fois adultes, ils soient capables de prendre des décisions en connaissance de cause. Ça ne veut pas dire qu'ils choisiront la vie éternelle. Ils ont toujours le droit garanti par Yah à la liberté de choix, et c'est ce qui est si difficile à accepter en tant que parents. Nos enfants adultes ont le droit de faire leurs propres choix, même si ce sont des choix avec lesquels nous ne sommes pas d'accord.
Eric : Une chose que nous avons déjà dite dans nos émissions et qu'il serait bon de répéter ici, c'est que ce n’est pas notre travail de convaincre qui que ce soit de la vérité. En ce qui me concerne, quand j'étais plus jeune, j'avais ce lourd fardeau, pensant que si je trouvais les bons mots à dire, si je
pouvais trouver la bonne logique ou les bons arguments, je pourrais convaincre quelqu'un de croire en ce que je crois.
Je pensais que je pouvais… moi… les convaincre de la vérité.
Jean : Je suis aussi tombé dans ce piège. Mais tu as raison : la conviction n'est pas notre travail.
C'est le travail de l’Esprit Saint. Lisons rapidement Jean 16, versets 7 et 8.
Eric : Il est écrit : "Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. 8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement".
Jean : Notre travail en tant que parents est de former et de discipliner. Je ne parle pas de battre un enfant. Ce n'est pas de la discipline.
Eric : Trop souvent, c'est juste le père ou la mère qui perdent leur sang-froid.
Jean : La discipline n'est pas de la maltraitance. C'est former, dans le sens : entraîner. Les athlètes
sont disciplinés. Les soldats sont disciplinés. Les musiciens, les danseurs…
Eric : Les artistes, les gymnastes, les chanteurs, les comédiens…
Jean : Oui. Toute personne qui travaille dur et atteint un certain niveau de maîtrise, ou une capacité supérieure, doit être très disciplinée. Il faut travailler dur pour devenir un athlète olympique. Il faut de l'entraînement et de la discipline.
Trop souvent, nous considérons la discipline comme une punition, mais c’est manquer le vrai sens du mot. Lisons une définition du mot ‘discipline’.
Eric : Ok. La discipline est, je cite : "Une formation censée produire un caractère ou un schéma de comportement spécifique, en particulier une formation qui produit une amélioration morale ou mentale. … Un comportement contrôlé résultant d'une formation disciplinaire ; maîtrise de soi."
Jean : Une grande partie de la formation d'un enfant dans la voie qu'il doit suivre consiste à lui enseigner l'autodiscipline. Les récompenses et les punitions sont des outils, mais le but ultime est d'apprendre à l'enfant à s'autoréguler, à exercer la maîtrise de soi, et à choisir ce qui est juste pour la seule raison que c'est juste.
Eric : Tout ça est très bien, mais qu'en est-il de la fin du verset ? Nous faisons tout ça, nous formons nos enfants dans la voie qu'ils doivent suivre : est-ce que ça signifie, littéralement, que lorsqu'ils seront adultes, ils ne s'écarteront pas du bon choix ? Car c'est bien là le problème, n'est-ce pas ? Certains parents font tout cela et pourtant certains enfants devenus adultes se détournent quand même de la vérité. Alors, comment concilier cela ?
Jean : Ce que le verset promet, c'est que si nous inculquons les bons principes à nos enfants, alors quels que soient les choix qu'ils feront plus tard dans la vie, l'Esprit de Yah sera toujours là, leur rappelant les leçons de l'enfance. Ils ne pourront pas échapper à cette voix convaincante, douce et tranquille. Elle sera toujours là, leur rappelant les leçons apprises durant l'enfance, leur rappelant les versets mémorisés et les principes que vous leur avez enseignés. Et c'est là une promesse très précieuse en soi.
Ce verset n'est pas une garantie que nos enfants seront sauvés. Yah ne forcera jamais la volonté. Mais c'est une garantie que, quels que soient les choix de nos enfants devenus adultes, quels que soient les chemins sur lesquels ils peuvent s'éloignent de Yah, Il sera toujours là, les ramenant vers Lui.
Nous pouvons le voir dans l'histoire du fils prodigue. Tournons-nous vers Luc 15 et lisons les versets 17 à 20. Nous connaissons tous l'histoire du fils prodigue, mais voici le cœur de la parabole.
Eric : "Etant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! 18 Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, 19 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. 20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et l'embrassa."
Jean : Le fils était en grande difficulté, mais il se souvenait encore de ce qu'était la vie à la maison. Il s'est souvenu de combien son père était juste et ça l'a ramené à la raison. C'est le souvenir de la maison de son enfance, de la vie qu'il y menait, qui l'a décidé à revenir et à se repentir.
Et que s’est-il passé quand il l’a fait ? Son père l'a-t-il banni dans la demeure des domestiques ? L'a- t-il sermonné sur le temps, l'argent, les opportunités et les chances gâchés par une vie de
prodigalité ?
Eric : Non. Il lui a pardonné.
Jean : Christ ajoute un détail très important, ici. Le verset 20 dit : "Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et l'embrassa." Ce point est très important. Ça nous dit que son père n'avait jamais renoncé à lui. Son père guettait son retour. Voilà comment il a pu voir que c’était son fils, même quand il était "encore loin".
Ne renoncez jamais, chers parents. N'abandonnez jamais.
* * *
Partie 2
Eric : Très bien. Parlons maintenant de ce que les parents peuvent faire si leurs enfants devenus adultes se sont détournés de la vérité. Que faire alors ?
Jean : Nous y arrivons. Mais d'abord, je veux parler de ce qu'il ne faut pas faire.
Quand tu m’as annoncé, il y a quelque temps, que nous allions parler de ce sujet, j'ai commencé à faire quelques recherches. J'ai lu des articles, des études, et même des interviews d'anciens chrétiens.
Eric : Je suppose que c'était intéressant ! Est-ce qu’ils disent pourquoi ils ont quitté la foi ?
Jean : Certains expliquent pourquoi ils sont partis. Mais ce n'est pas la question qui leur était posée.
Eric : Est-ce parce qu'ils ont été blessés par d'autres chrétiens ?
Jean : En fait, ce n'est pas la principale raison pour laquelle la plupart des chrétiens quittent la foi. C'est une raison importante, mais ce n'est pas la première. Un pasteur américain a réalisé une étude dans laquelle il a découvert que la principale raison pour laquelle les chrétiens quittent la foi est… tu es prêt ? La discrimination à l'encontre de la communauté LGBT.
Ce qui est intéressant dans cette étude, c'est que si certaines des personnes interrogées étaient elles- mêmes homosexuelles, ce n'était pas le cas de toute, ni même la plupart. Mais ils ont vu le traitement réservé à ces personnes par certains chrétiens, et ils trouvent cela si peu aimable, voire cruel, qu'ils ne veulent rien avoir à faire avec un système de croyance qui puisse justifier un tel traitement des autres.
Eric : Hm. Ça c’est une accusation ! Nous disons que Yah est amour, et nous parlons de la façon dont Christ a aimé les pécheurs, mais ensuite nous nous érigeons en juge et jury pour décider de qui mérite notre amour.
Jean : C’est ça. La deuxième raison la plus fréquente pour eux de quitter l'église est le comportement des autres croyants, et la troisième raison est au sujet de l'intégrité intellectuelle.
Eric : Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
Jean : Si tu dis à un enfant : "Jésus t’aime" et que tu leur dis ensuite que s'ils ne sont pas bons, ils brûleront en enfer pour toujours, ça crée non seulement de la terreur, mais aussi une sorte de dissonance cognitive. Comment un Dieu d'amour – et 1 Jean 4 verset 8 nous dit clairement que Yah est amour – comment un Dieu d'amour pourrait-Il condamner quelqu'un à une éternité de souffrance pour des péchés commis sur la durée d'une seule vie ?
Eric : Ce n'est pas logique.
Jean : Non, ça ne l’est pas. Ce n'est pas de l'amour et ce n'est certainement pas de la justice. Et les enfants ont un sens très aigu de la justice. Pourquoi pensez-vous qu'ils se plaignent toujours que les choses ne soient pas "justes" ?
Donc on enseigne ça à l'enfant, et puis il grandit et décide : "Je ne veux rien avoir à faire avec une entité aussi cruelle." Peut-on le blâmer ? Si c'est ce qu'on lui a appris ?
Et c'est ce qui se passe dans toute la chrétienté. Le 2 décembre 2022, le Guardian, une publication britannique, a fait référence à un recensement qui a révélé que l'Angleterre et le Pays de Galles sont désormais des pays à minorité chrétienne.
Eric : Je me souviens avoir lu cela.
Jean : Savoir comment réagir, qu’est-ce que nous devons faire et, tout aussi important, qu’est-ce que nous ne devons pas faire quand des personnes que nous connaissons et aimons se détournent de la vérité, c'est quelque chose que nous devons tous savoir. Parce que, ce que je constate, et ce qui est ressorti des études et des interviews que j'ai consultés, c'est que la réaction instinctive de la plupart des chrétiens, quand un proche quitte la foi, ne fait qu'empirer les choses, en éloignant encore davantage les anciens croyants. Dans certains cas, la façon dont certains chrétiens traitent d'anciens croyants les conforte dans leur choix de partir.
Maintenant, si c'est effectivement ce qui se passe, il y a quelque chose qui ne va pas dans la réaction des chrétiens.
Eric : Ouah. Oui, c'est vrai. Alors, quelle est la réponse qui est si mauvaise ?
Jean : Utiliser chaque interaction comme une raison de discuter de religion. Leur envoyer des textos pour leur dire à quel point Yah les aime. Leur dire encore et encore qu'ils prient pour eux. Être incapable d'avoir la moindre rencontre avec eux sans évoquer Yah, la religion ou les croyances spirituelles.
Eric : Mais… je veux dire, qu'est-ce qu’il y a de mal à cela ? Nous voulons les ramener à la vérité. Es-tu en train de dire que nous ne devrions pas témoigner auprès d'eux ?
Jean : Pas du tout. Je dis que nous devons changer comment nous témoignons auprès d'eux. C'est là le point le plus important de l'émission d'aujourd'hui. Si vous ne vous souvenez de rien d'autre, souvenez-vous de ceci : si vous voulez gagner d'anciens croyants à Yah, vous devez changer la façon dont vous témoignez auprès d’eux.
Nous allons entrer dans les détails dans un petit moment sur ce qui fonctionne, mais nous devons passer un peu plus de temps sur ce qui ne fonctionne pas, parce que ce qui ne fonctionne pas, c'est notre réponse naturelle. C’est la réaction spontanée que nous avons tous tendance à avoir, sans même y penser. C’est une réaction inconsciente, mais qui cause des dégâts invisibles. Je voudrais apporter un éclairage sur ce sujet, parce que nous ne gagnerons jamais les gens à Yah en faisant ce qui nous vient naturellement.
Eric : C’est sérieux.
Jean : Ça l’est ! Quelle est la première chose que tu fais si tu te trouves dans un trou et que tu veux
en sortir ?
Eric : J’arrête de creuser.
Jean : Précisément. Maintenant, nous parlons aujourd'hui des réactions des parents face à des enfants devenus adultes ayant quitté la foi, mais ça s'applique vraiment à tout croyant, car nous avons tous tendance à avoir les mêmes réactions.
La première chose : arrêter de creuser. Vous voulez gagner vos enfants – ou vos amis – à Yah ? Arrêtez de creuser ! Beaucoup de gens qui sont partis ont expérimenté un certain degré d'abus spirituel. Dans ces circonstances, ça peut être un déclencheur négatif pour eux, d'entendre : "Yah t'aime". Je veux dire, Il les aime vraiment, mais ils ne sont pas en position d'entendre ça, à ce moment-là.
Eric : Hm. Oui, les abus spirituels sont une réalité. Je ne pense pas que la plupart d'entre nous en tiennent compte, mais ça complique les choses.
Jean : Évidemment, en tant que croyants, nous voulons que tous nos amis et proches soient sauvés. Je pense qu'une grande partie de notre réaction instinctive quand des êtres chers quittent la foi est une réaction de peur. Nous avons peur pour leur âme. Nous ne voulons pas qu'ils soient perdus. Et donc, chaque interaction se transforme, comme nous le voyons, en une nouvelle occasion de témoigner.
Mais la façon dont nous témoignons, généralement, c'est avec nos paroles :
– en leur disant que Yah les aime.
– en terminant nos messages par "Yah t’aime et moi aussi".
– en leur disant que vous priez pour eux.
– en partager avec eux la façon dont Yah a répondu aux prières dans l'espoir de leur inspirer la foi.
Eric : Je ne vois toujours pas ce qu'il y a de mal à cela.
Jean : Quand tu interagis avec un autre croyant, c'est tout ce dont tu parles ?
Eric : Eh bien, non. Je veux dire, bien sûr, ça en fait partie. Mais pas exclusivement. Une fois de temps en temps.
Jean : C'est ça. Ce n’est pas toutes les conversations qui tournent autour de la religion.
Mais c'est trop souvent ce qui se passe quand quelqu'un quitte la foi. Nous sommes tellement désespérés de les voir sauvés que nous transformons chaque interaction en… un appel à la conversion, pour ainsi dire. Et ça ne fait que les éloigner davantage.
Les personnes interviewées ont encore envie d'une relation étroite avec leurs parents et les membres de leur famille, leurs amis. Mais quand ils rentrent à la maison pour un repas de famille ou une fête, tout ce que leur père veut faire, c'est argumenter au sujet de la religion. Leur mère ne parle que des réponses aux prières qu'elle a reçues. Alors, chaque interaction se transforme en quelque sorte en confrontation. Combien de temps pensez-vous que ces enfants devenus adultes voudront continuer à venir à la maison alors qu'à chaque fois, il y a toujours des désagréments ?
Eric : C'est un bon point.
Jean : La religion peut être un sujet très déclencheur pour ceux qui sont partis. Pour ma part, s'il y a un sujet qui suscite beaucoup de douleur et d'émotions négatives en moi, je n'aurai pas envie de passer beaucoup de temps avec les gens qui se concentrent exclusivement sur ce sujet à chaque fois qu'ils me voient.
Eric : C'est vrai.
Jean : Si votre réponse aux anciens croyants est de parler constamment de religion, et de la grandeur, de la bonté et de l'amour de Yah, à chaque fois que vous les voyez, arrêtez. Vous les éloignez encore plus.
Et je dis cela littéralement. Vous voulez témoigner auprès d'eux ? Très bien ! Vous le devriez ! Mais comment allez-vous témoigner auprès d’eux si la façon dont vous le faites les fait fuir ?
Eric : Ces gens interviewés ont littéralement dit qu'ils passaient moins de temps avec leur famille depuis qu'ils avaient quitté la foi ? Ils les évitent parce que leur famille n'arrête pas de parler de religion ?
Jean : Absolument. Toutes ces personnes, dans une certaine mesure, ont limité leurs contacts avec les membres de leur famille et leurs amis qui n'arrêtent pas de parler de religion en leur présence. Certains d'entre eux disent qu'avant de quitter la foi, ils pouvaient discuter d'autres sujets. Ils avaient des interactions normales avec eux avant de quitter le christianisme, mais maintenant qu'ils ne sont plus chrétiens, ce n'est plus possible. Tout ce que les chrétiens veulent faire, c'est essayer de "témoigner" auprès d'eux et de les reconquérir.
Et, encore une fois, ce n'est pas le témoignage qui pose problème. Le problème, c'est la manière dont ils s'y prennent. Ce n’est pas la bonne méthode. C'est encore plus évident quand il y a des petits-enfants impliqués.
Eric : Oui, je peux imaginer ! Comme tu l’as dis, nous voulons que ceux que nous aimons soient sauvés. Je ne peux pas imaginer à quel point il est difficile de voir ses propres petits-enfants élevés dans un foyer non croyant.
Jean : Et c'est là que la plupart des parents et grands-parents continuent à creuser un fossé de plus en plus profond. Quand les petits-enfants viennent leur rendre visite, ils leur lisent des histoires bibliques. Souvent, ils "témoignent" auprès des petits-enfants dans le dos des parents. On peut comprendre que l'envie soit là. Vos petits-enfants n'apprennent pas à connaître le Sauveur dans leur propre maison, alors vous saisissez toutes les occasions possibles pour partager la vérité avec eux, n'est-ce pas ?
Eric : Mais tu dis que c'est creuser un fossé plus profond.
Jean : Oui, parce que c'est manquer de respect aux limites que les parents ont fixées. Et, le plus souvent, ça finit par se retourner contre eux. Un certain nombre d'anciens croyants racontent que ça leur est arrivé. A chaque fois que leurs parents gardent leurs petits-enfants, ils leur racontent des histoires bibliques et leur parlent de Jésus et de Dieu, et les anciens croyants voient cela naturellement comme une violation de leurs limites.
Eric : Alors qu’est-ce qu’ils font ? Je sais que certaines personnes n'y voient pas d'inconvénient. Ils n'ont rien contre le fait d'exposer leurs enfants à toutes sortes de croyances et de les laisser décider par eux-mêmes.
Jean : D'après ce que j'ai vu, ça n'arrive que dans un petit nombre de cas. Le reste du temps, l’une parmi ces deux choses se produisent :
– SOIT ça donne aux parents l'occasion de dénigrer les croyances des grands-parents, – SOIT ils limitent les contacts entre les grands-parents et les petits-enfants.
Eric : Sérieux ?
Jean : Oui. Et, en tant que grand-parent croyant, vous ne voulez pas que l'une ou l'autre de ces choses se produise. Pourquoi voudriez-vous donner à votre enfant adulte non croyant l'occasion de dire à votre influençable petit-enfant : "Oh, ce ne sont que des contes de fées stupides auxquels mamy et papy croient". Et c'est la version la plus modérée qu’on peut avoir dans ce genre de situation !
Mais il y a certains parents qui sont tellement contrariés par ce qu'ils considèrent comme des tentatives malhonnêtes de laver le cerveau de leurs enfants qu'ils iront jusqu'à couper les ponts entre grands-parents et petits-enfants. Ça arrive, et c'est vraiment triste.
Eric : Eh bien, si on prend un peu de recul, je suppose qu'on peut comprendre pourquoi les parents trouvent cela si dérangeant. Je veux dire, supposons que quelqu'un, ayant un système de croyance qui vous répulse, essaie de " convertir " votre enfant dans votre dos, vous seriez contrarié.
Jean : Bien sûr ! Parce que c'est un manque de respect pour les limites que les parents ont fixées.
Je sais que nous avons utilisé souvent le mot " limites ". C'est un peu délicat parce que nous diffusons dans le monde entier et que ce qui est considéré comme une ingérence acceptable dans certaines cultures orientales serait considéré comme une violation flagrante des limites saines dans d’autres cultures occidentales. Il y a donc une zone grise, ici.
Mais en fin de compte, c'est une question de respect. Les parents et grands-parents chrétiens veulent tellement que leurs enfants et petits-enfants soient sauvés qu'ils utilisent trop souvent des techniques qui peuvent sembler sournoises pour essayer de gagner secrètement leurs petits-enfants à Christ, mais les parents non croyants considèrent cela comme un manque de respect pour leurs droits et prérogatives en tant que parents.
Eric : Même si je déteste le dire, je peux comprendre leur point de vue. Agir dans le dos des parents, ça ne semble pas correct.
Jean : Et c'est pourquoi, le plus souvent, le résultat est que les enfants adultes non croyants s'éloignent de leurs parents. Qu'est-ce que cette méthode de témoignage a apporté aux grands- parents croyants ? Rien du tout ! Ça ferme toute autre voie de témoignage, car comment témoigner si les enfants adultes se retirent ? S'il n'y a que peu ou pas de contact, comment pouvez-vous espérer avoir la moindre chance de les atteindre pour Christ ? C'est pourquoi nous disons que ça doit cesser. Ça ne marche pas, les amis !
Si vous vous retrouvez dans ce trou, la première chose à faire est… d'arrêter de creuser ! Arrêtez, tout simplement ! Il y a d'autres moyens de les gagner à Christ, mais agir dans leur dos est irrespectueux, et ne fera que vous coûter, au fil du temps. Au minimum, vous aurez donné à vos enfants devenus adultes l'occasion de se moquer de vos croyances auprès de vos petits-enfants. Et ce n'est pas ce que vous voulez.
Eric : Ça me rappelle une conversation que j'ai eue il y a des années, quand notre premier enfant était encore bébé. Ma femme et moi étions amis avec un pasteur à la retraite et sa femme. Ils avaient deux fils devenus adultes qui avaient eux-mêmes des enfants en bas âge. Ce qui est intéressant dans ce cas, c'est qu'aucun des deux fils n'était resté croyant. L'un d'eux était devenu un athée déclaré, et l'autre était agnostique.
Quoi qu'il en soit, le couple avait récemment eu l'occasion de garder leur petit-fils de cinq ans pour un week-end, pendant que mes parents étaient absents. Quelques jours plus tard, la femme du pasteur a reçu un appel de leur fils, qui était furieux.
Jean : Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Eric : Eh bien apparemment, il était rentré du travail et s’était ouvert une bouteille de bière. Le couple de pasteur ne buvait pas et avait enseigné à ses fils de ne pas boire non plus. Mais, n'étant plus croyants, les fils buvaient de temps en temps. Eh bien, après avoir passé le week-end avec les grands-parents, le jeune fils dit à son père que : ‘c’est pas bien de boire’.
Jean : Hm. Je suis sûr que ça s'est très bien passé.
Eric : Comme on peut s'y attendre. Son petit garçon n'avait jamais fait de remarque à ce sujet avant, mais maintenant, après avoir passé le week-end avec les grands-parents, il dit à son papa que ça rend Jésus triste qu'il prenne une bière.
Notre amie était d'une innocence blessée quand elle nous a raconté ça, en disant : "Tout ce que j'ai fait, c'est de lui raconter l'histoire de Daniel et de ses trois amis".
Jean : Le passage où Daniel a décidé en son coeur de ne pas se souiller avec la nourriture et le vin du roi et a demandé à la place des légumes à manger et de l'eau à boire ?
Eric : Oui, c'est ça.
Jean : Eh bien, on peut comprendre pourquoi son fils a pris cela personnellement. Parmi les centaines d'histoires bibliques qu'elle aurait pu raconter, elle en a choisi une qui renforçait sa désapprobation à l'égard de ses choix.
Alors, qu’est-ce qui s’est passé ?
Eric : Eh bien, ils n'ont pas coupé tout contact, mais aux dernières nouvelles, ils n'ont jamais plus laissé leur fils seul avec mamy et papy. Sa méthode de témoignage leur a fait perdre ce privilège.
Alors, voici la question : si vous êtes un parent dont les enfants devenus adultes se sont retirés de votre vie, s'ils ont coupé le contact entre vous et vos petits-enfants, y a-t-il quelque chose à faire ?
Jean : Oui. S'excuser.
Pas de justification. Pas de faux-fuyants. S’excuser directement. Vous pourriez dire quelque chose comme : " J'ai réfléchi à ce que tu as dit " – parce qu'il y a toujours une tentative de la part de l'enfant devenu adulte pour faire reculer les parents avant de rompre tout contact – " J'ai réfléchi à ce que tu as dit et je tiens à m'excuser. Je t'aime et je respecte ton droit à faire tes propres choix et à prendre tes propres décisions. J'ai eu tort de continuer à te parler – à toi et aux petits-enfants – de ça alors que tu m'avais dit d'arrêter et je suis désolé. S'il te plaît, pardonne-moi. Si tu me donnes une autre chance, je te promets que ça ne se reproduira plus".
Et ensuite, tenez votre promesse. Si vous ne pouvez pas tenir votre promesse, si vous ne pouvez pas vous empêcher de parler et de témoigner de toute façon, alors, ne vous excusez pas. Ne dites rien. Mais ne promettez pas d'arrêter sans tenir votre promesse. Vous faites plus de mal à la cause de Yah en promettant puis en manquant à votre parole, qu'en restant silencieux et en priant pour eux à distance.
Eric : Ouah. D'accord.
Nous allons faire une courte pause, et à notre retour, nous allons parler de la façon dont nous pouvons témoigner. Je sais que tu ne dis pas qu'il ne faut pas témoigner du tout. Tu soulignes simplement ce qui ne fonctionne pas.
Jean : C'est ça.
Eric : Alors, après la pause, parlons des moyens qui fonctionnent. Restez à l'écoute.
* * *
Vous écoutez Radio World's Last Chance.
Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.
* * *
Partie 3
Eric : Alors, quel est le point de départ ? Nous avons parlé de la façon dont il ne faut pas essayer de gagner les enfants et les petits-enfants à Christ. Et, comme nous l’avons vu, je peux voir pourquoi ça peut les repousser. C'est utile de le voir, parce que je pense que, pour chacun de nous, si nous voyons quelqu'un que nous aimons faire des choix qui risquent de le perdre, bien sûr nous allons vouloir parler. Mais, oui, je peux voir comment cette méthode de témoignage peut les repousser. Surtout s'ils ont l'impression que vous vous faufilez derrière leur dos pour témoigner auprès des petits-enfants.
Alors, quelles sont les autres options qui s'offrent à nous ? Tu as dit que nous devrions toujours témoigner, mais pas de cette manière. Comment pouvons-nous le faire autrement ?
Jean : Je ne pense pas que ma réponse sera très populaire auprès de tout le monde, mais la voici : quand vos enfants se sont détournés de la vérité et ont clairement fait savoir qu'ils ne voulaient pas parler de religion, quand le fait d'essayer de témoigner auprès des petits-enfants s’est retourné contre vous et que vous n'avez plus qu'un contact limité avec eux, la seule façon de témoigner est de… vivre votre témoignage. Vous ne parlez pas la vérité, vous la vivez.
Eric : C'est beaucoup plus difficile.
Jean : Oh, ça l’est ! C'est effectivement beaucoup plus difficile. Mais c'est aussi le témoignage le plus puissant qui soit. Le témoignage d'une vie transformée est un témoignage qui ne peut être réduit au silence.
Vos enfants ne veulent pas que vous racontiez des histoires bibliques à vos petits-enfants ? Très bien. Ils finiront quoi qu’il en soit par entendre parler du christianisme. Vous vous assurez donc que votre façon de vivre est le témoignage le plus fort que vous puissiez donner.
Ça signifie que lorsque papy se frappe accidentellement le pouce avec un marteau, il ne jure pas comme papa peut le faire. Il reste calme et ne perd pas son sang-froid. Ça signifie que quand quelque chose se produit – comme un verre de jus de fruit qui se renverse sur le beau plancher propre de mamy, ou quoi que ce soi d’autre – elle ne se met pas en colère. Elle aide simplement l'enfant à nettoyer.
Ça signifie aussi – et c'est là que ça devient vraiment difficile – que mamy et papy traitent toujours leurs enfants non croyants avec la même bonté, le même amour et la même compassion qu'auparavant. Ils ne les fuient pas. Ils ne les repoussent pas en les jugeant et en les critiquant.
Votre témoignage est le même témoignage puissant que celui de Christ, qui consiste à montrer par votre façon de parler et d'agir la façon dont Yah parlerait et agirait s'Il était un être humain. Vous montrez la même bonté, le même amour et la même compassion, la même volonté d'accepter les pécheurs que vous voulez qu'ils croient que le Père montre. Voilà un témoignage que rien ne peut faire taire.
Passons à Luc 15. Commençons la lecture au verset 1.
Eric : "Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s'approchaient de Yahushua pour l'entendre. 2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. 3 Mais il leur dit cette parabole…"
Jean : Il se passe beaucoup de choses ici dont nous devons tirer des leçons. Premièrement, les pécheurs s’approchaient de Christ. Il ne les rejetait pas. Il les accueillait.
Deuxièmement, ils s’approchaient de Christ pour l'écouter. Il est certain que ce qu'il leur enseignait était l'Évangile du royaume de Yah. Il ne leur disait pas à quel point ils étaient d'horribles pécheurs et qu'il les aimait mais qu'il détestait leur péché. Et nous savons qu'il n'a pas dit ça parce que la nature humaine n'a pas changé.
Rappelez-vous, l'amour de Yah est un amour d'acceptation. Il accueille les pécheurs ! Et nous savons qu'il les accueille parce que Christ a accueilli les pécheurs.
Vous voyez, si Yahushua avait dénoncé les pécheurs, les collecteurs d'impôts, s'il avait refusé d'être vu en présence de prostituées parce qu'il aurait eu peur de ce que ça pouvait faire à sa réputation, alors les Pharisiens l'auraient accueilli ! Après tout, c'est comme ça qu’eux-même traitaient les pécheurs ! Ils s'enveloppaient de leur robe de justice personnelle, levaient leur nez en l'air et remerciaient Yah au coin de la rue pour dire combien ils étaient justes.
Lisons Luc 18, versets 9 à 14.
Eric : "Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : 10 Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un était pharisien, et l'autre publicain. 11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; 12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. 13 Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. 14 Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé."
Jean : Remarquez, au verset 11 : "Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même". Il ne priait pas Yah, il se félicitait lui-même de ne pas être comme le publicain. Et pourtant, il n'était pas justifié ! Le pécheur l'était.
Aucun d'entre nous n'aime s'assimiler aux pharisiens, mais c'est exactement ce que nous faisons quand nous soulignons les fautes des autres. Qu'a dit Christ dans le sermon sur la montagne ? Pourquoi vous concentrez-vous sur la paille dans l'œil de votre frère alors que pendant ce temps, il y a une poutre dans le vôtre ? Nous ne sommes pas appelés à convaincre. C'est le travail de l’Esprit Saint. Nous sommes appelés à montrer l'amour de Yah. C'est en faisant l'expérience de l'amour et de l'acceptation que les pécheurs sont attirés vers Yah.
Très bien. Continuons avec la parabole de Luc 15. Verset 4.
Eric : « Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt- dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ? 5 Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, 6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. 7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance. »
Jean : Voilà la parabole que Christ a racontée quand les pharisiens se sont offusqués de la façon dont il fréquentait les pécheurs. Je voudrais insister sur ce point : Christ… fréquentait… avait des relations sociales avec… les pécheurs. Il ne refusait pas de dîner chez eux parce que leur mauvaise réputation risquait de déteindre sur lui. Il était bon, il était heureux de les voir, il était un bon invité et eux, ne se sentant pas condamnés en sa présence, accueillaient le Sauveur chez eux.
Cette parabole va plus loin. Est-ce que le berger attend que la brebis perdue revienne en errant ?
Eric : Non.
Jean : Non ! Il va chercher " celle qui est perdue ". Il la cherche !
C'est ce que Christ faisait. Il cherchait les pécheurs. Il ne se tenait pas à l'écart d'eux. C’est ce que les pharisiens faisaient constamment. Au contraire, en les acceptant, il a montré que le Père les acceptait aussi.
Eric : Ok. J'ai une question à te poser. Il y a des croyants très bien intentionnés qui pratiquent l'exclusion. Si quelqu'un a connu la vérité et s'en est détourné, ils le fuient. Et ils prétendent que l'Écriture leur dit de le faire ! Je pense qu'ils font une différence entre les personnes qui n'ont jamais connu la vérité et les personnes qui ont connu la vérité mais s'en sont détournées.
Jean : Eh bien, tout d'abord, souviens-toi qu’un grand nombre de croyants ont quitté l'église à cause de la façon dont certains chrétiens traitaient les pécheurs d'aujourd'hui, à savoir la communauté LGBT. Le traitement de ces personnes ne correspondait pas à leur conception de ce qui est juste ou non et ils ont décidé, même s'ils n'étaient pas eux-mêmes homosexuels, qu'ils ne voulaient plus rien avoir à faire avec un système de croyance qui, selon eux, encourageait un traitement aussi mauvais des autres. Et il n'y a rien dans les Écritures qui soutienne un tel mauvais traitement de qui que ce soit.
Deuxièmement, rappelle-toi que beaucoup d'anciens croyants sont partis parce que les doctrines qu'on leur a enseignées n'étaient ni justes ni aimantes. L'exemple que nous avons utilisé est celui d'un enfer éternellement brûlant. Quand ces personnes se détournent du christianisme, elles ne rejettent pas réellement Yahuwah. Elles rejettent les mensonges qu'on leur a racontés à Son sujet.
Alors que penses-tu qu'il se passe quand ceux qui prétendent croire en un Dieu d'amour deviennent désagréables et les évitent ?
Eric : Eh bien… je pense que ça les conforte dans leur décision de quitter ce système de croyance.
Jean : C’est ce qui se passe. Donc, n'abandonnez pas vos enfants devenus adultes qui ont quitté la foi. Peut-être que tout ce qu'ils ont fait, c'est de quitter les erreurs qu'on leur a enseignées comme étant la vérité. Yah ne les a pas abandonnés ; ne les abandonnez pas non plus.
Mais il y a un autre passage que je voudrais examiner. Passons à Matthieu 18. Ici, la situation est un peu différente. Christ explique comment traiter quelqu'un qui a péché contre vous, et les mesures à prendre pour essayer de le reconquérir. Mais les principes restent les mêmes. Lisons le verset 17, le passage concernant la manière dont nous devons traiter quelqu'un qui nous a fait du tort. C'est un principe puissant qui peut aussi s'appliquer aux enfants devenus adultes qui se sont détournés de la foi.
Eric : "S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain (ou : collecteur d’impôts). "
Jean : Et comment Christ a-t-il traité les païens et les collecteurs d'impôts ? Comment a-t-il traité le centurion ? Comment a-t-il traité Zachée ? Comment a-t-il traité la femme syrophénicienne qui irritait les disciples et qu’ils voulaient que Christ renvoie ?
Eric : Il les a acceptés. Il les a traités avec bonté. Il a guéri l'enfant de la femme Syrophénicienne et il est allé dîner chez Zachée. Il voulait aller chez le centurion, mais cet homme a dit : " Non ! Je ne suis pas digne de t'avoir sous mon toit !"
Jean : Et y a-t-il dans les Ecritures la moindre trace de Yahushua disant à Zachée qu'il devait trouver un autre travail, ou que le Centurion devait libérer son serviteur, qui était un esclave, ou cesser de travailler pour Rome ? Y a-t-il un seul endroit où Christ aurait dit : "Je t'aime, mais je déteste ton péché" ?
Eric : À ma connaissance, pas dans ma Bible !
Jean : La façon dont nous devons traiter les anciens membres chrétiens, surtout s'ils sont notre propre chair, notre propre sang, est de les traiter avec la même bonté, la même compassion que Christ a manifesté aux pécheurs. La même acceptation sans jugement qui leur a donné la confiance d’inviter Christ chez eux.
Voilà ce qu’est un témoignage vécu, et voilà comment nous devons témoigner aux enfants et petits- enfants qui ont quitté le christianisme.
* * *
Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Philippiens 4, verset 13 nous dit : "Je peux tout, par Christ qui me fortifie". Cela a toujours été la promesse préférée de Cheryl, une Américaine vivant dans l’état du Missouri, aux États-Unis.
Dans la soirée du 22 mai 2011, une tornade dévastatrice a frappé sa ville. La tornade a été classée EF5, la plus haute catégorie dans l’échelle de classement de la force des tornades, et atteignait une largeur de près d'un kilomètre et demi. Une tempête avec des vents soufflant à de plus de 320 km/h se déployait sur plus de 35 kilomètres. 161 personnes ont été tuées et plus de 1000 blessées, ce qui en fait l'une des tornades les plus meurtrières de l'histoire des États-Unis.
Ce soir-là, Cheryl conduisait dans la tempête. Ses deux filles avaient fêté leur diplôme de fin d'études secondaires avec des amis et elle était allée les chercher. Cheryl pensait qu'elles seraient en sécurité parce qu'elle croyait s'éloigner de la tempête. Mais sa boussole ne fonctionnait pas correctement. Sans le savoir, Cheryl avec ses deux adolescentes, roulaient droit vers la tempête.
À 800 mètres de la maison, la pluie tombait en un déluge torrentiel. La pluie était si forte que Cheryl avait l'impression de conduire sa voiture dans une station de lavage automatique. Même avec les essuie-glaces en position rapide, il était impossible de voir. Cheryl a senti que Yahuwah lui disait de se garer, ce qu'elle a fait. Elle s'est rendu compte que, loin d'échapper à la tempête, elles étaient en plein milieu de celle-ci.
Les vents étaient si forts qu'ils ont fait exploser les vitres de la camionnette de Cheryl. Elle a plaqué ses filles au sol et s'est mise à prier. Une force inexplicable les a maintenues tête baissée, leur épargnant un nombre incalculable d'éclats de verre et de métaux dont on a découvert plus tard qu'ils avaient transpercé la camionnette.
En un instant, il y a eu une paix et un calme soudains. Cheryl a alors réalisé, avec horreur, qu'ils se trouvaient dans l'œil de la tornade géante et que celui-ci allait bientôt passer. Dans la terreur de cette prise de conscience, Cheryl a senti Yahuwah lui dire : "Tes filles seront en sécurité."
Un moment plus tard, l'œil de la tempête passé, elles étaient à nouveau instantanément dans un tourbillon chaotique. Les vents ont commencé a soulever la camionnette, la fouettant dans tous les sens avant de la jeter sur le toit d'un bâtiment qui avait été arraché.
Le danger n'était pas écarté. La camionnette s'étant écrasée, Cheryl et ses filles étaient couvertes de débris, et des lignes électriques entouraient le véhicule. C'est alors que
Cheryl a vu un homme s'approcher. Curieusement, il n'avait aucun débris sur lui. Dès que elle l'a vu, elle a ressenti un profond sentiment de paix. Il leur a dit qu'il allait les aider à sortir du véhicule.
"N'ayez pas peur", leur a-t-il dit. Il a aidé les femmes à sortir du véhicule en toute sécurité, puis, aussi rapidement qu'il était apparu, il a disparu, laissant Cheryl et les filles se demander si elles n'avaient pas vu un ange. Quand elle se remémore cette expérience, Cheryl se sent confiante que, quoi qu'elle traverse, Yahuwah sera toujours avec elle.
Le Psaume 18, verset 31, nous dit : "Les voies d'Elohim sont parfaites, la parole de Yahuwah est éprouvée par le feu ; il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en Lui."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Allez et commencez à les revendiquer !
* * *
Partie 4
Eric : Je pense qu'en fin de compte, tout se résume simplement à mettre en pratique la règle d'or : Faites aux autres ce que vous voudriez qu'on vous fasse.
En tant que parents, nous souhaitons tellement que nos enfants soient sauvés qu'il est facile de penser que nous devons les convaincre. Mais ce n’est pas le cas. Et puisque Yahuwah ne forcera jamais la volonté, ils ont tous les droits de choisir. Et aussi tentant que ça puisse être de vouloir saisir chaque occasion pour discuter de la vérité, des Écritures et de Yah avec eux, s'ils ont clairement indiqué qu'ils ne veulent pas en parler, nous devons nous retenir et vivre notre témoignage, pas le raconter. C'est la règle d'or.
Jean : Tu as raison. Nous n'aimons pas être entourés de personnes qui dépassent nos limites. En fait, nous avons tendance à les éviter. Si nous avons fixé une limite – "Je ne veux pas parler de ça" – la dernière chose que nous voulons faire est de passer du temps avec quelqu'un qui ne respecte pas cette limite. Donc, oui, nous devons mettre en pratique la règle d'or.
C'est en fait très puissant. Traiter les autres comme nous voulons être traités est un puissant témoignage vivant de respect, de bonté, de courtoisie, d'amour et d'acceptation.
Maintenant, n'insistez pas en disant : "Si je suis sur le point de courir en direction d’un camion qui roule à toute allure, je veux que vous fassiez tout ce qu'il faut pour m'arrêter !" Nous ne parlons pas de cela. Nous parlons du droit garanti de chacun à la liberté de conscience et à la liberté religieuse. Ce sont des droits garantis par Yah.
Lisons la règle d'or dans son contexte. Nous avons l’habitude de citer : "Faites aux autres ce que vous voudriez qu'on vous fasse", mais il y a une suite à cela. C’est dans Matthieu 7, le sermon sur la montagne.
Eric : Oui, Matthieu 7, verset 12. Il est dit : "Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes."
Jean : "Car c'est la loi et les prophètes". C’est-à-dire : ça résume la Loi et les Prophètes.
C'est ça, vivre son témoignage ! Ça résume la loi et les prophètes et c'est un témoignage puissant. Vous n'avez pas besoin de dire quoi que ce soit pour témoigner. Si votre comportement passé a conduit vos enfants à limiter leurs contacts avec vous, s'ils ont limité vos contacts avec vos petits- enfants parce que vous n'avez pas respecté leurs limites de ne pas discuter de religion, excusez-vous et vivez ce témoignage en leur montrant du respect, de la bonté et de l'acceptation, tout comme Yahushua le faisait.
Voilà ce qui ramènera leurs cœurs à Yah, bien plus que de leur manquer constamment de respect en faisant de façon répétée la chose même qu'ils vous ont demandé d'arrêter.
Eric : C'est difficile.
Jean : Ça l’est ! Quand nous sommes inquiets pour nos enfants, nous voulons faire quelque chose. La meilleure chose que nous puissions faire dans de telles situations est de continuer à prier pour eux. C'est vital parce que Yah peut faire plus en réponse à la prière qu'Il ne pourrait le faire autrement. Passons à Ezéchiel 22 et lisons les versets 30 et 31.
Eric : "Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n'en trouve point. 31 Je répandrai sur eux ma fureur, je les consumerai par le feu de ma colère, je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête, dit le Adonaï Yahuwah."
Jean : Est-ce que vous réalisez l'importance de ce passage ? Yah dit qu'Il a cherché quelqu'un en Israël qui se tiendrait à la brèche et prierait pour Israël. Mais Il n'a trouvé personne pour le faire. Il n'a pu trouver personne pour intercéder et prier pour que le jugement soit retardé, de sorte que Yah n'a pas eu d'autre choix que de se retirer et de laisser Babylone conquérir Israël. C'est dire à quel point la prière est puissante ! Et si Yah cherche des gens pour prier juste pour qu'Il puisse répondre à leurs prières, ne pensez-vous pas qu'Il répondra aux prières des parents ?
Eric : Absolument.
Jean : Il est difficile de prendre du recul, mais Yah est plus que capable de prendre le relais pour
nous.
J'aimerais terminer par une promesse puissante dans Esaïe. Esaïe 49, verset 25. C'est Yahuwah qui parle ici.
Eric : « Oui, dit Yahuwah, la capture du puissant lui sera enlevée, Et le butin du tyran lui échappera; Je combattrai tes ennemis, Et Je sauverai tes fils. »
Jean : Je combattrai tes ennemis. Une autre version dit : Je contesterai. Contester signifie lutter contre quelque chose. Dans le texte hébreu, ça signifie : porter plainte contre quelqu'un. Ça peut signifier : plaider, se disputer et même défendre. Ça peut aussi signifier : rivaliser pour gagner
quelque chose. C'est ce que Yah promet de faire pour sauver nos enfants. Nous pouvons nous en remettre à Ses mains toutes-puissantes. Nous n'avons pas à aggraver la situation en prenant les choses en main.
Prier, oui. Ne jamais cesser de prier. Mais ensuite, nous nous en remettons à Yah. S'il y a une situation qui exige une acceptation aimante et sans jugement, c'est bien celle-ci. Aimez vos enfants pour qu'ils reviennent à Yah. C'est la meilleure chose que vous puissiez faire. Montrez-leur Sa bonté, Sa compassion, Son acceptation dans la façon dont vous les traitez, quels que soient leurs choix.
Eric : Et si Yah se bat pour nous et pour nos enfants, qui sera contre nous, n'est-ce pas ?
Eh bien, notre temps est écoulé pour aujourd’hui. Je tiens à vous remercier d'avoir été à l'écoute, amis auditeurs. Si vous nous rejoignez sur YouTube, dites-nous ce que vous en pensez dans les commentaires. Si vous aimez ce que vous entendez, pensez à nous donner un pouce en l'air et si vous voulez recevoir des notifications quand de nouveaux contenus sont publiés, vous pouvez vous abonner à notre chaîne.
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* * *
Fin
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