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Après le Covid : L’Eglise au 21ème siècle
Programme 179
Après le Covid : L'Eglise au 21ème siècle
Partie 1
Thomas Rolland : Alors que la vérité elle-même ne change jamais, les églises qui prétendent détenir la vérité changent constamment. Bonjour, je suis Thomas Rolland et vous êtes à l'écoute de Radio WLC.
À la fin de l'année 2019, des nouvelles en provenance de Chine ont parlé d'un nouveau virus appelé le " corona virus " ou COVID-19. Le premier confinement a eu lieu dans la province chinoise de Hubei. Il a été suivi d'un confinement national sans précédent en Italie le 9 mars 2020. D'autres pays ont rapidement suivi.
L'impact de ces confinements sur les pays qui les ont imposés a été dévastateur. En septembre 2020, CNN News a rapporté que 60 % des entreprises fermées pendant les confinements ne rouvriraient jamais leurs portes. Les gouvernements ont imposé différentes mesures – avec plus ou moins de succès – pour s'assurer que personne ne se retrouve sans abri, même s'ils ne pouvaient pas payer leurs loyer parce qu'ils avaient perdu leur emploi à cause des confinements.
Un secteur de la société qui a connu un changement profond, mais inattendu, est l'église. La religion organisée. Et ce changement, même aujourd'hui, quelques années après que tout ait commencé, se fait encore sentir. Les choses ne sont pas vraiment revenues à la normale. Aujourd'hui, avec Jean Olivier, nous aller parler de l'église au 21e siècle : l'église post-pandémique. Ce qu'elle est, ce à quoi l'avenir peut ressembler, et ce que les croyants peuvent faire dans cette nouvelle réalité dans laquelle nous nous trouvons tous.
Jean ?
Jean Olivier : Nous sommes définitivement dans une "nouvelle réalité", comme tu le dis. Les choses ne sont pas redevenues ce qu'elles étaient avant, et ne le reviendront probablement jamais. Au contraire, nous avons simplement atteint une "nouvelle normalité".
Thomas : Je ne pense pas que la plupart des gens soient vraiment conscients de l'impact que ces confinements imposés par le gouvernement ont eu, sur la vie spirituelle de chacun.
Jean : La plupart des membres laïcs des églises ne sont certainement pas au courant. En août 2020, la National Public Radio des États-Unis a diffusé une interview de David Kinnaman. Kinnaman est le président du Brana Group, un organisme de recherche chrétien.
À l'époque, Kinnaman a prédit que jusqu'à 1 église sur 5 fermerait définitivement à cause des confinements.
Thomas : Ouah ! Il a donné une raison à cela ?
Jean : Eh bien, il a reconnu qu'au début, les églises ont plutôt bien géré la situation. Cependant, au fur et à mesure que les fermetures se poursuivaient, les choses ont changé.
Voici une citation de Kinnaman que j'aimerais que nous lisions, expliquant l'impact que les confinements ont eu sur la structure organisationnelle.
Thomas : Il dit, je cite : "Les perturbations liées aux dons, et peut-être aussi important que cela, est que même pour les églises qui ont rouvert, ont vu un nombre beaucoup plus faible de personnes se présenter. Donc la simple réouverture d'une église ne résout pas les problèmes économiques sous-jacents que vous pouvez avoir."
Jean : Donc même quand les confinements ont commencé à être assouplis, les églises ont constaté que les gens ne revenaient tout simplement pas à l'église. Ça a évidemment un impact énorme sur l'organisation elle-même. Il dit, je cite : "Ils reconnaissent que les relations qu'ils pensaient être plus profondes avec les gens n'étaient en fait pas aussi profondes qu'ils le pensaient."
Thomas : Hm. Ça sonne presque… je ne sais pas. Accusatoire ? Comme si les gens laissaient tomber les églises au moment où elles en ont besoin. Tu vois ce que je veux dire ?
Jean : Oui. Je dirais, cependant, que l'échec n'est pas tant du côté des membres d'église, que du côté des dirigeants d'église. Quand le monde connaît des développements sans précédent, c'est précisément le moment où les leaders spirituels doivent s'affirmer et être des leaders. Et pourtant, qu'avons-nous vu se produire, encore et encore ?
Thomas : Le silence des dirigeants d'église.
Jean : A une heure où les gens avaient besoin d'un leadership dévoué, les dirigeants sont restés silencieux. Ils se sont conformés au système. Au mieux, ils ne comprenaient pas la responsabilité qui leur était dévolue. Au pire, ils ne voulaient pas accepter cette responsabilité. Au lieu de cela, ils sont restés silencieux. Ils se sont conformés.
Clifford Hill a écrit un livre sur cette question, intitulé L'Église post-pandémique. J'aimerais que nous lisions son évaluation de la situation, qui je pense explique pourquoi, une fois les églises rouvertes, tant de gens ont cessé de les fréquenter.
Thomas : "L'assaut prolongé de la pandémie et les nombreuses semaines de confinement ont clairement fait payer un lourd tribut aux populations du monde entier, et en Grande-Bretagne, la fermeture des écoles et la perturbation de l'enseignement ont causé des problèmes de santé mentale généralisés chez les enfants de tous âges, de la maternelle aux étudiants universitaires. Toute une génération a souffert, non seulement de la perturbation de son apprentissage formel, mais aussi de sa socialisation et de sa capacité à interagir avec les autres sur une base personnelle, dont l'effet est susceptible d'être durable. Un large éventail de problèmes a imposé des exigences incroyables aux dirigeants de la nation, exigeant des valeurs morales et spirituelles ainsi que des compétences politiques et économiques. S'il y a jamais eu un besoin d'un leadership d’église exceptionnel, c'est certainement aujourd'hui. Le silence des dirigeants d'église de toutes les dénominations sur les questions spirituelles les plus importantes de l'époque a été tout simplement incroyable ! Dans les générations précédentes, demander l'aide de Dieu aurait été la première réaction face à un fléau. Il est certain que, même dans notre société séculaire dominée par les humanistes, il devrait y avoir une voix de l'église, en tant que représentant institutionnel de Dieu dans la nation."
Jean : Et nous en avons été témoins ?
Thomas : Non !
Jean : Ce que nous avons tendance à oublier, c'est que les églises sont comme de grandes entreprises. Elles peuvent s'auto-décrire comme ayant pour mission de " sauver des âmes ", mais pour la grande majorité d'entre elles, le résultat final – le résultat financier – a une influence.
Thomas : Eh bien, nous l'avons vu de façon répétée. Les ministres de culte, les prêtres, les rabbins – tous ceux qui reçoivent un chèque de paie d'une organisation religieuse ont un intérêt direct à maintenir le statu quo, l’ordre établi. C'est pourquoi il est très rare de trouver un employé de l'église qui est prêt à prendre une position publique en faveur d’une nouvelle lumière.
Jean : Et la corruption est un problème connu dans l'église depuis… eh bien, si nous sommes honnêtes, ça a toujours été un problème.
En juin 2020, Stephen Cotterell a été promu nouvel archevêque de York. C'est un poste très important dans l'Église d'Angleterre. Il est le deuxième en importance après l'archevêque de Canterbury.
Thomas : Oui, j'ai entendu parler de lui. Il est assez connu pour ses opinions environnementales et sa théologie plutôt libérale.
Jean : Eh bien, en novembre 2020, les confinements de la plupart des pays s'atténuaient, mais l'impact financier sur les églises se faisait déjà sentir. Cotterell a annoncé ce mois-là ce qu'il a appelé, je cite : "Une vision pour l'Église d'Angleterre dans les années 2020". Il a déclaré qu'elle serait : "centrée sur le Christ, et façonnée par Jésus. Plus simple, plus humble, plus audacieuse."
Thomas : D'accord… ça sonne pas si mal. C'est ce que toutes les églises devraient être. Où est le piège ?
Jean : Il doit y en avoir un, n'est-ce pas ?
Thomas : Euh, oui… sans aucun doute. Alors, comment cela s’est-il traduit, pour passer des nobles idéaux au monde réel ?
Jean : Eh bien, en février 2021, plus de détails ont été publiés. Cette soi-disant "vision centrée sur le Christ, et façonnée par Jésus, plus simple, plus humble et plus audacieuse" s'est traduite par des réformes financières qui ont retiré des subventions aux paroisses pauvres et réduit le nombre de membres du clergé employés au niveau local. Dans le même temps, ils ont canalisé ces ressources nouvellement disponibles vers des postes de direction.
Thomas : Donc, enlever au croyant commun, tout en engraissant les dirigeants. Pourquoi ne suis-je pas surpris ?
Jean : Eh bien, encore une fois : "l'Église" est malheureusement souvent gérée comme une grande entreprise, un gros business, si tu veux. Nous ne devrions pas être surpris quand les dirigeants se concentrent davantage sur la préservation de l'organisation que sur les besoins réels de leurs fidèles. Et je pense que beaucoup de gens s'en rendent compte, et c'est pourquoi, après les fermetures, tant de gens ont refusé de retourner à l'église.
Thomas : Et bien, soyons honnêtes. Nous ne devrions pas être surpris que les églises n'aient pas résisté aux dictats du gouvernement. Plus nous nous rapprochons de la fin, plus les églises déchues débiteront le programme du serpent.
Maintenant, des églises citent même Romains 13 pour soutenir leur adhésion aux mandats du gouvernement, même quand le gouvernement a tort. Ecoutez. C'est Romains 13, versets 1 et 2. Il est dit : "Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Yahuwah, et les autorités qui existent ont été instituées de Yah. 2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Yah a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes."
Jean : Oui, je suis conscient que des organisations religieuses citeront Romains 13 pour faire pression sur leurs membres pour qu'ils se conforment au gouvernement, mais ce n'est pas parce que ce passage est cité dans cette optique, que les mandats gouvernementaux doivent supplanter la volonté révélée de Yahuwah. Regardez les trois jeunes hébreux dans Daniel ! Nebucadnetsar avait clairement indiqué qu'au son de la musique, tout le monde devait se prosterner.
Shadrach, Meshach et Abednego auraient pu argumenter qu'ils étaient soumis aux autorités gouvernementales, mais ils savaient que l'autorité des gouvernements humains s'arrête là où elle contredit le gouvernement divin.
Nous n'avons pas le temps de lire ce passage en entier, mais lisons le verset suivant. Romains 13:3.
Thomas : "Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation."
Jean : C’est-à-dire, gardez la loi. Faites ce qui est bon et vous n'aurez pas d'ennuis avec les dirigeants… à moins, bien sûr, que les dirigeants essaient d'appliquer une loi qui contredit la loi de Yah. C'est plutôt du bon sens.
Thomas : C'est vrai.
Donc, pour en revenir au sujet : avec les églises qui ferment – et tant d'entre elles qui ne rouvriront jamais – dans quelle situation cela laisse-t-il les croyants aujourd'hui ?
Jean : Eh bien, je doute sérieusement que la majorité des chrétiens qui ont cessé d'aller à l'église soient maintenant soudainement athées. Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas retournés à l'église qu'ils ne sont plus croyants.
Thomas : Ça ne signifie pas non plus que quelqu’un à l'église aurait blessé leurs sentiments. Je pense que trop souvent, les responsables d'église aiment rejeter la responsabilité du départ des gens sur cela. De cette façon, ils déplacent la responsabilité :
1. Sur les autres membres pour ne pas avoir été à la hauteur du caractère de Christ ; et,
2. Sur le croyant qui est parti parce qu'il était si "faible" dans la foi qu'il est parti à cause de cela.
Jean : En réalité, très peu de personnes cessent d'aller à l'église simplement parce qu'elles ont été blessées dans leurs sentiments. C'est généralement à cause d'un changement de croyance.
Ou bien ils cessent d'y aller parce qu'ils ont perdu confiance dans la direction de l'église qui semble plus intéressée par sa propre survie que par l'œuvre spéciale que Yah leur a confiée. Ça peut certainement être vu dans beaucoup d'églises qui sont restées silencieuses sur les crises pendant les confinements.
Thomas : Pourrait-on dire que beaucoup de gens aujourd'hui sont désillusionnés par l'Eglise ? Il est certain que certaines églises sont intervenues et ont aidé, mais c'est sur une base locale et individuelle. Dans l'ensemble, pendant la crise de ces dernières années, l'Eglise est restée silencieuse et, à mon sens, en quelque sorte, impuissante. Penses-tu que beaucoup de gens sont désillusionnés par la façon dont tout cela s'est déroulé dans les différentes organisations d’église ?
Jean : Absolument. S'il y a jamais eu un temps pour un leadership solide, spirituel et pratique, c'est pendant cette crise. Trop souvent, cependant, l'Eglise a semblé plus concentrée sur sa survie corporative que sur les individus qui peuplent ses bancs.
Le message depuis la chaire a toujours été : "Nous sommes là pour vous. Le corps de Christ est là pour vous, et nous, en tant que leaders localisés représentant le corps de Christ, sommes là pour vous aussi. Vous pouvez nous faire confiance." Mais quand la pression a été appliquée, quand la chaleur est montée, pour ainsi dire, les dirigeants sont trop souvent restés silencieux, les églises se sont fermées, et leur faiblesse intérieure a été révélée. Vous ne pouvez pas construire la confiance sur cela quand, dans une crise, votre foi est trahie.
Thomas : Alors … comment envisager l'avenir ? Que nous réserve l'avenir ?
Jean : Eh bien, je crois que Yahuwah est en train d'élever une nouvelle église, une église qui va contourner les anciennes institutions, une église qui se tournera vers Lui pour être dirigée. Cette nouvelle église ne sera pas fermée à l'ancien clergé " professionnel ", si je puis dire , mais très peu d'entre eux vont vouloir être associés à elle.
Thomas : Parlons-nous d'une nouvelle dénomination réelle ?
Jean : Non. Nous parlons d'une communauté de croyants qui suivra l'Agneau partout où Il va. Ils ne regarderont pas aux êtres humains, pour leur dire ce qu'ils doivent croire, parce qu'ils ont leur propre connexion individuelle avec Yah. Ils se tourneront vers Lui et vers l'Agneau pour les guider. Et beaucoup d'entre eux, en raison des circonstances, devront marcher seuls aux yeux des humains. Mais ils feront tous partie de cette communauté de croyants.
Thomas : L'Église des premiers-nés.
Jean : Rappelons-nous que le mot traduit en français par " église " ne signifie pas vraiment " église " selon notre définition moderne du mot. Quelle est la définition moderne du mot " église " ?
Thomas : Eh bien, typiquement aujourd'hui, ça fait référence à une organisation. Une dénomination.
Jean : C'est ça. Mais le mot original grec est en fait : "ekklesia". Lisons la définition du Dictionnaire Strong.
Thomas : Très bien. Ekklesia signifie, littéralement : "un appel". Je cite : "Ce mot souligne un groupe de personnes appelées dans un but particulier. Il désignait la nouvelle société dont [Yahushua] était le fondateur, étant donné qu'il s'agissait d'une société unie par les liens spirituels les plus étroits et totalement indépendante de l'espace."
Jean : Je crois que ces croyants qui ne sont pas retournés dans les organisations qui s'accrochent à l'erreur, sont précisément là où Yahuwah veut qu’ils soient. Il a un plan pour cette dernière génération de croyants, et ce n'est pas d'être dans les églises déchues qui composent Babylone.
Regardons Apocalypse 18. C'est un commandement pour ces derniers jours. Apocalypse 18, versets 1 à 5.
Thomas : "Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. 2 Il cria d'une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, 3 parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. 4 Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. 5 Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Yah s'est souvenu de ses iniquités."
Jean : Babylone est l'ensemble des organisations religieuses qui ont rejeté l'avancée de la lumière, et choisi de s'accrocher à l'erreur. Mais la prophétie révèle que le jour vient où Babylone sera jugée. L'ordre divin est de quitter Babylone !
Certaines traductions modernes anglophones traduisent le verset 4 comme une invitation : "Venez hors d'elle, mon peuple", mais la traduction "Sortez du milieu d’elle" est plus précise. Il ne s'agit pas d'une invitation à quitter une église déchue pour en rejoindre une autre. C'est un ordre divin, un décret royal : "Sortez d'elle, mon peuple !" Et quand nous le faisons, quand nous obéissons à ce commandement divin de laisser derrière nous les institutions humaines, pour suivre la voix de Yahuwah seul, Il nous guidera et nous protégera .
* * *
Partie 2
Thomas : Pendant les confinements, alors que tant de gens étaient coincés chez eux sans rien à faire, il y a eu beaucoup de mèmes amusants qui ont circulé, se moquant de divers aspects de notre expérience commune. Celui qui m'a marqué est un mème très simple, pas d’image, juste des lettres blanches sur un fond noir, qui disait, je cite : "Puissiez-vous vivre dans des temps précédents."
Jean : Quand nous nous débattons dans des temps sans précédent, la prévisibilité de la normalité est quelque chose qui nous manque. Et nous vivons définitivement des temps sans précédent. Et, laissez-moi vous dire que ces " temps sans précédent " se poursuivront jusqu'au retour de Yahushua. Yahuwah utilisera le chaos qui vient, pour réveiller le monde aux réalités éternelles.
Thomas : C'est vrai. Quand les choses sont normales, nous avons tendance à nous installer dans nos petites habitudes confortables. C'est quand la vie devient chaotique que nous sommes plus ouverts aux nouvelles idées, et plus enclins à demander de l'aide au Père. Ça en dit long sur nos caractères, et la pureté de nos motivations…
Jean : Mais même dans ce cas, le Père peut utiliser toute situation pour nous attirer à Lui.
Pour en revenir à ce dont nous avons parlé dans notre première partie : c'est maintenant le moment idéal pour apprendre ce qu’est le véritable culte, la vraie adoration. Si votre église n'a pas rouvert, ne commencez pas à simplement en chercher une nouvelle. C'est maintenant le moment idéal pour vous sevrer de Babylone. Et si vous vous sentez désillusionné par la façon dont votre église a géré les crises de ces dernières années, il se peut très bien que l’Esprit Saint est en train de vous éloigner des structures corrompues. Vous n'avez pas besoin d'elles pour soutenir votre foi, quand vous avez le Père Lui-même.
Thomas : Nous avons parlé de l’église à la maison. Ma famille et moi, comme tu le sais, pratiquons l’église à la maison maintenant, mais je dois admettre que quand nous en avons discuté pour la première fois, j'ai trouvé l'idée un peu lourde. Dans une église, on peut aller s’asseoir sur un banc et écouter quelqu'un prêcher. On peut s’asseoir et écouter différents responsables parler de la leçon du jour, tandis que nos enfants ont leurs propres leçons adaptées à leur âge.
Mais quand vous décidez de faire l’église à la maison, toute cette responsabilité – maintenir l'attention des enfants, enseigner, rendre la leçon intéressante – vous incombe à vous et votre épouse. Vous ne pouvez pas juste vous reposer et laisser la responsabilité à quelqu'un d'autre. Je suppose que c'est plus facile si vous êtes juste vous seul, mais si vous avez une famille, ça peut vraiment sembler difficile.
Jean : Eh bien… Je ne dirais pas que c'est plus facile si vous êtes seul. Il est vrai que vous n'avez pas la responsabilité d'enseigner quelqu'un d'autre, mais une partie de ce que nous attendons dans l' "expérience de l’adoration" est justement d'adorer en présence d'autres croyants. Si vous n'avez personne d'autre avec qui adorer, vous pouvez avoir l'impression, sur le plan émotionnel, qu'il manque quelque chose. Est-ce vraiment une adoration si tout ce que vous faites est de vous asseoir seul à la table de votre cuisine pour lire la Bible ?
Thomas : C'est un bon point. Je suppose que nous en sommes tous venus à compter sur ces éléments extérieurs – les autres adorateurs, la musique exaltante, l'édifice impressionnant, les belles fenêtres, etc. pour nous donner un sentiment d'adoration. Mais ce n'est pas vraiment là que ça se passe, n'est-ce pas ?
Jean : Non. Nous ne savons pas si, avant le tabernacle dans le désert, les vrais croyants de Yah ont jamais eu un bâtiment dédié exclusivement au culte, à l’adoration. Il est certain qu'Adam et Eve et leurs descendants immédiats – jusqu'à Abraham, Isaac et Jacob – ont tous pratiqué le culte, l’adoration, à domicile.
Thomas : Et même quand ils avaient le tabernacle, les enfants d'Israël ne s'entassaient pas tous autour de lui, s'efforçant d'entendre Moïse faire un sermon chaque semaine.
Jean : Tu imagines ? Des millions de personnes se pressant assez près pour entendre un homme sans micro ni porte-voix prêcher pendant une heure ?
Et tu as raison, même avec le tabernacle, ils ont tous continué à prêcher à domicile, dans leur tente familiale. Il y a un ordre très clair à ce sujet. Regardons Exode 16. Yahuwah leur a donné la manne et leur a dit de la ramasser pendant six jours, mais le sixième jour, ils devaient en ramasser deux fois plus, car ils n’en recevraient pas le jour du sabbat. C’était pour enseigner au peuple, de manière très concrète, à honorer le sabbat.
Et ce qui est intéressant ici, c'est qu'en plus de ne pas travailler, ils devaient rester chez eux. Rester chez soi est implicite dans le commandement de s'abstenir de travailler.
Nous connaissons l'histoire. Certaines personnes sont sorties le jour du sabbat et ont essayé de chercher de la manne quand même. Lisons ce qui s'est passé. Exode 16, versets 27 à 30.
Thomas : "Le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en ramasser, et ils n'en trouvèrent point. 28 Alors Yahuwah dit à Moïse : Jusques à quand refuserez-vous d'observer mes commandements et mes lois ? 29 Considérez que Yahuwah vous a donné le sabbat; c'est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour. 30 Et le peuple se reposa le septième jour. "
Jean : Au départ, il se peut que vous n'ayez pas l'impression de vivre une expérience de culte, d’adoration, comme celle à laquelle vous êtes habitué, en restant chez vous plutôt qu'en allant dans une structure religieuse sophistiquée, mais c'est en fait plus proche de l'intention originale de Yahuwah pour le culte, pour l’adoration, qui était simplement une communication entre l'âme individuelle et Lui-même.
Thomas : Et pas seulement à l'époque de l'Ancien Testament. Au temps du Nouveau Testament, aussi ! Ecoutez ceci. C'est Actes 16 verset 13 : "Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies". Donc, se réunir dans la nature, au bord de la rivière, était une pratique habituelle des premiers croyants.
Pour la plupart des croyants modernes, cependant, c'est une expérience complètement nouvelle et même inconfortable. C'est tellement différent de ce à quoi nous sommes habitués que nous avons presque l'impression que ce n'est pas un vrai culte, une vraie adoration. Parlons de la façon dont nous pouvons rendre le culte spécial et significatif, même quand nous adorons à la maison.
Jean : C'est intéressant que tu dises que le culte à domicile peut être une expérience " inconfortable " au début, mais tu as raison. Ça a été notre expérience aussi. Mais ensuite, nous avons réalisé que c'était sur tous les éléments extérieurs que nous avions essentiellement compté pour ressentir l'impression d'un culte, d’une adoration.
Thomas : De la belle musique… écouter quelqu'un prêcher un sermon…
Jean : Oui, et aussi : s'habiller pour l’occasion, aller dans un endroit où nous n'allons pas tous les jours. Prendre un repas spécial. Le fait de porter des vêtements que nous ne portons pas habituellement au quotidien. Mais chacune de ces choses faisait aussi de cette journée un fardeau, pour être honnête. Après une longue semaine de travail, rendre la maison parfaite, les vêtements parfaits, et la nourriture prête avant les heures sacrées du sabbat, était stressant et difficile, en ce qui nous concerne. Parfois même épuisant.
Thomas : Nous devons changer toute notre définition de ce qu'est le culte, l’adoration, n'est-ce pas ?
Jean : Je pense qu'il est plus juste de dire qu'il nous faut revenir à la définition originelle du culte, de l’adoration. Après avoir commencé à pratiquer l'église à la maison, et appris à revenir à la véritable adoration, ma femme a avoué que, surtout quand nos enfants étaient petits, les sabbats avaient été si difficiles pour elle qu'elle les redoutait secrètement. Ce n'est pas parce qu'elle n'aimait pas Yahuwah ou le sabbat, mais parce que la conception traditionnelle de ce qui constitue un culte correct rendait ce jour presque épuisant pour elle.
Bien sûr, j'aidais à la préparation, mais le fait est que ces traditions artificielles de ce que nous en sommes venus à assimiler à un "culte" sont très éloignées du culte biblique véritable et pur.
Thomas : Alors, qu'est-ce que le véritable culte ? Comment pouvons-nous y parvenir à la maison, avec nos familles, ou seuls ?
Jean : Eh bien, prenons le dictionnaire et lisons le mot "adoration". Pendant ce temps,je vais chercher dans un dictionnaire Biblique. Alors, comment est défini le mot "adoration" ?
Thomas : " Principalement et éminemment l'acte de rendre des honneurs divins à l'Être Suprême ; ou la révérence et l'hommage qui lui sont rendus dans les exercices religieux, consistant en l'adoration, la confession, la prière, l'action de grâce et autres. "
Jean : En hébreu, le mot est shachah. Il est dit : " shachah dépeint l'acte de se prosterner en hommage par un inférieur devant un souverain supérieur… C'est le terme commun pour venir devant [Yahuwah] dans l'adoration ".
L'un des mots grecs traduit en français par "adoration" signifie également : se prosterner. Un autre mot grec signifie : révérence ou montrer du dévouement, tandis qu'un autre encore signifie : servir ou être au service de Yah. Y a-t-il, dans toutes ces définitions, une seule allusion à l’exigence d'adorer :
– en groupe
– en suivant l’ordre de service moderne
– ou dans un bâtiment particulier mis à part pour le culte ?
Thomas : Non !
Jean : Voilà donc la première chose à se rappeler : le culte, l’adoration, consiste à rendre hommage à Yahuwah, notre Père aimant et Créateur. Cela peut se faire dans votre salon, à genoux à côté de votre lit, avec votre Bible à la table de votre cuisine, ou sur une couverture dans un parc. L'important n'est pas l'environnement mais ce qui se passe dans votre cœur.
C'est pourquoi je crois qu'il est important d'utiliser les heures sacrées pour construire notre relation personnelle, individuelle avec Yahuwah. Oui, nous essayons d'avoir des dévotions personnelles pendant la semaine, mais le sabbat est spécial. Il combine un commandement de ne pas travailler avec un commandement d'adorer activement.
Thomas : Mais à quoi cela ressemble-t-il ? Disons que tu as une famille, des enfants. Comment cela se passe-t-il à la maison ?
Jean : Eh bien, traditionnellement, la façon dont ma femme et moi avons été élevés, nous croyions que pour montrer notre révérence à Yahuwah, nous devions mettre nos plus beaux vêtements. Mais cela demande de l'entretien, du repassage, de la préparation, ce qui peut être épuisant à la fin d'une longue semaine. Donc, pour que le sabbat soit un véritable repos qui vous permette de vous concentrer sur le temps que vous passez avec Lui, il est bon de s'habiller très simplement.
Thomas : Se reposer suffisamment la veille pour pouvoir être bien reposé pendant les heures sacrées est plus important que de rester debout tard pour repasser une chemise ou une robe.
Jean : Absolument. N'est-il pas intéressant de voir comment, quand nous suivons les traditions humaines, nos priorités sont faussées ?
Pour ce qui est du culte, vous pouvez certainement écouter un sermon si vous le souhaitez. Ou vous pouvez choisir un thème dans les Écritures et rechercher les versets dans la Bible. Choisissez quelque chose qui renforce la foi, comme : la bonté de Yahuwah, ou Sa volonté d'aider. Ou même le thème de : la foi elle-même. Vous pouvez inclure des histoires bibliques pour les enfants, qui illustrent ces aspects du caractère divin.
Thomas : Mes enfants aiment beaucoup les quiz bibliques. Nous leur posons des questions et, s'ils ne connaissent pas la réponse, ils doivent la chercher. C'est amusant et ils apprennent tout en s'amusant.
Jean : Et il n'est pas nécessaire de s'asseoir sur des chaises inconfortables à dossier droit dans votre salon. Si le temps le permet, allez dehors ! Allez dans la nature. Se promener dans la nature, voir l’oeuvre de Yahuwah en tant qu'artiste est toujours revigorant.
Thomas : Oui, on peut ressentir une réelle connexion avec Yahuwah dans la nature qu'il est difficile parfois de ressentir entouré de bâtiments, de pavés, de ciment.
Jean : Ce que je veux souligner, c'est qu'il n'y a pas une seule bonne façon de pratiquer le culte à la maison, en famille, ou seul. Je sais qu'au début, ça peut être intimidant. Ça l'était pour moi, et j’ai l’habitude de m’exprimer, même en public ! Mais le but est de communier avec votre Créateur.
Thomas : Une chose que ma famille apprécie vraiment, c'est de prendre le temps de se souvenir et reconnaître les bénédictions que nous avons reçues pendant la semaine. Et vous pouvez même le faire si vous êtes seul ! Prenez un cahier et notez toutes les prières exaucées ou bénédictions que vous avez reçues. C'est une expérience mémorable qui stimule la foi, de garder une trace de ces choses.
Jean : C'est magnifique.
Aussi, les sabbats, surtout pour les personnes plus âgées, sont un moment merveilleux pour creuser en profondeur pour trouver plus de lumière. L'Écriture est tellement profonde ! Nous découvrirons encore de nouvelles vérités tout au long de l'éternité. Passer les heures du sabbat à étudier profondément la Bible, seul ou avec d'autres personnes, est réellement gratifiant.
Thomas : Et vous n'avez pas besoin d'un pasteur, d'un prêtre, d'un rabbin ou d'un imam pour "interpréter" l'Écriture pour vous, et vous dire ce que vous devez croire ! Je pense que c'est l'une des croyances les plus nuisibles que nous avons absorbées des religions organisées.
Écoutez ça ! C'est Jean 16, versets 12 et 13. C'est Christ qui déclare, juste avant Gethsémané, aux disciples : "J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. "
C'est " l'Esprit de vérité ", l'Esprit même de Yahuwah qui doit nous enseigner. Nous n'avons pas besoin des humains pour cela. Bien sûr, ils peuvent nous présenter de nouvelles idées, mais quand il s'agit de convaincre nos cœurs de la vérité en opposition à l'erreur, c'est le travail de l’Esprit Saint, pas d'un humain.
Jean : C’est vrai.
Nous avons une série d'articles, en trois parties, sur notre site web qui contient beaucoup d'informations à la fois sur la nécessité de quitter les religions organisées – toutes – et sur les détails de la façon de pratiquer le culte à la maison, soit en petits groupes, soit en famille, soit seul. J'aimerais encourager nos auditeurs à rechercher cette série. Elle s'intitule "Sortez d'elle, mon peuple".
J'aimerais maintenant consacrer le temps qui nous reste à un passage très important des Écritures. Il se trouve dans Esaïe 58. Le verset 11 promet que Yahuwah " sera toujours ton guide ". Tout le passage est très encourageant, mais j'aimerais que nous lisions les deux derniers versets. Ils résument ce qu'est la véritable adoration et contiennent une très belle promesse pour ceux qui, en ces derniers jours, écoutent l'appel à fuir Babylone. Esaïe 58:13 et 14.
Thomas : "Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, Pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, Si tu fais du sabbat tes délices, Pour sanctifier Yahuwah en le glorifiant, Et si tu l'honores en ne suivant point tes voies, En ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, 14 Alors tu mettras ton plaisir en Yahuwah, Et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père; Car la bouche de Yahuwah a parlé. "
Jean : Nous vivons une époque vraiment sans précédent, mais nous n'avons pas à avoir peur. Yahuwah connaissait d’avance le chaos qui se produirait dans les derniers jours, et Il a élevé un peuple qui suivra Ses directives. Pas pour suivre un quelconque humain, mais pour suivre Yahuwah directement.
Nous avons devant nous une opportunité de rassurer les gens avec un message de l'amour de Yahuwah pour les pécheurs et du Royaume à venir, comme nous n'en avons jamais eu auparavant. Alors, faisons-le ! Suivons l'Agneau là où il nous conduit, car c'est là que nous sommes le plus en sécurité et le plus heureux, en faisant la volonté de Yahuwah.
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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Thomas : La question d'aujourd'hui pour notre courrier des auditeurs nous vient de Floride, aux États-Unis. Je viens d'apprendre quelque chose d'intéressant sur la Floride. Il y a un parc appelé le parc national des Everglades.
Jean : J'en ai entendu parler. Ce n'est pas comme un grand marécage ?
Thomas : Oui, c’est une zone de terres marécageuses tropicale. C'est aussi un site du patrimoine mondial parce que de nombreuses espèces rares et menacées y vivent, mais ce que j'ai trouvé fascinant, c'est que c'est le seul écosystème au monde où les alligators et les crocodiles coexistent !
Jean : Ah bon ? C'est étrange. Je me demande s'ils se sont déjà battus ?
Thomas : Et lequel des deux gagne, s'ils le font !
Jean : En effet. Alors, quelle est notre question ?
Thomas : Eh bien, Jennifer Hartman nous écrit : "Les enfants de ma sœur sont venus vivre avec nous l'été dernier après la perte tragique de leurs parents. C'était une expérience horrible et nous avons tous du mal à trouver une nouvelle normalité. Mes neveux ont 12 et 14 ans. Ce sont de bons enfants, mais mon mari et moi n'avons pas d'expérience avec cette tranche d'âge car nos propres enfants sont encore très jeunes. Ma question est la suivante : quels sont les défis auxquels sont confrontés les jeunes d'aujourd'hui et que nous devrions garder à l'esprit quand nous nous lançons dans l'éducation des adolescents ?"
Jean : C’est une bonne question ! Les temps ont changés. Le monde auquel les adolescents sont confrontés aujourd'hui est différent de celui auquel nous étions confrontés quand nous étions jeunes. Il y a des défis uniques que les parents dévoués devraient garder à l'esprit dans le monde d'aujourd'hui, surtout ceux qui élèvent des adolescents.
L'un des plus évidents est que, à moins que tu ne vives dans un environnement extrêmement rare, la plupart des jeunes d'aujourd'hui vivent dans un environnement anti-chrétien. Et je ne parle pas seulement de nos auditeurs qui vivent dans des pays majoritairement hindous, bouddhistes, ou musulmans. Je parle d'un environnement général qui est opposé aux normes bibliques du christianisme.
Thomas : Oh oui, c'est partout ! Un état d'esprit séculier, qui ne valorise pas ce que l'Écriture valorise. Oui, c'est quelque chose que nous devons tous affronter au quotidien.
Jean : Les parents de jeunes adolescents doivent être conscients de l'influence qu'ont les médias sur les jeunes.
Thomas : Une des histoires les plus tristes que j'ai lues concernait une jeune fille de 15 ans poussée au suicide par le harcèlement qu'elle subissait sur les médias sociaux.
Jean : Les médias sociaux peuvent être très malsains pour les adultes, alors ne parlons même pas des enfants ! Je ne dis pas que les enfants ne devraient jamais être autorisés à utiliser les médias sociaux, mais c'est un domaine que les parents d'aujourd'hui devraient surveiller de près. Et pas seulement les médias dits "sociaux", mais les médias en général. Quelles valeurs transmettent-ils à nos jeunes ?
Thomas : Les films en général enseignent la violence et la promiscuité sexuelle.
Jean : C'est vrai ! Les médias peuvent aussi exacerber tout problème qu'un enfant pourrait avoir avec son image de soi.
Thomas : C’est vrai ! Les médias ne te donnent pas une image saine de toi-même. Tout le monde insiste beaucoup sur ce point en ce qui concerne les jeunes filles, mais la vérité est que cela peut aussi avoir un impact négatif sur les jeunes garçons, s'ils n'ont pas les muscles "saillants" de la dernière star du box-office hollywoodien. Ce genre de choses.
Jean : Tout cela contribue à une autre chose dont les parents d'adolescents devraient se méfier, à savoir : le matérialisme.
Thomas : Eh bien, tout le monde doit faire attention à ça, vraiment. Mais, oui. La pression des autres jeunes peut être particulièrement intense pendant l'adolescence, quand tu essaies encore de comprendre qui tu veux être dans la vie. Les derniers styles, les dernières sorties de films… ce sur quoi les autres enfants se concentrent pour s'intégrer. Tout ça peut détourner ton attention de ce qui est vraiment important dans la vie.
Jean : Ce qui peut rendre difficile pour les jeunes de personnaliser et de vivre leur foi. Inclure nos jeunes dans une communauté de foi aimante et solidaire peut vraiment les aider. Quand ils voient d'autres personnes qu'ils respectent, des personnes bienveillantes, compatissantes, agréables à côtoyer – la marche chrétienne ne doit pas être une épreuve pénible de la vie – alors ils verront par l'exemple ce qu'est vraiment la vie chrétienne. Ils créeront des attachements et des liens avec d'autres chrétiens, de sorte que les attachements mondains auront moins d'influence.
Thomas : Je remarque que tu as dit moins " d'influence ".
Jean : Oui. Beaucoup de parents essaient de protéger leurs enfants en essayant de les éloigner du monde. Je crois que c'est une erreur. Nous ne sommes pas appelés à fuir les non-croyants. Nous devons plutôt être comme Christ. Et à quoi ressemblait Christ ? Que faisait-il ? Il n'était peut-être pas comme la façon dont il est trop souvent dépeint dans les films. Le Sauveur était bienveillant, acceptant et amical envers tout le monde. Il était amical avec tout le monde. Je pense qu'il était en fait assez charismatique, dans le meilleur sens du terme.
Thomas : Il attirait les gens grâce à son charme personnel ?
Jean : Eh bien, évidemment, pas tout le monde. Pas ceux qui détestaient ses enseignements. Mais il était amical avec tout le monde. Contrairement à de nombreux chrétiens d'aujourd'hui, il ne se tenait pas à l'écart de ceux qui ne croyaient pas comme lui. Il était bienveillant et acceptait tout le monde, sans porter de jugement.
Thomas : C'est comme ça qu'on attire les gens vers Yah !
Jean : Mais trop souvent, les parents… protègent à l’excès leurs enfants du monde. Comme si, s'ils pouvaient simplement retirer les influences du monde de leurs enfants, ces derniers resteraient fidèles à Yah. Mais ça devient un problème quand les jeunes grandissent et acquièrent une certaine indépendance. Ils découvrent que tous les incroyants ne sont pas forcément le diable déguisé. Certains non-croyants peuvent aussi être des personnes gentilles, amicales et intéressantes.
Thomas : Ils peuvent être éblouis par ce que le monde a à offrir, c'est ce que tu veux dire.
Jean : J'ai vu cela se produire. Écoute : nous sommes dans le monde. Nous ne devons pas être du monde, mais nous sommes dans le monde. La meilleure chose que tu puisses faire pour tes enfants est de, premièrement, vivre une vie qui soit cohérente avec ce que tu leur enseignes. Ne sois pas hypocrite en disant "Fais ce que je dis, pas ce que je fais".
Deuxièmement, remplir leur vie autant que possible avec d'autres croyants qu'ils peuvent respecter et admirer, pour qu'ils voient qu'il n'y a pas que maman et/ou papa qui disent ces choses. Il y a aussi d'autres personnes qui aiment Yah et mènent une vie chrétienne dévouée ; des personnes qu'ils apprécient et peuvent admirer. Ça devient plus important quand les enfants atteignent l'adolescence.
Thomas : Je pense qu'une autre chose dont les parents d'adolescents doivent se prémunir est de s'assurer que la vie des enfants n'est pas si remplie qu'il n'y aurait pas de temps pour une vie de dévotion. Tant de jeunes s'investissent dans des emplois, des cours, des sports – et il n'y a rien de mal à cela – mais en plus de l'école, ils se précipitent ici, et là. Ils sont épuisés et distraits et il n'y a plus de temps pour simplement ÊTRE, et savoir que Yah est présent. Tu comprends ce que je veux dire ?
Jean : Oui. Je comprends. Et c'est une leçon à apprendre et retenir jusqu’à l'âge adulte : veiller toujours à ralentir suffisamment pour passer du temps significatif avec Yah.
Une dernière chose : la discipline. Cela ne veut pas dire donner une fessée. En fait, il y a beaucoup de pays où les châtiments corporels sont illégaux.
Thomas : La discipline doit être particulièrement difficile pour Jennifer car ce ne sont même pas ses propres fils, mais ses neveux en deuil.
Jean : Mais tu vois, "discipline" ne signifie pas forcément "punition". L'autodiscipline – s'accrocher à une tâche jusqu'à ce que tu la finisses, faire preuve de maîtrise de soi quand tu es en colère plutôt que d'exploser et de crier ou de frapper – ce sont toutes des leçons de vie très importantes dont tu as besoin pour l'âge adulte.
Thomas : C'est vrai, mais parlons un instant des punitions. De toute évidence, les enfants ne sont pas parfaits. Alors s'ils font quelque chose de mal, comment punir un adolescent ?
Jean : Tout d'abord, je ne punirais jamais pour un accident, ou une erreur honnête.
Thomas : Jamais ?
Jean : Jamais. Réfléchis-y : tu es comme Dieu pour tes enfants. La façon dont tu fais preuve de compassion et de compréhension, ou la façon dont tu te laisses aller et dont tu les "reprend" quand ils font une erreur leur apprend ce qu'ils doivent attendre de leur Père céleste quand ils font une erreur.
Thomas : C'est très vrai. J'aurais aimé que mon propre père le sache.
Jean : Par contre, faire délibérément ce qu'on t'a dit de ne pas faire, c'est autre chose. Les adolescents peuvent certainement apprendre les conséquences de ce qu’ils font. La cause et l'effet. Mais toujours avec patience, amour et respect pour eux en tant que jeunes membres de la famille céleste, car c'est ce qu'ils sont.
Thomas : Ok. Nous avons le temps pour une dernière question, mais tu vas devoir donner une réponse assez courte.
Jean : D’accord. Quelle est la question ?
Thomas : Jett de Saint Paul, au Minnesota, veut savoir quel est le principe dont chaque chrétien devrait toujours se souvenir.
Jean : Eh bien… à brûle-pourpoint, je dirais que Proverbes 23:7 résume bien la situation. Tel qu'un homme pense dans son cœur, tel il est. C'est un fait psychologique puissant. En observant, en contemplant, nous sommes transformés. Alors, nous devons tous nous demander : Que suis-je en train de contempler ?
Sur quoi est-ce que je me concentre ? Quelles pensées retiennent mon intérêt et occupent mon temps ? Si ce sont des pensées de choses mondaines, nous perdrons rapidement notre appétit pour les choses spirituelles.
Thomas : C’est la vérité ! Plus je m'immerge dans les Écritures, plus j'en ai envie. Moins je passe de temps dans la parole de Yah, moins je l'apprécie.
Jean : C'est comme ça pour chacun de nous. Donc, il faut faire attention à ce qui occupe nos pensées : est-ce les derniers potins des célébrités, l'intrigue du dernier film… ou bien, la gratitude envers Yah pour Ses nombreuses bénédictions, ou méditer sur des passages des Écritures que nous avons lu à notre réveil ? Cela révèle non seulement où se trouve notre cœur, mais ça forme aussi notre caractère, pour être sauvé ou pour être perdu.
Thomas : Hm. C'est vrai. Très bien ! C'est tout pour les questions du jour. Mais continuez à nous envoyer vos questions et commentaires. Il suffit de vous rendre sur WorldsLastChance.com et de cliquer sur "Contactez-nous". Nous apprécions toujours d'avoir des nouvelles de nos auditeurs.
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Le soir du 13 août 2014, Zhao Zhihan a reçu une terrible nouvelle : son mari avait eu un terrible accident de voiture.
Zhao était affolée en se rendant à l'hôpital, terrifiée à l'idée que son mari puisse mourir avant qu'elle puisse le voir. Au milieu de sa panique, elle a soudain pensé à Job. Quoi qu'il soit arrivé à Job, il est resté fidèle à Yahuwah. Zhao a décidé à ce moment-là qu'elle resterait fidèle à Yahuwah, elle aussi, qu'Il donne, ou qu'Il reprenne. Inclinant la tête, elle a prié : " Toutes choses sont entre Tes mains, et qu'il y ait ou non un espoir que mon mari s’en sorte, je Te demande d'empêcher mon cœur de Te blâmer. Je souhaite me soumettre à Tes orchestrations et arrangements, je confier mon mari entre Tes mains."
Après avoir confié la situation à Yahuwah, Zhao a senti la paix remplir son cœur. À l'hôpital, le médecin a essayé de préparer la famille au pire. "Ses blessures sont trop graves", a expliqué le médecin. "S'il a la chance de survivre, il a 99 % de chances d'être en état de mort cérébrale. Aussi, vous allez devoir apporter 200 000 yuans pour payer ses soins médicaux."
Deux cent mille yuans était une immense somme d'argent. Cela représente presque 30 000 euros. Même si Zhao pouvait trouver l'argent, il n'y avait aucune garantie que son mari vive. Et même s'il parvenait à survivre, il y avait de fortes chances pour qu'il soit en état de mort cérébrale. S'il vivait mais restait en état de mort cérébrale, comment pourrait-elle s'occuper de son mari et continuer à pourvoir pour son fils ?
Puis, à nouveau, elle a pensé à Yahuwah. Quand les enfants d'Israël ont manqué de nourriture et d'eau, Yahuwah a pourvu à leurs besoins. Si Yahuwah pouvait faire cela pour eux, Zhao se dit qu'Il pouvait aussi prendre soin de sa famille.
Une semaine s'est écoulée et le mari de Zhao n'avait toujours pas repris conscience. Un médecin a dit que, si son mari ne se réveillait pas dans les deux prochains jours, il devrait être transféré dans un autre hôpital pour être opéré du fémur. Sans cette opération, il serait handicapé à vie. Le déplacer et l'opérer coûterait 400 000 yuans de plus ! Soit près de 60 000 euros ! Et il n'y avait toujours aucune garantie qu'il vive.
Une fois de plus, Zhao s'est senti accablée. Ses amis et sa famille, sachant qu'il y avait très peu de chances qu'elle puisse un jour les rembourser, ont refusé de lui prêter de l'argent. Honnêtement, Zhao ne savait pas quoi faire ni de quel côté se tourner. Mais, comme elle en avait pris l'habitude, elle a confié ses problèmes à Yahuwah. Elle sentait que tant qu'elle s'en remettrait à Yahuwah, Il continuerait à la guider.
Zhao est rentrée chez elle pour essayer de trouver un moyen de réunir l'argent. Contre toute attente, son oncle a accepté de lui prêter de l'argent. Puis son fils lui a téléphoné. "Papa est réveillé !" t’a-t-il informée avec enthousiasme : "le médecin dit qu'il n'a pas besoin d'être transféré. Ils peuvent faire l'opération ici !"
Un autre problème s'est présenté : après être resté dans le coma pendant si longtemps, il y avait de fortes chances que le mari de Zhao meure sous anesthésie générale. Cependant, c'était la seule option. Une fois de plus, Zhao a été envahie par la peur et l'anxiété, mais une fois de plus, elle a confié son mari aux soins et à la garde de Yahuwah.
Le mari de Zhao est resté à l'hôpital pendant trois semaines. Il a fallu du temps, même après sa sortie, pour qu'il se remette. Au début, il ne reconnaissait même pas sa propre femme, mais peu à peu, sa mémoire lui est revenue. Le médecin a dit à Zhao : "C'est inconcevable. Personne n'aurait pensé qu'il pourrait se rétablir aussi rapidement. C'est vraiment un miracle !… Vous avez vraiment eu de la chance !"
Mais Zhao savait que ce n'était pas de la chance. Elle savait que Yahuwah était aux commandes. Yahuwah avait pris soin de Job, tout comme il a pris soin de Zhao et de sa famille.
Job 19, versets 26 et 27, dit : "Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Elohim. Je le verrai, et il me sera favorable; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
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Partie 3
Thomas : Le changement est difficile. Quand nous sommes habitués à une certaine façon de faire les choses, il peut être intimidant de faire un grand changement, même si nous savons que c'est nécessaire.
Jean : C’est vrai. Il y a quelques années, ma femme et l'un de nos enfants ont découvert qu'ils étaient allergiques aux œufs. Eh bien, tout d'un coup, nous avons été confrontés à un choix : préparer deux repas à la fois, ou apprendre une toute nouvelle façon de cuisiner. Et c'était difficile ! C'était vraiment difficile d'apprendre de nouvelles façons de faire les choses, mais le résultat en valait la peine. Et c'est ainsi que je vois les choses avec l’église à la maison. Obéir à Yahuwah n'est pas toujours facile.
Thomas : C'est prendre la croix de l'obéissance.
Jean : Exactement. Et pourtant les bénédictions qui viennent avec l'obéissance sont immenses ! Si nous faisons le premier pas en avant dans l'obéissance, le chemin vers l'avant s'ouvrira toujours. Mais vous ne pouvez pas vous attendre à ce que le chemin s'ouvre si vous restez immobile. Il est important de faire ce pas en avant dans l'obéissance.
Alors, prenez l'engagement d'adorer Yahuwah à la maison. Bien sûr, cela peut être difficile au début, mais le Père vous aidera.
Thomas : Je sais que lorsque ma femme et moi avons pris la décision de commencer à pratiquer le culte à domicile, une promesse qui nous a vraiment rassurés était les paroles de Christ dans Matthieu 18 où il dit : "Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux."
Jean : Et tout le monde n'a pas la chance d’avoir de famille près de soi ou d'amis qui peuvent pratiquer le culte avec eux. Certaines personnes sont seules aux yeux des humains, mais même dans ce cas, elles ne sont jamais vraiment seules. Des anges saints s'occupent de ces croyants, et Yah leur envoie Son Esprit pour les bénir.
Je voudrais terminer par une promesse qui se trouve dans Apocalypse 3. Toutes les promesses de Yah sont précieuses, mais celle-ci l'est particulièrement pour les croyants de la fin. Tant de personnes seront appelées à rester seules. Apocalypse 3, versets 11 et 12.
Thomas : "Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. 12 Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Elohim, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Elohim, et le nom de la ville de mon Elohim, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Elohim, et mon nom nouveau."
Jean : C'est la récompense qui attend tous ceux qui restent fidèles à Yahuwah, ceux qui suivent l'Agneau " partout où il va ", quel qu'en soit le prix.
Thomas : Et, en considérant la récompense qui nous attend, quel petit prix à payer !
Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous demain, et d'ici là, souvenez vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !
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Fin
Vous avez écouté la radio WLC.
Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.
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