WLC Radio
Attention au levain mortel !
Programme 91
Attention au levain mortel !
Partie 1
Denis Lefort : Bonjour ! Bienvenue sur Radio WLC. Je suis votre animateur, Denis Lefort.
Jean Olivier : Et je suis Jean Olivier. Merci d'être à l'écoute ! Si vous nous avez déjà écoutés, vous savez qu'à WLC nous préférons utiliser le nom personnel du Créateur, Yahuwah – ou Yah (en forme abrégée) – plutôt que les titres génériques de "dieu" ou "seigneur".
Le nom du fils est Yahushua et signifie : Yahuwah sauve. El, Eloah et Elohim sont des titres hébreux utilisés fréquemment dans l'Ancien Testament pour faire référence au Père.
Denis : Nous utilisons les noms personnels du Père et du fils, non seulement parce que l'Écriture nous y incite, mais aussi parce que le nom du Père contient en fait une promesse incroyablement puissante ! Son nom est un verbe d'état, le verbe : être. Ainsi, lorsqu'il est prononcé en combinaison avec votre besoin, il devient une promesse puissante à revendiquer. Voilà ce que signifie vraiment : "invoquer le nom du Seigneur", comme il nous est dit dans le Psaume 105, par exemple.
Jean : Nous avons récemment eu une émission sur ce sujet. Si vous l'avez manqué, vous pouvez toujours l'écouter. Il suffit d'aller sur notre site Web, WorldsLastChance.com, et de cliquer sur l'icône Radio WLC. Faites défiler la liste de lecture vers le bas et recherchez l'émission intitulée "La promesse la plus puissante de l'univers".
Nous l'avons également mis en ligne sur notre chaîne YouTube, où vous pouvez aussi l'écouter.
Denis : Aujourd'hui, nous allons parler de l'hypocrisie. L'hypocrisie, c'est quand une personne fait semblant d'être ou de croire quelque chose qu'elle n'est pas vraiment, ou qu'elle ne croit pas.
Jean : C'est être faux.
Denis : C'est vrai. Vous seriez surpris par certaines des personnes célèbres qui étaient, ou sont, en fait des hypocrites de classe mondiale.
Jean : On veut des noms…
Denis : Eh bien, John Lennon pour commencer.
Jean : Ah bon ?
Denis : Eh oui. Quand on entend le nom de John Lennon, on pense immédiatement à une chanson sur un monde idéaliste, sans guerre ni violence, n’est-ce pas ?
Jean : C’est l’image qu’on a de lui… Imagine… Alors pourquoi dis-tu que c'était un hypocrite ?
Denis : Parce qu’une exception à sa règle "pas de violence" semble avoir été sa partialité envers l'Armée républicaine irlandaise.
Jean : Une groupe terroriste qui aime régler ses différends en faisant exploser des gens au hasard avec des bombes à clous n'est en effet pas un organisme qu'un véritable amoureux de la paix soutiendrait les yeux fermés.
Puisque qu’on parle de cela, le philosophe Jean-Jacque Rousseau était apparemment lui aussi un hypocrite. En 1762, il a publié un ouvrage révolutionnaire sur l'éducation des enfants.
L'éducation européenne du 18e siècle était assez autoritaire dans son approche. Rousseau soutenait que les enfants devaient avoir la liberté de jouer et d'explorer avec un père bienveillant et accessible, toujours disponible pour répondre à leurs questions sur le monde.
Denis : Ça semble être une bonne chose.
Jean : Bien sûr ! En fait, sa philosophie de l'éducation influence encore aujourd'hui l'éducation occidentale.
Le problème, c'est que Rousseau a abandonné ses cinq propres enfants dans un hôpital pour enfants trouvés… apparemment parce qu'il pensait qu'un orphelinat pourrait mieux élever ses enfants que lui.
Denis : C'est tout simplement une erreur, c’est affreux même. Sous le mot "hypocrisie" dans le dictionnaire ils devraient dire : "Voir Rousseau".
Mais ça illustre mon point de vue : l'hypocrisie est un trait de caractère totalement dégoûtant. C'est être malhonnête, à double tranchant. Ce n'est pas quelque chose que nous voulons être, si nous voulons être honnêtes. Et pourtant… combien d'entre nous, aujourd'hui, sont en fait hypocrites ?
Jean : Je ne pense pas qu'aucun d'entre nous, sincères croyants, soyons sciemment hypocrite.
Denis : Non, bien sûr que non. Mais ça ne veut pas dire que nous ne pouvons pas être hypocrites, même sans le réaliser. La condition laodicéenne, après tout, c'est la tromperie de soi.
Jean : C'est un bon point.
Denis : La vie du Sauveur a vraiment été rendue difficile par les hypocrites de son époque : les Pharisiens. Dans Matthieu 16, Yahusua a dit à Ses disciples : "Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens."
Que pourrais-tu partager avec nous sur l'hypocrisie spirituelle ? Comment les croyants d'aujourd'hui peuvent-ils se garder de devenir des pharisiens des temps modernes ?
Jean : Eh bien, le levain ou la levure, comme je suis sûr que vous le savez, est un symbole pour le péché. Dans le contexte de l'avertissement de Yahushua à Ses disciples, il ne s'agit pas tant du péché physique que des croyances et pratiques incorrectes.
Dans Galates 5, Paul nous avertit : "Un peu de levain fait lever toute la pâte." C'est ainsi que fonctionne la levure. Vous ajoutez une pincée de levure à un morceau de pâte, vous le mettez dans un endroit chaud, et en peu de temps, tout le morceau de pâte a été transformé en quelque chose d'autre par l'action levante de la levure.
C'est, selon Yahushua, ce que les enseignements et les attitudes des Pharisiens feront à votre marche Chrétienne. Ils la transformeront en quelque chose d'entièrement différent.
Denis : Et pas dans le bon sens ! Alors, est-ce qu'il y a quelque chose que nous pouvons faire ou savoir, est-ce qu'il y a quelque chose que nous devrions comprendre pour ne pas être… aspirés dans ce tourbillon hypocrite et auto-satisfait, pour ne pas dire suffisant (dans le sens orgueilleux) du pharisaïsme ?
Jean : Oui. Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, j’aimerais juste encourager chaque auditeur à garder un cœur ouvert. La condition laodicéenne signifie que nous sommes aveugles à notre propre condition. Ne supposez pas que les points que nous allons aborder ne s'appliquent pas à vous.
Au contraire, demandez à l'Esprit de Yah de vous montrer comment cela s'applique à vous.
Denis : C'est bien. Nous devons accepter par la foi que le Conseil du Véritable Témoin aux Laodicéens s'applique à nous tous et, par la foi, demander le collyre pour voir spirituellement.
Jean : Un trait très commun chez les pharisiens est le name-dropping, le fait de faire allusion à des gens connus et respectés, dans le but d’impressionner. Ils sont fiers de leurs liens avec des personnes qu'ils considèrent comme justes ou spirituellement supérieures.
Denis : Les chefs d'église.
Jean : Bien sûr. En somme, toute personne qui, à leurs yeux, augmente leur propre importance par association. Dans Matthieu 3:9, Yahushua a dit aux pharisiens de Son époque : "Ne prétendez pas dire en vous-mêmes : nous avons Abraham pour père ! Car Je vous déclare que de ces pierres-ci Yahuwah peut susciter des enfants à Abraham."
Les autres personnes que vous pouvez connaître, quel que soit leur statut mondain, ne vous recommandent pas à Yah. Tout ce qui compte, c'est que vous connaissiez réellement Yah, par vous-même.
Denis : Ce point va de pair avec un autre que j'ai remarqué à propos des pharisiens et qui est qu'un pharisien est toujours fier de sa justice extérieure, apparente. De ce qu'il fait. Il peut sembler respecter la lettre de la loi, mais il finit invariablement par enfreindre l'esprit de la loi.
Jean : Si vous violez délibérément l'esprit de la loi, vous n'êtes pas juste même si vous semblez garder la lettre de la loi. Nous devons toujours nous rappeler que la véritable justice est une condition du cœur.
Denis : Proverbes 4:23 : "Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie."
Jean : Exactement. Dans le Sermon sur la Montagne, Yahushua a dit : "Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Yah !" Il n'a pas dit : "Heureux ceux qui sont purs en action, car ils verront Yah."
Denis : C'est vrai.
Jean : Une autre chose que les pharisiens ne font pas, c'est de se mêler aux personnes non converties.
Denis : Ah, oui ! Il ne faut pas salir sa robe d'autosatisfaction !
Jean : Dans tout ce que Yahushua a fait, il était l'ami des pécheurs. Dans Marc 2, il a expliqué sa méthode d'action. Il a déclaré : "Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs."
Denis : C’est sûr : comment allez-vous atteindre les perdus si votre cercle de connaissances est composé exclusivement de ceux qui sont sauvés ? Si vous refusez de vous mêler aux pécheurs, vous êtes un pharisien moderne.
Jean : Et comment êtes-vous censé attirer les gens vers Yahushua si vous les évitez ? Ça ne marche pas.
Un pharisien est aussi très critique envers les autres, surtout pour des choses insignifiantes. Ça peut porter sur n'importe quoi…
Denis : Oui, comme les choix vestimentaires, alimentaires, et plus encore.
Jean : Quand vous mesurez votre valeur personnelle, non pas en fonction de l'amour que Yah vous porte, mais en fonction de la "sainteté" de vos actions, vous allez toujours vous comparer aux autres… et les trouver insuffisants.
Denis : J'ai aussi remarqué cette tendance.
Si mes choix sont plus conservateurs que les autres, ça signifie que je suis sur le bon chemin et que les autres sont mondains.
Mais si les choix des autres sont plus conservateurs que ce que je souhaite suivre, ça signifie que les autres sont fanatiques, et que je suis équilibré.
Jean : Avez-vous remarqué que Yahushua a Lui-même été condamné de cette façon ? Et si Lui l'a été, nous savons que nous le serons aussi, alors ne vous découragez pas quand cela arrive, les amis. Lisons Jean 15, versets 18 à 20.
Denis : "Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi."
Jean : Yahushua était trop conservateur pour les Sadducéens, et trop libéral pour les Pharisiens.
Denis : N'est-ce pas la vérité ? Donne-moi une seconde pour retrouver Matthieu 11… ici. Il y a un passage où Yahushua affronte Ses détracteurs pour cette même raison.
Nous y voilà. Matthieu 11, versets 16 à 19. Il est écrit : "A qui comparerai-je cette génération ? Elle ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et qui, s'adressant à d'autres enfants, disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé; nous avons chanté des complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés. Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent : Il a un démon. Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent : C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses oeuvres."
Jean : Nous ne pouvons pas nous comparer à d'autres humains faillibles. C’est en contemplant que nous sommes changés. C'est une loi divine de la psychologie humaine.
Alors, à l'image de qui souhaitez-vous être changé ? Celle d'un autre être humain déchu ? Ou à l'image de Yah ?
Denis : C'est un bon point. Nous y pensons souvent en ce qui concerne les divertissements. Nous ne voulons pas remplir nos esprits de la violence et de l'impureté sexuelle qui sont si répandues dans les romans et les films actuels. Mais n’oublions pas que cela s'applique aussi à ce que nous pensons et aux personnes que nous idolâtrons – ou jugeons !
Jean : Tournons-nous vers Matthieu 12, qui nous montre une autre chose que les pharisiens font, à savoir qu'ils se concentrent sur les règles, à l'exclusion de tout le reste, même de la volonté révélée de Yah.
Denis : Très bien. Quels versets ?
Jean : Matthieu 12, versets 9 à 16.
Denis : "Etant parti de là, Yahushua entra dans la synagogue. Et voici, il s'y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils demandèrent à Yahushua : Est-il permis de faire une guérison les jours de Sabbat ? C'était afin de pouvoir l'accuser."
Jean : Remarquez que : si les pharisiens ont demandé à Yahushua s'il était "permis" (ou "licite", dans la King James) de guérir les jours de Sabbat, c'est tout simplement parce qu'ils voulaient l'accuser de violation du Sabbat. Ils ne se souciaient absolument pas de l'homme qui avait besoin d'aide. Ils étaient concentrés sur la possibilité de dénoncer le Sauveur comme transgresseur de la loi.
Continuons à lire et voyons quelle a été la réponse de Yahushua.
Denis : "Il leur répondit : Lequel d'entre vous, s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans une fosse le jour du Sabbat, ne la saisira pour l'en retirer ? Combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis ! Il est donc permis de faire du bien les jours de Sabbat."
Jean : C'est le point crucial de toute l'affaire. C'est l'esprit de la loi : il est permis de faire du bien le jour du Sabbat.
Que s'est-il passé ensuite ?
Denis : "Alors il dit à l'homme : Etends ta main. Il l'étendit, et elle devint saine comme l'autre. Les pharisiens sortirent, et ils se consultèrent sur les moyens de le faire périr. Mais Yahushua, l'ayant su, s'éloigna de ce lieu. Une grande foule le suivit. Il guérit tous les malades, et il leur recommanda sévèrement de ne pas le faire connaître"
Jean : Les pharisiens se concentreront toujours sur les règles, même s'ils enfreignent l'esprit de la loi. Se concentrer sur les règles leur permet de se rassurer sur leur propre supériorité par rapport aux autres.
Denis : Ça me rappelle les paroles de Yahushua dans Matthieu 23. C'est un excellent chapitre pour apprendre les attributs du pharisaïsme. Au verset 23, il a déclaré : "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses."
J'ai toujours trouvé cette citation vraiment intrigante. D'un côté, Yahushua dit : Bien sûr ! C'est bien d'être attentif à respecter scrupuleusement la loi. Mais le problème est qu'ils ont négligé ce qui est le plus important : la justice, la miséricorde et la foi.
Jean : Le pharisaïsme est définitivement toujours bien vivant aujourd'hui. Satan s'en est assuré. Il incombe à chacun d'entre nous de demander à Yahuwah de nous montrer où et quand est-ce que nous donnons nous-mêmes l'exemple des traits d'un pharisien.
* * *
Partie 2
Denis : Si vous venez de nous rejoindre, aujourd'hui nous partageons avec Jean au sujet des traits de caractère d'un pharisien. Le pharisaïsme n'est pas seulement un phénomène du premier siècle en Israël. Il est toujours bien vivant aujourd'hui.
Jean : La droiture, la sainteté sont des états, une façon d'être. Ce ne sont pas des verbes d'action. Quand nous nous abandonnons complètement à Yah, le Sauveur nous couvre de Sa justice. C'est un don, un cadeau du Ciel !
Le problème avec une attitude pharisaïque, cependant, est que les pharisiens considèrent la sainteté comme un verbe d'action. Une chose à laquelle ils doivent aspirer, par eux-même. Et bien sûr, dès que vous faites cela, vous échouez toujours lamentablement.
Un autre attribut du pharisien est qu'il (ou elle) suppose toujours le pire des autres. Ils n'accordent pas le bénéfice du doute, si quelqu'un d'autre fait une erreur. Les pharisiens sont des accusateurs.
Denis : C'est une sérieuse inculpation.
J'ai aussi remarqué qu'un pharisien est généralement négligent dans sa façon de parler des autres. Tu viens de dire que les pharisiens sont des accusateurs, et c'est l'œuvre du diable. Apocalypse 12 verset 10 fait référence à satan comme "l'accusateur de nos frères. . . qui les accusait devant notre Elohim jour et nuit."
C'est ce que les pharisiens faisaient constamment à Yahushua. Vous vous souvenez de ce qui s'est passé dans Matthieu 12 ? Ils lui ont amené un homme possédé par un démon et, naturellement, tout le monde était stupéfait lorsque Christ a chassé le démon.
Ils ont dit : "N'est-ce pas là le Fils de David ?" Ce qui signifie, bien sûr : "N'est-ce pas le Messie ?"
Mais écoutez ce qui est dit au verset 24 : "Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent : Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons."
C'est du Messie lui-même qu'ils parlent là ! Un homme parfait. Si les pharisiens ont pu critiquer l'irréprochable "Agneau de Yah" Lui-même, vous pouvez être sûrs que les pharisiens modernes feront la même chose, en la personne de Ses saints.
Jean : Nous devons nous rappeler que dire du mal des autres, c'est se joindre à satan dans son œuvre et être un accusateur des frères.
En parlant de paroles, un pharisien essaie toujours d'attraper les gens dans leurs propres paroles. C'est ce qu'ils faisaient constamment avec Christ. Ils lui tendaient des pièges de sorte que s'il répondait d'une certaine manière, ils l'accusaient devant le peuple de rejeter la loi de Moïse.
Denis : Et s'il répondait d'une autre manière, ils pouvaient l'accuser d'être un révolutionnaire aux yeux des Romains. Ils ont essayé de Le manipuler pour qu'Il ne puisse pas gagner en paroles, dans tous les cas !
Jean : Voilà ce que font les pharisiens. Les pharisiens sont aussi facilement offensés. Ils sont du genre à "balancer", si je puis dire, mais ils ne peuvent pas supporter d’encaisser en retour.
Il est facile de se sentir blessé, surtout quand nous n'accordons pas aux autres le bénéfice du doute. Mais nous devons prendre une profonde respiration, faire juste un pas en arrière, et nous demander : "Est-ce que je m'offense trop facilement des manquements, erreurs, ou croyances des autres ?"
Paul a écrit dans 1 Corinthiens 13, verset 5 que l'amour "ne s'irrite point" ou "ne se laisse pas facilement provoquer" dans la King James. Yahushua ne se laissait pas facilement provoquer, et si nous voulons être comme Lui, nous mettrons de côté notre orgueil et ne serons pas non plus prompts à nous offenser.
Allons dans Matthieu 15 et lisons les versets 12 et 13, si tu veux bien. Ce point est plus sérieux que la plupart des gens ne le pensent.
Denis : "Alors ses disciples s'approchèrent, et lui dirent : Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés des paroles qu'ils ont entendues ? Il répondit : Toute plante que n'a pas plantée mon Père céleste sera déracinée."
Jean : Un pharisien est aussi spirituellement aveugle. Les choses spirituelles sont discernées spirituellement et les pharisiens n'ont pas la capacité de discerner spirituellement les choses.
Denis : Ils "parlent", mais ils ne "font" pas. Ce point me rappelle quelque chose d'autre que Yahushua a dit, dans Matthieu 23. Au verset 27. Il a dit : "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés."
Jean : Les pharisiens présentent bien. Ils peuvent avoir l'air Chrétiens. Ils peuvent s'habiller, marcher, parler et manger comme des Chrétiens. Mais ce qui sort de leur bouche révèle ce qu'il y a vraiment dans leur cœur. Et si ce qui sort de la bouche est une critique des autres, un esprit dur et impitoyable, vous pouvez savoir que vous écoutez un pharisien.
Retournons dans Matthieu 15. Il a fallu un certain temps aux disciples pour cesser de considérer les pharisiens comme des gens spirituellement supérieurs, mais Yahushua avait un avertissement pour eux, et cet avertissement s'adresse aussi à nous, car il y a autant de pharisiens aujourd'hui qu'à l'époque de Christ, et nous avons toujours autant de mal à les discerner.
Lisons les versets 10 à 20.
Denis : "Ayant appelé à lui la foule, il lui dit : Ecoutez, et comprenez. Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme; mais ce qui sort de la bouche, c'est ce qui souille l'homme. Alors ses disciples s'approchèrent, et lui dirent : Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés des paroles qu'ils ont entendues ? Il répondit : Toute plante que n'a pas plantée mon Père céleste sera déracinée. Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. Pierre, prenant la parole, lui dit : Explique-nous cette parabole. Et Yahushua dit : Vous aussi, êtes-vous encore sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c'est ce qui souille l'homme. Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l'homme; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme."
Jean : Vous voyez, les disciples venaient d'être accusés par les pharisiens de manger sans avoir pris le temps de se laver les mains de manière cérémonielle, de façon rituelle, selon leurs propres coutumes humaines. Ils étaient préoccupés par la minutie de leur tradition orale et accusaient les disciples d'être des transgresseurs de la loi pour avoir simplement omis d'observer une tradition créée par l'homme.
C'est toutjours ce que font les Pharisiens. Ils sont très prompts à défendre les traditions créées par l'homme. Mais quand il s'agit d'obéir réellement à la parole de Yah, ils trouvent toutes sortes d'explications pour expliquer pourquoi la loi aurait été supprimée et ne serait plus contraignante, plus en vigueur.
Denis : Ils trouvent qu'il n'est pas commode, pas pratique, de respecter la Loi divine.
Jean : C'est ça. Parce que la véritable obéissance exige et implique toujours une croix à porter, et ils ne veulent pas porter cette croix.
Denis : Tu sais, c'est un aspect du pharisaïsme que je n'ai jamais vraiment relié d'une manière pratique aux Chrétiens d'aujourd'hui, mais ça correspond vraiment. Les pharisiens valorisent la commodité, la convenance. Par conséquent, ils vont toujours valoriser la tradition plutôt que les vérités tranchantes de la parole de Yah. La tradition est ce que nous connaissons, c’est facile. C'est ce avec quoi nous sommes à l'aise. Les pharisiens citent la tradition parce que c'est ce qui est largement connu et compris.
Jean : La tradition est une pierre d'achoppement majeure pour beaucoup de gens. Ils préfèrent s'unifier sur des croyances qu'ils ont en commun plutôt que d'être divisés par la vérité.
Nous voyons cela se produire partout aujourd'hui. La grande majorité des Chrétiens s'accrochent aux fêtes païennes parce que, disons-le : c'est amusant, socialement. C'est leur moment pour se retrouver en famille, ou entre amis.
Et ils ignorent complètement les fêtes de Yahuwah parce qu'elles sont tellement… juives, pensent-ils.
Denis : Eh bien, pas seulement ça. La plupart des Chrétiens célèbrent aussi le dimanche, pour la simple raison que c'est une tradition. Non pas parce que Yahushua aurait été ressuscité à ce moment-là (ce qui n’est pas le cas, en vérité) mais parce que c'est ce qu'ils ont toujours fait. Et comme notre calendrier moderne tourne autour du "week-end", c'est un choix commode.
Il en va de même pour les Juifs, et les Protestants qui pratiquent leur culte le samedi. Ce n'est pas le Sabbat biblique, mais c'est le samedi, pendant le week-end. C'est pratique. Ainsi, comme les Pharisiens au temps de Christ, ils chérissent leurs traditions plus que la parole de Yah.
Jean : Nous avons besoin de nous poser des questions vraiment tranchantes. Et je m'adresse ici aussi à moi-même. Suis-je prêt à rejeter toute doctrine et pratique, toute tradition, quelle que soit sa popularité, suis-je prêt à mettre de côté toute croyance qui n'est pas en accord avec les Écritures ? Suis-je prêt à m'affranchir de l'erreur et à rester seul, si personne d'autre que je connais ne le fait ?
Denis : Suis-je prêt à suivre la vérité quel qu'en soit le prix ?
Jean : Dans leurs propres efforts pour se préparer à la vie éternelle, les pharisiens s'accrochent à ces traditions populaires. Mais ce n'est pas ce qui vous sauve. Lisons Marc 7, les versets 5 à 9. C'est le récit de Marc de l'incident que nous avons lu plus tôt dans Matthieu 15. Il y a quelques détails supplémentaires qui me semblent importants. Marc 7, versets 5 à 9.
Denis : "Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures ? Jésus leur répondit : Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu'il est écrit : Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes. Vous abandonnez le commandement de Yah, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore: Vous anéantissez fort bien le commandement de Yah, pour garder votre tradition."
Jean : C'est le pharisaïsme dans ce qu'il a de pire, et on le retrouve partout dans le Christianisme nominal aujourd'hui, c’est-à-dire le Christianisme qui n’existe que de nom, et non en fait, et en puissance.
Denis : Je vais être un peu en désaccord avec toi. Ce n'est pas seulement parmi les Chrétiens nominaux et mondains. Ce trait hideux du pharisaïsme apparaît même chez les Chrétiens les plus conservateurs. En fait, je dirais même qu'il est plus répandu chez les conservateurs que chez les libéraux.
Les pharisiens jugent même les croyants dévoués qui ne respectent pas leurs normes personnelles d'observation des fêtes de Yah.
Je l'ai vu, moi-même. Par exemple, prenons le Sabbat lunaire. C'est une nouvelle vérité et nous sommes tous encore en train d'apprendre à ce sujet. Ici, à WLC, nous croyons que les Sabbats sont calculés à partir de la conjonction. Cependant, il y a des gens très sincères qui calculent par le premier croissant visible. D'autres encore par la pleine lune.
Personnellement, je pense qu'ils ont tort… [rires] mais la question est la suivante : méprisez-vous les personnes qui ont une compréhension différente de la façon dont les Sabbats et les Fêtes annuelles doivent être calculés ? Est-ce que vous méprisez ceux qui les observent d'une manière différente de la vôtre ?
Jean : C'est vrai. Il est si facile de secouer la tête en s'étonnant de la crédulité des Israélites qui pensaient que les Pharisiens étaient si pieux. Et pourtant, l'esprit des pharisiens est bien vivant dans tous les corps de croyants.
Denis : Il peut être très subtil, mais c'est en partie ce qui le rend si difficile à reconnaître aujourd'hui.
Jean : Ton exemple des différences dans l'observation et le calcul du Sabbat est intéressant. C'est aussi ce que les pharisiens ont fait à Christ. Tu te souviens quand Yahushua a guéri l'homme né aveugle ? Ça a offensé les pharisiens. Jean 9:16 : "Sur quoi quelques-uns des pharisiens dirent : Cet homme ne vient pas de Yahuwah, car il n'observe pas le Sabbat. D'autres dirent : Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ? Et il y eut division parmi eux."
C'est un raisonnement typique des pharisiens, de dire : Puisque tu ne gardes pas le Sabbat comme moi, tu n'es pas de Yah.
Denis : Quel égocentrisme !
Jean : Tout à fait. C'est ça, un pharisien. Et ça m'amène à un autre point. Le voici : Les pharisiens méprisent ceux qui ne sont pas d'accord avec leur interprétation des Écritures. Ils vont jusqu'à se moquer de ceux qui ne voient pas les choses comme eux. Nous pouvons voir cela dans la même histoire de l'homme né aveugle. Lisons Jean 9, à partir du verset 24.
Denis : "Les pharisiens appelèrent une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : Donne gloire à Yahuwah; nous savons que cet homme est un pécheur. Il répondit : S'il est un pécheur, je ne sais; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois. . . Si cet homme ne venait pas de Yahuwah, il ne pourrait rien faire. Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent."
Jean : L'esprit du pharisaïsme est un destructeur d'âmes, pas un gagneur d'âmes. Avec l'aide de l’Esprit Saint, nous devons sonder nos cœurs. Cherchons-nous activement à gagner des âmes ? Ou bien, par notre attitude moralisatrice et notre esprit dur, sommes-nous en train d'égarer les gens ? Vivons-nous et partageons-nous la plénitude du message de l'Évangile ?
Un pharisien peut en fait faire plus de mal à la cause de la vérité qu'un athée. Lisons Matthieu 23:13.
Denis : "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n'y entrez pas vous-mêmes, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer."
Jean : C'est sérieux, les amis ! Nous devons, encore une fois, sonder soigneusement nos cœurs en demandant à Yahuwah de nous montrer ce que nous devons Lui abandonner.
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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Annonce
Avez-vous entendu parler de la promesse contenue dans le nom de Yahuwah ? Si ce n'est pas le cas, vous n'êtes pas seul. Satan a fait tout son possible pour cacher cette puissante vérité à l'esprit des hommes.
Il connaît la puissance de la promesse contenue dans le nom de Yahuwah ! Il sait que cette connaissance, combinée au pouvoir inhérent au nom divin, déverrouillera tous les trésors du Ciel.
La promesse la plus puissante de tout l’univers n'est connue que d'une poignée de personnes, mais le Ciel n'attend que de bénir tous ceux qui invoqueront cette promesse au nom de Yah.
Apprenez comment le faire, vous aussi ! Rendez-vous sur WorldsLastChance.com et cliquez sur l'icône Radio WLC. Recherchez l'épisode intitulé : "La Promesse la plus puissante de l'univers". Vous pouvez également l'écouter sur notre chaîne YouTube !
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Courrier des Auditeurs
Denis : C'est l'heure de notre Courrier des Auditeurs. Maggie Donnelly de Dundalk, en Irlande, a une question pour nous, que je pense que de plus en plus de croyants, en particulier en Occident, vont rencontrer à l'avenir. Cela a à voir avec la sorcellerie.
Jean : Il y a malheureusement un nombre croissant de personnes en Occident qui retournent aux anciennes traditions païennes – ou ce qu'ils pensent qu’elles étaient. Dans les pays de l’Orient où il y a toujours eu des religions païennes, les croyants rencontrent ce phénomène de façon continue, mais tu as raison : il se développe en Occident.
Denis : Elle nous écrit : "Ma sœur est extrêmement bouleversée parce que sa fille a récemment révélé qu'elle était une sorcière. Y a-t-il encore de l'espoir pour ma nièce ? Ou a-t-elle commis le péché impardonnable ? Ma sœur a coupé tout contact avec sa fille et insiste pour que le reste de la famille fasse de même. Je suis très proche de ma nièce et j'ai refusé de le faire, alors maintenant ma sœur est en colère contre moi. Je ne sais pas comment gérer cette situation alors je demande : que ferait Jésus ?"
Jean : Hm. On dirait une situation où les émotions de chacun sont au point d'ébullition.
Eh bien, laissez-moi dire tout de suite que je suis d'accord avec vous, Maggie, que la dernière chose que vous voulez faire est de couper tout contact avec votre nièce. Pensez-y : quel est le pouvoir le plus fort de l'univers ?
Denis : L'amour. L'amour de Yah.
Jean : C'est vrai. Et si vous vous éloignez complètement de la personne que vous essayez d'attirer vers Yah, vous n'irez pas très loin.
Denis : C'est vrai. Il est bon de s’en rappeler.
Jean : J'ai remarqué que beaucoup de croyants se sentent extrêmement mal à l'aise avec les personnes qui s'identifient comme des sorcières ou des païens.
Denis : Des néo-païens.
Jean : Eh bien, peu importe comment ils s'appellent. Les Chrétiens ont tendance à les craindre et à s'éloigner. C'est malheureux parce que, encore une fois, comment pouvons-nous les attirer vers la vérité si nous reculons et n'avons rien à faire avec eux ?
Denis : Je pense que tu as raison de dire que c'est basé sur la peur. Les gens entendent "sorcière" et pensent "adorateur du diable" et s'en éloignent le plus rapidement possible.
Jean : Ce qui est malheureux. La plupart sont des individus qui, en quelque sorte, vivent et laissent vivre. De plus, si le fait d'être en présence d'une sorcière ou d’un sorcier était si dangereux, les missionnaires ne seraient jamais envoyés dans les pays païens.
Satan est un ennemi vaincu. Vous n'avez pas à avoir peur d'un ennemi vaincu !
Aussi, un certain nombre d'érudits Bibliques avancent un argument linguistique solide selon lequel le mot original faisait référence à des empoisonneurs, et pas du tout à ce que nous considérons comme des sorcières.
Denis : Empoisonneurs… Comme… quelqu'un qui empoisonne quelqu'un d'autre ?
Jean : Oui. Par le passé, le poison était un moyen populaire et efficace de tuer quelqu'un.
Denis : Intéressant. Pour en revenir à la question de Maggie : que ferait Yahushua dans une telle situation ?
Jean : Yahushua montrerait de l’amour. C'est aussi simple et profond que cela. Dans Luc 8, verset 2, nous apprenons que Yahushua avait chassé sept esprits mauvais de Marie de Magdala. Ça signifie qu'il n'a pas rayé Marie de Magdala de sa vie. Il ne s'est pas éloigné d'elle. Il ne l'a pas exclue de sa vie. Il lui est venue en aide.
Denis : Je peux voir ça. Nous savons, d'après Luc 7:34 et Matthieu 11:19, d'après les propres paroles de Christ, que ses ennemis le dénonçaient fréquemment précisément parce qu'il était "l'ami des pécheurs".
Jean : Alors, que doit faire Maggie ? La même chose que Yahushua : lui parler. Posez-lui des questions polies et montrez lui de l’intérêt. Écoutez-la quand elle vous parle.
Ça ne signifie pas que la nièce est perdue. Ne laissez pas la peur vous éloigner de quelqu'un que Yahushua essaie d'attirer à lui.
Denis : Si vous faites cela, c’est satan qui gagne.
Jean : Ce que nous devons toujours nous rappeler, c'est que les pécheurs ont été attirés vers le Sauveur parce qu'il les a traités avec gentillesse et courtoisie. Il était un ami pour eux, donc ils étaient ses amis. Il les aimait.
L'amour attire. Le désapprobation repousse. Toujours. Si vous voulez attirer quelqu'un à Yah, vous l'attirerez avec de l'amour parce que c'est ainsi que Yahushua l'a fait.
Denis : C'est vraiment la seule chose qui fonctionne, n'est-ce pas ?
Très bien. La prochaine question vient de Sanju à Tongi, au Bangladesh. Il nous écrit : "Chers Denis et Jean : Sur la base de votre expérience, quel péché diriez-vous que les Chrétiens de la dernière génération doivent faire le plus attention à se prémunir contre ?"
Hm. C'est une très bonne question.
Jean : Je dirais que, catégoriquement, les péchés dont les Chrétiens doivent se prémunir le plus sont les péchés de l'esprit.
Denis : Comme quoi ? Le porno ? On dirait que l'addiction au porno est en train d'exploser. Internet l'a rendu si facilement accessible.
Jean : Le porno fait certainement partie de cette catégorie de péchés de l'esprit. Mais il y en a un autre qui est encore plus dangereux, c'est la tromperie sur soi. Est-ce que nous nous trompons nous-mêmes ?
Denis : Je ne comprends pas.
Jean : L'auto-tromperie peut être aussi simple que de refuser obstinément de considérer toute nouvelle idée qui contredit ce que vous croyez déjà. Cela arrive quand quelqu’un insiste sur le fait qu'il détient déjà toute la vérité et que ses croyances sont sans erreur.
Denis : Oui, j'ai déjà rencontré cette attitude. Ils se mettent en colère contre vous et n'envisagent même pas la possibilité qu'ils aient pu faire une erreur. Ils la rejettent simplement sans l'étudier.
Jean : L'auto-tromperie, cependant, peut être aussi subtile que de déformer les Écritures pour qu'elles correspondent à ce que nous voulons qu'elles signifient. Les jeux d'esprit subtils auxquels nous nous livrons pour justifier ce que nous voulons faire peuvent être extrêmement difficiles à discerner, mais nous devons en être conscients.
Combien de personnes croient en fonction de ce qui leur convient ? Et pourtant, nous n'analysons jamais nos croyances sous cet angle.
Denis : Je n'y ait jamais pensé de cette façon, mais tu as raison.
Jean : Lisons Matthieu 16:24. Yahushua y explique une réalité de l'expérience Chrétienne que nous avons tendance à négliger, mais si nous vivons vraiment selon la volonté de Yah pour nos vies, ce sera sans aucun doute une réalité à laquelle nous devrons faire face.
Denis : Il est écrit : "Alors Yahushua dit à ses disciples : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive."
Jean : Si vous suivez vraiment Christ, vous porterez aussi une croix : la croix de l'obéissance. C'est ce qu'il voulait dire en disant qu'il faut "renoncer à soi-même". Si vous ne vous reniez pas vous-même, quotidiennement, si vous ne portez pas cette croix de l'obéissance, alors vous devez vous demander ce qui est "éteint" dans votre marche Chrétienne.
Denis : Ok, c’était ma prochaine question : comment pouvons-nous vraiment savoir si nous vivons en conformité avec la volonté de Yah, et comment pouvons-nous savoir si nous nous trompons nous-mêmes ?
Jean : Il y a trois questions que chacun d'entre nous doit se poser dans la prière.
Premièrement : Est-ce que je crois que la Bible est la parole de Yah, et que je dois vivre selon toute parole qui sort de la bouche de Yah ? Ou est-ce que je la considère comme une sorte de métaphore spirituelle et je peux, en quelque sorte, choisir ce qui me convient ?
Denis : Si on répond honnêtement à cette question, ça va vraiment trancher dans le vif, spirituellement, n'est-ce pas ?
Jean : La deuxième question aussi. Demandez-vous : "Si je crois que la Bible est la parole de Yah, est-ce que je vis vraiment selon ses préceptes ? Est-ce que je Lui obéis au mieux de ma compréhension et de mes capacités, dans la force que Yahushua me donne ?"
Et troisièmement, demandez-vous : "Si je ne le fais pas, pourquoi ?"
Pour terminer, voudrais-tu lire Apocalypse 3, versets 17 à 19 ?
Denis : Ah, oui. Le message aux Laodicéens – l'église de la dernière génération. Il est écrit : "Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi."
Jean : Il y a de l'espoir en Yahushua, même pour ceux qui se trompent eux-mêmes. Ecoutez, si vous vous trompez vous-même, vous ne pouvez pas le savoir ! Vous vous trompez vous-même ! Mais ce que vous pouvez faire, c'est simplement prier et dire : "Ta Parole dit que je suis aveugle et trompé. Je ne peux pas le voir – donc, je suis aveugle spirituellement. Je vais accepter par la foi que Ton évaluation de moi est vraie. Pardonne mon péché et mon arrogance. Donne-moi Ton or, éprouvé par le feu, couvre-moi des vêtements de Ta justice et applique Ton collyre sur mes yeux."
Yahuwah est la réponse à tout, même à l'auto-illusion, l’auto-tromperie. Alors n'attendez pas. Demandez-Lui de se révéler à vous aujourd'hui, et demandez-Lui de vous donner un cœur disposé à obéir à chaque vérité qu'Il vous révèle.
Denis : Yah est toujours la réponse. Quoi que vous ayez besoin, de l'aide, des conseils, qu’importe. Il est toujours la réponse.
Si vous avez une question, écrivez-nous simplement. Rendez-vous sur WorldsLastChance.com et cliquez sur "Contactez-nous". Nous sommes impatients d'avoir de vos nouvelles.
* * *
Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
2 Corinthiens 4, versets 16 et 17, contient une promesse pour ceux qui luttent avec une santé défaillante. Il est écrit : "C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire."
Des luttes constantes sans répit peuvent être décourageantes, mais les problèmes de santé chroniques sont encore pires. Mais même dans de telles situations, Yahuwah a le pouvoir de renforcer et de soutenir.
Au printemps 1905, Walter et Civilla Martin voyageaient dans l'État de New York, aux États-Unis. Ils ont rencontrés et sont devenus de bons amis avec un couple nommé les Dodridge. Mme Dodridge était alitée depuis une bonne vingtaine d'années. Monsieur Dodridge était infirme et devait utiliser un fauteuil roulant pour se rendre à son travail.
Malgré leurs graves problèmes de santé, les Dodridge étaient des Chrétiens remplis de joie qui encourageaient et inspiraient tous ceux qu'ils connaissaient. Un jour, alors que les Martin rendaient visite à leurs nouveaux amis, Monsieur Martin, qui était docteur, leur a demandé quel était le secret de leur bonne humeur constante.
Mme Dodridge a répondu simplement : "Son œil est sur le moindre moineau, et je sais qu'Il veille sur moi".
Le Dr et Mme Martin ont été tellement inspirés par la foi illimitée de cette simple déclaration. Mme Martin est rentrée chez elle et, écrivant avec son cœur, en a immédiatement fait un poème.
Pourquoi devrais-je me sentir découragé
Pourquoi les ombres viendraient-elles sur moi ?
Pourquoi mon cœur devrait-il se sentir seul
Et avoir envie de rentrer au Ciel et la maison
Quand Jésus est mon partage
Il est un ami constant
Son œil est sur le moindre moineau
Et je sais qu'il veille sur moi
Je chante parce que je suis heureux
Je chante parce que je suis libre
Son œil est sur le moindre moineau
Et je sais qu'il veille sur moi
Le lendemain, Mme Martin a envoyé son poème à Charles Gabriel qui l'a mis en musique. Il est devenu l'un des chants gospel les plus connus jamais écrits, encourageant la foi de multitudes de personnes.
Dans Matthieu 10, Yahushua déclare : "Ne vend-on pas deux moineaux pour une petite pièce? Cependant, pas un ne tombe par terre sans l'accord de votre Père. Même vos cheveux sont tous comptés. N'ayez donc pas peur : vous valez plus que beaucoup de moineaux."
Peu importe ce qui se passe dans votre vie, vous pouvez être assuré que le Père est toujours aux commandes et qu'Il restera à vos côtés tout au long de votre chemin.
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 3
Denis : En grandissant, je dois avouer que j'ai toujours pensé que les Israélites de l'époque de Christ étaient un peu, eh bien, insensés, pour ne pas dire stupides, pour être honnête. Comment pouvaient-ils vénérer les Pharisiens à ce point ? Ne pouvaient-ils pas voir leur hypocrisie ?
Mais exposés comme tu l'as fait aujourd'hui, Jean, placés dans un contexte moderne, ils deviennent beaucoup plus difficile à reconnaître.
Jean : C'est vrai. Surtout en nous-mêmes. Mais nous devons analyser et sonder nos cœurs.
Un pharisien néglige ses responsabilités familiales au nom de la religion. C'est de l'hypocrisie !
Un pharisien est facilement offensé.
Un pharisien ne peut pas apprécier la véritable adoration et la vraie louange. C’est ennuyeux pour lui. Il préfère lire un livre, regarder un film, ou même faire la grasse matinée.
Un pharisien se concentre sur l'apparence extérieure et assimile l'apparence extérieure à la sainteté.
Un pharisien met sa confiance dans ses propres œuvres, plutôt que dans le Sauveur.
Denis : Un pharisien enseigne la loi de Yahuwah, mais ne la vit pas.
Jean : Comme tu l'as dit plus tôt, un pharisien "parle" mais ne "fait" pas, en ce qui concerne une vie consacrée à Yah.
Et même en enseignant la loi, un pharisien interprétera l'Écriture d'une manière superficielle sans la comprendre vraiment, et sans l'éclairage de l’Esprit Saint. 2 Timothée 2:15 contient des instructions importantes pour nous.
Voudrais-tu le lire pour nous, Denis ?
Denis : 2 Timothée 2:15 ? Très bien. Il est écrit : "Efforce-toi de te présenter devant Yah comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité."
Jean : C'est le travail qui est devant nous, aujourd'hui. Nous devons sonder nos cœurs avec diligence. Nous devons étudier les Écritures, en faisant très attention à les interpréter correctement, et pas seulement commodément.
Et nous devons nous méfier de l'esprit pharisien. Pas seulement chez les autres. Mais aussi en nous-mêmes.
Denis : Il est beaucoup plus facile de le voir chez les autres. Beaucoup moins facile de le voir en soi-même.
Jean : Heureusement, Yahushua nous a donné quelques directives. Lisons-les. Pendant que Denis lit ce passage, j’aimerais que nous écoutions tous attentivement et que nous appliquions ces principes à nous-mêmes. Pas seulement à ceux que nous voyons et qu'il est si facile de juger. Appliquez-les à vous-même.
Très bien. Matthieu 7, versets 15 à 20.
Denis : "Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez."
Jean : Ce n'est qu'en demandant le discernement spirituel et en nous comparant ensuite au Sauveur que nous pouvons discerner si nos fruits sont bons ou mauvais. Encore une fois, nous aimons appliquer ce verset aux autres. Mais pourquoi ne pas l'appliquer à nous-mêmes ?
La fin est proche. Nous ne pouvons pas nous permettre de jouer avec le péché. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester trompés quant à notre propre condition.
Denis : Non, nous ne pouvons vraiment pas. La prophétie nous donne juste un aperçu de la gravité de la situation dans les jours à venir et c'est très mauvais. Le temps de sonder nos cœurs, c’est maintenant, pas quand la famine mondiale nous menacera, pas quand la marque de la bête sera imposée sous peine de mort.
Notre caractère – nos pensées et nos sentiments – est la seule chose que nous emportons avec nous dans le royaume de Yah. Et, les amis : on ne développe pas son caractère dans une crise. Tout ce qui se passe au moment d’une crise, c'est que vous révélez votre caractère tel qu’il est déjà formé.
Jean : Et nous développons notre caractère chaque jour, avec chaque décision que nous prenons. Est-ce que nous rester debout trop tard pour regarder un film, de sorte que le lendemain matin, au lieu de nous lever tôt pour nos dévotions personnelles, nous appuyons sur le bouton de répétition de l’alarme, et nous nous rendormons ?
C'est le genre de décisions que nous prenons chaque jour qui détermineront si nos charactères sont aptes à vivre dans l'éternité ou non.
Denis : Quand Yahushua reviendra, il verra le chef-d'œuvre de Yah : des hommes et des femmes, sauvés par la grâce et recréés à l'image de Yah par la foi.
Mais, vous savez ? Satan aura aussi son chef-d'œuvre. Il va avoir des hommes et des femmes entièrement déformés à sa propre image déchue.
Jean : Et encore une fois, les décisions que vous prenez au quotidien, les décisions que je prends au quotidien, déterminent l'image que nous allons refléter pour l'éternité. Est-ce que nous acceptons, par la foi, que la justice de Christ nous couvre ? Lui demandons-nous le baume divin pour les yeux afin de pouvoir discerner ce qu'Il veut nous enseigner ?
Denis : Il n'y a vraiment pas de temps à perdre. Si nous ne choisissons pas activement de nous abandonner à Yah et de Lui permettre d'écrire Sa loi sur nos cœurs, nous choisissons en fait par défaut de permettre à satan de nous déformer à son image.
Ne soyez pas perdus par défaut. Soyez proactifs ! Choisissez de vous abandonner à Yah, aujourd'hui.
Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de cofiance !
* * *
Fin
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