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Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

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Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

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Ce n’est pas un péché d’être humain !

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Programme 200

Ce n'est pas un péché d'être humain !

Partie 1

Eric Thomas : Bonjour ! Je suis Eric Thomas et vous écoutez Radio WLC.

Je lisais récemment une série de citations au sujet de l'amour de Yahuwah pour les pécheurs. C'était magnifique, une source d'inspiration pour la foi. Ça fait fondre votre cœur, de contempler ce genre d'amour.

Eh bien, parmi cette liste de citations, certaines m'ont vraiment frappé. Il y en avait deux en particulier, attribuées à Saint Augustin. L'une disait, je cite : « [Yahuwah] aime chacun de nous comme s'il n'y avait qu'un seul d'entre nous. » C'est magnifique ! C'est l'amour de Yahuwah pour chacun d'entre nous individuellement, qui attire nos cœurs vers Lui. L’autre citation disait : « [L'amour de Yahuwah] est inconditionnel. Assurez-vous que le vôtre le soit aussi ! »

Je me suis mis à réfléchir à cette citation. Je déteste le dire, mais certaines des personnes les plus critiques, les plus promptes à porter un jugement – à trouver la faute chez les autres – qu’on puisse trouver, ou souhaiter ne pas rencontrer, ce sont… des chrétiens ! Parmi tous les habitants du monde, les croyants devraient être les plus aimants, les plus bienveillants, les moins enclins à juger, et pourtant, malheureusement, ce n'est souvent pas le cas. Aujourd’hui, avec Jean Olivier, nous allons partager à ce sujet. Pourquoi les croyants sont-ils trop souvent ceux qui jugent le plus, plutôt que ceux qui jugent le moins ? Nous prétendons même que c'est par amour, mais ça reste du jugement et de la recherche des fautes chez les autres, et Jean m'a surpris quand nous avons échangé précédemment à ce sujet. Il a dit : « Nous avons cette idée que ce serait un péché d'être humain ».

Je n'étais pas sûr de ce qu'il voulait dire au départ, mais il m'a expliqué que les chrétiens croient souvent que certains éléments fondamentaux de l'humanité sont des péchés. Même les émotions humaines les plus élémentaires comme la colère, la dépression ou la tristesse, nous avons souvent l'idée que les ressentir serait en quelque sorte un péché, mais il soutient que ce n'est pas le cas. Alors, nous allons parler de cela aujourd'hui, et, plus tard, Elise Blanc nous présentera une nouvelle histoire inspirante pour la foi dans notre Promesse quotidienne.

Jean, pourquoi soutiens-tu que la colère ne serait pas un péché ?

Jean Olivier : Eh bien, tout d'abord, parce que ce n'est pas le cas, tout simplement. Mais avant d'aborder ce sujet, j'aimerais revenir sur la citation que tu as partagée. La deuxième. Est-ce que tu pourrais la relire ? Celle au sujet de l'amour inconditionnel de Yahuwah ?

Eric : Oui, bien sûr. Je cite : « L'amour de [Yahuwah] est inconditionnel. Assurez-vous que le vôtre le soit aussi ! »

Jean : Ça touche un point très important. Quand nous comprenons ce point, nous pouvons soudainement voir l'un des moyens les plus subtils de satan pour séparer les croyants de Yahuwah.

Maintenant, nous savons tous que Yahuwah nous aime. Son amour est inconditionnel. Mais notre amour est-il inconditionnel ? Est-ce que nous aimons les autres comme nous-mêmes ?

Eric : Nous aimons dire que c'est le cas, mais si on regarde comment beaucoup d'entre nous traitent les autres, on voit que ce n'est probablement pas le cas, n'est-ce pas ?

Jean : Eh bien… je pense que nous aimons les autres comme nous-mêmes. Je pense que c'est le cas de tout le monde. Et c'est là le problème, parce que : si vous ne vous aimez pas vous-même, voire si vous vous détestez, cette attitude va se répercuter sur la façon dont vous vous sentez au sujet des autres et sur la façon dont vous traitez les autres.

Nous savons tous ce que les chrétiens devraient être. Ils devraient être bienveillants, aimants, compréhensifs, polis, pardonnant facilement, compatissants, joyeux…

Eric : C’est-à-dire, comme Yahushua.

Jean : Exactement. Mais si nos émotions intérieures sont remplies de dégoût, de répulsion, même si ces sentiments sont dirigés contre nous-mêmes, est-ce que c’est même possible d'être aimant, compatissant, bienveillant, patient, joyeux et pardonnant facilement envers les autres ?

Eric : Hm…

C’est plutôt difficile, n'est-ce pas ?

Jean : Yahushua a parlé de cela. Lisons-le. Dans Luc chapitre 6, versets 43 à 45.

Eric : Il est écrit : « Ce n'est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. 44 Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l'on ne vendange pas des raisins sur des ronces. 45 L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor; car c'est de l'abondance du coeur que la bouche parle. »

Jean : Si nos cœurs sont remplis d'un esprit de critique – même si c’est dirigé contre nous-mêmes – comment pouvons-nous être bons, aimants et accepter les autres, comme Yahushua l'était et le faisait ? C'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. Si nos pensées intérieures ne sont pas des pensées de compassion, nous n'aurons pas de compassion, de grâce, de miséricorde et de bienveillance à donner aux autres.

Eric : Oui, mais c'est… les autres. Je veux dire, nous avons des natures pécheresses. J’ai une nature pécheresse, tu as une nature pécheresse. N'est-ce pas faire preuve d'orgueil que de s'aimer soi-même ?

Jean : Ah, tu as mets le doigt sur le cœur même du problème, c’est-à-dire: cette idée, subconsciente, selon laquelle pour être des pécheurs repentants, nous devrions nous haïr nous-mêmes.

Je peux te dire que c'est là l'un des mensonges les plus subtils mais les plus efficaces de satan. Tu as raison : nous sommes tous pécheurs, et nous continuerons à avoir cette nature pécheresse, nous continuerons à commettre des erreurs et à trébucher même involontairement dans le péché tant que nous aurons une nature déchue.

Que nous dit Romains 8:7 ? « car l'affection de la chair… »

Eric : « car l'affection de la chair est inimitié contre Yah, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Yah, et qu'elle ne le peut même pas. »

Jean : Elle ne le peut même pas.

Ce n'est pas que le cœur repentant ne le veuille pas. Paul décrit bien cette lutte quand il dit : « Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais [ou : ce que je ne veux pas faire, dans une autre version]. » Il y a donc ce conflit dans le cœur de chaque croyant. Il est dû à nos natures déchues, et ce conflit subsistera jusqu'à ce que nous soyons dotés de natures supérieures.

Mais c'est là que satan a gagné beaucoup de terrain et que nous ne l'avons même pas reconnu. C’est l'utilisation excessive de la culpabilité.

Eric : Qu'est-ce que tu entends par là ?

Jean : Eh bien, en soi, la culpabilité n'est pas une mauvaise chose. Lisons la définition du dictionnaire de la culpabilité.

Eric : Très bien. Je cite : « Le fait d'être responsable de la commission d'une offense ; culpabilité morale. . . Responsabilité d'une faute ou d'une erreur. »

Jean : C'est bon. Un autre dictionnaire dit que la culpabilité est, je cite : « un sentiment d'anxiété ou de malheur à l'idée d'avoir fait quelque chose d'immoral ou de mal, comme de causer du tort à une autre personne ».

Donc, encore une fois, la culpabilité, en soi, n'est pas une mauvaise chose. La capacité à ressentir de la culpabilité est ce qui nous sépare des psychopathes. Mais satan s’approche et amplifie nos sentiments naturels de culpabilité.

Ecoutez : nous avons tous une nature pécheresse. Nous avons une nature déchue. Nous le savons et pourtant nous aspirons à ressembler à Yahuwah qui Lui est saint, pur et parfait. N'est-ce pas ?

Eric : Absolument. Nous nous comparons à Yahuwah et nous voyons à quel point nous sommes pécheurs.

Jean : Nous nous sentons coupables, et nous le devrions… quand nous faisons quelque chose de mal. Mais satan prend ces sentiments de culpabilité et les amplifie, et c'est là que le problème commence. Parce que quand nous nous sentons coupables, l'une des deux choses suivantes va se produire.

Soit : nous allons ressentir de la honte. Maintenant, la honte, ce n'est pas la même chose que la culpabilité. C'est un peu plus que la culpabilité. C’est étroitement lié, mais ce n'est pas la même chose.

Lisons la définition de la honte.

Eric : « Un état émotionnel négatif et envahissant, qui trouve généralement son origine dans l'enfance et qui est marqué par des reproches chroniques et un sentiment d'échec personnel ».

Jean : Quand vous ressentez de la honte, est-ce que vous avez envie de côtoyer la personne à qui vous pensez avoir fait du tort ? Ou est-ce que vous l'évitez ?

Eric : Oh, je l’évite. Absolument !

Jean : C'est l'une des façons dont satan essaie de nous éloigner de Yah. Mais vous n'allez pas être meilleur, vous n'allez pas vous améliorer loin de Lui, n'est-ce pas ?

Eric : Non.

Jean : C'est uniquement en allant vers Yahuwah, en faisant confiance à Son amour et à Sa bonté, à Son pardon, que quiconque, chacun d'entre nous, a un espoir. Mais la honte détruit la foi. Voilà pourquoi la honte – ou une surabondance de culpabilité – plus que toute autre émotion, est ce que satan presse sur nous.

Tournons-nous vers Zacharie, chapitre 3. Zacharie a reçu une vision très intéressante. Le grand prêtre de l'époque s'appelait Josué. Aux temps de l’écriture de la Bible, plusieurs personnes portaient le même nom, comme c'est le cas aujourd'hui.

Commençons par le verset 1 et voyons ce qui se passe dans cette vision que Zacharie a eue du souverain sacrificateur Josué.

Eric : « Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l'ange de Yahuwah, et satan qui se tenait à sa droite pour l'accuser. 2 Yahuwah dit à satan : Que Yahuwah te réprime, satan ! que Yahuwah te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! N'est-ce pas là un tison arraché du feu ? 3 Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l'ange. »

Jean : Nous sommes ici dans une salle d'audience, un tribunal si vous voulez. Satan se tient là pour accuser Josué qui, en tant que souverain sacrificateur, porte les péchés du peuple, symbolisés par les vêtements sales qu'il porte. Josué est rempli de honte alors que satan l'accuse, mais que fait Yahuwah ?

Nous parlons de Yahuwah Lui-même. C’est ce que Zacharie écrit. Que dit Yahuwah à satan ? Verset 2.

Eric : « Yahuwah dit à satan : Que Yahuwah te réprime, satan ! que Yahuwah te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! N'est-ce pas là un tison arraché du feu ? »

Jean : Satan est l'accusateur, et l'un de ses outils les plus efficaces est de nous amener à nous accuser nous-mêmes, à être remplis de honte, parce qu'alors notre foi trébuche et nous nous éloignons de Yahuwah.

Ce qui nous amène au point suivant. La pensée humaine ne peut pas demeurer continuellement dans un état de haine de soi. Nous devons, par un moyen ou un autre, nous sentir mieux. Alors, quand on est rempli de haine de soi, qu’est-ce qu’on fait ?

Eric : On essaie de se sentir mieux.

Jean : Et le moyen le plus facile, et le plus rapide, de le faire est de critiquer les autres, et de leur trouver des défauts.

Passons à Apocalypse 12 et lisons les versets 9 et 10. C'est une description de satan et de son oeuvre.

Eric : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. 10 Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. »

Jean : Yahuwah est notre Dieu, notre Elohim. Et que fait satan ?

Eric : Il nous accuse devant Yah, jour et nuit.

Jean : Et quand nous critiquons les autres, nous joignons involontairement nos forces à celles de satan. Nous prononçons ses paroles et faisons son oeuvre. Peu importe la façon dont vous présentez les choses, quand vous trouvez des fautes et que vous critiquez les autres, vous faites l’oeuvre de satan.

Certains appellent cela aimer le pécheur mais détester le péché. Ils disent : « Je t'aime, c'est ce que tu fais que je déteste ». Mais c'est encore de la recherche des fautes. C'est toujours juger quelqu'un d'autre.

Eric : Mais… Ne sommes-nous pas censés le partager quand un frère nous fait du tort ? Et s'ils n'écoutent pas, nous devons le dire à l'église, et s'ils n'écoutent toujours pas, alors garder nos distances ?

Jean : Je suis heureux que tu en parles. Oui, ce passage, qui se trouve dans Matthieu 18, est utilisé par de nombreux croyants pour justifier le fait de fuir ou de s'éloigner d'autres personnes qu'ils se sentent obligés de dénoncer comme des pécheurs. Mais lisons-le dans son contexte. Quand nous le regardons dans son contexte, il dit quelque chose de très différent. C’est Matthieu 18… quels versets ?

Eric : Euh… les versets 15 à 17. Il est dit : « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. 16 Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. 17 S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain (ou : un collecteur d’impôts, dans une autre version). »

Jean : Alors, maintenant, la question est de savoir comment Yahushua nous a appris à traiter les païens et les collecteurs d'impôts. Luc 15, versets 1 et 2.

Eric : « Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s'approchaient de Yahushua pour l'entendre. 2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie (ou : les pécheurs, dans une autre version), et mange avec eux. »

Jean : C'est ainsi que nous devons traiter ceux avec qui nous sommes en désaccord ou qui, selon nous, trébuchent – ou même se vautrent – dans le péché. Nous devons être bons avec eux, tout comme Yahushua l'était. Nous devons les accueillir, et non les juger et les fuir. C'est ce que les Pharisiens faisaient et c’est qu'ils reprochaient à Yahushua de ne pas faire.

Mais est-ce que quiconque peut s'améliorer, en restant loin de Yahuwah ?

Eric : Non !

Jean : Ce n'est qu'en les traitant avec amour et bonté – tout comme Yahushua le faisait – que les âmes sont attirées par Yahuwah.

Trop souvent, cependant, dans une tentative de faire en sorte que notre moi rempli de honte se sente mieux, nous cherchons des défauts à ceux qui nous entourent.

– Regardez ce qu'elle porte !

– Regardez ce qu'il mange !

– Regardez ce qu'ils laissent leurs enfants faire, ou regarder, lire, écouter… ou quoi que ce soit.

Eric : Comme nous l'avons déjà dit, ce n'est pas à nous de convaincre de péché. C'est l’oeuvre de l'Esprit de Yah.

Jean : Exactement. Nous ne pouvons pas lire le cœur, seul Yahuwah le peut.

Passons à Apocalypse 7, où il est question de 12 000 hommes scellés, de chacune des 12 tribus. Il y a un détail très intéressant au verset 8 que j'aimerais que nous lisions. Apocalypse 7, verset 8.

Eric : « de la tribu de Zabulon, douze mille; de la tribu de Joseph, douze mille; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau. »

… Eh bien, oui, c'est étrange.

Jean : Tu as saisi ?

Eric : Oui. Ça parle de la tribu de Joseph. Il n'y avait pas de tribu de Joseph. Il a reçu un double héritage à travers ses fils, Ephraïm et Manassé.

Jean : Il n'y avait pas de tribu de Joseph en Israël, mais ici, dans le livre de l'Apocalypse, il y en a une. Voilà comment nous avons toujours 144 000, avec 12 000 scellés de chacune des 12 tribus. Il manque une tribu : celle de Dan.

Jacob connaissait les caractères de ses fils, et cette connaissance se reflète dans ce qu'il a dit de chacun d'eux alors qu'il était sur son lit de mort. Passons à Genèse 49 et lisons ce qu'il a prononcé au sujet de Dan. C'est au verset 17.

Eric : « Dan sera un serpent sur le chemin, Une vipère sur le sentier, Mordant les talons du cheval, Pour que le cavalier tombe à la renverse. »

Jean : Pour le dire en langage moderne, Dan est un médisant, un diffamateur, une mauvaise langue, celui qui parle dans le dos des autres. Il attend que le cheval et son cavalier soient passés, puis il mord les talons du cheval. Il dit du mal des autres en leur absence, il les critique dans leur dos. Il trouve constamment des défauts chez les autres et les juge.

Dan n'était pas le seul parmi ses frères à avoir des défauts de caractère, mais ce qui est intéressant, c'est que dans le décompte final du livre de l’Apocalypse, il est la seule tribu qui a été perdue à cause de ce trait de caractère qui consiste à juger et à trouver des défauts aux autres, ou, selon l’expression courante, à mordre dans le dos (pour les anglophones) ou à poignarder dans le dos les autres.

Eric : Ouah.

Jean : Il y a un réel danger pour les chrétiens de tomber dans ce camp.

Tu vois, quand je trouve des défauts dans ta façon de t’habiller, de manger, de passer ton temps ou de dépenser ton argent, je peux me sentir mieux quant à mes chances d'être sauvé. Après tout, je ne suis pas aussi mauvais que celui-là… ou celle-là ! Mes chances sont plutôt bonnes par rapport à lui… ou elle ! Tu vois ce que je veux dire ?

Eric : Oui, je vois. Je l'ai remarqué aussi. Et malheureusement, il semble que… plus le chrétien est conservateur, plus cette tendance à juger les autres à tendance à se manifester. Mais ils sont vraiment sincères, je pense ! Ils veulent réellement être comme Christ ! Ils veulent honorer Yahuwah. Et pourtant, ils peuvent se retrouver parmi les personnes les plus critiques, ceux qui jugent et critiquent le plus les autres… qui soient ! D'après toi, comment ça se fait ?

Jean : Quand on commence à saisir, à réaliser, à quel point Yahuwah est pur et saint, on se rend compte à quel point on est soi-même pécheur. Mais au lieu de répondre avec gratitude au fait que nous sommes de toute façon aimés d'un amour infini, nous commençons à nous focaliser, même inconsciemment, sur ce que nous pouvons faire pour devenir plus semblables à Yah.

Peut-être nous décidons que si être végétarien est une bonne chose, alors devenir végétalien serait meilleur.

Si porter des robes est bien, alors porter des robes « à capuche » serait mieux.

Si ne pas regarder de films est bien, alors ne pas lire de romans, ne pas jouer à des jeux vidéos ou autres, ne pas raconter de blagues, ne… même pas rire serait mieux.

Et tout d'un coup, vous commencez à remarquer autour de vous tous ceux qui font encore toutes ces choses que vous aviez l'habitude de faire, mais dont vous vous abstenez désormais. Et ça vous fait vous sentir plutôt bien au sujet de vous-même.

Eric : Et c’est à ce moment-là que vous avez tout aussi rapidement glissé vers le salut par les œuvres.

Jean : Exactement. Je sais que nous devons faire une courte pause, mais à notre retour, je voudrais aborder quelques domaines où satan fait une attaque sournoise, imposant un fardeau vraiment lourd aux croyants.

Eric : Ok, nous revenons dans un instant.

* * *

Partie 2

Jean : La Bible a été décrite comme la lettre d'amour de Yahuwah aux pécheurs. Tournons-nous vers Jérémie chapitre 31, et lisons le verset 3.

Ce verset résume l'attitude de Yahuwah à notre égard, plus que tout autre verset de la Bible. Jérémie 31, verset 3.

Eric : « De loin Yahuwah se montre à moi: Je t'aime d'un amour éternel; C'est pourquoi je te conserve ma bonté. »

Jean : Voilà la disposition de Yahuwah envers les pécheurs. Voilà à quel point Il nous aime. Le diable le sait et il essaie donc de nous éloigner de Yahuwah par un excès de culpabilité, qu'il transforme ensuite en dégoût de nous-même et en honte.

J'aimerais maintenant parler de trois émotions – des émotions très humaines – que satan utilise pour nous faire ressentir de la honte, pour tuer notre foi et pour nous éloigner du Père. La première est la colère. Que penses-tu de la colère ?

Eric : Eh bien, je dirais que c'est un péché. Je sais que les Écritures parlent de Yahuwah qui éprouve de la colère, mais Il est saint. Sa colère est juste.

Jean : Et la colère humaine ne l'est pas ?

Eric : Eh bien, non. Je veux dire, je ne pense pas. Peut-elle l’être ?

Jean : Ça pourrait te surprendre, mais la colère n'est pas un péché. Si c'était le cas, Yahuwah n'en ferait pas l'expérience.

Eric : Oui, mais… allez. Il est saint. Je sais que je ne le suis pas, et je suis sûr que tu ne l'es pas non plus !

Jean : Je suppose que ma femme serait d'accord avec cette déclaration.

Passons à Deutéronome 9 et lisons le verset 8.

Eric : « A Horeb, vous excitâtes la colère de Yahuwah; et Yahuwah s'irrita contre vous, et eut la pensée de vous détruire. »

Jean : Ça sonne toujours saint ?

Tu as l'air mal à l'aise…

Eric : Oui, je le suis un peu. J'ai l'habitude de penser que la colère est un péché, sauf quand Yah la ressent.

Jean : Beaucoup de gens pensent ainsi, mais c'est une erreur. C'est un mensonge que satan utilise pour nous faire ressentir de la honte, pour détruire notre foi et pour nous éloigner de Yah.

La colère est une émotion très humaine. Elle peut aussi être une émotion très divine. L'émotion en elle-même n'est pas nécessairement un péché, c'est ce que nous en faisons qui devient un péché.

Lisons cette citation de Jim Butcher.

Eric : Je cite : « La colère est juste de la colère. Elle n'est pas bonne. Elle n'est pas mauvaise. Elle existe, tout simplement. Ce qui compte, c'est ce que vous en faites. C'est comme n'importe quoi d'autre. Vous pouvez l'utiliser pour construire ou pour détruire. Vous devez juste faire un choix. »

Jean : La plupart d'entre nous n'aiment pas se sentir en colère. La colère est ce que nous appelons une « émotion négative », mais la vérité est que la colère peut être une réaction très juste face à l'injustice. Elle peut être cette voix douce et subtile (ou : ce murmure doux et léger) qui dit : « Ce n'est pas bien. »

Les Écritures sont pleines de références à la colère de Yahuwah. En voici quelques-unes, que nous allons lire, si tu veux bien.

Eric : Voyons voir…

2 Rois 17 verset 18 nous dit : « Aussi Yahuwah s'est-il fortement irrité contre Israël, Et les a-t-il éloignés de sa face.-Il n'est resté que la seule tribu de Juda » Ou, dans une autre version : « Et Yahuwah fut très-irrité contre Israël, et les ôta de devant sa face; il n'en resta que la seule tribu de Juda. »

Psaume 78:59 : « Elohim entendit, et il fut irrité; Il repoussa fortement Israël. » Ou, dans une autre version : « Elohim l'entendit, et se mit en grande colère, et il méprisa fort Israël. »

Et Nombres 32:13 : « La colère de Yahuwah s'enflamma contre Israël, et il les fit errer dans le désert pendant quarante années, jusqu'à l'anéantissement de toute la génération qui avait fait le mal aux yeux de Yahuwah. »

Jean : Et pour ceux qui diraient : « Oh, ça, c'est le Dieu de l'Ancien Testament », laissez-moi vous assurer qu'il y a beaucoup d'endroits dans le Nouveau Testament qui parlent également de la colère de Yah. Que dit Apocalypse 18 ? Nous en avons déjà pas mal parlé, dans d’autres émissions. Qu'est-il dit ?

Eric : « Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. »

« Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Yah s'est souvenu de ses iniquités. »

« A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, Adonaï Yahuwah qui l'a jugée. »

Jean : Ok. Alors… le mot « colère » n'est pas utilisé ici, mais nous savons tous que c'est de cela qu'il s'agit : « le jour du Seigneur ».

Lisons Apocalypse 6, à partir du verset 14.

Eric : « Le ciel se retira comme un livre qu'on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. 15 Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. 16 Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau; 17 car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Jean : C'est le moment où Yahuwah exercera la justice sur la terre. Maintenant, c'est là où nous pouvons tracer une ligne, où nous pouvons délimiter la colère divine et la colère humaine. Parce que Yahuwah a la capacité d'être parfaitement juste, quand Il punit, c'est une justice complète et totale. Quand nous agissons avec colère, nous franchissons les limites de ce qui est juste.

Nous avons tendance à considérer la colère comme une émotion « négative », mais comme nous l'avons vu, c'est à la fois une émotion divine et une émotion humaine. N'oublions jamais que nous avons été créés à l'image de Yah et que nous avons été créés pour avoir des émotions.

Eric : Très bien, mais ne passons pas trop vite sur la colère qui franchit les limites. Parce qu’il y a une différence. Nous devons admettre que toutes les colères ne sont pas justes. Je veux dire, les hommes qui frappent leur femme, les femmes qui se laissent aller à crier sur leur mari ou leurs enfants sous l'effet de la colère, la rage au volant… Quand quelqu'un vous coupe la route dans la circulation et que vous vous mettez en colère, en l’exprimant de différentes façons, disons impolies, jusqu’à maudire la personne en face.

Jean : La différence entre la colère qui n'est pas un péché et la colère qui l'est dépend entièrement de ce que vous faites de cette colère. Est-ce que vous ressentez l'émotion et vous la laissez passer ? Ou est-ce que vous réagissez : en frappant votre femme, en giflant votre enfant, en donnant un coup de pied au chien, en injuriant le conducteur qui vous a coupé la route à l'heure de pointe ?

Marc Aurèle, l’empereur romain du deuxième siècle a dit, je cite : « Les conséquences de la colère sont bien plus graves que ses causes. »

Eric : Une remarque perspicace.

Jean : La colère dépasse les limites et devient un péché quand elle sert de justification pour blesser quelqu'un. Lisons une citation du philosophe grec Aristote, qui a fait une remarque intéressante au sujet la colère nuisible. Allons-y.

Eric : Je voudrais juste ajouter, pour ceux qui se demanderaient peut-être pourquoi Jean cite parfois certaines des personnes qu'il cite, qu’ici à WLC, nous croyons que personne n'a 100 % de toute la vérité ou n’est 100 % dans l’erreur totale. Si nous attendions de citer uniquement quelqu'un qui n'a aucune erreur, nous perdrions beaucoup d'informations précieuses. Yahuwah nous prend tous là où nous en sommes.

Jean : Merci pour cette précision, Eric. C'est juste : prenez ce qui est bon et mettez le reste de côté.

Eric : Ok, Aristote a dit, je cite : « Tout le monde peut se mettre en colère – c'est facile, mais se mettre en colère envers la bonne personne, au bon degré, au bon moment, dans le bon objectif et de la bonne manière – ce n'est pas à la portée de tout le monde et ce n'est pas facile ».

Hm. Très perspicace. En fait, il est en quelque sorte sans le vouloir en train d’expliquer la différence entre les actions justes de Yahuwah et notre colère.

Jean : C'est ça. Mais l'émotion en elle-même, encore une fois, n'est pas nécessairement un péché. La colère devient un péché quand elle quitte le domaine des émotions et entre dans celui de l'action, en causant du tort à autrui.

Voyons Ésaïe 42. C’est une prophétie du Messie, qui explique en quoi consistera son oeuvre. Lisons les quatre premiers versets d'Ésaïe 42.

Eric : Il est écrit : « Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon esprit sur lui; Il annoncera la justice aux nations. 2 Il ne criera point, il n'élèvera point la voix, Et ne la fera point entendre dans les rues. 3 Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n'éteindra point la mèche qui brûle encore; Il annoncera la justice selon la vérité. 4 Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre, Et que les îles espèrent en sa loi. »

Jean : Remarquons que l'œuvre du Sauveur est liée à la justice. Il doit établir la justice sur la terre. Et ce faisant… remarquez comment il le fait : « Il ne brisera point le roseau cassé ». En d'autres termes, un roseau qui a été endommagé, qui est meurtri et a mal, il ne le détruira pas en le brisant. Une mèche ou une bougie… Une bougie qui est presque sur le point de finir, qui commence à produire une fumée caractéristique de la fin de ses ressources, qui s'efforce de rester allumée, il ne l'éteindra pas.

Je vais maintenant prendre ce qui pourrait sembler être une tangente, mais soyez patients. Parlons des causes de la colère. Oui, comme nous l'avons déjà dit : l'injustice, en est une. Mais il y a d'autres causes de la colère. Il y a les troubles de l'humeur, les traumatismes non résolus, souvent dus à une enfance maltraitée ou abusée. Il y a le syndrome de stress post-traumatique.

Eric : Des déséquilibres hormonaux.

Jean : Ça aussi. Tous ces facteurs peuvent provoquer de la colère. La prophétie d'Esaïe au sujet du Messie nous dit qu'il serait bon, compréhensif, sympathique et compatissant. Tout ce que Yahuwah est.

Mais satan arrive et il est tout le contraire. Il fait peser sur nous des sentiments de culpabilité et de honte. « Oh, tu t'es mis en colère, hein ? Quel pécheur tu es ! Quelle chose horrible à… ressentir ! »

Vous n'avez peut-être pas maudit ouvertement le conducteur qui vous a coupé la route, mais satan est là pour vous infliger des sentiments de honte et de culpabilité pour n’avoir que ressenti des émotions… même si ces émotions très humaines ne sont jamais allées jusqu'à faire du mal à quelqu'un d'autre !

Eric : C'est vrai. satan est très habile pour cela.

Jean : Et si ces sentiments de colère étaient dus à un déséquilibre hormonal, ou à un trauma, ou autre stress non résolu qui se déclenche. Yahushua n'éteint peut-être pas la mèche qui brûle encore, mais le diable le fera certainement, et son moyen le plus efficace est de nous pousser à le faire nous-mêmes. En nous faisant ressentir un sentiment de culpabilité et de honte qui nous éloigne de Yahuwah. Il veut que nous nous sentions si mal, si coupables, que dans une tentative désespérée de nous sentir mieux, nous commencions à regarder autour de nous et à critiquer ceux qui nous entourent.

Ne tombez pas dans ce piège. Ne vous reprochez pas de ressentir des émotions humaines. Après tout, vous avez été créé pour être humain !

* * *

Vous écoutez Radio World's Last Chance.

Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.

* * *

Partie 3

Eric : Tu as dit qu'il y avait plusieurs émotions pour lesquelles satan nous fait éprouver de la honte et de la culpabilité. Nous avons parlé de la colère. Quelles sont les autres ?

Jean : La dépression et la tristesse. Elles ne sont pas identiques, mais elles se chevauchent.

Eric : Bien sûr. Les personnes déprimées sont tristes, mais toutes les personnes tristes ne sont pas déprimées.

Jean : C'est vrai. Vous pouvez être triste que Marseille ait perdu contre Paris, mais il est peu probable que vous en soyez déprimé.

Eric : Tu ne voulais pas dire l'inverse ? Que Paris ait perdu contre Marseille ?

Jean : Non, parce que Paris ne perd jamais contre Marseille.

Je plaisante, bien sûr, c’est juste pour l’illustration, ça fait bien longtemps que je ne regarde plus, ni ne suis le sport de haut niveau. En fait, la tristesse peut se transformer en dépression si elle dure assez longtemps, mais toute tristesse n'est pas due à une dépression. Alors, parlons d'abord de la dépression.

La dépression est une autre émotion humaine commune que satan peut utiliser pour nous éloigner de Yahuwah. La dépression va souvent de pair avec la honte ou le dégoût de soi, on peut donc voir comment satan peut prendre l’avantage.

Eric : Oh, bien sûr. En tant que chrétiens, nous connaissons les énormes bénédictions que Yahuwah a déversées sur nous, il peut donc être facile d'empiler des sentiments de culpabilité sur des sentiments de dépression. J'ai entendu des prédicateurs dire : « Les chrétiens devraient être les gens les plus heureux qui soient ! » Mais la façon dont ils le disent, c’est presque comme s'ils vous réprimandaient, si vous n'êtes pas heureux. Tu vois ce que je veux dire ?

Jean : Oui, j'ai remarqué. Mais comme nous l'avons vu, satan utilise les sentiments de culpabilité et de honte pour nous éloigner de Yah. Surtout si quelqu’un lutte contre la dépression, il fait sentir cette personne indigne de venir à Christ. Alors, laisse-moi te demander : Yahushua a-t-il jamais repoussé quelqu'un qui venait à lui pour obtenir de l'aide ?

Eric : Jamais.

Jean : Et puisque Yahushua est venu nous révéler le Père, nous pouvons savoir que Yahuwah ne repoussera jamais quelqu'un qui vient à Lui pour obtenir de l'aide.

Tournons-nous vers Matthieu chapitre 11 et lisons les versets 28 et 29. Même si cette déclaration a été faite par Yahushua, en lisant ce passage, je vous invite à imaginer le Père vous disant cela, à vous, personnellement, parce que Yahushua est venu pour nous révéler le Père, pour prononcer Ses paroles.

Allons-y.

Eric : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. 29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. »

Jean : Cette promesse est très large. Peu importe la raison pour laquelle vous êtes fatigués, ou vous êtes chargé, ou vous souffrez. L'invitation est là : venez à lui et il vous donnera du repos.

Eric : J'aime. Souvent, parmi les personnes qui n’ont jamais lutté contre la dépression, il y a parfois cette idée qu'une personne atteinte de dépression pourrait la surmonter si elle essayait juste assez fort. Ou bien, si elle choisissait d'être heureuse, elle pourrait l'être. La santé mentale par la volonté, en quelque sorte.

Jean : J'ai aussi rencontré cette attitude. Et si quelqu'un qui nous écoute a l’habitude de faire cela, permettez-moi de vous dire : Arrêtez ! C'est imposer un fardeau inutile à la personne qui lutte contre la dépression. C'est dire : « C'est de ta faute si tu es déprimé, parce que si tu voulais vraiment être heureux (ou heureuse), tu le serais ».

Est-ce que ça ressemble à quelque chose que Yahushua aurait dit à quelqu'un ?

Eric : Non ! Ce serait comme briser un roseau abîmé, ou éteindre une mèche qui brûle encore.

Jean : Comme la colère, la dépression est une émotion négative, mais comme la colère, elle n'est pas, en soi, un péché. C'est juste une émotion. Plusieurs personnes, dans les Écritures, ont souffert de dépression.

Eric : J'ai entendu dire que certains spéculent que David aurait été maniaco-dépressif.

Jean : Ah bon ? Eh bien, il a certainement lutté contre des sentiments de dépression. Et pourtant, la Bible l'appelle un homme selon le cœur de Yah.

Maintenant, il n'était pas parfait, loin de là.

– Il a menti. L'un des mensonges qu'il a racontés a entraîné la mort de tous les prêtres de Nob et de leurs familles. Ils ont été massacrés, et même si Saül l'avait ordonné, c'est le mensonge de David au grand prêtre qui en a été la cause.

– Il a prétendu une fois être fou, ne faisant pas confiance à Yah pour le protéger.

– Il a fait le recensement d’Israël, un péché qui a entraîné la mort de 70 000 hommes en Israël.

– Il était polygame et a été adultère.

– Il a convoité la femme d'un autre homme, s'est arrangé pour le faire tuer, puis lui a volé sa femme.

Eric : Yahuwah lui-même a appelé David un « homme de sang » dès sa jeunesse.

Jean : Et pourtant, le sentiment de dépression, contre lequel David a clairement lutté à certains moments, n'a pas été compté comme l'un de ses péchés.

Passons au Psaume 77. Commençons à lire au verset 2.

Eric : « Ma voix s'élève à Elohim, et je crie; Ma voix s'élève à Elohim, et il m'écoutera. 3 Au jour de ma détresse, je cherche Adonaï; La nuit, mes mains sont étendues sans se lasser; Mon âme refuse toute consolation. . . Et, dans mon trouble, je ne puis parler. »

Jean : Ce n’est pas là un homme qui est heureux. En fait, il est plutôt profondément, voire, probablement, chroniquement déprimé. Continuons à lire.

Eric : « Adonaï rejettera-t-il pour toujours ? Ne sera-t-il plus favorable ? 9 Sa bonté est-elle à jamais épuisée ? Sa parole est-elle anéantie pour l'éternité ? 10 Dieu (ou : El) a-t-il oublié d'avoir compassion ? A-t-il, dans sa colère, retiré sa miséricorde ? »

Jean : Il y a tant d'autres passages. Vous pouvez pratiquement ouvrir les Psaumes au hasard, à n'importe quelle page, et vous pourrez y trouver une angoisse profonde, un cri à Yahuwah pour obtenir du réconfort.

Et notez que non seulement ce n'est pas compté comme un péché de ressentir cela, mais que ces psaumes ont été préservés dans les Écritures sacrées, précisément parce que quiconque peut si facilement s’identifier à ces émotions.

Parlons maintenant à la tristesse. Là encore, c’est une émotion très humaine qui n'est pas un péché. Nous ne saurions trop insister sur ce point, parce que certaines personnes croient et enseignent que la tristesse serait un péché. Voyons donc quelques exemples de tristesse.

Eric : Eh bien, il y a le passage où Yahushua est au tombeau de Lazare. Et le verset le plus court de la Bible est dans ce passage, le voici : « Yahushua pleura ».

Jean : Et ce qui est si étonnant dans cette affirmation, c'est que Yahushua savait qu'il allait ressusciter Lazare dans quelques instants ! Et pourtant, il a quand même pleuré la mort de Lazare et ressenti la douleur qu'elle causait à ceux qui l'aimaient.

Eric : Ça me fait penser à cette promesse, qui dit : « Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. »

Jean : Il ressent ce que nous ressentons, donc évidemment ces émotions ne sont pas – ne peuvent pas être – un péché ! Et que dit le verset suivant ? Hébreux 4:16.

Eric : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »

Jean : Ici, l'auteur de la lettre aux Hébreux utilise le fait que le Sauveur ressent tout ce que nous ressentons, comme un argument profond pour expliquer pourquoi nous devrions aller chercher de l'aide auprès de Yahuwah. Et pas seulement nous glisser là timidement, dans la honte, mais il nous dit de : nous approcher « avec assurance (ou : de venir hardiment, dans une autre version) » pour obtenir « miséricorde » et « trouver grâce », pour être « secourus dans nos besoins (ou : être aidé au moment du besoin, dans une autre version) ».

Eric : C'est magnifique.

Jean : Christ lui-même a lutté contre la tristesse. Lors de son arrivée triomphale à Jérusalem, il a pleuré sur Jérusalem.

Eric : Oui, mais c'est… Est-ce que ça compte ? Il pleurait pour les autres plutôt que pour lui-même.

Jean : Très bien. C’est toujours de la tristesse, mais je comprends ce que tu veux dire. Voyons donc une fois où il était triste, et où ce n’était pas nécessairement ouvertement pour quelqu'un d'autre.

Passons à Matthieu 26 et lisons les versets 36 à 38. Qu'est-il dit ?

Eric : "Là-dessus, Yahushua alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je m'éloignerai pour prier. 37 Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses. 38 Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez avec moi. "

Jean : C’étaient là les émotions de Yahushua. Maintenant, lisons le même événement dans Luc 22. La description de Luc est encore plus explicite. Les versets 43 et 44.

Eric : « Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. 44 Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. »

Jean : Dans le contexte, on a l'idée que si l'ange n'avait pas fortifié Yahushua, il serait mort sur place. Il ne serait jamais arrivé jusqu'au Calvaire. Voilà le niveau de stress, d'angoisse de l'âme, dont il a souffert. Il a littéralement transpiré du sang.

Ce n'est pas un cliché. C'est une véritable condition médicale. C'est rare, mais ça arrive. C'est ce qu'on appelle l'hématidrose. Lisons une citation du site web médical webmd.com.

Eric : Je cite : « Les docteurs ne savent pas exactement ce qui déclenche l'hématidrose, en partie parce qu'elle est très rare. Ils pensent qu'elle pourrait être liée à la réaction ‘de lutte ou de fuite’ de l'organisme… Elle semble être causée par une détresse ou une peur extrême, comme le fait d'être confronté à la mort, à la torture ou à des sévices graves et constants. C'est probablement de là que vient l'expression ‘transpirer du sang’, qui signifie : un grand effort.»

Jean : L'hématidrose est connue pour survenir quand une personne est soumise à un stress extrême, quand elle craint pour sa vie. Léonard de Vinci a rapporté le cas d'un soldat qui transpirait du sang avant une bataille. Un autre cas a été signalé au cours du Blitz de Londres pendant la Seconde Guerre mondiale.

Donc, encore une fois, ce phénomène se produit en période de stress extrême et d'angoisse mentale ou émotionnelle. Il peut être lié à une tension artérielle très élevée, ce qui est logique car l'hypertension est aussi un symptôme de douleur ou de stress extrême.

Eric : Donc, si Yahushua a connu ce niveau de douleur mentale et/ou émotionnelle, ça ne peut pas être un péché.

Jean : Non. Il était sans péché, donc si le fait de ressentir une dépression, d'éprouver un stress émotionnel extrême et de la tristesse était un péché, il n'en aurait pas fait l'expérience. Mais il en a fait l’expérience, au point de transpirer du sang.

Dans de nombreuses cultures, les problèmes de santé mentale sont stigmatisés. Les personnes qui luttent contre la tristesse ou la dépression se sentent souvent honteuses et gênées de demander de l'aide, mais c'est ridicule. Ça fait littéralement des milliers d'années que la race humaine a perdu l’accès à l'arbre de vie. Pourquoi notre santé, notre corps, notre durée de vie se détérioreraient-ils et déclineraient-ils, mais pas notre cerveau ?

Eric : Tu ne vois donc pas de problème à consulter ?

Jean : Je pense que si nous essayons de faire une déclaration généralisée et de l'appliquer à toutes les situations, nous serions coupables de critiquer et de juger injustement les autres. Nous ne connaissons pas toutes les situations. Ce n'est pas à nous de juger.

Si Christ a pu dire à la femme prise en flagrant délit d'adultère : « Moi non plus, je ne te condamne pas », qu'est-ce qui nous fait penser que nous pouvons juger qui que ce soit ?

Eric : J’entends, mais… beaucoup de gens voient le fait de parler à un psychologue ou à un thérapeute comme quelque chose de honteux.

Jean : Je sais. Il me semble que ça fait partie de cet état d'esprit, de type : ‘vous seriez heureux si vous décidiez de l'être’. Et c'est un tel jugement ! Sans parler de l'aspect injuste.

Si on prend l'exemple du trouble bipolaire, appelé autrefois « maniaco-dépression », à l'heure actuelle, la science médicale ne connaît pas avec certitude les causes de ce trouble, mais nous savons qu'il s'accompagne d'une dépression sévère, voire d'idées suicidaires. Certains experts pensent que ce trouble peut être causé par un déséquilibre de la chimie du cerveau, ou voient un possible lien génétique. Il a aussi été suggéré des facteurs environnementaux.

Alors, dis-moi maintenant : lequel de ces facteurs est la faute de la personne ?

Eric : Aucun.

Jean : Alors, comment peut-on considérer cela comme un péché ? Si la chimie du cerveau est déséquilibrée, si le corps ne produit pas la bonne combinaison de substances chimiques cérébrales, ça a un impact sur le sommeil, ce qui affecte l'humeur, la capacité de concentration et d'autres choses, y compris l'appétit – ce qui peut entraîner des troubles de poids… et la liste peut s’allonger. Et avons-nous le droit de les juger, quand il s'agit de quelque chose qui échappe à leur contrôle ?

Eric : Bien sûr que non. Et nous savons que Christ ne les condamnerait pas non plus.

Jean : Des déséquilibres hormonaux peuvent aussi provoquer des dépressions. Est-ce que ce serait un péché d'aller voir un docteur pour cela ?

Eric : Non.

Jean : Le péché consiste à s'ériger en juge de quelqu'un d'autre. Les chrétiens ont parfois l'idée qu'ils sont censés être heureux tout le temps et que s'ils ne le sont pas, ils commettent un péché. Mais l'expérience de Yahushua montre que ce n'est qu'un autre fardeau imposé par satan.

Eric : Sans parler du fait que réprimer ces émotions difficiles n'est pas sain non plus sur le plan mental. Supprimer la colère, prétendre que la dépression n'existe pas, peut conduire à plus de colère, voire plus de dépression.

Jean : Ou à d'autres problèmes de santé.

Bessel van der Kolk est un spécialiste qui a écrit un livre intitulé Le corps tient les comptes, de plus de 600 pages, dans lequel il montre comment les traumatismes modifient le cerveau et le corps. Un trauma a un impact sur tout, de la capacité d'une personne à s'engager avec les autres à sa capacité à faire confiance, en passant par sa maîtrise de soi. Et même à ressentir du plaisir !

Donc, quand les croyants pointent du doigt les personnes souffrant de dépression, ou de ce que nous appelons les émotions négatives, c'est s'ériger en juge et en jury, et c'est un travail que Yahuwah ne nous a pas donné. C'est reprendre l’oeuvre de satan, se joindre à lui en étant un accusateur des frères.

Si nous voulons coopérer avec Christ, nos paroles et nos actions seront aimables, compatissantes, encourageantes, d'un grand soutien… et jamais du jugement, de la critique ou de la recherche des fautes.

* * *

Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

2 Corinthiens 4, versets 15 et 16, nous dit : « Car tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce en se multipliant, fasse abonder, à la gloire de Dieu, les actions de grâces d'un plus grand nombre. C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. »

Eve Baker était très stressée. La sœur aînée de son mari était décédée et, au lieu de réunir la famille, cette tragédie les séparait de plus en plus. Chaque soir, son téléphone sonnait – parfois plusieurs fois. Les différents membres de la famille appelaient Eve pour lui donner leur version de la dernière plainte ou aggravation de la situation familiale. Chaque appel semblait plus énervé que le précédent, et c’était comme s’ils attendaient d’Eve qu’elle leur apporte une solution.

Mais Eve n'avait pas de solution. Elle devenait de plus en plus stressée à chaque appel, à chaque complainte. Pour faire face à la situation et décompresser, Eve appelait chaque matin une bonne amie. Elle pouvait se décharger de sa dernière plainte entendue, à l'oreille attentive de son amie.

Un matin, son amie lui a dit quelque chose qui allait changer la vie d'Eve. Après avoir écouté son dernier récit sur le drame familial en cours, son amie lui a suggéré d'essayer de pratiquer davantage la gratitude. Eve ne savait pas trop comment prendre ce conseil. Comment pouvait-elle pratiquer la gratitude alors qu'il semblait que toute la famille la poussait dans la position indésirable de médiatrice familiale ?

Son amie lui a expliqué : « Tu sais déjà tout ce qui ne va pas dans la vie de ta famille, en ce moment. Je te garantis qu'il y a toujours de la beauté autour de toi que tu ne remarques pas. Faire une liste de gratitude chaque soir t'aidera à retrouver cette beauté. »

Elle lui a ensuite suggéré de se procurer un petit carnet. Rien de grand ou sophistiqué, quelque chose comme un carnet de liste de courses. Elle lui a dit de numéroter de 1 à 10, puis d'inscrire dix choses pour lesquelles elle était reconnaissante.

« Ça peut être difficile au début », a-t-elle prévenu. « Mais si tu continues, ça deviendra plus facile. Concentre-toi sur l'expérience vécue chaque jour quand tu cherches ce pour quoi tu es reconnaissante. »

Eve savait que son amie avait un cœur compatissant. N'ayant plus rien à perdre, elle a décidé d'essayer. Elle avait un carnet sous la main et a donc numéroté les lignes de 1 à 10. Ça a été difficile ! Eve était gênée de constater qu'elle n'avait plus de bénédictions à noter à mi-parcours. Et le lendemain soir, elle devrait en trouver dix de plus ! Ce n'était vraiment pas facile. Au début, elle n’arrivait pas à compléter sa liste quotidienne.

Elle arrivait toujours à trouver des bénédictions par défaut : Elle avait un toit au-dessus de sa tête. Elle avait de quoi manger et un mari qui l'aimait. Mais le conseil de son amie de se concentrer sur les expériences de chaque jour a encouragé Eve à rechercher des bénédictions plus spécifiques, les petits plaisirs quotidiens que nous tenons si souvent pour acquis. Elle s'est aperçue que son amie avait raison – c’est devenu plus facile ! Le goût du jus de raisin, trouver une jolie plume d'oiseau, une brise fraîche par une chaude journée d'été… toutes ces choses, et bien d'autres encore, revenaient à l'esprit d'Eve, si bien qu'elle était déterminée à se concentrer sur le positif, sur les petites bénédictions qui couronnent chaque journée.

Près de 20 ans sont passés depuis qu'Eve a commencé à rédiger des listes de gratitude, mais elle continue à le pratiquer aujourd'hui. Comme dans toute vie, elle a eu des hauts et des bas, des joies et des combats. Mais même au milieu de problèmes qui lui semblaient insurmontables, Eve a découvert que sa liste de gratitude du soir lui permettait de rester ancrée dans le moment présent et d'avoir la force de continuer à avancer.

Le fait d’encourager activement une attitude de gratitude a fait une énorme différence dans la vie d'Eve. Elle a déclaré : « Souvent, le soir, alors que j'écris mes remerciements, je sens que le Père me dit : 'De rien, et attends de voir ce que J’ai pour toi demain !’ »

Le Psaume 136, versets 1 à 3, nous dit : « Louez Yahuwah, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours ! Louez le Dieu des dieux, Car sa miséricorde dure à toujours ! Louez le Seigneur des seigneurs, Car sa miséricorde dure à toujours ! »

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 4

Jean : Je voudrais dire quelque chose, et si vous ne vous souvenez de rien d'autre de l'émission d'aujourd'hui, j’aimerais que vous vous souveniez de ceci. Vous êtes prêts ?

Eric : Oui.

Jean : Écoutez attentivement : ce n'est pas un péché d'être humain.

Je vais le répéter. Ce n'est pas… un péché… d'être humain. Nous avons été créés pour être humains !

Passons à Genèse 1 et lisons les versets 26 et 27. Je voudrais que nous fassions attention à un mot que nous négligeons généralement. Genèse 1:26 à 27.

Eric : « Puis Elohim dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. 27 Elohim créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Elohim, il créa l'homme et la femme. »

Jean : Le mot traduit en français par « l’homme » vient du mot hébreu « Adam (aw-dawm) ».

Eric : Adam ?

Jean : C'est le même mot, oui. C'est le mot Strong numéro 120. Lisons la définition du Dictionnaire des mots bibliques Strong.

Eric : « Un être humain (un individu ou l'espèce)… Adam signifie ‘homme ; humanité ; peuple ; …’. Dans Genèse 1, ‘l'homme’ est décrit comme le but et le couronnement de la Création. »

Jean : Cette définition est très intéressante. Nous savons tous qu'Adam et Eve ont été créés à l'image de Yahuwah ; nous savons tous qu'ils ont été créés pour être le couronnement de toute la Création. Mais ce que nous avons tendance à oublier, c'est qu'ils ont été créés pour être… humains. Si Yahuwah avait voulu qu'ils soient autre chose que pleinement humains, Il les aurait créés pour qu’ils soient autre chose, mais Il ne l'a pas fait.

Encore une fois : ce n'est pas un péché d'être humain.

Eric : Je ne pense pas que ce soit une conclusion à laquelle on arrive consciemment, mais tu as raison : c'est la façon dont nous agissons inconsciemment.

J'aime comment Genèse 1 finit : « Elohim vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. ». Il incluait Adam et Eve dans cela. Et… oui, ils étaient sans péché à ce moment-là, mais l'état d'être humain n'était pas considéré comme intrinsèquement pécheur.

Jean : Un autre exemple : Yahushua lui-même. Il était pleinement humain. Il devait l'être pour être le second Adam, surmontant là où le premier Adam avait chuté.

Et qu'a dit Yahuwah à propos de Yahushua dans sa pleine humanité ?

Eric : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » ou, dans une autre version : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation.»

Jean : « qui a toute mon approbation. »

Nous devons dépasser ce mensonge satanique selon lequel être humain serait mauvais en soi. Le péché est mauvais, mais être humain, en soi, ne l'est pas. Nous avons été créés pour être humains et nous avons été créés à l'image de Yahuwah. Ce n'est donc pas un péché de ressentir des émotions humaines.

Eric : Je suis heureux que tu aies dit cela. J'ai été l'un de ceux qui se sont sentis coupables si je ressentais ces émotions « négatives ». Mais je suppose que si Yahuwah avait voulu des automates, Il aurait créé des automates.

Jean : Ce n'est pas un péché de ressentir de la colère ! Ce n'est pas un péché de ressentir de la tristesse. Ce n'est pas un péché d'être déprimé.

Eric : À l'inverse, ce n'est pas non plus un péché de rire ou de plaisanter.

Jean : Ah bon ?

Eric : Oh, oui ! Il nous est arrivé de rencontrer une personne, chrétienne, disant que notre famille riait trop… Nous vivons des temps solennels, a-t-elle dit, et rire autant faisait mentir notre foi dans le fait que nous vivons à la fin des temps.

Jean : Et comment vous avez réagi ?

Eric : On est resté poli. On l’a remerciée pour son avertissement… puis… on a continué à rire. Mais, oui, apparemment, pour certaines personnes, le rire serait un péché, ou limité à certaines conditions.

Jean : C'est triste, parce que Yahuwah veut que Son peuple soit heureux.

Dans Néhémie 8, les Israélites récemment revenus sur leurs terres ont appris qu'ils avaient violé la loi divine par ignorance. Ils se sont repentis et ont eu le cœur brisé parce que, dans leur ignorance, ils avaient déshonoré Yahuwah.

Lisons-le, Néhémie 8, versets 9 et 10. Nous pouvons en tirer une leçon importante.

Eric : « Néhémie, le gouverneur, Esdras, le sacrificateur et le scribe, et les Lévites qui enseignaient le peuple, dirent à tout le peuple : Ce jour est consacré à Yahuwah, votre Elohim; ne soyez pas dans la désolation et dans les larmes ! Car tout le peuple Pleurait en entendant les paroles de la loi. 10 Ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses et buvez des liqueurs douces, et envoyez des portions à ceux qui n'ont rien de préparé, car ce jour est consacré à notre Adonaï; ne vous affligez pas, car la joie de Yahuwah sera votre force. »

Jean : C'est la joie que nous recevons de Yahuwah qui nous fortifie à travers les épreuves de la vie.

N'écoutez pas les mensonges de satan selon lesquels l'état d'être humain serait un péché. Nous avons été créés pour avoir des émotions et ce n'est pas un péché de les avoir. Rejetez ce fardeau que satan essaie de vous imposer.

Yahuwah vous aime et Il vous accepte tel que vous êtes : un être humain créé à Son image, avec toutes les émotions qui vont avec.

Eric : Merci, Jean. Ça a vraiment clarifié les choses pour moi, personnellement, et j'espère que c'est le cas pour vous aussi, amis auditeurs.

Nous espérons que vous pourrez nous rejoindre à nouveau demain, et d'ici là, rappelez-vous : Yahuwah vous aime. . . et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous étiez à l’écoute de Radio WLC.

Cette émission, ainsi que les épisodes précédents de Radio WLC peuvent être téléchargées sur notre site web. Elles sont parfaitement appropriées pour être partagées avec des amis et pour des études bibliques ! Elles sont également une excellente ressource pour ceux qui adorent Yahuwah seuls à la maison. Pour écouter les émissions déjà diffusés, visitez notre site Web : WorldsLastChance.com. Cliquez sur l'icône Radio WLC affiché sur notre page d'accueil.

Dans ses enseignements et ses paraboles, le Sauveur n'a pas donné de "signes des temps" à surveiller. Au lieu de cela, l'idée maîtresse de son message était : une vigilance constante. Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité, alors que nous explorons divers sujets centrés sur le retour du Sauveur et comment vivre en étant constamment prêt à l'accueillir chaleureusement quand il viendra.

Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.

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