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Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

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Ce que Job savait

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Programme 288
Ce que Job savait

Job a enduré parce qu'il savait que ses difficultés étaient ordonnées par Yahuwah pour son bien éternel.

Partie 1

Eric Thomas : Avez-vous déjà eu l'impression que votre vie s'écroulait autour de vous ? Avez-vous vécu des expériences si douloureuses que vous aviez l'impression qu'il ne vous restait plus aucune raison pour laquelle vivre ? Personnellement, je n'ai jamais atteint le point où je me suis senti comme s'il ne me restait plus aucune raison de vivre, mais j'ai traversé quelques moments difficiles. En fait, il y a quelques mois à peine, notre famille a traversé une période très difficile après que mon fils, qui est extrêmement allergique aux noix, y ait été exposé dans un restaurant. Il n'en a même pas mangé, mais les particules présentes dans l'air ont suffi à le faire hospitaliser en soins intensifs sous respirateur artificiel pendant une semaine.

Ça a été une période incroyablement stressante pour nous. À plusieurs reprises, nous avons failli le perdre, mais il a réussi à s'en sortir, même s'il souffre encore aujourd'hui de certaines séquelles physiques. Ma femme et moi avions chacun le droit de lui rendre une courte visite par jour : elle le voyait pendant 15 minutes le matin, et j'avais droit à 15 minutes avec lui le soir. Je me souviens qu'après avoir failli pour la deuxième fois le perdre, j'ai pris conscience d'une chose importante. Je me souviens avoir pensé que tout ce qui me stressait quelques jours auparavant n'était rien comparé à ce que je vivais alors, et j'ai sincèrement souhaité… eh bien, je suppose que je pourrais dire un retour à un : niveau de stress « normal ». Mais que faites-vous quand la vie est extrêmement difficile ? Quand cela semble insurmontable ? Comment trouver la force de continuer ?

Bonjour, je suis Eric Thomas et vous écoutez Radio World's Last Chance, où nous abordons divers sujets liés aux Écritures, aux prophéties, à la piété pratique, aux croyances bibliques et à la vie dans une préparation constante au retour inattendu du Sauveur. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser au récit de Job. Plus précisément, nous allons voir comment il a surmonté les pertes dévastatrices qu'il a subies. Ce que Job a vécu reste une référence pour la plupart des gens quand s'agit de pertes et de souffrances accablantes. Alors, comment est-ce qu’il a fait ? Que savait-il qui lui a donné la force de continuer à faire confiance à Yahuwah malgré tout ce qui se passait ? Avec Jean Olivier, nous allons partager quelques idées à ce sujet.

Plus tard, dans notre Courrier des Auditeurs, nous allons répondre à une question qui nous est posée assez fréquemment, à savoir pourquoi nous utilisons toujours le titre « Dieu » alors que nous connaissons – et utilisons ! – le véritable nom divin : Yahuwah. Ensuite, Elisa Blanc a une merveilleuse promesse pour ceux qui ont besoin de la force de Yahuwah pour les soutenir.

Jean ?

Jean Olivier : J’aimerais commencer par vous parler de Jerry. Il est né de parents juifs lituaniens qui avaient fui aux États-Unis pour échapper à la persécution. Son père était tailleur et, alors que Jerry n'était encore qu'un adolescent, son père a été tué lors d'un cambriolage qui a mal tourné. Un voleur à l'étalage lui a donné un coup de poing très violent dans la poitrine, provoquant une crise cardiaque fatale.

Comme vous pouvez l'imaginer, sa vie n'a pas été facile. Quand Jerry était au lycée, il s'est lié d'amitié avec un autre garçon nommé Joe. Les deux garçons, timides et calmes, se sont bien entendus, partageant leur amour de la science-fiction et des films. Jerry aimait écrire et Joe aimait dessiner. Ensemble, ils ont créé un super-héros. Un super-héros si fort qu'aucun coup à la poitrine ne pouvait le tuer. Un super-héros persévérant pour vaincre les méchants et se battant pour les innocents. Ensemble, Jerry Siegel et Joe Shuster ont créé : Superman.

Eric : Sérieux ? Ce héros de bande dessinée qui a inspiré toute une série de films hollywoodiens ?

Jean : C’est ça. Quand ces jeunes garçons timides ont été confrontés à une perte écrasante, à des difficultés insurmontables, ils ont imaginé ce dont ils avaient besoin et ce à quoi ils aspiraient : un héros assez fort pour surmonter toutes les difficultés.

Eric : Ils l'ont même appelé « l'homme d'acier ». On comprend comment la création de ce personnage a aidé Jerry à faire le deuil de son père. Un personnage qui protège les innocents, qui élimine les méchants, qui ne peut pas être tué.

Jean : C’est sûr ! Ce que je veux illustrer c'est que, quand la vie est accablante, quand nous souffrons, nous cherchons quelque chose qui nous donne la force de persévérer. Joe et Jerry ont trouvé cela dans un monde imaginaire. Ça peut être un outil de survie utile, mais quand tout s'écroule et que votre imagination ne suffit pas à vous aider à surmonter les difficultés, vous avez besoin de quelque chose de plus.

Je crois que l'histoire de Job peut nous enseigner comment acquérir la foi nécessaire pour accéder à la force dont nous avons besoin pour surmonter le pire de ce que la vie, ou le diable, peut nous lancer.

Commençons à lire Job chapitre 1, les versets 1 à 5.

Eric : « Il y avait dans le pays d'Uts un homme qui s'appelait Job. Et cet homme était intègre et droit; il craignait Dieu, et se détournait du mal. 2 Il lui naquit sept fils et trois filles. 3 Il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de boeufs, cinq cents ânesses, et un très grand nombre de serviteurs. Et cet homme était le plus considérable de tous les fils de l'Orient.

4 Ses fils allaient les uns chez les autres et donnaient tour à tour un festin, et ils invitaient leurs trois soeurs à manger et à boire avec eux. 5 Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d'eux un holocauste; car Job disait : Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C'est ainsi que Job avait coutume d'agir. »

Jean : Non seulement Job était l'équivalent d'un milliardaire aujourd'hui, mais il était aussi très dévoué. Vraiment dévoué. Mais je pense qu'il avait remarqué quelque chose chez ses enfants qui le rendait nerveux. Peut-être qu’ils avaient des valeurs plus matérialistes, mondaines. Peut-être qu’ils ne semblaient pas aussi sérieux et dévoués que lui. Nous ne le savons pas. Mais pour une raison ou autre, Job ressentait le besoin de faire des sacrifices pour ses enfants adultes après chacune de leurs réunions festives.

Ok. Continuons. Versets 6 à 22.

Eric : « Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant Yahuwah, et Satan vint aussi au milieu d'eux. 7 Yahuwah dit à Satan : D'où viens-tu? Et Satan répondit à Yahuwah : De parcourir la terre et de m'y promener. 8 Yahuwah dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. 9 Et Satan répondit à Yahuwah : Est-ce d'une manière désintéressée que Job craint Dieu ? 10 Ne l'as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? Tu as béni l'oeuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. 11 Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, Et je suis sûr qu'il te maudit en face. 12 Yahuwah dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de Yahuwah. 13 Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné, 14 il arriva auprès de Job un messager qui dit : Les boeufs labouraient et les ânesses paissaient à côté d'eux; 15 des Sabéens se sont jetés dessus, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l'épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle. 16 Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit : Le feu de Dieu est tombé du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs, et les a consumés. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle. 17 Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit : Des Chaldéens, formés en trois bandes, se sont jetés sur les chameaux, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l'épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle. 18 Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit : Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné; 19 et voici, un grand vent est venu de l'autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison; elle s'est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle. 20 Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête; puis, se jetant par terre, il se prosterna, 21 et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. Yahuwah a donné, et Yahuwah a ôté; que le nom de Yahuwah soit béni ! 22 En tout cela, Job ne pécha point et n'attribua rien d'injuste à Dieu. »

Jean : Reformulons cela en langage moderne. En un seul jour, un sombre jour, Job est devenu pauvre. Sa capacité à payer ses factures, sa capacité à payer ses employés… tout ça a été balayé d'un seul coup.

Eric : Et remarquons le timing : « Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit… Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit » Encore et encore.

Il a dû être sous le choc.

Jean : Et ensuite, la pire nouvelle de toutes, une nouvelle qu'aucun parent ne devrait jamais avoir à entendre : la mort de ses précieux enfants. Je ne peux même pas imaginer ce que Job a ressenti.

Eric : Il vraiment dû être sous un choc total.

Jean : Sans aucun doute. Qui ne le serait pas ? Et c’est ce qui rend ce qu'il a fait et dit ensuite très important, parce que, ce sont là les réactions de Job. Vous pouvez contrôler vos actions, mais une réaction, c’est différent. C'est une réponse immédiate, instinctive, avant même d'avoir eu le temps de réfléchir.

Alors, quelle a été la première réaction de Job ? Verset 20.

Eric : Euh… il s'est prosterné (ou : il adora, dans la version King James).

Jean : Non. Relis le verset.

Eric : « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête; puis, se jetant par terre, il se prosterna. »

Il s'est prosterné pour adorer Yah !

Jean : Oui, mais avant cela, il a déchiré son manteau et s'est rasé la tête. Dans sa culture, c'était ce qu'on faisait quand on était en deuil. La première réaction de Job, qui est une réaction humaine tout à fait normale, a été de pleurer sa perte, de se lamenter, faire son deuil.

Eric : Il avait beaucoup de raisons de pleurer, se lamenter et faire son deuil.

Jean : En effet ! Ça nous montre qu’être en deuil, en se lamentant, n'est pas un péché. Parfois, certains chrétiens ultra-conservateurs adoptent l'attitude selon laquelle, à moins d’être heureux ! Heureux ! Heureux !… tout le temps, on déshonore en quelque sorte Yahuwah et fait preuve d'un manque de foi. Mais ce n'est pas vrai.

Comme l'a écrit Salomon, il y a un temps pour tout, un temps pour toutes choses sous les cieux : il y a aussi un « temps pour pleurer », « un temps pour se lamenter ». C'est normal et ce n'est pas un péché de ressentir de la tristesse, même extrême. Alors, ensuite, qu'est-ce qu’il a fait ?

Eric : Il a adoré Dieu.

Jean : Oui. Il est très révélateur que l'adoration, le fait de se prosterner en adoration devant Dieu, ait été l'une des premières réactions de Job. Combien d'entre nous auraient eu cette première réaction ?

Eric : Pas beaucoup, je pense !

Jean : Je trouve ça fascinant. J'ai suffisamment d’expérience de la vie sur cette terre ici-bas pour avoir perdu quelques personnes qui m'étaient chères. Et même si je n'ai pas blâmé Yahuwah, je ne me souviens pas que ma première réaction instinctive ait été de me prosterner en adoration.

Eric : Moi non plus ! Pourquoi est-ce que tu penses que ça s'est produit pour lui ? Comment est-ce que ça a pu être la réaction initiale de Job ?

Jean : Nous allons en parler, car je me suis posé la même question. Relisons le verset 21, qui nous donne un indice sur son processus de raisonnement. Qu'est-ce que Job a dit ?

Eric : « Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. Yahuwah a donné, et Yahuwah a ôté; que le nom de Yahuwah soit béni ! » Ou dans une autre version : « Et il dit : Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et j'y retournerai nu. Yahuwah a donné, Yahuwah a repris : que Yahuwah soit loué ! » Une autre encore : « «C'est nu que je suis sorti du ventre de ma mère, et c'est nu que je repartirai. Yahuwah a donné et Yahuwah a repris. Que le nom de Yahuwah soit béni!»

Jean : Et puis Moïse, qui est celui qui a écrit le livre de Job, ajoute : « En tout cela, Job ne pécha point et n'attribua rien d'injuste à Dieu. » Ou, dans une autre version : « En tout cela, Job ne pécha point, et n'attribua rien de mauvais à Dieu. »

Aujourd'hui, beaucoup de gens considèrent Yahuwah comme une sorte de Père Noël bienveillant dans le Ciel : demandez ce que vous voulez et, si vous avez assez de foi, vous l'obtiendrez. Nous n'aimons pas parler de Yahuwah qui nous enlève des choses. Mais Job en a parlé. Ici même, il dit : « Yahuwah a repris (ou : Yahuwah a ôté, Yahuwah a pris, Yahuwah a enlevé, selon les versions). »

Ça nous met mal à l'aise. C’est inconfortable. Nous n'aimons pas penser que Yahuwah est responsable de nos pertes. Et pourtant, il nous est dit qu’en affirmant que Yahuwah était responsable de sa perte écrasante, Job n'accusait pas Dieu d'avoir commis une injustice.

Eric : Hm. Alors, est-ce qu’il s’est simplement trompé ? Je dirais que c'est satan qui est responsable !

Jean : Cela nous amène à la première chose que Job savait et que j’aimerais qu’on se souvienne dans nos moments d'épreuve : Yahuwah a le contrôle ultime. Voilà ce qui a réconforté Job et c'est ce qui nous réconfortera et nous donnera la force de supporter patiemment les épreuves, nous aussi.

Ce que Job fait, c'est reconnaître la puissance souveraine de Yahuwah. Il dit sans détour : « Yahuwah a donné, et Yahuwah a repris. » Il n'accuse pas Yahuwah de manière insensée. Au contraire, il reconnaît que tout ce qui arrive est soit dû à l'action directe de Yahuwah, soit à Son acquiescement.

Eric : Oui, mais en quoi ça lui a apporté du réconfort ? Je veux dire, c'est un maigre réconfort alors qu'il est maintenant ruiné et que ses enfants sont morts. Tu vois ce que je veux dire ? Je pense que ce serait plus facile de blâmer le diable. C'est ce que je ferais. Il n’y a rien dans ce récit qui suggère que Yahuwah aurait fait cela si satan n'était pas venu le narguer, le provoquer.

Est-ce qu’on dire que c’est satan qui a fait ça ? Est-ce que c’est exact ?

Jean : Bien sûr ! C'est exactement ce qu'il a fait.

Et c'est dans ce chapitre que nous avons un indice qu'il existe d'autres mondes, au moins un autre monde, une autre réalité, habités par des êtres qui ne sont jamais tombés pour les mensonges de satan. Dans Luc 3, nous avons la généalogie de Yahushua dans l'ordre ascendant. Au verset 38, il est dit que Kaïnan était le « fils d'Enos (ou : Enosch, dans une autre version), fils de Seth, fils d'Adam, fils de Dieu. ». Donc, Adam, en tant que premier être créé de la race humaine, est appelé « fils de Dieu ». Job 1 verset 6 parle des « fils de Dieu » qui viennent se présenter devant Lui. Certains suggèrent que s’ils étaient à la tête d'une race comme l'était Adam, ils étaient les représentants de leur monde.

Nous pensons qu’Adam n’était pas là, puisqu’il est mort, parce qu'il a péché. Mais satan apparaît à sa place et Yahuwah lui demande, en gros : « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Quelle a été la réponse de satan ?

Eric : Je viens… « de parcourir la terre et de m’y promener. »

Jean : En gros, comme un chien qui marque son territoire en disant : « La terre est à moi ! » Et remarquons que Yahuwah ne le contredit pas sur ce point ! Satan a arraché les droits de propriété à Adam et donc a pu nous représenter au Ciel jusqu'à ce que Yahushua nous rachète là où Adam avait chuté.

Eric : Donc, satan ne peut plus monter au Ciel, maintenant.

Jean : Non. Yahushua, en tant que second Adam, est désormais notre représentant au tribunal céleste.

Plutôt que de contester la propriété du monde aux mains de satan, Yahuwah nie que le diable ait tout le monde sous son contrôle. Il dit, si on peut le reformuler en langage moderne : « Ok. Donc, tu as volé la terre. Mais tout le monde ne t'appartient pas. Est-ce que tu as remarqué Job ? »

Eric : Seigneur, n'attire pas l'attention de satan sur moi ! Laisse-moi rester inaperçu !

Jean : N'est-ce pas ? Mais il y a avait un enjeu plus important et Yahuwah savait qu'il pouvait compter sur la fidélité de Job. Satan a immédiatement proféré des mensonges, remettant en cause les motivations de Job. Pour révéler la vérité, Yahuwah a dit, si on reformule en termes modernes : « Très bien. Fais de ton pire. Mais ne touche pas à la vie de cet homme. »

Donc, en un sens, les souffrances de Job ont été dues à satan. Mais seulement dans un sens limité, dans une certaine mesure. Satan n'avait pas le droit de nuire à la vie même de Job. Le pouvoir de satan est limité, et Job connaissait cette vérité.

Nous aimons attribuer nos souffrances au fait que nous vivons dans un monde pécheur. Et c'est vrai dans une certaine mesure. Mais en fin de compte, si nous croyons vraiment que Yahuwah est Tout-puissant et qu'Il contrôle toujours tout, alors nous devons aussi croire que tout ce qui arrive, arrive parce que Yahuwah l'a permis. Même s'Il ne fait pas les choses Lui-même, Il a permis qu’elles arrivent. Donc, en fin de compte, en ce sens, Yahuwah est responsable de tout ce qui nous arrive. C'est pourquoi Job a dit : « Yahuwah a donné et Yahuwah a repris. » C'était la certitude que Yahuwah est toujours responsable, en fin de compte, qui a réconforté Job.

Eric : En quoi ça a réconforté Job ? Ses enfants étaient quand même morts. Il était quand même ruiné financièrement. Comment ça a pu le réconforter ? Comment, en croyant ceci, il n’était pas en colère contre Yahuwah ?

Jean : C'est là qu'intervient le commentaire de Moïse selon lequel Job n'a pas accusé Yahuwah de manière insensée, il ne L’a pas accusé d’être injuste. Job connaissait le caractère de Yahuwah. Il avait confiance que tout ce que Yahuwah permettait d'arriver avait un but supérieur. C'est cette conviction profonde qui a donné à Job la patience d'endurer des épreuves déchirantes.

Des siècles plus tard, après la destruction de Jérusalem par Babylone, le prophète Jérémie a été réconforté par la même connaissance. Il a écrit dans Lamentations 3:33 que ce n'est pas volontiers que Yahuwah humilie et qu'il afflige les enfants des hommes, ou qu’Il cause du chagrin aux hommes.

Eric : Donc, ce que tu dis, c'est que la puissance souveraine de Yahuwah se révèle autant quand Il enlève ou reprends que quand Il donne.

Jean : C'est ça. Nous ne devons pas dire que Yahuwah a donné et que satan a pris. Ça reviendrait en quelque sorte à dire que Yahuwah m'a béni, mais qu'une force plus grande que Yahuwah est ensuite venue et m'a enlevé ce qu'Il avait prévu que je garde ! Ce n'est pas ce qui se passe ici.

Seul Yahuwah est Dieu. Lui seul détient le pouvoir ultime, donc une perte inexplicable révèle autant Sa puissance souveraine que les bénédictions. Il peut faire ce qu'Il veut, ce qu'Il sait être le mieux pour notre bien éternel. Job comprenait que Yahuwah avait le pouvoir d'arrêter satan. Satan n'est pas plus puissant que Yah ! Donc, dans le moment de sa plus profonde tristesse, il a choisi de faire confiance à ce qu'il savait du caractère divin. Il a choisi de croire que la douleur avait un but. Il ne savait peut-être pas encore quel était ce but, mais Job connaissait Yahuwah. Il savait que ce n’est pas volontiers que Yahuwah afflige et fait souffrir les enfants des hommes, alors il a fait confiance à l'amour et à la sagesse de Yahuwah même s'il ne comprenait pas la raison de ce qui lui arrivait. C’est ce qui lui a apporté du réconfort, et c'est ce qui peut nous apporter du réconfort à nous aussi.

* * *

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L'un des plus beaux dons de Yahuwah est celui de la compagnie et de l'amitié d'un partenaire de vie : un époux, une épouse. Même au paradis, Adam s’est senti seul ! Pouvoir traverser la vie en partageant ses joies et ses peines avec son meilleur ou sa meilleure ami(e), est vraiment un cadeau divin.

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* * *

Partie 2

Jean : Job savait, comme nous l'avons vu dans notre première partie, que Yahuwah est souverain. Il est en fin de compte le pouvoir qui contrôle tout.

Une autre chose que Job savait et qui lui a donné la force de persévérer, c'est que Yahuwah est fidèle et qu'Il nous aime. Job n'avait pas l'avantage d'avoir la Bible, mais il connaissait Yahuwah. Il avait confiance en Son amour.

Satan a essayé de faire douter Job de l'amour de Yahuwah. L'ampleur des pertes subies par Job a été mentalement et émotionnellement accablante. Le fait que ça se soit produit le jour même où les enfants de Job s’étaient réunis pour profiter de la compagnie les uns des autres, ajoutait vraiment une amère insulte à une blessure déjà horrible. Satan voulait rendre tout cela spirituellement accablant.

Mais plus que le moment choisi, c'est aussi la manière dont tout a été perdu.

Eric : Qu’est-ce que tu veux dire ?

Jean : Eh bien, les Sabéens sont venus et ont volé les bœufs et les ânes. Les Chaldéens sont venus et ont volé tous les chameaux. Mais qu'est-ce qui est arrivé aux moutons ?

Eric : Euh… ils ont été brûlés ? C'est bizarre.

Jean : Pas vraiment. Les moutons étaient utilisés pour les sacrifices. En brûlant tous les moutons, non seulement Job était empêché d'offrir des sacrifices – tous ses animaux avaient disparu –, mais ça pouvait aussi laisser entendre que Yahuwah n'était pas intéressé par les sacrifices qu'il Lui offrait. C'était un moyen pour satan de semer le doute dans le cœur de Job.

Eric : Ouah, je n'avais jamais remarqué ça. Mais tu as raison. Le verset 16 dit : « Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit : Le feu de Dieu est tombé du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs, et les a consumés. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle.» Dans les Écritures, le feu tombant du ciel est un signe du jugement divin.

Jean : C'est ça. Satan voulait détruire la foi de Job en Yahuwah. Il voulait que Job se sente abandonné par Yah. Il voulait que Job commence à douter et à supposer que Yahuwah l'avait rejeté et abandonné, ou qu'Il le punissait. Mais Job… connaissait Yahuwah. Il savait que le Créateur est un Dieu d'amour. Donc, il savait qu'il se passait autre chose.

Job savait que, puisque Yahuwah est finalement aux commandes, ses problèmes venaient du fait que Yahuwah les avait permis. Ce n'étaient pas les dieux des Sabéens ou des Chaldéens qui étaient responsables, mais le propre Dieu de Job, Yahuwah.

Eric : Il est intéressant de noter que ces mêmes souffrances que satan utilise pour essayer d'ébranler notre foi en Yahuwah sont celles que Yahuwah utilise pour renforcer notre foi.

Jean : Ça montre, comme rien d'autre ne peut le faire, la puissance omnipotente de Yahuwah. Ce que satan veut pour notre destruction, Yahuwah peut le transformer en un bien éternel. Voilà pourquoi Paul, dans Romains 8:28, peux nous dire que : « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

Job le savait. Il n'y a pas la moindre allusion dans le livre de Job qui indique que Job, même un instant, soit tombé dans le piège de penser que Yahuwah ne l'aimait plus ou lui avait tourné le dos. La déclaration de Job selon laquelle : « Yahuwah a donné et Yahuwah a repris » était une déclaration de conviction. Il disait en quelques sorte : « Yahuwah a fait cela parce qu'Il m'aime ».

Eric : Ouah. Il aurait été si facile de se mettre en colère contre Yahuwah ou de commencer à douter de Sa bonté.

Jean : Mais ça aurait été accuser Yahuwah de manière insensée.

Nous avons l'avantage d’avoir les Écritures, ce que Job n'avait pas. Nous savons que Yahuwah ne change jamais. Nous avons de nombreuses preuves de Son amour pour nous, à la fois dans les récits conservés dans les Écritures et dans nos propres vies, à un niveau personnel.

Eric : Sans parler du don de Yahushua.

Jean : Donc, nous pouvons choisir de faire confiance, nous aussi. Notre Créateur est notre Père céleste. Il nous corrige. Oui, Il nous punit même. Mais comme un bon parent terrestre, Il le fait avec amour et pour notre bien éternel. Et quand, comme Job, nous acceptons cela, quand nous l'embrassons et nous y accrochons, nous avons alors la force de persévérer.

Allons dans Hébreux 12. Il y a ici un passage qui traite de ce sujet. Lisons les versets 3 à 11.

Eric : « Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l'âme découragée. 4 Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché. 5 Et vous avez oublié l'exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment de Yahuwah (ou : la discipline de Yahuwah, dans une autre version), Et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend; 6 Car Yahuwah châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils. 7 Supportez le châtiment : c'est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas ? 8 Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. 9 D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? 10 Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. 11 Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. »

Jean : Quand nous exerçons notre libre arbitre pour accepter avec gratitude tout ce qui arrive comme étant la volonté directe de Yahuwah pour notre plus grand bien, nous découvrons que nous avons la paix, la force, le courage et l'endurance. Ce que nous faisons, de manière très concrète, c'est faire confiance à Yahuwah pour savoir ce qui est le mieux.

Ce qui nous amène à la prochaine chose que Job savait. Il savait que Yahuwah a la sagesse pour tout diriger et tout coordonner pour notre bien éternel. C'est quelque chose que nous ne pouvons pas faire, mais que Sa Toute-puissance peut faire.

Maintenant, nous savons que le plan de Yahuwah est de sauver autant d'âmes que possible. Ce qui glorifiera Son nom et blanchira Sa réputation qui a été entachée par les mensonges de satan. C'est un point important.

Allons dans Éphésiens 1 et lisons les versets 3 à 8. Éphésiens 1, versets 3 à 8. Paul fait ici un commentaire plutôt curieux.

Eric : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Yahushua-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! 4 En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, 5 nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Yahushua-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, 6 à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé. 7 En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, 8 que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence (ou : de prudence, dans la King James) »

Jean : Paul savait que c'était cette démonstration de l'amour de Yahuwah qui allait pour toujours placer la Création entière sur une base éternelle de sécurité. Le péché n’arrivera pas une seconde fois, parce que tout le monde aura vu ce qui se passe ! Personne ne doutera jamais plus de la bonté et de l'amour de Yahuwah.

Maintenant, avec cet objectif en tête, est-ce que Yahuwah ferait quoi que ce soit qui puisse le compromettre ?

Eric : Pas du tout.

Jean : Il agit toujours avec sagesse et une grande perspicacité. Job le savait. Voilà pourquoi il n'a pas accusé Yahuwah de manière insensée. Ou, si on essaie de le traduire littéralement, Job n'a pas accusé Yahuwah de folie. Au contraire, Job a reconnu que Yahuwah agit avec sagesse en toutes choses.

Quand Job a dit : « Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre », il admettait qu'il était venu au monde sans rien et qu'il n’emporterait rien avec lui quand il retournerait à la poussière. Tout ce qui était à lui, tout ce qui était « sien » venait de Yahuwah. Donc, comme tout appartient à Yahuwah depuis le départ, Il a le droit de le reprendre quand, dans Son infinie sagesse, Il sait que c'est pour le plus grand bien.

Eric : Faire confiance à la sagesse de Yahuwah, croire que toutes choses concourent à notre bien, c’est vraiment difficile quand nous souffrons.

Jean : Oh, je ne vais pas dire le contraire ! C’est beaucoup plus facile de dire : « Pourquoi Yah m'a fait cela ? Qu'est-ce qu’Il a contre moi ? Comment Il peut s'attendre à ce que je Lui fasse confiance maintenant ? » Mais ce n'est pas ce qu'a fait Job. Job savait que Yahuwah est un Dieu d'amour et que toutes Ses actions sont sages. Quand nous le savons et que nous l'intégrons à notre expérience personnelle, nous sommes capables de faire confiance comme Job l'a fait.

J'ai ici une citation que j'aimerais que nous lisions, d'un auteur américain du XIXe siècle, qui m'a toujours marquée. Il m'a fallu un temps pour la retrouver, mais j'aimerais que nous la lisions. C'est quelque chose que nous devrions tous garder à l'esprit.

Allons-y.

Eric : « Dieu ne conduit jamais Ses enfants autrement qu'ils ne choisiraient d'être conduits s'ils pouvaient voir la fin dès le début et discerner la gloire du but qu'ils accomplissent en tant que collaborateurs avec Lui. [Ni Enoch ni Elie n'étaient] plus grands ou plus honorés que Jean le Baptiste, qui a péri seul dans un cachot. « Car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » Philippiens 1:29. Et de tous les dons que le Ciel peut accorder aux hommes, la communion avec Christ dans ses souffrances est la confiance la plus importante et l'honneur le plus élevé. »

Jean : Pourquoi est-ce une « confiance importante et l’honneur le plus élevé » ? Parce que si notre foi venait à s'effondrer, ça donnerait du crédit aux accusations de satan.

L'expérience de Job nous montre l'importance de reconnaître la sagesse de Yahuwah dans le fait d’ordonner ou de permettre toutes choses, même les expériences que nous trouvons les plus douloureuses. Si nous restons concentrés sur le fait qu'un Père aimant les a ordonnées pour notre bien, non seulement notre foi ne faiblira pas, mais elle deviendra en fait plus forte.

Lisons une autre citation du même auteur.

Eric : « Tout ce qui nous a laissés perplexes dans la providence de [Yahuwah] sera clarifié dans le monde à venir. Les choses difficiles à comprendre trouveront alors une explication. Les mystères de la grâce se dévoileront devant nous. Là où nos esprits limités ne voyaient que confusion et promesses non tenues, nous verrons l'harmonie la plus parfaite et la plus belle. Nous saurons que l'amour infini a ordonné les expériences qui semblaient les plus éprouvantes. »

Jean : Remarquons que ce n’est pas seulement de « permettre », mais activement « ordonné ». Job le savait. Voilà pourquoi il pouvait voir au-delà des mensonges de satan et continuer à faire confiance à l'amour et à la sagesse de Son Père céleste.

Continuons à lire.

Eric : « Celui qui est imprégné de l'Esprit de Christ demeure en Christ. Le coup qui lui est destiné tombe sur le Sauveur, qui l'entoure de Sa présence. Tout ce qui lui arrive vient de Christ. Il n'a pas besoin de résister au mal, car Christ est sa défense. Rien ne peut le toucher sans la permission de notre Seigneur, et « toutes choses » qui sont permises ‘concourent au bien de ceux qui aiment Dieu’.

Notre Père céleste dispose d'un millier de façons de subvenir à nos besoins dont nous n’avons même pas connaissance. Ceux qui acceptent le principe unique de faire du service de [Yahuwah] leur priorité suprême verront leurs perplexités disparaître et un chemin clair s'ouvrir devant eux. . . Si nous lui confions notre destin, Il guidera nos pas. »

Ouah. C'est magnifique.

Jean : En adoptant cette connaissance comme fondement sur lequel nous construisons nos croyances, nous pourrons dire avec Job, quelle que soit la crise dans laquelle nous nous trouvons : « Béni soit le nom de Yahuwah ».

Eric : Qu’est-ce que cette phrase signfie ? « Béni soit le nom de Yahuwah ». Yahuwah est celui qui bénit. Comment est-ce que nous bénissons Son nom ?

Jean : C’est une bonne question. Nous bénissons Son nom quand, comme Job, au milieu d'épreuves déchirantes, d'une tristesse et d'un stress accablants, nous continuons à confesser qu'Il est bon, bienveillant et aimant, et que nous continuons à Lui faire confiance.

Le Psaume 89 s'ouvre par ces mots : « Je chanterai toujours les bontés de Yahuwah; Ma bouche fera connaître à jamais ta fidélité. » Ou, dans une autre version : « Je chanterai à jamais l'amour inébranlable de Yahuwah ; de ma bouche, je ferai connaître ta fidélité à toutes les générations. » Une foi aussi forte devient un témoignage pour les autres, renforçant leur propre foi. Voilà comment nous bénissons le nom de Yahuwah.

Lisons Ésaïe 63, les versets 7 à 9.

Eric : « Je publierai les grâces de Yahuwah, les louanges de Yahuwah, D'après tout ce que Yahuwah a fait pour nous; Je dirai sa grande bonté envers la maison d'Israël, Qu'il a traitée selon ses compassions et la richesse de son amour. 8 Il avait dit : Certainement ils sont mon peuple, Des enfants qui ne seront pas infidèles ! Et il a été pour eux un sauveur. 9 Dans toutes leurs détresses ils n'ont pas été sans secours, Et l'ange qui est devant sa face les a sauvés; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours. »

Jean : C'est la connaissance de l'amour constant et immuable de Yahuwah, de Sa puissance exercée en notre faveur et toujours pour notre plus grand bien, qui maintient notre foi forte. C'est ce qui a donné à Job la force de rester fidèle, et ce qui nous donnera aussi la force de persévérer.

Job a fait plus que simplement se soumettre à la volonté de Yahuwah. Il est allé plus loin et, dans son moment de choc et de chagrin extrêmes, il a adoré Yahuwah. Ça montre la profondeur de sa confiance et à quel point sa foi restait attachée à ce qu'il savait être vrai.

Nous sommes à court de temps, mais satan avait dit que si Yahuwah le laissait attaquer Job, Job maudirait Yah en face. Bien sûr, nous savons que ça ne s'est pas produit. Au contraire, Job a déclaré : « Béni soit le nom de Yahuwah ».

Ce genre de foi ne se produit que quand vous faites confiance à Yahuwah, et cette confiance ne vient qu'avec la connaissance personnelle de Lui en tant que votre Père céleste aimant, attentionné et digne de confiance. Et comment est-ce que nous développons cet amour et cette confiance ? En passant du temps avec Lui dans Sa parole. En prenant l'habitude de Lui faire confiance dans les petites choses. Alors, quand des grandes choses surviennent dans la vie, nous continuons sur la voie où nous sommes déjà, sachant que dans Son amour et Sa puissance infinie, Il fait tout concourir à notre bien.

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Courrier des Auditeurs

Eric : La question d'aujourd'hui nous vient du pays aux lacs roses et aux plus de 10 000 plages.

Jean : Euh… aucune idée.

Eric : C'est là où se trouve la plus longue clôture du monde, qui s'étend sur 5 600 kilomètres.

Jean : Ah ! Eh bien, ça doit être l'Australie, alors.

Eric : Tu as raison ! La plus longue clôture du monde a été conçue pour protéger le bétail des chiens sauvages.

Quoi qu'il en soit, Amanda nous écrit depuis l'hémisphère sud. Elle nous dit : « J'ai remarqué que dans vos émissions récentes, vous n'utilisez plus le nom divin aussi souvent qu'avant. Comme vous le dîtes vous-mêmes, c'est un privilège de connaître et d'utiliser le nom de Yahuwah Elohim, notre Créateur divin. Alors pourquoi revenez-vous maintenant à utiliser autant de fois le titre païen « Dieu » ? C’est en fait grâce à WLC que j'ai fait appris le nom divin, donc je suis très déçue de vous entendre revenir à l'utilisation des titres. S'il vous plaît, WLC, faites mieux que ça. »

Jean : C'est une bonne question. Et vous avez raison, Amanda, nous utilisons le titre « Dieu » plus souvent que par le passé.

Eric : Ça a d'ailleurs fait l'objet d'une discussion entre les membres de l'équipe WLC.

Jean : Oui. Pour répondre à votre question, quand nous avons découvert le nom divin, nous étions tellement enthousiastes à l'idée de le connaître et de l'utiliser que nous avons, il faut l'avouer, un peu exagéré. A chaque fois que nous voyions « Dieu » dans le Nouveau Testament, nous avons inséré « Yahuwah ». Et à chaque fois que nous voyions « Dieu » dans l'Ancien Testament, nous avons inséré « Elohim ».

Pour vous rassurer, nous utilisons toujours le nom divin. Dans nos Bibles modernes, il apparaît le plus souvent sous la forme « Seigneur », en majuscules. Maintenant, nous sommes d’accord qu’il n'aurait jamais dû être caché par le titre générique de « seigneur ». Notre Créateur a un nom, et l'Ancien Testament l'utilise à maintes reprises.

Ce que vous remarquez maintenant, c'est qu'après de nombreuses discussions au sein de l'équipe WLC, nous utilisons désormais des titres génériques quand le texte hébreu original le fait. El, Eloah, Elohim… ce sont des mots hébreux qui signifient eux-même « dieu » au singulier ou « dieux » au pluriel.

Eric : « Elohim » est la forme plurielle, qui équivaut à notre « dieux » d-i-e-u-x, au pluriel. C'est simplement quelque chose que faisaient les Israélites : mettre un titre au pluriel pour montrer un plus grand respect.

Jean : C’est ça. Mais ce que nous avons constaté en remplaçant systématiquement chaque référence à Yahuwah par son véritable nom et en remplaçant les titres « Dieu » par « Elohim », c'est qu’on se heurtait à des problèmes de manque de clarté du sens.

Voyons quelques exemples pour que vous compreniez ce que je veux dire. Lisons les trois premiers versets d'Exode 20. Lisons-le tel quel, comme c’est traduit dans nos versions modernes.

Eric : Très bien, euh… « Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : 2 Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude.

3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. »

Jean : Donc, si vous voulez restaurer le nom sacré comme nous l'avons fait depuis longtemps, on lirait ce passage comme ceci : « Alors Elohim prononça toutes ces paroles, en disant : 2 Je suis Yahuwah, ton Elohim, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude.

3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. »

Et c'est très bien, c'est correct. Mais ça perd certaines nuances ici. Le mot « Elohim » est simplement le mot hébreu pour « dieux » au pluriel. Le mot Elohim lui-même est un titre qui peut être utilisé à la fois pour les faux dieux, comme pour Yahuwah.

Eric : Donc, cette idée selon laquelle on ne pourrait pas appliquer à Yahuwah un mot, un titre, qui peut aussi être utilisé pour les faux dieux, est une idée fausse. Les Écritures elles-mêmes utilisent à maintes reprises reprises Elohim pour désigner Yahuwah, tout comme pour désigner les faux dieux.

Jean : C’est ça. Parce que, à moins d'avoir un mot qui puisse être utilisé pour désigner à la fois le vrai et le faux, on ne peut pas faire de comparaisons. Ce Premier Commandement est une déclaration de comparaison. Il est dit que Yahuwah est le seul vrai Elohim. Il est le seul vrai Dieu. Et c’est pourquoi Il explique : « Tu n'auras pas d'autres dieux – d’autres elohim – devant moi. »

Donc, à moins d'utiliser le mot « Elohim » à chaque fois que le mot « dieux » au pluriel apparaît dans les Écritures, vous allez passer à côté de ces déclarations comparatives.

Eric : Et le problème avec ça, c'est que certaines personnes parmi notre audience ne savent peut-être pas que le mot hébreu pour « dieux » est « elohim » ou que la pluralisation d'un titre était couramment utilisée pour montrer du respect.

Jean : Si on utilise « Elohim » exclusivement pour Yahuwah, on fait essentiellement ce que les traducteurs ont fait quand ils ont utilisé « Seigneur » à la place du nom de Yahuwah. Elohim est simplement un titre, tout comme le mot « dieu ». Il y a des concepts dans les Écritures que vous ne pouvez tout simplement pas communiquer si vous n'avez pas la capacité linguistique de faire une déclaration comparative.

Un bon exemple se trouve dans Jean 17, verset 3. Lisons-le. Jean 17, verset 3.

Eric : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Yahushua-Christ. »

Jean : C'est une déclaration puissante qui affirme que Yahuwah est le seul vrai Dieu. Mais si la personne à qui vous vous adressez ne sait pas que le terme « Elohim » désigne également les faux dieux, ça n'aura pas le même poids si vous dites : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Elohim » Ou encore : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Yahuwah »

Eric : C'est encore pire !

Jean : Eh bien, ça change le sens de la phrase originale, et nous ne voulons pas faire cela.

Une autre déclaration qu’on ne peut pas faire sans utiliser un titre qui fait référence à la fois au vrai et au faux est une déclaration d'identification. Un exemple de cela se trouve dans Deutéronome 20, verset 1. Lisons-le. Nous pouvons remplacer le nom réel, mais laissons les titres pour que ce soit clair.

Eric : Ok. Il est écrit : « Lorsque tu iras à la guerre contre tes ennemis, et que tu verras des chevaux et des chars, et un peuple plus nombreux que toi, tu ne les craindras point; car Yahuwah, ton Dieu, qui t'a fait monter du pays d'Egypte, est avec toi. »

Jean : Yahuwah… ton Dieu. Nous ne parlons pas des dieux des Sidoniens, des Moabites ou des Égyptiens. Nous parlons de ton Dieu. Et c'est : Yahuwah.

Un autre bon exemple est Deutéronome 10, verset 17. Lisons-le.

Eric : « Car Yahuwah, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible, qui ne fait point acception des personnes et qui ne reçoit point de présent »

Jean : Sans utiliser un titre générique qui fait référence à la fois à Yahuwah et aux faux dieux, on ne pourrait pas dire que Yahuwah est « le Dieu des dieux ». On ne pourrait même pas dire qu'Il est « le Dieu grand ».

Eric : Je suppose qu’on pourrait dire : « Car Yahuwah, ton Elohim, est l'Elohim des elohim et l'âdôn des… » Je ne sais pas quel est le pluriel de « seigneur ». Et : « le grand El ». Mais là encore, l'insertion de mots étrangers peut créer de la confusion si l'auditeur ne connaît pas ces mots étrangers. La communication ne peut avoir lieu si vous utilisez des mots que les autres ne connaissent pas ou ne comprennent pas.

Jean : Et n'oublions pas : dans l'hébreu original, Yahuwah Lui-même utilise des titres génériques pour établir un contraste entre Lui-même et les faux dieux. Ce n'est pas un péché d'utiliser le mot « dieu ». C'est simplement le mot qui a été transmis dans notre famille de langues à partir des mots que Yahuwah a attribués à nos ancêtres à la tour de Babel. Les mots ne sont que des sons auxquels nous attribuons une signification. Nous ne croyons pas qu’ils aient une valeur morale en eux-même. L'important, c'est de garder la communication claire et ne pas se limiter arbitrairement d'une manière que même les Écritures ne font pas.

Eric : Parlons du Nouveau Testament. Tout ce que tu viens de dire s'applique à l'Ancien Testament. Qu'en est-il du Nouveau ?

Jean : D'accord. C'est un peu différent. Une grande partie du Nouveau Testament a été écrite en grec koinè. Le mot grec pour « dieu » est theos. Et, comme le mot hébreu « Elohim » ou notre mot français « dieu », c'était un titre appliqué à la fois à Yahuwah et aux faux dieux.

Il existe des preuves suggérant qu'une partie du Nouveau Testament a été écrite en araméen, en particulier les évangiles. Mais nous devons nous rappeler qu'à l'époque de Christ, la religion israélite, ou juive, était spirituellement morte, mais remplie de règles rigides et de formalités froides. L'une de ces règles arbitraires était que le nom divin serait trop saint pour être prononcé. Donc, ils ne l'utilisaient pas. Voilà pourquoi on ne trouve pas le mot « Yahuwah » dans le Nouveau Testament, ni même dans le texte grec ou araméen.

Eric : Et « Seigneur » ? Ce mot apparaît dans le Nouveau Testament.

Jean : Oui, et il fait généralement référence à Yahushua. Je ne sais pas comment on le dit en araméen, mais « seigneur », en grec, se dit « kurios ». C'est simplement un titre de respect. Il ne s’applique pas nécessairement qu’à Dieu.

Donc, dans le Nouveau Testament, quand il est clair de qui il s'agit, nous faisons souvent ce que nous faisons pour les citation d’auteurs modernes quand il est clair qu'ils font référence à Yahuwah. Nous rétablissons le nom divin, dans ces circonstances.

Les Écritures exhortent à maintes reprises les croyants à invoquer le nom de Yahuwah. Et il n’est pas dit « Seigneur » ou « Dieu » dans l'original. Le nom divin est utilisé. Nous devons invoquer le nom de Yahuwah.

Eric : Il y a une puissance dans cela.

Jean : Absolument ! Mais ce n'est pas un péché d'utiliser un titre générique pour désigner Yahuwah quand Yahuwah Lui-même le fait pour communiquer des concepts spécifiques qui ne pourrait être clairement communiqués d'une autre manière.

Eric : C'est vrai. A suivre, Elise Blanc pour votre Promesse Quotidienne.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Il y a une promesse en particulier qui me fascine. Elle se trouve dans Exode 14, verset 14. Ce n'est pas une promesse que nous citons très souvent, mais elle n'en est pas moins puissante.

Les enfants d'Israël venaient juste de fuir l'Égypte et les Égyptiens les avaient piégés près de la mer Rouge. Bien sûr, la panique s'était emparée d'eux, mais Moïse leur a dit : « Yahuwah combattra pour vous, et vous, tenez-vous tranquilles. » Il y a des moments dans la vie où les problèmes sont si accablants, où le danger est si grand que nous ne savons pas quoi faire. Si vous vous trouvez dans cette situation, revendiquez cette promesse. Parfois, il est même difficile de savoir quoi demander dans nos prières.

Romains 8 dit : « De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l'Esprit, parce que c'est selon Yah qu'il intercède en faveur des saints. »

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Réclamez-les dès maintenant !

* * *

Partie 3

Eric : Merci de vous être joints à nous pour l'émission d'aujourd'hui. Si elle vous a été bénéfique et que vous souhaitez la partager avec d'autres, vous pouvez la retrouver sur notre site web. Il vous suffit de cliquer sur l'icône Radio WLC et de faire défiler vers le bas jusqu'à l'émission n°288 intitulée : « Ce que Job savait ». Encore une fois, c'est : « Ce que Job savait », sur WorldsLastChance.com.

Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous à nouveau demain, amis auditeurs, et d'ici là, rappelez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous étiez à l’écoute de Radio WLC.

Cette émission, ainsi que les épisodes précédents de Radio WLC peuvent être téléchargées sur notre site web. Elles sont parfaitement appropriées pour être partagées avec des amis et pour des études bibliques ! Elles sont également une excellente ressource pour ceux qui adorent Yahuwah seuls à la maison. Pour écouter les émissions déjà diffusés, visitez notre site Web : WorldsLastChance.com. Cliquez sur l'icône Radio WLC affiché sur notre page d'accueil.

Dans ses enseignements et ses paraboles, le Sauveur n'a pas donné de "signes des temps" à surveiller. Au lieu de cela, l'idée maîtresse de son message était : une vigilance constante. Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité, alors que nous explorons divers sujets centrés sur le retour du Sauveur et comment vivre en étant constamment prêt à l'accueillir chaleureusement quand il viendra.

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