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Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

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Changeling : Les Chrétiens deviennent païens

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Programme 64

Changeling : Les Chrétiens deviennent païens

Partie 1

Eric Thomas : Bonjour ! Et bienvenue pour une nouvelle émission de Radio WLC. Je suis votre animateur, Eric Thomas. Et je suis accompagné de Jean Olivier.

Jean Olivier : Bonjour ! Merci de nous faire participer à votre journée, chers auditeurs.

Eric : A WLC, vous ne nous entendrez pas parler du Créateur par les titres païens typiques de "dieu" ou "seigneur". Nous préférons plutôt utiliser Son nom personnel, qui est Yahuwah, ou Yah (en forme courte). Le nom du Fils est Yahushua et signifie : "Yahuwah sauve".

Eloah, ou Elohim, est un titre hébreu pour Yah.

Alors, Jean, qu'est-ce que tu as pour nous aujourd'hui ?

Jean : Eh bien, aujourd'hui, je voudrais parler d'une étrange métamorphose. J'y ai pensé l'autre jour en recevant un e-mail de l'oncle de ma femme.

Il est plus âgé, à la retraite. Il doit passer ses journées à surfer sur Internet, parce qu'il nous envoie constamment ces liens de mèmes humoristiques, d'histoires émouvantes, de photos fascinantes, ce genre de choses. Alors, je ne sais pas où il trouve toutes choses, mais c'est souvent intéressant. C’est juste que n'ai simplement pas le temps de tout regarder. Mais l'autre jour, il nous a envoyé une collection de photos qui était vraiment fascinante. C’était des photos d’un papillon qu’on appelle le "papillon de verre", de l’espèce Greta oto. As-tu entendu parler du papillon de verre ?

Eric : Non, je ne crois pas. A quoi ça ressemble ?

Jean : Eh bien, ils sont assez étonnants, en fait. Ils ont des ailes transparentes.

Eric : Des ailes transparentes ?!

Jean : Surprenant, n’est-ce pas ? Mais ils sont magnifiques. En fait, c'est aussi l'un des papillons les plus forts qui existent. Ils peuvent soulever jusqu'à 40 fois leur poids.

Eric : Incroyable ! Alors, à quoi ressemblent les chenilles ? Elles sont aussi transparentes ?

Jean : On pourrait le penser, n'est-ce pas ? Eh bien, j'ai cherché des images de chenilles de papillons de verre, ou papillons aux ailes de verre, dans mon moteur de recherche et elles ressemblent à n'importe quelle autre chenille. Et pourtant, par métamorphose, elles se transforment en l'une des plus étonnantes créatures de Yah.

Eric : Tout comme les Chrétiens. Nous devons être transformés à l'image de Yah.

Jean : Oui, mais ça marche dans les deux sens. La métamorphose peut être à l'image de Yah, ou elle peut être en alignement avec le caractère de satan. Si tu as ta Bible à portée de main, pourrais-tu, s'il te plait, aller dans Romains, chapitre 12, et lire le verset 2 pour nous ?

Eric : Bien sûr ! Il est écrit… : "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Yahuwah, ce qui est bon, agréable et parfait."

Jean : Donc, la transformation, la "métamorphose" si tu veux, peut fonctionner dans les deux sens. Oui, en tant que Chrétiens, nous voulons être transformés à l'image de Yah. Mais aujourd'hui, j’aimerais parler de ce qui s'est passé lorsque des Chrétiens apostats se sont consciemment transformés dans l'autre sens.

Pendant cette période de l’histoire, le Christianisme apostolique pur a été perdu, et le Christianisme, en toutes choses, s'est amalgamé avec le paganisme.

Eric : Quand cela s'est-il produit ?

Jean : C'était dans les premiers siècles après Christ. Nous avons déjà mentionné à plusieurs reprises dans nos discussions sur les prophéties de l'Apocalypse, que le test final portera sur le culte, sur l’adoration.

Eric : C'est vrai. Apocalypse 13, verset 15 : "Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués."

Jean : C'est la description du test final, dans ce verset. Allez-vous rester fidèle à Yah et Lui obéir, même au prix de votre vie ?

Dans une émission récente, nous avons parlé des différences entre le calendrier Biblique et le calendrier papal qui est maintenant le calendrier civil de facto pour le monde. Le calendrier Biblique est luni-solaire, et suit les phases de la lune pour les mois. Le cycle hebdomadaire, de quatre fois sept jours, recommence, ou redémarre, à chaque nouveau mois.

En revanche, le calendrier papal est uniquement solaire. Son cycle hebdomadaire est ou continuel, ou continu, et n'a aucun lien avec la lune.

Eric : Si vous avez manqué ce programme, chers amis, ne vous inquiétez pas ! Vous pouvez toujours l'écouter. Il vous suffit d'aller sur notre site web, WorldsLastChance.com, et de cliquer sur l'icône de Radio WLC. Recherchez l'émission intitulée "Le Créateur a un calendrier !"

Nous téléchargeons également les fichiers audio de nos émissions sur YouTube, pour que vous puissiez les écouter là aussi.

Jean : Merci, Eric.

Eric : Permets-moi d'ajouter une autre explication, pour nos nouveaux auditeurs : si c'est la première fois que vous entendez dire que le calendrier Biblique est différent de notre calendrier moderne, vous n'en comprenez peut-être pas la signification. Le fait est que vous ne pouvez pas trouver le vrai Sabbat Biblique sur le calendrier moderne, précisément parce que le calendrier du pape utilise un cycle hebdomadaire continu. Cela signifie que si vous célébrez le dimanche en l'honneur de la résurrection de Yahushua, vous ne célébrez pas, en fait, le jour de Sa résurrection. C'est seulement en utilisant le calendrier Biblique que vous pouvez trouver le Sabbat du septième jour des Écritures, et le jour de la résurrection de Yahushua.

Jean : S'il est important d'adorer sur un jour particulier, alors il est vital d'utiliser le bon calendrier pour calculer ce jour particulier. Sinon, nous pourrions tout aussi bien pratiquer le culte le mardi ou le jeudi.

Eric : Nous avons également d'autres programmes radio qui traitent de ce sujet, chers auditeurs. Vous pouvez par exemple rechercher l’émission intitulée : "Les Juifs et le Sabbat", ainsi qu'une autre sur l'histoire du calendrier julien. Mais c'est vraiment un sujet important pour ceux qui vivront la fin des temps. Et nous croyons que nous y sommes.

Jean : Je suis heureux que tu abordes le sujet, Eric, parce que, curieusement, le calendrier a joué un rôle très important dans cette métamorphose qui a transformé les Chrétiens en, eh bien, en païens, vraiment.

Robert Leo Odom a retracé cette transformation dans un livre intitulé Le Dimanche dans le Paganisme Romain. J'aimerais que tu lises une citation de son livre, où il fait le lien entre le calendrier et le processus qui a paganisé le Christianisme.

Eric : Voyons voir… c’est à la page 202, il dit, je cite :

"Les noms païens de la semaine planétaire ont été perpétués dans le calendrier en usage parmi les nations dites Chrétiennes. Chaque fois que nous regardons le calendrier, nous avons devant nous un rappel constant de l'amalgame du paganisme et du Christianisme, qui a eu lieu à la suite de la grande apostasie religieuse – cette "apostasie" annoncée par l'apôtre Paul, qui s'est produite dans les premiers siècles de l'église Chrétienne, et qui a fait la Babel moderne des sectes et croyances contradictoires qui professent le nom de Christ."

Jean : Les Chrétiens modernes supposent que la semaine, telle que nous l'avons aujourd'hui, a suivi un cycle continu et sans interruption depuis la Création, de sept jours en sept jours, mécaniquement. C'est ce qui a conduit à la supposition que le samedi serait le Sabbat de la Bible, puisque c'est le septième jour de la semaine moderne.

Eric : Ainsi qu’à la supposition selon laquelle le dimanche serait le jour de la résurrection de Yahushua simplement parce que c'est le premier jour de la semaine grégorienne.

Jean : Je peux comprendre pourquoi les Chrétiens modernes font cette supposition. Le calendrier grégorien est une adaptation du calendrier julien. Le calendrier julien païen a été institué il y a plus de 2000 ans. De plus, quand le calendrier julien est passé au calendrier grégorien, le cycle hebdomadaire n'a effectivement pas été perturbé. Donc, comme je l'ai dit, je peux comprendre pourquoi les gens ont simplement fait ces suppositions.

Mais c'est regrettable, car les suppositions sont souvent fausses, et c’est le cas de cette supposition, de cette hypothèse.

Eric : Ça me rappelle un verset d'Osée. Donne-moi juste un instant, que je le retrouve…

Nous y voilà : Osée 4, verset 6. Yah parle et Il dit, je cite : "Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance."

Jean : C'est exactement ce qui se passe ici. L'ignorance de la vérité ne change pas la réalité de ce qu’est la vérité. C'est la responsabilité de chacun d'entre nous de chercher et d'apprendre la vérité par nous-mêmes, et ensuite de choisir de vivre selon cette connaissance.

Eric : De choisir d'obéir. La connaissance de la vérité apporte toujours avec elle la "croix" de l'obéissance.

Pour en revenir à l'amalgame du Christianisme et du paganisme, comment cela s’est-il passé ? J’ai du mal à imaginer que des Chrétiens fidèles se soient réveillés un matin et aient décidé soudainement de devenir païens.

Jean : Non, tu as raison. C'était en fait un processus qui a pris plusieurs centaines d'années. Mais une fois le processus achevé, l'ancien Sabbat du Quatrième Commandement a été perdu, enfoui sous la supposition selon laquelle la forme moderne de la semaine planétaire serait restée inchangée, serait la même, depuis la Création.

Eric : Alors comment est-ce qu’ils ont fait ? Je veux dire, je sais que le Nouveau Testament contient quelques références à de nouveaux Chrétiens qui apparemment s'accrochaient encore à d’anciennes pratiques païennes. Mais là, tu donnes presque l'impression d'une conspiration, d’un complot à grande échelle.

Jean : Je crois que ça a été le cas, orchestré par satan lui-même. Rien de surprenant. J’ai l’habitude de dire que : tant que satan existera, il existera des complots. Et la façon dont il l'a fait, c'est par le biais du calendrier.

Comme nous l'avons dit il y a un instant, le calendrier grégorien moderne est une adaptation du calendrier julien païen antérieur. Le calendrier solaire julien, avec son cycle hebdomadaire continu, de sept jours en sept jours perpétuels, était très différent du calendrier luni-solaire utilisé par les Juifs et les Chrétiens apostoliques. Encore une fois, le cycle hebdomadaire du calendrier luni-solaire recommençait chaque mois, il redémarrait après chaque Nouvelle Lune, pour quatre cycles.

On peut imaginer combien il a pu être difficile d'essayer de faire des affaires, du commerce par exemple, lorsque la culture qui environnante utilisait une méthode différente de suivi du temps.

Eric : Ça devait être un cauchemar. Leurs magasins étaient ouverts alors que le vôtre est fermé, et ils étaient fermé quand vous êtes ouvert et prêt à travailler.

Jean : Eviatar Zerubavel est un savant, un érudit juif qui a écrit un certain nombre de livres sur le calcul du temps. L'un de ses livres, Le Cercle de Sept Jours : Histoire et Signification de la Semaine, est chargé d'informations. Et chaque point qu'il soulève est bien documenté, généralement à partir de plusieurs sources.

Eric : Il prouve ce qu'il avance, n’est-ce pas ?

Jean : Oui. Dans ce livre, Zerubavel établit que dès la fin du premier siècle, Ignace d’Antioche, je cite : "a été le pionnier du mouvement visant à substituer l'observance du dimanche à celle du Sabbat."

Encore une fois, c'était un processus. Certains, comme c'est le cas aujourd'hui, célébraient également le septième jour de la semaine julienne. Quand un changement, une transformation, prend plusieurs centaines d'années, il y a un certain nombre de changements, de transformations plus petites qui ont lieu au cours du processus.

Eric : Oui, je peux voir ça. Satan est un planificateur à long terme. Il savait que la bataille finale porterait sur le jour du Sabbat, et il savait qu'il avait le temps de poser les bases de l'hypothèse de cette dernière génération selon laquelle le samedi serait le Sabbat de l'Écriture, et le dimanche serait le vrai jour de la résurrection du Christ.

Alors, où est-ce que cette transformation a commencé ? Qui ont été les premiers Chrétiens à commencer à pratiquer le culte le dimanche ? Je sais que certaines personnes font référence à certains passages du Nouveau Testament où les premiers Chrétiens s’étaient réunit le premier jour de la semaine, mais ce n'est pas une preuve qu'ils avait changé leur jour de culte, d’adoration. Cela reviendrait à dire que les Chrétiens qui vont à une réunion de prière en milieu de semaine, disons le mercredi, ont changé leur jour de culte pour le mercredi ! Ça n'a pas de sens.

Jean : Ce sont en fait les Chrétiens de Rome qui ont été parmi les premiers, sinon les premiers, à commencer à pratiquer le culte selon le calendrier julien, au lieu du calendrier Biblique. Ce qu'il est intéressant de découvrir, c'est que, lorsque vous lisez les récits des païens de l'époque, cela a causé une certaine confusion… parmi les païens !

Eric : Comment ça se fait ?

Jean : Eh bien, nous sommes tellement habitués à ce que les trois religions abrahamiques utilisent le calendrier grégorien pour aller soit à la mosquée le vendredi, soit à la synagogue le samedi, soit à l'église le dimanche, que nous avons tendance à considérer le calendrier comme universel, omniprésent. Mais ce n'était pas le cas dans l'ancien monde. Ils étaient habitués à ce que chaque nation, avec ses différentes religions, ait un calendrier propre, unique.

Dans les années 175 à 178 de notre ère, au deuxième siècle donc, un philosophe romain et stoïcien du nom de Celsus, ou Celse en français, a écrit un traité intitulé De la vraie doctrine.

Eric : Il était Chrétien ?

Jean : Non ! En fait, le sous-titre de son traité était : "Un Discours Contre les Chrétiens."

Eric : Intéressant…

Jean : C'était une dénonciation avec force du Christianisme. Et ce qui la rendait puissante, c'est en partie le fait que ses écrits étaient assez calmes et sans émotion. Ce que je veux dire, c'est que beaucoup de païens de l'époque ont écrit de façon très amère contre les Chrétiens. D'après ce que nous savons des écrits de Celse, lui n'a pas fait cela.

Et ce qui est intéressant de noter, c’est qu’il s’est pourtant moqué des Chrétiens… parce qu'ils copiaient les païens !

Odom, dans Le Dimanche dans le Paganisme Romain, a écrit, je cite : "Le résultat de son oeuvre a été de placer le Chrétien sous un jour très défavorable aux yeux des Romains et de leurs dirigeants."

Eric : Eh bien, oui ! On peut voir comment.

Nous allons faire une courte pause, chers amis, et à notre retour, j'aimerais en savoir plus à ce sujet et sur ce que, précisément, il affirmait que les Chrétiens avaient copié des païens.

Ne partez pas. Nous revenons dans un instant.

* * *

Annonce

Les célébrations de la fête de Pâques sont une tradition populaire pour beaucoup de gens. Les lapins, les œufs de Pâques en chocolat, les décorations aux couleurs pastel, sont considérés comme une manière inoffensive de célébrer le changement de saison et d'accueillir le printemps.

Pour d'autres, la fin du carême et la célébration de la résurrection du Sauveur le dimanche de Pâques sont des observances spirituelles très appréciées.

Le problème est que… : la célébration de Pâques déshonore en fait Celui qu'elle est censée honorer ! Le fête de Pâques traditionelle ne vient d'aucune célébration Biblique. Elle vient plutôt directement du paganisme ancien.

Pour en savoir plus sur ce sujet, visitez notre site : WorldsLastChance.com, et regardez la vidéo : "Pâques: Origines, Histoire & Traditions". Encore une fois, c'est "Pâques: Origines, Histoire & Traditions" sur WorldsLastChance.com. Vous pouvez également la retrouver sur Youtube !

* * *

Partie 2

Eric : Alors, nous parlions de Celsus. Est-il entré dans les détails de ce qu'il affirme que les Chrétiens faisaient ou croyaient, et qui provenait du paganisme ?

Jean : Eh bien, malheureusement, il n'existe plus de copies de l'œuvre de Celsus. Cependant, un chrétien du nom d'Origène a écrit une œuvre massive intitulée Contra Celsus, qui signifie "Contre Celsus". Il cite abondamment Celsus.

Une citation en particulier est particulièrement fascinante, parce qu’elle fait référence au mithraïsme, ou mithrachisme, et aux dieux planétaires. Un point que je trouve particulièrement révélateur est que lorsque vous lisez ce qu'Origène a écrit en essayant d'argumenter contre les accusations de Celsus, vous remarquez rapidement qu'il n'a pas essayé de réfuter les parallèles que Celsus avait établis entre le Christianisme et le paganisme. Au lieu de cela, il a simplement essayé d’esquiver, ou contourner les accusations.

Eric : Ça suggère qu'Origène ne pouvait pas réfuter ou argumenter contre ce que Celsus avait à dire. Parce que s'il le pouvait, pourquoi ne l'aurait-il pas fait ?

Jean : C'est une bonne question. Beaucoup de païens ont été confus quand les Chrétiens ont commencé à adopter de tout coeur les pratiques païennes. Origène n'était pas le seul à essayer d'expliquer ou de défendre le fait que le paganisme se retrouve dans le Christianisme.

As-tu entendu parler de Tertullien ?

Eric : Eh bien… le nom me dit quelque chose.

Jean : C'était un des premiers apologistes Chrétiens. Il a vécu d'environ 155 à 240 après Christ. Il a écrit pour défendre les Chrétiens, mais ce qui est si révélateur dans ce qu'il a écrit, c'est qu'il montre le processus qui se déroulait déjà à cette époque, avec certains Chrétiens adorant le dimanche, d'autres le samedi, alors que d'autres s'accrochaient encore au Sabbat Biblique calculé par la lune.

J'ai ici une citation de Tertullien que j'aimerais que tu lises.

Eric : Très bien.

Jean : C'est très intéressant, parce que sa déclaration révèle clairement que les chrétiens étaient pris pour des mithraïstes. C'est dire à quel point ils étaient devenus semblables.

Ok. Allons-y. Lisons ce qu'il a à dire.

Eric : "D'autres, certainement plus cultivés, pensent que le Soleil est le dieu des Chrétiens, car il est connu que nous prions vers l'est, et faisons une fête le jour du Soleil. En faites-vous moins ? N’est-ce pas que la plupart d'entre vous, dans la manière d'adorer les corps célestes, bougez pas parfois vos lèvres vers le soleil levant ? Vous êtes certainement ceux qui ont aussi reçu le Soleil dans le registre des sept jours, et qui l'ont préféré parmi les jours…"

Jean : Je t’interromps avec une explication rapide, juste pour comprendre pourquoi les païens confondent cette nouvelle religion appelée Christianisme, avec leur propre culte de Mithra.

– Yahushua et Mithra ont tous deux prétendu être le sauveur de l'humanité.

– Tous deux ont affirmé être nés d'une vierge, avec des bergers pour assister à leurs naissances.

– Tous deux étaient des prêcheurs itinérants qui enseignaient la morale.

– Le Christ et Mithra avaient tous deux 12 disciples

– Tous deux ont fait des miracles.

– L'anniversaire de Mithras était le 25 décembre, et même si les chrétiens savent que ce n'était pas, en réalité, la date de naissance de Yahushua, c'est à ce moment-là que la majeure partie de la chrétienté le célèbre.

Eric : C'est vrai. Quoi d'autre ?

Jean :

– Les deux prétendent s’être sacrifiés pour la paix dans le monde.

– Les deux auraient été mis dans une tombe et ressuscités le troisième jour.

– Il est intéressant de noter que tous deux étaient connus comme le "Bon Berger" et la "Lumière du monde". Chacun était considéré par ses disciples comme le Chemin, la Vérité et la Vie.

– Et enfin, tous deux ont promis à leurs disciples l'immortalité.

Eric : Ouah ! Ça fait beaucoup de similitudes. Je peux comprendre que les païens pensaient que les Chrétiens n’avaient fait qu'emprunter au paganisme. Ensuite, quand les Chrétiens ont aussi adopté le calendrier julien pour le culte, il n'y avait pratiquement aucune différence entre ceux qui croyaient en Yahushua et ceux qui suivaient Mithra.

Jean : Il n'y en avait presque plus. La principale différence était que les Chrétiens refusaient de brûler de l'encens en l’honneur de l'empereur. C'est à peu près tout, mais comme ce refus était considéré comme une trahison, ça engendrait beaucoup de problèmes pour les Chrétiens.

Eric : Eh bien, oui. On peut voir comment. Avec ce nouveau culte chrétien, qui ressemble en tout point à la religion d'Etat, sauf pour le nom, ils pratiquaient leur culte les mêmes jours et… la seule différence était un acte de trahison ? Oui, ça pouvait être un vrai problème pour eux.

Jean : C'est précisément la raison pour laquelle Yahushua voulait que Ses disciples soient dans le monde mais pas du monde. C'est une distinction fine, mais une distinction importante. Allons dans Jean, chapitre 17, et lisons-le, si tu veux.

Eric : Quels versets ?

Jean : Jean 17, versets 14 à 20. Ici, Yahushua prie pour Ses disciples. C'est juste avant qu’Il soit trahi, et Il veut que Ses disciples soient protégés du mal dans le monde.

Tu y es ?

Eric : "Je leur ai donné Ta parole; et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme Moi Je ne suis pas du monde. Je ne Te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme Moi Je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par Ta vérité : Ta parole est la vérité. Comme Tu m'as envoyé dans le monde, Je les ai aussi envoyés dans le monde. Et Je Me sanctifie Moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Ce n'est pas pour eux seulement que Je prie, mais encore pour ceux qui croiront en Moi par leur parole".

Jean : Les Chrétiens doivent être dans le monde, mais pas du monde. Malheureusement, avec le temps, et le décès des deux premières générations de Chrétiens, il est devenu plus facile pour les générations suivantes de faire des compromis, que de rester fidèles à la pureté de leurs croyances antérieures.

Maintenant, j'ai une autre citation de Tertullien que j'aimerais que tu lises.

Eric : D'accord.

Jean : Elle est vraiment significative parce que, encore une fois, ça révèle les différentes pratiques parmi les Chrétiens. Tertullien admet que certains pratiquaient le culte le dimanche, d'autres le samedi, ce qui, selon lui, est en soi une déviation de la pratique juive. Vous voyez, à cette époque, les Chrétiens apostoliques observaient encore le Sabbat selon le calendrier Biblique.

La voici. Lisons-la, si tu veux bien.

Eric : Très bien. Il écrit, je cite : "Nous serons pris pour des Perses, peut-être…"

Jean : Je t’interromps juste, pour préciser que le mithraïsme était une religion à mystères perse. Donc ce qu'il dit ici, c'est que les Chrétiens pouvaient être pris pour des mithraïstes. Continuons à lire. Il va expliquer pourquoi.

Eric : "La raison de ceci, je suppose, est qu'il est connu que nous prions vers l'Est… De même, si nous consacrons le jour du Soleil à la célébration (pour une raison bien différente du culte du Soleil), nous sommes en deuxième position par rapport à ceux qui consacrent le jour de Saturne, eux-mêmes déviant également d'une coutume juive dont ils sont ignorants".

Jean : C'est une déclaration étonnante. Ici, Tertullien admet que le culte du samedi était lui-même une déviation de la coutume juive de culte au septième jour du calendrier originel. Au lieu du Sabbat du septième jour du calendrier luni-solaire de la Création, certains Chrétiens célébraient le samedi, qui était devenu maintenant le septième jour du calendrier solaire païen.

Eric : C'est vraiment intéressant. Aujourd'hui, nous ne saurions jamais faire cette distinction puisque les Juifs n'utilisent le calendrier luni-solaire que pour leurs fêtes annuelles. Même les Juifs utilisent le samedi grégorien pour leur culte.

Jean : Exactement. Vous pouvez voir comment satan a remporté une victoire en créant une illusion il y a si longtemps, que maintenant la croyance que le samedi est le Sabbat de la Bible semble simplement "acquise". Les gens l'acceptent sans poser de questions.

Eric : Donc, au temps de Tertullien, est-ce que tous les Chrétiens adoraient selon le calendrier julien ?

Jean : Pas du tout. Ce n'est pas parce que certains Chrétiens ont compromis leurs croyances et adopté des pratiques païennes, en pratiquant leur culte selon le calendrier julien, que tous l’ont fait ou que la transformation s'est opérée sans la protestation des autres croyants.

Les Chrétiens apostoliques, ceux qui s'accrochaient aux enseignements des apôtres et de leurs descendants spirituels immédiats, étaient vraiment bouleversés quand ils ont vu l'apostasie païenne s'insinuer lentement, mais sûrement, dans l'église.

Eric : Je peux voir comment le compromis de certains Chrétiens ont du rendre les choses plus difficiles pour les autres qui refusaient de faire des compromis.

Jean : C'est exactement ce qui s'est passé. Les païens, qui étaient habituellement plutôt tolérants à l'égard des différentes croyances, ont vu l'incohérence parmi les Chrétiens, et le compromis de beaucoup d'entre eux. Cela a développé chez les païens un préjugé aigu contre le Christianisme.

En fait, le point principal de l’oeuvre de Tertullien intitulée l'Apologeticum, a été de défendre le Christianisme contre le traitement déraisonnable des Chrétiens par les païens.

Eric : En fait, je me souviens de cette ouvre de Tertullien. Mes souvenirs de l'université commencent à revenir.

En fait, Tertullien avait un esprit assez mordant. Il aimait vraiment l'ironie. Je me souviens qu'il a souligné la façon dont les tribunaux traitaient les Chrétiens par rapport aux autres criminels. Il a écrit qu'un criminel de droit commun était torturé… jusqu'à ce qu'il avoue un crime. Mais ceux qui étaient accusés d'être Chrétiens étaient torturés… jusqu'à ce qu'ils le nient.

Les Chrétiens ont même été accusés d'inceste rituel et de manger des bébés, même si de telles accusations n'ont jamais été prouvées. Tertullien a même eu son mot à dire à ce sujet !

Une chose que les Romains faisaient, c'est qu'ils abandonnaient les enfants non désirés. Tertullien s’est moqué des Romains en disant qu'avec leur attitude sexuelle débridée, licencieuse, et tous les bébés qu'ils abandonnaient, l'inceste était inévitable pour eux !

Jean : Eh bien, je suppose que c'était sa façon ironique de renvoyer un argument dans les dents de ses adversaires !

La chose que je veux faire attention à ne pas faire, cependant, c'est de juger sévèrement ceux qui ont vécu à une époque de persécution extrême. Ce n'est pas à nous de juger les autres. Nous pouvons laisser cela à Yah.

Mais nous devrions tous être conscients que le paganisme n'a fait son entrée dans le Christianisme que sous la protestation extrême de tous les vrais croyants. Beaucoup ont donné leur vie pour défendre la vérité.

Antonio Gallonio a écrit un livre intitulé Martyrum Cruciatibus. Dans son livre, publié en 1591, Gallonio dit que les Chrétiens qui refusaient de lâcher une pincée d'encens en l'honneur du soi-disant "divin" empereur, étaient souvent obligés de tenir une poignée d'encens mélangée à des charbons ardents. Si le mélange brûlant tombait par réflexe, ou s'il tombait seulement après que les doigts aient été brûlés, les païens déclaraient que l'honneur approprié avait été donné à l'empereur. C'était vraiment pervers, maléfique et, cruel mais nombreux sont ceux qui sont resté fidèles à Yah malgré la persécution de ceux qui essayaient de les forcer à se soumettre.

Eric : L'inhumanité de l'homme envers l'homme ne cesse de surprendre.

Jean : Les Chrétiens devaient aussi offrir une pincée d'encens aux autres dieux romains. Odom dit, je cite : "La prière aux planètes en leurs jours respectifs faisait partie du culte des corps célestes." Fin de citation.

Un pasteur Protestant, qui est employé par une grande dénomination observant le samedi, m'a dit un jour : "Oui, lorsque le Sabbat du septième jour est calculé par le calendrier Biblique, il tombera différemment ; mais tout ce que Dieu exige de nous est de garder le Sabbat du septième jour le calendrier utilisé par la société, quel qu’il soit".

Eric : Sérieusement ? Il a vraiment dit ça ?

Jean : Il l'a dit.

Eric : C'est tellement incohérent !

Jean : Eh bien, je peux dire que ça m'a choqué. Le fait est que sa réponse montre un réel manque de connaissance des enjeux, volontairement ou involontairement, Yah seul est juge. Cet homme peut se lever en chaire un samedi et prêcher contre l’observation du dimanche, mais en allant à l'église le samedi, il n'est pas différent de ceux contre lesquels je l'ai personnellement entendu prêcher.

Mais, pour en revenir au calendrier, les Chrétiens apostoliques ont bien compris que la semaine planétaire avec ses sept dieux astrologiques était liée au culte des démons.

Lisons 1 Corinthiens, chapitre 10, verset 20, si tu veux.

Ici, nous pouvons lire que la Bible elle-même est catégorique sur le fait que les rites du paganisme ne sont rien d'autre que le culte du diable et de ses démons.

Eric : "Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Yahuwah; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons."

Hm ! C'est un verset qui ouvre les yeux, quand on le regarde dans ce contexte !

Jean : En faisant des recherches sur ce sujet, j'ai trouvé une vieille gravure sur cuivre. Elle est tirée du livre d'Antonio Gallonio, Tortures et Tourments des Martyrs Chrétiens. On peut voir plusieurs Chrétiens être torturés, mais dans le coin supérieur droit, on voit quelqu'un qui se tient devant le dieu planétaire, Jupiter. Tu le vois ?

Eric : Oui, mais comment sais-tu que c'est Jupiter ?

Jean : Tu vois comment la représentation tient une grappe d’éclairs ?

Eric : Oui. Ça a la forme d'un X avec une fixation épaisse qui divise en deux.

Jean : Jupiter a toujours été représenté en train de tenir ses coups de tonnerre, ses éclairs. C'était son symbole. Jupiter était le dieu du cinquième jour de la semaine. Son jour correspond à notre jeudi moderne.

Maintenant, j’aimerais que tu lises la légende sous la photo.

Eric : "Le martyr dont la main est remplie d'encens mêlé à des charbons ardents, et qui, contraint par la douleur à disperser l'encens, est considéré comme ayant fait un sacrifice à l'idole." Ouah !

Jean : Aucun vrai Chrétien, même pour sauver sa vie, n'offrirait une pincée d'encens au dieu planétaire de ce jour, ni même à Saturne – même si le Sabbat du septième jour d’une lunaison avait coïncidé avec le jour de Saturne.

Eric : Eh bien, non ! Il est évident que si c'était le cas, ce serait reconnaître Saturne comme le "dieu" de ce jour-là.

Jean : Le calendrier que nous utilisons dans le monde englobe des questions beaucoup plus vastes que ce que la plupart d'entre nous ont compris. Dans un sens très réel, le jour où vous célébrez votre culte révèle quelle divinité est vénérée, et adorée.

Les premiers Chrétiens avait compris que lorsque vous adorez selon un calendrier païen, vous rendez en réalité hommage à un dieu païen.

Eric : Je vois. Et, à l’opposé, en adorant selon le calendrier luni-solaire du Créateur, ils déclaraient leur allégeance à Yahuwah, la divinité du Ciel.

Jean : Exactement.

Eric : Ouah ! Il y a tellement plus de choses impliquées, que ce que nous avons réalisé auparavant.

Les amis, il est évident que dans une courte émission Radio, il n'y a tout simplement pas assez de temps pour tout expliquer, mais sur notre site web, nous avons des dizaines d'articles, des articles bien documentés, et bien étudiés, qui exposent les preuves des Écritures et les faits de l'histoire. Je vous en prie : commencez à l'étudier par vous-même. N'oubliez pas : le conflit final portera sur le culte, sur l’adoration, sur qui a votre loyauté, en fonction de qui vous choisissez d'obéir.

Ne nous croyez pas sur parole, mais étudiez la question par vous-même pendant qu'il est encore temps.

Nous revenons dans un instant avec notre Courrier des Auditeurs.

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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Courrier des Auditeurs

Eric : Karl Hoffman de la ville de Bonn, en Allemagne, a envoyé une question pour notre Courrier des Auditeurs. Il écrit : "Quelle est la meilleure façon d'approcher un faux enseignant ? Tout conseil serait apprécié, car nous sommes confrontés à une situation qui requiert de la diplomatie".

Jean : Les faux enseignants existent depuis longtemps. On peut lire dans Jérémie : "Malheur aux pasteurs qui détruisent et dispersent le troupeau de Mon pâturage ! dit Yahuwah. . . Prophètes et sacrificateurs sont corrompus; même dans Ma maison J'ai trouvé leur méchanceté, dit Yahuwah."

Il est certain que nous assistons maintenant à leur prolifération !

Eric : J'ai remarqué ça aussi. Il semble que plus Yahuwah déverse la vérité, plus satan suscite de faux enseignants.

Jean : C'est exactement ce qui se passe. C'est pourquoi l'apôtre Jean, dans 1 Jean 4, verset 1, nous met en garde : "Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Yah, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde."

Eric : Yahushua, dans Matthieu 24, nous a averti : "Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus."

Jean : Ce phénomène a augmenté, et c'est sans aucun doute un signe de la fin. Paul nous a prévenu que ça allait arriver. Dans 2 Timothée 4, versets 3 à 4, il a écrit, je cite "Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'oeuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère."

Donc, la question de Karl est une bonne question, et c'est une situation à laquelle de plus en plus de gens sont confrontés. Comment aborder un faux enseignant ?

Je crois que la première étape, la plus importante, est de prier à ce sujet, d'abord. Il est facile de s'indigner quand on voit quelqu'un enseigner une erreur. Mais nous devons nous rappeler que Yah aime aussi cette personne, et qu'elle est une âme qu’Il veut sauver.

Demandez au Père de vous donner un amour sincère pour la personne. Ne sautez pas cette étape. Si vous approchez quelqu'un avec des accusations et de la colère, tout ce que vous ferez est de le rendre résistant à tout ce que vous avez à dire.

Eric : C'est vrai. La plupart des gens ne vont pas délibérément enseigner ce qu'ils savent être faux. Il ne s'agit pas non plus d'une compétition, de gagner un débat, ou d’avoir le meilleur argument. Nous voulons gagner leur cœur.

Jean : C'est vrai. Nous devons donc prendre le temps de nous engager d'abord dans la prière d'intercession. Nous devons demander à Yah de nous appliquer à nous-même, ainsi que la personne pour laquelle nous prions, les mérites du sang de Yahushua pour nous pardonner nos péchés respectifs, et pour implanter en nous un esprit humble et enseignable. Et nous devons demander le don du discernement spirituel.

Eric : Un esprit humble et enseignable : c’est si important. Pas seulement pour le faux enseignant, mais pour nous-mêmes également. J'ai découvert qu'il est utile, lorsque j’aborde une personne, de chercher un terrain d'entente en partageant un ou deux moments où je me suis trompé sur quelque chose par le passé. Nous nous avons tous eu tort, à un moment ou à un autre.

Jean : Plus d’une fois !

Eric : Nous voulons nous approcher dans l’humilité, plutôt qu'en étant arrogants ou supérieurs. Cela ne va pas convaincre qui que ce soit ! Nous ne sommes pas l'autorité finale. C’est l'Ecriture qui l'est.

Jean : Toute parole de correction doit toujours être faite avec amour et gentillesse, et même formulée avec douceur. L'amour doit être le motif sous-jacent. Si nous adoptons une attitude moralisatrice, nous risquons de faire plus de mal que de bien, car il est dans la nature humaine de résister quand on se sent attaqué.

Après avoir prié, et dans un esprit d’amour, la meilleure façon – je dirais, la seule façon – d'approcher un faux enseignant est avec la parole de Yah. Si vous ne pouvez pas étayer vos propos avec les Écritures, vous n'avez pas à les approcher. S'ils veulent sincèrement connaître la vérité et y obéir, la parole de Yah est tout ce dont vous aurez besoin pour leur montrer leur erreur avec douceur, gentillesse, et sans accusation. Comme le dit l'auteur Jack Wellman : Vous pouvez avoir à contester pour la foi, mais cela ne veut pas dire que vous devez être contestataire.

Eric : Bien dit. Je pense que nous ferions tous bien de nous en souvenir ! Allons tous contester sans être contestataire, ou je dirais : lutter pour la foi sans nous disputer, ou encore mieux : défendre la foi, sans attaquer.

Si vous avez une question à laquelle vous souhaitez une réponse de notre part, envoyez-nous un message. Rendez-vous sur notre site web, WorldsLastChance.com, et cliquez sur l'icône Radio WLC. Vous pouvez également consulter notre section : Questions Fréquemment Posées. Vous y trouverez également de nombreuses informations.

Encore une fois, c'est sur : WorldsLastChance.com. Nous sommes toujours heureux d'avoir des nouvelles de nos auditeurs.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Pendant les guerres napoléoniennes, un jeune soldat a été condamné à mort pour un délit jugé digne de mort.

La mère du jeune homme s'est approchée de Napoléon Bonaparte, et lui a demandé de pardonner à son fils.

Napoléon lui répondit que son fils avait commis un certain délit, non pas une, mais deux fois, et que la justice exigeait sa mort.

La mère n'a pas abandonné. Au contraire, elle a donné une réponse très perspicace. Elle a dit : "Mais je n'ai pas demandé la justice. Je plaide pour la grâce".

Napoléon est resté ferme. "Votre fils, madame", a-t-il dit, "ne mérite pas la grâce."

"Mais monsieur," a répondu la mère, "ce ne serait pas la grâce s'il la méritait, et la grâce est tout ce que je demande."

Napoléon a reconnu la vérité dans les paroles de la femme, et a épargné la vie du jeune homme.

La grâce est définie comme, je cite : "La bienveillance, la douceur ou la tendresse du coeur qui dispose une personne à ignorer les blessures, ou à traiter un offenseur mieux qu'il ne le mérite ; la disposition qui tempère la justice, et qui incite une personne blessée à pardonner les offenses et les blessures, et à s'abstenir de punir, ou à infliger moins que ce que la loi ou la justice ne justifiera." Fin de citation.

Heureusement pour nous, la grâce, ou miséricorde, est aussi un attribut du caractère divin. Le Psaume 145, verset 8, décrit magnifiquement le cœur intérieur du Père, et ce que nous y trouvons est : la grâce, la miséricorde. Il est écrit : "Yahuwah est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et plein de bonté."

Être gracieux signifie être bon, bienveillant et prompt à pardonner les offenses. Cela signifie également être amical. Avez-vous déjà pensé à Yahuwah sous cet angle ? Il est amical ! Il veut être votre ami !

Le psaume décrit également Yahuwah comme étant plein de compassion. La compassion est définie comme une sensation de chagrin, de soucis rempli d'amour, face à la détresse de quelqu’un d’autre. Le Père souffre quand tu souffres !

Mais par-dessus tout, Yahuwah est miséricordieux. Il a un cœur tendre, prompt à ignorer les offenses, et Son attitude consiste à traiter l'offenseur mieux qu'il ne le mérite.

Qui ne voudrait pas d'un meilleur ami comme Lui ? Amical, bon, et prompt à pardonner les offenses.

Quand on réfléchit à la signification de ces mots, quand on prend un moment pour s'en imprégner, on se rend compte que Yahuwah est le meilleur ami que l'on puisse avoir !

Esaïe 55, verset 7, lance une magnifique invitation. Il est écrit : "Que le méchant abandonne sa voie, et l'homme d'iniquité ses pensées; qu'il retourne à Yahuwah, qui aura pitié de lui, à notre Elohim, qui ne se lasse pas de pardonner."

Le Psaume 103 déclare : "Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant Sa bonté est grande pour ceux qui Le craignent; autant l'orient est éloigné de l'occident, autant Il éloigne de nous nos transgressions.

Comme un père a compassion de ses enfants, Yahuwah a compassion de ceux qui Le craignent. Car Il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière. L'homme ! ses jours sont comme l'herbe, Il fleurit comme la fleur des champs. . . Mais la bonté de Yahuwah dure à jamais pour ceux qui Le craignent, et Sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants."

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Jean : En résumé, j’aimerais juste rappeler que l'acceptation par le Christianisme du système de calendrier païen ne s'est pas faite du jour au lendemain. De notre point de vue contemporain, en regardant en arrière sur une période de 1800, voire 1900 ans, il est facile de le supposer, mais cela a pris des siècles.

Certains Chrétiens ont fait des compromis sur un point, d'autres sur un autre point. Certains ont strictement respecté le calendrier luni-solaire, tandis que d'autres ont conservé le Sabbat lunaire, mais ont aussi observé le dimanche. D'autres encore ont observé le samedi et le dimanche, tandis que d'autres encore ne pratiquaient le culte que le dimanche.

Eric : Les compromis d'une génération ont été poussés un peu plus loin par la suivante.

Jean : N'est-ce pas toujours ainsi que les choses se passent ?

Eric : Oui. Satan peut faire plus de dégâts par des compromis progressifs et rampants, que par un grand changement soudain auquel les croyants résisteraient. Il est beaucoup plus subtil, et plus dangereux, d'apporter un petit changement à chaque génération.

Jean : As-tu entendu parler d'un livre intitulé Les Deux Républiques ?

Eric : Non, je ne crois pas. Ça ne me dit rien.

Jean : Il a été écrit par un homme du nom d'Alonzo T. Jones et publié en 1887, ou 1888, dans ces années-là. Son titre complet est : Les Deux Républiques : ou Rome et les Etats-Unis d’Amérique. Dans ce livre, Jones compare les facteurs qui ont conduit à la chute de Rome, à ce qu'il voyait déjà en son temps qui conduirait à la "chute" finale des États-Unis.

Eric : Ça semble intéressant.

Jean : Il a des observations très perspicaces. J'en ai un exemplaire chez moi. C'est un énorme ouvrage. Relié, il fait près de mille pages. J’ai sélectionné une citation, que j'aimerais que tu lises, elle est tirée des pages 320 et 321.

Eric : Très bien. Est-ce qu’il parle des États-Unis ou de Rome, ici ?

Jean : Il parle de Rome.

Eric : Très bien, il écrit, je cite :

"À chaque étape de l'apostasie, à chaque étape de l'adoption des formes de culte du soleil, et contre l'adoption et l'observance du dimanche lui-même, il y a eu une protestation constante de la part de tous les véritables Chrétiens. Ceux qui sont restés fidèles à Christ et à la vérité de la pure parole de Dieu ont observé le Sabbat du Seigneur selon le commandement, et selon la parole de Dieu qui présente le Sabbat comme le signe par lequel le Seigneur, Créateur des cieux et de la terre, se distingue de tous les autres dieux. Ceux-ci ont donc protesté contre toutes les phases et formes d'adoration du soleil. D'autres ont fait des compromis, surtout en Orient, en observant à la fois le Sabbat et le dimanche. Mais en Occident, sous l'influence romaine et sous la direction de l'église et de l'évêché de Rome, le dimanche seul a été adopté et observé."

Jean : Puisque le calendrier luni-solaire Biblique était si différent du calendrier solaire païen, tous les domaines de la vie étaient littéralement touchés.

Eric : C’est sûr ! On peut voir comment il fallait un véritable engagement du cœur envers la vérité pour rester ferme et ne pas faire de compromis. Quand votre travail, votre capacité à nourrir votre famille est touchée, vous pouvez voir comment on peut chercher à excuser les compromis.

Jean : Les érudits, les universitaires, pensent qu'Eusèbe de Césarée a été le premier écrivain ecclésiastique à spiritualiser le nom païen de "dimanche" pour le rendre plus acceptable pour les Chrétiens. Il a dit au sujet du dies Solis, ou dimanche [notre "jour du Seigneur", entre guillemets, le "jour du soleil" en réalité], il a dit de ce jour, je cite : "sur ce jour, le Soleil de la Justice s'est levé sur nos âmes."

Eric : Une manipulation intelligente des mots. Vous avez le jour du soleil, et vous faites juste en sorte que ce soleil soit Yahushua, le "soleil de la justice", et cela dissimule le fait que c'est en fait un jour païen.

Jean : Eusèbe a également écrit sur le fait de voir, je cite : "La face de la gloire de Christ, et voir le jour de Sa lumière." Fin de citation.

Eric : Y a-t-il quelque chose dans les archives archéologiques qui montre cette transformation de l'observance du calendrier Biblique au Julien païen ?

Jean : Oui ! Je suis content que tu demandes. J'allais presque oublier. Vous pouvez trouver cette transition des Chrétiens adoptant le calendrier païen, dans un endroit inhabituel.

Eric : Où est-ce ?

Jean : Les inscriptions sur des tombes ! Une inscription Chrétienne fait référence à dies Mercurii-ou "jour de Mercure", notre mercredi moderne – dans son texte. On pense que la date est soit 291, soit 302 de notre ère, après Christ, donc.

Il y a une autre inscription Chrétienne qui est encore plus intéressante. Il s'agit en fait de l'une des plus anciennes inscriptions funéraires datées à avoir été découvertes à Rome. Elle fait référence à dies Veneris, ou notre vendredi moderne. Ce qui distingue cette inscription particulière, c'est qu'elle indique à la fois la date julienne et la date luni-solaire !

Eric : Ah bon ?

Jean : Oui. Tiens, regarde, j'en ai une copie. Pourquoi ne pas la lire pour nos auditeurs ? Elle est datée de l’an 269 de notre ère.

Eric : Très bien, c'est écrit, je cite :

"Sous le consulat de Claude et Paterne, aux Nones de novembre, au jour de Vénus, et le 24ème jour du mois lunaire, Leuces a placé [ce mémorial] à sa très chère fille Severa, et à Ton Esprit Saint. Elle est morte [à l'âge] de 55 ans et 11 mois [et] 10 jours."

Fin de citation. Ouah ! C'est incroyable !

Jean : Dans notre calendrier moderne, nous n'utilisons pas le terme du jour des "nones", alors parlons-en un instant.

Le jour des "nones" de novembre est le 5 novembre, qui, selon l'inscription, est tombé le jour de Vénus.

Eric : Ou "vendredi".

Jean : C'est ça. Et sur cette lunaison, cela correspondait au 24ème jour du mois lunaire. Puisque le cycle hebdomadaire de sept jours recommence chaque mois sur le calendrier Biblique après la Nouvelle Lune, le 24e jour du mois tombe toujours au deuxième jour de la semaine (la quatrième semaine).

C'est la preuve, ici même, que les cycles hebdomadaires sont différents. Si le 5 novembre de cette année-là tombait un vendredi – c'est ce que dit l'inscription – ça signifie que le 6 novembre était un samedi.

Mais sur le calendrier Biblique, le samedi de cette lunaison était simplement le troisième jour de la semaine, pas le septième !

Eric : Ouah ! Nous l'avons déjà dit, mais je vais le répéter : il n'y a aucun moyen de trouver le vrai Sabbat du septième jour ni dans le calendrier païen julien, ni dans le calendrier papal grégorien. Vous ne pouvez tout simplement pas ! Vous ne pouvez pas non plus trouver le vrai jour de la résurrection de Yahushua sur ces calendriers. C'est impossible.

Si vous voulez vraiment honorer Yahuwah en L'adorant au jour de Son saint Sabbat, si vous voulez célébrer le jour où Christ est ressuscité, la seule façon d'y parvenir est d'utiliser le calendrier luni-solaire de la Bible pour calculer vos mois.

Jean : C'est vrai. C'est cette lente métamorphose du Christianisme pur et apostolique vers un Christianisme entremêlé de principes païens de calcul des mois, qui est responsable aujourd'hui du manque de connaissance au sujet du calendrier Biblique.

Eric : Eh bien, oui. Le cycle hebdomadaire continuel païen de sept jours automatiques, remonte si loin dans l'histoire que nous avons tout simplement supposé qu'un cycle hebdomadaire continuel a toujours existé.

Jean : Les faits historiques – encore une fois, ce sont des faits documentés et démontrables – les faits de l'histoire du calendrier julien ont été oubliés, et enfouis.

Eric : Nous avons tous utilisé un raisonnement circulaire pour "prouver" que le samedi est le Sabbat de la Bible et le dimanche le jour de la résurrection. Nous disons :

"La semaine grégorienne moderne a des semaines de sept jours qui cyclent continuellement. Par conséquent, les semaines ont toujours cyclé continuellement. Le samedi doit donc être le ‘Sabbat du septième jour" du quatrième commandement’."

Jean : Les catholiques et les Protestants qui célèbrent le dimanche [au jour du soleil], qui est le premier jour de la semaine grégorienne, ont été considéré comme une "preuve" supplémentaire que le samedi [le jour de Saturne] serait le Sabbat du septième jour de la Bible.

Après tout, raisonne-t-on : "Si le samedi n'est pas le vrai Sabbat, pourquoi satan se donnerait-il de la peine pour avoir les gens célébrer le dimanche ?"

Cette double tromperie a conforté les observateurs du samedi dans leur supposition que le samedi serait le Sabbat de la Bible. Cependant, les faits de l'histoire éclairent les ténèbres de l'erreur et de la tradition, pour révéler les origines païennes des deux jours de culte modernes, le dimanche et le samedi.

Eric : En effet. C'est une double tromperie et ça a effectivement conforté les observateurs du samedi [Saturn’s Day en anglais, le jour de Saturne] dans leur supposition que le jour de Saturne serait le Sabbat biblique.

Jean : Mais, encore une fois, les faits historiques prouvent le contraire. Les jours modernes de culte, le jour du soleil-dimanche et le jour de Saturne-samedi, ne sont rien d'autre que des jours de culte païen et si nous les observons pour l’adoration, nous rendons en fait honneur à des dieux démoniaques païens – une chose pour laquelle les premiers Chrétiens préféraient sacrifier leur vie plutôt que de faire cela.

Eric : Merci, Jean, d’avoir partagé tout cela, sur ce sujet si important. Nous ne pouvons plus faire de suppositions. Nous sommes trop près de la fin.

C'est un principe Biblique que Yahuwah, dans Son amour et Sa miséricorde, prend en compte notre ignorance de la vérité.

Actes 17, versets 30 à 31 nous dit : "Yah, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'Il a fixé un jour où Il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'Il a désigné, ce dont Il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts."

Ce jour est très proche. Apocalypse révèle que le conflit final portera sur l'adoration, car le jour où vous adorez révèle qui a votre loyauté, qui a votre obéissance.

S'il vous plaît, chers amis, étudiez cela. Vous n'êtes plus dans l'ignorance. La vérité vous a été présentée, et vous devez maintenant l'étudier par vous-même.

Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance !

* * *

Fin

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Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

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