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Comment réconforter les personnes affligées (Et comment ne pas le faire !)

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Programme 175

Comment réconforter les personnes affligées

(Et comment ne pas le faire !)

Partie 1

Thomas Rolland : Un proverbe chinois dit : " Tu ne peux pas empêcher les oiseaux du chagrin de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de construire des nids dans tes cheveux. " Dans la vie, la souffrance et le chagrin sont inévitables. En tant que chrétiens, nous voulons être capables de coopérer avec Yahuwah pour apaiser la souffrance que nous observons. Mais… comment ?

Bonjour, je suis Thomas Rolland et vous écoutez Radio WLC. Beaucoup d'entre nous – et je m'inclus dans cette liste – ne savent que dire ou faire lorsqu'une personne qui nous est chère souffre. Il y a certainement des choses qui peuvent aider et réconforter, tout comme des mots qui ne devraient jamais être dits. Nous allons partager aujourd’hui avec Jean Olivier comment nous, en tant que croyants de l'Évangile, pouvons naviguer sur le champ de mines de l’affliction. Dans notre première partie, nous allons partager certaines approches à éviter, et dans notre deuxième partie, ce que nous pouvons faire ou dire d’utile. Jean ?

Jean Olivier : Savoir comment réconforter quelqu'un qui souffre est une compétence importante. Nous vivons dans un monde de péché. La souffrance, les pertes et l'injustice arrivent, de toute évidence. Savoir comment aider les gens pendant les périodes sombres de leur existence peut avoir un impact réel sur votre témoignage pour Yah.

Thomas : Je trouve intéressant que tu appeles cela une " compétence ".

Jean : Absolument. Et c'est une compétence que nous pouvons apprendre, que nous devrions apprendre. Il y a certaines choses que les gens ont tendance à dire quand ils rencontrent quelqu'un qui a vécu une perte sévère et malheureusement, souvent ce qu'ils disent n'est pas du tout utile et, dans certains cas, peut même causer du tort.

Thomas : Ça me rappelle une citation de Samuel Johnson, un écrivain anglais du 18ème siècle. Il a dit, je cite : "Tant que le chagrin est frais, toute tentative de diversion ne fait qu'irriter. Vous devez attendre que le chagrin soit digéré, et alors l'amusement dissipera les restes de celui-ci."

Jean : C'est un excellent exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Quand quelqu'un souffre, ça nous met mal à l'aise. Nous voulons arranger les choses, mais en essayant d'arranger les choses, nous pouvons les aggraver.

C'est une chose que les chrétiens en particulier doivent savoir aborder, parce que dire ou faire la mauvaise chose quand quelqu'un souffre peut en fait éloigner quelqu'un de Yahuwah.

Thomas : Comment ? Peux-tu nous donner quelques détails ?

Jean : Eh bien… Prenons, par exemple, les ex-chrétiens : ceux qui ont quitté la foi. Maintenant, beaucoup de chrétiens considèrent ces individus comme perdus. Certaines dénominations enseignent même qu'ils doivent être évités.

L'hypothèse la plus répandue est que la plupart des ex-chrétiens ont été blessés par quelqu'un à l'église, et qu'ils n'étaient tout simplement pas assez engagés – ou n'avaient pas assez de foi – pour s'en sortir.

Thomas : Oui, la vieille expression : " L'église est un hôpital pour les pécheurs, pas un country club pour les saints ".

Jean : Mais si nous écoutions vraiment ce que disent les ex-chrétiens, nous constaterions que très peu d'entre eux sont partis parce que leurs sentiments ont été blessés. La plupart d'entre eux sont partis à cause d'incohérences dans la théologie spécifique de leur dénomination. Leurs questions n'ont pas été abordées de manière ouverte et honnête. Et puis, quand quelque chose de tragique s'est produit, ils ont été repoussés encore plus loin par ce que les membres de l'Église ont dit ou fait.

Il y a donc une mauvaise et une bonne façon de réconforter les gens et nous allons parler des deux.

Thomas : Avant d'aborder ce sujet, pourrions-nous prendre quelques minutes pour parler des émotions que les gens traversent quand sont en deuil, par exemple, ou … simplement bouleversés, et qu'ils souffrent d'une manière ou d'une autre ?

Parfois, en tant que chrétiens, nous avons cette idée que nous ne devrions jamais être bouleversés ou éprouver des émotions négatives. C'est presque comme si c'était un péché d'être autre chose que toujours heureux, heureux, heureux tout le temps.

Jean : J'ai rencontré cette attitude, mais ce n'est pas réaliste. Il suffit de lire les Psaumes ! On peut clairement voir comment David s'est battu avec toutes les émotions du spectre émotionnel.

Thomas : C'est vrai ! Parfois, on dirait presque qu'il était maniaco-dépressif, si je puis dire.

Jean : Ce n'est pas un péché de ressentir des émotions ! Yahuwah nous a créés pour ressentir des émotions. Il ne nous a pas créés pour être des automates. C'est aussi pourquoi le Père a donné ou imparti à chacun une mesure de foi. Nous traversons la " vallée de l'ombre " en exerçant la foi, pas en niant ce que nous ressentons ou en disant à quelqu'un d'autre que ce qu'il ressent est mauvais.

Thomas : Oui, la culpabilité est un élément important quand quelqu'un est en deuil.

Jean : Ce qu'il faut retenir de la culpabilité, c'est qu'elle peut être un deuil déguisé. Parfois, les gens sont rongés par la culpabilité après la perte d'un être cher – ou même la perte d'une relation avec un être cher – mais ils ne savent même pas pourquoi ils se sentent coupables !

Thomas : J'ai vécu ça. C'est bizarre. Intellectuellement, je savais que je n'avais rien fait de mal. Je n'étais pas la personne responsable de la création de la situation en premier lieu, mais je me sentais quand même coupable.

Jean : Très bien. Si tu sais que vous n'as rien fait de mal, alors de quoi devrais-tu te sentir coupable ?

Thomas : C'est justement ça ! Je ne savais pas ! Comme je l'ai dit, c'était bizarre. Je ne sais pas pourquoi je me sentais si coupable.

Jean : La culpabilité est le fait d'être responsable de la commission d'un délit. Souvent, quand une personne se bat avec des sentiments de culpabilité, ce qu'elle ressent réellement est… du chagrin.

Thomas : Hm. Oui… je peux voir ça. Il y avait beaucoup de choses à regretter.

Jean : Et ça peut se mélanger dans nos esprits.

Thomas : Et la colère ? Évidemment, nous ne parlons pas seulement de la souffrance où quelqu'un a perdu un membre de sa famille dans la mort. Nous parlons de toute situation où la souffrance physique, mentale ou émotionnelle se produit. Alors, qu'en est-il de la colère ? C'est une émotion qui peut surgir, aussi.

Jean : je suis heureux que tu poses la question. Il y a cette idée chez beaucoup de chrétiens que la colère serait un péché.

Thomas : Ce n'est pas le cas ?

Jean : Pas nécessairement. L'Écriture parle de Yahuwah qui se met en colère. Si se mettre en colère était un péché, Il ne se mettrait jamais en colère.

Thomas : Oui, mais… Il est saint.

Jean : Les êtres saints ne pourraient pas ressentir la vraie colère ?

Thomas : Eh bien, il faut admettre qu'il y a une différence entre la colère humaine et la colère divine.

Jean : Pas toujours. La colère peut être une très bonne chose à avoir. Elle peut même être une protection.

Ce que nous ressentons comme de la colère peut être la présence de la voix douce et subtile qui affirme qu'un mal a été commis, soit contre vous, soit contre quelqu'un que vous aimez. Ou même quelqu'un que vous ne connaissez pas ! Vous pouvez ressentir de la colère en entendant parler d'une injustice flagrante commise contre quelqu'un d'autre. C'est la voix intérieure qui affirme que ce qui a été fait était mal.

Thomas : Alors comment faire la différence entre une colère qui est un péché et une colère juste ?

Jean : Comment tu gères la colère ? La colère devient un péché quand la façon dont une personne gère cette émotion est nuisible à une autre personne. Certaines personnes, hommes ou femmes, expriment leur colère contre leur conjoint en le maltraitant physiquement. C'est toujours mal. Il n'y a aucune situation dans laquelle frapper son conjoint serait justifié. Et si les hommes sont plus souvent violents physiquement, il ne faut pas oublier que les femmes peuvent aussi être abusives, y compris physiquement.

Certaines personnes gèrent leur colère en se déchaînant verbalement. Elles expriment leur colère en disant des choses blessantes à leur entourage, qu'il s'agisse d'un conjoint, d'un enfant, d'un ami… ou d'un employé.

Thomas : Oui, malheureusement. C'est une façon courante pour beaucoup de gens d'évacuer leur colère. Mais j'ai toujours considéré que s'emporter était égoïste. Tout ce que tu fais, c'est transférer tes propres émotions sur quelqu'un d'autre.

Jean : Exactement.

Mais l'émotion de la colère n'est pas nécessairement un péché. Parfois, la colère est justifiée. C'est ce que nous faisons de cette colère qui détermine si c'est un péché ou pas. Et la dernière chose dont une personne a besoin quand elle a été lésée et qu'elle est en colère, c'est qu'on lui dise qu'elle ne devrait pas se sentir ainsi.

Elise Blanc m'a donné la permission de partager une histoire qui, je pense, illustre bien ce point. Tu sais que son fils est malade depuis un certain temps.

Thomas : Oui, assez longtemps.

Jean : Depuis qu'il a eu 10 ans, il a été très malade et son état a empiré. Elise l'a emmené chez différents docteurs. Plusieurs spécialistes. Elle leur a dit pendant des années :

– Il a du mal à respirer

– Il est tout le temps fatigué

– Son état empire avec les efforts physiques

– Il a des températures basses

– Il a perdu beaucoup de masse musculaire

– Il s'améliore brièvement sous antibiotiques, mais retombe toujours malade.

Thomas : Ouah. Je n'avais pas réalisé que c'était si sérieux, et que ça durait depuis si longtemps. Quel âge il a maintenant ? Dix-sept ans ?

Jean : 18 ans. Bref, à chaque nouveau médecin, elle se disait qu'elle continuerait à lui amener son fils jusqu'à ce qu'il lui donne un diagnostic. Et elle l'emmenait à chaque fois… jusqu'à ce que le docteur la fasse s'asseoir et lui dise : "Est-ce que vous lui accordez assez d'attention ? Est-il déprimé ?"

Thomas : Oh, non. Donc en gros, quand ils ne trouvaient rien d'anormal, ils accusaient l’enfant de faire semblant pour attirer l'attention.

Jean : Oui. Et certaines personnes dans son groupe d'amis n'ont pas été mieux. Quelqu’un l'a même accusée d'avoir le syndrome de Munchausen par procuration.

Thomas : Ouah. C’est quand un soignant rend quelqu'un malade, ou exagère les symptômes d'une personne dépendante, juste pour obtenir de la sympathie ?

Jean : C’est ça. Une autre "amie" lui a dit que son fils était paresseux, et que si elle ne le motivait pas, il finirait obèse, sans emploi, et vivrait dans son garage à 30 ans. Cette personne a ensuite partagé cette opinion insultante avec leurs autres amis communs.

Thomas : Rendre un fardeau déjà lourd encore plus lourd.

Elise a été la seule voix pendant des années, insistant : "Je connais mon fils. Il est malade ! Il n'est pas déprimé. Il ne fait pas semblant. Il est malade !"

Finalement, récemment, le quinzième docteur qu’elle a vu leur a finalement donné un diagnostic.

Thomas : Qu'est-ce qui n'allait pas ? Tu peux le dire ?

Jean : Une infection streptococcique.

Thomas : Sérieux ?

Jean : Une simple infection streptococcique. Le problème, c'est qu'il l'a depuis tant d'années maintenant, qu'elle a causé des dommages aux organes.

Thomas : Ouah. Quelque chose d'aussi simple qui aurait pu être éliminé il y a des années si seulement il avait été correctement diagnostiqué.

Jean : Eh bien, naturellement, Elise doit maintenant faire face à beaucoup d'émotions contradictoires. Bien sûr, elle est ravie que son fils puisse maintenant se rétablir. Il va devoir subir une opération, mais il va guérir.

En même temps, elle est très en colère et frustrée que ça ait pris autant de temps. Et elle l'avait emmené chez les bons médecins. Sur les quinze, elle l'a emmené chez quatre ORL différents. Pourquoi personne ne l’a diagnostiqué avant que ça ne gâche huit ans de sa vie ?

Thomas : Bonne question. Je suis sûr qu'il y a eu beaucoup de chagrin. Si longtemps… ça a un réel impact sur sa vie.

Jean : Bien sûr ! Quoi qu'il en soit, elle partageait avec une amie son combat : la gratitude et le soulagement qu'il puisse enfin se rétablir, la frustration et le chagrin que ça ait pris si longtemps, et une bonne dose de ressentiment face aux suppositions peu flatteuses que certaines personnes ont formées sur son caractère…

Thomas : Ce qui a affecté aussi sa qualité de parent aux yeux des autres…

Jean : Oui, bien sûr. Donc, son amie a écouté avec sympathie et puis elle dit quelque chose qui avait clairement pour but d'aider. Elle s’est penchée vers elle et l’a encouragée en disant doucement : "Lâche prise".

Thomas : Eh bien … est-ce que c’est mal de dire ça ? Je veux dire, garder des rancœurs ne fait que nous nuire. Ça ne fait pas de mal aux autres.

Jean : Bien sûr. Mais voilà le truc : Elise est en souffrance. Son fils a 18 ans maintenant. Il a perdu des années de sa vie, il souffre de lésions organiques, il a pris beaucoup de retard à l'école, et tout cela à cause d'une infection qui aurait pu être éliminée avec des antibiotiques si elle avait été correctement diagnostiquée il y a des années.

Si nous voulons réconforter les personnes qui souffrent, nous devons comprendre que l’affliction, ou le deuil, sont un processus, et que la colère n'est qu'une étape de ce processus.

Thomas : Donc… si nous encourageons les gens qui expriment leur chagrin ou leur colère à "lâcher prise" ou "laisser aller", ou "oublier", cela peut paraître comme un jugement, comme si nous supposions qu'ils sont rancuniers ?

Jean : Oui, et ça n'aide pas. Encore une fois, la colère n'est qu'une étape dans le processus de guérison. Il n'est pas utile de pousser une personne à sauter par-dessus le processus et à se déclarer artificiellement bien avec tout ce qui s’est passé. C'est comme ça qu'on supprime les émotions, et ce n'est jamais sain. Je vois beaucoup de chrétiens faire ça, croyant à tort qu'ils ne devraient jamais ressentir d'émotions négatives.

Thomas : Oui, je le vois aussi. La guérison elle-même est un processus. Elle prend du temps. On ne peut pas la précipiter, et chacun guérit à son propre rythme. Insinuer que quelqu’un prend trop de temps revient à critiquer, à trouver des défauts alors que la personne a déjà du mal.

Jean : C’est ça.

En 1969, Elisabeth Kübler-Ross, qui était médecin, a publié un livre intitulé : Sur la mort et le décès. Dans ce qui était un ouvrage véritablement pionnier, elle a déclaré qu'en tant que médecin, elle avait observé cinq étapes dans le deuil :

– le déni

– la colère

– le marchandage

– Dépression, et enfin

– l'acceptation

Depuis, d'autres personnes se sont appuyées sur ses travaux et ont affirmé qu'il existait d'autres étapes du deuil, mais ces cinq étapes sont les étapes de base que chacun traverse à son propre rythme. Ce n'est pas de la "psychologie populaire". C'est ainsi que Yahuwah a câblé notre cerveau. Il nous connait, et les Écritures contiennent des promesses et des assurances pour chaque étape de la guérison. Mais nous n'aidons personne en essayant de les précipiter à travers ces étapes.

Thomas : C'est un bon point. Je pense qu'il est important qu'en tant que chrétiens, nous le sachions pour pouvoir soutenir nos frères et sœurs en Christ à chaque étape de leur parcours, sans donner l'impression de les juger parce qu'ils sont en colère, déprimés ou autres.

Ça me rappelle quelque chose que j'ai lu de Pema Chödrön. C'est une nonne bouddhiste qui a écrit des dizaines de livres. Elle a dit, je cite : "La guérison vient du fait de laisser de la place pour que tout ‘cela’ se produise : de la place pour le chagrin, pour le soulagement, pour la misère, pour la joie."

Jean : Nous avons souvent dit qu'entre maintenant et la fin, nous allons devoir traverser des périodes vraiment difficiles, chaotiques et – très franchement – catastrophiques. Il y aura des pertes de vies humaines à une échelle jamais vue. Comme nous l'avons déjà dit, Yahuwah donnera au diable la liberté d’oeuvrer à un niveau sans précédent. Il permettra cela pour ouvrir les yeux du monde sur ce qui se passe réellement.

Nous pouvons utiliser ces événements comme des occasions de témoigner et d'attirer les gens vers Christ, et d'adresser des paroles de réconfort et d'encouragement aux autres croyants, en renforçant ainsi leur foi.

Thomas : Galates 6:2 : " Portez les fardeaux les uns des autres. "

Jean : Exact ! Nous voulons être les porte-paroles de Yah dans le monde. Nous devons savoir ce qu'il faut dire et ce qu'il ne faut pas dire pour coopérer avec le Ciel, pour attirer les âmes vers Yahuwah à leur point le plus bas.

Thomas : Quelle est probablement la pire chose qu’on pourrait dire à une personne en deuil ?

Jean : Il y a plus d’une chose… je dirais, ne jamais commencer une déclaration avec "au moins".

– Au moins, il n'a pas souffert.

– Au moins elle n'a pas eu d'enfants.

– Au moins, tu peux toujours avoir un autre bébé.

– Au moins, c'était rapide.

– Au moins, ce n'était pas pire que ça.

Thomas : J'ai toujours détesté les : "Eh bien, il est dans un meilleur endroit maintenant" et les "Dieu l'aimait tellement qu'il l'a emmenée pour être avec Lui". Non seulement ça contredit ce que l'Écriture dit de ce qui se passe à la mort, mais ça fait paraître Yahuwah comme… égoïste. Quelle chose maladroite à dire à quelqu'un qui pleure la perte d'un être cher !

Jean : Ces déclarations viennent d'un désir d'aider mais le fait est que lorsqu'une perte a eu lieu, aucun mot ne peut arranger les choses. Se faire licencier parce qu'on veut honorer Yahuwah en adorant pendant Ses saints sabbats est injuste. Vous ne vous sentirez pas soudainement mieux si quelqu'un vous dit : " Au moins, tu pourras trouver un autre emploi " ou, pire : " Yahuwah savait que quelqu'un d'autre avait plus besoin de cet emploi que toi. "

Thomas : Oui, c’est moyen…

Jean : Les gens ont le droit d'exprimer leurs émotions. C'est pourquoi le livre des Psaumes peut être si utile quand les gens se débattent avec leur quotidien. On peut voir comment David gérait ses émotions de chagrin et de colère, et toutes les autres émotions dans les Psaumes qu'il a écrits.

Thomas : Y a-t-il quelque chose qu’on ne devrait jamais dire à un non-croyant, et qu’on pourrait peut-être dire à un croyant ? Tu disais comment, dans les jours à venir, savoir correctement comment encourager quelqu'un peut faire la différence entre une personne attirée par Yahuwah ou repoussée. Y a-t-il quelque chose en particulier qu’on ne devrait pas dire à un non-croyant ?

Jean : "Je prie pour toi."

Thomas : Vraiment ? Tu vois, j'aurais pensé que faire savoir à un non-croyant que tu pries pour lui, ou elle, ou sa situation, peu importe, serait l'ouverture parfaite pour témoigner.

Jean : Beaucoup de gens pensent cela. Mais tu demandes à propos des non-croyants. Un athée ne croit pas au pouvoir de la prière. Pour eux, comme pour beaucoup d'ex-chrétiens qui ne croient plus à la prière, dire que tu vas prier pour eux n'est pas un témoignage efficace. C'est une solution de facilité. Tu le considères peut-être comme une déclaration de ta foi en la puissance de Yah pour aider, mais ils le considèrent comme des mots vides au lieu de quelque chose de pratique.

Thomas : Oui, je peux comprendre.

Que penses-tu de dire à quelqu'un : "Essaye d'aller de l'avant." C'est un peu comme "Essayez de laisser aller, d’oublier", n'est-ce pas ?

Jean : C’est pareil qu’avec l’expression : "Tout arrive pour une raison". Tu pourrais penser à Romains 8:28 qui dit que " toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment [Yah], de ceux qui sont appelés selon Son dessein ", mais ce n'est pas nécessairement là où la pensée de la personne va aller.

Thomas : Surtout s'il s'agit d'un non-croyant.

Jean : C'est vrai. Une autre est : " Essaye de rester occupé. Ça te permettra de ne pas y penser ".

Thomas : Aïe !

Jean : Tu vois, avec toutes ces réponses, on essaie de "réparer". Et on ne le peut pas toujours. Nous essayons de "réparer", de les réparer, parce que nous sommes mal à l'aise avec la situation. Nous voulons donner des conseils, nous voulons que tout aille mieux. Mais la vérité, c'est que nous n'avons pas le pouvoir d'améliorer la situation et qu'elle ne sera pas vraiment meilleure tant que le royaume de Yahuwah ne sera pas établi sur la terre.

Thomas : Très bien, donc, il y a eu beaucoup de "ne pas faire ceci" et "ne pas dire cela". Et c'est utile. Je pense que notre réaction instinctive est, comme nous l’avons dit, d'essayer de "réparer" et quand nous ne le pouvons pas, nous pouvons être maladroits. Mais parlons maintenant des choses qui fonctionnent, et de ce que nous pouvons dire et faire dans de telles situations pour aider, aussi bien les croyants que les non-croyants.

Mais d’abord, nous allons faire une courte pause. Ensuite nous parlerons des choses pratiques que nous pouvons faire et dire. A tout de suite.

* * *

Partie 2

Thomas : Nous avons donc parlé de ce qu'il ne faut pas dire ou faire quand quelqu'un, croyant ou non, souffre. Parlons maintenant de ce que nous pouvons faire, de ce que nous pouvons dire, pour aider les autres et qui peut aussi, espérons-le, les attirer vers Yahuwah.

Jean : Eh bien, j'aime toujours regarder les principes bibliques. Commençons donc par le chapitre 12 de Matthieu.

Yahushua avait une triple mission. La première, bien sûr, était de racheter la race humaine là où Adam est tombé. Et il l’a accompli en menant une vie parfaite, sans péché, sans jamais céder une seule fois à la tentation.

Le deuxième objectif de sa mission était de révéler le Père aux humains déchus. Le Père est si élevé et si parfait que les humains déchus ne peuvent saisir la beauté de Son caractère. Yahushua est donc venu pour révéler ce que le Père serait s'Il était un être humain.

Lorsque Philippe a dit : " Seigneur, montre-nous le Père… c'est tout ce dont nous avons besoin " ? Quelle a été la réponse du Sauveur ?

Thomas : " J'ai été avec vous tout ce temps, Philippe, et tu ne me connais toujours pas ? Celui qui m'a vu a vu le Père. "

Jean : "Alors comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ?" Dans chaque action et réaction du Sauveur, nous devons voir ce que le Père ferait, dirait, penserait et ressentirait s'il était humain.

Le troisième objectif de la mission de Yahushua était d'être notre exemple. Quand il a lavé les pieds des disciples, il a dit : "Je vous ai donné un exemple, pour que vous fassiez comme je vous ai fait". Bien sûr, dans ce contexte, il parlait spécifiquement de l'ordonnance du lavement des pieds, mais le principe est valable pour tout ce qui concerne sa vie : il est notre exemple en tout.

Donc, quand nous voulons apprendre comment réconforter les autres, tout ce que nous avons à faire est d'apprendre comment Yahushua l'a fait, car cela nous enseigne comment le Père le fait.

Alors, tu es dans Matthieu 12 ?

Thomas : Oui. Quel verset ?

Jean : Les versets 17 à 21. Il s'agit en fait d'une citation d'Ésaïe 42, donc il n'y a aucun doute que ce passage s'applique au Messie. Il décrit sa mission. Lisons-le.

Thomas : "afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : 18 Voici mon serviteur que j'ai choisi, Mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui, Et il annoncera la justice aux nations. 19 Il ne contestera point, il ne criera point, Et personne n'entendra sa voix dans les rues. 20 Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n'éteindra point le lumignon qui fume, Jusqu'à ce qu'il ait fait triompher la justice. 21 Et les nations espéreront en son nom. "

Jean : Yahuwah a mis Son esprit dans le Messie et le résultat a été que Yahushua a reflété ce que Yahuwah était. Et la façon dont il agissait était qu'il ne se disputait pas et ne criait pas. En d'autres termes, il n'accusait pas les autres. Il n'a pas brisé ceux qui étaient déjà meurtris. Il n'a pas piétiné ceux qui luttaient, rendant leur fardeau encore plus lourd. Et c'est ainsi que nous agirons quand nous voyons les autres souffrir, qu'ils soient croyants ou non croyants. C'est en révélant l'amour de Yahuwah que les âmes sont attirées vers Lui.

Thomas : Parce que l'amour éveille l'amour.

Alors, parlons des détails maintenant. C'est le principe. Maintenant, à quoi ça ressemble en direct et en action ?

Jean : Très bien. Il y a trois façons spécifiques dont Yahushua a montré l'amour de Yahuwah à ceux qui souffraient.

1. Il a utilisé des mots.

2. Il n'a jamais condamné.

3. Il a apporté une aide pratique.

Examinons chacun de ces points séparément. Numéro un : les mots. Les mots sont puissants. Ils peuvent soit construire l'autre, soit l'abattre. Paul a reconnu cela. Lisons 1 Thessaloniciens 5 verset 11.

Thomas : Très bien, il est écrit : " C'est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites."

Jean : Toute personne qui s'engage à coopérer avec Yahushua pour réconforter ceux qui sont dans la peine et ceux qui ont le cœur brisé comprendra le pouvoir des mots. Passons maintenant à Proverbes 25 et lisons le verset 11. Je ne saurais trop insister sur l'importance de prononcer des paroles appropriées quand on tente de fortifier, de réconforter, d'encourager quelqu'un.

Thomas : "Comme des pommes d'or sur des ciselures d'argent, Ainsi est une parole dite à propos."

Jean : Le contraire est également vrai. Les mots qui sont prononcés à mauvais escient peuvent persister et causer du tort pendant, littéralement, des années après les faits. Nous ne voulons jamais que nos paroles soient une pierre d'achoppement pour quelqu'un d'autre.

Thomas : Dans notre première partie, nous avons beaucoup parlé de ce qu'il ne faut pas dire. Aurais-tu quelques conseils sur ce que nous devrions dire ? Parce que, en ce qui me concerne, je me trouve souvent désemparé. Je ne veux pas blesser quelqu'un, alors j'ai tendance à ne rien dire parce que je ne sais pas quoi dire pour améliorer la situation.

Jean : Eh bien, il faut comprendre d'abord qu'il n'y a rien que nous puissions dire pour améliorer la situation. Ça nous ramène à l'impulsion dont nous avons discuté plus tôt d'essayer de " réparer " la situation. Selon les circonstances, il n'est pas toujours en notre pouvoir d'arranger quoi que ce soit. Mais, si nos paroles ne peuvent rien arranger, rester silencieux n'est pas non plus utile.

Si tu ne sais pas quoi dire à quelqu'un qui a subi une perte ou une injustice accablante, dis simplement : "Honnêtement, je ne sais pas quoi te dire. Les mots semblent si peu face à ce que tu traverses. Mais je veux que tu saches que je suis là pour toi, et que je tiens à toi."

Thomas : C'est bien.

Jean : Quoi que tu fasses, ne dis jamais à quelqu'un : "Je sais ce que tu ressens" ou même : "Je peux imaginer ce que tu dois traverser".

Non, tu ne le sais pas ! À moins d'avoir vécu une vie identique avec des expériences identiques tout le long, il n'y a aucun moyen pour quiconque de savoir ce que quelqu'un d'autre traverse.

Essaye plutôt de dire : "Je ne peux pas imaginer ce que tu vis en ce moment". Ça reconnaît leur douleur sans prétendre présomptueusement savoir ce qu'ils ressentent.

Thomas : Oui, c'est en fait très efficace. Quand j'étais adolescent, un voisin de notre rue se rendait en ville en voiture quand un conducteur ivre a brûlé un feu rouge et l'a tué. Il avait plus de 70 ans, mais était en bonne santé et aurait clairement pu vivre plus longtemps.

Quelques mois plus tard, un jour, je rentrais de l'école avec ma sœur. Elle avait quelques années de plus que moi et était un peu plus… douce, dirons-nous, dans les situations sociales. Alors que nous approchions de la maison, nous avons croisé la veuve qui allait dans l'autre sens. Ne sachant pas quoi dire sans réveiller des souvenirs douloureux, je voulais juste m'éclipser avec un signe de tête, mais ma sœur s'est arrêtée et lui a parlé.

Jean : C'est un bon point. Je sais que nous pensons que nous allons réveiller des souvenirs douloureux si nous parlons de leur perte, mais c'est déjà au premier plan de leur esprit ! Ils n'ont pas oublié. Et ne jamais rien dire peut en fait faire en sorte que la personne qui souffre se sente encore plus seule.

Alors, qu'a dit ta soeur ?

Thomas : Eh bien, elle a simplement dit, "Madame Untel, je suis vraiment, vraiment désolée que vous ayez perdu votre mari." Et ensuite elle a dit les mots suivants. Elle a dit : "Je ne peux même pas imaginer ce que vous devez traverser en ce moment."

Jean : Alors, qu’est-ce qui s'est passé ?

Thomas : Eh bien, ça a vraiment touché une corde sensible chez la veuve éplorée. Elle a tendu la main et s'est accrochée aux mains de ma sœur et a dit sérieusement : "Non, tu ne peux pas ! Tu ne peux absolument pas !"

C'était clairement un soulagement pour elle que quelqu'un "comprenne" qu'il ou elle ne savait pas et n'essayait pas de faire semblant de savoir. Sa douleur était trop grande pour qu'une personne de notre âge puisse la comprendre. Ils étaient mariés depuis plus de 50 ans. Comment une adolescente pouvait-elle même commencer à comprendre les expériences de vie qu'ils avaient partagées, l'amour et l'intimité, tout ça lui ayant été volé ?

Jean : Eh bien, de toute évidence, la veuve a trouvé cela positif ; elle a trouvé très valorisant que quelqu'un reconnaisse sa douleur sans essayer de prétendre savoir ce qu'elle ressentait.

Ainsi, quand vous parlez à quelqu'un qui a subi une injustice, ou une perte, n'essayez pas de réparer la situation. Nous devons parler moins et écouter plus

Thomas : Ne donnez pas non plus de conseils médicaux non sollicités. J'ai un cousin qui est physiquement handicapé. Partout où il va, les gens veulent savoir "ce qu'il a".

Jean : Ce qui est plutôt maladroit, comme communication..

Thomas : N'est-ce pas ? Et, sans connaître ses antécédents médicaux, ils veulent lui parler de ce traitement merveilleux qui a aidé le meilleur ami de la mère de la belle-sœur de sa femme, de son cousin et de sa cousine. La vérité est que ça fait littéralement des années que quelqu'un ne lui a pas suggéré quelque chose dont il n'a pas déjà entendu parler et qu'il n'a pas déjà essayé. Donc, oui. Les conseils médicaux non sollicités ne sont pas utiles.

On en revient à essayer de "réparer" la situation, n'est-ce pas ? Au lieu de prétendre savoir exactement ce que ressent une personne, de faire des commentaires pour essayer de l'aider à se sentir mieux ou de donner des conseils non sollicités, essayez de dire quelque chose comme :

– "Je suis là pour vous et votre famille."

– "C'est normal d'avoir peur".

– "Je t'aime et tu vas me manquer."

– "Ma vie est meilleure parce que je t'ai connu."

– "Je suis vraiment désolé que tu aies été traité de cette façon."

– "Je suis désolé que ça te soit arrivé. C'était très injuste."

Tu vois, des déclarations comme celles-ci valident sans imposer.

Thomas : Qu'en est-il du partage d'une promesse biblique ?

Jean : Certainement. Elles peuvent être merveilleusement réconfortantes… si vous les partagez avec quelqu'un qui est déjà croyant. Il est peu probable que ce soit autre chose que des mots vides de sens pour quelqu'un qui n'est pas croyant, mais il y a d'autres façons de toucher les non-croyants.

Si vous devez partager une promesse, prenez le temps de faire des recherches et de trouver une promesse qui réponde spécifiquement à leur situation. Comme Elise nous le rappelle sans cesse, il y a tellement de promesses à notre disposition. Il n'y a jamais de situation dans laquelle il n'y ait pas de promesse qui corresponde aux circonstances. Il y a des promesses pour les personnes en deuil, bien sûr, mais il y a aussi des promesses pour quelqu'un qui se trouve traité injustement au travail ; pour quelqu'un qui se trouve l'objet de commérages malveillants ; pour les parents dont les enfants adultes ont rejeté l'enseignement spirituel qu'ils ont reçu dans leur enfance.

Quelles que soient les circonstances, il y aura une promesse qui correspond à cette situation, alors prenez le temps de la trouver. Elle aura beaucoup plus d'impact.

Thomas : Et la prière ? J'ai été un peu surpris dans notre première partie quand tu as dit qu’on ne devrait jamais dire à un non-croyant qu’on prie pour lui.

Jean : Eh bien, tu vois comment, pour quelqu'un qui ne croit pas à la prière, ce ne sont que des mots vides de sens ?

Thomas : Oui, ok. Mais qu'en est-il pour les croyants ?

Jean : Il est certain que nous devons prier les uns pour les autres. Mais je vais être honnête ici : combien de croyants – et nous parlons de ceux qui sont vraiment croyants – combien de ceux qui disent " je prie pour toi " vont vraiment jusqu'au bout et prient ?

Honnêtement, je peux comprendre pourquoi de nombreux non-croyants considèrent ces déclarations comme creuses. Ça semble pieux, mais trop souvent ça devient juste une autre chose socialement polie à dire. Et si nous nous rappelons de prier, ce n'est probablement qu'un ajout rapide à nos prières habituelles. Et je m’inclus ici, aussi. J'ai été coupable de ça également.

Thomas : Oui, moi aussi.

Jean : Si vous en êtes capable, c'est beaucoup mieux de prendre un moment et de dire : " Puis-je prier pour toi (pour vous) maintenant ? ". Et faites-le dans l'instant même ! J'ai même eu quelqu'un qui savait que notre famille traversait une période difficile qui m'a envoyé un texte dans lequel elle a tapé une prière. Ça avait un sens. Ça a touché nos cœurs pendant une période vraiment difficile et ça nous a beaucoup encouragés.

Thomas : J'ai l'impression que certaines des façons de réconforter et d'aider les croyants ne sont pas les plus efficaces pour les non-croyants. De toute évidence, toute déclaration ouvertement spirituelle à un non-croyant ne sera pas très efficace. Existe-t-il un meilleur moyen d'atteindre les non-croyants qui puisse être utilisé par Yah pour les attirer à Lui ? Je peux comprendre pourquoi les mots de la foi ne seraient pas les plus efficaces pour les non-croyants, mais je crois aussi que Yahuwah peut atteindre n'importe qui n'importe où. Nous parlons des moyens de coopérer avec Lui pour attirer à Lui ceux qui souffrent et ceux qui sont dans la peine. Surtout dans les jours à venir. Alors, quelle serait la meilleure façon de le faire ?

Jean : Eh bien, en suivant l'exemple de Christ, il y a deux autres façons dont il a exercé son ministère auprès des autres qui ont été très efficaces tant sur les croyants que sur les non-croyants. En fait, ces deux pratiques sont la raison pour laquelle le ministère public de Christ était si efficace, pourquoi il a attiré les multitudes à lui.

La première est de ne pas condamner. Ne condamnez jamais quelqu'un d'autre. Une personne qui se sent condamnée ne sera pas attirée vers vous et ne sera certainement pas attirée vers Yahuwah. C'est un point très important, car de nombreux chrétiens pensent qu'une partie de leur témoignage chrétien consiste à montrer du doigt les péchés des autres.

Thomas : C'est vrai. En fait, c'est l'une des raisons pour lesquelles les Pharisiens ont persécuté Yahushua avec tant d'acharnement. Ils n'aimaient pas la popularité qu'il avait auprès des gens ordinaires.

Jean : Et la raison pour laquelle il était si populaire, bien sûr, était qu'il acceptait tout le monde. Il traitait tout le monde avec gentillesse, courtoisie… dignité. Il ne soulignait pas leurs défauts. Il ne rejetait pas leur hospitalité parce qu'il n'était pas d'accord avec leur "choix de vie". Il était bienveillant. Il était aimant.

Thomas : Oui. Ecoutez ça. Ce sont les deux premiers versets de Luc 15. Il est écrit : " Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s'approchaient de Jésus pour l'entendre. 2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie [ou : des pécheurs, dans la King James], et mange avec eux. "

Jean : Il a montré à tous, par ses paroles et ses actes, le même amour et la même acceptation que le Père manifeste quand les pécheurs viennent à lui. Et si nous voulons attirer les gens vers Yahuwah – surtout s'ils souffrent déjà d'une perte quelconque – nous les traiterons avec la même acceptation facile et ouverte que Yahushua a démontré, parce que c'est ce que le Père fait.

Tu vois, le fait est que les Pharisiens pensaient que Yahushua était comme eux. C'est pourquoi ils ont essayé de le piéger quand ils ont mis en place une situation pour attraper une femme en adultère.

Thomas : Et on sait que c'était un piège parce que tout ce qu'ils avaient était la femme. Où était l'homme ?

Jean : C'est vrai. Regardons cela. Jean 8. Commençons par le verset 2.

Thomas : "Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. 3 Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, 4 ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu ? 6 Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser."

Jean : Tu vois, s'il suggérait la pitié ou l'indulgence, ils prévoyaient de le condamner devant le peuple comme ne respectant pas la loi de Moïse. Mais s'il disait que la loi de Moïse devait être respectée, ils pouvaient le condamner devant les Romains. Mais Yahushua était trop sage pour eux. Après avoir écrit dans la poussière du sol une liste de leurs propres péchés, il a dit… quoi ?

Thomas : "Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle."

J'ai toujours aimé ça ! Une réponse si brillante !

Jean : Et il n'avait pas fini. Après que tous les accusateurs se soient éclipsés, il s'est tourné vers la femme et que lui a-t-il dit ? Versets 10 et 11.

Thomas : "Yahushua lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? 11 Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. "

Jean : Le Sauveur ne nous condamne pas ! Et qu'est-ce que cela nous dit sur le Père ?

Thomas : Lui non plus.

Jean : Et si nous voulons attirer les âmes à Yahuwah comme l'a fait le Sauveur, nous ne condamnerons personne non plus ! Ce n'est pas notre job, notre travail.

Tu vois, parfois les gens se retrouvent dans une situation qui résulte de leurs propres mauvais choix. Ça arrive. Nous faisons tous des erreurs.

Thomas : Nous avons tous une nature déchue.

Jean : Les gens ne sont pas stupides. Quand ils se retrouvent en difficulté à cause de leurs propres erreurs, satan est juste là pour leur imposer un sentiment de culpabilité et leur dire qu'ils ne peuvent pas demander de l'aide à Yahuwah. La toute dernière chose dont ils ont besoin, c'est que quelqu'un vienne les faire se sentir encore plus mal en soulignant leurs erreurs et leurs fautes. C'est ce dont parlait Ésaïe quand il a dit que le Messie ne briserait pas un roseau abîmé et n'éteindrait pas une mèche fumante.

Thomas : Et pourtant, il est si facile pour nous de faire ça. Nous aimons démolir les autres, souligner leurs erreurs, parce que ça nous fait nous sentir tellement mieux dans notre peau.

Jean : C'est un vrai problème parmi les chrétiens d'aujourd'hui, et plus le chrétien est conservateur, plus le problème est grand. Je ne vois pas beaucoup de conservateurs aujourd'hui qui suivent l'exemple d'amour et d'acceptation de Yahushua. Au contraire, les chrétiens d'aujourd'hui ressemblent de façon frappante aux pharisiens.

Si Christ s'était tenu à l'écart de ceux que les pharisiens condamnaient comme pécheurs, ils l'auraient accepté. Mais il a accepté ceux que les pharisiens aimaient regarder de haut et mépriser. La même chose se produit aujourd'hui.

Thomas : Par exemple ?

Jean : Eh bien, ça diffère selon les cultures. En Inde, c'est peut-être refuser d'aller chez une personne d'une caste inférieure, ou de permettre à son enfant de se marier avec elle. Aux États-Unis, on peut le voir dans la façon dont certains traitent les personnes homosexuelles.

Mais n'est-ce pas la même dynamique que lorsque Yahushua a mangé chez Zachée ou Matthieu, le collecteur d'impôts ? Les publicains, les prostituées, les collecteurs d'impôts : c’étaient les parias de l'époque de Christ et il les a traités avec dignité, respect, courtoisie, gentillesse et acceptation. Vous n'attirerez jamais une âme à Dieu d'une autre manière.

Thomas : Pas en disant : "Je t'aime, mais je déteste ton péché."

Jean : Ce n'est pas notre travail de convaincre de péché. C'est l’oeuvre du Saint-Esprit et il n'a pas besoin de notre aide pour cela. Là où notre aide est nécessaire, c'est en montrant la même bonté aimante que Christ est venu révéler sur le caractère du Père.

Bien. Dernier point sur la façon d'attirer les gens qui souffrent vers Yahuwah. Apporter une aide pratique. Tout le ministère public de Christ a été consacré à apporter une aide pratique aux gens. Il y a tellement d'exemples de cela. Lisons Luc 7, versets 11 à 15.

Thomas : "Le jour suivant, Yahushua alla dans une ville appelée Naïn; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui. 12 Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. 13 Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas ! 14 Il s'approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! 15 Et le mort s'assit, et se mit à parler. Yahushua le rendit à sa mère. "

Jean : C'est un exemple parfait de Yahushua offrant une aide très pratique. Cette femme était veuve, et le défunt était son fils unique. C'est important car à cette époque et dans cette culture, une femme avait très peu de moyens de subvenir à ses besoins. En fait, comme la propriété passait toujours au parent masculin le plus proche, il est possible que le parent masculin le plus proche soit en fait un parent assez éloigné et qu'il vienne, prenne sa maison et la mette à la porte. On sait que cela s'est produit.

Donc, quand Yahushua a ramené le jeune homme à la vie, il ne s'est pas contenté de prouver qu'il était le Messie. Il a apporté à cette mère en deuil une aide très concrète et pratique.

Thomas : Qu'en est-il du miracle des pains et des poissons ? Nous nous concentrons tellement sur le miracle lui-même qu'il est facile de négliger les circonstances dans lesquelles le Sauveur a accompli ce miracle. Écoutez ceci. C'est Marc 6. Les versets 35 et 36 disent : "Comme l'heure était déjà avancée, ses disciples s'approchèrent de lui, et dirent : Ce lieu est désert, et l'heure est déjà avancée; 36 renvoie-les, afin qu'ils aillent dans les campagnes et dans les villages des environs, pour s'acheter de quoi manger. "

Jean : C'est un excellent exemple. Donc, Yahushua multiplie les pains et les poissons pour répondre à leurs besoins temporels. Il était tard. Ils avaient faim. Il a pourvu à leurs besoins. C'est une aide très pratique et c'est le genre d'aide qui fait la plus grande impression sur les non-croyants.

Nous avons passé pas mal de temps à discuter de ce qu'il ne faut pas dire à un non-croyant. Mais l'exemple de Christ nous montre comment les atteindre : c'est en agissant.

Thomas : J'ai lu que lorsqu'une personne a une vraie lutte, que ce soit un problème de santé, la perte d'un emploi ou d'un membre de la famille ou autre, dire : "Dites-moi ce que je peux faire pour aider" n'est pas vraiment utile. Ils sont déjà tellement accablés, que vous leur donnez un fardeau de plus, une chose de plus à découvrir par eux-mêmes : comment vous pouvez les aider.

Au lieu de cela, il est préférable de prendre les devants et de proposer de faire quelque chose de concret. Peut-être qu'il s'agit d'aller chercher les enfants à l'école si nécessaire, ou d'organiser une rotation entre les amis pour apporter des repas, ou… je ne sais pas. Faire le plein d'essence de la voiture. Tondre la pelouse.

Peut-être que c'est nettoyer la maison ou aider à classer les papiers.

Jean : Peut-être que c'est aider à mettre en place un compte Go Fund Me pour une personne âgée. Tu sais, les personnes âgées sont souvent désorientées par la technologie moderne et peuvent vraiment avoir besoin d'aide.

Mais, oui. Ce sont toutes de très bonnes suggestions. Ce sont des moyens très pratiques de montrer l'amour de Yahuwah.

Quand j'étais enfant, il y avait une famille en ville qui avait trois enfants. Je ne les connaissais pas. Les enfants n'allaient pas à mon école, mais j'ai entendu parler d'eux parce que le père marchait dans le noir sur le bord d'une route quand un homme conduisant un camion ne l'a pas vu et l'a heurté et tué. C'était un accident. Pas d'alcool en cause. Une terrible tragédie, mais la veuve s'est retrouvée avec trois jeunes enfants.

Je m'en souviens parce que ma mère est allée acheter pas mal de provisions pour la famille. Elle m'a amené avec elle pour aider à les décharger. Je me suis demandé à l'époque si elle les connaissait, mais elle a dit que non. Elle m'a simplement dit que c'était une famille dans le besoin et que c'était un honneur pour nous d'être les mains de Yahuwah et de les aider. C'est une leçon qui m'a vraiment marqué.

Thomas : Je peux voir comment, surtout pour les non-croyants, une aide pratique va révéler l'amour et l'acceptation du Père sans jugement, sans condamnation, bien plus que n'importe quel mot ne le pourrait jamais.

Jean : C'est ce que cela signifie de vivre notre foi. Dans les jours à venir, surtout quand les trompettes d'Apocalypse commenceront à sonner, il y aura d'énormes pertes de vies. Il y aura une énorme quantité de souffrance.

En montrant le même amour et la même acceptation que Yahushua, nous révélerons l'amour et l'acceptation de Yahuwah dans nos vies. Et quand nous faisons cela, nous coopérons avec lui pour attirer les âmes à lui.

Terminons par Esaïe 61, verset 1.

Thomas : "L'esprit d’Adonaï Yahuwah est sur moi, Car Yahuwah m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance".

Jean : Yahushua lui-même a cité ce passage dans Luc 4 comme s'appliquant à lui-même. C'est aussi ce que nous devons faire. Si nous voulons attirer les cœurs blessés vers Yahuwah, nous allons oeuvrer comme Christ l'a fait. C'est ainsi que nous témoignons aux personnes qui souffrent.

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Vous écoutez Radio World's Last Chance sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

À la fin du mois d'août 2005, l'ouragan Katrina a frappé la côte du golfe du Mexique aux États-Unis. Cette tempête de catégorie 5 était le troisième ouragan le plus puissant à avoir touché les États-Unis jusqu'à cette époque. La moitié du système de murs et digues de la Nouvelle-Orléans, long de 500 kilomètres, a été submergée. Dans l'après-midi du 29 août, 80 % de la ville était sous l'eau, une situation qui a perduré pendant des semaines.

1836 personnes ont été tuées, et des millions se sont retrouvées sans abri dans les États de Louisiane, du Mississippi et de l’Alabama. Le nombre de victimes est le quatrième le plus élevé de tous les ouragans de l'histoire des États-Unis, et le coût des dégâts, estimé à 125 milliards de dollars, est le plus coûteux des ouragans américains jamais enregistrés. A ce jour, près de vingt ans plus tard, la population de la Nouvelle-Orléans n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant Katrina, qui était de 480 000 habitants.

Quand la nouvelle de la catastrophe s'est répandue, les offres d'aide ont afflué du monde entier. Et pas seulement des alliés des États-Unis. Cuba a été l'un des premiers pays à offrir son aide, proposant d'envoyer 1586 médecins et 26 tonnes de médicaments. Des offres d'aide sont venues d'Afghanistan, des Philippines, de Singapour, d'Inde, de Chine, de France, d'Allemagne, d'Égypte, du Koweït, du Royaume-Uni, d'Espagne et de bien d'autres pays encore. Le Mexique et le Canada, voisins des États-Unis, ont envoyé beaucoup de soutien. L'Iran, ennemi politique de longue date des États-Unis, a proposé d'envoyer une aide humanitaire et 20 millions de barils de pétrole brut. Même des pays comme Djibouti, le Gabon, l'Arménie, le Pérou, le Nigeria, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les petites îles des Palaos ont offert leur aide et leur soutien. Il s'agissait d'une crise humanitaire aux proportions historiques et le monde s'est mobilisé pour offrir son aide.

La nouvelle de la catastrophe et de la souffrance des survivants est parvenue à un groupe de femmes en Ouganda. Nombre d'entre elles étaient atteintes du sida et travaillaient dans une mine à ciel ouvert située à l'extérieur de la capitale, Kampala. Pour le travail éreintant consistant à concasser, manuellement, des roches pour en faire du gravier, elles étaient payées seulement 1,20 euro par jour. Par jour ! Pourriez-vous vivre avec ça ? Ces femmes étaient elles-mêmes dans une grande pauvreté et pourtant, elles ont réussi à faire don de 900 euros, aux victimes de l'ouragan Katrina. C'est une somme immense pour elles !

Cela me rappelle Marc 12, versets 41 à 44. Il est écrit : "Yahushua, s'étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l'argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou. Alors Yahushua, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre."

Vous voulez peut-être oeuvrer pour Yahuwah, mais vous avez l'impression que ce que vous avez à donner est trop peu – trop peu d'argent, trop peu de temps – pour compter pour beaucoup. Mais ce n'est pas vrai. Yahuwah lit dans le cœur. Dans Matthieu 25, verset 40, il nous est dit : "Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites."

Yahuwah voit ce que vous faites. C'est peut-être : prendre une heure de plus pour réconforter, et prier avec, un ami qui souffre, même si vous êtes fatigué et que vous voudriez juste rentrer chez vous. C'est peut-être envoyer un SMS contenant une promesse biblique pour encourager quelqu'un qui traverse une période difficile. C'est peut-être aider une famille dans le besoin que vous connaissez. Aucun don n'est trop petit, car le Père considère que tout acte de bonté, c’est à Lui que cela est fait.

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 3

Jean : Comme nous l'avons dit au début de l'émission d'aujourd'hui, la vie dans un monde de péché est douloureuse. C'est pourquoi le Père n'a jamais voulu que nous connaissions le péché ! Et cela ne fera qu'empirer d'ici la fin.

Mais les expériences mêmes qui sont si douloureuses peuvent, sous l'influence et la direction de l'esprit de Yah, être utilisées pour attirer les gens vers Yahuwah, en les laissant voir Son amour, Sa bonté, Son empathie à travers nous. A travers nous, Yahuwah peut atteindre les âmes blessées et les entourer de Sa paix réconfortante.

Thomas : Et n'est-ce pas ce que nous voulons faire ? Laisser la lumière de l'amour du Père briller à travers nous à tous ceux qui sont dans notre sphère d'influence.

Jean : Absolument. Et, oui, même si nous avons des moments difficiles à traverser, nous savons que le résultat final en vaut la peine.

Lisons le chapitre 21 d'Apocalypse. C'est l'avant-dernier chapitre de la Bible, et les promesses qu'il contient sont magnifiques. Apocalypse 21, les quatre premiers versets.

Thomas : "Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. 2 Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Yah, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux. 3 Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Yah avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Yahuwah lui-même sera avec eux. 4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. "

Jean : Voici la récompense qui attend tous ceux qui seront restés fidèles à travers toutes les épreuves de la terre. Parfois, nos expériences ici peuvent nous donner l'impression que si nous commençions à pleurer, nous ne nous arrêterions jamais. Mais la promesse pour nous est la suivante : Yahuwah Lui-même essuiera toute larme. Il n'y aura plus de chagrin, plus d'injustice, plus de persécution. Rien qui puisse créer en nous des sentiments de chagrin, de culpabilité ou de colère. Et tout ce qui restera de notre époque, avant que le royaume de Yah ne soit établi ? Yah en essuiera toutes les larmes.

Thomas : Quelle récompense à attendre avec impatience ! Etre capable de coopérer avec Yahuwah pour gagner des âmes à Lui – quel privilège ! Oui, des choses douloureuses se produisent et continueront à se produire. Des injustices se produisent qui nous blessent et nous mettent en colère. Les pertes nous affligent, mais nous pouvons utiliser cette ouverture pour attirer des âmes à Yahuwah !

Ça me rappelle un verset de Daniel 12… Nous y voilà. Daniel 12, versets 1 à 3. Cela parle de la période de troubles qui précèdera le retour de Christ. Il est écrit : "En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. 2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle. "

Maintenant, écoutez ça. C'est la partie que j'aime. Il est écrit, au verset suivant : "Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité."

Jean : Quel privilège de travailler avec Christ pour soigner les cœurs brisés, réconforter les tristes, et conduire beaucoup de gens au salut.

Thomas : Amein ! Et nous pouvons commencer dès maintenant avec tous ceux qui font partie de notre cercle d'influence !

Bien, notre temps pour aujourd'hui est écoulé. Rejoignez-nous demain et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

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