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Crémation ou enterrement : Quelle est l’option chrétienne ?
Programme 236
Crémation ou enterrement :
Quelle est l'option chrétienne ?
Partie 1
Eric Thomas : La crémation est-elle une option légitime pour les chrétiens ? Ou l'enterrement est-il le seul choix souhaitable pour les croyants ? Que dit l'Écriture à ce sujet ? Y a-t-il un commandement clair dans un sens ou dans l'autre ? Ce sont là quelques-unes des questions que nous allons aborder aujourd'hui.
Mais si c’est la première fois que vous nous écoutez, bonjour, je suis Eric Thomas et vous écoutez Radio World's Last Chance.
Crémation ou enterrement. C'est un sujet qui revient assez souvent, d'après ce que me disent les membres de l'équipe WLC qui travaillent sur notre site web, et, fait intéressant, il est également assez controversé. En fait, même parmi les membres de l'équipe WLC, les opinions divergent. Alors, après de longues discussions, prières et réflexions, nous avons donc décidé de faire quelque chose que nous n'avons jamais fait, à savoir : présenter les deux côtés du sujet et vous inviter à être un Béréen et à étudier ce sujet par vous-même.
Examinez toutes les preuves avec un esprit ouvert. Et par « esprit ouvert », je veux dire : ne vous contentez pas de chercher à prouver que l'autre position a tort. Mettez de côté vos convictions actuelles et soyez prêt à être convaincu si l’Esprit Saint vous guide dans cette direction.
Maintenant, personnellement, je crois que les chrétiens devraient toujours choisir l’enterrement, ou inhumation. Je crois qu'il existe des preuves dans les Écritures qui soutiennent cette conviction. D'un autre côté, Jean Olivier nous présentera au nom des membres de l’équipe d'autres options qu’ils croient tout aussi valables. Jean va donc me laisser dans un premier temps présenter ma position, expliquer pourquoi je crois que l'enterrement est la meilleure option pour les chrétiens, puis, après une courte pause, il partagera d’autres positions.
Jean Olivier : Avant de commencer, Eric, j’aimerais souligner un point qui me semble très important dans notre discussion d'aujourd'hui, à savoir l'importance de laisser aux frères et aux sœurs dans la foi la liberté de conscience. La véritable liberté religieuse consiste à accorder à chacun la liberté de croire selon ses convictions personnelles sans dénoncer le frère ou la sœur en Christ qui a un point de vue opposé. Nous n'avons pas besoin de juger ou de condamner. Nous n'avons pas besoin de remettre en question leur sincérité. Mais ce que nous devons faire, c'est nous accorder mutuellement l'espace et la liberté en Christ pour suivre nos propres convictions.
Eric : D'accord. Merci, Jean. Je sais que présenter un sujet de cette manière est très inhabituel. Comme je l'ai dit, c'est quelque chose que nous n'avons jamais fait auparavant. Et si quelqu'un se dit : « Hé, attendez une minute ! Comment pouvez-vous avoir tous les deux raison ? Il n'y a qu'un seul vrai Dieu et une seule vérité », je répondrai simplement : « Je suis d'accord avec vous ».
Jean : Moi aussi.
Eric : Ceci étant dit, nous sommes tous toujours en train d'apprendre. Nous venons tous d'horizons religieux et de bases de compréhension différents. De plus, comme Jean l'a déjà souligné à maintes reprises dans d’autres émissions : ce n'est pas notre travail de convaincre. Ce n'est pas mon travail, ce n'est pas le travail de Jean. Ce n'est pas le vôtre non plus ! C'est le travail du Saint-Esprit.
Quel est ce passage, Jean ? Celui qui parle de l'œuvre de l’Esprit Saint ?
Jean : C'est Jean 16, versets 7 et 8. Il est écrit : « Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. 8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement. »
Eric : C'est ce qui nous permet de présenter la vérité sans essayer de forcer les choses. Nous n'avons pas besoin de faire le travail de Yah à Sa place. Yah se débrouille très bien tout seul.
Jean : Et Il comprend notre passé, les vérités que nous comprenons actuellement ainsi que celles que nous ignorons encore. Il sait comment convaincre notre pensée de la vérité.
Eric : C'est un bon point. Nous avons tous encore tellement à apprendre. Même quand Yahushua reviendra et établira le royaume de Yah, nous continuerons tous à apprendre.
Jean : Je crois que même pendant toute l'éternité, nous continuerons à apprendre.
Eric : Moi aussi.
Ok. Donc : crémation ou enterrement. Les Écritures ne donnent en fait aucun ordre explicite dans un sens ou dans l'autre. C'est pourquoi, en tant qu'équipe, à WLC, nous avons décidé de présenter les deux côtés de l'argumentation et d'inviter chacun d'entre vous amis auditeurs, à étudier ce sujet par vous-même dans la prière. Nous ne pensons pas qu’il s’agit d'une question qui touche au salut. En d'autres termes, nous pouvons tous avoir des opinions très tranchées sur le sujet, et c'est le cas, mais sans ordre clair dans les Écritures, ce n'est pas un principe dont dépend le salut d'une personne.
Jean : C’est ça. Les questions relatives au salut sont toujours accompagnées de commandements ou de déclarations très clairs dans les Écritures. Yahuwah ne laisse jamais place à l'interprétation sur un sujet aussi important.
Eric : Même sans cela, cependant, je pense personnellement qu'il y a suffisamment de preuves dans les Écritures pour soutenir que l'enterrement est l'option que les chrétiens devraient choisir. Pour commencer, la crémation était une pratique païenne.
J'ai fait quelques recherches à ce sujet et j'ai découvert que la crémation aurait commencé dès 3000 avant notre ère, donc au moment où Israël a été établi en tant que nation, c'était une pratique assez courante dans les nations environnantes.
Jean : J'ai lu quelque part que les Romains ont commencé à pratiquer la crémation vers 600 avant notre ère.
Eric : Exact. Donc, encore une fois, c'était une pratique bien connue des Israélites, y compris ceux de l'époque du Nouveau Testament.
Et pourtant, même si les Israélites avait connaissance de cette pratique, il n'y a aucun passage dans les Écritures où on voit le peuple de Yahuwah la pratiquer. L'inhumation a toujours été leur méthode pour disposer des morts. Et quand quelque chose est couramment pratiqué par les païens, mais jamais par le peuple de Yah, je pense que nous devrions nous arrêter un moment et y prêter attention.
Jean : C'est vrai, c'est un très bon argument.
Eric : Est-ce que tu pourrais lire un verset pour nous ? Aujourd'hui, c'est moi qui te demande de chercher des versets pour nous !
Jean : Bien sûr. Quel verset ?
Eric : Est-ce que tu pourrais lire 2 Corinthiens 5, euh… les quatre premiers versets ? 2 Corinthiens 5, versets 1 à 4.
Jean : Très bien. Il est écrit : « Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Yahuwah, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme. 2 Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, 3 si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. 4 Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. »
Eric : La « tente » dont parle Paul ici est notre corps mortel. C'est pourquoi, au verset 4, il fait référence à notre désir d'immortalité, quand nos corps mortels n'existeront plus. Paul dit que nos corps sont des « tentes » que nous quittons à la mort et qui sont ensuite détruites avec le temps.
Jean : J'ai une question. Si nos corps sont abandonnés à la mort pour se décomposer avec le temps, est-ce que ça ne signifierait pas que, quoi qu’il arrive à nos corps mortels n'aurait pas vraiment importance ? Quelle différence est-ce que ça fait de les incinérer ou de les inhumer, puisque les corps que nous inhumons ne restent pas tels quels de toute façon ? Personne ne prétend que nous préservons réellement les corps par momification.
Eric : C’est juste. Eh bien, deux points : premièrement, Yahuwah a un plan pour ressusciter nos corps terrestres. Pourrait-on lire 1 Corinthiens 15, versets 35 à 38 ?
Jean : Bien sûr… laisse-moi juste un instant… voilà. Il est écrit : « Mais quelqu'un dira : Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils ? 36 Insensé ! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s'il ne meurt. 37 Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps qui naîtra; c'est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence; 38 puis Yahuwah lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre. »
Eric : L’inhumation est une façon d'exprimer notre foi en la résurrection.
Un autre problème avec la supposition selon laquelle, puisque les corps enterrés se décomposent, ce que nous en faisons n'aurait pas d'importance, est que nous avons de nombreux cas clairement documentés de membres du peuple de Yah inhumés dans l'Ancien et le Nouveau Testament.
C'est un point important, parce que Paul nous dit à plusieurs reprises de prendre les premiers croyants comme exemples. Que dit-il dans 1 Corinthiens 10, versets 6 et 11 ?
Jean : « Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. » Et le verset 11 nous dit : « Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. »
Eric : Un de plus. Pourrait-on lire Romains 15, verset 4 ?
Jean : « Or, tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l'espérance. »
Eric : Bien sûr, cela ne se limite pas aux pratiques funéraires. Mais quand il nous est dit de façon répétée que ce qui s'est passé dans le passé doit nous servir d'exemple pour que nous en tirions des leçons, nous devons alors examiner tout ce qui est consigné dans les Écritures, en particulier quand il y a un doute, puisque nous n'avons pas d’ordre clair dans un sens ou dans l'autre.
Maintenant, quand on regarde les exemples donnés dans les Écritures, on constate, à maintes reprises, que les gens voulaient être inhumés. Nous n'allons pas prendre le temps de tous les lire, mais il y en a plusieurs. Par exemple, on peut lire Genèse 49, versets 19 à 31. C'est à l'époque où Jacob était un homme âgé vivant en Égypte. Il dit à ses fils ce qu'ils devront faire de son corps après sa mort.
Jean : Il est écrit : « Puis il leur donna cet ordre : Je vais être recueilli auprès de mon peuple; enterrez-moi avec mes pères, dans la caverne qui est au champ d'Ephron, le Héthien, 30 dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, dans le pays de Canaan. C'est le champ qu'Abraham a acheté d'Ephron, le Héthien, comme propriété sépulcrale. 31 Là on a enterré Abraham et Sara, sa femme; là on a enterré Isaac et Rebecca, sa femme; et là j'ai enterré Léa. »
Eric : Ce qui est intéressant dans ce passage, c'est que non seulement on voit que l'enterrement ou ensevelissement (être inhumés dans une caverne, une cave ou grotte, selon les versions) était important pour Jacob, mais qu'il avait apparemment été important pour sa famille depuis des générations. Il voulait que son corps soit ramené à Canaan et inhumé dans la même cave que sa deuxième femme, ses parents et ses grands-parents.
Et c'est ce qu'ils ont fait ! Le chapitre suivant en parle en détail : tout le monde qui s'est rendu à Canaan pour l'inhumation, combien de temps ils ont pleuré, et la réaction des Cananéens en voyant tout cela.
Joseph a lui aussi fait la même demande. On peut aller dans Exode 13. Exode 12, c’est le passage de la Pâque en Égypte. Puis, dans au chapitre suivant, le chapitre 13, il y a un verset très curieux. Lisons le verset 19 d'Exode 13.
Jean : « Moïse prit avec lui les os de Joseph; car Joseph avait fait jurer les fils d'Israël, en disant : Elohim vous visitera, et vous ferez remonter avec vous mes os loin d'ici. »
Eric : Je crois que la raison pour laquelle Joseph a demandé que ses os soient ramenés en Canaan quand les Israélites y retourneraient finalement était qu'il exprimait sa foi en Yahuwah pour délivrer Israël. La Bible est remplie de multiples niveaux de signification.
Joseph est mort et ne savait pas ce qui lui arriverait après. Mais par la foi, il a demandé que ses os soient ramenés dans la Terre Promise quand Yahuwah y ramènerait les Israélites. Je crois que c'est une leçon pour nous.
Quand nous enterrons nos morts, nous exprimons notre foi en Yahuwah qui viendra nous visiter, tout comme Il l'a fait pour les Israélites en esclavage en Égypte. Et, tout comme Yah les a libérés, il nous libérera aussi. Quand nous enterrons nos morts, nous exprimons notre foi en la libération ultime : la libération de la tombe et du péché quand nous serons bénis avec de nouveaux corps spirituels et une nouvelle nature non déchue.
Jean : Hm. C'est un très beau point.
Eric : Ce qui m'amène à mon point suivant. L'inhumation est présentée dans l'Ancien Testament comme une récompense.
Jean : Une récompense ? D'où est-ce que tu tires cela ?
Eric : De plusieurs passages, en fait. En plus des passages déjà mentionnés, j'ai noté quelques autres références. Pourrait-on lire 1 Rois 14 verset 13 ? C'est un verset intéressant, parce qu’il est clair que l'acte d'inhumation est considéré comme positif : 1 Rois chapitre 14, verset 13. Il est question ici du jeune fils du méchant roi Jéroboam. Le prophète Achija avait dit à la reine que l'enfant mourrait, puis il a ajouté ceci. Allons-y.
Jean : « Tout Israël le pleurera, et on l'enterrera; car il est le seul de la maison de Jéroboam qui sera mis dans un sépulcre, parce qu'il est le seul de la maison de Jéroboam en qui se soit trouvé quelque chose de bon devant Yahuwah, le Elohim d'Israël. »
Eric : Il est intéressant de noter que les autres fils de Jéroboam n’on pas été enterrés. Mais cet enfant l’a été. Et il y a une raison précise : il était le seul de toute sa famille en qui Yahuwah avait trouvé quelque chose de bon. Le fait de pouvoir être enterré était donc une récompense.
J'ai d'autres points à aborder, nous n'avons donc pas le temps de passer en revue toutes les références, mais voyons-en juste une autre : 2 Chroniques 32 verset 33. Elle parle de la mort du bon roi Ézéchias.
Jean : Très bien, il est écrit : « Ezéchias se coucha avec ses pères, et on l'enterra dans le lieu le plus élevé des sépulcres des fils de David; tout Juda et les habitants de Jérusalem lui rendirent honneur à sa mort. »
Eric : Encore une fois, être enterré ou enseveli (c’est-à-dire inhumé) était quelque chose qu'on faisait quand on voulait honorer quelqu'un.
Une autre raison pour laquelle les croyants devraient rejeter la crémation, je crois, est que le fait de brûler était considéré comme un acte de jugement purificateur. Nous savons que Yahuwah a autrefois purifié la terre par de l'eau lors du déluge, et qu'il la purifiera une nouvelle fois par le feu, n’est-ce pas ? Eh bien, la crémation était utilisée pour les crimes considérés comme particulièrement immoraux. La crémation avait pour but de purifier.
Lisons Lévitique 20:14.
Jean : « Si un homme prend pour femmes la fille et la mère, c'est un crime : on les brûlera au feu, lui et elles, afin que ce crime n'existe pas au milieu de vous. »
Eric : Encore une fois : le feu purifie, donc être brûlé signifiait que vous aviez fait quelque chose de vraiment mal.
Jean : Je comprends ton point de vue… mais…
Eric : Tu n’es pas convaincu.
Jean : Eh bien, je ne parle pas nécessairement pour moi, mais pour ceux qui ont des arguments opposés. Je comprends ce que tu dis. Un autre exemple de cela est celui où Juda pensait que Tamar s'était « prostituée » et, de façon hypocrite, il a décrété qu'elle devait être brûlée. Maintenant, à sa décharge, quand il a appris la vérité, il a admis qu'elle était moins coupable que lui. Mais dans ces exemples, le fait d'être brûlé est la punition pour l'immoralité sexuelle. Je ne sais pas si on peut appliquer cela de manière générale à la crémation.
Eric : Ok. Mettons cela de côté pour l’instant et voyons Josué 7, versets 24 et 25. C'est l'histoire d'Acan et de la façon dont son péché a entraîné la mort de 36 soldats israélites lors de la conquête d'Aï. Vas-y.
Jean : « Josué et tout Israël avec lui prirent Acan, fils de Zérach, l'argent, le manteau, le lingot d'or, les fils et les filles d'Acan, ses boeufs, ses ânes, ses brebis, sa tente, et tout ce qui lui appartenait; et ils les firent monter dans la vallée d'Acor. 25 Josué dit : Pourquoi nous as-tu troublés ? Yahuwah te troublera aujourd'hui. Et tout Israël le lapida. On les brûla au feu, on les lapida. »
Eric : Après l'avoir exécuté, ils ne l'ont pas enterré. Ils l'ont brûlé. Encore une fois : purifier le camp.
Jean : D'accord, oui. C'est un meilleur exemple.
Eric : Regardons-en un autre. Celui-ci est encore plus révélateur. Regardons 2 Rois 23. C'est une histoire fascinante du bon roi Josias, alors qu'il était encore jeune roi. Il était déterminé à honorer Yah et à détruire tous les vestiges de culte païen. Il a littéralement parcouru le pays, en profanant les autels païens, abattant les hauts lieux de pratique païenne, et brûlant les poteaux d'Ashéra ou Astarté. Puis il est arrivé à Béthel. On peut commencer à lire au verset 16.
Jean : « Josias, s'étant tourné et ayant vu les sépulcres qui étaient là dans la montagne, envoya prendre les ossements des sépulcres, et il les brûla sur l'autel et le souilla, selon la parole de Yahuwah Prononcée par l'homme de Dieu qui avait annoncé ces choses. 17 Il dit : Quel est ce monument que je vois ? Les gens de la ville lui répondirent : C'est le sépulcre de l'homme de Dieu, qui est venu de Juda, et qui a crié contre l'autel de Béthel ces choses que tu as accomplies. 18 Et il dit : Laissez-le; que personne ne remue ses os ! On conserva ainsi ses os avec les os du prophète qui était venu de Samarie. 19 Josias fit encore disparaître toutes les maisons des hauts lieux, qui étaient dans les villes de Samarie, et qu'avaient faites les rois d'Israël pour irriter Yahuwah; il fit à leur égard entièrement comme il avait fait à Béthel. 20 Il immola sur les autels tous les prêtres des hauts lieux, qui étaient là, et il y brûla des ossements d'hommes. Puis il retourna à Jérusalem. »
Eric : Nous avons donc ici un contraste. Josias, l'un des meilleurs rois que l'ancien Israël ait jamais eu, a souillé les autels païens en y brûlant des ossements, mais quand il est arrivé à la tombe d'un saint prophète, il l'a laissée intacte.
Jean : C'est très intéressant. On doit admettre que c'est un contraste frappant.
Eric : Dans les Écritures, l'absence d'inhumation était considérée comme une punition très déshonorante. J'ai là une liste de plusieurs versets que j'aimerais qu’on lise. Quel est le premier ?
Jean : C'est Jérémie 16, versets 4 à 6. Il est écrit : « Ils mourront consumés par la maladie; On ne leur donnera ni larmes ni sépulture; Ils seront comme du fumier sur la terre; Ils périront par l'épée et par la famine; Et leurs cadavres serviront de pâture Aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre.
5 Car ainsi parle Yahuwah : N'entre pas dans une maison de deuil, N'y va pas pleurer, te lamenter avec eux; Car j'ai retiré à ce peuple ma paix, dit Yahuwah, Ma bonté et ma miséricorde. 6 Grands et petits mourront dans ce pays; On ne leur donnera point de sépulture; On ne les pleurera point, On ne se fera point d'incision, Et l'on ne se rasera pas pour eux. »
Eric : Le fait qu'ils ne soient pas inhumés, qu’ils ne reçoivent pas de sépulture, est donc clairement lié au fait que Yahuwah a retiré Sa « bonté et sa miséricorde » au peuple. C'est une punition.
Quel est le suivant ?
Jean : Jérémie 25, verset 33. Il est écrit : « Ceux que tuera Yahuwah en ce jour seront étendus D'un bout à l'autre de la terre; Ils ne seront ni pleurés, ni recueillis, ni enterrés, Ils seront comme du fumier sur la terre (ou : ils deviendront des déchets sur le sol, dans une autre version). »
Le suivant est le Psaume 79, verset 3, qui dit : « [Ils] ont versé leur sang comme de l'eau Tout autour de Jérusalem, Et il n'y a eu personne pour les enterrer. »
La liste est longue. Tu veux que je continue ?
Eric : Non, nous manquons de temps. Lisons simplement… en vois-tu un dans Ecclésiaste ?
Jean : Oui.
Eric : Allons-y, lisons celui-là. Nous n'avons pas le temps de lire les autres.
Jean : D'accord. Ecclésiaste 6, verset 3 dit : « Quand un homme aurait cent fils, vivrait un grand nombre d'années, et que les jours de ses années se multiplieraient, si son âme ne s'est point rassasiée de bonheur, et si de plus il n'a point de sépulture, je dis qu'un avorton est plus heureux que lui. »
Hm ! Je ne me souvenais plus de ce verset. Très intéressant.
Eric : Encore une fois, l'absence d’inhumation convenable était considérée comme une honte, voire une punition divine.
Nous savons aussi qu'à l’époque du Nouveau Testament, le peuple de Yah pratiquait encore les ensevelissements. Même avec la prévalence de la crémation romaine, les Israélites et les premiers chrétiens inhumaient toujours leurs morts. Christ lui-même a été enselveli. Jean-Baptiste aussi.
Jean : Tout comme Étienne, le premier martyr chrétien.
Eric : Oui, il a aussi été enseveli.
Un dernier point, puis je te laisserai la parole : l'ensevelissement est un thème récurrent dans la théologie du Nouveau Testament, comme une leçon concrète de la mort au péché et de la résurrection avec Christ dans une vie nouvelle.
Que dit Romains 6, les versets 3 et 4 ?
Jean : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Yahushua-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. »
Eric : C'est une métaphore extrêmement puissante pour décrire le processus du salut. On la retrouve dans Colossiens 2, verset 12.
C'est une de ces longues phrases de Paul. Commençons au verset 11.
Jean : « Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair : 12 ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Yahuwah, qui l'a ressuscité des morts. »
Eric : Je crois qu'en tant que chrétiens qui attendons avec impatience la promesse de la résurrection, nous montrons notre foi en enterrant nos morts. Oui, à notre mort, notre esprit retourne à Yah qui nous l'a donné. Mais nos corps, même après notre mort, devraient être traités avec respect. C’est conforme aux Écritures. Jude 1:9 nous dit : « Or, l'archange Michel, lorsqu'il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n'osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit : Que Yahuwah te réprime ! »
Moïse était déjà mort, à ce moment-là. Nous savons d'après Deutéronome 34 que Yahuwah Lui-même a enseveli Moïse. Il aurait pu, je sais pas… le faire disparaître ? Pour que son corps cesse d'exister ? Mais Il ne l'a pas fait. Il a traité le corps de Moïse avec soin et respect, tout comme l’archange Michel.
Je crois que ce sont là des exemples desquels les chrétiens devraient apprendre pour savoir comment traiter nos morts.
Jean : C'est très bien. Tu as soulevé des points vraiment intéressants.
Eric : Merci. Très bien. Nous allons faire une courte pause et à notre retour, Jean nous fera part d’autres réflexions sur le sujet, qui sont à l'exact opposé de ce que je viens de présenter. Nous revenons dans un instant.
* * *
Partie 2
Eric : Très bien ! Vous avez donc entendu mon opinion selon laquelle l'enterrement devrait être le choix privilégié des chrétiens. Jean ? Je te laisse maintenant la parole pour présenter pourquoi certains pensent que la crémation serait une option valable pour les chrétiens.
Jean : Avant de continuer, je voudrais clarifier un point pour nos amis auditeurs. Nous n’allons pas passer en revue les arguments partagés par Eric pour les réfuter. Ce n'est pas le sujet de notre discussion d'aujourd'hui. Le sujet de notre discussion, c’est d'examiner d’abord les preuves montrant que l'enterrement est la seule option, et dans un second temps voir les indices qui montreraient que d'autres options seraient possibles.
Eric a partagé d’excellents points pour soutenir sa croyance. Nous n’allons pas transformer cela en débat. Nous allons simplement exposer, au nom de l’équipe WLC, les raisons pour lesquelles certains membres pensent que d'autres méthodes seraient acceptables pour Yahuwah.
Eric : Je vais juste ajouter que nous ne vous demandons de nous croire, nous ou qui que ce soit, sur parole. Nous vous invitons simplement à utiliser ce que nous partageons comme un point de départ pour votre propre étude. Si vous nous écoutez sur YouTube, vous pouvez partager vos réflexions dans les commentaires, mais ce n'est pas un débat, et ça ne devrait jamais être une raison pour exclure ou repousser un autre croyant.
Jean : Je suis d'accord. Et ça touche en fait au premier point que nous allons soulever maintenant, à savoir que : la manière dont nous disposons des morts n'est pas une question de salut. Nous ne saurions trop insister sur ce point.
Réfléchissons-y un instant. Il n'y a pas vraiment beaucoup de sujets ou questions qui concernent vraiment le salut. Bien sûr, il y a des doctrines que nous aimons transformer en questions de salut…
Eric : C'est vrai. Parce que si je te rejette pour le fait que tu n'es pas d'accord avec moi, je peux me convaincre que je suis sur la bonne voie.
Jean : C’est ça. C'est la psychologie qui pousse les chrétiens à rejeter d'autres chrétiens en raison de différences de croyances. Mais si on regarde à ce que les Écritures présentent comme étant des questions de salut, il n'y en a pas tant que ça, et chacune d'entre elles est énoncée très clairement comme un ordre, ou un commandement.
Maintenant, l’équipe WLC est d'accord pour dire qu'il n'y a pas de déclaration claire comme un ordre ou un commandement dans les Écritures concernant ce qu'il faut faire avec les défunts. Voilà pourquoi nous nous trouvons dans cette situation. S'il y avait une déclaration claire, nous serions d'accord là-dessus.
Ce que nous voulons dire, c'est qu'en l'absence d'une déclaration claire sur la manière de disposer correctement des morts, certains des membres ne se sentent pas à l'aise d'établir une règle stricte selon laquelle les chrétiens doivent enterrer leurs morts.
Eric : Je comprends.
Jean : Ce que nous voulons faire, c'est nous concentrer sur les principes. Nous avons des passages bibliques nous donnant des exemples de ce qui se faisait à l'époque biblique, mais nous ne trouvons pas une déclaration claire indiquant que seul l'enterrement est acceptable pour Yah. Et c'est un point important.
Yahuwah est extrêmement clair – nous pourrions dire « d'une clarté implacable » — sur Ses exigences.
• Lévitique 19 et Deutéronome 22 parlent de quelle matière utiliser pour les vêtements.
• Lévitique 19 et Deutéronome 22 interdisent aussi certaines pratiques agricoles.
• Deutéronome 14 interdit une manière spécifique de préparer la viande. On pourrait dire qu'il interdit une certaine recette.
• Lévitique 19 parle de coupes de cheveux et de style de barbe.
D'autres passages expliquent précisément combien de jours une femme doit se reposer après la naissance d'un enfant de sexe masculin par rapport à une enfant de sexe féminin. C'est un nombre de jours différent. Il y a des passages qui précisent des détails architecturaux à inclure à la construction d'une maison et ce qu'il faut faire avec les fruits tombés au sol. Ce sont des détails très précis ! Il semblerait ainsi vraiment incohérent que Yahuwah donne des instructions sur les coupes de cheveux, les vêtements, la façon de cuisiner, de cultiver et de construire, mais reste silencieux sur ce qu'il faut faire avec les morts.
Eric : Ok. Mais peut-être que ce n'était pas nécessaire, car les Israélites le faisaient déjà correctement.
Jean : On peut argumenter ainsi, bien entendu. D'un autre côté, Yahuwah savait à l'avance que l'Évangile se répandrait dans des cultures où l'ensevelissement n'était pas la norme. Sachant que ça allait se produire, n'aurait-il pas été prudent de fournir des instructions claires dans les Écritures pour ces cultures différentes ?
Nous avons parlé de l'enterrement par opposition à la crémation. Mais il existe en fait bien d’autres façons de disposer des morts.
Eric : Comme quoi ?
Jean : Les funérailles céleste ou inhumation céleste. Certaines cultures ont trouvé que la manière la plus propre de traiter les morts, en réduisant la contamination et les maladies, était de placer les corps sur des plateformes pour que les oiseaux les dévorent. Plus tard, les os étaient soit ramassés, soit enterrés.
Eric : Donc… en gros, c'est une forme d'enterrement. Il y a toujours des os à ramasser et à enterrer.
Jean : Il y a aussi l'inhumation en mer. Le compostage.
Eric : Le compostage ! Ça me semble tellement déplacé.
Jean : Je ne fais que lister les méthodes utilisées. C'est légal dans certains endroits en tant que moyen propre d'éliminer les morts, bien que l'Église catholique s'y oppose. Il y a aussi la dissolution des morts dans des produits chimiques. Les partisans de cette méthode affirment qu'il s'agit en fait de la forme d'élimination des corps la plus « propre » pour l'environnement.
Certaines personnes font don de leur corps à la science médicale. Il y a en fait ce qu'on appelle des « fermes de corps ». Ce sont des installations de recherche dans lesquelles les étudiants en médecine légale peuvent étudier les différents niveaux de décomposition. Il y a la synthèse de diamants : transformer les restes en un diamant créé en laboratoire qui peut ensuite être porté en tant que bijou commémoratif. Ce sont des moyens légaux de disposer des corps.
Eric : La plupart n'étaient même pas envisageables à l'époque biblique.
Jean : Tu as raison. Mais certains argumentent que si le but est d'utiliser les Israélites comme exemple pour savoir comment nous devons disposer des morts, l'enterrement telle que nous le pratiquons de nos jours n'est en fait pas la façon dont les Israélites procédaient. Depuis les patriarches jusqu’à Christ lui-même, en passant par les prophètes, les Israélites emmuraient en fait leurs morts.
Eric : « Emmurer » ?
Jean : Ils plaçaient leurs morts dans des caves, des grottes ou des tombes au-dessus du sol. Bien que cette pratique soit encore en vigueur dans certaines régions du monde, il ne s'agit pas de l'inhumation dans la terre à laquelle la plupart des gens pensent quand ils parlent d'« enterrement ». Donc, encore une fois, certains argumentent que si le but est d'éliminer les morts de la même manière que les Israélites le faisaient, alors nous ne devrions pas enterrer les corps dans le sol. Nous devrions les emmurer dans des tombes hors sol.
Eric : Et qu’en est-il d’une crypte ?
Jean : Tu parles d’une voûte souterraine sous le sol d'une église ? Eh bien, ça dépend de la mesure dans laquelle on veut se rapprocher de la pratique israélite. Les premiers chrétiens ensevelissaient leurs morts dans des cryptes, mais les Israélites ne le faisaient pas, même si je suppose qu'on peut considérer une grotte comme une sorte de crypte, en quelque sorte.
Mais encore une fois, si le but est de suivre l'exemple des Israélites, il n'y aurait qu'une seule façon correcte de traiter les morts, et ce n'est pas l'enterrement dans le sol. C'est l'emmurement dans une tombe hors-sol ou un sépulcre, au-dessus du sol.
Eric : Ou dans une cave, une grotte ?
Jean : Oui, si on y a légalement accès. Mais la plupart des pays interdisent l'inhumation sur une propriété privée, et vous ne voudrez pas laisser un défunt dans une grotte sur une propriété publique.
Maintenant, si nous acceptons que Yahuwah attend des croyants qu'ils emmurent leurs morts comme les Israélites, nous nous heurtons à un autre problème. Ce n'est pas une méthode d'inhumation qui est disponible partout. Même si nous élargissons la définition du terme « inhumation » pour y inclure l'enterrement dans le sol, ça reste une option qui n'est simplement pas disponible partout.
Eric : Comme où ?
Jean : Au Japon, par exemple. Le Japon affiche un taux de crémation pratiquement de 100 %. Je pense que c’est quelque chose comme 99,97 %, si on tient compte des décès pour lesquels le corps n'a pas été retrouvé. L’argument est le suivant : les croyants japonais devraient-ils donc porter un lourd fardeau de culpabilité simplement parce qu'ils n'ont pas d'autre option ?
Eric : Bien sûr que non. Mais la plupart des pays ont plusieurs options disponibles. Je dis simplement que dans les cas où les gens ont le choix, l'enterrement est la meilleure option.
Jean : Bien sûr. Mais d’autres disent que c'est aussi une question de culture. Différentes cultures ont développé différentes façons de traiter les morts en fonction des moyens dont elles disposent pour minimiser les maladies, maximiser la propreté et honorer les morts. Dans le Grand Nord, où il était impossible de creuser des tombes dans le sol gelé pendant une grande partie de l'année, on brûlait les morts. Il en va de même dans les climats chauds comme en Inde. Brûler les morts était un moyen propre de se débarrasser des corps. Il n'y avait pas de restes en décomposition pour polluer l'air ou contaminer les nappes phréatiques, selon eux.
En parlant de brûler, beaucoup de martyrs ont été brûlés sur le bûcher.
Eric : Mais c'est différent, non ? Je veux dire, ce n'est pas quelque chose qu'ils ont choisi. Ça leur a été imposé. Aussi, il reste quelque chose. Peut-être même un corps entier après avoir été brûlé sur le bûcher. Les températures ne sont pas assez élevées pour consumer totalement le corps.
Jean : Ce sont de très bons points. Voyons les arguments contraires.
Tout d'abord, pour le fait que c’était quelque chose qui leur était imposé. Tu as raison. Mais quand on y réfléchit, ce qui arrive aux restes d'une personne lui est toujours imposé.
Par exemple, il y a quelques années, juste avant le confinement, l'oncle de ma femme est décédé. Il avait laissé des instructions explicites sur ce qu'il voulait qu'on fasse de ses restes. Il avait fait preuve de diligence raisonnable. Il n'avait rien laissé au hasard. Il avait même prévu les fonds nécessaires pour que la famille n'ait pas à se démener pour trouver l'argent nécessaire à la réalisation de ses dernières volontés.
Eric : C'est bien. C’est toujours utile pour la famille qu'il y ait eu une certaine planification.
Jean : Bien sûr. Et le fait que les frais soient couverts contribue vraiment à garantir que vos souhaits soient respectés… en général. Mais pas dans son cas.
Eric : Ah bon ? Qu’est-ce qui s'est passé ?
Jean : Eh bien, ses enfants ont fini par faire exactement le contraire. Pas quelque chose de légèrement différent, mais exactement le contraire de ce qu'il avait clairement exprimé vouloir. J'ai trouvé ça triste. Mais c'est comme ça que ça s’est passé pour lui. Une fois que vous êtes mort, vous n'avez plus aucun contrôle sur ce qu'il advient de vos restes. C'est toujours imposé à vos restes.
L'autre point, concernant le fait d'être brûlé sur le bûcher, le fait qu'il reste des os. C'est vrai. Mais savez-tu qu'il reste toujours des restes après une crémation ?
Eric : Eh bien, oui. Des cendres.
Jean : Non. Il reste des os et des fragments d'os. Ce que nous appelons « cendres » et que les gens reçoivent du crématorium sont en réalité des fragments d'os broyés. Bien sûr, il y a des cendres qui proviennent du corps, la crémation ne consume pas les os.
Mais le fait d’insister pour avoir des restes à enterrer peut également être un problème. Tous les morts ne laissent pas de restes. Comme dans des explosions de gaz, ou des bombardements pendant la guerre. Par exemple, Hiroshima et Nagasaki. Il ne restait rien de nombreuses victimes.
Yahuwah n'a pas besoin d'une quantité minimale de restes pour redonner la vie. L'esprit, le souffle, retourne à Yahuwah qui l'a donné. Et quand les justes seront ressuscités, Il nous donnera de nouveaux corps.
Tournons-nous vers Philippiens, chapitre 3 et lisons les versets 20 et 21.
Eric : « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Yahushua-Christ, 21 qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses. »
Jean : Donc : Yahuwah n'a pas besoin d'une quantité minimale de restes pour restaurer la vie. La crémation ne consume pas les os. En fait, ce qui reste directement après la crémation ressemble à du gravier. Ce sont les os. Ils peuvent être enterrés.
Ce qui préoccupe une partie de l’équipe à WLC, c'est qu’il leur semble que nous dérivons dangereusement vers le légalisme, qui était le grand péché des pharisiens.
Nous aimons être légalistes. Ça nous permet de nous sentir supérieurs à ceux qui ne sont pas d'accord avec nous. Ça nous permet de nous sentir mieux quant à nos chances d'être sauvés. Si nous croyons d'une manière particulière, et surtout si ça nous cause des difficultés, alors nous prouvons en quelque sorte notre dévotion à travers les épreuves que nous subissons. Ça prouve que nous avons plus de chances d'être sauvés que quelqu’un d’autre qui vit sa vie en faisant des compromis et en choisissant la voie de la facilité. On peut voir le genre de jeux de la pensée auxquels on peut se livrer sans même s’en rendre compte.
Eric : Oui, mais pourquoi on classerait cette croyance particulière comme légaliste ? Pour ma part, j'essaie simplement de suivre l'exemple donné par les Juifs dans la Bible.
Jean : Et c'est très bien. Personnellement, je crois comme toi, je suis pour l'enterrement. En fait, ma femme et moi avons déjà mis de l'argent de côté pour le moment venu. Aucun de nous deux ne souhaite être incinéré.
Mais ça reste notre décision personnelle. Alors que pour d’autres, le fait de dire que tous les croyants doivent être d'accord avec nous, et en faire une règle de foi que les autres chrétiens doivent respecter pour prouver leur foi et leur dévotion… c'est ce qui ne va pas à leur yeux. D'autant plus que c'est un sujet sur lequel les Écritures sont plutôt muettes, d’après eux.
Eric : Mm, je ne suis pas sûr d'être d'accord avec le fait qu’elle soient « muettes » sur ce sujet.
Jean : Alors, disons « vague », à leurs yeux. Elles ne donnent pas d'ordre clair. Il n’y a pas dans les livres de Moïse de passage expliquant les rites funéraires. Et comme Yahuwah a donné des directives sur tout, disent-ils, sur les vêtements, les coupes de cheveux, des détails architecturaux, on pourrait penser qu'Il serait au moins aussi précis concernant les rites funéraires s'il y avait une bonne et une mauvaise façon de les accomplir.
Maintenant, dans la première partie de notre émission, tu as rassemblé plusieurs passages bibliques qui traitent de la mort et de ce que les Israélites faisaient de leurs morts. C’est très intéressant, et j'ai été particulièrement fasciné par l'histoire du roi Josias et la façon dont il a brûlé les ossements des prêtres païens, mais comment il a laissé intacts ceux du vrai prophète de Yah. Pour ma part, j'ai trouvé ça très convaincant.
Mais ils disent que nulle part dans les Écritures – et peut-être que tu es d'accord avec eux sur ce point – nulle part dans les Écritures il n'y a de déclaration claire exigeant que les morts soient emmurés dans des tombes hors-sol ou enterrés dans le sol. Tout ça n'est qu'extrapolation, pour eux. A leurs yeux, ce sont des preuves intéressantes, mais culturellement biaisées, et qui n'en resteraient pas moins des extrapolations.
Eric : Oui, on peut le voir comme ça, si on veut.
Jean : Une des raisons pour lesquelles de plus en plus de gens choisissent la crémation, c’est que, dans beaucoup d’endroits, la crémation est moins coûteuse. En fait, entre les années 1980 et 1990, le taux de crémation aux États-Unis a doublé. En seulement 10 ans.
C’est en grande partie dû au coût des enterrements aux États-Unis. Pour enterrer quelqu’un, ils doivent acheter un emplacement funéraire. Et il leur appartient pour toujours.
Dans d'autres pays, comme en Amérique latine par exemple, on paie un loyer pour une place dans un cimetière. Mais qu'advient-il des restes quand vous cessez de payer le loyer, que vous n'avez plus les moyens de le payer ou qu'il n'y a plus de famille pour le payer ?
Eric : Eh bien, dans certains endroits, je crois qu'ils enterrent simplement le corps plus profondément et mettent d'autres corps par-dessus.
Jean : Dans d’autres endroits, ils les transfèrent dans une fosse commune, ou ils peuvent, à ce stade, envoyer ce qui reste au crématorium. Encore une fois, vous n'avez en pratique pas votre mot à dire sur ce qu'il advient de vos restes après votre mort.
Mais pour revenir à ce que nous avons dit il y a un instant, même si, personnellement, je suis pour l’enterrement, au nom des membres de l’équipe WLC, on ne pense pas qu'il soit juste d'imposer à tous une règle stricte selon laquelle l'enterrement est quelque chose que les « bons » chrétiens doivent faire. D'une part, nous ne connaissons pas la situation économique de tout le monde. Et si les moyens financiers ne sont pas là, ou s'ils vivent dans un pays où les cimetières sont rares…
Eric : Ou n'existent même pas.
Jean : Oui, comme au Japon. Qui sommes-nous pour leur imposer le fardeau supplémentaire de la culpabilité de déshonorer Yahuwah parce qu'ils n'ont pas les moyens de se payer une inhumation ? L'un des membres latino-américain de notre équipe nous a dit que l'inhumation n'est possible que dans des cimetières privés, ce qui peut coûter jusqu'à six mille dollars américains, alors que la crémation coûte environ deux mille dollars.
Eric : C'est une grande différence.
Jean : Ça l’est. Quand les gens ont déjà des difficultés financières, leur imposer un sentiment de culpabilité pour quelque chose que beaucoup ne peuvent pas se permettre ne nous semble pas juste ni conforme à ce que ferait Yahushua. Et pour les croyants qui vivent dans des pays qui ne disposent même pas d'inhumation ? Devons-nous leur faire ressentir de la culpabilité parce qu'ils ne peuvent pas le faire ?
Nous hésitons à enseigner l'enterrement comme une règle absolue, en disant que les chrétiens ne devraient jamais pratiquer la crémation, alors que nous pensons que les Écritures elles-mêmes n'enseignent pas cela. Et nous avons en fait un avertissement dans les Écritures.
Lisons Apocalypse 22, versets 18 et 19, c’est un avertissement solennel. C'est Yahushua qui parle. Allons-y.
Eric : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Yah le frappera des fléaux décrits dans ce livre; 19 et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Yah retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. »
Jean : C’est évidemment d'un avertissement spécifique contre le fait d'ajouter ou de modifier les paroles du livre de l'Apocalypse. Mais en tant que principe biblique, nous trouvons cet avertissement ailleurs dans les Écritures. Lisons Deutéronome 4, versets 1 et 2.
Maintenant, si Yahuwah voulait donner des instructions sur la manière dont il préfère traiter les morts, ce serait dans les livres de Moïse, n'est-ce pas ? Car c'est là qu'il a établi les lois qui ont formé la base de la culture israélite.
Allons-y. Deutéronome chapitre 4, versets 1 et 2.
Eric : « Maintenant, Israël, écoute les lois et les ordonnances que je vous enseigne. Mettez-les en pratique, afin que vous viviez, et que vous entriez en possession du pays que vous donne Yahuwah, le Elohim de vos pères. 2 Vous n'ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n'en retrancherez rien; mais vous observerez les commandements de Yahuwah, votre Elohim, tels que je vous les prescris. »
Jean : « Vous n'ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n'en retrancherez rien; mais vous observerez les commandements de Yahuwah, votre Elohim, tels que je vous les prescris. ».
Nous devons nous rappeler que certaines pratiques d'Israël étaient simplement dues à l'époque et au lieu où ils vivaient. Israël n'était pas la seule culture à enterrer ses morts. Mais il y avait d'autres pratiques qui étaient propres à leur pays et à leur culture, des règles et des lois qu’aucune autre nation environnante n'avait. Celles-ci étaient toujours basées sur des directives claires trouvées dans les livres de Moïse, car Yahuwah Lui-même, Ses lois divines, étaient le fondement de leur culture.
Et pourtant, dans les livres qui indiquent quel type de tissu utiliser pour les vêtements, quel type de coupe de cheveux avoir et quels détails architecturaux inclure dans la construction de nouveaux bâtiments, ce qui manque de manière flagrante, c'est un commandement, une loi ou une restriction concernant la manière de disposer des morts.
Eric : Hm !
Jean : Et ce n'est pas parce que Yahuwah aurait simplement oublié. Il donne des règles claires sur la manière de toucher un cadavre. Mais quand il s'agit de la manière de disposer des restes, ce n’est pas le cas.
Maintenant voilà le point principal qui préoccupe ceux de notre équipe, si on doit dire que les chrétiens doivent toujours choisir l'enterrement. Si on dit cela, pour eux, on fait précisément ce que Yahuwah a dit de ne pas faire dans Deutéronome chapitre 4 : on ajoute aux paroles de la loi.
Alors, bien sûr, nous pouvons rassembler tous les passages de l'Écriture qui parlent de l'enterrement et de l'emmurement des morts dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Mais, pour eux, en fin de compte, ça n'a aucune importance, ils considèrent que ces passages des Écritures ne prouvent rien, parce que dans les livres mêmes qui ont jeté les bases de la culture israélite, Yahuwah est resté silencieux sur ce sujet.
Eric : Hm.
Jean : Et il faut admettre qu’il y a beaucoup de domaines dans lesquels les chrétiens l’ont fait dans le passé : c’est-à-dire supposer, extrapoler et dépasser ce que l'Écriture elle-même dit, et en faisant cela, créer des fardeaux lourds à porter, car basés sur des traditions et des raisonnements humains. Quand on extrapole à partir de ce que dit l'Écriture pour établir une doctrine que l'Écriture ne dit pas, nous faisons ce que faisaient les pharisiens.
Par exemple, les Écritures indiquent clairement que le jour commence à l'aube. Mais que font les juifs modernes et ceux qui pratiquent le Sabbat le samedi ?
Eric : Ils le commencent au coucher du soleil la veille au soir.
Jean : c’est ça. Si c’est le cas pour le Jour des Expiations, et c’est le cas pour le Jour des Expiations, alors ça devrait aussi convenir pour les Sabbats hebdomadaires. Et pas seulement au coucher du soleil. Certains croyants, dans le but de « préserver les limites – ou les portes – du Sabbat », s'efforcent de tout terminer au moins 30 minutes avant le coucher du soleil. Si vous vivez dans le Grand Nord ou dans l'extrême sud, le coucher du soleil peut venir très tôt dans l'après-midi ! Parfois même dès 15 heures !
Et ce n'est pas le seul domaine où les croyants ont agi de la sorte. Extrapoler du fait que nous avons tous une nature pécheresse a directement conduit à la croyance que les nourrissons devraient être baptisés… malgré le fait qu'il n'y ait pas un seul exemple de baptême de nourrissons mentionné dans les Écritures.
Eric : Et Christ lui-même avait 30 ans à son baptême !
Jean : Exactement. Encore une fois, c'est ce que faisaient les pharisiens ! Ils extrapolaient à partir de ce que les Écritures commandaient et y ajoutaient des éléments.
Et, pour être honnête, je pense que ça a commencé de manière assez innocente. Dans leurs efforts pour respecter la loi, ils ont décidé : « Eh bien, si on fait ceci et cela, alors il n'y a aucun moyen que nous enfreignions la loi. Nous allons entourer la loi, nous allons la compléter avec toutes ces autres règles pour que, quand nous les respectons, nous soyons sûrs de respecter la loi divine. »
C'est comme ça qu'est apparu ce qu'ils ont appelé un « chemin de Sabbat ». On pouvait faire un certain nombre de pas le jour du Sabbat, mais tout ce qui dépassait ce nombre était considéré comme du travail.
Eric : Vous ne pouvez pas porter un mouchoir dans vos mains si vous avez un rhume ; c'est du travail. Vous devez l'attacher à votre robe.
Jean : Les juifs conservateurs font encore ça aujourd'hui. Ils engagent un non-juif, un « goy », pour venir le jour du Sabbat allumer leurs lumières ou leur cuisinière, malgré l'instruction claire du Quatrième Commandement, qui déclare que le Sabbat est aussi pour « l'étranger qui est dans tes portes ».
Tout ça est très pharisaïque. Ça éteint la vraie spiritualité. Et Christ a dénoncé les pharisiens pour cette raison ! Regardons ça. Lisons Matthieu 23, versets 23 et 24.
Eric : Il est écrit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. 24 Conducteurs aveugles ! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau. »
Jean : Les pharisiens ajoutaient à la loi et le résultat était prévisible : ça a détruit la véritable spiritualité. Lisons les versets 13 et 15.
Eric : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n'y entrez pas vous-mêmes, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. . . Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte; et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. »
Jean : Quand nous ajoutons quelque chose à la parole de Yah, nous créons une fausse norme par laquelle nous jugeons ceux qui ne partagent pas nos convictions. C'est de l'orgueil spirituel.
Restons fidèles à la parole de Yah et accordons-nous mutuellement la liberté religieuse de suivre nos propres convictions.
* * *
Vous écoutez Radio World's Last Chance.
Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.
* * *
Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Le 12 février 2010, Joseph Jenkins jouait à un jeu vidéo tard le soir, avec son petit frère. C'était un vendredi, les garçons n'avaient pas école le lendemain. Vers 22 heures, Joseph est allé chercher un verre d'eau. En passant devant le local de chauffage, il a entendu un étrange sifflement. Le bruit était assez fort, mais l'enfant de 8 ans a décidé que ce n'était pas si important et a continué son chemin vers la cuisine.
Soudain, il a été envahi par un sentiment d'urgence. Il a ressenti la forte impression qu'il devait aller le dire à sa mère. Mais son jeu vidéo l'attendait, il avait soif, et de toute façon, tout allait bien, s’est-il dit. Mais lorsqu'il a essayé de continuer à aller vers la cuisine, l'envie de le dire à sa mère est revenue plus forte que jamais. Le jeune garçon a réalisé que ce n'était pas une suggestion. C'était quelque chose qu'il devait faire. Immédiatement.
Il s’est précipité dans la chambre de sa mère et l’a réveillée. "Maman ? Il y a un sifflement qui vient de la chaufferie."
Au lieu de le rassurer, en lui disant que tout allait bien, sa mère a ouvert de grands yeux. Elle bondit hors du lit et couru vers la chaufferie, tout en criant à ses enfants de sortir de la maison et monter dans la voiture. En quelques minutes, Joseph et ses six frères et sœurs sont tous monté dans la voiture, regardant la maison, attendant que leur mère sorte. Celle-ci était toujours à l'intérieur, appellant la compagnie de gaz pour les informer de la situation.
Après avoir raccroché à la fin de l’appel à la compagnie de gaz, Mme Jenkins a commencé à appeler son mari qui travaillait tard. Mais elle a soudainement ressenti des nausées quand les émanations de gaz ont atteint l'endroit où elle se trouvait. Elle a décidé de s'habiller et de l'appeler depuis son téléphone portable une fois qu'elle serait montée dans la voiture avec ses enfants.
Après ce qui semblait être des heures pour les enfants qui attendaient anxieusement dehors, Mme Jenkins s'est dépêchée de sortir et de les rejoindre dans la voiture. Elle a immédiatement appelé son mari et lui a dit : "Nous avons une fuite de gaz dans la maison ; nous sommes tous dans la voiture."
Au moment où elle a dit cela, la maison entière a explosé. La force de l'explosion et des flammes ont fait s'effondrer l’abri de la voiture juste devant eux.
"Notre maison vient d'exploser ! L'abri voiture s'est effondré !" a dit Mme Jenkins à son mari. Puis, lâchant le téléphone, elle a mis la marche arrière et a reculé aussi vite que possible.
Des années plus tard, en repensant à l'incident, Joseph, maintenant jeune adulte, se souvient : "Après tout cet incident, nous avons réalisé que nous avions été épargnés par la main de [Yah], qui a incité un garçon de 8 ans à parler à sa mère d'un son particulier. Nous avons vu un miracle de [Yah] juste devant nos yeux ! Même si nous avions perdu la plupart de ce que nous possédions, nous avions encore ce qui comptait vraiment : notre famille. Je me souviens encore du moment où mon père s'est précipité à la maison, nous sommes tous sortis en courant vers lui et où nous nous sommes embrassés. Aujourd'hui encore, je ressens une gratitude inexprimable pour les miracles que [Yahuwah] nous montre, à nous et à nos familles, tout au long de notre vie."
Le Psaume 31 nous dit : "Yahuwah ! je cherche en toi mon refuge : Que jamais je ne sois confondu ! Délivre-moi dans ta justice ! Incline vers moi ton oreille, hâte-toi de me secourir ! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, Où je trouve mon salut ! Car tu es mon rocher, ma forteresse; Et à cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras. Tu me feras sortir du filet qu'ils m'ont tendu; Car tu es mon protecteur."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 3
Eric : Alors. Étais-je convaincant ?
Jean : Je ne sais pas, on demandera à toute l’équipe. Est-ce que les arguments que j’ai présenté en leur nom t’ont convaincu ?
Eric : Tu veux dire, s’ils m’ont persuadé d'être crémationniste. Non, ils ne m'ont pas convaincu. Mais nous devons toujours prier au sujet de tout ce que nous étudions et il est toujours bon d’y réfléchir davantage.
Jean : Tu as donné beaucoup de matière à réflexion et à étudier. Et c'est tout l'intérêt de l'émission d'aujourd'hui : présenter les deux côtés de la question et inviter chacun à l'étudier par lui-même. Soyons comme les Béréens !
Eric : C'est ça, la véritable liberté religieuse. Nous nous accordons mutuellement la liberté d'étudier, d'apprendre à notre propre rythme, et nous respectons le droit que Yah nous a donné de vivre selon nos propres convictions.
Jean : Et nous faisons suffisamment confiance à Yah pour le laisser, Lui, nous convaincre. Comme nous l'avons dit, convaincre est le travail de l'Esprit de Yah, pas le nôtre. Nous pouvons Lui faire confiance pour guider tous ceux qui sont sincères vers la vérité. Comme nous venons tous d'horizons différents, votre chemin vers la vérité n'est peut-être pas le même que celui de quelqu’un d’autre, mais nous avons la même destination. Faisons confiance à Yahuwah pour nous y amener en temps voulu.
Eric : C'est une bonne façon de voir les choses.
Je tiens à vous remercier, amis auditeurs, de nous avoir écoutés. Si vous nous rejoignez sur YouTube, faites-nous part de vos commentaires. Que pensez-vous de ce sujet ?
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* * *
Fin
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