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De nouvelles preuves de la Trinité ! Ou pas ?
Programme 173
De nouvelles preuves de la Trinité ! Ou pas ?
Partie 1
Thomas Rolland : Quand la connaissance de la vérité – et l'apprentissage de nouvelles vérités – sont importants pour vous, il est toujours bon de s’arrêter un moment pour jeter un second regard sur des croyances établies depuis longtemps. Chaque couche de connaissance que vous gagnez constitue une étape supplémentaire dans le processus d'acquisition de plus de connaissances.
Bonjour, je suis Thomas Rolland et vous écoutez Radio World's Last Chance. Un sujet sur lequel nous avons passé pas mal de temps dans nos programmes est la véritable nature de Yahuwah. La croyance de base de la plupart des chrétiens est une divinité à trois-en-un. Cependant, comme nous l'avons abordé dans des émissions précédentes, nous pensons que les Écritures enseignent en fait quelque chose de très différent.
Eh bien, récemment, quelqu'un m'a demandé si j'étais au courant de la preuve d'une trinité, qui serait dans l'Ancien Testament. Je dois avouer que c'était une nouvelle pour moi ! Je n'avais jamais entendu parler de preuves d'une divinité trinitaire dans l'Ancien Testament, nous allons donc en discuter aujourd’hui avec Jean Olivier, et partager avec vous ce que ces preuves soutiennent.
Jean Olivier : Si vous nous écoutez depuis un certain temps, vous savez que nous ne sommes jamais trop imbus de notre propre importance pour admettre que nous avons fait une erreur, quand c’est le cas. En fait, si nous sommes convaincus d'avoir enseigné l'erreur, nous estimons qu'il est de notre responsabilité de faire connaître à nos auditeurs, dans la mesure de nos moyens, l'erreur que nous avons commise, la nouvelle lumière que nous avons apprise et les preuves qui soutiennent ce changement de croyance.
Thomas : Bien sûr. La lumière progresse et elle va continuer à progresser. Il est tout à fait naturel qu'en cours de route, nous découvrions que notre compréhension était erronée dans certains domaines. C'est normal quand on suit la lumière qui avance.
Plus tard, dans notre Courier des Auditeurs, nous partagerons des informations sur les raisons pour lesquelles tant de chrétiens sont si critiques envers les autres, et sur ce que nous pouvons faire à ce sujet. Puis, bien sûr, Elise Blanc partagera une nouvelle promesse des Écritures. C'est toujours inspirant pour la foi de se concentrer sur les promesses de Yah.
Jean : C'est vraiment le cas.
Thomas : Mais pour l'instant, revenons au sujet d'aujourd'hui. Y a-t-il des preuves dans l'Ancien Testament qui soutiennent réellement une divinité trinitaire ?
Jean : Eh bien, quelles sont les preuves que cette personne t’a présentées ? Qu'est-ce qui a été dit ?
Thomas : C’est en rapport avec le Shema, cette prière dans le Deutéronome 6, qui dit : "Ecoute, Israël ! Yahuwah, notre Elohim, est le seul Yahuwah [ou : Yahuwah est UN, dans la King James]. 5 Tu aimeras Yahuwah, ton Elohim, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force."
Jean : Un passage évidemment connu de Yahushua, car il l’a cité quand on lui a demandé quel était le plus grand commandement.
Ce verset est la base même sur laquelle le monothéisme judaïque – c'est-à-dire la croyance en un seul Dieu – est construit. Comment ce passage peut-il être utilisé pour suggérer que Yahuwah serait l'un des trois membres d'une trinité mystique ? Je n'en vois pas la preuve. C'est très clair : "Yahuwah notre Elohim est UN".
Thomas : Il est intéressant de noter que c'est en fait le mot traduit en français par "UN" ou "le seul". Si on regarde la définition dans la Nouvelle Concordance Biblique Exhaustive Strong, il vient du mot hébreu : echâd. C'est le mot hébreu numéro 259, dans cette concordance. Ce mot est défini comme un numéral, et peut inclure la définition de "uni, c'est-à-dire UN ; ou (comme ordinal)…
Jean : Donc… UN. Je ne vois pas comment cela suggèrerait trois-en-un.
Thomas : Eh bien, l'idée, c est que le mot " un " ici ne ferait pas référence à un UN absolu, mais plutôt à une unité composée. En d'autres termes, il a été suggéré que le mot "un" ferait en fait référence à plusieurs choses en une. Un peu comme… prenons les tournesols par exemple. Chaque tournesol est considéré comme une seule fleur, même si chaque fleur est composée de plusieurs fleurons.
Donc, selon le raisonnement, ce verset ne pourrait signifier qu'une " unité composée ", ou plusieurs choses en une.
Jean : Eh bien… Sur quoi se basent-ils pour faire cette interprétation ? Ont-ils d'autres versets de la Bible qui soutiendraient cette idée ?
Thomas : En fait, ils en ont. Il y a deux versets qui semblent soutenir cette idée. Le premier est dans Nombres chapitre 13, verset 1, où il est dit : " Yahuwah parla à Moïse, et dit : 2 Envoie des hommes pour explorer le pays de Canaan, que je donne aux enfants d'Israël. Tu enverras un homme de chacune des tribus de leurs pères".
Ça se passe quelques années après qu'ils aient quitté l'Égypte, mais avant les 38 années supplémentaires d'errance dans le désert.
Jean : Ok. Ils ont envoyé des hommes pour espionner le pays mais 10 des espions sont revenus avec un mauvais rapport. Seuls Caleb et Josué ont fait un rapport favorable.
Thomas : Oui, et puisque les multitudes d'Israël ont cru les 10 espions infidèles, et se sont plaints qu'ils auraient souhaité mourir en Égypte, ils ont tous été condamnés à mourir dans le désert. Seuls Caleb et Josué sont entrés dans la Terre Promise.
Bref, lisons l'histoire. C’est Nombres 13, versets 17 à 25 : "Moïse les envoya pour explorer le pays de Canaan. Il leur dit : Montez ici, par le midi; et vous monterez sur la montagne. 18 Vous verrez le pays, ce qu'il est, et le peuple qui l'habite, s'il est fort ou faible, s'il est en petit ou en grand nombre; 19 ce qu'est le pays où il habite, s'il est bon ou mauvais; ce que sont les villes où il habite, si elles sont ouvertes ou fortifiées; 20 ce qu'est le terrain, s'il est gras ou maigre, s'il y a des arbres ou s'il n'y en a point. Ayez bon courage, et prenez des fruits du pays. C'était le temps des premiers raisins.
21 Ils montèrent, et ils explorèrent le pays, depuis le désert de Tsin jusqu'à Rehob, sur le chemin de Hamath. 22 Ils montèrent, par le midi, et ils allèrent jusqu'à Hébron, où étaient Ahiman, Schéschaï et Talmaï, enfants d'Anak. Hébron avait été bâtie sept ans avant Tsoan en Egypte. 23 Ils arrivèrent jusqu'à la vallée d'Eschcol, où ils coupèrent une branche de vigne avec une grappe de raisin, qu'ils portèrent à deux au moyen d'une perche; ils prirent aussi des grenades et des figues. 24 On donna à ce lieu le nom de vallée d'Eschcol, à cause de la grappe que les enfants d'Israël y coupèrent.
25 Ils furent de retour de l'exploration du pays au bout de quarante jours. "
Cette traduction dit : "ils coupèrent une branche de vigne avec une grappe de raisin", la King James dit : "une seule grappe de raisin". C'est donc de là qu'ils tirent cette idée, car le mot " une " ou " une seule " vient du même mot hébreu pour UN, echad, utilisé dans Deutéronome 6.
Jean : Ah, je vois. Ils n'ont pas ramené un seul raisin. Ils ont ramené une grappe de raisin. Plus d'un raisin, pour en faire une seule grappe.
Thomas : C'est ça. C'est l'idée. L'autre endroit se trouve dans Genèse 1 : "Elohim dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. 4 Elohim vit que la lumière était bonne; et Elohim sépara la lumière d'avec les ténèbres. 5 Elohim appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour. "
Le mot " premier " est le même mot que celui traduit par " UN " dans Deutéronome 6, et " une seule " dans Nombres 13.
Jean : Je vois. Il y a là deux parties (le soir et le matin) qui forment un tout.
Thomas : C'est ça. Encore une fois, l'idée que des parties individuelles puissent être considérées comme formant un tout unifié, comme ce serait le cas dans une divinité trois-en-un.
Jean : Je dois dire que j'aime bien cette question.
Thomas : Est-ce que ça change ta conviction que Yahuwah est " UN Dieu " et non pas trois-en-un ?
Jean : Pas le moins du monde. Mais j'aime quand même cette question. Elle démontre une profonde réflexion et étude de la Bible. Quelqu'un a recherché ces mots dans une concordance, et c'est formidable ! Je ne suis pas d'accord, mais j'apprécie la profondeur de l'étude qui a permis d'arriver à cette conclusion.
Rappelons-nous : la vérité pourra toujours supporter le poids de l’enquête. Soit vous découvrirez quelque chose de nouveau, soit vos convictions initiales auront été confirmées et vous aurez des informations supplémentaires à partager quand vous témoignerez avec d'autres.
Thomas : C'est vrai.
Jean : Ce que nous avons ici est une rupture classique de communication.
Thomas : Oh, ne me lance pas là-dessus…
Jean : Tu en a quelques exemples, n’est-ce pas ?
Thomas : Eh bien, je me souviens comme d’hier, un jour où je faisais reculer notre voiture et j'ai demandé à mon fils, qui avait environ 5 ans à l'époque, si des voitures arrivaient.
Il m’a répondu : "Non". Puis, après un moment, pendant lequel j'ai commencé à reculer vers la rue, il a ajouté : "Mais il y a un camion".
Jean : Oups ! Je note : ne jamais s’informer auprès d’un jeune enfant pour des questions de sécurité.
Thomas : Ha, ha. Clairement.
Jean : Pour en revenir au shema, dans Deutéronome 6. Fondamentalement, c'est ce qui se passe, ici. Ceux qui suggèrent que le mot "UN" ferait en fait référence à une fusion d'individus en un seul, extrapolent, en fait, à partir de deux autres versets, et appliquent cette extrapolation à cet endroit.
Le mot echad en hébreu – et j’aimerais juste ajouter que le mot "un" est la traduction parfaite pour echad – le mot echad en hébreu fonctionne exactement comme le mot "UN" en français.
Voyons quelques exemples. Disons… une bibliothèque. Une bibliothèque est composée de centaines, voire milliers de livres. Mais ce n'est toujours qu'une seule bibliothèque.
Un autre exemple : un jeu de société peut avoir beaucoup de pièces individuelles. Il peut contenir des cartes, un plateau, des objets en plastique à déplacer. Mais c'est toujours un seul jeu.
C'est une façon d'utiliser le mot " un ". En même temps, il y a d'autres cas où le mot "un" fait clairement référence à un individu unique et solitaire, comme par exemple, il y a un cheval qui court dans le champs.
Thomas : Il reste un cookie et je postule à sa propriété.
Jean : Très bon exemple, ancré dans la modernité… Ce que je veux dire, c'est que nous ne pouvons pas être déraisonnablement étroits dans notre définition de ce mot. Nous ne limitons pas nos définitions de cette façon en français, et nous ne devrions pas non plus le faire en hébreu. En fait, il y a beaucoup d'exemples du mot echad dans les Écritures qui se réfèrent clairement à un seul… de ce dont ils parlent.
Thomas : Pourras-tu nous donner des exemples ?
Jean : Eh bien, consultons notre concordance.
Thomas : Très bien ! Ok, en voilà une. Deutéronome 17:6.
Jean : "Celui qui mérite la mort sera exécuté sur la déposition de deux ou de trois témoins; il ne sera pas mis à mort sur la déposition d'un seul témoin. "
C'est un bon exemple : il est évident que lorsqu'il est question d'un seul témoin, il s'agit d'un individu unique et solitaire, et non d'une unité composée.
Un autre ?
Thomas : Oui, Ecclésiaste chapitre 4, versets 8 à 11. Il semble qu'il y ait plusieurs utilisations du mot " un " ici.
Jean : "Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n'a ni fils ni frère, et pourtant son travail n'a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, Et que je prive mon âme de jouissances ? C'est encore là une vanité et une chose mauvaise. 9 Deux valent mieux qu'un, parce qu'ils retirent un bon salaire de leur travail. 10 Car, s'ils tombent, l'un relève son compagnon; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! 11 De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? "
Ce passage est intéressant car, bien qu'il dise que deux valent mieux qu'un, il est clair qu'il fait référence à "un" en tant qu'individu unique et solitaire, sinon l'expression "deux valent mieux qu'un" n'aurait aucun sens.
Thomas : Oui. Évidemment, c'est le même mot, mais il ne fait pas référence à une unité composée.
Jean : Ce serait fallacieux de présenter deux versets de l'Écriture, Nombres 13:23 et Genèse 1:5, et d'essayer d'extrapoler à partir de là qu'une divinité trine, une unité composée, est présentée dans Deutéronome 6 verset 4. Cela ne résiste pas à une comparaison attentive des Écritures avec les Écritures.
Thomas : Très bien, alors comment pouvons-nous dire si une unité composée est signifiée – comme c'est clairement le cas dans quelques cas – plutôt qu'une entité unique ? Disons que tu es en train de lire dans ta Bible pour ta lecture matinale, et que tu tombes sur le mot "un". Comment es-tu censé savoir quelle définition est visée ?
Jean : De la même façon que nous le faisons en français moderne. Tu l'obtiens à partir du contexte.
Pour prendre un exemple dans le sport, des joueurs de foot jouent pour une même équipe. Ce sont bien des footballeurs individuels, mais ensemble ils forment une seule équipe. C'est une unité composée.
En revanche, " Écoute, ô Israël : Yahuwah notre Eloah, Yahuwah est UN " est un monothéisme pur et simple car cela signifie exactement ce qui est écris : Yahuwah est UN. Pas une unité composée de trois-en-un. Juste… UN.
Et, très honnêtement, les Juifs l'ont toujours su. C'est sur ce verset qu'ils fondent leur monothéisme pur. Ce n'est que plus tard, des siècles après Christ, que le concept païen de la trinité est entré dans le christianisme. Il ne fait pas partie du système de croyance originel du christianisme.
Thomas : Très bien. Nous allons faire une courte pause, et à notre retour, nous poursuivrons la discussion. Restez à l'écoute.
* * *
Partie 2
Thomas : Nous avons abordé la question d'une unité composée par rapport à une entité singulière dans notre première partie. Le fait est que : l'idée d'une divinité trois-en-un est si fondamentale pour le christianisme moderne.
John A. Hardon, un prêtre jésuite, a déclaré, je cite : "Le mystère de la Sainte Trinité est le plus fondamental de notre foi. De lui dépend tout le reste et de lui dérive tout le reste. D'où le souci constant de l'Église de sauvegarder la vérité révélée que Dieu est Un en nature et Trois en Personnes."
Tous les chrétiens ne sont pas catholiques, loin de là, pourtant la doctrine de la trinité est fondamentale pour la majorité des chrétiens. Je ne voudrais pas que ce que nous avons dit dans notre première partie soit trop rapidement rejeté, par certains de nos auditeurs qui n'ont peut-être pas encore eu l'occasion de creuser ce sujet en profondeur. Alors, pourrait-on prendre un peu de temps maintenant, pour passer en revue les preuves que Yahuwah est juste… Lui-même, c’est-à-dire UN, plutôt qu'une trinité ?
Jean : Bien sûr. Évidemment, nous ne serons pas en mesure de couvrir toutes les preuves d'une nature divine unitaire. Mais nous pouvons couvrir les bases, et nos amis auditeurs pourront utiliser cela comme un point de départ pour creuser plus loin.
Thomas : Très bien. Je sais que je l'ai déjà dit et je vais le répéter ici : la première fois que l'idée que la trinité était une hérésie m'a été présentée, j'ai en fait rejeté cela. La Bible parle d'un Esprit Saint, n’est-ce pas ? Comment peut-on dire qu'il n'y a pas de divinité trinitaire alors que la Bible nomme, en effet, la troisième personne de la divinité ?
Jean : Oh, si seulement c'était aussi simple !
Thomas : Je sais ! Ce n'est que lorsque je me suis assis avec ma concordance et que j'ai recherché chaque utilisation du mot " esprit " dans l'Écriture – à la fois dans l'Ancien et le Nouveau Testament – que je me suis finalement ouvert à l'examen de ce sujet, car le mot traduit par " Saint-Esprit " est simplement " souffle ". C'est tout. Il n'y a rien là-dedans qui parle d'une troisième personne mystique, désincarnée, mais pleinement consciente, d'une divinité.
Jean : Il faut un certain ajustement mental et un état d’esprit prêt à considérer de nouvelles idées pour creuser ce sujet. Commençons donc par le début. D'où vient cette idée ?
Eh bien, en un mot : du paganisme. Elle se retrouve dans tout le paganisme ancien.
Thomas : Oui, il y a eu Sémiramis, la femme supposée de Nimrod et mère de Tammuz.
Jean : C'est ça. Contrairement à la trinité chrétienne, beaucoup de trinités païennes avaient une mère, un père et un fils.
Thomas : En Égypte, c'était : Isis, la mère, Osiris, le père, et Horus, le fils. Les anciens Sumériens avaient : Anu, le "Père" et "Roi des Dieux". La deuxième "personne" de leur divinité était le fils aîné d'Anu, né de sa seconde épouse, Enki, connu comme le "seigneur de la sagesse", et, enfin, son fils aîné né de sa première épouse, Enlil, le dieu créateur.
La trinité hindoue était composée de Brahma, Vishnu et Shiva. Les Grecs vénéraient Zeus, Athéna et Apollon, disant que ces trois-là "ne faisaient qu'un".
Jean : Donc, encore une fois, ça se retrouvait partout dans le monde antique au sein du paganisme.
Des vestiges de ce type de trinité Père/Mère/Fils sont encore visibles dans la trinité chrétienne quand vous apprenez que le mot hébreu pour "esprit" ou ruach, est un mot féminin. Ce n'est pas un mot masculin.
Thomas : Intéressant.
Jean : Nous avons tous entendu parler du Concile de Nicée au quatrième siècle. L'empereur romain Constantin s'est soi-disant " converti " au christianisme, alors qu'en réalité, il s'agissait pour lui d'un geste politique stratégique visant à unifier son empire. Au concile de Nicée, il a été décrété que le calendrier biblique ne serait plus utilisé pour calculer les fêtes de Yahuwah, qui comprennent à la fois les fêtes annuelles et le sabbat hebdomadaire.
Mais ils ont aussi fait quelque chose de plus. Ils se sont disputés sur la vraie nature de Yahuwah.
Thomas : C’est de là que vient le Credo de Nicée…
Jean : Oui. C’était le premier concile de Nicée en 325. Il a été amendé plus tard, en 381, mais l'essentiel vient du premier concile. Constantin a invité 1800 évêques à y assister et la principale question sur laquelle ils se sont disputés était la nature exacte de Yahuwah et de Yahushua. C'est là que la nature de Christ a été officiellement élevée au rang de nature divine.
Thomas : C'est tard ! L’an 325 ? C'est trois cents ans après Christ !
Jean : Les chrétiens apostoliques savaient que Yahushua était pleinement humain. L'idée qu'il était Dieu est apparue plus tard.
Mais ne pensez pas que tous les évêques étaient d'accord avec le concile ! Il y en a beaucoup qui ont essayé de s'accrocher aux vérités enseignées par les apôtres. J’ai une citation ici que j’aimerais que nous lisions.
Thomas : Très bien. C'est tiré d'un article de C. L. Hagensick intitulé "L'origine de la Trinité : Du paganisme à Constantin." Il dit, je cite : "Ainsi, Constantin avait son Église unifiée, qui n'était pas très unifiée…. [Un autre évêque] Eusèbe [de Césarée] était suffisamment mal à l'aise avec le credo de Nicée pour qu'il juge opportun de se justifier auprès de son propre peuple dans une longue lettre dans laquelle il déclare qu'il a " résisté jusqu'à la dernière minute " jusqu'à ce que les mots soient examinés et qu'il soit expliqué que les mots " ne signifiaient pas tout ce qu'ils semblaient signifier mais visaient simplement à affirmer la réelle déité du Fils… ".
Jean : Vous voyez comment ils ont équivoqué, et dansé autour de vérités claires ? Selon Arthur Cushman McGiffert, dans son livre Histoire de la pensée chrétienne, les dirigeants au Concile de Nicée ont en fait "autorisé une double interprétation afin de gagner Eusèbe et ses partisans."
Thomas : Ouah. C'est comme s'ils étaient prêts à tout pour unifier les chrétiens autour cette nouvelle hérésie.
Jean : Eh bien, c'est ce que l'empereur leur avait dit de faire : unifier. Ou sinon…
Le fait est que les premiers chrétiens n'étaient pas trinitaires ! J'ai ici d'autres citations. Lisons celle-ci, de Victor Paul Wierwille dans un article intitulé : "Jésus-Christ n'est pas Dieu". Que dit-il ?
Thomas : "Bien que d'autres religions, pendant des milliers d'années avant la naissance de Christ, aient vénéré un dieu trinitaire, la trinité ne faisait pas partie du dogme chrétien, et des documents officiels, des trois premiers siècles après Christ.
Le fait qu'il n'y ait pas eu de doctrine officielle et établie de la trinité avant le quatrième siècle est un fait historique parfaitement documenté.
Il est clair que les historiens du dogme de l'église et les théologiens systématiques s'accordent à dire que l'idée d'une trinité chrétienne ne faisait pas partie de l'église du premier siècle. Les douze apôtres n'y ont jamais souscrit, ou reçu de révélation à ce sujet. Alors, comment la doctrine trinitaire a-t-elle vu le jour ? Elle a progressivement évolué et a pris de l'ampleur à la fin du premier, au deuxième et troisième siècle, lorsque les païens, qui s'étaient convertis au christianisme, ont apporté au christianisme certaines de leurs croyances et pratiques païennes."
Jean : Vous voyez, c'est comme ça que l'hérésie s'insinue et s’installe. Sur des siècles, un petit changement par-ci, un petit changement par-là, à chaque génération quelque chose de légèrement différent, et finalement vous vous retrouvez avec une religion organisée qui ne ressemble en rien à la foi des apôtres.
Même les catholiques admettent que la doctrine de la trinité telle qu'elle est enseignée aujourd'hui ne se trouve pas dans les Écritures.
Thomas : Eh bien, oui. Ils le peuvent, parce qu'ils considèrent la tradition de l'Église, et les écrits des Pères de l'Église, sur un pied d'égalité avec l'Écriture.
Ce qui m'étonne, c'est que les protestants s'accrochent encore à cette erreur !
Jean : Lisons cette citation. Elle est tirée de l'édition 1967 de la New Catholic Encyclopedia.
Thomas : ". . . On ne devrait pas parler du Trinitarisme dans le Nouveau Testament sans une sérieuse qualification… quand on parle d'un Trinitarisme sans qualification, on est passé de la période des origines chrétiennes à, disons, le dernier quart du 4ème siècle. Ce n'est qu'alors que ce que l'on pourrait appeler le dogme trinitaire définitif "un Dieu en trois Personnes" a été complètement assimilé dans la vie et la pensée chrétiennes."
Hm. Déclaration très accablante, si vous croyez que la doctrine de la trinité est scripturaire.
Jean : Quelle est la prochaine citation ?
Thomas : C'est tiré du livre d'Edmund Fortman, Le Dieu trinitaire. Je cite : "L'Ancien Testament. ne nous dit rien, explicitement ou implicitement, d'un Dieu trinitaire qui est Père, Fils et Saint-Esprit. . . . Il n'y a aucune preuve qu'un écrivain sacré ait même soupçonné l'existence d'une [Trinité] au sein de la divinité. . . . Aussi, voir dans [l'Ancien Testament] des suggestions, des présages ou des 'signes voilés' de la trinité de personnes, c'est aller au-delà des mots et de l'intention des auteurs sacrés. . . . Les auteurs du Nouveau Testament… ne nous donnent aucune doctrine formelle ou formulée de la Trinité.… Nous ne trouvons nulle part une doctrine trinitaire de trois sujets distincts de la vie et activité divine dans la même divinité."
Jean : Vous avez entendu ça ? "Il n'y a aucune preuve qu'un écrivain sacré ait même soupçonné l'existence d'une [Trinité] au sein de la divinité".
Thomas : Oui, ça a été une surprise pour moi aussi. Outre les références scripturaires à un "saint esprit", j'ai toujours cité 1 Jean 5, versets 7 et 8, comme preuve de la trinité dans la Bible. Écoutez ça, il est écrit :"Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit; et ces trois-là ne sont qu'un. 8 Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l'Esprit, l'eau, et le Sang; et ces trois-là se rapportent à un. "
Jean : Bien sûr ! C'est dans la Bible, donc Jean a dû l'écrire, non ?
Thomas : Eh non !
Jean : Eh non. Cela a été ajouté au texte biblique, par quelque moine peut-être un peu trop zélé pour la cause Trinitaire, mais ne se retrouve dans aucun manuscrit du premier millénaire après Christ.
Lisons une autre citation qui, je pense, est très révélatrice.
Thomas : Très bien, c'est apparemment à partir d'un cours donné par Bart Ehrman sur l'histoire des débuts christianisme. Il dit, je cite : "La notion fondamentale de la Trinité est qu'il y a trois personnes dans la divinité : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ces personnes sont toutes également Dieu, et de la même substance, mais malgré le fait qu'il y ait trois personnes, ensemble, elles ne compromettent qu'un seul Dieu, indivisible par nature. … Cette doctrine ne semble pas avoir été prononcée par le Jésus historique, Paul, ou tout autre écrivain chrétien au cours des quelque cent premières années du christianisme. … On ne la trouve pas explicitement énoncée dans les premiers écrits chrétiens. Le seul passage du Nouveau Testament qui déclare la doctrine (1 Jean 5:7-8) ne faisait pas partie du texte à l'origine, mais a été ajouté par des scribes doctrinalement astucieux à une date ultérieure (on ne le trouve dans aucun manuscrit grec avant le 11e siècle)."
Jean : C'est une déclaration énorme, et je sais qu'elle a eu un impact sur toi et moi, et que nous l'avons déjà mentionnée. C'est plus de mille ans après Christ que ce passage dans 1 Jean 5 a été ajouté par quelques "scribes doctrinalement astucieux".
Thomas : Oui, j'aime cette expression : "doctrinalement astucieux". En d'autres termes, ils savaient que la Bible avait un trou béant en ce qui concerne cette doctrine, alors ils ont décidé de combler ce manque eux-mêmes.
Jean : Comme une "fiction sacrée". Et tout a fait boule de neige à partir de là.
Si Yahushua est une seule substance avec le Père, cela signifie qu'il doit être divin. Et s'il est divin, alors cela signifie qu'il doit avoir eu une préexistence. Et s'il a une préexistence… ainsi de suite. Vous pouvez voir comment les confabulations ne cessent de s'accumuler, les unes sur les autres.
Thomas : Rien de tout cela n'a de sens logique, c'est pourquoi on en parle si souvent comme d'un "mystère", n'est-ce pas ? Mystère ! Mystère ! Si c'est un mystère, vous n'avez pas à vous soucier de la logique. Il suffit de rejeter toute question logique en disant que c'est un mystère trop profond pour que l'esprit humain puisse le saisir.
Jean : C'est exactement ce qu'ils font. Wayne Grudem sur le site Zondervanacademic.com a écrit un article qui s’intitule : "Le mystère de la Trinité". Il commenc son article en disant, je cite :
"Parfois, il peut sembler difficile de comprendre comment il y a trois personnes distinctes de la Trinité, chacune ayant tout l'être de Dieu en elle-même, même s'il n'y a qu'un seul Dieu, et qu'il est indivisible. Et cela doit être difficile. La Trinité est l'un de ces mystères que nous ne pouvons décrire qu'en partie. … Les tentatives de simplifier ou d'expliquer complètement ce mystère échouent toutes, et conduisent souvent à des croyances contraires aux enseignements de la Bible.
En bref, la doctrine de la Trinité est quelque chose que nous ne comprendrons jamais complètement, car certaines de ses parties dépassent notre entendement."
Thomas : Oui ! Ne la remettez pas en question. Acceptez-la simplement. Vous ne comprendrez jamais.
Jean : Mais ce n'est pas du tout la manière de procéder de Yahuwah ! Que dit-Il dans Esaïe 1 ? "Venez maintenant…." Et … ?
Thomas : Raisonnons ensemble.
Jean : Raisonnons ensemble. La vérité a la logique de son côté.
On sait que les athées accusent les chrétiens d'accepter tout par une foi aveugle et de suivre leurs émotions. Mais il y a beaucoup de logique et de preuves, parce que la vérité elle-même est logique. Elle ne se contredit jamais et Yahuwah s'est engagé à révéler tout ce que nous devons savoir pour être sauvés, et la vraie nature de Yahuwah, ainsi que celle du Sauveur, est très importante.
Thomas : Pourquoi est-ce que tu dis ça ?
Jean : Parce que si vous croyez en une divinité trinitaire, vous devez aussi croire que Yahushua était divin. Vous pouvez essayer de contourner les contradictions en disant qu'il était pleinement humain et pleinement divin – ce qui est en soi une contradiction déroutante – mais si vous croyez que le Sauveur était divin, vous avez bouleversé tout le fondement du plan du salut.
La divinité ne peut pas mourir. Par sa définition même, la divinité est immortelle.
Thomas : Et bien sûr, l'Écriture dit que seul Yahuwah est immortel.
Jean : Une autre preuve biblique qu'Il n'est qu'un, et non trois-en-un.
Par conséquent, le Sauveur devait être humain. Sa mission était de racheter la race humaine, là où le premier Adam a échoué. Comment pouvait-il le faire s'il n'est pas entièrement humain ?
J'aimerais que nous puissions approfondir ce sujet, mais nous sommes à court de temps. Si vous voulez noter quelque part, chers auditeurs, nous allons vous donner quelques noms d'articles sur notre site Web que vous pouvez lire, qui traitent de ce sujet plus en profondeur.
Recherchez l’article : "La christologie biblique de base pour les chrétiens unitariens". Ou un autre : "Le Dieu de Yahushua."
Thomas : Il y a aussi un article en deux parties, intitulé : " Quand le fils de Yahuwah est-il venu à l'existence ? ".
Jean : Il y a beaucoup d’articles intéressants et de vidéos, ainsi que des émissions de radio précédentes qui couvrent tous les aspects de cette doctrine.
Un autre s'intitule : " Le Père et le Fils (deux, pas un) ". Donc, quand vous aurez le temps, allez voir ça, les amis.
Thomas : Restez à l'écoute, à suivre, notre Courrier des Auditeurs.
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Courrier des Auditeurs
Thomas : La question de notre Courrier des Auditeurs nous vient de Jing Yi, à Singapour ! Savais-tu que Singapour n'a pas de capitale ?
Jean : Euh… Singapour n'est pas la capitale ?
Thomas : C'est une question piège. En fait, Singapour est l'une des trois seules villes-états qui subsistent au monde. Les deux autres sont la Cité du Vatican, et Monaco.
Jean : Ce que je sais, c’est que Singapour a changé son fuseau horaire six fois depuis 1905.
Thomas : Hmm. Je me demande pourquoi.
Jean : Je ne sais pas. Alors, quelle est notre question du jour ?
Thomas : La voici : "Que sont les saints ? Est-ce qu'une personne doit d'abord mourir avant d'être considérée comme un saint ? Ou bien existe-t-il un saint vivant ? Ma belle-sœur est catholique et elle dit que seules les personnes mortes peuvent être des saints. Que dit la Bible ?"
Jean : Eh bien, cela dépend vraiment de votre définition du mot. Comme Jing Yi l'a noté, dans la tradition catholique, une personne doit être morte pour être considérée comme un "saint". En fait, dans leur tradition, à moins que le pape ne renonce à la période d'attente, la personne doit être morte au moins cinq ans avant que le processus de déclaration d'un saint puisse même commencer.
Thomas : C'est ce qu'on appelle la canonisation.
Jean : Oui. Et pour qu'une personne soit déclarée sainte, dans cette tradition toujours, elle doit d'abord être "béatifiée". Soit elle est déclarée bénie parce qu'elle a été martyrisée, soit elle doit être créditée d'avoir accompli un véritable miracle. La dernière étape est la canonisation, où la personne est déclarée sainte. Ça ne se produit, dans cette tradition catholique encore une fois, qu'après qu'un deuxième miracle ait été crédité au compte de la personne.
Après tout cela, selon la tradition catholique romaine, une personne est déclarée sainte.
Thomas : Eh bien, qu'en dis-tu ?
Jean : Une meilleure question serait : qu’en dit la Bible ?
L'Ancien Testament fait référence aux saints. Par exemple, Daniel 7, verset 22 parle de la façon dont le jugement a été donné : "aux saints du Très-Haut, et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume."
Le Nouveau Testament, lui aussi, fait référence aux saints. Il utilise ce mot plus de 60 fois ! Tant dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau, il vient de mots qui signifient être "saint", "consacré", "mis à part", "sacré".
Thomas : Donc, alors, ceux qui sont sauvés seront appelés saints.
Jean : Peuvent être appelés saints.
Thomas : Comment ?
Jean : "Peuvent". Au présent.
Nous ne gagnons pas notre chemin vers la sainteté, pas plus que nous ne pouvons gagner notre chemin vers le royaume de Yah. Cet état de sainteté, ou d'être en accord avec Yah, est une transformation de l'âme qui est tout autant Son œuvre divine que la justification l’est, où Yahuwah prend les mérites du sang de Yahushua et les crédite à notre compte.
Non seulement cela, mais Yahuwah prend également les mérites de la vie sans péché de Yahushua et les crédite également à notre compte. C'est une merveilleuse transaction qui se fait au moment où le croyant choisit d'accepter le salut.
Thomas : Alors… tu dis que les saints commettent des péchés ?
Jean : Il est certain qu'avant la glorification, nous aurons encore diverses faiblesses et défaillances. Nous aurons cela jusqu'à ce que Yahuwah nous donne une nature supérieure au retour de Yahushua.
Cela dit, nous parlons de la perfection du Sauveur. Nous ne parlons pas de notre propre perfection.
Je me souviens qu'une fois, tu m'as demandé si j'étais parfait.
Thomas : Oui ! Je m'en souviens ! Tu m'as pris de court quand tu as dis oui ! Haha.
Jean : Je ne vois pas quel est le problème… Thomas, tu ne dirais pas que je le suis ?
Thomas : Ahh… ce serait un non. Désolé. Un Grand non.
Jean : Eh bien, c'est parce que tu me regardes moi. Je suis humain. Je fais des erreurs. Comme toute autre personne, je pèche et ne suis pas à la hauteur de la gloire de Yah. Pour voir "ma" sainteté, toi dois cesser de me regarder, et regarder Yahushua.
Sa justice est la mienne. Une fois justifié, je me tiens devant Yahuwah comme si je n'avais jamais péché.
Thomas : Ephésiens 2, verset 9 : "Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie."
Jean : Jamais par les oeuvres ! Le verset 6 d'Esaïe 64 le dit de façon très claire. Pourrais-tu le lire pour nous.
Thomas : Bien sûr, donne-moi juste un instant… nous y sommes. Il est écrit : "Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé".
Jean : Voilà l'étendue de "notre" justice. Elle n'est rien. C’est un vêtement souillé, des chiffons sales dans la King James. Mais, grâce à Yah, nous sommes déclarés justes grâce aux mérites de Yahushua. Voilà pourquoi Paul a pu, à plusieurs reprises, désigner les croyants dans ses lettres comme des " saints ". Étaient-ils parfaits ?
Thomas : Non ! En fait, quand on lit les instructions qu'il a envoyé, souvent, ils avaient commis des erreurs assez graves. Ils faisaient même carrément ces choses qu'ils savaient être mauvaises.
Jean : Prenons l'église de Corinthe. Ils avaient des difficultés, alors Paul leur a écrit des lettres pour les instruire, les corriger et les encourager. Allons au premier chapitre de 2 Corinthiens et lisons les deux premiers versets.
Thomas : Il est écrit : "Paul, apôtre de Yahushua-Christ par la volonté de Yahuwah, et le frère Timothée, à l'Eglise de Yah qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l'Achaïe : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Yahuwah notre Père et du Seigneur Yahushua-Christ !"
Jean : Corinthe se trouvait en Achaïe, qui était une région de la Grèce. Voilà une église qui avait des difficultés, et comment Paul les appelle-t-il ?
Thomas : Des saints.
Jean : Oui. Parce que Paul avait compris que leur justice, leur sainteté, était un don de Yah, et non quelque chose qu'ils avaient produit par eux-mêmes.
Une autre définition du mot qui est traduit dans nos Bibles modernes par " saint ", est " sanctifié " ou mis à part pour un service saint. En ce sens, toute personne qui accepte la justice de Yahushua pour couvrir ses péchés est, à ce moment même, un "saint" de Yah.
Quand vous choisissez d'engager votre vie pour Yah, quand vous choisissez de Lui abandonner votre volonté, et de Le laisser écrire Sa loi à l’intérieur, sur votre coeur, vous êtes, par ce choix même, "mis à part pour un service saint".
Donc, bien qu'aucun vrai et humble disciple de Yahushua ne prétendra jamais être parfait et sans péché par ses propres forces, les croyants peuvent être considérés comme des saints au sens biblique du terme.
Thomas : C'est logique. Quand j'étais jeune, il y avait un homme âgé à l'église : un missionnaire à la retraite. Il aimait tellement Yah, et on pouvait voir cet amour rayonner sur son visage. Je me souviens qu'il appelait les croyants des saints, et ça n'a jamais eu de sens pour moi.
Jean : C'est magnifique. Il comprenait clairement le bon usage du mot. Et c'est bien ! Le mot "saints" est utilisé, si je puis dire, presque de façon habituelle, routinière, dans le Nouveau Testament. Jetons un coup d'œil à Actes 9:32. Qu'est-il écrit ?
Thomas : "Comme Pierre visitait tous les saints, il descendit aussi vers ceux qui demeuraient à Lydde."
Jean : 1 Corinthiens 1, verset 2 ?
Thomas : "à l'Eglise de Yahuwah qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Christ Yahushua, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Yahushua-Christ, leur Seigneur et le nôtre."
Jean : Très bien. Maintenant, Romains 1:7.
Thomas : "à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Yah, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Yahuwah notre Père et du Seigneur Yahushua-Christ !"
J'aime ça : nous sommes "appelés à être saints". C'est une chance égale pour tout le monde.
Jean : C'est vrai !
Thomas : Alors, comment pouvons-nous profiter de cette opportunité ? Comment pouvons-nous devenir des saints ?
Jean : Passons à 1 Corinthiens, chapitre 6, et lisons les versets 9 à 11. Qu'est-il écrit ?
Thomas : "Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Yah ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Yahuwah. Et c'est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Yahushua-Christ, et par l'Esprit de notre Dieu."
Jean : Nous sommes tous des pécheurs. Beaucoup de Chrétiens qui ne boivent pas vont s'en prendre aux alcooliques ; ou s'ils sont hétéros, ils vont dénoncer les homosexuels. Mais la vérité est que : nous sommes tous des pécheurs. La différence est que les Chrétiens ont été lavés dans le sang de l'Agneau. Nous avons été mis à part pour un usage saint.
La sanctification est également un don, un cadeau du Ciel, et se fait également par le sang de Yahushua. Hébreux 13, verset 12, nous dit : "C'est pour cela que Yahushua aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte."
Thomas : C'est logique. Aucun d'entre nous n'a en lui la capacité de se rendre saint. Écoutez Hébreux 10, verset 14. Il est écrit : "Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés."
Jean : Quand vous mettez votre confiance dans la parole de Yahuwah, déclarant que le sang de Yahushua vous a sanctifié, et que vous avez été purifié et justifié en Son nom, vous êtes justifié. C'est comme si vous n'aviez jamais péché. Quand Yahuwah vous regarde, Il vous regarde comme si vous aviez toujours vécu la même vie parfaite et sans péché de Yahushua. Voilà ce que signifie d'être "revêtu" de la justice de Yahushua.
Pour conclure, lisons Galates 3, versets 26 à 29.
Thomas : "Car vous êtes tous fils de Yahuwah par la foi en Christ Yahushua; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Christ Yahushua. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse."
Jean : La justification, la sanctification… tout est un don ! Un don de la grâce, parce que Yahuwah vous aime. C'est pourquoi, aujourd'hui même, en ce moment même, vous pouvez être appelé un saint de Yah. Non pas parce que vous l'avez gagné, non pas parce que vous êtes parfait, mais parce que Yahushua l'est, et que Sa justice est la vôtre, par la foi.
Thomas : Amein. Loué soit Yah.
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A suivre : Elise Blanc avec la Promesse Quotidienne.
* * *
Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
J'aime lire les différents moyens utilisés par les orateurs publics pour illustrer leurs propos. J'ai lu récemment qu'un conférencier motivateur, s'adressant à une foule de plusieurs centaines de personnes, a brandi un billet flambant neuf de 20 euros.
"Qui veut un billet de 20 euros ?" a-t-il demandé.
Après quelques rires surpris, toute la foule a levé la main.
"D'accord, je vais donner cet argent à quelqu'un", a dit l'orateur, "mais d'abord…" et il a froissé rapidement le billet dans son poing.
Tenant le billet froissé en l'air, il a demandé : "Maintenant, qui le veut ?".
Toutes les mains se sont levées encore une fois. L'orateur a alors laissé tomber le billet sur la scène et l'a piétiné. Le billet froissé était maintenant sale, aussi. Le ramassant, l'homme a demandé : "Qui le veut encore ?"
Une fois de plus, toutes les mains se sont levées. Regardant attentivement son public, l'orateur a dit : "Peu importe ce que je fais à ce billet, je suppose que vous le voudrez toujours, car peu importe ce que je lui fais, sa valeur reste la même. Le billet flambant neuf valait 20 euros ; le billet froissé valait 20 euros ; et le billet sale et piétiné vaut toujours 20 euros. Sa valeur n'a pas changé, peu importe ce qu'on lui a fait."
Il en va de même pour vous. Nous vivons dans un monde de péchés. Il arrive que de mauvaises choses se produisent. Nous vivons aussi avec des natures déchues. Parfois, nous devons faire face aux conséquences de mauvais choix, de mauvaises décisions. Mais indépendamment de ce qui vous est arrivé ou de ce qu'on vous a fait, indépendamment des erreurs que vous avez pu commettre ou des choix que vous regrettez, indépendamment des conséquences avec lesquelles vous vous débattez aujourd’hui, votre valeur reste la même.
En fait, vous avez tellement de valeur que Yahuwah était prêt à engendrer un fils pour vous racheter du péché. Vous voyez, le Père ne veut pas passer l'éternité sans vous. Il vous aime d'un amour que l'éternité même ne pourra jamais mesurer et, si vous n'êtes pas là, vous lui manquerez. Pour votre Père céleste, vous êtes la perle de grand prix, le trésor caché dans un champ, qui vaut la peine de tout sacrifier pour l'obtenir.
Quoi que vous ayez fait, quoi qu'on vous ait fait, vous avez de la valeur. Vous êtes précieux à ses yeux.
Esaïe 43, versets 1 à 4 nous dit : "Ainsi parle maintenant Yahuwah, qui t'a créé, ô Jacob ! Celui qui t'a formé, ô Israël ! Ne crains rien, car je te rachète, Je t'appelle par ton nom : tu es à moi! 2 Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t'embrasera pas. 3 Car je suis Yahuwah, ton Elohim, Le Saint d'Israël, ton sauveur; Je donne l'Egypte pour ta rançon, L'Ethiopie et Saba à ta place. 4 Parce que tu as du prix à mes yeux, Parce que tu es honoré et que je t'aime, Je donne des hommes à ta place, Et des peuples pour ta vie."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 3
Thomas : J'ai apprécié l'étude d'aujourd'hui. Ça ne fait jamais de mal de réexaminer nos croyances, ou de regarder de nouvelles preuves. Comme tu l'as déjà dit, cela va soit confirmer nos croyances, soit nous apprendre quelque chose de nouveau.
Jean : Et nous ne devons pas avoir peur d'apprendre quelque chose de nouveau. Nous allons passer l'éternité à apprendre de nouvelles choses. Tu crois vraiment qu'on va tout apprendre de ce côté-ci de l'éternité ?
Thomas : Non !
D'après ce que j'ai observé, les gens ont tendance à avoir peur de regarder de nouvelles idées. C'est comme s'il y avait cette idée que s'ils font ne serait-ce que de la place dans leur tête pour considérer une nouvelle idée, ou une nouvelle doctrine, ils s'égareront sur un terrain enchanté : et alors le diable les prendra dans ses pièges et ils seront trompés contre leur volonté et perdus.
Jean : Je vois ce que tu veux dire. J'ai aussi rencontré cette croyance. Ce n'est jamais vraiment mis clairement en mots, mais ce sentiment est là.
Laisse-moi te demander : est-ce que cela ressemble vraiment à quelque chose que notre Père céleste aimant laisserait se produire ? Est-ce vraiment le cas ?
Thomas : Non, jamais.
Jean : Dans Actes, Luc raconte comment Paul et Silas ont quitté Thessalonique pour se rendre à Bérée. Il fait une déclaration intéressante au chapitre 17, verset 11. Il compare les Béréens avec les Thessaloniciens et il donne une raison très intéressante pour louer les Béréens.
Thomas : "Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact. "
Jean : Les Béréens "avaient des sentiments plus nobles" que les Thessaloniciens.
Pourquoi ?
Ils donnaient une chance équitable à ces nouvelles idées, à ces nouveaux concepts qu'ils entendaient pour la première fois. Ils n'ont pas pris Paul et Silas au mot. Ils ne les ont pas non plus rejetés d'emblée, simplement parce que c’était différent de tout ce qui leur avait été enseigné auparavant. Ils ont donné à ce message une chance équitable. Ils l'ont étudié par eux-mêmes, faisant confiance à l'esprit de Yah pour les conduire dans la vérité.
Thomas : D'autres traductions disent qu'ils avaient un "caractère plus noble" ou un "esprit plus juste" que les Thessaloniciens. Tout cela parce qu'ils ont, en fait, étudié avec un esprit ouvert !
Jean : Et c'est ce que nous devons faire, nous aussi. Trop de gens étudient de nouvelles idées juste pour prouver qu'elles sont fausses. Ce n'est pas étudier avec un esprit ouvert ! Étudier avec un esprit ouvert signifie que vous êtes prêt à obéir si l'esprit de Yah vous convainc que c'est vrai. C'est ainsi que les Béréens étudiaient.
Et quand nous faisons cela, nous pouvons faire confiance à Yahuwah pour garder notre esprit en sécurité. Nous n'allons pas être trompés contre notre volonté.
Thomas : C'est vrai. Nous pouvons toujours faire confiance à l'amour du Père pour nous.
Bien, notre temps est écoulé. Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !
* * *
Fin
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