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Donne-nous aujourd’hui, notre pain quotidien
Programme 159
Donne-nous aujourd’hui, notre pain quotidien
Partie 1
Thomas Rolland : "Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien." Savez-vous ce que vous demandez lorsque vous priez ces mots ? Demandez-vous à Yah de subvenir à vos besoins quotidiens ? Ou est-ce que cela a une signification spirituelle ? Ou les deux ?
Bonjour, je suis Thomas Rolland et aujourd'hui nous allons partager des idées nouvelles et profondes sur ce que cela signifie de demander au Père de nous "donner aujourd'hui notre pain quotidien". Jean ?
Jean Olivier : Bonjours amis auditeurs. Le pain est si basique, n'est-ce pas ? Presque partout dans le monde, il y a une forme de pain. Le Mexique a les tortillas, par exemple, ce qui est très différent de notre baguette française…
Thomas : Ou du pain du bush australien !
Jean : Ou du chapati indien, ou… du pain noir russe. Et pourtant, ce sont toutes des formes de pain. Saviez-vous que l'Allemagne à elle seule a plus de 200 types de pain différents ? J’ai lu qu’ils ont la plus grande variété de pains au monde.
Thomas : Hm. Je ne savais pas. Je pensais que c’était nous, les français…
Jean : Le pain est un aliment tellement basique, que lorsque certains prisonniers sont punis, on leur donne un régime de subsistance à base de pain et d'eau.
Thomas : Et pourtant, ça peut aussi être l'un des plus grands plaisirs de la vie. J'aime tellement l'odeur d'une boulangerie !
Jean : ça titille marcher nos glandes salivaires, n'est-ce pas ? Alors, que voulait dire le Sauveur quand il a dit ces mots, "donne-nous aujourd’hui [ou : "donne-nous chaque jour"] notre pain quotidien" ?
Thomas : Eh bien, j'ai toujours pensé que cela avait une double signification. Nous demandons que nos besoins temporels soient satisfaits, bien entendu, et que nous soyons aussi "nourris" spirituellement.
… n'es-tu pas d'accord ?
Jean : Non, pas entièrement. Je crois que le "pain" ici est un symbole, donc ce qui est demandé est entièrement spirituel. Je ne crois pas qu'il y ait une application temporelle ou physique, ici.
Je pense que la plupart d'entre nous, moi y compris, l'avons interprété comme tu le fais : qu'il a une interprétation à la fois spirituelle et physique. Mais si nous le lisons dans son contexte, nous pouvons voir qu'il n'y a pas du tout d'application physique. C’est entièrement spirituel. Et c’est très beau et rassurant. Prenons un moment pour le lire.
Thomas : Très bien. A quel endroit ? La prière du Seigneur est donnée deux fois dans les Écritures.
Jean : En effet. La première fois, bien sûr, c'est dans le sermon sur la montagne, dans Matthieu 6. Mais j’aimerais que nous la lisions d'abord dans Luc. Luc 11, versets 1 à 4.
Maintenant, le contexte dans lequel la prière du Seigneur est donnée dans Luc est différent du contexte dans Matthieu. Certaines personnes appelleront cela une "contradiction". Mais ce n'est pas le cas. Quand vous comparez les chronologies de Matthieu et de Luc, il est clair que Luc parle d'un évènement qui s'est produit plus tard que le récit de Matthieu. Allons-y.
Thomas : "Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu'il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l'a enseigné à ses disciples. 2 Il leur dit : Quand vous priez, dites : Père ! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne. 3 Donne-nous chaque jour notre pain quotidien; 4 pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à quiconque nous offense; et ne nous induis pas en tentation."
Jean : Nous savons par les Écritures que le Sauveur était souvent en prière, et nous savons aussi que ses prières étaient efficaces ! Les disciples le savaient aussi, et après l'avoir vu et entendu, ils voulaient savoir comment prier comme lui. En réponse à leur question, le Sauveur a répété la même prière qu'il avait donnée dans le sermon sur la montagne. Il ne s'agit pas d'une contradiction. Il réitère simplement la même leçon qu'il a enseignée auparavant, réaffirmant les points qu'il a déjà soulevés. Nous examinerons ce passage un peu plus tard, mais ce que j’aimerais que nous constations maintenant, c'est que cela est dit dans le contexte d'une discussion sur la prière.
Thomas : Oui, nous avons tendance à citer la prière du Seigneur comme un passage autonome et nous ne regardons jamais vraiment le contexte.
Jean : Eh bien, aujourd'hui nous allons regarder le contexte.
Dans Luc 11 comme dans Matthieu 6, le sujet abordé quand le Sauveur donne cet exemple de la prière parfaite est… la prière ! Ils parlent de la façon de prier. Nous allons revenir à Luc 11, mais passons maintenant à Matthieu 6. Commençons par les versets 5 à 7. Comprendre le contexte dans lequel la prière du Seigneur a été donnée révélera une vérité que je pense que la plupart d'entre nous ont négligée. Matthieu 6, versets 5 à 7.
Thomas : "Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. 6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. 7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés."
Jean : En écoutant des sermons sur ce passage, j'ai entendu suggérer que ce que le Sauveur disait était de ne pas prier dans le style des païens, comme s'il y avait des mots répétitifs qu'ils employaient dans leurs prières, et que Christ invitait les croyants à prier dans un style plus conversationnel.
Thomas : Oui, j'ai entendu cela aussi. Tu n'es pas d'accord ?
Jean : Pas vraiment. J'ai suivi des études religieuses comparatives par le passé. Il peut y avoir quelques exceptions, mais pour la plupart : les prières sont des prières. Même si c'est une prière déjà écrite, comme celles que les catholiques utilisent souvent, l'émotion, le désir est toujours là, pour les croyants sincères. Yah lit le cœur, donc leurs prières fonctionnent toujours.
Thomas : Donc si ce passage n’est pas un commentaire sur le style de prière, qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qu'il dit ici ?
Jean : La réponse se trouve dans le verset suivant. Matthieu 6, verset 8. Lisons-le.
Thomas : "Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez", ou dans la version Martin, ou encore Ostervald : "Ne leur ressemblez donc pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez."
Jean : Remarquons le mot " donc ". Yahushua explique pourquoi les croyants ne doivent pas prier comme les païens. C'est parce que "votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez". Les "vaines répétitions des païens" ne sont pas tant un style de prière qu'une demande répétée, sans fin, à Yah, encore et encore, de vous donner ce dont vous avez besoin.
Thomas : Hm… comme, disons, une augmentation au travail, ou un revenu suffisant pour payer vos factures. Des choses comme ça.
Jean : Précisément. Ce que Christ veut dire, c'est que vous n'avez pas besoin de demander cela parce que le Père sait déjà que vous en avez besoin et il vous le fournira !
Penses-y. Tu es père, Thomas. Tes enfants doivent-ils te demander de leur donner de la nourriture et des vêtements ?
Thomas : Non ! Ils… je ne veux pas dire qu'ils "considèrent ça comme acquis" parce que ça impliquerait qu'ils soient des enfants gâtés, et ils ne le sont pas. Quand ma femme ou moi ramenons les courses à la maison, ils disent souvent merci pour les choses qu’on achète et qu’ils apprécient. Ils disent aussi merci pour le repas, meci les nouveaux habits. Des choses comme ça.
Jean : C'est une bonne formation, d'élever nos enfants e, leur apprenant à être reconnaissants pour ce qui leur est donné.
Thomas : C'est vrai. Mais ce que j'essaie de dire, c'est qu'ils n'ont jamais douté que nous allions subvenir à leurs besoins. Ils n'ont peut-être pas tout le luxe qu'ils veulent, mais leurs besoins ont toujours été satisfaits.
Jean : Tu ne les a pas fait attendre longuement, tu le les a pas fait venir plusieurs fois pour qu'ils se prosternent devant toi et disent : " Oh, grand et sage père, s'il te plaît, donne-moi à manger " ?
Thomas : Haha. Bien sûr que non. Je veux dire, un peu de courbettes et de flatterie de temps en temps ne serait pas une mauvaise chose pour moi, mais plus sérieusement : non. Jamais pour quelque chose dont ils ont réellement besoin. Je veux dire, c'est ma responsabilité de subvenir à leurs besoins en tant que parent !
Jean : Et c'est ce que dit Yahushua. Vous êtes un enfant de Yah. Il est votre parent. Il vous aime. Il sait déjà ce dont vous avez besoin ! Vous n'avez pas besoin de demander – et de vous courber en implorant – vous n'avez pas besoin de ramper et de mendier à plusieurs reprises pour obtenir ce dont vous avez besoin. En tant que votre Père divin, Yahuwah s'est déjà engagé à vous le fournir ! Et pas seulement parce que vous êtes un croyant. Allons au chapitre précédent. C’est toujours dans le sermon sur la montagne. Les numéros de chapitres et versets ont été ajoutés plus tard à la Bible. Que dit Matthieu 5, versets 43 à 45 ?
Thomas : "Vous avez entendu qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44 Mais moi je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent; 45 Afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes."
Jean : Encore une fois, le point de vue de Christ est que vous n'avez pas à supplier pour que vos besoins temporels soient satisfaits. Ce sont les "vaines répétitions" des païens ! Les "dieux" qu'ils servent ne sont pas des "dieux" aimants ! Mais Yahuwah est un Père aimant. Vous êtes son enfant. Il pourvoira à vos besoins.
Très bien. Revenons à Luc 11. C'est le deuxième endroit où se trouve la prière du Seigneur, et : comme le sermon sur la montagne où le Sauveur l'a partagée pour la première fois, elle est donnée dans le contexte de la prière. Lisons les versets 9 à 13.
Thomas : "Moi aussi, je vous dis: Demandez, et on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; heurtez, et on vous ouvrira. 10 Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve; et on ouvrira à celui qui heurte. 11 Qui est le père d'entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu'il lui demande du pain? Ou, s'il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson? 12 Ou encore, s'il lui demande un ouf, lui donnera-t-il un scorpion? 13 Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent?"
Jean : Si nous, en tant qu'êtres humains pécheurs, donnons de bonnes choses à nos enfants, combien plus pouvons-nous nous attendre à ce que notre Père céleste nous donne de bonnes choses quand nous Lui demandons ?
Thomas : Ok, je suis un peu confus, là. J'ai l'impression que tu as deux messages là. D'abord, tu dis que nous n'avons pas à demander pour nos besoins temporels. Mais ici dans Luc, il est dit de demander.
Jean : Tu n'as pas besoin de demander pour les choses temporelles, mais ça ne signifie pas qu'il n'y a rien à demander, et cela nous ramène à ce dont Yahushua parle lorsqu'il demande à Yah de "nous donner aujourd'hui notre pain quotidien".
Le " pain " dont il parle ici est un pain spirituel. Tout le monde se souvient de l'histoire de la femme au puits ? Revoyons-la rapidement. Jean, chapitre 4.
Thomas : Très bien. "Il arriva donc à une ville de Samarie, nommée Sichar, près de la terre que Jacob avait donnée à Joseph son fils. 6 Là était la fontaine de Jacob. Yahushua donc, fatigué du chemin, s'assit sur la fontaine; c'était environ la sixième heure. 7 Une femme samaritaine étant venue pour puiser de l'eau, Yahushua lui dit: Donne-moi à boire. 8 Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres."
Jean : La sixième heure, c’est midi, car le jour pour les Hébreux – qui est le jour biblique – commençait à l'aube. Donc, ici, Yahushua est fatigué. Il a marché longtemps et il est midi. Il a faim et soif, alors il s'assoit et se repose pendant que les disciples vont acheter de la nourriture. Nous n’allons pas lire la suite de l'histoire. Nous savons ce qui s’est passé ensuite. Après sa conversation avec Yahushua, la Samaritaine a cru, et s'est empressé d'inviter ses amis et voisins au moment où les disciples revennaient avec leurs achats.
Continuons au verset 31. C'est ici que l'Écriture donne l'interprétation de la nourriture utilisée comme un symbole. Allons-y.
Thomas : Voyons voir… la femme a laissé sa cruche et est allée dans la ville : "Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange. 32 Mais il leur dit : J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. 33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? 34 Yahushua leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre."
Jean : La nourriture, donc, dans un sens spirituel, est un symbole de la connaissance et de l'accomplissement de la parole de Yah.
Maintenant. Prenons cette interprétation et retournons à Matthieu 6 pour voir si cela correspond. Donc, les versets 5 à 8 : ne soyez pas comme les païens. Votre Père céleste sait ce dont vous avez besoin. Les versets 9 à 13 sont la prière du Seigneur, puis, les versets 14 à 23 sont des commentaires supplémentaires sur ce que signifie la prière du Seigneur, ainsi que sur l'importance de donner la priorité à l'accumulation de trésors dans le ciel, plutôt que sur la terre. Parce que c'est le point sur lequel Yahushua oeuvre : c’est-à-dire, mettre de l'ordre dans nos priorités. Commençons à lire au verset 24.
Thomas : " Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Yah et Mamon. "
Jean : " Mammon " n'est pas un mot que nous utilisons très souvent en français moderne. Il vient d'un mot araméen commun qui signifie…
Thomas : … richesse, fortune.
Jean : Oui. La plupart d'entre nous savons cela. Maintenant, ce que la plupart d'entre nous ne savent pas, c'est que ce mot est similaire à un mot hébreu qui signifie : " être ferme " ou " inébranlable ". Nous avons l'affirmation : "amen", de cette même idée.
Thomas : Ah bon ? Qu'est-ce que cela a à voir avec le fait de ne pas pouvoir servir deux maîtres ?
Jean : Eh bien, ça fait référence à "ce en quoi on peut avoir confiance". Pour le dire autrement, vous pouvez faire confiance à Yahuwah, ou vous pouvez faire confiance à… votre sens des affaires, votre compte en banque, votre sécurité d'emploi… tout ce en quoi vous avez confiance, et qui vous donne la tranquillité d'esprit. Yahushua dit que vous ne pouvez pas avoir confiance en cela, et à la fois en Yahuwah.
Si vous faites confiance, par exemple, au fait que vous semblez être le prochain sur la liste des candidats à une promotion, cela satisfera votre inquiétude quant à la façon dont vous allez payer les factures inattendues, ou l'éducation de vos enfants, ou tout ce qui vous empêche de bien dormir la nuit. C'est là que votre concentration et votre confiance seront.
Thomas : Ok, oui. Je peux voir ça.
Jean : Le problème est que : "nul ne peut servir deux maîtres". Si c'est là que vous vous concentrez, alors vous ne cherchez pas le pain spirituel. Vous ne vous concentrez pas sur l'apprentissage de ce qu'est la volonté de Yah pour votre vie, et vous serez certainement trop distrait pour vous concentrer sur la réalisation effective de la volonté de Yah dans votre vie.
Thomas : Nous allons faire une courte pause, amis auditeurs. Nous continuerons cette discussion dans un instant.
* * *
Partie 2
Thomas : Donc. Quand nous nous concentrons sur " ce à quoi il faut faire confiance " – peu importe la forme que cela prend pour nous individuellement – nous ne nous concentrons pas sur le fait de faire confiance à Yahuwah, ou de faire Sa volonté dans nos vies.
Jean : Eh bien, nous n'avons pas le temps de nous concentrer sur l'apprentissage de la volonté de Yahuwah et de la faire si nous sommes concentrés sur d'autres choses. A moins que Yahuwah ne soit notre priorité numéro UN dans notre vie, nous n'aurons pas le temps, ou l'énergie physique ou mentale, de faire autre chose que de nous concentrer sur des questions temporelles. C'est pourquoi le passage qui suit est si important. Il explique également pourquoi nous devons demander le pain spirituel, la connaissance et la réalisation de la volonté de Yah. Allons-y. Reprenons là où nous nous sommes arrêtés.
Thomas : Verset 25. Ok, je continue à lire : "C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? 26 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? 27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? 28 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent; 29 cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. 30 Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? 31 Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? 32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus."
Jean : Voilà les choses pour lesquelles les païens prient continuellement. Quand Christ parlait de leurs " vaines répétitions ", il ne parlait pas d'un style de prière. Il parlait de ceci : se concentrer uniquement sur les questions temporelles, implorer constamment son "dieu" pour de la nourriture et des vêtements, pour avoir un toit sur la tête. Pour un emploi. C'est pour cela que les païens prient, encore et encore.
Mais Yahushua dit que nous n'avons pas besoin de prier pour cela ! Yahuwah sait déjà que nous en avons besoin. Et comme tout bon parent, il nous le fournira sans que nous ayons à le demander. Si vous donnez la priorité à la recherche du pain spirituel – connaître et faire la volonté de Yah dans votre vie – alors tout le reste vous sera ajouté.
Thomas : J’aime vraiment vraiment cette analogie. Tu sais, en y réfléchissant, le pain nous donne la vie. Sans nourriture, notre corps meurt. Et tout comme notre nourriture physique donne la vie à notre corps physique, la nourriture spirituelle donne la vie à notre corps spirituel. Donne-moi juste un instant pour retrouver un passage. Je pense que c'est… oui. Ephésiens 2, verset 10. Il est écrit : "Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Yahushua-Christ pour de bonnes oeuvres, que Yahuwah a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions."
J'aime comment le fait de connaître la volonté de Yahuwah va de pair avec le fait de faire la volonté de Yahuwah, de la pratiquer.
Jean : Et c'est pourquoi, elle est symbolisée par la nourriture. Connaître et faire la volonté de Yah mène à la vie éternelle ! Donc, quand nous prions : " Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien ", nous reconnaissons que le pain spirituel mène à la vie éternelle, et nous demandons au Père de nous donner ce dont Il sait que nous avons besoin pour ce jour.
Thomas : C'est une marche de confiance, n'est-ce pas ?
Jean : Absolument. Quand la connaissance et la réalisation de Sa volonté sont notre priorité numéro UN, nous nous concentrons sur cela. Nous demanderons Son pain, quand nous savons que faire Sa volonté apporte la vie éternelle.
La question que chacun de nous doit se poser est la suivante : faisons-nous vraiment confiance à Yahuwah ? Ou est-ce que nous prenons des risques ? C’est-à-dire : faisons-nous passer l'obéissance à Yahuwah au second plan, au troisième, ou même au dernier plan de nos priorités ?
Rappelez-vous : vous n'avez pas besoin de demander à un Père aimant de vous fournir ce dont vous avez besoin. Un parent aimant n'a pas besoin qu'on lui rappelle sans cesse que nous avons des besoins.
Thomas : Et Yahuwah est un parent aimant.
Jean : Donc nous n'avons pas besoin de prier pour cela ! Au lieu de ça, nous pouvons nous concentrer sur d'autres choses, des choses plus importantes, comme demander du pain spirituel.
Ce thème de Yahuwah qui pourvoit à nos besoins est présent dans toutes les Écritures. Lisons Philippiens 4, verset 19. Ces paroles de foi font partie des derniers mots de Paul dans sa lettre aux Philippiens.
Thomas : " Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Yahushua-Christ. "
Jean : Paul avait une confiance totale dans le fait que Yahuwah pourvoit à nos besoins, non seulement temporels, mais aussi spirituels. On retrouve la même chose dans l'Ancien Testament.
Quelle leçon Yah a-t-Il essayé de faire comprendre aux enfants d'Israël têtus, dans le désert ?
Thomas : Euh… que, quel que soit leur besoin, que ce soit de l'eau, de la nourriture ou un moyen d'échapper à leurs ennemis, Il y pourvoirait ?
Jean : Exactement ! En fait, l'un des noms donnés à Yahuwah dans l'Ancien Testament est : " Yahuwah pourvoira ". Nous en avons déjà parlé. Le nom Yahuwah vient du verbe être hébreu : hayah. Vous pouvez trouver "Yahuwah Celui qui pourvoit" listé dans les commentaires bibliques comme : "Jehovah-Jireh" ou, de manière plus appropriée, Yahuwah-Yireh. Et il s'agit d'une promesse selon laquelle : tout ce dont nous avons besoin, Il le fournira, à la fois physiquement et spirituellement.
Trop de chrétiens ne suivent Yahuwah qu'après avoir donné la priorité à d'autres choses. Nous devons mettre Yahuwah en premier, à la meilleure position, en tout. Quand nous faisons cela, tout le reste nous est ajouté.
Thomas : Quand nous faisons cela, à quoi est-ce que ça ressemble, sur le plan pratique ? Nous mettons Yahuwah en premier, ok. Comment cela affecte-t-il notre vie quotidienne et les décisions que nous prenons ?
Jean : C'est une excellente question. Ramenons-la à un niveau pratique.
Pour chacun d'entre nous, ça peut prendre une forme un peu différente, parce que nos circonstances sont toutes autant individuelles que nous le sommes. Alors, prenons un exemple, plutôt extrême, dans la vie de Christ lui-même. Comme tout le monde le sait, le Sauveur n'était pas un hypocrite. Il n'a jamais enseigné ce qu'il ne faisait pas aussi, ce qu’il ne mettait pas activement en pratique.
Je vais le reformuler : il pratiquait ce qu'il prêchait.
Thomas : Il n'a pas seulement parlé, mais il a montré l’exemple.
Jean : Exactement. Allons au chapitre 4 de Matthieu.
C’est un peu de temps avant que Yahushua ne donne le sermon sur la montagne, donc c'était une leçon toute fraîche dans son esprit, alors qu'il enseignait l'importance de donner la priorité à Yah en toutes choses et de demander notre pain quotidien, de demander la connaissance quotidienne de la volonté de Yah dans nos vies.
Thomas : Très bien, j'ai Matthieu 4. Quel verset ?
Jean : Commençons au verset 1.
Thomas : " Alors Yahushua fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. 2 Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. 3 Le tentateur, s'étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Yah, ordonne que ces pierres deviennent des pains."
Jean : À ce stade, il est physiquement affaibli, et le diable arrive en lui disant, si on paraphrase : " Si tu es le fils de Yah, tout ce que tu as à faire, c'est de transformer ces pierres en pain ".
Mais vous voyez, Yahushua était là parce qu'il avait été conduit là par l'Esprit de Yah. Il obéissait à la volonté de son Père. Il avait faim. Il était très possiblement affamé. Mais il avait aussi confiance que son Père répondrait à ses besoins. C'est pourquoi il a été capable de répondre comme il l'a fait. Lisons-le. Verset 4.
Thomas : "Yahushua répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Yah."
Jean : Vous voyez, Yahushua savait que la vie, tant physique que spirituelle, est basée sur la nourriture. La nourriture physique nous donne la vie temporelle. La nourriture spirituelle nous donne la vie éternelle. Yahushua était là parce que c'était la volonté de Yah pour lui, d'être là. Donc, il pouvait faire confiance au Père pour prendre soin de lui.
Thomas : Ne penses-tu pas, cependant, que Yahushua avait quelque chose que nous n'avons pas ? Il savait qu'il allait mourir par crucifixion : cela ne lui aurait-il pas permis de savoir qu'il n'allait pas mourir de faim dans le désert ?
Jean : Eh bien, tout d'abord, quand quelqu’un a tellement faim qu'il a l'impression que sa moelle épinière passe à travers son estomac, cela ne diminue pas la tentation, l’idée de se procurer de la nourriture par tous les moyens possibles. Deuxièmement, il ne connaissait peut-être pas la manière précise dont il allait mourir. Il avait une compréhension claire de son rôle de second Adam et d'Agneau de Yah. Mourir en résistant à la tentation sous quelque forme que ce soit pouvait certainement rempli ce rôle, donc, je ne suis pas sûr pas qu'il avait l'assurance de savoir ce que l'avenir lui réservait en détail, pas plus que nous.
Thomas : Hm. Ok.
Jean : Mais la tentation n'est pas terminée. Le diable fait ce qu’il fait toujours. Continuons de lire au verset 5.
Thomas : "Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, 6 et lui dit : Si tu es Fils de Yah, jette-toi en bas; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. "
Jean : Le diable pense : alors, tu veux citer l'Écriture, Yahushua ? D'accord, voici une autre tentation et je vais citer l'Écriture pour la soutenir !
Thomas : Et bien sûr, étant le diable, il cite l'Écriture hors de son contexte !
Jean : Et quelle a été la réponse de Yahushua ? Verset 7.
Thomas : "Yahushua lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point Yahuwah, ton Elohim".
Jean : Vous voyez, Yahushua fait confiance à son Père. Il souffre, oui. Il meurt de faim, mais il fait toujours confiance à son Père. Il n'est pas là dehors à s'exposer délibérément aux ruses du diable. Il a été conduit là par l'Esprit de Yah, alors il va continuer à faire confiance à son Père pour subvenir à ses besoins. Et son plus grand besoin est la nourriture spirituelle, qui consiste à connaître et à faire la volonté de son Père. Et c'est aussi notre plus grand besoin.
Mais, encore une fois, le diable fait ce qu'il fait toujours. Il fait monter les enchères une fois de plus. Versets 8 et 9.
Thomas : "Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, 9 et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores."
Jean : Ça fait vraiment monter les enchères ! C’est comme dire : "Regarde, Yahushua. Tu n'as pas besoin de mourir. Je suis le prince de cette terre. Je te cède tout. Tout ce que tu as à faire, c'est de m'adorer. Et c'est tout ! Et alors le monde sera à toi. N'es-tu pas venu pour me reprendre le monde ? Vénère-moi et je te donnerai tout. Tu n'as pas besoin de mourir." Mais quelle a été la réponse du Sauveur ?
Thomas : " Yahushua lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras Yahuwah, ton Elohim, et tu le serviras Lui seul."
Jean : Yahushua savait qu'il faisait la volonté de son Père, il n'allait donc pas se laisser aller à la facilité. La nourriture spirituelle mène à la vie éternelle, et il n'allait pas la sacrifier pour l' " honneur " temporel de diriger le monde. Mais cela lui a coûté cher ! Ne vous faites pas d'illusions. Cela a tout coûté à Yahushua. Lisons le verset suivant. Verset 11.
Thomas : "Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Yahushua, et le servaient."
Jean : "Et voici… des anges vinrent… et le servirent" ou : "Alors, des anges vinrent… et le servirent", dans la King James. Yahushua était si faible après son jeûne de 40 jours, qu'il n'avait pas la force de quitter le désert. Mais malgré cela, il n'a pas cédé aux tentations de satan. Suivre la volonté de son Père était plus important, et il a continué à obéir. Et, une fois la tentation passée, son Père a pourvu à ses besoins, comme promis.
Thomas : C'est le genre de foi, le genre de détermination que nous devons avoir. Le diable ne pouvait rien lui offrir – pas même sa propre vie – pour le convaincre de désobéir à la volonté révélée de son Père.
Jean : Quand vous avez reçu votre pain quotidien pour un jour donné, c’est-à-dire la connaissance de la volonté de Yah, et que vous cherchez à obéir, alors votre seul objectif est de rester dans les paramètres de la volonté révélée de Yah.
Et quand nous marchons sur le chemin tracé pour nous par la volonté révélée de Yah, nous n'avons pas besoin de nous inquiéter de quoi que ce soit ! Même les tentations les plus féroces peuvent être surmontées quand nous savons que nous sommes en accord avec la volonté révélée de Yahuwah. C'est une promesse.
Regardons 1 Corinthiens 10 : 1 Corinthiens chapitre 10 et lisons le verset 13. C'est une promesse à laquelle nous pouvons tous nous accrocher.
Thomas : " Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Yahuwah, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. "
Jean : Quand nous demandons à Yahuwah de nous donner notre pain quotidien, cette promesse à nous, nous pouvons la réclamer. Et avec cette promesse, nous avons l'assurance que nous n'avons pas à nous inquiéter. Vous voyez, le diable utilise souvent la peur pour essayer de contraindre les gens à pécher. C'est la peur, la peur de perdre son emploi, ou de ne pas pouvoir payer ses factures, ou quoi que ce soit d'autre, qui conduit beaucoup de gens à s'écarter du chemin de l'obéissance. Quand ils ont peur, les gens donnent la priorité à d'autres choses, des choses qui, selon eux, les protègent. Mais nous n'avons pas besoin de faire cela. Ce que nous devons faire, c'est abandonner nos volontés à la volonté de Yah. Faire de la recherche de Son royaume notre priorité absolue. Ensuite, tout le reste, tout ce dont nous avons besoin, nous sera ajouté.
Thomas : J'aime vraiment cette façon de voir les choses. Quand nous demandons et recevons le pain spirituel qui mène à la vie éternelle, nous abandonnons constamment notre volonté à celle de Yahuwah, parce que nous avons confiance qu'Il sait mieux que nous. Et c'est un très bon encouragement, en ce moment même, n'est-ce pas ?
Les choses dans le monde aujourd'hui sont si intenses…
Jean : Et elles ne reviendront pas à la normale ! Quand nous reviendrons à la " normale ", cela ne ressemblera pas à notre ancien normal. Ce sera une nouvelle normalité.
Thomas : Je me souviens souvent de ce qui se passe lorsqu'on place une grenouille dans une casserole d'eau. Si vous laissez tomber la grenouille dans une casserole d'eau bouillante – ne le faites pas, je dis juste que si quelqu'un était assez psychotique pour le faire – la grenouille sortirait immédiatement. Échaudée, mais vivante.
Cependant, si vous mettez une grenouille dans une casserole d'eau froide et que vous augmentez lentement la chaleur, la grenouille ne sortira jamais. Elle restera là jusqu'à ce qu'elle meure. Et c'est ainsi que je vois les niveaux de stress dans le monde d'aujourd'hui. Satan nous attaque sous tous les angles.
Jean : Tu as raison. C’est ce qu’il fait. Ça me rappelle 1 Pierre 5:8 où il nous est dit : "Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. " C'est là où nous en sommes, et nous devons garder nos yeux sur Yahuwah et notre volonté alignée sur la Sienne. Nous devons, comme Christ l'a dit, continuer à demander notre pain quotidien.
Thomas : C'est 1 Pierre 5:8 ?
Jean : Oui.
Thomas : C'est intéressant de noter le contexte. Le verset juste avant celui-là, 1 Pierre 5:7, est un de mes préférés. Il est écrit : "et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous", ou dans la King James : "Confiez-lui tous vos soucis, car il prend soin de vous".
Jean : C'est une merveilleuse promesse ! Donc, oui. Même si les pressions augmentent, même si le diable, tel un lion rugissant va et vient en cherchant qui il peut dévorer, nous pouvons continuer à faire confiance et à obéir à Yah. Nous n'avons rien à craindre si, chaque jour, nous recherchons le pain spirituel qui apporte la vie éternelle.
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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Thomas : C'est l'heure de notre Courrier des Auditeurs, où nous répondons aux questions que nous envoient nos auditeurs, du monde entier. Khun Kwanjai de Chon Buri, en Thaïlande, nous a envoyé une question à laquelle je pense que beaucoup d'entre nous peuvent s'identifier. Elle écrit : "Un membre de ma famille m'a fait beaucoup de tort. Je sais que nous sommes censés pardonner à tous ceux qui nous ont fait du tort afin d'être nous-même pardonnés, mais comment ? Avez-vous des conseils sur la façon dont je peux arriver à pardonner à cet homme ?"
Jean : Tout d'abord, laissez-moi vous dire que je comprends. Quiconque a déjà été gravement lésé par quelqu'un d'autre peut comprendre.
Thomas : Je sais que je peux ! Vous savez que vous êtes censé pardonner, mais il y a cette peur que si vous le faites, vous vous exposez à être à nouveau blessé.
D'un autre côté, il y a la peur que si vous ne pardonnez pas, Yahuwah ne vous pardonne pas non plus.
Alors, oui. Que faire ?
Jean : Commençons par lire Matthieu 6, versets 14 et 15. C'est de là que vient une partie de la réaction de "peur".
Thomas : "Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses."
Jean : C'est de là que vient une grande partie de la pression. Satan arrive et commence à nous faire redouter que si nous ne pardonnons pas, nous serons perdus. Mais j’aimerais dire qu'ici, comme dans tous les autres domaines concernant le salut, ce n'est pas quelque chose que nous pouvons faire par nous-mêmes.
Quand quelqu'un vous a fait du tort, vraiment du tort, quand vous êtes encore blessé ou autrement affecté négativement par ce qu'il a fait, il peut être impossible de ressentir ou crééer en soi des sentiments de pardon.
Thomas : C'est vrai ! Alors que faire ? Parce que la dernière chose que vous voudriez faire, c'est de vous exposer à être à nouveau blessé, ou exploité de la sorte.
Jean : Il y a deux ou trois choses que j'ai trouvées qui fonctionnent. Mais d'abord, faisant face à cette peur selon laquelle pardonner à la personne vous expose à être à nouveau blessé.
Je ne pense pas que ce soit le cas. Le pardon ne nie pas qu'on vous a fait du tort ! Le fait même que vous soyez appelé à pardonner confirme que oui, vous avez été lésé. Le pardon ne le nie pas. De plus, le pardon ne vous rend pas amnésique non plus.
Thomas : Donc vous n'avez pas besoin de vous rendre à nouveau vulnérable face à cette personne.
Jean : Pas du tout. J'ai trouvé en ligne une définition bien écrite du pardon. Elle dit, je cite :
"Le pardon est le processus intentionnel et volontaire par lequel une victime subit un changement de sentiments et d'attitude à l'égard d'une offense, laisse tomber les émotions négatives telles que la vengeance, renonce à une compensation ou à la punition de l'offenseur, même si elle est légalement ou moralement justifiée…" Fin de citation.
Maintenant, y a-t-il quelque chose dans cette définition qui parle de réconciliation ?
Thomas : Euh, non. Non.
Jean : C'est là que les gens trébuchent. Le pardon et la réconciliation sont deux choses complètement différentes. Il est en votre pouvoir de donner ou de refuser le pardon, et si nous voulons être comme Yahushua, nous choisirons de pardonner. Mais la réconciliation est quelque chose de tout à fait différent.
La réconciliation n'est pas toujours possible. Comment pouvez-vous vous réconcilier avec quelqu'un qui n'a jamais reconnu vous avoir fait du tort ?
Thomas : Non. On ne peut vraiment pas, n'est-ce pas ?
Jean : Alors, chassez de votre esprit la crainte que si vous pardonnez à la personne, cela signifie que vous devrez aussi vous réconcilier. Ce n'est pas le cas. Ce sont deux problèmes différents.
Thomas : Tu as dit que si nous voulons être comme Yahushua, nous choisirons de pardonner. Comment pouvons-nous faire cela si nous n'avons pas en nous le sentiment de pardonner, si nous ne le ressentons pas ? Ou pire, si l'abus ou le mauvais comportement se poursuit toujours ?
Jean : En réalisant que le pardon est effectivement un choix. Ce n'est pas une émotion.
Thomas : Ok. Euh, dis-nous en plus. Je pensais que le but du pardon était de mettre de côté les griefs du passé et, je ne sais pas, de se sentir à nouveau bien envers la personne ?
Jean : Bien sûr. Et vous pouvez le faire quand quelqu'un vous a fait du tort par erreur, sans l’intention de vous blesser. Mais quand la façon dont il vous a fait du tort était délibérée, ou quand il continue à vous faire du tort, quand il refuse d'admettre qu'il vous a fait du tort même si c'est le cas, quand la réconciliation n'est pas possible, alors le pardon devient un choix indépendamment de vos sentiments.
Thomas : Et comment on fait ça ?
Jean : Eh bien, pour moi, personnellement, j'ai trouvé que ça m'a amené à un tout nouveau niveau d'abandon à Yah. Dans la prière, j'ai dit : "Père, Tu sais tout ça. Tu sais qu'on m'a fait du tort, Tu sais qu'à ce stade il n'y a aucun espoir de réconciliation. Tu as dit que je devais pardonner, alors d'accord. Je choisis de pardonner à cette personne. Je n'ai pas l’envie de pardonner, mais je le fais quand même. Le changement de mes sentiments dépend de Toi."
Thomas : Et que s'est-il passé ?
Jean : Eh bien, immédiatement, j'ai ressenti ce sentiment de paix que je n'avais jamais ressenti avant à propos de cette situation. Mais, comprenez que la paix est venue en faisant la volonté de Yah. Ça ne veut pas dire que j'ai soudainement ressenti des sentiments de pardon pour la personne qui m'avait fait du tort. J'avais simplement pris la décision consciente, indépendamment de mes sentiments, d'obéir à la parole de Yah et de pardonner. Je Lui ai laissé le soin de changer mes émotions. Et, au final, mes sentiments ont vraiment changé.
Quand j'ai arrêté de porter ce fardeau de colère et de ressentiment, mes sentiments ont vraiment changé. Ça ne veut pas dire que je me suis réconcilié avec cette personne. Ce n'est pas possible. Mais j'ai fait le choix conscient de pardonner et de laisser le reste à Yahuwah.
Thomas : Ce n'est pas facile à faire. Surtout quand le traitement injuste est toujours en cours. Y a-t-il des promesses que nous pouvons revendiquer qui aident dans des situations comme celle-ci ?
Jean : Je suis heureux que tu poses la question. Il y en a une très puissante dans Romains 12. Lisons-la. C’est Romains 12, versets 17 à 19.
Thomas : "Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit Yahuwah."
Jean : Yahuwah est notre garant que la justice sera rendue. Cela peut ne pas être dans cette vie. L'une des choses répétées dans les Écritures est que nous devons attendre Yahuwah, espérer en Lui. Mais nous pouvons avoir confiance, et vous pouvez être sûr, que justice sera rendue, tôt ou tard. Vous n'avez pas besoin de prendre sur vous de faire justice. Faites le choix conscient de pardonner et laissez le reste au Père.
Thomas : J'aime ça. Dans des situations comme celle-ci, il est bon de se rappeler que Yahuwah prend plaisir dans la justice. Il est également bon de se rappeler que la justice de Yahuwah est parfaite : ni trop, ni trop peu. Elle est parfaite. Et Il a des moyens d'obtenir la justice en notre faveur, d’une manière que nous ne pourrions pas obtenir nous même.
OK, une autre question, rapidement. Elle nous vient de Jerrik Hansen, de Bergen, en Norvège. Il nous écrit : "Si un pasteur baptise une personne mais que les pratiques personnelles de ce pasteur ne sont pas en accord avec la Parole de Yah, cela invalide-t-il le baptême ? J'ai récemment appris que le pasteur qui m'a baptisé l'année dernière a eu une liaison de longue date avec la secrétaire de l'église."
Jean : Eh bien, évidemment, si quelqu’un désire être baptisé, il cherchera, idéalement, quelqu'un pour faire le baptême dont la propre vie est en accord avec Yah. Mais ce que Jerrik décrit est quelque chose de différent. En toute bonne foi, sur la base des informations dont il disposait à l'époque, il a demandé le baptême. Notre Père Céleste a accepté son acte de contrition pour ses péchés passés, et sa foi dans les mérites expiatoires du sang de Yahushua.
Yahuwah lit dans les cœurs ! Le baptême est un symbole de la purification, de notre mort en Yahushua pour que nous puissions ensuite ressusciter avec Lui dans une vie nouvelle. Puisque ce désir de suivre Yahuwah était présent, le baptême de Jerrik est toujours valide. Son ignorance des péchés cachés du pasteur n'invalide pas son baptême.
Thomas : Mais, y a-t-il des raisons pour lesquelles une personne devrait être rebaptisée ?
Jean : Eh bien, si une personne est tombée et a vécu une vie de péché notoire, choisissant de se rebeller contre ce qu'elle sait être juste, mais que plus tard elle se repent et revient à Yah, souvent elle voudra être rebaptisée dans ces circonstances. C'est une déclaration publique de la foi en Yahuwah qui pardonne.
De même, si une personne a été baptisée sous de fausses croyances doctrinales, comme la croyance en une divinité trinitaire, elle peut souhaiter être baptisée à nouveau. Mais encore une fois, le but du baptême est de participer publiquement et symboliquement à la mort et la résurrection du Sauveur.
Thomas : Galates 2:20 : "J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi."
Jean : Exactement. Amein. Les humains ont tendance à être beaucoup plus légalistes que le Père. Rappelez-vous : Il lit dans le cœur. Il sait quand le cœur d'une personne est droit avec Lui et Il accepte cela.
Thomas : Amein. Et Jerrik : ne laissez pas le fait que l'homme qui vous a baptisé soit un pécheur, détruire votre confiance en Yah. Romains 3:23 dit que : "Tous ont péché et sont privés de la gloire de Yah".
Votre situation souligne exactement pourquoi le Ciel appelle les gens à quitter les églises déchues, mais elle ne diminue pas la force de l'évangile, ni les vérités de la Parole de Yah. Ne laissez pas votre foi être ébranlée sur ce point, cher ami.
Eh bien, c'est tout ce à quoi nous avons le temps de répondre aujourd'hui. Si vous avez une question à laquelle vous aimeriez que nous répondions, rendez-vous sur notre site Web à WorldsLastChance.com et cliquez sur "Contactez-nous". Nous apprécions toujours d'avoir des nouvelles de nos auditeurs.
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Charlotte Elliott, de Brighton en Angleterre, était malheureuse. Sa santé était ruinée et la frustration d'être une malade chronique la mettait en colère et lui donnait du ressentiment. Comme beaucoup de personnes dans sa situation, elle reporta sa frustration sur ceux qui l'entouraient. Plus encore, elle blâma Yahuwah.
"Si Dieu m'aimait vraiment", disait-elle, "il n'aurait pas permis que cela m'arrive".
Un pasteur suisse du nom de Dr. Cesar Malan rendit visite aux Elliott dans l'espoir d'aider Charlotte. Au cours du dîner, le soir du 9 mai 1822, la rage de Charlotte explosa et elle se déchaîna contre Yahuwah et sa propre famille jusqu'à ce que, dans l'embarras, ils aient quitté la pièce.
Seuls Charlotte et le Dr Malan restèrent. Après l'avoir regardée tranquillement pendant un moment, il lui demanda : "Tu es fatiguée de toi-même, n'est-ce pas ?".
Charlotte était surprise. Elle écouta pendant qu'il continuait : "Tu t'accroches à ta haine et ta colère parce que tu n'as rien d'autre au monde à quoi te raccrocher. En conséquence, tu es devenue aigrie, amère et rancunière."
N'entendant aucun jugement, seulement de la compréhension dans la voix du ministre pastoral, Charlotte a demandé : "Avez-vous un remède ?"
"La foi que vous essayez de mépriser", a-t-il promptement répondu.
Au fil de leurs visites, le cœur de Charlotte s'adoucit.
Elle a finalement demandé : "Si je voulais devenir Chrétienne et partager la paix et la joie que vous possédez, que devrais-je faire ?"
C'était l'ouverture que Dr. Malan avait attendue. "Vous vous donnez simplement à Yah, juste comme vous êtes maintenant", a-t-il expliqué. "Allez à Lui avec vos combats et vos peurs, vos haines et vos amours, votre fierté et votre honte. Allez à Lui tel que vous êtes".
Charlotte s’est approchée de Yahuwah, telle qu'elle était. En se rapprochant de Yah et en Le laissant la transformer, elle a découvert de nombreuses et précieuses promesses. L'une d'entre elles, qui lui a apporté un grand réconfort, est celle de Jean 6, verset 37, qui dit : "Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi".
Bien que Charlotte n'ait jamais retrouvé la santé, elle était forte en son Sauveur. Elle a vécu jusqu'à 82 ans et écrit plus de 50 hymnes. L'un d'entre eux est devenu le cantique d'invitation le plus célèbre de l'histoire. Il dit, en partie :
Tel que je suis, sans autre plaidoyer
Que ton sang qui a été versé pour moi,
Et que Tu m'as offert de venir à Toi,
O Agneau de [Yah], je viens, je viens.
Tel que je suis, Tu me reçois,
Tu accueilles, tu pardonnes, tu purifies, tu soulages ;
Car en Ta promesse je crois,
Ô Agneau de [Yah], je viens, je viens.
Vous n'avez pas besoin de vous améliorer pour être accepté par Yah. Tout ce que vous avez à faire, c'est d'aller vers Lui, tel que vous êtes, et Il vous acceptera parce que… Il…vous… aime.
Jérémie 31, verset 3 nous dit : "De loin Yahuwah se montre à moi: Je t'aime d'un amour éternel; C'est pourquoi Je te conserve ma bonté."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 3
Thomas : J'apprécie vraiment notre étude d'aujourd'hui sur la prière du Seigneur. Il y a un passage que nous avons vu qui est particulièrement encourageant. Il semble que tant de nos prières tombent trop souvent dans la routine de demander à Yahuwah des choses dont nous avons besoin. C'est vraiment stimulant de prendre le Notre Père dans son contexte, et de voir que Yahushua a dit : " Vous n'avez pas besoin de prier pour ces choses. Votre Père s'en occupe. Il sait que vous en avez besoin et il vous les fournira."
C'est vraiment inspirant pour la foi.
Jean : ça l'est. Nous pouvons faire confiance à notre Père pour subvenir à nos besoins tout comme nous, en tant que parents terrestres, subvenons aux besoins de nos enfants. Réaliser que le vrai pain que nous devons demander est celui qui mène à la vie éternelle nous apprend aussi que nos prières doivent avoir une réelle profondeur.
Combien de personnes traitent la prière comme une liste de souhaits au supposé Père Noël. Ils exposent leurs besoins, et ajoutent de nombreux désirs, mais passent entièrement sous silence les bénédictions spirituelles qu'ils pourraient, et devraient, demander.
Thomas : Qu'en est-il de l'évangile de la prospérité ? Ce ne sont pas du tout des prières, ou même des listes de souhaits. Ce sont des exigences ! "Je t'ai donné 10 euros, ou 100 euros, ou plus, en offrande, Seigneur. Maintenant tu m'en dois 10, 100, ou plus. Paie-moi pour ce que je t’ai donné !"
Jean : La prière est tellement plus qu'une liste de souhaits, de cadeaux ou de demandes présomptueuses. La prière est ce qui lie nos cœurs à celui du Père. La prière est ce qui nous donne la force, et nous ferions bien de croire que nous avons besoin de Sa force maintenant plus que jamais.
Thomas : As-tu entendu parler d'Albert Simpson ?
Jean : Euh… Ce nom ne me dit rien.
Thomas : Eh bien, il est plus communément connu par ses initiales. A. B. Simpson était un théologien canadien, auteur, et fondateur de l'Alliance Chrétienne et Missionnaire. Il a écrit un jour, je cite : "La prière est le lien qui nous relie à Dieu", et dans le Notre Père, nous avons la prière parfaite. Elle couvre tout ce dont nous avons besoin pour nous préparer à la vie éternelle.
Jean : Oui ! Si nous donnons la priorité à Yahuwah, si nous mettons en premier le fait de faire et de connaître Sa volonté, Il nous fournira tout le reste. Nous n'avons pas besoin de perdre notre temps et notre énergie à nous concentrer sur des questions temporelles. Nous pouvons nous concentrer sur ce qui est de première importance : connaître et faire Sa volonté, parce que c'est ce qui nous prépare à hériter de la vie éternelle.
Thomas : J'aime l'idée que le pain divin nous prépare à la vie éternelle. Donc, quand nous prions "donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien", nous faisons le choix conscient de faire confiance à Yahuwah pour qu'Il nous apporte ce dont nous avons besoin ce jour-là, pour nous préparer à la vie éternelle. Et nous sommes tous différents ! Nos expériences sont différentes, nos histoires sont différentes. Ce dont j'ai besoin pour me préparer peut être différent de ce dont vous avez besoin pour vous préparer. Mais nous pouvons, chacun de nous, faire confiance à Yahuwah pour nous fournir, individuellement, ce dont nous avons besoin.
Jean : Parce que c'est ce que font les pères.
Thomas : C'est ce que font les pères.
Rejoignez-nous demain et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !
* * *
Fin
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