Programme 167

Être élevé par Yahuwah

Partie 1

Thomas Rolland : Bonjour ! Et bienvenue sur Radio World's Last Chance. Nous avons un programme intéressant pour l'émission d'aujourd'hui.

Tout d'abord, nous allons parler de ce que cela signifie d'être fils et filles de Yahuwah. Ce à quoi cela ressemble, et plus particulièrement l'impact que cela a sur notre vie quotidienne. Ensuite, nous répondrons à la question de savoir comment renforcer sa foi face aux calamités et au stress. Enfin, Elise Blanc partagera une promesse quotidienne, avec quelques conseils pratiques sur la façon de gérer la vie quand elle devient accablante.

Alors, Jean. Quand tu as dit que tu voulais parler de ce que ça signifie d'être des enfants de Yah, je dois dire que tu as immédiatement piqué mon intérêt. Ayant grandi en croyant en une divinité trinitaire, j'étais habitué à entendre parler de Yahushua comme du " Fils de Dieu ", et à y penser en termes trinitaires. Et je me souviens encore comment, un dimanche, il y a eu un sermon sur le fait que nous sommes des fils de Dieu. Honnêtement, ça m'a pris de court. Je ne savais pas trop comment le prendre, mais… le texte était bien là, dans les Écritures ! Se référant à nous en tant que "fils de Dieu".

Jean : ça te semblait un peu sacrilège, peut-être ?

Thomas : Exactement ! J'avais l'habitude d'entendre le Sauveur être désigné de cette façon, bien sûr, mais il était aussi " Dieu " – c'est ce que je croyais à l'époque. Il me semblait donc présomptueux de faire référence aux humains, en utilisant le même mot que celui qui s'applique à lui. Tu vois ce que je veux dire ?

Jean : Je vois. Comment sommes-nous censés interpréter un terme qui nous est appliqué et qui, comme le croient la plupart des chrétiens, s'applique aussi à la deuxième personne de la divinité ?

Thomas : C'est ça.

Jean : Eh bien, comme nous l'avons abordé dans des émissions précédentes, mais je pense que nous devrions aussi l'aborder brièvement ici, Christ est bien le fils de Yahuwah, mais il n'est pas Dieu. Si c’est la première fois que vous nous écoutez, n'arrêtez pas d'écouter maintenant. Nous ne sommes pas là pour vous endoctriner. Nous sommes ici pour présenter des idées et vous encourager à étudier par vous-même. Si nos idées sont fausses, l'esprit de Yah vous le révélera. Mais si ce que nous partageons est la vérité, l'esprit de Yah vous le révélera aussi.

Thomas : Ecoutez, les amis, j'ai été élevé dans le trinitarisme. Jean aussi. Il a fallu beaucoup de temps pour me convaincre que l'Écriture n'enseigne pas une divinité trinitaire. Mais c’est le cas. Elle ne l'enseigne vraiment pas.

Jean : Ce que l'Écriture enseigne – de façon répétée – c'est que Yahuwah est UN seul Dieu. C'est tout. UN seul. Pas trois, pas trois-en-un. Juste… UN.

Thomas : Si tout cela est tout nouveau pour vous, amis auditeurs, et que vous êtes un peu comme moi, vous pourriez vous dire : " Hé, attendez une minute ! N'y a-t-il pas quelque part un passage qui dit qu'il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel et que ces trois-là sont un ?"

Oui, c'est 1 Jean 5:7. Le truc, c'est que ce texte n'apparaît dans aucun des premiers manuscrits. Pas un seul. Il a en fait été ajouté plus de mille ans après Christ.

Jean : La doctrine de la trinité a été officiellement adoptée dans le christianisme, depuis le paganisme, au quatrième siècle. Aucun des auteurs de la Bible, aucun des apôtres ou des chrétiens apostoliques ne croyait en une divinité trinitaire. Je ne veux pas trop m'éloigner du sujet. Je veux juste offrir quelques pistes de recherche à ceux d’entre vous, parmi nos nouveaux auditeurs, qui croyez encore à la trinité. Faites vos propres recherches, les amis. Je pense que vous serez surpris par ce que vous trouverez.

Thomas : Nous avons des articles, des vidéos et des émissions de radio sur notre site Web qui couvrent ce sujet en profondeur.

Jean : On peut voir pourquoi satan a voulu promouvoir une divinité trinitaire. Cela place le Sauveur tellement au-dessus de nous que, malgré les nombreux passages de l'Écriture qui le mettent au même niveau que nous, nous avons du mal à entrer en relation avec lui. Comment se rapprocher de quelqu'un qui est à la fois Dieu et homme ? Mais… une fois qu’on sait que Yahushua est pleinement humain et pas Dieu, qu'il a été engendré à la conception, comme le dit l'Écriture, il est beaucoup plus facile de s'identifier à lui, et nous avons beaucoup à apprendre de sa relation avec son Père.

Thomas : C'est vrai. Le fait qu'il ait été pleinement humain et qu'il ait pourtant entretenu une relation si étroite avec Yahuwah signifie que nous le pouvons, nous aussi.

Jean : Nous avons dit que nous sommes des fils, des filles de Yahuwah. Voyons ce que cela implique, maintenant. Si nous sommes les fils et les filles de Yahuwah, ça signifie, d'une manière très réelle, qu'Il est notre … ?

Thomas : Père.

Jean : Et en tant que notre Père, Il… nous élève… nous. Il y a quelque chose de merveilleusement encourageant, de fortifiant et d'inspirant notre foi dans le fait de comprendre la vérité de ce que cela signifie d'être élevé par Yahuwah, en tant que Ses enfants.

Nous avons tendance à nous concentrer sur les avantages matériels : quand Yahuwah est notre Père, quand avons des problèmes, nous pouvons L’appeler à l'aide et savoir qu'Il nous répondra. Nous pouvons avoir confiance que, tout comme un père terrestre aimant, Il pourvoira à nos besoins.

Thomas : J’aimerais juste insérer une pensée ici… Certains de nos auditeurs n'ont peut-être pas eu le privilège d'avoir un père terrestre aimant. Je sais qu’il peut être difficile d'établir une relation avec une figure paternelle si le seul que vous avez connu était abusif. Mais le Créateur veut simplement votre confiance et que vous sentiez l'amour divin venir vers vous.

Pour ceux qui n'ont jamais eu de parent aimant, imaginez le genre de parent que vous avez toujours voulu et sachez que Yahuwah est tout cela et plus encore : aimant, bon, compatissant, loyal, encourageant, compréhensif, avec un grand sens de l'humour. Tout ce dont vous avez besoin, Il l'est pour vous.

Jean : Ok. Nous disions que nous sommes habitués à considérer les avantages d'être des enfants de Yah sur le plan pratique : Il pourvoit à nos besoins, Il nous protège, Il est une aide toujours présente dans les difficultés. Mais il y a plus que cela. Il y a d'immenses avantages spirituels à être des enfants de Yahuwah, à être élevé par Lui.

Thomas : Par exemple ?

Jean : Eh bien, si Yahuwah est notre Père, ça signifie que Yahushua est notre grand frère. En tant que médiateur humain, il veille sur nous et nous protège aussi. L'un des avantages spirituels les plus importants, cependant, est que lorsque nous nous engageons à vivre une vie d'obéissance à la volonté révélée de Yahuwah, nous sommes aidés dans cette voie.

Tournons-nous vers 1 Jean 5, et lisons le verset 18.

Thomas : Très bien : " Nous savons que quiconque est né de Yahuwah ne pèche point; mais celui qui est né de Yahuwah se garde lui-même, et le malin ne le touche pas."

Jean : C’est une promesse vraiment puissante. Nous savons que Yahushua est " né de Yah ". Il est né de Yah d'une manière miraculeuse, tout en restant humain. Examinons cela, rapidement. Allons dans Luc 1 et lisons les versets 34 et 35. C'est probablement l'explication la plus claire de la manière dont Yahushua est devenu le fils de Yah tout en étant pleinement humain. Luc 1, versets 34 et 35.

Thomas : " Marie dit à l'ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ? 35 L'ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Yah. "

Jean : C’est comme si l’ange lui disait, pour paraphraser : "Voici comment ça va se passer, Marie : L'esprit de Yah va venir sur toi. Par conséquent – à cause de cela – l'enfant qui te sera né sera appelé fils de Yah. "

Donc, Yahushua est né de Yah. Il a été engendré par Yah. Il a vu le jour, est venu à l’existence grâce à l'Esprit de Yahuwah qui est venu sur Marie. Mais nous aussi, nous sommes nés de Yahuwah, engendrés par Lui, spirituellement. Et que dit 1 Jean 5:18 de tous ceux qui sont nés de Yah ?

Thomas : " mais celui qui est né de Yahuwah se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. "

Jean : Il y a une protection quand nous sommes élevés par le Créateur, quand nous sommes Ses enfants par adoption. Et pas seulement une protection physique, mais aussi une protection spirituelle. Voilà comment les enfants de Yahuwah sont capables, même avec des natures déchues, d'aspirer à la sainteté et de s'efforcer d'amener leurs volontés à se soumettre à la volonté divine.

Maintenant. Parlons de grammaire.

Thomas : Est-ce obligé… ?

Jean : Haha. Je suppose que tu n'aimais ça à l'école ?

Thomas : Est-ce que quelqu'un aime ça ?

Jean : Haha. Moi, ça ne dérange pas, mais plus la pratique que la théorie avec des mots intelligents mais inutiles, si tu veux mon avis. Quoi qu'il en soit, l'une des choses qui se perdent dans les traductions, ce sont les connotations plus profondes qui viennent avec la connaissance des temps grammaticaux originaux qui étaient utilisés. Certaines choses ne se traduisent tout simplement pas clairement ou facilement dans une autre langue. Par exemple, dans les pays anglophones, ils ont un dicton qui dit : "Trompe-moi une fois, honte à toi. Trompe-moi deux fois…"

Thomas : Honte à moi.

Jean : C’est ça. Donc, il ont cette longue expression de plusieurs mots pour transmettre cette idée que si on est trompé une fois, c'est la faute la personne qui nous trompe, mais si on est trompé plus d'une fois, ce serait notre propre faute, d’être si naïf et crédule.

Eh bien, au Congo, il ont un concept similaire, à savoir que si ils sont trompés, ils seront prêt à pardonner et à oublier la première fois que cela se produit. Si cela se produit une deuxième fois, ils seront prêts à le tolérer, mais si cela se produit plus souvent, ils ne pardonneront ni n'oublieront. Bon. Il m'a fallu beaucoup de mots pour expliquer ce concept en français. Mais dans leur langue, tout ce concept se résume en un seul mot : ilunga. "Ilunga" décrit une personne qui pardonnera et oubliera une fois, tolérera deux fois, mais ne tombera pas dans le panneau une troisième fois. Et cela se résume en un seul mot.

Thomas : C'est fascinant !

Jean : Ce sont ces nuances de sens qui peuvent être perdues dans les traductions. Maintenant, relisons 1 Jean 5:18, si tu veux bien.

Thomas : "Nous savons que quiconque est né de Yahuwah ne pèche point; mais celui qui est né de Yahuwah se garde lui-même, et le malin ne le touche pas."

Jean : Certaines traductions disent " quiconque est engendré de Yahuwah ". D'autres disent "quiconque est enfanté par Yah." On pourrait traduire fidèlement le mot de plusieurs façons : "Quiconque est né, engendré, enfanté, originé, généré, amené à exister par Yah." Elles sont toutes correctes.

Maintenant, dans ce passage, la première utilisation de né – ou engendré, ou enfanté – est au temps parfait en grec. En d'autres termes, dans ce temps, le mot se réfère à une condition qui existe continuellement après un événement passé. Cette connaissance de la grammaire originale permet de découvrir quelque chose de très beau. Dans ce temps, en grec, le mot décrit la relation continue que les croyants ont avec leur Père céleste. Et cela correspond totalement aux références bibliques à la "nouvelle naissance". Elles décrivent toutes une réponse continue des croyants au Père qui a "engendré" ou "fait exister" les croyants dans un sens spirituel.

Thomas : Qu'en est-il de la deuxième utilisation du mot ? Écoutez cette traduction. Elle dit : " Nous savons que quiconque est engendré par [Yahuwah] ne pèche pas ; mais celui qui a été engendré par [Yahuwah] se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. " On dirait presque que cela fait référence à Yahushua.

Jean : Je pense que c'est le cas. Et cet usage du mot né, ou comme il est dit ici, " engendré ", est un verbe grec au temps aoriste.

Thomas : Qu'est-ce que c'est ?

Jean : Dans le grec original, cela indique un événement passé unique. De toute évidence, l'événement passé unique auquel il est fait référence est la conception de Yahushua.

Thomas : C'est fascinant ! C’est une preuve supplémentaire que Yahushua n'était pas divin puisqu'il n'a pas eu de préexistence. Cette déclaration, en grec, ne serait pas exacte ou correcte, s'il avait eu une préexistence.

Jean : Ce que je voudrais que nous comprenions tous ici, c'est que, dans un sens spirituel, nous sommes sur un pied d'égalité avec Yahushua devant Yahuwah. Oui, il est notre Sauveur et, en tant que tel, il a hautement été exalté. Mais il n'est pas divin. Il n’est pas Dieu. Et nous sommes frères et sœurs dans le sens où nous sommes tous des enfants de Yahuwah, engendrés par Lui. Ce n'est pas une promotion présomptueuse de nous-mêmes, ce n'est pas un sacrilège que de nous considérer comme des fils et des filles de Yah, avec Christ. C'est un thème qui est en fait développé tout au long du Nouveau Testament et c'est cette vérité même qui soutient les croyants dans leur recherche d'une vie sainte, même si nous savons que la vraie sainteté ne sera pas possible tant que nous aurons une nature déchue.

Pourtant, à maintes reprises, l'Écriture nous présente comme des coéquipiers de Yahushua, des cohéritiers et des co-enfants de Yah.

Thomas : Très bien. Nous allons faire une courte pause. A notre retour, j'aimerais que nous entrions un peu plus dans le détail, parce que j'ai du mal à nous voir sur un pied d'égalité avec Yahushua.

A tout de suite.

* * *

Partie 2

Thomas : Honnêtement, j'ai du mal à voir comment nous sommes, euh, comment dire… ? Egaux avec Christ ? L'Écriture elle-même dit qu'il a été exalté au-dessus de tout nom.

Jean : Très bien, voyons cela sous un autre angle. Oui, il est notre Sauveur. Dans ce sens, non. Nous ne sommes pas égaux. Cependant, nous sommes égaux dans le sens où nous avons tous été engendrés (dans un sens spirituel) par Yahuwah.

Changeons le temps de cette phrase : dans un sens spirituel, nous sommes tous engendrés par Yahuwah. Nous sommes tous, avec Christ, des enfants de Yahuwah. Nous sommes héritiers avec lui, et c'est un point qui est souligné à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament.

Thomas : C'est vrai.

Jean : Maintenant, en ce qui concerne les différences, comment Romains 8:29 décrit-il la relation de Yahushua avec nous ? Lisons-le.

Thomas : " Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. "

Jean : Paul décrit ici Yahushua comme le fils premier-né de Yahuwah ; notre " grand frère ", pour le dire autrement. Maintenant, lisons le verset 3 de ce même chapitre.

Thomas : " Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Yahuwah a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché."

Jean : Yahushua a été envoyé dans une chair semblable à celle du péché, ou : dans la ressemblance de la chair pécheresse, dans la King James. Il n'avait pas de péché, mais il a été envoyé comme l'un d'entre nous : pleinement humain. C'est ce qui lui permet, en tant que notre médiateur, d'être pleinement en empathie avec nous. Et c'est important pour nous de le savoir ! Notre Sauveur, et médiateur, "comprend" ! Il a été là où nous sommes. Il connaît nos difficultés.

Lisons Hébreux 4, versets 14 et 15.

Thomas : Il est écrit : "Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Yahushua, le Fils de Yah, demeurons fermes dans la foi que nous professons. 15 Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché."

Jean : Voilà l’assurance que nous sommes compris.

Il y a d'innombrables façons dont les parents peuvent maltraiter leurs enfants, mais une façon dont un enfant est fréquemment blessé par un parent est quand ce dernier manque de sympathie pour l'enfant. Peut-être pense-t-il que le fait de ne pas montrer de sympathie endurcira l'enfant. Peu importe. L'effet que cela a sur l’enfant, c’est de le laisser se sentir seul, indigne, indésirable et incompris.

Ce n'est pas ainsi que les choses se passent sous l'autorité parentale de Yahuwah. Il nous élève avec compassion, et Il veut que nous sachions que nous sommes vus par Lui, entendus et compris. Et pour quelle raison ? Il veut que nous ayons confiance. Lisons le verset 16.

Thomas : "Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins."

Jean : Voilà le style parental de Yahuwah ! Il veut nous inspirer de la confiance pour que nous venions à Lui, en faisant confiance à Son amour pour nous. Et l'un des moyens qu'Il utilise pour faire passer ce message est de nous donner une valeur semblable à Son fils unique, Yahushua.

Lisons maintenant Hébreux 2, le verset 11.

Thomas : " Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères "

Jean : Une autre version dit : "Car celui qui rend les hommes saints, et les hommes qui sont rendus saints, partagent une même humanité. De sorte qu'il n'a pas honte de les appeler ses frères. "

Thomas : C'est vraiment beau.

Jean : C'est pour nous inspirer la confiance dans l'amour de notre Père. C'est Lui qui nous appelle Ses enfants, c'est Lui qui se nomme Lui-même notre Père. Il veut que nous ayons confiance en Son amour.

Allons maintenant dans 1 Jean 2 et lisons à partir du verset 28.

Thomas : "Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu'il paraîtra, nous ayons de l'assurance, et qu'à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui. 29 Si vous savez qu'il est juste, reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui. Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Yahuwah ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu. "

Jean : L'un des passages de l'Écriture qui explique le plus clairement comment nous devenons les enfants de Yahuwah se trouve dans Jean, chapitre 3. C’était au début du ministère du Sauveur. Il a eu une conversation privée avec Nicodème et comme Nicodème avait une compréhension approfondie des Écritures, Yahushua a pu parler plus profondément qu'il ne le faisait en public.

Lisons-le. Jean 3. Commençons au verset 1.

Thomas : "Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, 2 qui vint, lui, auprès de Yahushua, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Yahuwah n'est avec lui. 3 Yahushua lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Yah. 4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? 5 Yahushua répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Yah. 6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. 7 Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. "

Jean : Il est vrai qu'au début, Nicodème n'a pas compris, mais il a fini par comprendre, et l'explication de Yahushua est très claire.

Au verset 3, Yahushua dit que si vous voulez voir le Royaume de Yah, vous devez " naître de nouveau ". La note en bas de page, pour cette expression est très intéressante. Il s'agit de : " naître d'en haut ". C'est significatif car ça révèle l'action de Yahuwah – ce qu'Il fait pour nous adopter et faire de nous Ses véritables fils et filles.

À partir de là, Yahushua poursuit une discussion théologique approfondie expliquant le don de Yahuwah : de Yahushua en tant que sacrifice pour nos péchés. Il l'explique en détail et il le pouvait, car Nicodème était bien instruit et connaissait bien les Écritures de l'Ancien Testament.

Lisons maintenant les versets 20 et 21.

Thomas : "Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; 21 mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en [Yahuwah]. "

Jean : Le point important de ce passage est que si nous voulons vraiment être des enfants de Yahuwah, nous devons fuir les ténèbres et les œuvres des ténèbres et nous attacher à la lumière.

Jean explique cela dans 1 Jean 3 verset 9. Lisons-le.

Thomas : " Quiconque est né de Yahuwah ne pratique pas le péché, parce que la semence de Yahuwah demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Yahuwah. "

Donc, j'ai une question à te poser. De notre point de vue humain, quand et comment notre renaissance a-t-elle lieu ?

Jean : C'est une bonne question. Yahushua a répondu à cette question dans la parabole du semeur. C'est dans Matthieu 13. Nous connaissons tous cette parabole. Un fermier va semer de la graine et une partie de la graine tombe sur un sol pierreux, une autre tombe parmi les mauvaises herbes, une autre est mangée par les oiseaux, etc. Mais une partie tombe dans la bonne terre. Lisons les versets 18 à 23. C'est là que Yahushua explique la parabole.

Thomas : "Vous donc, écoutez ce que signifie la parabole du semeur. 19 Lorsqu'un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur : cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin. 20 Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c'est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie; 21 mais il n'a pas de racines en lui-même, il manque de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute. 22 Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse. 23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente."

Jean : Selon les propres mots de Christ, notre "nouvelle naissance" a lieu quand nous répondons volontairement à l'évangile, et que nous nous repentons. Ça ne signifie pas que nous devenons soudainement sans péché, mais ça signifie que nous faisons des efforts continus pour que nos vies obéissent à la volonté révélée de Yah. Oui, nous avons une nature déchue, nous allons donc probablement occasionnellement trébucher et tomber dans le péché, mais nous allons nous relever et continuer à nous soumettre à Yah. Cette réponse volontaire au message de l'Évangile est : la "bonne terre". L'obéissance volontaire est la graine qui germe et porte du fruit.

Thomas : Le fait que nous ne puissions pas parfaitement respecter la loi de Yahuwah – pour l’instant – et qu'Il continue à nous pardonner, à nous accepter et à nous aimer ne fait que souligner Son amour pour nous en tant que Ses enfants.

Jean : Bien sûr.

Tu es père, Thomas. Quand ton enfant fait une erreur honnête, sans le faire exprès, quand il ou elle casse accidentellement quelque chose, est-ce que tu le punis pour ça ?

Thomas : Bien sûr que non.

Jean : Eh bien, certains parents le font. Certains parents s'énervent et crient si, disons, leur enfant fait tomber et casse un verre ou autre chose.

Thomas : Hé, c'est un accident ! Les accidents arrivent. Même pour moi aussi. Je n’aime pas que quelqu'un me crie dessus quand je fais une erreur honnête, sans le faire exprès, ou que j'ai un accident.

Jean : Et c'est aussi l'attitude de Yahuwah. J'aimerais que plus de parents aient la même attitude, parce que la façon dont nous répondons aux échecs de nos enfants est la façon dont nous leur enseignons comment est Yahuwah.

La façon dont Yahuwah montre Son amour pour nous, est la façon dont nous devons, à notre tour, aimer les autres.

Thomas : Ça me rappelle un passage du Sermon sur la Montagne. Écoutez ça. C'est Matthieu 5. Il est écrit : "Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44 Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. 46 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même ? 47 Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même ? "

Jean : Et si nous faisons tout cela, quel sera le résultat ? Verset suivant.

Thomas : " Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. "

Jean : Voilà ce qui fait de nous des enfants de notre Père céleste. C'est le résultat pratique d'être Ses fils et ses filles : nous révélons Son même amour aux autres dans la façon dont nous les traitons.

Trop souvent, les chrétiens ont tellement peur de donner l'impression de tolérer le péché, qu'ils se tiennent à l'écart de ceux qu'ils considèrent comme des pécheurs. Ils disent des choses comme : "Je t'aime, mais je déteste ton péché". Mais ce n'est pas sincère. Ce n'est pas ainsi que Yahushua traitait les pécheurs.

Thomas : Non. Il les acceptait et laissait la conviction à l'Esprit de Yah.

Jean : Et c'est ce que nous devons faire, nous aussi. Si nous aimons les autres comme Christ, alors la graine de l'évangile, plantée dans nos cœurs, porte du fruit.

Pierre a aussi comparé la nouvelle naissance à une " semence ". C'est dans 1 Pierre, chapitre 1. Lisons les versets 3 et 23.

Thomas : "Béni soit Yah, le Père de notre Seigneur Yahushua-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Yahushua-Christ d'entre les morts . . . puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Yah" ou dans la King James : "Car vous êtes nés de nouveau, non d'une semence périssable, mais d'une semence impérissable, par la parole vivante et durable de [Yah]."

Jean : Quand on rassemble le tout, plusieurs choses deviennent claires. Premièrement, les croyants doivent vraiment désirer la volonté et la parole de Yah. Deuxièmement, ils sont purifiés quand ils cherchent volontairement à conformer leur vie à Sa volonté révélée. Les croyants sont aussi appelés à aimer les autres comme Yah les a aimés et à éliminer activement le mal de leur vie.

Quand nous acceptons le message de l'Évangile – cette graine – dans notre cœur, il porte du fruit quand nous cherchons à vivre dans l'obéissance. C'est pourquoi Jean a dit, dans Jean 1, versets 12 à 13 : " Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Yah, 13 lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de [Yahuwah] ".

Thomas : Tu sais, Jean le bien-aimé avait saisi l'amour de Yah comme peu d'autres l’ont jamais saisi. Je me souviens qu'un écrivain religieux l'a décrit comme : écrivant avec sa plume trempée dans l'amour. Écoutez ce qu'il dit dans 1 Jean 4:7 : " Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Yahuwah, et quiconque aime est né de Yahuwah et connaît [Yahuwah]. "

Jean : Et le verset 8 dit : "Celui qui n'aime pas n'a pas connu Yah, car Yah est amour." C'est à ce moment-là que la graine prend racine dans nos cœurs, et que nous savons que nous sommes vraiment les enfants de Yahuwah.

Allons maintenant au chapitre 5, et lisons les versets 1 à 4.

Thomas : "Quiconque croit que Yahushua est le Christ, est né de Yah, et quiconque aime celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de lui. 2 Nous connaissons que nous aimons les enfants de Yah, lorsque nous aimons Yahuwah, et que nous pratiquons ses commandements. 3 Car l'amour de Yah consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, 4 parce que tout ce qui est né de Yahuwah triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. "

Jean : Quand nous sommes " nés d'en haut ", quand nous sommes " engendrés par Yahuwah ", cela englobe bien plus qu'un simple assentiment verbal, ou même intellectuel, selon lequel nous sommes d'accord que la Bible est vraie. Ça signifie permettre à la semence de la parole de Yahuwah de prendre racine dans nos vies, et cela se voit quand nous aimons les autres comme Lui, et que nous vivons dans l'obéissance à Sa volonté et à Sa loi.

Et les bénédictions qui nous attendent sont juste… eh bien, elles sont juste inimaginables. Pour terminer, lisons Apocalypse 21:7. C'est la récompense qui attend tous ceux qui se soumettent à la naissance d'en haut.

Thomas : Ah, oui ! J’aime cette promesse. Elle dit : "Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils."

Quelle haute vocation ! Et elle est gratuite, pour tous ceux qui l'acceptent par la foi.

Restez à l'écoute ! Dans un instant, c’est notre Courrier des Auditeurs.

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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Courrier des Auditeurs

Thomas : Notre question d'aujourd'hui, pour notre Courrier des Auditeurs, nous vient de Tapio Vanhanen à Espoo, en Finlande.

Jean : Tu veux entendre quelque chose d'intéressant, au sujet de la Finlande ?

Thomas : Qu'est-ce que c'est ?

Jean : Les athlètes finlandais ont gagné plus de médailles par habitant, aux Jeux olympiques d'été, que n'importe quel autre pays dans le monde, et ils sont en deuxième position derrière la Norvège pour le nombre de médailles par habitant gagnées aux Jeux olympiques d'hiver.

Thomas : Je ne savais pas ! Eh bien, Tapio dit : "J'ai un cousin qui lutte contre l'alcoolisme. Je veux l'aider, mais je ne sais pas comment. Que peuvent faire les Chrétiens pour quelqu'un qui lutte contre la dépendance ?"

Jean : je suis heureux que vous posiez cette question, cher Tapio. Il est souvent facile, en entendant parler des luttes de quelqu'un d'autre, de prendre nos distances, sans autre raison que celle-ci : nous n'avons pas de problème avec cela, personnellement.

Mais la vérité est que : tout péché crée une dépendance. Tout péché. Qu'il s'agisse de l’alcool, de la nicotine, des drogues, de la pornographie, de s’évader systématiquement de quelque façon que ce soit, de la colère, de l'égoïsme, de la tricherie à l'école ou ailleurs, de la malhonnêteté dans les affaires, ou de quoi que ce soit d'autre, tous les péchés créent une dépendance. Donc, les principes qui s'appliquent pour aider un alcoolique, s'appliquent aussi pour aider toute personne qui lutte contre un autre péché, quel qu’il soit.

Thomas : C'est logique. Alors, quelle est la première chose que nous pouvons faire ?

Jean : La première et la plus importante chose que chacun d'entre nous peut faire est : ne condamnez pas ! Le péché avec lequel votre ami se bat n'est peut-être pas une tentation pour vous, mais je vous garantis que vous avez vos propres zones de faiblesse. Nous avons tous péché et sommes tous privés de la gloire de Yah.

Deuxièmement, nous devons leur donner le même amour inconditionnel que celui que Yah a pour nous. Yahushua n'a pas attendu que nous nous "nettoyions" par nous-même. Il nous a sauvés malgré tout ! Jetons un coup d'œil à Romains 5, versets 6 à 10.

Ce passage est l'un des plus puissants de l'Écriture et devrait inspirer la foi à quiconque lutte contre le péché. Il prouve que Yahuwah aime tellement Ses ennemis qu'il est prêt à mourir pour eux.

Thomas : Très bien, j’y suis. Il est écrit : "Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Mais Yah prouve Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par Son sang, serons-nous sauvés par Lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Yahuwah par la mort de Son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie."

Jean : Satan aime nous culpabiliser car il sait que la culpabilité est le moyen le plus efficace d'éloigner les pécheurs du Sauveur.

Thomas : Oh, oui ! La culpabilité des péchés passés… ça peut être vraiment difficile à gérer.

Jean : Mais réfléchissez-y une minute : quand Yahushua est mort sur la croix, combien de vos péchés n'avaient pas encore été commis ?

Thomas : Eh bien, tous ! Je n'étais pas encore né !

Jean : Exactement. Et pourtant l'amour du Père est si grand et si inconditionnel que Yahushua est mort pour tes péchés et les miens, pour vos péchés chers auditeurs, avant même que nous soyons nés. Souvenons-nous de cela, car notre salut n'est pas basé sur nos performances, notre abstinence du péché. Il est basé sur ce que Yahushua a fait au Calvaire.

Oui, nous sommes des pécheurs. Mais la grâce de Yahushua est suffisante, même pour le pire des pécheurs, qui se tourne vers Lui.

Thomas : Amein ! Et si nous voulons être comme Lui, nous n'abandonnerons pas quelqu'un qui lutte contre une dépendance. Nous ne les jugerons pas, et ne les condamnerons pas non plus.

Jean : Passons à Hébreux 12. C'est un point important, pour toute personne qui veut aider quelqu'un qui lutte contre une dépendance. Lisons le verset 11. Hébreux 12, verset 11.

Thomas : "Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice."

Jean : Comme tout parent aimant le sait, ce n'est pas amusant de discipliner son enfant – même s'il le mérite ! Mais parfois, c'est nécessaire. Lorsqu'un ami ou un proche lutte contre la toxicomanie, par exemple, nous ne pouvons pas l'ignorer. Nous voudrions de l'aide si nous avions nous-même des problèmes, et nous devons, en tant que disciples de Yahushua, aider ceux que nous trouvons dans le besoin. Ça fait partie de la vie d'un Chrétien.

Thomas : Je pense que c'est là que beaucoup d'entre nous trébuchent. Les personnes qui luttent contre la dépendance peuvent nier qu'elles ont un problème, mais au fond d'elles-mêmes, elles sont généralement bien conscientes qu'elles en ont un. Mais ça peut sembler accablant d'essayer d'arrêter, disons, de fumer ou de boire, pour ceux qui sont dans ce cas. Alors, quelle est la meilleure façon d'approcher quelqu'un qui se bat clairement contre une dépendance ?

Jean : Avec douceur, en veillant à respecter sa dignité. Faites-le en privé, ne l'embarrassez pas. Mais surtout, soyez très aimant, compréhensif et ne portez pas de jugement, tout comme nous voulons que Yahuwah le soit lorsque nous nous tournons vers Lui pour obtenir de l'aide concernant nos péchés.

Si nous semblons durs, ou condamnateurs, si nous donnons l'impression de juger, nous pouvons faire plus de mal que de bien, en fait. Ils pourraient, en défense, rejeter tout ce que nous avons à offrir.

Thomas : Que penses-tu du programme des Alcooliques Anonymes ou des programmes similaires de rétablissement en 12 étapes, par exemple ?

Personnellement, je pense que c'est une bonne idée pour une personne qui lutte contre la dépendance d'avoir quelqu'un, ou un groupe, pour l'encourager et le ou la soutenir. Il me semble beaucoup plus difficile de s'en sortir seul.

Jean : Je pense que les Alcooliques Anonymes et le concept du rétablissement en 12 étapes ont aidé beaucoup de gens. Je pense aussi que l'idée qu'une fois qu'on est alcoolique, on le sera toujours est utile dans le sens où l'on est conscient que lorsqu'on a lutté contre un péché particulier, il est beaucoup plus facile de retomber dans ce domaine.

Cependant, cela ne signifie pas qu'il est impossible de le surmonter. En Yahushua, il est possible de surmonter toute dépendance, par la foi dans les promesses de Yahushua et les mérites du sang du Sauveur.

Thomas : J'aime la promesse de Jean 16:33, où il est écrit : "Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en Moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, J'ai vaincu le monde."

Jean : C'est magnifique. C'est là que réside notre espoir, et c'est là que nous puisons la force de vaincre. Mais il est important de comprendre que lorsqu'un frère ou une sœur a des difficultés, nous ne devons pas les abandonner à leur sort. Lisons 1 Samuel 12:23. C'est un verset puissant qui montre la responsabilité de chacun d'entre nous envers nos compagnons pécheurs.

Thomas : "Loin de moi aussi de pécher contre Yahuwah, de cesser de prier pour vous! Je vous enseignerai le bon et le droit chemin."

Jean : Encore une fois, retournons la question : si vous étiez en difficulté, ne voudriez-vous pas que quelqu'un prie pour vous ? Ne voudriez-vous pas que quelqu'un revendique les mérites du sang de Yahushua en votre nom pour la victoire ? Je sais que je le voudrais !

Thomas : Ça, c'est encourageant. Et c'est ce dont tout pécheur a besoin. Pas d'une condamnation qui les ferait se sentir encore plus impuissants, désespérés et coupables. J'ai toujours apprécié la description du Sauveur dans Esaïe 42, verset 3, où il est écrit : "Il ne brisera point le roseau cassé, et Il n'éteindra point la mèche qui brûle encore". Yahushua ne s'est pas promené en condamnant les autres. Il n’a jamais donné un coup de pied à un homme qui était à terre. Il a toujours encouragé et relevé les autres, en dirigeant les personnes qui luttaient vers le Père.

Jean : C'est de cette manière que nous devons aider les autres. En partageant les promesses divines avec eux. Philippiens 4:13 dit : "Je peux toutes choses, par Christ qui me fortifie." C'est une promesse pour toutes les situations !

Ce dont toute personne dépendante a besoin, quelle que soit sa dépendance, est une aide extérieure. Parfois, cette aide peut être obtenue par la médecine moderne. Parfois, le conseil peut aider. Mais soyez toujours un ami. Soyez prompt à les soutenir dans la prière, soyez là pour les encourager. La responsabilité, devoir rendre des comptes à quelqu’un d’autre, être transparent avec un ami, aide aussi vraiment la personne qui lutte pour surmonter une dépendance. Et cela nécessite une personne qui se soucie suffisamment d’eux, pour s'impliquer et soutenir.

Thomas : Une chose qui m'a vraiment aidé à surmonter certains péchés a été, le matin, de demander au Père de m'avertir lorsque je serai en danger d'être tenté dans la journée. Ça pourrait être dû à de mauvais choix de ma part, ou à quelque chose qui échappe complètement à mon contrôle. Mais quand je demande au Père de m'avertir lorsque je serai en danger, je peux alors Lui demander de l'aide et de la force avant que mes émotions ne soient impliquées. Avant d'en arriver au point où j'ai vraiment, vraiment envie de ce dont j’ai envie, je peux dire une prière rapide pour avoir la force de résister et m’éloigner. Ça a vraiment fait une différence pour moi.

Jean : C'est vraiment bien. Une personne alcoolique qui se bat contre cela ne voudra pas aller dans un magasin spécialisé en vente de vins ou d’alcool. Une personne accro au porno peux régler le contrôle parental de son ordinateur ou les paramètres de son moteur de recherche pour ne pas avoir accès à ces sites. Mais parfois, comme nous le savons tous, satan fait une attaque sournoise, inattendue. Et quand nous sommes pris par surprise, il est facile de trébucher. J'aime aussi demander au Père d'être mon système d'alerte anticipée.

Jack Wellman est un auteur Chrétien. Il a écrit sur la façon de vaincre la dépendance, d'un point de vue Chrétien. J'ai une citation que j'aimerais que tu lises. La voici.

Thomas : Ok. Il écrit, je cite : "La prochaine fois que vous verrez quelqu'un lutter contre l'alcoolisme ou une autre dépendance, qu'il s'agisse de substances illégales ou même de prescriptions, rappelez-vous qu'il lutte contre quelque chose qu'il ne peut surmonter seul. Nous devons les accompagner en tant que partenaires de responsabilité, et nous devons les inclure dans nos projets pour qu'ils aient le sentiment de faire partie de la communauté Chrétienne. La vérité est que : nous luttons tous contre nos propres dépendances, et nos péchés de désirs impurs. C'est par la grâce de [Yah] que nous ne vivons pas leur situation. C'est donc à nous de prier pour eux, de les encourager et de les aider de toutes les manières possibles, mais sans qu'ils profitent de nous. La frontière est mince entre les aider et leur ôter tout espoir."

Jean : La meilleure façon d'aider une personne qui lutte contre la dépendance est de l'orienter vers le Père, comme seule source d'aide véritable. Priez pour eux, apprenez-leur à revendiquer les promesses. Soyez prêt à vous engager. Soyez un partenaire de responsabilité, quelqu’un prêt à écouter et soutenir leur combat quotidien. S'il y a un problème d’ordre médical, aidez-les à obtenir l'aide dont il ont besoin. Soyez les mains et les pieds de Yah, soyez Sa voix sur terre.

Thomas : Et lorsque nous faisons cela aux autres, Yahuwah le considère comme étant fait à Lui.

Si vous avez des questions ou des commentaires, écrivez-nous. Rendez-vous sur WorldsLastChance.com et cliquez sur "Contactez-nous". Si nous ne pouvons pas tout traiter à l'antenne, nous essaierons au moins de le faire dans la section Questions-Réponses de notre site Web.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Ecclésiaste 9 verset 10 nous dit : "Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le".

Le 21 février 1952, Jim Elliot et Pierre Fleming sont arrivés en Équateur avec l'intention d'évangéliser les Indiens Quechua. En oeuvrant dans leur communauté, ils ont appris l'existence d'un autre groupe d'indigènes appelés : Waorani. Ce groupe n'avait jamais été évangélisé. Les Quechuas les appellent les "Auca", c’est-à-dire : "les sauvages". En 1953, Jim a épousé Elisabeth et en 1955, leur enfant unique, Valerie, est née. A cette époque, Jim se sentait prêt à tenter un contact avec les Waorani. Avec quatre hommes, il est allé établir le contact, en offrant des cadeaux aux indigènes pour leur montrer qu'ils étaient amicaux. Quelques mois plus tard, les hommes ont décidé de construire une base à une courte distance de leur village.

Le 8 janvier 1956, alors qu'ils tentaient d'établir un autre contact amical, un groupe important de guerriers Waorani a tué Jim et les autres hommes.

Elisabeth est devenue veuve à seulement 29 ans. En tant que jeune femme avec un bébé de 10 mois, la vie était souvent éprouvante. Des années plus tard, en repensant à cette période de sa vie, elle a écrit, je cite : "Lorsque je suis retournée à mon poste dans la jungle après la mort de mon mari, j'ai été confrontée à de nombreuses confusions et incertitudes. J'avais beaucoup de nouveaux rôles, en plus de celui de parent isolé et veuve. J'étais seule sur une station dans la jungle que Jim et moi avions occupée ensemble. J'ai dû apprendre à faire toutes sortes de choses pour lesquelles je n'étais ni formée ni préparée. Je donnais une classe d'alphabétisation pour les femmes. Nous avions une école de garçons dirigée par un enseignant équatorien que je devais en quelque sorte superviser, encourager, payer et faire diverses choses que je n'avais pas l'habitude de faire. J'avais le travail médical. De plus, l'herbe dans la jungle pousse incroyablement vite, et je devais toujours embaucher des gens pour couper l'herbe, nettoyer le champ d'ananas, couper les branches du sentier entre ma maison et la piste d'atterrissage. Et j'ai essayé de décider que faire au sujet d'un système hydroélectrique que Jim venait de commencer à installer. Je ne savais pas si je devais essayer de le terminer ou l'oublier. Vous pouvez imaginer à quel point j'étais tenté de m'effondrer et dire : "Je ne peux pas faire ça." Je voulais me laisser sombrer dans le désespoir et l'impuissance. Puis je me suis souvenu d'une vieille légende saxonne : ‘Fais la prochaine chose.’ "

Avez-vous déjà fait l'expérience de vous sentir comme si vous aviez beaucoup trop de fardeaux à porter, beaucoup trop de personnes dont vous devez vous occuper, beaucoup trop de choses à faire sur votre liste ? Vous n'y arrivez pas, vous paniquez et vous avez envie de vous asseoir, de vous effondrer et vous apitoyer sur votre sort. Quand vous vous sentez comme ça, rappelez-vous que vous n'êtes pas seul. Relevez-vous et… faites la prochaine chose. Même les montagnes de difficultés peuvent être surmontées quand nous avançons dans la foi, et faisons la prochaine chose.

Le Psaume 121 nous dit : "Je lève mes yeux vers les montagnes. D'où me viendra le secours ? Le secours me vient de Yahuwah, Qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied chancelle; Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. Yahuwah est celui qui te garde, Yahuwah est ton ombre à ta main droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, Ni la lune pendant la nuit. Yahuwah te gardera de tout mal, Il gardera ton âme; Yahuwah gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais."

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 3

Thomas : Le monde d'aujourd'hui est vraiment un endroit confus… dangereux… intense.

J'aime l'idée d'être "engendré" par Yahuwah. C'est réconfortant, n’est-ce pas ?

Jean : Oui. Yahuwah s'est engagé à subvenir à nos besoins et à prendre soin de nous, à nous donner la sagesse dont nous avons besoin, à répondre à nos besoins temporels, mais plus encore, Il a promis de subvenir à nos besoins spirituels, de nous garder en sécurité jusqu'à l’avènement de Son royaume.

Thomas : C'est une promesse à laquelle nous devons tous nous accrocher. Vous savez, les amis, ici à WLC, nous recevons beaucoup de nombreux messages, via notre site web. Certains d'entre eux sont tout simplement déchirants, quand des frères dans la foi nous partagent la perte de l’amitié de leur église, de leurs amis, et même de la famille, ou des conjoints, car l'un choisit de suivre la vérité et l'autre, ou les autres, choisissent le contraire.

Jean : Il est réconfortant, dans de tels moments, de revendiquer la promesse d'être un enfant de Yah. Lisons le Psaume 27, versets 10 à 14. Nous pouvons tous y trouver du réconfort.

Thomas : "Car mon père et ma mère m'abandonnent, Mais Yahuwah me recueillera.

11 Yahuwah ! enseigne-moi ta voie, Conduis-moi dans le sentier de la droiture, A cause de mes ennemis. 12 Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires, Car il s'élève contre moi de faux témoins Et des gens qui ne respirent que la violence. 13 Oh! si je n'étais pas sûr de voir la bonté de Yahuwah Sur la terre des vivants !… 14 Espère en Yahuwah ! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse ! Espère en Yahuwah !"

Jean : Personne ne plaçant sa confiance en Yahuwah n'a jamais placé en Lui Sa confiance en vain. Il est votre Père aimant ; vous êtes Son enfant bien-aimé. Vous pouvez avoir confiance que tout ce dont vous avez besoin – physiquement, mentalement, émotionnellement et spirituellement – pour arriver jusqu'à Son Royaume, Il vous le fournira et Il le fera parce qu'Il vous aime.

Thomas : Quel don, quel cadeau d'être fils et filles de Yah, cohéritiers de Christ !

Je tiens à remercier tout le monde de nous avoir écoutés. Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !

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Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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