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La foi radicale et les dons

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Programme 146

La foi radicale et les dons

Partie 1

Thomas Rolland : Lao Tzu, l'ancien philosophe du cinquième siècle avant Yahushua-Christ, a écrit, je cite : "L'homme sage n'accumule pas ses propres trésors. Plus il donne aux autres, plus il en a pour lui."

Bonjour, je suis Thomas Rolland et aujourd'hui nous allons parler de l'aumône. Dans son sermon sur la montagne, Christ a parlé de la charité et du fait de donner, et il a fait une forte distinction entre la façon dont les moralisateurs de son époque donnaient et la façon dont les croyants doivent donner. Matthieu 6, versets 1 à 4 nous dit : "Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus; autrement, vous n'aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. 2 Lors donc que tu fais l'aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d'être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. 3 Mais quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, 4 afin que ton aumône se fasse en secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra."

En ce qui me concerne, c'est un peu ce à quoi je pense quand je pense à l'aumône biblique. Cependant, Jean Olivier m'a récemment fait part de ses réflexions sur l'aumône biblique et je dois dire qu'il m’a fait considérer la charité – je sais que c'est un mauvais mot pour certains – il m’a fait considérer le fait de donner généreusement, pour aider les nécessiteux, à un tout autre niveau et c'est ce dont j'aimerais que nous parlions aujourd'hui.

Jean ?

Jean Olivier : Merci, Thomas. Je pense que la plupart d'entre nous avons tendance à penser aux paroles du Sauveur dans le sermon sur la montagne quand nous pensons à l'aumône biblique : la bienveillance désintéressée, c'est-à-dire la générosité qui est libre de tout intérêt personnel ou de toute arrière-pensée. Vous savez – pour illustrer cela – nous ne nous tenons pas au coin de la rue comme les Pharisiens de l’époque pour annoncer fièrement : "J'ai donné 50 euros à une œuvre de charité cette semaine !"

Thomas : C'est difficile d'imaginer que les gens faisaient vraiment ça. C'est tellement évident que c'est égoïste comme motivation.

Jean : Eh bien, je crois que ça arrive encore. Certains personnes aiment toujours se féliciter d'avoir donné. Pendant les récents confinements dues au coronavirus, de nombreuses personnes sous le seuil de pauvreté n'ont pas pu travailler et ont manqué de nourriture pour leurs familles. Dans certains pays, il existe bien sûr un filet de sécurité sociétal pour aider en cas d'urgence, mais ce n'est pas le cas dans tous les pays. L'un des membres de notre équipe dans un autre pays me racontait comment, là où il vit, divers groupes privés ont organisé des collectes de nourriture pour recueillir et livrer de la nourriture- les jours où ils étaient autorisés à conduire – à ceux qui n'en avaient pas.

Thomas : Eh bien, c'est… c'est bien ! Les gens qui aident les gens dans le besoin. C'est ce que nous sommes censés faire.

Jean : Bien sûr ! Bien sûr. Mais ce qui s'est passé, trop souvent, c'est que les personnes qui livraient les colis de nourriture prenaient des photos des "bénéficiaires reconnaissants" et les postaient sur Facebook.

Thomas : Ohh.

Jean : Bon, je te l'accorde, c'était ostensiblement pour encourager plus de gens à donner en leur montrant ce qui était fait pour aider les plus démunis, pour que plus de gens donnent de la nourriture et de l'argent, pour aider les autres.

Mais posez-vous la question : si vous étiez dans une situation telle que vous ne pouviez même pas nourrir vos propres enfants, voudriez-vous que votre photo soit publiée et partagée sur les médias sociaux en tant qu'exemple de besoin désespéré ?

Thomas : Non. Ce serait une violation de ma vie privée, mais aussi de ma dignité.

Jean : Exactement. Quand nous donnons, nous ne devons pas laisser notre main gauche savoir ce que fait notre main droite. Et nous ne devons certainement pas le poster sur les médias sociaux – notre version moderne digitale d'un coin de rue sur le marché local.

Mais il y a beaucoup plus à dire de l'aumône biblique, que le simple fait de s'assurer que vous ne vous en vantiez pas, beaucoup plus, et c'est ce sur quoi nous allons nous concentrer aujourd'hui.

Très bien, j'aimerais que allions dans l'évangile de Luc, au chapitre 12. Ici, quelqu'un vient de demander à Yahushua d'être l’arbitre entre lui et son frère. Apparemment, quelqu'un – probablement leur père – venait de mourir et leur avait laissé un héritage, mais le frère n'était pas équitable dans le partage des biens, alors cet homme voulait que Yahushua utilise son autorité en tant qu’enseignant respecté pour faire pression sur le frère pour qu'il fasse ce qu'il voulait. Il a dit : " Maître, dis à mon frère de partager l'héritage avec moi. "

Maintenant, lisons la réponse de Yahushua. Commençons au verset 13 et lisons jusqu'au verset 21. Qu'est-il écrit ?

Thomas : "Yahushua lui répondit : O homme, qui m'a établi pour être votre juge, ou pour faire vos partages ? 15 Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de toute avarice; car la vie d'un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l'abondance. 16 Et il leur dit cette parabole : Les terres d'un homme riche avaient beaucoup rapporté. 17 Et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n'ai pas de place pour serrer ma récolte. 18 Voici, dit-il, ce que je ferai : j'abattrai mes greniers, j'en bâtirai de plus grands, j'y amasserai toute ma récolte et tous mes biens; 19 et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. 20 Mais Yahuwah lui dit : Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? 21 Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n'est pas riche pour Yah."

Jean : Nous avons donc ici un homme riche que Yah appelle un insensé. Quelle est la leçon qui est enseignée ici ?

Thomas : Honnêtement, c'est une parabole que je n'ai jamais réussi à comprendre. Yahuwah ne le traite pas d’insensé simplement parce qu'il est riche. Yahuwah lui-même a béni Job jusqu'à ce qu'il soit l'homme le plus riche du pays d’Uts.

Alors quelle est la leçon, ici… Qu'il n'était pas censé construire de plus grandes granges, ou greniers ?

Qu’est-ce que tu en penses ? Sérieusement, à mon sens, l'homme riche ne fait rien d'autre que ce que les gens aujourd'hui font quand ils décident de prendre leur retraite anticipée.

Jean : Pour être honnête, j'ai toujours été un peu confus par cette parabole, aussi. J'ai finalement décidé que l'homme riche était traité d’insensé parce qu'il avait décidé de démolir ses granges, ou greniers, avant d'en construire de plus grandes pour les remplacer.

Thomas : Quoi ?

Jean : Eh bien, c'est l'ordre d'action donné dans l'histoire ! Il dit : " j'abattrai mes greniers" ou "Je vais démolir mes granges" (dans la King James) – c'est la phase 1 – et en bâtir de plus grands, ou en construire de plus grandes. C'est la phase 2. J'ai pensé que dans sa volonté de montrer sa richesse, il avait décidé de démolir ses granges existantes, avant d'en construire de plus grandes.

Thomas : Et tu crois toujours cela ?

Jean : Non, je ne le crois plus. Pour comprendre la leçon du Sauveur ici, nous devons d'abord comprendre la vision israélite de la " charité ". Comme tu l'as dit, c'est un mot qui a fini par être perçu négativement par beaucoup de gens.

Thomas : Oui, un cadeau offert aux nécessiteux qui finit par blesser leur fierté.

Jean : Par définition, pourtant, il n'y a rien de mauvais. La " charité " est définie simplement comme " L'aide ou le soulagement apporté aux pauvres ; l'aumône. Quelque chose donné pour aider les nécessiteux ; aumône." Donc, encore une fois. Rien de mauvais. C'est juste un mot qui fait référence à l'aide apportée à ceux qui sont dans le besoin.

Thomas : Donc tu dis que les Israélites étaient vraiment charitables ? Parce que je ne vois pas ça, de façon générale. Je veux dire, jusqu'à ce jour, les juifs sont connus pour être aiguisés en affaires. Ils ont même la réputation pour certains d'être pécunieux, voire de s'enrichir en trompant les autres. Nous savons par exemple que ce sont les banquiers de l'Europe ! Ce n’est pas une légende, c’est vérifiable.

Jean : Je suis au courant de tout cela. Tout d'abord, permets-moi de dire tous les juifs ne sont pas comme ça. Comment pourrait-on réduire tout un peuple à l’agissement répréhensible de certains de leurs membres, si toutefois ils le sont véritablement, en gardant en mémoire Apocalypse 2:9, et 3:9. Deuxièmement, rappelons-nous que les philosophies et traditions qui ont créé un état d'esprit chez certains juifs pour tromper les gentils, les non-juifs, proviennent – de leur propre aveu – des enseignements des Pharisiens. Le judaïsme moderne est le descendant direct du pharisaïsme. Les Juifs eux-mêmes l'admettent. Donc. Tromper un goy ?(comme ils disent, un non-juifs) C'est parfaitement acceptable selon leur Talmud. C’est malheureux, mais c’est leur triste réalité, celle qu’on leur inculque depuis le berceau.

L'Israël antique, cependant, était extrêmement libéral. Yahuwah a intégré dans leurs lois qu'ils devaient subvenir aux besoins des veuves, des orphelins, et même des étrangers.

Thomas : Où est-ce que c’est écrit ?

Jean : Eh bien, regardons ça. Allons dans Lévitique 19, et lisons les versets 9 et 10.

Thomas : Ok. Lévitique 19. Il est écrit : " Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. 10 Tu ne cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta vigne, et tu ne ramasseras pas les grains qui en seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre et à l'étranger. Je suis Yahuwah, votre Elohim. "

Jean : C'est ainsi que l'ancien Israël subvenait aux besoins des nécessiteux. Bien sûr, il y avait des pauvres, mais avec ces lois en place, personne n'avait besoin de mourir de faim.

Thomas : C'est vrai ! Ça me rappelle Ruth ! La Moabite. Quand elle est venue en Israël avec sa belle-mère, Naomi, elle a glané dans les champs de Boaz.

Jean : Oui. C'est ce qu'elle a fait. Ruth et Naomi étaient toutes deux de pauvres veuves. Regardons cela rapidement. Allons au chapitre 2 de Ruth. Il est intéressant ce noter ce que Boaz a dit à ses moissonneurs.

Tout d'abord, il dit à Ruth qu'elle est la bienvenue pour continuer à glaner dans ses champs jusqu'à la fin de la récolte. Puis, pendant qu'elle est occupée à faire cela, il donne quelques instructions à ses moissonneurs. Lisons-le. Les versets 15 à 17.

Thomas : "Puis elle se leva pour glaner. Boaz donna cet ordre à ses serviteurs : Qu'elle glane aussi entre les gerbes, et ne l'inquiétez pas, 16 et même vous ôterez pour elle des gerbes quelques épis, que vous la laisserez glaner, sans lui faire de reproches. 17 Elle glana dans le champ jusqu'au soir, et elle battit ce qu'elle avait glané. Il y eut environ un épha d'orge. "

Jean : C'est ainsi que les pauvres étaient pris en charge dans l'ancien Israël. Et l'histoire de Ruth est vraiment ancienne. Rappelons-nous que la mère de Boaz était Rahab, qui avait caché les deux espions envoyés par Josué pour explorer le pays.

Thomas : J'aime comment, en procédant de cette façon, on préservait la dignité des nécéssiteux.

Jean : C'est vrai. La bienveillance à l'égard de ceux en situation de pauvreté et de nécessité a été tissée dans tous les commandements de Yah donnés à l'ancien Israël. Aussi, tous les sept ans, la terre elle-même devait se reposer. Aucune nouvelle culture ne devait être plantée et les cultures récurrentes, comme le raisin, les figues, etc., qui poussaient toutes seules, devaient être distribuées aux pauvres.

Lisons-le ! Allons dans Exode 23 et lisons les versets 10 et 11.

Thomas : Ok… je l'ai : "Pendant six années, tu ensemenceras la terre, et tu en recueilleras le produit. 11 Mais la septième, tu lui donneras du relâche et tu la laisseras en repos; les pauvres de ton peuple en jouiront, et les bêtes des champs mangeront ce qui restera. Tu feras de même pour ta vigne et pour tes oliviers."

Jean : Toute personne qui avait faim pouvait prendre ce dont elle avait besoin pour apaiser sa faim et cela n'était pas considéré comme du vol.

En fait, si on se souvient de la fois où Yahushua et les disciples ont traversé des champs de céréales le jour du sabbat, et où les disciples, affamés, ont commencé à manger du grain ? C'est ce qu'ils ont fait.

Ce qui est intéressant de noter, c'est que les pharisiens n'ont pas accusé les disciples de voler, mais de travailler le jour du sabbat.

Thomas : Je pensais que c'était parce qu'ils mangeaient avec des mains non lavées.

Jean : Ça, c'était une autre fois. Pourquoi ne pas le lire ? Je crois que c'est dans Matthieu 11.

Thomas : D'accord… euh, c’est Matthieu 12, en fait. Il est écrit : "En ce temps-là, Yahushua traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. 2 Les pharisiens, voyant cela, lui dirent : Voici, tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat. "

Jean : Selon les pharisiens, les disciples étaient en train de travailler en faisant cela. Ils n’étaient pas en train de voler, parce que ce serait illégal que ce soit le sabbat ou non. Mais c’est le travail qui était spécifiquement illégal le jour du Sabbat.

Thomas : Comment ce qu'ils faisaient pouvait-il être considéré comme du travail ?

Jean : Eh bien, arracher les épis, cela pouvait être considéré comme de la récolte. Les frotter entre leurs mains pour en enlever l'enveloppe, cela pouvait être considéré comme du battage ou du vannage. Donc, du travail le jour du sabbat. Mais encore une fois : pas de vol !

Thomas : Clairement, les Israélites avaient une vision différente du fait de donner.

Jean : Malheureusement, c'est une vision qui a été perdue par la plupart des chrétiens aujourd'hui. Maintenant que nous avons compris ce qu'était la vision israélite du don, nous allons voir, après notre courte pause, pourquoi ils croyaient de cette façon et quelles récompenses ils espéraient recevoir en étant généreux dans leurs dons.

Thomas : Très bien. Nous revenons dans un instant !

* * *

Partie 2

Thomas : Alors, comment résumer le point de vue israélite sur la charité ou l'aumône ?

Jean : Eh bien, je pense que Christ l’a parfaitement exprimé. Il l’a clairement énoncé. Nous n'avons jamais vraiment pris le temps de laisser ses paroles pleinement nous impacter. Lisons-le. C'est aussi tiré de son sermon sur la montagne. Matthieu, chapitre 6, versets 19 à 21. Qu'a-t-il dit ?

Thomas : Il a dit : " Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; 20 mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. 21 Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. "

Jean : C'est pourquoi nous devons donner aux pauvres et aider ceux qui sont dans le besoin : parce qu'en agissant ainsi, nous accumulons, dans un sens très réel et concret, un trésor au Ciel. Quand nous donnons aux autres, un registre est conservé au Ciel, et quand Yahushua reviendra, ceux qui auront révélé l'amour du Père par leurs actions aimantes envers ceux qui sont dans le besoin recevront une récompense proportionnelle au bien qu'ils auront fait en Son nom, pendant leur séjour sur terre.

Thomas : Donc, ce que tu dis, c'est qu'en aidant ceux qui sont dans le besoin, dans un sens très concret, très pratique, nous accumulons un trésor au Ciel.

Jean : Exactement ! Et ce n'était pas un concept nouveau. Il l'est peut-être pour nous, mais il ne l’était pas pour les Israélites. Regardons le chapitre 14 du Deutéronome. C'était à l'époque où ils étaient encore dans le désert avec Moïse, et où Yah établissait le cadre légal de leur nation. Lisons les versets 27 à 29 de Deutéronome 14 et, en lisant, rappelons-nous que toutes les tribus ont reçu une portion de terre – toutes les tribus, sauf les Lévites. Ils étaient les prêtres, donc au lieu d'une terre pour leur tribu, ils ont reçu un certain nombre de villes dispersées sur le territoire.

Allons-y. Nous parlons de la dîme ici.

Thomas : Ok, il est écrit : "Tu ne délaisseras point le Lévite qui sera dans tes portes, car il n'a ni part ni héritage avec toi. 28 Au bout de trois ans, tu sortiras toute la dîme de tes produits pendant la troisième année, et tu la déposeras dans tes portes. 29 Alors viendront le Lévite, qui n'a ni part ni héritage avec toi, l'étranger, l'orphelin et la veuve, qui seront dans tes portes, et ils mangeront et se rassasieront, afin que Yahuwah, ton Elohim, te bénisse dans tous les travaux que tu entreprendras de tes mains. "

Jean : Voilà ! Ici même ! Voilà pourquoi l'Écriture nous dit que nous devons donner : pour que Yahuwah nous bénisse dans tout ce que nous faisons ou nous entreprenons.

Dans notre première partie, nous avons lu un passage de Lévitique 19 où il est dit aux Israélites de laisser aux pauvres ce qu’il reste après la récolte. En d'autres termes, ils n'étaient pas censés faire un balayage complet du champ et tout prendre jusqu’au dernier épi. Tout épi ou grain qui tombait pendant qu'ils le liaient, tout ce que les moissonneurs avaient manqué, devait être laissé aux pauvres. Ils ne devaient pas passer le champs en revue une seconde fois.

Mais je voudrais que nous le lisions dans le contexte de ce qui est dit dans ce chapitre. Voyons voir. Lisons les versets 1 et 2 de Lévitique 19. Cela donne le ton de tout le chapitre. C'est pourquoi les Israélites devaient prendre soin des nécessiteux. Allons-y.

Thomas : " Yahuwah parla à Moïse, et dit : 2 Parle à toute l'assemblée des enfants d'Israël, et tu leur diras : Soyez saints, car je suis saint, moi, Yahuwah, votre Elohim. "

Jean : Les Israélites, dans leur vie quotidienne, dans la façon dont ils traitaient les nécessiteux, ceux qui étaient sans aide, et les étrangers, devaient révéler Yahuwah. Maintenant, relisons les versets 9 et 10.

Thomas : " Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. 10 Tu ne cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta vigne, et tu ne ramasseras pas les grains qui en seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre et à l'étranger."

Jean : Et pourquoi devaient-ils faire cela ? Que dit la phrase suivante ?

Thomas : "Je suis Yahuwah, votre Elohim."

Jean : "Je suis Yahuwah, votre Dieu." Ils devaient révéler Yah au monde par la façon compatissante dont ils traitaient les personnes dans le besoin.

Thomas : C'est vraiment magnifique. Je pense que, dans l'ensemble, les gens d'aujourd'hui veulent aider les autres, mais nous avons souvent peur de donner. Nous avons peur qu'on profite de nous ; nous avons peur d'aggraver le problème au lieu de l'améliorer.

Par exemple, l'un des membres de notre équipe est Américain, et vit à l'étranger avec sa famille. Il m'a confié qu'il n'y avait pas beaucoup de mendiants là où il vit avec sa famille. Dans une ville de 200 000 habitants, la demi-douzaine de personnes qu'il voit régulièrement sont soit très âgées, soit il leur manque une jambe, ou deux. Mais ce qui l'a vraiment marqué, c'est de voir la différence entre la façon de traiter les mendiants, par les habitants, et par les touristes.

Jean : Les locaux les ignorent et les touristes leur donnent de l'argent ?

Thomas : Eh bien non ! En fait, c'est tout le contraire. Les habitants donnent régulièrement quelques pièces aux mendiants. Les touristes ? Jamais.

Jean : Hmm ! Il sait pourquoi ?

Thomas : Eh bien, selon lui, le pays où il vit maintenant a une forte éthique de travail. La mendicité n'est pas une chose courante. Même si tout ce qu'ils peuvent faire, c'est vendre des chewing-gums ou des bonbons dans la rue, pratiquement tout le monde là-bas travaillera dur pour subvenir à ses besoins, donc, si quelqu'un mendie, les habitants savent qu'il y a un réel besoin. Alors, ils donnent un peu.

Jean : Je suppose que les touristes peuvent penser qu'ils sont ciblés juste parce qu'ils sont des touristes.

Thomas : Oui, bien sûr. Et il admet qu'on a profité de lui un certain nombre de fois et qu'on l'a trompé en lui faisant payer un prix plus élevé que les locaux, simplement parce qu'ils pensent qu'il est riche. Il dit que ça devient vite lassant et que ça explique probablement pourquoi les touristes se méfient des locaux : ils ne veulent pas être trompés par eux une fois de plus.

Jean : Pour ma part, je me suis déjà demandé si, en donnant de l'argent à un sans-abri, il allait aller acheter de l'alcool avec.

Thomas : Ou s'il s’attend à ce que je sorte mon portefeuille pour essayer de me voler.

Jean : Aussi, oui. Je connais quelqu’un qui, pour répondre à ce questionnement dans ce genre de sitiuation, demande systématiquement si la personne a faim, et attend la réponse. Si la réponse est oui, il propose d’aller acheter quelque chose à manger et de revenir lui apporter. Si elle a soif, il lui propose d’aller acheter une boisson, mais uniquement non-alcolisée, selon ses principes personnels, et de revenir lui apporter. J’ai trouvé ça intéressant et efficace.

Mais, pour continuer sur le fait de se retrouver au milieu d’une autre culture, je suppose que le fait de se sentir ciblé à cause de sa nationalité, ou de ses origines, n’est qu'un élément supplémentaire qui expliquerait pourquoi quelqu'un aujourd'hui pourrait hésiter à donner. Pourtant, ce que nous devons apprendre, et imiter, c'est que pour les Israélites, cela n'avait pas d'importance !

Ils donnaient généreusement et librement et laissaient les résultats à Yah.

Maintenant. Nous en arrivons au point principal que je souhaite aborder dans notre discussion d'aujourd'hui. La raison pour laquelle les Israélites ne s'inquiétaient pas de la manière dont le don qu'ils faisaient pouvait être utilisé de manière abusive, ni ne s’inquiétaient d'être ciblés ou d'être exploités, c’est qu’ils considéraient l'acte même de donner comme un don fait à Yahuwah Lui-même.

Thomas : C'est magnifique !

Jean : N'est-ce pas ? Et, en fait, ils allaient encore plus loin. Ils croyaient qu'aider ceux qui étaient dans le besoin permettait en fait d'échapper à la damnation puisque donner aux pauvres, pour eux, c'était donner à Yahuwah.

Donc, donner aux nécessiteux devenait, dans un sens très réel, un acte d'adoration suprême, car en donnant aux pauvres, ils montraient leur adoration pour le Créateur Lui-même : c’est à Lui qu’ils donnaient.

Thomas : J'aime vraiment ça.

Jean : Voilà ce qui a été perdu dans notre compréhension moderne de la charité. Vous n'avez pas à vous inquiéter de savoir si ce sans-abri va ou non dépenser ce que vous venez de lui donner pour aller boire au pub. En aidant de bonne foi à soulager la détresse des pauvres, vous donnez au Père céleste. Vous Lui laissez les résultats car, que vous soyez utilisé ou non, qu'on profite de vous ou non, qu'on fasse le meilleur usage de votre don ou non, il sera crédité sur votre compte au Ciel comme étant fait à Yahuwah Lui-même.

Passons à Proverbes 10. Il y a ici un verset dont le sens profond et caché nous a échappé à cause de la façon dont il a été traduit. Proverbes 10, verset 2.

Thomas : Très bien, il est dit, je cite : "Les trésors de la méchanceté ne profitent pas, Mais la justice délivre de la mort."

Euh. Je ne vois pas de sens caché ici.

Jean : C'est parce qu'il est… caché !

Très bien. Les dictionnaires modernes définissent le mot "justice" ou " droiture " comme " un acte juste " et même l'Écriture contient cette signification du mot. Le mot "droiture" vient en fait du mot hébreu, tsedâqâh. Il signifie : moralement droit, juste, vertueux et inclut la définition de… actes vertueux.

Alors, maintenant, écoute. Je vais relire Proverbes 10, verset 2, mais cette fois, je vais insérer "actes vertueux" au lieu de "justice". Prêt ?

Thomas : Allons-y !

Jean : "Les trésors de la méchanceté ne profitent pas, Mais les actes vertueux délivrent de la mort."

Thomas : Intéressant.

Jean : Comme nous l'avons vu dans des émissions précédentes, les promesses de Yah sont puissantes ! En fait, selon Esaïe 55:11, la parole de Yah elle-même contient le pouvoir d'accomplir ce que cette même parole dit ! Donc, la façon dont les actes justes délivrent de la mort est due au fait que le pouvoir de délivrer de la mort est contenu dans cette promesse elle-même.

Thomas : Est-ce que nous parlons littéralement ici ?

Jean : Eh bien, certainement, dans certaines circonstances, un acte vertueux peut sauver la vie physique. J’ai en tête l'histoire de Corrie ten Boom. Pendant l'invasion nazie des Pays-Bas, sa famille cachait des juifs dans leur maison. Un jour, au moment du dîner, des soldats ont fait irruption dans leur maison. Les Juifs assis à la table de la salle à manger n'ont pas eu le temps de retourner à leur cachette. Tout ce qu'ils ont pu faire, c'était de plonger sous la nappe et pour s'y cacher.

Maintenant, Corrie avait décidé pour sa part qu'elle mentirait, tricherait, volerait, ou ferait tout ce qui était nécessaire, pour préserver la vie humaine. Sa sœur, en revanche, bien que tout aussi déterminée à tout risquer pour sauver la vie d'innocents, avait décidé de refuser de faire quoi que ce soit de mal, même pour cet objectif. Donc, quand un soldat leur a demandé où se cachaient les Juifs, la sœur de Corrie a répondu promptement : "Ils sont sous la table".

Thomas : Quoi ? Sérieux ? Elle a pas dit ça comme ça.

Jean : Sérieusement. C’est ce qu’elle a dit, tout simplement.

Thomas : Et c'est comme ça qu'ils ont été attrapés ?

Jean : Eh non. C'était une réponse tellement audacieuse et directe que le soldat ne l'a pas crue. Alors, après avoir cherché partout et n'avoir trouvé personne, les soldats sont partis.

Thomas : Ouah !

Jean : Alors, oui. Dans certaines circonstances, un acte vertueux peut certainement sauver une vie physique. Mais de tels actes ont un impact encore plus grand sur la vie spirituelle, car le prix à payer pour donner, même quand on n'en a pas les moyens, peut rendre l'acte de donner très difficile.

Thomas : Qu’est-ce que tu veux dire ?

Jean : Donner quelques pièces à un mendiant est facile, mais cela te touche de plus près quand tu aurais vraiment besoin d’utiliser cet argent toi-même, quand tu es toi aussi dans le besoin.

Quand tu aides ceux qui sont dans le besoin – même si tu pourrais, et que tu aurais bien besoin, d’utiliser cet argent toi-même – tu exerces ta foi dans le fait que Yahuwah subviendra à tes propres besoins. Il ne te laissera pas souffrir simplement parce que tu as choisi d'être Ses mains pour apporter de l'aide à ceux qui sont dans le besoin. Sous cet angle, aider les autres devient une déclaration publique de ta foi dans le fait que Yahuwah te rendra ce que vous as donné.

Thomas : C'est très vrai. Quand vous donnez à partir d'une abondance de biens ou d’argent, rien ne va vraiment vous manquer. Mais quand vous donnez ce que vous pourriez utiliser pour vous-même et vos propres besoins, cela vous touche de plus près. Et, avec le coup financier que beaucoup ont pris en raison de la perte de travail pendant les confinements, cela touche de près beaucoup de monde. Ça me rappelle quelque chose que Khalil Gibran a écrit. Gibran était un écrivain du début du 20ème siècle, un penseur… un philosophe. Bref, il a dit, je cite : "La générosité, ce n’est pas me donner ce dont j'ai plus besoin que toi, mais c’est me donner ce dont tu as plus besoin que moi."

Donc, vu de cette façon, que devons-nous faire ?

Jean : Eh bien, il est certain que si nous avons une famille – une femme, des enfants – qui dépend de nous, nous avons la responsabilité de subvenir à leurs besoins. L'Écriture est claire à ce sujet. Cependant, nous avons aussi la responsabilité d'aider ceux qui sont dans le besoin, et c'est là qu’on voit la véritable signification de l'aumône biblique. Si vous croyez que, quand vous donnez aux pauvres, vous donnez à Yahuwah Lui-même, avez-vous la foi de croire que Yahuwah, en retour, pourvoira à vos besoins ? Croyez-vous qu'Il répondra à vos besoins ?

Thomas : Hm. Donc tu dis que ça devient une déclaration de foi.

Jean : Exactement ! Donner aux autres, aider les nécessiteux – même quand nous aurions besoin d'aide nous-même – exige que nous exercions notre foi dans le fait que Yahuwah répondra à nos besoins. Regardons Proverbes 19 et lisons le verset 17. Proverbes 19:17. C'est une promesse qui traite de ce point précis.

Thomas : Très bien, il est écrit : " Celui qui a pitié du pauvre prête à Yahuwah, Qui lui rendra selon son oeuvre. ".

Jean : As-tu déjà prêté quelque chose à quelqu'un et ne l'as pas récupéré ?

Thomas : Oui. Des livres. Quelques outils. C'est vraiment frustrant quand ça arrive.

Jean : Peux-tu imaginer, même dans ton imagination la plus folle, une situation dans laquelle tu prêterais quelque chose à Yahuwah et… qu'Il ne te le rendrait pas ?

Thomas : Non ! Bien sûr que non.

Jean : Bien sûr que non. Donc, aider ceux qui sont dans le besoin n'est pas seulement un acte d’adoration parce que c’est donner à Yah Lui-même, mais ça révèle quelque chose de crucial sur la nature de Yah. Il est généreux. Et tu ne peux pas Lui donner plus que Lui ne te donnera. Jamais. Donc, la charité, l'aide aux nécessiteux, devient une déclaration, une déclaration de foi, une déclaration de la croyance, de la part du donateur, que Yahuwah, en retour, pourvoira à ses besoins.

Thomas : C'est vraiment profond ! En fait, vous déclarez publiquement votre foi en l'existence d'un Dieu tout aimant et Tout-puissant qui prendra soin de vous, qui s'assurera que vous ne manquerez de rien, même si vous donnez généreusement aux autres.

Jean : Exact ! Maintenant. Laisse-moi te demander : Si notre générosité envers les pauvres est une déclaration au sujet de Yahuwah, et de Qui Il est… précisément, qu'est-ce que notre générosité (ou son absence) montre à propos de Yah ?

Thomas : Hm. Je n'y avais jamais pensé de cette façon. Mais c'est une vérité vraiment tranchante. Pour le dire autrement, est-ce que mon manque de générosité dit au monde que le Dieu auquel je prétends croire est du genre à ne pas prendre soin de Ses enfants ? Est-ce que je dis au monde que je ne crois pas vraiment en l'existence d'un Dieu aimant qui récompensera ma générosité ? C'est vraiment quelque chose à quoi il faut réfléchir !

Jean : Ça mérite une réflexion personnelle, n’est-ce pas ? Pour ne pas dire, une introspection honnête. Et nous trouvons ce thème développé tout au long de l'Écriture, mais nous ne l'avions jamais vraiment relevé auparavant. Par exemple, dans sa lettre aux Philippiens, Paul les a félicités pour leur générosité en subvenant à ses besoins. Mais il ne s’est pas contenté de dire merci. Il a expliqué que leur générosité était pour leur propre bénéfice spirituel. Lisons-le. Philippiens 4, versets 15 à 19.

C'est un passage vraiment fascinant. Remarquons au verset 19 comment, après avoir dit que leur générosité était à leur avantage spirituel, il ajoute son assurance que Yah, à son tour, pourvoira à leurs besoins.

Thomas : D'accord, il est écrit : "Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l'Evangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune Eglise n'entra en compte avec moi pour ce qu'elle donnait et recevait; vous fûtes les seuls à le faire, 16 car vous m'envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. 17 Ce n'est pas que je recherche les dons; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. 18 J'ai tout reçu, et je suis dans l'abondance; j'ai été comblé de biens, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Yah accepte, et qui lui est agréable. 19 Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Yahushua-Christ. "

Jean : Paul était reconnaissant, bien sûr, pour l'aide que les Philippiens lui avaient généreusement et à plusieurs reprises apportée, mais il était également confiant que Yahuwah prendrait soin d'eux à son tour, pour que leur générosité envers lui ne les laisse pas dans le besoin.

Même les premiers chrétiens considéraient le fait de donner aux nécessiteux comme un acte d'adoration. Ils croyaient que quand vous donnez aux pauvres, c’est comme si vous rencontrez Yahuwah Lui-même.

Thomas : Ouah. C'est vraiment différent de notre vision moderne, méfiante – euh, j'oserais dire "égoïste" – de la charité.

Jean : C'est vrai ! Il faut une foi vibrante, vivante, et radicale pour prendre Yah au mot et avoir confiance qu'Il va, en effet, pourvoir à tous vos besoins, parce qu'Il l'a promis. Mais vraiment, y a-t-il un risque à donner au Créateur ? Il soutient et fournit tout ! Nous pouvons avoir confiance qu'Il pourvoira à nos besoins, aussi, quand nous Lui donnons généreusement en la personne de ceux qui ont besoin d'aide autour de nous.

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Courrier des Auditeurs

Jean : Alors, quelle question avons-nous pour notre Courrier des Auditeurs aujourd'hui ?

Thomas : Eh bien, c'est une question qui est un peu chargée émotionnellement – ou peut-être devrais-je dire politiquement – pour certaines personnes. Mais je suis intéressé d'entendre comment répondre à la question parce que je pense que nous pouvons tous bénéficier de cette question.

Jennifer, d'Elizabeth, dans le New Jersey, aux États-Unis, souhaite connaître notre avis sur la question de savoir si l'islam est vraiment une religion de paix, comme le prétendent les musulmans. Elle nous écrit : "J'étais enfant quand les tours jumelles ont été attaquées à New York, juste de l'autre côté de la rivière, et je me souviens de la peur qui a suivi ce jour-là. Je ne connaissais personnellement personne qui a été tué, mais je me souviens avoir entendu les adultes en parler et des amis de ma famille ont perdu des êtres chers ce jour-là. Récemment, au travail, une femme musulmane a été embauchée. Elle est gentille et je l'aime bien. Nous avons eu l'occasion de passer quelques pauses déjeuner, et hier, elle a insisté sur le fait que l'islam est une religion de paix. Je n'ai pas voulu argumenter, mais je ne sais pas trop quoi en penser, ni comment réagir. Je n'ai jamais eu d'interaction étroite avec un musulman auparavant. Toute réflexion ou orientation que vous pouvez me donner serait très appréciée."

Jean : Le principe d'interaction avec les musulmans est le même qu'avec toute autre religion. Demandez-vous : "Que ferait Yahushua ?"

Thomas : Ça simplifie vraiment les choses, n'est-ce pas ? Yahushua serait bienveillant, aimant et acceptant. Il ne serait pas dénonciateur ou accusateur.

Jean : Et c'est ainsi que nous devons être si nous voulons être comme Yahushua. Yahushua était aimant et acceptait tout le monde, pas seulement ses compatriotes juifs, mais aussi les Samaritains, les Romains, la femme syro-phénicienne… Il les traitait tous avec bonté et respect.

Savais-tu que le mot "Islam" signifie "se rendre" dans le sens "capituler", et que "musulman" signifie "celui qui se rend pacifiquement à Dieu" ?

Thomas : Non. Je ne le savais pas.

Jean : Eh bien, comme le judaïsme, et le christianisme, c'est l'une des religions dite abrahamiques. Ils adorent le Dieu d'Abraham, mais ils l'appellent par un nom différent. Le mot " Allah " serait une contraction de al-ilah qui partage des racines étymologiques avec el, eloah, et elohim. Tu reconnais ces mots…

Thomas : Bien sûr. Ce sont des titres hébreux pour Yah. Mais j'ai entendu des gens dire que les musulmans n'adorent pas le même Dieu que toi ou moi.

Jean : Eh bien, c'est comme un… Témoin de Jéhovah, par exemple, disant que les catholiques n'adorent pas le même Dieu que les Témoins de Jéhovah. Il n'y a qu'un seul Créateur, un seul être divin et c'est Yahuwah, mais notre compréhension humaine limitée, combinée aux différentes théologies dans lesquelles nous avons été élevés, ont façonné notre vision de Lui.

Thomas : Donc tu dis que les musulmans adorent Yahuwah.

Jean : Oui, ils adorent le Dieu d'Abraham. Ce qu'il faut retenir, cependant, c'est que leur compréhension de Lui est façonnée par leur théologie, tout comme les juifs voient Yahuwah différemment des chrétiens et tout comme, au sein du christianisme, les catholiques le voient différemment des protestants.

Thomas : Ok, je peux voir ça. Quelqu'un qui croit que les perdus seront finalement complètement détruits dans le lac de feu verra Yahuwah différemment de quelqu'un qui croit que Yahuwah va brûler les perdus pour l'éternité dans les feux de l'enfer.

Jean : C'est ça. Donc, la réponse à la question : " L'Islam est-il une religion de paix ? " est que… cela dépend de l'individu. Nous devons réaliser qu'il y a beaucoup de bouleversements politiques dans le monde en ce moment, et que les camps opposés ont changé. Pendant la guerre froide, c'était les communistes contre la démocratie. Aujourd'hui, alors que nous approchons de la fin, c'est l'Islam contre le Christianisme, mais, en fin de compte, tout dépend de l'individu. Il y a des musulmans qui sont des terroristes, tout comme il y a des musulmans qui sont des individus véritablement pacifiques. Yah n'accepte, ni ne rejette, les gens en groupe, et nous ne le devrions pas non plus.

Je vais le répéter : Yahuwah n'accepte, ni ne rejette, jamais, les gens en groupe. C'est toujours sur une base individuelle. Aucun chrétien ne sera sauvé en étant membre d'une organisation particulière. En fait, toutes les dénominations chrétiennes, tout comme toutes les religions du monde, contiennent une part d'erreur.

Thomas : Oui, comme nous en avons déjà parlé dans plusieurs émissions : Le commandement du Ciel dans Apocalypse 18 est le suivant :"Sortez d'elle, Mon peuple". Aucune église, ou religion, n'a le monopole de la vérité.

Jean : Ce qui nous ramène à la question de Jennifer sur la façon d'interagir avec un musulman. La réponse est simple : traitez la personne avec la même bienveillance, acceptation et compassion que Yahushua traitait tout le monde. Peu importe qu'elle soit musulmane, catholique, hindoue, ou toute autre chose différente de vous. C'est le travail de l’Esprit Saint de convaincre de péché ou d'erreur, pas le nôtre. Notre travail consiste à révéler l'amour de Yah pour les pécheurs, tout comme Yahushua l'a fait. Non pas en leur disant à quel point ils ont tort ou sont pécheurs, mais en les traitant avec bonté, en montrant l'amour de Yah à travers la façon dont nous vivons nos vies.

Thomas : Ça me rappelle l'un de mes textes bibliques préférés. C'est Jérémie 31, verset 3. Je l'ai mémorisé. Il dit : "De loin Yahuwah se montre à moi: Je t'aime d'un amour éternel; C'est pourquoi je te conserve ma bonté." La version King James dit : " Yahuwah m'est apparu dès le début, disant : Je t'ai aimé d'un amour éternel, c'est pourquoi je t'ai attiré par la bonté ".

Jean : Oui. C'est parfait. L'amour est la force la plus puissante de l'univers. Seul l'amour attirera les incroyants vers Yahuwah, donc ça devrait toujours être la base qui influence la façon dont nous agissons envers les autres.

Thomas : C'est bien. Je sais, pour ma part, que j'ai tendance à éviter les gens qui me critiquent constamment. Je suis bien plus attiré par les personnes chaleureuses, gentilles et amicales que par celles qui s'érigent en juge à mon égard.

Ok, nous avons le temps pour une autre question. Celle-ci nous vient de Samesh Ravi, de Kochi, en Inde. Samesh nous écrit : "Le christianisme a beaucoup changé au fil du temps. Quels sont les aspects de la vie chrétienne sur lesquels vous insisteriez pour les croyants modernes ?"

Jean : Hm. C’est une question intéressante. Samesh a raison. Le christianisme a beaucoup changé au fil du temps, et pas seulement depuis le premier siècle. Il a beaucoup changé ne serait-ce qu’au cours des 50 dernières années.

Thomas : Et pas toujours pour le mieux.

Jean : Non. Définitivement pas.

Eh bien, il y a certaines bases fondamentales qui n'ont jamais changé entre le premier siècle et le vingt-et-unième siècle. Prendre le temps de prier, bien sûr, et passer du temps dans la parole de Yah. Nous communions avec Yah dans la prière ; Il communie avec nous de plusieurs façons, mais la plus claire est à travers Sa parole.

Thomas : Une chose que j'ai trouvée vraiment utile pour creuser profondément dans la parole de Yah est d'utiliser divers outils d'étude de la Bible, comme une concordance ou un dictionnaire biblique. Bien sûr, la lecture est importante, mais si vous pouvez rechercher des mots, cela peut vraiment vous aider. Une des études les plus convaincantes que j'aie jamais faites a consisté à rechercher chaque utilisation du mot traduit en français par Esprit Saint. Chaque fois que le mot "esprit" ou "saint esprit" apparaît dans les Écritures, je l'ai recherché et lu dans son contexte. C'est probablement la chose la plus importante qui m'a convaincu qu'il n'existe pas de divinité trine avec une "troisième personne" désincarnée appelée "Dieu le Saint-Esprit". Cela n'apparaît tout simplement pas dans l'original hébreu et grec, et quand je l'ai vérifié par moi-même, c'était devenu très clair. Très convaincant.

Jean : Oui, et si vous n'avez pas ce genre de livres chez vous, consultez-les en ligne. Il existe des ressources formidables pour vous aider à approfondir votre étude de la Bible en ligne.

Il va sans dire que les croyants doivent s'engager à croire, et à obéir, à Yah avec fidélité et constance. Mais une partie de cette croyance, et de cette obéissance, consiste à faire le choix conscient d'exercer la foi.

Thomas : Oui. Et c'est un choix conscient d'exercer la foi. La foi n'est pas une émotion. Ce ne sont pas des sentiments.

Jean : Non ! En fait, la foi est ce que vous exercez quand vous choisissez de croire, indépendamment de ce que vous ressentez. C'est ça, la foi : prendre Yah au mot parce qu'on Lui fait confiance pour être le Père aimant et bon, tel qu'Il est présenté dans Sa parole.

Et ce qui est merveilleux, c'est que plus nous choisissons de croire, plus nous exerçons notre foi, plus notre foi devient forte. Si vous sentez que votre foi n'est pas très forte, commencez à choisir de prendre Yah au mot, dans Sa Parole, de le croire Sur parole, par petits pas, et votre foi grandira.

Thomas : Y a-t-il quelque chose de particulier pour les chrétiens d’aujourd’hui en rapport avec le fait que nous vivons dans les derniers jours ?

Jean : Oui. Et c'est : tout questionner. Tu vois, quand j'ai été élevé dans une dénomination protestante, on nous a appris à ne pas remettre en question, ne pas questionner ce qu’on nous enseignait. On nous disait que c'était ouvrir la porte au doute, que de questionner. Mais la vérité peut supporter le poids de l’enquête ! Et maintenant, alors que le Ciel rétablit d'anciennes vérités qui ont été perdues, alors que Yah nous fait cadeau de révélations encore plus grandes, nous avons besoin d'être ouverts, de questionner, d'étudier pour connaître plus de vérité, et pas seulement de réaffirmer ce que nous croyons déjà.

Thomas : Je pense que pour beaucoup de gens, l'étude de nouvelles idées suscite en eux la peur. Ils ont peur d'ouvrir la porte au doute, ou d'être trompés. Personne ne veut être trompé !

Jean : Bien sûr que non, mais cette peur irraisonnée vient du diable. Que dit Paul dans 2 Timothée 1:7 ? "Car ce n'est pas un esprit de timidité que Yahuwah nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse." La King James dit : "Car Yahuwah ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, d'amour et de sagesse." Vous pouvez faire confiance à Yah pour protéger votre esprit des illusions de satan, mais nous avons tous besoin d'étudier.

Pour terminer, tournons-nous vers Jean 16 et lisons le verset 13. Il s'agit d'un réconfort important pour toute personne qui a peur d'envisager de nouveaux concepts par crainte d'être trompée. Tu y es ? Allons-y.

Thomas : Très bien. Il est écrit : " Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. "

Jean : N'écoutez pas les peurs implantées par satan pour vous empêcher d'étudier pour recevoir plus de lumière. Nous avons tous hérité d’erreurs et cela demander une étude diligente pour trouver la vérité pour ces derniers jours. Mais Yah a promis de donner Son Esprit pour nous conduire dans la vérité. Cependant, si nous ne sommes même pas disposés à regarder par nous-même, si tout ce que nous voulons, c’est écouter des sermons qui répètent ce que nous croyons déjà, comment pouvons-nous espérer être conduits par Son Esprit ?

Thomas : Hm. C'est un bon point. "Conduire" est un verbe d'action. Si nous voulons être guidés, nous devons être prêts à aller de l'avant.

Continuez à nous envoyer vos commentaires et vos questions, mais auditeurs. Rendez-vous sur WorldsLastChance.com et cliquez sur "Contactez-nous". Nous apprécions toujours lire vos messages.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Roger Moreneau a travaillé dans la publicité. Il n'était pas Pasteur. Mais c'était un guerrier de la prière. Quand Roger priait, il se passait des choses ! A mesure que la nouvelle se répandait, de plus en plus de gens écrivaient à Roger, lui demandant de prier pour eux, de prier pour leur situation, ou leurs problèmes. Roger les ajoutait toujours gracieusement à sa liste de prières.

La prière, ça marche ! Et les gens veulent naturellement être ajoutés à la liste de prière de ceux dont les prières reçoivent des réponses visibles. Si vous ressentez le besoin que l’on prie pour vous, j'ai de bonnes nouvelles aujourd'hui : Vous n'êtes pas seuls. Yahushua prie pour vous !

Dans Jean 17:20, le Sauveur a dit : "Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole."

Yahushua prie pour vous. Vous n'êtes jamais seul(e).

Robert Murray M'Cheyne n'avait que 29 ans lorsqu'il est mort, à Dundee en Écosse en 1843, mais pendant son court séjour sur terre, il a appris à connaître et à comprendre Son Père céleste comme peu y parviennent. On peut lire dans son journal intime du 23 février : "Je me suis levé tôt pour chercher Dieu, et j'ai trouvé Celui que mon âme aime. Qui ne se lèverait pas tôt pour rencontrer une telle compagnie ?"

Robert avait compris l'importance de la prière et sa foi avait saisi la promesse que Yahushua prie également pour nous.

Il a écrit un jour, je cite : "Si je pouvais entendre Christ prier pour moi dans la pièce d’à côté, je ne craindrais pas un million d'ennemis !" Puis, il a ajouté : "Pourtant, la distance ne fait aucune différence. Il prie pour moi." Fin de citation.

La prière intercessionnelle – prier pour les autres – est une chose puissante qui donne toujours des résultats. Quand le peuple d’Israël a rejeté Yahuwah et a exigé un roi pour qu'ils puissent être comme les autres nations, Yah a dit à Samuel d'accéder à leur demande. Le vieux prophète leur a donné un roi, mais il leur a dit : "Que Yahuwah me garde de commettre une faute contre Lui en cessant de prier pour vous."

En tant que notre exemple, le Sauveur prie pour nous. Esaïe 49:16 dit : "Voici, je t'ai gravée sur les paumes de mes mains". Ton nom a été écrit dans le sang, sur les mains du Sauveur, au Calvaire. Maintenant, Il présente constamment ton nom devant le Père, et Sa prière pour toi est entendue.

Pouvez-vous imaginer qu'il y ait quoi que soit que le Père ne donnerait pas au Fils ? Je ne le peux pas ! Le Sauveur prie pour toi. Tu n'as rien à craindre.

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Thomas : Cette idée que lorsque nous donnons aux nécessiteux, nous donnons à Yah Lui-même est vraiment belle. Ça m'incite à vouloir donner davantage. Et c'est vraiment à Lui que nous donnons ! Hébreux 4:15 : "Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché."

Maintenant, évidemment, dans ce contexte, cela fait référence à Yahushua, mais il a reçu cette sensibilité à nos sentiments – ressentir ce que nous ressentons – du Père !

Jean : Eh bien, Zacharie 2 verset 8 : "Car celui qui vous touche touche la prunelle de son oeil."

Jean Chrysostome était un archevêque de Constantinople, au quatrième siècle. Il a enseigné que les pauvres pouvaient, dans un sens réel, être considérés comme un autel pour adorer Yah. Il a écrit, je cite : "Chaque fois que… vous voyez un pauvre croyant, imaginez que vous voyez un autel. Quand vous rencontrez un mendiant, ne l'insultez pas, mais révèrez-le."

Ça peut sembler un peu radical pour les croyants modernes…

Thomas : Oui, juste un peu !

Jean : Mais Christ lui-même a enseigné cela !

Thomas : Vraiment ? Et où ?

Jean : Matthieu 25, versets 31 à 46. Pourquoi ne pas lire pour nous ? Tu verras…

Thomas : Matthieu 25, à partir du verset 31. Il est écrit : "Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire. 32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs; 33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. 34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. 35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; 36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Les justes lui répondront : Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire ? 38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu ? 39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? 40 Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. 41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 42 Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; 43 j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. 44 Ils répondront aussi : Seigneur, quand t'avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t'avons-nous pas assisté ? 45 Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites. 46 Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle."

Jean : Vous voyez, quand nous soulageons la souffrance des autres de quelque manière que ce soit, nous soulageons d'une manière très réelle la souffrance du Père qui ressent tout ce qu'ils ressentent. De même, quand nous refusons de l'aide à ceux qui en ont besoin, nous la refusons au Père Lui-même.

Alors, d'accord. Peut-être que vous êtes visé par certains parce que vous avez l'air riche pour ceux qui sont désespérément dans le besoin. Mais un peu d’argent liquide va-t-il vraiment vous ruiner ? Allez-vous vous coucher affamé ce soir parce que vous avez donné à quelqu'un dans le besoin ? Et si vous avez effectivement "donné jusqu’au point où ça fait mal", avez-vous la foi de réclamer la promesse que Yah considère ce que vous avez donné comme un prêt – un prêt qu'Il vous remboursera ?

Thomas : Vu sous cet angle, donner aux autres est vraiment un privilège et un acte d'adoration.

Jean : L'homme riche de la parabole de Yahushua était un insensé, non pas parce qu'il était riche, ou parce qu'il voulait construire de plus grandes granges ou greniers. C'était un insensé parce qu'il cherchait à amasser des trésors sur terre, plutôt que de les utiliser pour aider les autres. Et cela lui aurait donné un trésor dans les livres du Ciel, un trésor dont Yah Lui-même s'assurerait qu'il soit récompensé un jour, et pour l’éternité.

Thomas : Je suppose que la question que nous devons tous nous poser est la suivante : qu'est-ce que ma façon de donner révèle de ma foi en Yah ?

Rejoignez-nous demain, les mais, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !

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Fin

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Cette émission, ainsi que les émissions précédentes de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site internet. Elles sont parfaitement appropriées pour être partagées avec des amis et pour des études Bibliques! Elles sont également une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls, en famille ou en groupe à la maison. Si vous souhaitez écouter les émissions de Radio WLC, rendez-vous sur notre site internet à l’adresse: WorldsLastChance.com.

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