Programme 52:

La Gratitude : Éveillée par l'Amour

Partie 1

Denis Lefort : Bonjour et bienvenue à tous ! Nous sommes heureux d’être avec vous une fois de plus. Je suis Denis Lefort, votre animateur.

Jean Olivier : Et je suis Jean Olivier. Nous sommes heureux que vous nous ayez trouvés !

Vous savez, le monde de la Radio à ondes courtes est très vaste. Il y a beaucoup de fréquences. Certaines sont bonnes, d'autres moins. Mais il y en a beaucoup.

Denis : C’est vrai, il y en a beaucoup. Alors, oui ! Nous sommes heureux que vous nous ayez trouvés !

Jean : Si c'est la première fois que vous nous rejoignez, vous vous apercevrez très vite qu'à World’s Last Chance, nous préférons utiliser le nom personnel du Père divin, qui est Yahuwah, ou Yah en forme courte. Le nom du Fils est similaire, c'est : Yahushua.

Denis : Jean as-tu entendu parler de Quora ?

Jean : Le magasin ?

Denis : Non, le site internet Quora : Q.U.O.R. A.

Jean : Qu’est-ce que c’est ?

Denis : C'est un site web anglophone où tout le monde peut poser une question, et où les gens du monde entier répondent. Les questions vont de "Quelle est la plus ancienne langue connue de l'humanité" à "Quel est le meilleur moteur de voiture au monde", en passant par "Qui est la célébrité la plus grossière que vous ayez jamais rencontrée", et tout ce qui peut se trouver au milieu.

Jean : On dirait un de ces vortex de temps où tu peux disparaître pour ensuite refaire surface et te demander qu’est-ce qui est arrivé au temps qui passe.

Denis : C’est clair, c’est un peu comme se perdre sur YouTube, comme ma femme le découvre régulièrement ! Quoi qu'il en soit, il y a des histoires vraiment folles, ou intéressantes, voire drôles et même réconfortantes qui sont partagées sur ce site. Une des catégories de questions que ma femme aime particulièrement sont les questions qui commencent par : "Quelle est la plus gentille…"

– Quelle est la chose la plus gentille qu'un inconnu ait jamais faite pour vous ?

– Quelle est la chose la plus gentille que quelqu'un vous ait jamais dite ?

Je sais quand elle trouve une histoire particulièrement émouvante quand je l'entends dire : "Ohhh ! C'est trop chou ! Chéri ? Ecoute ça !"

Jean : Nous aimons tous entendre des histoires qui donnent le moral. Il y a tellement de choses dans le monde qui sont sombres et déprimantes. C'est agréable de pouvoir retrouver sa foi en l'esprit humain de temps en temps !

Denis : Je suis d'accord. Et c'est en quelque sorte ce sur quoi j’aimerais me concentrer dans notre discussion d'aujourd'hui. Dans les dernières émissions, nous avons passé beaucoup de temps sur la prophétie. Et c'est une bonne chose ! Nous devons le faire ! C'est important.

Mais je pense qu'il est aussi important de se rappeler pourquoi c'est important. Le temps touche à sa fin, oui. Mais c'est important parce que cela signifie que nous allons bientôt rencontrer le Père et le Fils, et c'est important parce que nous Les aimons et voulons Les voir.

Jean : Et, bien sûr, nous Les aimons parce qu'Ils nous ont d'abord aimés les premiers. Je pense que si on devait choisir un seul passage des Écriture, une seule déclaration qui résume l'ensemble du message de l'Évangile, ce serait Jean 3, versets 16 et 17, n’est-ce pas ?

Je pense que tous les Chrétiens connaissent Jean 3:16, mais il n’y en a pas autant qui connaissent le verset suivant. Voudrais-tu lire les deux versets ?

Denis : Oh, je n'en ai pas besoin, je les ai mémorisés quand j'étais enfant. Et je suis d'accord, ces deux versets résument toute la beauté du plan du salut. Il dit : "Car Yah a tant aimé le monde qu'il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Yah, en effet, n'a pas envoyé Son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui."

Jean : C'est ça, le coeur de l'histoire de l'Évangile. Si à l’avenir, par quelque machination de Satan, le reste de la Bible devait être perdu ou détruit, les vérités contenues dans ces deux courts versets suffiront à sauver toute âme qui les saisiront par la foi.

Denis : C'est vrai. L’unique vérité universelle que la Bible enseigne est que Yahuwah est Amour.

Jean : Son caractère même, Ses pensées et Ses sentiments les plus intimes sont de l'amour pur. Quand toute cette triste expérience du péché sera terminée, quand le péché et les pécheurs n'existeront plus, tout le monde comprendra que Yahuwah a triomphé parce que l'amour est la force la plus puissante de l'univers.

Denis : J'aime la façon dont Salomon l'a formulé : "Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour, Et les fleuves ne le submergeraient pas; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l'amour, Il ne s'attirerait que le mépris."

Jean : C'est tellement vrai ! Le gouvernement de Yah est fondé sur la loi d'amour. Tu te souviens quand le spécialiste de la loi a demandé à Yahushua quel était le plus grand commandement ?

Denis : Oui. Il pensait qu'il allait faire trébucher Yahushua avec une question piège. Mais la réponse du Sauveur était si puissante que l'avocat n'avait plus rien à dire.

Jean : Relisons-le, c’est dans Matthieu 22, à partir du verset 35, jusqu’à 40.

Denis : " Et l'un d'eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l'éprouver : Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Yahushua lui répondit : Tu aimeras le Yahuwah, ton Elohim, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes."

Jean : Sur ces deux principes d'amour repose l'ensemble du gouvernement de Yah et de Sa loi.

Toute cette rébellion de Lucifer, où, en tant que satan – c’est-à-dire en tant que l'adversaire – il tente les âmes à se joindre à sa rébellion, toute cette rébellion a révélé deux ensembles de principes complètement différents. D'abord, il y a Yahuwah : Il a mené Sa campagne pour gagner la loyauté des âmes en utilisant les principes de l'amour, de la bonté, du pardon et de la justice. Satan, par contre, a révélé les principes sur lesquels son gouvernement à lui est basé, à savoir : la tromperie, la force et la cruauté.

Denis : On doit admettre que parfois, ça peut nous sembler être un combat plutôt unilatéral, voire injuste. Le diable peut utiliser des méthodes que Yahuwah ne s'abaissera pas à utiliser. Le Père se limite à n'utiliser que ce qui est conforme à Sa loi d'amour.

Jean : C'est vrai. Cependant, le fait même que Yahuwah choisisse de Se batte avec un handicap, pour ainsi dire, rendra Son triomphe final encore plus grand. Il gagne parce que l'amour est vraiment la force la plus puissante de l'univers. Nous aimons parce que nous sommes aimés. L'amour éveille l'amour !

Denis : As-tu déjà cherché la définition du mot "amour" ?

Jean : Je ne crois pas y avoir pensé, non.

Denis : Je l'ai fait récemment, et c'était une expérience intéressante.

Jean : Dans ton vieux dictionnaire de 1828 ?

Denis : Oui, c'est ça. Et c'est vraiment intéressant, parce que l'ancienne définition de l'amour va de pair avec ce que tu dis. Écoutez pendant que je le lis. Il est dit que l'amour est : "Une affection de l'esprit suscitée par la beauté et la valeur, de toute sorte." L’amour est généré par "les qualités agréables, de toute sorte". Dans un sens général, l'amour signifie "être satisfait de quelque chose ou de quelqu'un, le considérer avec affection, en raison de certaines qualités qui suscitent des sensations agréables…"

Maintenant, à la lumière de notre discussion d'aujourd'hui, ce que je trouve si intéressant dans cette définition, c'est qu’elle fonctionne quand il s'agit de l'amour humain. Je dois avouer que j’ai d'abord été attiré par ma femme, en raison de son apparence. Je suis un homme, quoi ! Ça fonctionne comme ça, pour nous, en général. Mais je suis tombé amoureux d'elle à cause de ses qualités de caractère.

Jean : Et voilà pourquoi nous sommes tombons en amour pour Yah.

Denis : Oui, mais retournons la question : pourquoi Yah nous aime-t-Il ? Ce ne peut être aucune des "qualités agréables" que nous posséderions. Nous sommes tous des pécheurs. Nous ne sommes pas particulièrement magnifiques, nos caractères sont déformés par le péché. Alors pourquoi nous aime-t-Il ?

Jean : Ça doit être à cause de ce qu'Il est, Lui. Nous ne pouvons certainement pas nous recommander nous-même à Ses yeux.

Denis : Ce qui nous ramène à ce que tu as dit. L'amour est la plus grande force de l'univers. Nous L'aimons, parce qu'Il nous a aimés en premier, avec nos boutons, nos rides, nos fêlures, et tout.

Jean : Quand nos esprits commencent à entrevoir l'immense Amour qu'Il a pour nous – individuellement ! -comment Il prend plaisir en notre présence et ressent de la joie pour notre existence même, alors nous pouvons commencer à comprendre comment, à la fin, cet amour, ce pur amour, infini, infatiguable, inépuisable, gagnera.

Et c'est là que nous découvrons le secret de l'immense pouvoir de l'amour. L'amour transforme. La force ne peut le pas. Même le cœur le plus dur peut répondre, et répond, à la bonté de l’amour.

Denis : C'est vrai. La force ne fait que provoquer le ressentiment, la haine et une démonstration de force, en retour. L'usage de la force endurcit, en fait, le cœur.

Jean : La force peut contraindre à agir, mais elle ne transformera jamais les attitudes et les croyances. La force ne peut certainement pas transformer des ennemis en amis. Elle ne peut pas transformer l'état d’esprit.

Denis : Ça me rappelle quelque chose que l’écrivain Samuel Butler a dit un jour. Ce n'est pas une citation directe, mais c'était quelque chose qui allait dans le sens de : "Un homme convaincu contre sa volonté est toujours du même avis."

Jean : En Jean 15, Yahushua décrit le plus grand amour humain possible. Pourrais-tu le lire pour ? Le verset 13.

Denis : "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis."

Jean : Il n'y a pas de plus grand amour que vous puissiez démontrer, que celui qui est prêt à sacrifier sa vie pour un ami. Des parents donneront, et ont déjà donné, leur vie pour sauver leurs enfants, mais faire un si grand sacrifice pour un ami ? C'est la plus grande démonstration qui soit d'amour humain.

Et pourtant, la démonstration de l'Amour divin, lorsque Yahuwah a sacrifié Son Fils unique, a révélé un Amour qui surpasse pour toujours tout autre amour, il est impossible pour des esprits finis que nous sommes de le saisir pleinement : Yahuwah a sacrifié Son Fils unique pour sauver Ses ennemis !

Denis : Ce degré d'amour… si on essaye de le saisir, d’en imaginer les contours, notre cerveau commence à vaciller. On n'arrive pas à comprendre un amour si profond, qui serait prêt à sacrifier Son seul enfant pour sauver Son ennemi.

Jean : "Yah a tant aimé le monde…" qu'Il a tout donné. Quand le péché est entré, Yahuwah a révélé des profondeurs d'amour qui n'avaient jamais été vues auparavant. Il a révélé un amour qui pouvait pardonner le péché et sauver les pécheurs.

Denis : Je ne pense pas que Satan s'attendait à ça. Je pense qu'il s'attendait à ce que Yahuwah détruise immédiatement Adam et Eve, ce qui lui aurait permis ensuite de s'en servir comme excuse pour monter tout le monde contre Yah.

Jean : Tu as peut-être raison. Mais le secret du pouvoir de l'amour est qu'il transforme. On ne peut pas l'empêcher !

Denis : Tu as raison. Je me souviens de cette femme âgée qui vivait en bas de la rue quand j'étais enfant. Tous les autres enfants avaient peur d'elle, et personne ne l'aimait car elle était souvent en colère. Mais un jour, je jouais avec mes amis, et j'ai été blessé. Je ne me souviens même pas comment, mais elle a entendu et est sortie. Elle m'a nettoyé la plaie et mis un bandage, et m'a donné un bonbon – ce que ma mère n'aurait jamais fait entre les repas !

Jean : Comme on dit : le chemin vers le coeur d'un homme passe par son estomac !

Denis : Elle a certainement trouvé le chemin du mien !

Non, mais sérieusement. C'est sa gentillesse qui m'a fait changer d'avis sur elle. J'étais reconnaissant, et ça a changé ce que je ressentais pour elle.

Jean : Et c'est la clé ! La gratitude est un élément très nécessaire pour être aimé. Vous pouvez sacrifier votre temps et votre argent pour offrir à vos amis des billets pour la Coupe du monde, vous pouvez économiser pour offrir à votre enfant un cadeau cher, mais si vos cadeaux ne sont pas reconnus pour ce qu'ils sont – des démonstrations d'amour – il n'y aura pas de gratitude éveillée et certainement pas d'amour en retour.

Reconnaître et apprécier la bonté de Yah, Ses dons d'amour, est une partie très importante de la croissance de notre relation d'amour avec Lui. Et Il le sait, c'est pourquoi Il nous a donné l'occasion de montrer notre gratitude.

Denis : Très bien. Gardez cette pensée en tête. A notre retour, j’aimerais entendre quelles sont ces opportunités.

Nous revenons dans un instant.

* * *

Partie 2

Denis : Nous venons de parler du lien étroit entre l'amour et la gratitude. Plus précisément, la gratitude est éveillée dans le cœur quand on réalise que Yahuwah a envoyé Son fils pour sauver, et non pour condamner !

Jean : C'est vrai, Denis. Mais si nous ne reconnaissons jamais l'Amour du Père, nos propres cœurs ne seront pas attirés par Lui en réponse. Puisque Yah comprend le lien étroit entre l'amour et la gratitude, Il nous a donné des occasions de Lui donner en retour.

Denis : Pardon, mais… ça peut sembler un peu intéressé, non ?

Jean : Pas quand tu le comprends bien. Voyons les choses de cette façon. Les enfants aiment donner. Ils sont absolument ravis quand ils peuvent nous surprendre par une démonstration de leur amour. Quand ma plus jeune fille n'avait que trois ans, elle nous écrivait des lettres d'amour. Elle son prénom, puis elle dessinait un coeur, et ensuite elle écrivait papa, ou maman. Elle ne savait pas écrire autre chose que son prénom et papa et maman, mais elle réussissait à faire passer son message.

Denis : C'est des moments précieux.

Jean : Je pense que ma femme a gardé la plupart de ses petites notes et dessins. Mais elle se sentait aimée par nous, alors elle essayait de nous rendre de l'amour. Les enfants ont besoin de donner. Un parent avisé leur donnera l'occasion de le faire.

De toute évidence, Yahuwah est un parent sage. En tant que notre Père céleste, il savait que toutes les manifestations d'amour possibles et imaginables n'attireraient pas le cœur de Ses enfants s'ils ne reconnaissaient pas Ses dons et n'en éprouvaient pas de gratitude.

Alors, d’après toi, ça, c'est un peu interessé… ?

Denis : Je sais que ça sonne mal, mais…

Jean : Non, c'est un bon point.

Mais Yahuwah n'a pas besoin de nos expressions d'amour et de gratitude… c’est plutôt le contraire, Il sait que nous avons besoin de les Lui donner.

Satan a répandu l'idée que Yah a créé des créatures juste pour Son plaisir personnel, pour pouvoir s'asseoir sur Son trône et faire que tout le monde s'incline, se prosterne et nourrisse Son ego. Malheureusement, beaucoup de gens ont adhéré à cette idée.

Denis : Ce n'est pas exactement ce que je voulais dire.

Jean : Non, mais je suis content que tu aies relevé cela. Le fait est que cette idée que nous aurions été créés juste pour servir un dieu arrogant et égoïste passe complètement à côté de la raison pour laquelle il est important pour nous de donner en retour au Père.

La seule façon dont l'amour éveille l'amour, c'est si l'amour est reconnu. Tu ne le vois pas ? Alors tu ne ressentiras pas l'amour en retour. Cependant, une fois que tu reconnais que tu es aimé sans condition, la gratitude éveille l'amour en retour.

Denis : Ok. Je peux voir ça. Il est plus facile de saisir l'amour paternel de Yah pour nous, quand nous le relions à nos propres relations parents/enfants. Quand nos enfants étaient petits, nous étions très diligents pour leur apprendre à dire "s'il te plaît" et "merci".

Jean : Oui, c’est la base d’une bonne éducation. Tout ce qu’on donne à un enfant devrait être reconnu par lui, en remerciant avec gratitude. Prendre l'habitude de reconnaître les cadeaux, les faveurs ou même l'aide apportée, crée un sentiment d'amour et de gratitude dans l'esprit d'un enfant.

Et c'est tellement important pour leur bonheur futur. Tu sais, lorsqu'un bébé naît, une mère normalement constituée tombe généralement instantanément amoureuse de son enfant. Pour les pères, c’est pas toujours automatique…

Denis : "Félicitations, chérie ! Tu viens de donner naissance à un lutin !"

Jean : Eh bien… Nous n’avons pas immédiatement la pensée que leurs petits visages frippés sont la plus belle chose que nous ayons jamais vue, mais : nous les aimons.

Cependant, l'enfant ne ressent pas nécessairement un lien d'amour instantané envers ses parents.

Denis : Ce qui peut se prolonger jusqu’à l'âge adulte, malheureusement, parfois. On peut entendre aux infos des histoires d'horribles "abus envers les personnes âgées". C'est vraiment triste.

Jean : Quelle que soit la raison qui pousse des enfants adultes à avoir un comportement aussi égoïste et cruel, une cause sous-jacente est que les enfants prennent leurs parents pour acquis.

On ne peut pas enseigner la gratitude à un jeune enfant uniquement par l'exemple. Il faut l'exiger au départ, pour que ça devienne une partie habituelle du caractère de l'enfant.

C'est pourquoi Yahuwah a non seulement donné aux Israélites des occasions de reconnaître et d'exprimer leur gratitude pour Ses bénédictions, mais Il a exigé leur participation ! Il savait que leur reconnaissance de ce qu'Il avait fait pour eux augmenterait leur amour, ce qui, à son tour, augmenterait leur confiance en Lui.

Denis : C'est logique. Je veux dire : Yahuwah sait déjà ce qu'il y a dans nos cœurs. Il connaît nos pensées. C'est comme la prière. Yah n'a pas besoin de nous pour prier pour Lui. Il nous a donné le moyen de la prière pour notre bien, pour que nous soyons attirés vers Lui, dans la foi et l'amour.

Jean : Excellent exemple. La prière nous donne l'occasion de faire une pause, de ralentir et de nous rappeler les bienfaits de Yah, ainsi que de confesser nos fautes et d'expérimenter le pardon.

La gratitude que nous ressentons quand nous reconnaissons les nombreuses façons dont le Père veille sur nous, prend soin de nous et nous aime, crée l'amour et la confiance dans nos cœurs, et c'est ce qu'Il sait que nous avons besoin d’expérimenter.

Quand vous verrez combien Yahuwah vous aime, votre cœur se réchauffera. Quand vous verrez comment Il prend soin de vous et tout ce qu'Il fait pour veiller sur vous, ça éveillera votre gratitude. La gratitude augmente la confiance. Et quand nous Lui faisons confiance, Il peut faire encore plus pour nous – et ce qu'Il veut faire, et ce dont nous avons besoin.

Denis : Alors, est-ce que tu penses que c'est pour ça… que dans Marc 2, Yahushua a dit : "Le Sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le Sabbat" ?

Jean : Exactement ! Yah savait que s'Il n’en faisait pas une exigence, nous continuerions à nous débrancher, à nous épuiser loin de Lui, comme dans une cage à écureuil. Dans ces conditions, nous avons tendance à nous concentrer sur les gains temporels et nous perdons de vue les réalités éternelles. Et notre relation avec Lui en souffre.

Mais en exigeant qu'on Lui réserve un jour sur sept pour le passer exclusivement avec Lui, Yah a créé une situation dans laquelle nous avons la meilleure occasion d'apprendre à Le connaître et à L'aimer.

Denis : Dis comme ça, toutes ces exigences de l'Ancien Testament au sujet de l'observance du Sabbat ont beaucoup plus de sens.

Par exemple, en exigeant que tous les repas soit cuisinés la veille, ça donnait aux femmes la possibilité de se reposer également, plutôt que de passer la journée à travailler au fourneau. Yah a même ordonné que les serviteurs et même les animaux aient un jour de congé, chaque semaine !

Jean : Il a fait absolument tout ce qu'Il pouvait pour favoriser une bonne relation avec nous ! Et nous, que faisons-nous ?

Denis : Hmm.. Se plaindre que tout cela n'est que du légalisme et que nous ne devrions pas "avoir à" respecter le Sabbat.

Jean : Les Sabbats sont des anniversaires ! Nous aimons nous souvenir des anniversaires d'événements importants et heureux. Les Sabbats sont des anniversaires de la Création ! Quand nous mettons de côté la routine quotidienne pour nous reposer le jour du Sabbat, nous nous rappelons les promesses que notre Créateur a faites au commencement – de nous bénir et de nous garder, et de nous fournir tout ce qui est nécessaire à notre subsistance et à notre bonheur.

Denis : Des promesses qui sont très précieuses dans un monde de plus en plus incertain !

Jean : Les Nouvelles Lunes sont un autre moment que Yahuwah a prévu pour nous rapprocher de Lui. Quand nous nous souvenons avec gratitude des bénédictions du mois précédent, notre foi est inspirée à Lui faire confiance pour tous nos besoins du mois à venir.

Denis : Les Fêtes annuelles étaient aussi des moments de renouvellement et de reconsécration, n'est-ce pas ?

Jean : Non seulement pour de renouvellement et de reconsécration, mais aussi d'action de grâce, de remerciement, de joie !

De toutes les Fêtes annuelles, la Fête des Tentes a été spécialement conçue pour rendre grâce, pour se réjouir.

Denis : C'était une longue fête, aussi ! Une semaine entière !

Jean : C'était génial ! La récolte de fin d'année était rentrée. Ça donnait à chacun la possibilité de ralentir, de se reposer et de contempler toutes les bénédictions que le Père avait données. Tout était conçu pour éveiller la reconnaissance des soins affectueux de Yah.

Denis : Je peux voir à quel point c'est important. Il est si facile de glisser dans un schéma de pensée qui prend tout pour acquis, mais quand on tombe dans cette habitude, on rate des occasions de faire grandir notre foi et notre amour !

Alors que, lorsque nous reconnaissons les soins de Yah, Son amour, cela maintient l'amour et la confiance éveillés dans nos propres cœurs, ce qui est en soi une protection contre les tentatives de satan de nous éloigner du Père. Et lorsque satan peut nous éloigner du Père, Yah ne peut pas faire pour nous toutes les choses qu'Il désire ardemment faire. C'est pour notre protection : Yah exige ces moments, non pas parce que Lui en a besoin, mais parce qu'Il sait que notre foi et notre confiance en ont besoin pour grandir.

Jean : Il est intéressant de noter que la toute première Fête que les Israélites ont négligée était la Fête des Tentes. Après ça, le vrai culte, la vraie adoration a rapidement dégénérée en un simple formalisme. Le judaïsme est devenu une religion de traditions et de salut par les œuvres.

Denis : C'est le cas jusqu'à aujourd'hui ! Et ça devrait être un avertissement, pour nous tous, sur l'importance de profiter de ces occasions de rendre l’adoration, la louange et la gratitude au Père.

Jean : C'est vraiment vital pour une marche Chrétienne saine. Adorer le Créateur aux moments qu'Il a fixés Lui-même n'est pas du légalisme si vous vous réjouissez, si vous attendez ces moments avec joie, parce que vous vous sentez aimé quand vous vous souvenez de tout ce qu'Il a fait pour vous, vous sentez qu’Il prend soin de vous. L'adoration est alors un plaisir et un privilège !

Quand nous réalisons que nous sommes aimés et acceptés – malgré tous nos défauts et nos erreurs – quand nous reconnaissons toutes les façons dont Yah nous aime et prend soin de nous, nous ne pouvons pas nous empêcher de Lui répondre positivement !

Denis : Parce que l'amour éveille l'amour !

Jean : Quand cela arrive, ça devient la chose la plus naturelle au monde de vouloir obéir à Yahuwah, en toutes choses. Votre plus grande joie sera de faire Sa volonté.

Denis : Cela me rappelle les paroles de Yahushua dans Jean 4, que Sa "nourriture" est de faire la volonté de Celui qui l'a envoyé.

Jean : Yahushua a établi un test décisif pour que nous puissions savoir si nous L'aimons vraiment, ou non. On le trouve dans Jean 14, verset 15. Pourrais-tu le lire ?

Denis : Jean 14, verset 15 ? Très bien… oh! : "Si vous M'aimez, gardez Mes commandements."

C'est simple, n'est-ce pas ?

Jean : L'obéissance à tous les commandements de Yah est la réponse naturelle quand on aime le Législateur divin.

Ce n'est pas du légalisme. Satan est très prompt à crier : "Légalisme !" chaque fois qu'une personne essaie de respecter la loi divine.

Denis : Eh bien, il est vrai que beaucoup de gens obéissent uniquement par peur des conséquences.

Jean : C'est vrai. Il n’est pas toujours facile de discerner entre une personne qui obéit juste pour gagner son salut, et une personne qui obéit par amour. L'obéissance peut avoir la même apparence, mais être motivée par des raisons totalement opposées.

Mais Yahuwah sait cela. Tu te souviens de ce qu'il a dit à Samuel ? : "Yahuwah ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais Yahuwah regarde au coeur."

Denis : Je pense qu'il est important de souligner que si on obéit juste pour gagner son salut, on passe complètement à côté de l'essentiel.

Dans Matthieu 7, Yahushua dit, je cite : "Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité."

Jean : C'est vraiment un passage qui nous ouvre les yeux. Yahushua dit que beaucoup de ceux qui ont fait tous ces "miracles", ou ces "oeuvres merveilleuses en grand nombre" dans la King James, Il ne les connaît pas. Le mot "connaître" dans les Écritures a une signification beaucoup plus profonde qu’en français moderne. Dans Genèse 4, il est écrit : "Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn"

Denis : Donc, nous parlons là plus que de la connaissance de tête. C'est une connaissance intime, comme entre un époux et son épouse.

Jean : C'est ça. Et puisque connaître Yahuwah, c'est L'aimer, l'obéissance est la réponse naturelle du coeur qui aime. C'est pourquoi seuls le service et l'obéissance de l'amour sont acceptés.

Il est malheureusement possible d'accomplir les choses formellement, de respecter tous les commandements, d'observer tous les Sabbats et les Fêtes, et de se perdre quand même.

La différence réside dans la motivation des actions. Ses commandements sont-ils respectés par amour ? Ou par un désir de "gagner" son salut ?

La différence de motivation révèle ce qu'il y a dans le cœur.

Denis : Très bien, nous revenons après une courte pause. A notre retour, nous répondrons à vos questions envoyées à notre Courrier des Auditeurs. Restez à l'écoute.

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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Courrier des Auditeurs

Denis : Nous avons une excellente question qui nous vient de l'Eswatini.

Jean : Eswatini ? Où est-ce ? Je ne pense pas en avoir déjà entendu parler.

Denis : C'est parce que, avant avril 2018, c’était connu sous le nom de Swaziland.

Jean : Ah oui… Et toi tu étais juste au courant… comme ça ?

Denis : Tu doutes de mon expertise géographique ?

Jean : Euh… oui !

Denis : Tu es futé… En fait, j'ai cherché sur internet, parce que j'en avais jamais entendu parler non plus. Quoi qu'il en soit, Daniel de l’Eswatini demande : "Comment puis-je savoir si quelque chose est un péché, ou non ? Je veux honorer Yahuwah et faire ce qui est juste, mais sur certaines choses, je ne sais pas ce qui est juste. Certaines personnes diront que quelque chose est bien, tandis que d'autres diront de la même chose que c'est un péché. Comment puis-je en être sûr ?"

Jean : C’est vraiment une excellente question ! Tu sais, je ne pense pas qu'on m'ait déjà posé cette question, mais c'est une question fantastique.

Il y a, de toute évidence, des catégories de péchés. Des péchés comme le mensonge, l'immoralité sexuelle, le vol, etc., sont si évidents que nous n'avons même pas besoin de demander si ce sont des choses mauvaises ou non. Nous savons que ce sont des péchés.

Denis : Mais il y a des choses qui tombent dans une sorte de zone grise. Que penser quand un ami fait quelque chose que tu penses être un péché, mais qu'il le pense pas ? Comment peux-tu savoir si c'est un péché pour toi ?

Jean : J'aime que tu évoques le fait qu'il y a des différences dans les convictions. Ça ne semble peut-être pas un péché pour ton ami, mais c’est un péché pour toi, et vice versa.

Denis : Donc, ce que tu dis, c'est qu'il est important de donner à chacun la liberté religieuse de faire comme chacun est convaincu de faire, et de ne pas juger.

Jean : C'est juste. Mais avec ça, il est important de s'assurer que nous, nous-mêmes, n'offensons pas ou ne devenons pas une pierre d'achoppement pour ceux qui sont plus faibles dans la foi. Allons dans 1 Corinthiens, chapitre 9, et lisons les versets 19 à 23. Paul, ici, traite ce sujet.

Denis : "Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi quoique je ne sois pas moi-même sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi; avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi quoique je ne sois point sans la loi de Yah, étant sous la loi de Christ, afin de gagner ceux qui sont sans loi. J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. Je fais tout à cause de l'Evangile, afin d'y avoir part."

Jean : La raison pour laquelle je partage ce passage, c’est, comme tu l'as dit, Denis, que nous devons donner aux autres la liberté de suivre leur conscience, et de ne pas juger si ce que quelqu'un fait est quelque chose que nous pensons être une erreur.

Denis : Pour résumer, gardons les yeux fixés sur Yahushua et non sur le frère ou la soeur à côté de nous.

Jean : Exactement.

Denis : Très bien. C’est un bon principe à suivre. Mais… que faire si nous ne sommes pas en train de regarder les autres et que quelque chose se présente devant nos yeux, et que nous ne savons tout simplement pas si c'est un péché ou non ? Comment pouvons-nous le savoir ?

Jean : Eh bien, une "règle générale" à suivre est, en cas de doute, de suivre la norme la plus élevée.

Denis : Tu sais, c'est en fait un bon principe dans le mariage, aussi. Parfois, un mari et une femme se retrouvent dans une situation où ils ne sont pas d'accord sur quelque chose. Choisir à l'avance d'adopter la norme la plus élevée est une bonne idée car, c'est garanti, la question est toujours la plus importante pour celui qui a la norme la plus élevée.

Jean : Personne n'est jamais blessé par le fait d'adopter simplement la norme la plus élevée. Mais, je m'empresse d'ajouter que nous nous appliquons cette norme supérieure à nous-mêmes. Nous ne nous désignons pas comme juge ou jury des autres. Nous ne savons pas d'où ils viennent, ni ce qu’ils vivent, mais nous pouvons faire confiance à l’Esprit Saint pour les convaincre lorsqu'ils atteingnent le point où ils peuvent accepter la vérité.

Denis : Ma femme et moi avons un ami qui le dit assez bien. Il a l’habitude de dire : "C'est le travail du Saint-Esprit de convaincre. Pas le mien."

Jean : J'aime ça. Il est aussi important de se rappeler qu'il y a des péchés d'omission et des péchés de commission, c’est à dire des choses que l’on ne fait pas et que l’on devrait faire, tout comme des choses que l’on fait et qu’on ne devrait pas faire. Jacques 4:17 dit : "Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché." Cela nous ramène à notre conscience individuelle et à l'obéissance à la voix divine, douce et subtile, dans notre propre cœur.

Denis : Donc, en nous concentrant sur la poutre qui est dans notre propre oeil, tout en laissant la paille dans l'oeil de notre frère, y a-t-il un principe Biblique que nous pouvons utiliser comme guide ou norme pour les choses qui, tu sais, tombent dans la zone grise, la zone floue ?

Jean : Oui, il y en a. Allons dans Philippiens 4, et lisons le verset 8. Ce sont les derniers mots de Paul aux croyants de Philippes. Quel conseil leur laisse-t-il ?

Denis : "Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées." Ou, dans une autre version : "Enfin, frères, nourrissez vos pensées de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d'amour ou d'approbation, de tout ce qui mérite respect et louange."

Jean : Voilà le test décisif. Est-ce vrai ? Est-ce que c'est honnête ? Est-ce que ça promeut la droiture et la pureté ? Est-ce que ça attire l'attention sur ce qui est digne d’amour, vertueux, digne d’approbation et de louange ? Ce sont ces choses qui devraient alimenter nos pensées.

Denis : Je me souviens avoir lu quelque part qu'une bonne façon de connaître l'état de notre cœur intérieur, est de se demander qui détient notre cœur ? Sur quoi nos pensées se concentrent-elles ? Sur quoi aimons-nous nous attarder ?

Jean : C'est bien résumé.

Denis : Très bien. Question suivante. Qui nous vient de Patras, en Grèce. Daria… Papa-do-pou… Papadopoulos ?

Jean : Tu n'aimes pas les noms grecs ?

Denis : Ce qui m'impressionne, surtout, c'est comment les enfants grecs réussissent à apprendre à écrire leur nom avant d'aller à l'université ! 🙂

Ok… Daria nous écrit : "Que dois-je faire quand je découvre que mon pasteur enseigne une erreur ?"

Jean : Eh bien, Daria, c'est une bonne question, et une situation que de plus en plus de croyants rencontrent.

Denis : Et continueront à rencontrer plus nous nous approchons de la fin !

Jean : Tout d'abord, je pense que c'est très bien quand les Chrétiens connaissent leur Bible par eux-mêmes. Tout le monde devrait connaître sa Bible sans intermédiaire. Paul a félicité les croyants de Bérée parce qu'ils n'avaient pas seulement accepté sa parole, en la prenant pour argent comptant. Ils ont étudié les Écritures par eux-mêmes pour voir si ce qu'il leur disait était vrai !

Denis : J'ai toujours aimé le commentaire de Luc, dans Actes 17. Il dit que les croyants à Bérée étaient, je cite : "… plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact. "

Jean : Les croyants devraient être conscients de ce qu'on leur enseigne. N'acceptez pas tout ce qu'on vous dit simplement parce que cela vient d'une autorité respectée. Nous ne devons jamais croire quelqu'un sur parole, en ce qui concerne l’établissement de la vérité. Nous devons nous approcher de Yah par nous-mêmes, et Lui demander humblement d'être notre professeur.

Mais voilà le problème : chaque religion – et chaque confession au sein du Christianisme – est entremêlée d'erreurs. Oui, elles ont toutes une part de vérité. Yah s'en est assuré pour qu'Il puisse atteindre les coeurs sincères, où qu’ils soient, à travers les vérités qu'ils ont.

Cependant, chaque dénomination, et chaque religion, contient également des erreurs.

Denis : Je crois que la plupart des ministres de culte, pasteurs ou autre, s’engagent au ministère parce qu'ils se sentent appelés à le faire, à un moment donné.

Jean : Certainement. L'esprit de Yah appelle le coeur de chacun.

Mais la vie arrive. Tu sais ce que c'est : tu finis l'université. Tu te marie. Quelques années passent et tu as maintenant une famille à nourrir. Peu de personnes dans cette situation sont prêtes à suivre ouvertement la vérité si cela met en danger leur capacité à soutenir leur famille.

Et c'est un réel danger pour les ministres de culte, les pasteurs, les prêtres, les rabbins, les imams, et que sais-je… Ils recoivent tous un chèque de paie d'une organisation qui enseigne des erreurs. Leur capacité à continuer à recevoir ce salaire dépend de leur soutien public aux croyances déclarées, ou aux doctrines, de cette organisation.

Denis : Donc, ce que tu dis, c'est que ça crée un conflit d'intérêt pour les ministres de culte.

Jean : Ça crée absolument un conflit d'intérêts pour eux. Et c'est pourquoi l'Écriture est très claire sur le fait que toutes les églises sont tombées, et que nous devons toutes les quitter.

Denis : Que dirais-tu à quelqu'un qui croit que son organisation religieuse est exempte ?

Jean : Ils peuvent croire cela autant qu'ils veulent, mais ça ne le rend pas vrai. Voyons ce que disent les Écritures.

Lisons Apocalypse 18:4, si tu veux ?

Denis : "Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, Mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux." ou dans une autre version : "Puis j'entendis encore une autre voix venant du ciel qui disait : Sortez du milieu d'elle, membres de mon peuple, afin de ne pas participer à ses péchés et de ne pas être frappés avec elle des fléaux qui vont l'atteindre."

Jean : La version King James dit : "Come out of her, my people", "Venez hors d’elle, Mon peuple". Mais la Bible de Genève, qui était préférée par les réformateurs Protestants, traduit : "Sortez d'elle, mon peuple".

Denis : Oui, ça fait une différence. La première est une invitation : "Venez et rejoignez-moi dans mon organisation." L'autre est un ordre : SORTEZ !

Jean : Le mot "venez" en effet donne l'impression que certaines églises sont exemptées. Et, bien sûr, nous aimons tous penser que notre église est la seule à être exemptée, à être préservée. Mais la vérité est qu'aucune église, ou religion organisée, n'est exempte. Toutes les églises ont soit accepté des erreurs, soit refusé d'accepter une vérité avancée.

En tant que Laodicéens, nous aimons penser que nous sommes exemptés, épargnés par ce constat, mais Apocalypse 18 ne donne aucune exemption, aucun cas particulier. Tous doivent sortir de Babylone et être séparées. Le peuple de Yah n'a pas à s'aligner avec des organisations qui soit enseignent l'erreur, soit ont rejeté la lumière avancée. Et ça les concerne toutes.

Denis : J'aimerais ajouter, cependant, que nous devrions toujours traiter les autres avec douceur et respect. Nous ne gagnerons aucun cœur si nous arrivons avec de la colère et des accusations. Nous devons donner à chacun la place et la possibilité de s'épanouir, y compris les pasteurs. Chacun a le droit d'avoir tort et d'apprendre de ses erreurs. Nous partageons la vérité, mais dans la bonté.

Jean : Oui. Si nous errons de quelque façon, nous voulons toujours errer du côté de la bonté, de la gentillesse. Ne restez pas là où l'erreur est enseignée, mais ne partez pas sans avoir d'abord partagé la vérité. Soyez juste conscient que, avec la plupart des gens, ce ne sera pas populaire. Ils vont probablement se fâcher.

Denis : Mais on ne sait jamais. Vos paroles peuvent planter une graine qui portera ses fruits à l’avenir.

Eh bien , c'est tout ce à quoi nous avons le temps de répondre aujourd'hui.

Nous sommes heureux d’avoir des nouvelles de nos auditeurs. Donc, si vous avez des questions, nous aimerions aussi vous entendre. Rendez-vous sur notre site web : WorldsLastChance.com et cliquez sur l'icône Radio WLC.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Si on vous donnait une machine à voyager dans le temps, qui pourrait vous emmener soit dans le futur, soit dans le passé, que choisiriez-vous ? Oh, il y a juste une limite : si vous choisissez l'avenir, il faut que ce soit un avenir avant le retour du Sauveur.

Donc, étant donné ces deux options : un avenir inconnu, ou n'importe quel moment du passé, que choisiriez-vous ?

Eh bien, je suppose que la plupart d'entre vous choisiraient d'aller dans le passé. La plupart des gens pensent ainsi, et la raison est simple : nous savons ce qui s'est passé… dans le passé ! C'est écrit dans les livres d'histoire ! Mais l'avenir ? C'est tout à fait autre chose.

La plupart des gens préfèreraient voyager dans le temps vers un passé qu'ils connaissent un peu, plutôt que vers l'incertitude d'un avenir dont ils ne savent rien.

Yahuwah comprend cette peur. De plus, il est conscient des dangers que l'ignorance de l'avenir apporte. Quelle est Sa réponse ? Le don de la prophétie ! Et croyez-moi : c'est un don, un véritable cadeau du Ciel !

Le Dr. George Sweeting était pasteur, évangéliste et ancien président du Moody Bible Institute. Il a un jour estimé que plus d'un quart des Écritures est constitué de prophéties. L'Ancien et le Nouveau Testament sont tous deux remplis de promesses au sujet du retour de Yahushua.

Plus de 1800 références apparaissent dans l'Ancien Testament, tandis que dix-sept livres de l'Ancien Testament se concentrent sur la venue du Sauveur.

Sur les 260 chapitres qui composent le Nouveau Testament, il y a plus de 300 références à Son retour. Cela représente en moyenne un verset sur 30 ! En fait, 23 des 27 livres du Nouveau Testament font référence au retour du Sauveur.

Vous n'avez pas à craindre l'avenir ! Yahuwah a tout sous Son contrôle. De plus, il a révélé les informations les plus importantes que nous devons connaître sur l'avenir, pour qu'aucun d'entre nous ne soit pris au dépourvu.

Amos chapitre 3, verset 7 promet : "Car Adonaï, Yahuwah, ne fait rien sans avoir révélé Son secret à Ses serviteurs les prophètes."

Vous n'avez pas à craindre l'avenir. Yah a promis de ne rien faire sans le révéler d'abord par l'intermédiaire de Ses prophètes.

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Jean : Je sais que nous approchons de l'heure, mais pour conclure, je voudrais ajouter une pensée. Chaque fois que quelqu'un commence à parler de l'importance de l'obéissance, quelqu'un d'autre va invariablement commencer à lancer une accusation de légalisme.

Denis : J'ai remarqué ça aussi.

Jean : Mais curieusement, quand l'amour est la motivation de l'obéissance, on ne remarque même pas qu'on fait les "oeuvres de la loi". On ne tient pas de carte de pointage, on attend pas quelque chose en échange du service rendu. Nous obéissons parce que nous aimons. C'est aussi simple que ça.

Yahushua a raconté une parabole à ce sujet. Elle se trouve dans Matthieu 25, versets 31 à 40.

Denis : Laisse-moi regarder ça, ici… Ok, il est écrit :

Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous ses anges, il prendra place sur son trône glorieux. Tous les peuples de la terre seront rassemblés devant lui. Alors il les divisera en deux groupes tout comme le berger fait le tri entre les brebis et les boucs. Il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Après quoi, le roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, vous qui êtes bénis par mon Père : prenez possession du royaume qu'il a préparé pour vous depuis la création du monde. Car j'ai souffert de la faim, et vous m'avez donné à manger. J'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire. J'étais un étranger, et vous m'avez accueilli chez vous. J'étais nu, et vous m'avez donné des vêtements. J'étais malade, et vous m'avez soigné. J'étais en prison, et vous êtes venus à moi. » Alors, les justes lui demanderont : « Mais, Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger ? Ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire ? Ou étranger et t'avons-nous accueilli ? Ou nu, et t'avons-nous vêtu ? Ou malade ou prisonnier, et sommes-nous venus te rendre visite ? » Et le roi leur répondra : « Vraiment, je vous l'assure : chaque fois que vous avez fait cela au moindre de mes frères que voici, c'est à moi-même que vous l'avez fait. »

Jean : Ceux qui ont obéi simplement parce qu'ils voulaient marquer des points pour entrer dans le royaume de Yah, se souviennent de ce qu’ils ont fait. Ils disent : "Hé, Seigneur ! N'avons-nous pas fait… Ceci, Cela et encore Ça ?" Et Sa réponse sera : "Je ne t'ai jamais connu."

Mais ceux qui obéissent par amour, eux, ne pensent pas à la récompense. Ils veulent juste montrer leur amour à leur Créateur parce qu'ils L'aiment.

Denis : Alors, permets-moi de te demander. Je pense que je parle au nom de beaucoup d'entre nous quand je dis que, dans le monde d'aujourd'hui, il est facile de se laisser prendre par le stress de la vie quotidienne, au point de se sentir distant. Vous ne voulez pas que le Père céleste prenne la deuxième place dans votre vie, mais en réalité, on peut se sentir comme ça. Un conseil, si nous constatons que nous ne l'aimons – si nous sommes strictement honnête avec nous-même – pas vraiment de tout notre cœur, de tout notre esprit et de toute notre âme… ?

Que pouvons-nous faire ?

Jean : Premièrement, soyez encouragé. Le fait même que vous constatiez qu'il y a un manque, là, c'est parce que le Saint-Esprit le porte à votre attention. C'est une invitation à vous rapprocher de Lui.

Si vous sentez que vous êtes émotionnellement distant, et que vous n'aimez pas Yah comme vous le désirez, cela peut être changé. Tout d'abord, choisissez délibérément de penser à toutes les bénédictions de votre vie, aux nombreuses façons dont Yah a montré Son amour pour vous.

Y a-t-il des moments dans votre vie où vous avez été particulièrement protégé ? Pouvez-vous vous souvenir d'occasions où vous avez reçu des bienfaits inhabituels ? Prenez l'habitude de penser à ces choses. Gardez-les bien en mémoire. C'est ce qui inspire la foi.

Denis : C'est vrai dans ma propre vie. Les bénédictions du passé me donnent la confiance nécessaire pour faire confiance à Yah dans les difficultés actuelles.

Jean : Nous pouvons tous prendre l'habitude de vivre dans une perpétuelle "attitude de gratitude". Comme Paul l’a écrit : "Soyez toujours dans la joie. Priez sans cesse. Remerciez Yah en toute circonstance."

Denis : Ces trois choses se rejoignent naturellement, n'est-ce pas ?

Jean : C'est vrai ! Dites-lui merci pour la vie, pour la santé, pour l'amour, pour les amis, pour votre travail. Pour tout ce qui vous apporte de la joie. C'est aussi le remède parfait pour la solitude et la dépression.

Denis : C'est une leçon vraiment précieuse. Nous sommes confrontés à des temps vraiment effrayants. Des temps vraiment dangereux. Satan va s’efforcer comme jamais de nous faire décrocher de Yah. Il a déjà et prépare encore des tentations spécialement conçues sur mesure pour les plus grandes faiblesses de chacun de nous. Il a prévu des illusions par lesquelles, sans le discernement spirituel donné par l’Esprit Saint, tout le monde serait trompé.

Nous devons apprendre comment rester fidèles dans les jours à venir, sans laisser notre foi se dérober, même face à la mort. Nous aurons besoin du courage des martyrs, les amis, pour traverser les jours à venir.

Jean : Plus encore, nous aurons besoin de la foi de Yahushua à Gethsémané. La foi qui prie avec confiance et qui, avec autant de force, fait confiance à l'Amour de Yahuwah, peu importe ce que l'avenir nous réserve.

Et la façon de développer cette foi est de prendre l'habitude d'être reconnaissant. Commencez à remarquer les petites choses. Dites-Lui merci. Quand vous allez dormir, ou sur le chemin du travail travail, utilisez ces temps de transition pour contempler toutes les façons dont vous pouvez voir la présence de Yah dans votre vie.

Denis : Jacques 1:17 : "Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, en qui il n'y a pas de variation ou d'ombre de changement."

Jean : Tout le bien qui nous est donné vient de Lui. Il est si facile de l'oublier, mais à mesure que nous prenons l’habitude de le faire, notre gratitude grandit. Cela augmente notre amour. Et, en L'aimant, nous Lui ferons confiance. Peu importe donc que nous soyons confrontés à la perte d'un emploi pour vouloir respecter le Sabbat, ou que nous soyons confrontés à la faim parce que nous ne pouvons pas acheter et vendre, ou que nous soyons confrontés à la mort pour avoir refusé la marque de la bête : en fin de compte, nous serons en paix parce que nous faisons confiance au Père pour faire toujours ce qu'il y a de mieux.

Denis : C'est cette assurance là dont nous avons tous besoin, pour les jours à venir.

Jean : L'obéissance, la gratitude, la confiance, la foi et l'amour sont les résultats naturels d’un cœur qui sait qu'il est aimé.

Denis : Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance !

* * *

Fin

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