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La Signification Surprenante du “soir”
Programme 75
La Signification Surprenante du "soir"
Partie 1
Denis Lefort : Bonjour et bienvenue sur Radio World's Last Chance, la radio de la dernière chance du monde. Je suis votre animateur, Denis Lefort.
Jean Olivier : Et je suis Jean Olivier. C’est une joie de vous retrouver chaque jour, amis auditeurs.
Denis : A WLC, nous nous sommes engagés à partager les vérités que nous avons apprises avec le monde. L'une de ces vérités est le nom personnel du Créateur. Son nom n'est pas "Dieu" ou "Seigneur". Ce sont là des titres, qui peuvent tout autant désigner des entités païennes.
Son nom réel est : Yahuwah, ou Yah en forme courte. Il vient du verbe "être", en hébreu. Ce qui, quand on y pense, est un nom parfait pour un Être qui existe par Lui-même, qui a toujours existé et qui existera toujours.
Le nom du Fils est similaire à celui du Père. Le nom du Sauveur est : Yahushua, et signifie "Yahuwah sauve".
Jean : El, eloah et elohim sont des titres hébreux que vous trouverez tout au long des Écritures. Ils font référence au Père et sont souvent utilisés en combinaison avec Son nom.
Denis : Utiliser le nom réel du Père est important, puisque les Écritures nous exhortent à maintes reprises à : "invoquer le nom de Yahuwah. " Aussi, lorsque nous lisons des citations d'autres auteurs, nous prenons la liberté de remplacer les titres inexacts de "Dieu" et "Seigneur" par les noms réels du Père ou du Fils.
Voilà. Je voulais juste faire ce rappel nécessaire pour que nos nouveaux auditeurs comprennent bien de qui nous parlons. Jean ? Qu'est-ce que tu as pour nous aujourd'hui ?
Jean : Eh bien, je sais que mes enfants sont un peu plus âgés que les tiens, mais est-ce que tes enfants ont déjà dit, ou fait, quelque chose qui t’a fait te sentir vieux ?
Denis : Oh, oui, malheureusement. Je pense que tous les parents font face à cette situation un jour où l’autre. Tiens, l'autre jour, ma fille m'expliquait quelque chose, et j'ai eu une étrange impression de déjà vu. Je me suis souvenu qu'il n'y avait pas si longtemps, c'était moi qui expliquait des choses à mes parents, et maintenant… mes propres enfants trouvent nécessaire de m'expliquer la culture contemporaine ? Oui, j’avoue, ça m'a fait me sentir un peu vieux.
Jean : Oui, j'ai connu ça, aussi. Et le fossé générationnel se fait vraiment sentir quand tu combines les nouvelles technologies avec l'argot, le langage familier des jeunes.
Prenons, par exemple, les textos. Je dois admettre que je n'aime pas la façon condensée dont les jeunes écrivent quand ils envoient des SMS. J'ai préfère écrire en toutes lettres, même si c’est plus long, et même (ou surtout) si c’est contre-tendance… Eux, ils ne tapent que quelques chiffres et lettres et je suis censé savoir que @ – 2 – m – 1, ça signifie "à demain" ? C'est quoi ça ? …
Denis : Oui. Parfois, ça donne des échanges plutôt hilarants entre parents et enfants.
Jean : C’est clair. En fait, j'ai lu un jour dans un article sur l’argot, un échange particulièrement drôle entre un adolescent américain, et sa mère. Le texte de la mère disait quelque chose du genre : "Ton arrière-tante Linda vient de mourir dans un accident de voiture. LOL"
Denis : "LOL" ? Elle a vraiment tapé "LOL" : L-O-L ?
Jean : Oui, et son fils a réagi comme toi. Il était choqué. Il a répondu : "Qu’est-ce qui est drôle ? !"
Sa mère horrifiée a écrit : "C'est pas drôle ! C'est horrible ! Pourquoi tu me demandes ça ?"
Denis : Et qu’est-ce que son fils a dit ?
Jean : Eh bien, il a expliqué avec patience : "Maman, L-O-L, ça signifie "laughing out loud" (rire à voix haute, en anglais).
Denis : Alors, qu'est-ce qu'elle a répondu ?
Jean : Eh bien, comme je l’ai dit, elle était horrifiée. Elle a répondu : "Oh, non ! J'ai rajouté LOL à tous les textos que j'ai envoyé à toute la famille pour annoncer sa mort, parce que je croyais que ça voulait dire : "lots of love" [beaucoup d'amour, en français] !
Denis : Quelle horreur !
Jean : Tu imagines ? Et ce malentendu sur un acronyme, s'est produit entre deux personnes qui parlent la même langue ! On peux facilement voir le genre de confusion qui peut arriver lors de la traduction entre deux langues différentes.
Denis : Oh, oui. Je parlais à l'une des membres de notre équipe WLC, de langue maternelle anglaise, qui a déménagé en Espagne récement. Elle est allée chez le vétérinaire, et a demandé une poudre anti-puces pour son chat.
Du moins, elle pensait demander de la poudre pour tuer les puces : polvo para pulgas. Mais en fait, elle a demandé : polvo para putas, c’est-à-dire de la poudre pour tuer les prostituées.
Elle a réalisé son erreur seulement quand le véto a commencé à rire.
Jean : Eh bien… ça peut aller loin, les erreurs de traduction. Beaucoup de sens, en fait, peut être perdu dans une traduction, soit accidentellement, soit parce que certains mots n'ont tout simplement pas de traduction équivalente dans la langue cible. Et c'est de cela que j’aimerais parler aujourd'hui.
Récemment, nous avons fait une émission sur ce qui constitue un "jour" dans les Écritures. Nous avons appris que le jour Biblique commence à l'aube, avec l’arrivée de la lumière, et se termine au crépuscule, lorsque la lumière a totalement disparu, et que la nuit est là.
Denis : Si vous avez manqué cette émission, vous pouvez toujours l'écouter. Il vous suffit d'aller sur WorldsLastChance.com et de cliquer sur l'icône Radio WLC. Faites défiler la liste des titres et recherchez l'émission intitulée : " Quand est-ce que le jour commence dans les Écritures ?"
Vous pouvez aussi écouter nos épisodes radio sur YouTube, en tapant WLC French Videos.
Jean : Nous avons reçu pas mal de retours de personnes demandant plus d'informations à ce sujet.
Denis : Eh bien, c'est un nouveau concept. Dans notre calendrier moderne, les "jours" commencent à minuit. Et puisque les Juifs commencent à observer leur sabbat au coucher du soleil le vendredi, je pense que nous avons tous supposé que la journée Biblique commence au coucher du soleil.
Mais ce n'est pas le cas. Il n'y a qu'un seul verset dans toute la Bible qui fait référence à un sabbat commençant au coucher du soleil, et ce n'est pas du tout le Sabbat hebdomadaire. C'est un jour à part, unique, dans toute l'année : c’est le Jour des Expiations.
Regardons cela rapidement. C’est dans Lévitique 23, le verset 27.
Denis : "Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à Yahuwah des sacrifices consumés par le feu."
Jean : Yahuwah poursuit en expliquant précisément quand ils doivent commencer leur observance de cette Fête annuelle. Il a déjà donné la date : c’est le dixième jour du septième mois Biblique, mais il y a quelque chose de différent au sujet du Jour des Expiations, par rapport aux autres fêtes, aux autres convocations solennelles. Lisons les versets 31 et 32.
Denis : "Vous ne ferez aucun ouvrage. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes; dès le soir du neuvième jour jusqu'au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat."
Jean : C'est là le Jour des Expiations ! Il ne parle pas du Sabbat hebdomadaire du septième jour. Si Yah avait parlé du Sabbat du septième jour, il n'aurait pas eu besoin de leur dire qu'aucun travail ne devait être fait ce jour-là. Et dans le contexte de l'explication du Jour des Expiations, Yah dit qu'ils doivent commencer à observer cette sainte convocation la veille au soir.
Denis : Une pensée me vient à l’esprit : il n'est pas nécessaire d'expliquer ce qui est une pratique normale. Ce sont seulement les exceptions aux règles générales qui doivent être expliquées. Et Il explique une exception, ici !
Jean : Exactement ! Maintenant, si tous les jours commençaient au "soir", pourquoi Yah aurait-il eu besoin de leur dire que le Jour des Expiations commençait :"dès le soir" ?
Denis : Il n'aurait pas besoin de le re-préciser, juste à cet endroit-là, n'est-ce pas ?
Jean : Absolument pas ! Et cela nous amène à ce petit mot qui peut sembler troublant, dont j’aimerais parler aujourd’hui. C'est le mot traduit en français par "soir". En se basant sur la façon dont ce mot est traduit en français, les Chrétiens supposent généralement que le mot "soir", dans la Bible, fait référence au coucher du soleil, ou à n'importe quel moment après le coucher du soleil.
Et c'est là que la confusion arrive, car nous avons le même mot dans Genèse 1. C'est précisémment là que la plupart des gens trébuchent sur l'idée que le jour commence en fait à l'aube.
Allons-y, et lisons les versets 3 à 5, de Genèse 1.
Denis : Genèse 1:3-5. Il est écrit :
"Elohim dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Elohim vit que la lumière était bonne; et Elohim sépara la lumière d'avec les ténèbres. Elohim appela la lumière jour, et Il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour."
Jean : Cette dernière phrase, "Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour", ou, dans la version King James : "et le soir et le matin furent le premier jour ", est répétée dans tout le reste du chapitre :
"il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour"
"il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour"
Ou :
"Le soir et le matin furent le deuxième jour."
"Le soir et le matin furent le troisième jour", etc.
Mais quelle supposition faisons-nous quand nous lisons cette phrase ?
Denis : Eh bien… qu'il parle d'une période complète de 24 heures.
Jean : C'est ça ! Mais la vérité, c’est qu'il parle pas d’une période de 24 heures. Le sens original a été perdu dans les traductions. Ce dont Moïse parle ici, ce sont les heures du jour seulement, de la journée. Il est en train de définir ce qui constitue un "jour".
Denis : Comment peux-tu dire ça ?
Jean : En regardant les mots hébreux originaux. Nous allons le faire dans un instant, mais avant cela, j’aimerais que tu relises Genèse 1, verset 5. Juste la première moitié du verset, et dis-moi ce que tu remarques.
Denis : "Elohim appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit."
Jean : Comment a t-il appelé les ténèbres ?
Denis : Nuit.
Jean : Donc, en décrivant la nuit, Moïse avait un mot pour cela, la : nuit. C’est ce qu’il a utilisé dans ce verset ! Notre erreur a été de supposer que le mot "soir" et le mot "nuit" signifiaient la même chose, mais ce n'est pas le cas.
Le mot traduit en français par "nuit" vient du mot hébreu : layil. C'est le même mot qu’on trouve dans Esaïe 21:11 où il est écrit : "On me crie de Séir : Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle, que dis-tu de la nuit ?"
Denis : De toute évidence, on parle là de la nuit noire.
Jean : Oui, et c'est un mot hébreu différent de celui utilisé dans le verset de Genèse 1 : " il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour" ou "Et le soir et le matin furent le premier jour."
Ce mot traduit par "soir" est le mot hébreu ereb et sa définition est : le crépuscule, ou, le soir.
Donc, la première chose que nous devons comprendre est que le mot hébreu pour la "nuit", layil, n'est pas synonyme du mot hébreu pour le soir ou crépuscule : ereb.
Maintenant, jetons un coup d'œil à deux autres mots hébreux. Le premier est "yowm" qui signifie, littéralement : "être chaud".
Denis : Ou, ce que nous appellerions les heures de la journée.
Jean : Oui. Donc : "jour" est une bonne traduction de yowm. L’autre mot est le mot hébreu : boker. Il est traduit en français par "matin" et se réfère uniquement à la première partie de la journée, la première partie de yowm.
Denis : Ok, donc : si boker, c’est le "matin", et yowm, c’est le "jour", l’après-midi… c’est quoi ?
Jean : Eh bien, nous y voilà : c'est le mot ereb, qui a été traduit par "soir".
Denis : Mais l’après-midi n’est pas le coucher de soleil !
Jean : Non. Tu vois : le "coucher de soleil" est un moment précis dans le temps. Ereb n'est pas un moment précis dans le temps, tout comme en français : "l'après-midi" n'est pas un moment précis dans le temps. Il s'agit plutôt d'une partie de la journée, la deuxième partie.
Nous avons tendance à être trop spécifiques quand nous appliquons nos propres suppositions aux Écritures. Quand nous lisons : "soir" ou "soirée" , nous pensons : "coucher de soleil". Mais ce n'est pas ce que l’Ecriture dit. En fait, Moïse disposait d’un mot pour le : coucher du soleil. C'est shemesh bow qui signifie littéralement : "soleil couché" ou "coucher du soleil".
Ereb, par contre, fait référence au milieu de l'après-midi, jusqu'à l’obscurité. Certaines sources disent qu'il inclut n'importe quel moment entre midi et la nuit.
Denis : En d'autres termes, ce que nous appelons "l'après-midi".
Jean : Exact. Shemesh bow, d'un autre côté, peut se référer au moment :
– Juste avant le coucher du soleil
– Juste au moment où le soleil se couche, et :
– Juste après le coucher du soleil, où il commence à faire plus sombre, et qu'on se rapproche de la nuit.
Denis : Euh… je ne veux pas douter de toi, ou quoi que ce soit, mais pourrais-tu nous donner des exemples de versets pour chacun de ces termes ?
Jean : Bien sûr ! Dans Genèse 15, verset 12, par exemple, shemesh bow est utilisé pour désigner le moment juste avant le coucher du soleil. Veux-tu le lire pour nous ?
Denis : "Et comme le soleil allait se coucher, un profond sommeil tomba sur Abram; et voici, une terreur, une obscurité profonde tomba sur lui."
Jean : Ici, le soleil ne s'était pas encore couché. Il était probablement assez tard dans la journée, mais c'était avant le coucher du soleil.
Maintenant, regardons Exode 17:12. Cette utilisation de shemesh bow fait référence au soleil qui est en train de se coucher.
Denis : "Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil."
Jean : Ok, revenons maintenant dans Genèse, chapitre 28, verset 11. Cette fois, shemesh bow est utilisé pour la période de temps en début de soirée quand le soleil s'est couché, et qu'on s'achemine vers la nuit, mais qu'il fait encore assez clair pour voir.
Denis : "Il arriva dans un lieu où il passa la nuit; car le soleil était couché. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et il se coucha dans ce lieu-là."
Jean : Voilà ce qu’il faut retenir : si le mot hébreu ereb signifie "coucher de soleil" comme nous l'avons toujours supposé, pourquoi Moïse n'a-t-il pas utilisé le mot ereb dans ces trois versets, que nous venons de lire ? Parce que ce n’est pas ce qu’il a fait. Au lieu de cela, il a utilisé le mot hébreu pour : coucher de soleil.
Denis : Ce qui soulève la question suivante : pourquoi Moïse n'a-t-il pas utilisé le mot hébreu pour coucher de soleil, shemesh bow, dans tous les endroits où il a utilisé le mot "soir", ereb ?
Jean : C'est une bonne question. Le point que nous n'avions pas compris est que le mot ereb, traduit en français par "soir" ou "soirée" n'est pas un point fixe dans le temps comme nous l'avions supposé. Ce n'est pas un instant T, où quelque chose commence ou se termine.
Il y a en fait des endroits dans l'Écriture où le mot "soir" fait référence au milieu de la journée ! A d'autres endroits, au milieu de l'après-midi. A d'autres endroits encore, il fait référence à peu près au moment où le soleil commence à se coucher. Certains versets utilisent le mot pour décrire le moment où le soleil est juste en dessous de l'horizon. Il peut même faire référence au crépuscule.
Denis : Hm ! Oui, c'est différent de ce qu'on m'a toujours appris ou, plus exactement, de ce que j’ai toujours supposé. Nous allons faire une courte pause et à notre retour, j'aimerais entendre quelques exemples de cela.
* * *
Partie 2
Denis : Quand vous prenez le temps de regarder les mots dans l'hébreu original, il est surprenant de voir combien de sens a été perdu dans les traductions. "Soir" ou "soirée" est un mauvais choix de traduction pour le mot hébreu ereb. Cela crée dans notre esprit l’idée du début de la nuit. Alors qu’en fait : "après-midi" serait une traduction plus précise du mot ereb, n'est-ce pas ?
Jean : En effet. Le point important à retenir lorsque nous parlons d'un jour Biblique est que tant qu'il y a de la lumière du soleil, c'est toujours considéré comme faisant partie du jour.
Denis : Même après le coucher du soleil.
Jean : Oui, le crépuscule fait toujours partie du jour, parce que, qu’est-il écrit dans Genèse 1 ? Quel est le but du soleil ?
Denis : Euh… laissez-moi le relire. Juste un instant… Je commence au verset 16 : "Elohim fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. Elohim les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Elohim vit que cela était bon."
Donc, le soleil a été créé pour présider [ou : régner, dominer, selon les versions] sur le jour et pour séparer la lumière des ténèbres.
Jean : C’est bien ça. Donc, tant qu'il y a de la lumière dans le ciel, le soleil règne toujours sur le jour.
Denis : C'est peut-être un peu hors sujet là, et je ne voudrais pas trop m'écarter du sujet, mais si un jour biblique est toute la période de temps où il y a effectivement la lumière du jour, ça veut dire qu’il commence avant le lever du soleil et se termine après son coucher, n'est-ce pas ? Cela ne signifie-t-il pas qu'il n'y aurait pas vraiment de moment précis dans le temps, où le Sabbat commence et se termine ?
Jean : Je suis heureux que tu te poses la question. C’est une excellente question. Tu vois, notre nature humaine déchue aime le sentiment de satisfaction que nous obtenons quand nous faisons des choses. Nous avons tendance à aimer ressentir que nous gagnons notre salut, de quelque manière que ce soit. Même si nous professons du bout des lèvres que nous sommes sauvés par la grâce au moyen de la foi, nous trouvons toujours rassurant de penser que nous faisons toutes les bonnes choses que la loi divine exige.
Denis : Ce fardeau dont Paul a parlé : l'idée que nous serions sauvés par des œuvres justes.
Jean : Et le fait d'avoir un moment précis dans le temps, le moment précis où le soleil disparait sous l'horizon, nous donne en quelque sorte cette assurance auto-satisfaite que nous faisons tout ce que nous sommes censés faire pour garder le Sabbat.
Denis : Ça rend vraiment le Sabbat orienté vers les oeuvres, n'est-ce pas ? On peut travailler jusqu'au dernier instant où il y a encore un rayon de soleil au-dessus de l'horizon, et commencer à faire la fête à l'instant même où le soleil a entièrement glissé au-delà de l'horizon.
Jean : Et ainsi on a toujours l'impression d'être sauvé, parce qu’on respecte la lettre de la loi. Mais quand on fait cela, on passe entièrement à côté de l'esprit de la loi, qui est une communion en tête-à-tête avec notre Créateur pendant un temps qu'il a mis à part et béni.
Le principal point de confusion dans Genèse 1 est qu'il est décrit deux segments de temps différents, mais à cause de nos suppositions sur la signification du mot "soir", nous avons toujours été embrouillé. Genèse 1 nous donne la définition d'un "jour-"
Denis : Toutes les heures où il y a de la lumière.
Jean : Et la "nuit" aussi est définie dans Genèse 1.
Denis : Quand il n'y a pas de lumière.
Jean : Exact. Genèse 1:5. "Elohim appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit." Il est en train de définir ce qu'est un jour, et ce qu'est une nuit. Les heures de lumière sont le jour, les heures d'obscurité sont la nuit.
Le "soir" et le matin sont les deux parties qui composent un jour. La nuit est simplement l'intervalle entre deux jours différents.
Nous devons comprendre que Genèse 1 décrit non seulement la Création de notre monde, mais aussi l'établissement de la méthode spécifique du Créateur pour calculer le temps : le calendrier luni-solaire. Cette méthode a été établie à la Création.
Donc, après que Moïse ait décrit le travail de Création d’une journée, qu'il s'agisse de la terre ferme qui apparaît, ou des mers qui se remplissent de poissons, il termine à chaque fois par une phrase qu'il répète systématiquement.
Denis : "il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour."
Jean : Exact. Ou, dans la King James, qui est plus précise : "Et le soir et le matin furent le premier jour."
Denis : Mais on dirait que ça soutient l’idée du jour qui commencerait le soir, non ?
Jean : Mais est-ce le cas ? Tu le regardes encore comme si le mot signifiait "coucher de soleil". Rappelons-nous que le mot traduit ici par "soir" peut se référer à n'importe quel moment entre midi et la nuit.
Denis : Donc, qu'est-ce qu'il dit alors ?
Jean : Il répète, à chaque jour de la Création, les deux parties qui composent un jour. C'est tout.
Je sais que ça peut sembler confus, mais revenons encore une fois, au premier jour de la Création. Quand est-ce que le premier jour de la semaine de la Création a-t-il commencé ? Rappelons-nous qu’il n'y avait pas encore de luminaires dans le ciel. Alors, à quel moment le premier jour a-t-il commencé ?
Denis : Euh… quand Elohim a dit : "Que la lumière soit" ?
Jean : Précisément ! Avant que Yah ne dise : "Que la lumière soit", le temps tel que nous le connaissons, avec les jours, les semaines et les mois, n'existait pas. Le premier jour de la semaine de la Création a commencé quand Yah a dit : "Que la lumière soit".
Mais il y a un problème, si vous pensez que le "jour" commence avec l'obscurité. Avant que la lumière ne soit, alors qu'il faisait encore totalement sombre, quand il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme,Yahuwah a-t-il fait une grande annonce ? Est-ce qu’Il a dit : "Ok, écoutez bien ! Le premier jour commence à partir de… MAINTENANT !" Et puis Il aurait attendu 12 heures avant de dire : "Que la lumière soit " ?
Denis : Non ! C'est ridicule.
Jean : Ou alors, après avoir dit :"Que la lumière soit" et qu'il y a eu de la lumière, est-ce qu'Il a dû expliquer : "Ceci n'est pas encore le premier jour, en fait. Attendez encore quelques heures, et puis alors ce sera le premier jour, quand il fera de nouveau sombre" ?
Denis : Non, non.
Jean : Bien sûr que non. Le premier jour de la semaine sur terre a commencé au moment où Elohim a déclaré : "Que la lumière soit".
Par conséquent, le cycle jour/nuit suivant a commencé quand le premier cycle jour/nuit s'est terminé.
Denis : A l'aube du matin suivant.
Jean : Exactement. Le deuxième jour de la semaine de la Création a commencé quand le premier cycle jour/nuit s'est terminé. Et il s'est terminé avec l'arrivée de la lumière à l'aube du deuxième jour de la semaine.
Denis : Ça a du sens.
Jean : On nous a enseigné que le jour commençait le soir, mais si c'était le cas, alors le cycle jour/nuit se terminerait aussi le soir. Tu vois ce que je veux dire ?
Une période complète de 24 heures comprend à la fois un jour et une nuit. Les heures de lumière et les heures d'obscurité constituent une période complète de 24 heures. N'est-ce pas ?
Denis : Oui.
Jean : Donc, si ce segment complet de 24 heures commençait, disons, au coucher du soleil, il devrait, par définition, se terminer lorsque le segment suivant de 24 heures commence au coucher du soleil suivant. Tu me suis toujours ?
Denis : Ok. Oui.
Jean : Mais ce n'est pas ce qui est écrit dans Genèse 1. Le cycle jour/nuit commence à l'aube du premier jour de la semaine. Ce même cycle jour/nuit se termine, lorsque le deuxième cycle jour/nuit commence : à l'aube du deuxième jour de la semaine. C'est ce que cela signifie lorsqu’il est répété tout au long de ce premier chapitre de Genèse :
"Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour. . .
il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le deuxième jour. . .
il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour. . ."
Ou, plus précisémment :
"Le soir et le matin furent le premier jour.
Le soir et le matin furent le… deuxième jour.
Le soir et le matin furent le… troisième jour."
Il faut revenir en boucle au matin suivant pour compléter ce cycle jour/nuit de 24 heures. La nuit est l'intervalle qui relie deux jours différents.
Denis : Je commence à comprendre. La lumière commence à poindre dans mon esprit !
Jean : "Que la lumière soit !"
Denis : Donc, en fait, quand il est dit : "il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour" ou "Le soir et le matin furent le premier jour", ça ne veut pas dire que le jour a commencé la nuit. Ça veut simplement dire que le jour est composé du matin et du soir.
Jean : C’est ça. Le matin, c’est le moment où le soleil se lève dans le ciel. Il dure jusqu'à midi. Le "soir", ereb en hébreu, d’un point de vue Biblique, est le moment où le soleil commence à descendre, et ça dure jusqu'à la nuit.
Encore une fois, la nuit était simplement l'intervalle entre deux jours. Rappelons-nous qu’Il a déjà défini la lumière comme étant le "jour", et l'obscurité comme étant la "nuit". Donc, un jour est toujours associé à la lumière, que ce soit la lumière croissante de l'aube, la lumière du plein jour, ou la lumière déclinante du crépuscule. La nuit est l'absence de lumière.
Denis : Ok, pourrais-tu m’éclairer sur Exode 12 ? L'histoire de la Pâque m'a toujours troublé. Si le jour commençait au coucher du soleil, alors l'ange de la mort serait passé sur l'Égypte le jour du Sabbat ! C'est un problème. L'Écriture elle-même fait référence au Jugement et au châtiment comme à un "travail".
Et je ne souscris pas à l'idée que Yahuwah puisse violer Ses propres lois en toute impunité.
Jean : Tu as raison. Yahuwah respecte toujours Ses propres lois.
Yahuwah n'a pas envoyé l'ange de la mort pendant le Sabbat, parce que les heures sacrées du Sabbat ne commençaient pas avant l'aube suivante ! Et nous pouvons le prouver.
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec les détails de l’histoire, récapitulons. Yah a dit à Moïse que les enfants d'Israël devaient choisir un agneau, ou un chevreau. Ils devaient le tuer, appliquer de son sang sur les poteaux et les linteaux des portes, puis rester dans leurs maisons jusqu'au matin. Pourquoi ?
Denis : Parce que l'ange de la mort devait passer sur l'Égypte à minuit.
Jean : Exact. Et quand il a vu le sang sur les portes, il est "passé" au-dessus des maisons couvertes du sang de l'agneau. Tout cela était très symbolique, très beau, et pointait vers la mort du Sauveur à la Pâque, lorsque Son sang devait couvrir les pécheurs.
Cette histoire n'a aucun sens si le jour commençait au coucher du soleil. Nous savons que Yahushua, "l'agneau de Yah qui ôte les péchés du monde" est mort au moment du sacrifice du "soir".
Denis : Dans ce cas, "soir" fait référence au milieu de l'après-midi, n'est-ce pas ?
Jean : Oui. Littéralement, c'est : "entre les deux soirs", ou "entre les soirs", ou "au milieu du soir". Donc, bibliquement : dans l'après-midi. C’est-à-dire aux alentours de 15-16h.
Exode 29, versets 38 et 39, dit : "Voici ce que tu offriras sur l'autel : deux agneaux d'un an, chaque jour, à perpétuité. Tu offriras l'un des agneaux le matin, et l'autre agneau entre les deux soirs [ou : au soir, dans la King James]."
Chaque jour, il y avait un sacrifice du matin, et un sacrifice du "soir". C'est à ce moment là que Yahushua est mort. On l'appelle le sacrifice du "soir", mais il avait lieu au milieu de l'après-midi.
Nous savons que le jour de la Pâque était la veille du Sabbat hebdomadaire. Nous savons aussi qu'elle n'a pas pu avoir lieu la nuit précédente, puisque ce n'est pas à ce moment-là que Yahushua est mort. La nuit précédante est le moment où il a été envoyé du Grand Prêtre à Pilate, puis à Hérode, et renvoyé à nouveau. Donc, la Pâque en Égypte, qui indiquait la mort du Messie, n'aurait pas pu avoir lieu après le coucher du soleil qui terminait le cinquième jour de la semaine et commençait soi-disant le sixième. La chronologie ne collerait pas.
Le repas de la Pâque était tué et mangé le sixième jour de la semaine.
Maintenant, pour que ce soit le sixième jour de la semaine, et toujours la nuit de la Pâque quand l'ange de la mort est passé, le jour a du commencé à l'aube du sixième jour de la semaine, et non au coucher du soleil la nuit précédente.
Denis : Il y a un autre problème avec cette histoire quand on suppose un jour commençant le "soir" : c'est que les gens devaient rester dans leurs maisons jusqu'au matin. C'est écrit dans… euh, Exode 12, versets 22 et 23. Il est dit : "Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu'au matin. Quand Yahuwah passera pour frapper l'Egypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, Yahuwah passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper."
Les personnes qui prônent un début de journée au coucher du soleil passent à côté de ce point. Ils supposent qu'après le passage de l'ange de la mort sur l'Égypte à minuit, les hébreux se sont activés et se sont dépêchés de quitter l'Égypte, mais c'est faux. Ils étaient tous censés rester dans leurs maisons jusqu'au matin, sur ordre divin.
Jean : A l'aube, le Sabbat a commencé. Ils se sont reposés pendant les heures sacrées du Sabbat, puis la nuit, après que les heures sacrées soient passées, mais toujours le 15 du mois, cette nuit-là, ils ont quitté l'Égypte. La Bible est très claire à ce sujet.
En fait, lisons-le. Pourrais-tu lire Nombres 33, verset 3 ?
Denis : "Ils partirent de Ramsès le premier mois, le quinzième jour du premier mois. Le lendemain de la Pâque, les enfants d'Israël sortirent la main levée, à la vue de tous les Egyptiens."
Jean : Maintenant, lisons Deutéronome 16:1.
Denis : "Observe le mois des épis, et célèbre la Pâque en l'honneur de Yahuwah, ton Elohim; car c'est dans le mois des épis [ou : Abib] que Yahuwah, ton Elohim, t'a fait sortir d'Egypte, pendant la nuit."
Jean : Ça ne pouvait pas être la nuit suivant le jour de la Pâque, car ils devaient rester dans leurs maisons jusqu'au matin. C'était la nuit d’après, la nuit du 15, car la nuit est toujours comptée après le jour. La nuit n’est pas comptée comme précédant le jour.
Denis : En d'autres termes, quand on attribue une date à la nuit, la nuit appartient toujours au jour qui l'a précédé.
Jean : Oui. On peut voir un exemple dans Nombres 11. C'est quand les Israélites se plaignaient de ne pas avoir de viande à manger, alors Yah a envoyé des cailles dans le camp. Lisons le verset 32 de Nombres 11, si tu veux.
Denis : "Et le peuple se leva, tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant, et ils amassèrent les cailles."
Jean : Remarque la formulation : "tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant, et ils amassèrent les cailles"
Si un nouveau "jour" commençait le soir, il aurait dit : "Et le peuple se leva, tout ce jour-là, et toute la nuit suivante, et tout le jour suivant, et ils amassèrent les cailles". Mais ce n'est pas ce qui est écrit.
Denis : Quand on commence à regarder ça d'une perspective différente, tous ces détails commencent à sauter aux yeux !
Jean : Et tout cela établit deux choses :
Premièrement : le jour commence à l'aube, dès l’arrivée de la lumière (avant le coucher du soleil, donc). Deuxièmement : le mot "soir" dans l'Écriture s'applique à la deuxième partie du jour, de l’heure de midi, jusqu’à la nuit. Rappelons-nous que Moïse avait un mot spécifique pour désigner la "nuit", layil, et il l'a utilisé au bon endroit, c’est-à-dire : l’obscurité totale, l’absence totale de lumière du soleil.
Denis : Ne partez pas, les amis. A notre retour, nous répondrons à vos questions envoyées dans notre Courrier des Auditeurs. Restez à l'écoute.
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Courrier des Auditeurs
Denis : Eleni Manikas de Patras, en Grèce, a envoyé une question pour notre Courrier des Auditeurs. Elle écrit : "Qu'est-ce que l'eschatologie ? C'est un mot que j'entends parfois, mais je ne sais pas ce qu'il signifie. Est-ce important ?"
Jean : Merci pour la question, chère Eleni. J'ai remarqué que ça arrive assez fréquemment lorsqu'il s'agit de sujets religieux. Nous avons tendance à lancer des grands termes, mais souvent nous n'avons qu'une idée assez trouble – au mieux – de ce que ces termes signifient vraiment !
Il est très important de connaître l'eschatologie, oui. C'est l'étude des événements de la fin des temps dans les Écritures. Le mot, tel qu'il est utilisé par les Chrétiens aujourd'hui, vient d'une forme latinisée d’un mot grec, et signifie littéralement : l'extrême, le dernier, ou le plus éloigné.
La raison pour laquelle il est si important d'étudier les événements de la fin des temps est que : c'est durant ces derniers jours que les tromperies de satan atteindront leur paroxysme.
Denis : Il est facile d'oublier qu'il a travaillé dans ce sens pendant les six mille dernières années. Et il n'abandonnera pas sa rébellion sans une dernière et intense lutte.
Jean : Son arme la plus puissante est la tromperie, et nous sommes plus susceptibles d'être trompés et dupés si nous ignorons la vérité.
Denis : J'ai toujours eu cette insatiable curiosité. Ça m'a valu quelques ennuis quand j'étais petit, mais j'ai toujours été intrigué par les mystères, et quel plus grand mystère que le futur ? La prophétie nous permet de savoir ce que le futur nous réserve, et oui : c'est vraiment important de le savoir.
Jean : La prophétie, c’est l'histoire écrite à l'avance. C'est la réponse de Yah aux illusions des derniers temps de satan. En étudiant la prophétie, en étudiant les événements des derniers jours, nous serons mieux préparés.
Denis : Pour quelqu'un qui commencerait à étudier l'eschatologie, où suggérerais-tu de commencer ? Je sais que nous avons beaucoup d'articles sur notre site Web, et de nombreuses vidéos sur YouTube sur la prophétie. Y a-t-il un endroit en particulier où tu suggérerais de commencer ?
Jean : Oui. Je suggérerais de commencer par Matthieu, chapitres 24 et 25. Ce passage donne un aperçu très détaillé des événements de la fin des temps. Le chapitre 24 donne des détails, tandis que le chapitre 25 enseigne des leçons importantes que nous devons connaître pour être spirituellement prêts pour les derniers jours.
C’est un entretien que Yahushua a eu en privé avec Pierre, André, Jacques et Jean, peu avant Sa mort. Il savait qu'il allait mourir bientôt, le jour de la Pâque, et il voulait que cette information importante soit transmise.
Elle est si importante qu'elle a été consignée dans Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21.
Denis : J’y suis : Matthieu 24. Je trouve intéressant que la toute première chose que Yahushua ait dite soit un avertissement. Les versets 4 et 5 disent : "Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant: Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens."
Jean : Oui, et cet avertissement est répété pratiquement mot pour mot dans Marc 13 et Luc 21. Il ne voulait pas que nous soyons trompés. Il savait que satan viendrait en se faisant passer pour Lui, mais plus encore, ça signifie que beaucoup viendront en prétendant être envoyés par Yahushua, en prétendant avoir la lumière et la vérité, mais qui, en réalité propageront l'erreur.
Denis : Donc. Matthieu 24 et 25, Marc 13, et Luc 21. Où d'autre ?
Jean : Les écrits de Paul contiennent beaucoup d'informations précieuses sur le temps de la fin. En fait, il a probablement écrit plus que quiconque à ce sujet, à l'exception de Jean dans l'Apocalypse. Dans 1 Timothée 4, Paul nous donne un aperçu de la condition spirituelle du monde, à la fin. C'est quelque chose dont nous devons tous être conscients.
Denis : Je l'ai. Les versets 1 et 2 disent : "L'Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s'attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons; Par l'hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée."
Jean : 2 Thessaloniciens chapitre 2 est un autre chapitre qui est plein d'informations utiles pour les derniers jours. C'est là que nous apprenons au sujet du "mystère de l'iniquité". Et puis, bien sûr, il y a les livres de Daniel et de l'Apocalypse.
La prophétie est un don de Yah ! Il ne veut qu'aucun d'entre nous ne soit pris au dépourvu. La prophétie nous prépare pour les jours à venir en nous montrant ce à quoi nous devons nous attendre.
Denis : Ok, nous avons le temps pour une autre question. Brett Sullivan de Calgary, au Canada, écrit : "Avez-vous entendu parler de l'hyper-grâce ? Qu'est-ce que c'est ? Est-ce une bonne chose ?"
Jean : Eh bien, tout d'abord, définissons le terme. Nous savons tous ce que veut dire : hyper. Un enfant hyperactif, par exemple, qui ne veux pas aller se coucher, c’est un excès d’énergie, trop d’agitation.
La grâce est la faveur imméritée de Yah qu'Il accorde aux pécheurs. Si vous liez les deux mots, vous obtenez ce que l'on appelle : "l'hyper-grâce". Ça fait simplement référence à une forme extrême de grâce.
Denis : Qu'est-ce que tu veux dire ? La grâce est une bonne chose. C'est par la grâce que nous sommes sauvés ! Ephésiens 2:8 et 9 dit : "Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Yah; Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie."
Je ne vois pas ce qu'il y aurait de mauvais là-dedans.
Jean : Le problème avec cette idée d'hyper-grâce est qu'elle se concentre sur une seule chose, à l'exclusion des autres doctrines bibliques. Par exemple : il est vrai que nous ne sommes pas sauvés par les œuvres. Cependant, nous sommes sauvés pour faire de bonnes œuvres en Yahushua. Lorsqu'Il vit Sa vie en nous, par la foi, nous faisons de bonnes œuvres.
Cette idée d'"hyper-grâce" se répand largement, et elle est dangereuse, tout simplement parce que quand nous nous concentrons sur l'hyper-grâce à l'exclusion de tout le reste, nous perdons de vue le besoin quotidien de nous abandonner à Lui, de nous repentir, et de renouveller notre engagement envers Lui. C'est quelque chose que nous devons faire chaque jour.
En tant que Chrétiens, nous savons que la grâce de Yah est suffisante pour couvrir nos péchés. Mais dans la croyance de l'hyper-grâce, les gens peuvent commencer à abuser de cette grâce.
Denis : Oh, c'est s'aventurer sur un terrain dangereux.
Jean : Beaucoup de ceux qui vantent avec enthousiasme l'hyper-grâce vivent comme s'ils profitaient de la grâce divine, et pèchent d'autant plus. Et pourtant, c'est exactement ce que Paul combattait ! Peux-tu lire Romains 6:1-2 ?
Denis : "Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là !" ou dans une autre version : "Que dirons-nous donc? Allons-nous persister dans le péché afin que la grâce se multiplie? Certainement pas! "
Jean : Certainement pas ! Aux versets 14 et 15, il est écrit : "En effet, le péché n'aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n'êtes plus sous la loi mais sous la grâce. Quoi donc! Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce? Certainement pas! "
"L'hyper-grâce" se concentre sur le don de la grâce divine, mais cela ne donne pas la permission de pécher. Ce n'est pas du tout ce qu'enseigne la Bible.
Denis : Ça me rappelle Matthieu 7. Je pense que ce chapitre contient un avertissement pour ceux qui promeuvent l'hyper-grâce. Il est écrit : "Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité."
Jean : La grâce ne nous donne pas la permission de pécher. Au contraire, elle pardonne nos péchés passés, et nous donne le pouvoir d'obéir dans le présent, par la foi en Yahushua.
Denis : Si vous avez des questions, envoyez-nous un message. Il vous suffit d’aller sur WorldsLastChance.com et de cliquer sur " Contactez-nous ". Nous sommes toujours heureux d'avoir des nouvelles de nos auditeurs.
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Il y a peu de choses plus sûres pour inspirer la terreur que le danger d'une mort imminente.
Sir Wilfred Grenfell était un missionnaire médical anglais dans la région du Labrador, au Canada. Selon l'Encyclopedia Britannica : "alors qu'il était encore étudiant en médecine à l'Université de Londres en 1887, Grenfell a été impressionné par les sermons de l'évangéliste américain Dwight Moody. . . en 1892, il a entreprit un service missionnaire auprès des pêcheurs du Labrador. Il s'est rapidement investi dans l'amélioration des conditions de vie des habitants de la côte du Labrador."
Grenfell a créé l'Association internationale Grenfell pour aider à améliorer la vie des habitants du Labrador. Quand il a pris sa retraite en 1932, l'Association avait contribué à la création de six hôpitaux, de quatre navires-hôpitaux pour desservir les personnes qui n'avaient pas accès aux soins médicaux, de sept postes de soins infirmiers, de deux orphelinats, de deux grandes écoles, de quatorze centres industriels, et même d'une scierie coopérative.
Vivre dans cette région du nord du Canada, où règne un froid glacial, était difficile – et parfois dangereux.
Un jour, Sir Grenfell s'est retrouvé à la dérive sur un bloc de glace, en direction de la mer. Par pitié pour ses chiens, il les a tués, et a confectionné un manteau avec leurs peaux pour se réchauffer. Puis, il a mis un drapeau de détresse. Incroyablement, il s'est ensuite couché et s'est endormi !
Plus tard, en se remémorant l'incident, il a dit, je cite : "Il n'y avait rien à craindre. J'avais fait tout ce que j'avais pu, le reste était entre les mains de Yah."
Grenfell a pu s'endormir face à un danger imminent parce qu'il avait confiance que tout ce qui allait arriver était la volonté de Yah. Proverbes 14, verset 32 déclare : "Le méchant est renversé par sa méchanceté, tandis que le juste trouve un refuge même dans sa mort."
Quand vous connaissez Yahuwah comme c'est votre privilège de Le connaître, vous Lui faites confiance même lorsque vous marchez dans "la vallée de l'ombre de la mort."
Le Psaume 49, verset 15 dit : "Mais Elohim rachètera mon âme du séjour des morts, quand Il me prendra à Lui."
En faisant confiance aux promesses de Yahuwah, vous pouvez avoir toute confiance que, quoi qu'il arrive, Il a le contrôle et Il vous conduira exactement comme vous choisiriez d'être conduit si vous pouviez voir la fin depuis le début, comme Il le peut.
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
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Partie 3
Denis : Cette discussion m'a ouvert les yeux. Qui aurait pu savoir que le mot "soir" pouvait avoir un sens si différent dans l'hébreu original !
Jean : Lorsque vous comprenez ce que les mots originaux signifient, cela établi fermement que le jour commence à l'aube. Pas au coucher du soleil. Pas au lever du soleil. Pas à minuit. A l'aube.
Denis : Ok. Tout cela est très intéressant, mais j'ai une question pour toi. Que répondrais-tu si quelqu'un disait : "Tout cela n'est-il pas juste de la sémantique ? Soir / soirée / après-midi. Quelle est la grande différence ? Est-ce que ça a vraiment de l'importance ?"
Jean : C'est une bonne question. La réponse est oui. Ça a de l'importance. Et la raison est simple : à chaque fois que nous acceptons l'erreur, chaque fois que nous croyons une contrefaçon de satan, plutôt que la vérité, ça ouvre la porte à ses illusions. Il est beaucoup plus facile pour l’ennemi de nous tromper, de nous égarer, quand nous avons accepté l'erreur.
Denis : Oui, mais : le fait de savoir quand un jour commence ? La définition de "soir" ? Est-ce que ça fait vraiment une si grande différence ?
Jean : Je le crois, oui. Tout à l'heure, nous avons parlé de la façon dont le fait d'avoir un moment précis pour commencer le Sabbat – par exemple, l'instant du dernier rayon de soleil, juste avant qu’il ne glisse au-delà du point de fuite de l'horizon – peut conduire à une observance légaliste du Sabbat.
Les églises Protestantes qui observent le sabbat du vendredi soir au samedi soir impriment même des brochures pour informer leurs membres des heures de coucher du soleil tout au long de l'année.
Vous pouvez travailler jusqu'au coucher du soleil le vendredi soir, et commencer à faire la fête au coucher du soleil le samedi soir, tout en vous disant que vous observez le Sabbat.
Denis : Mais vous n'entrez pas vraiment dans le véritable esprit du respect du Sabbat, qui est de se reposer en Yahuwah.
Jean : Exactement. L'observance légaliste du Sabbat est un fardeau ! C'est vraiment un fardeau ! Et comme ce poids vous entraîne vers le bas, au final il devient trop lourd à porter. Les gens commencent à chercher un soulagement, et ils le trouvent dans une mauvaise interprétation des écrits de Paul. Et quelle est la première chose qu'ils font lorsqu'ils interprètent mal les écrits de Paul ?
Denis : Eh bien, ils cessent de garder le Sabbat. Ils disent que ce n'est plus en vigueur.
Jean : Parce que c'est ce qu'ils veulent croire. Le Sabbat est devenu un tel fardeau, qu'ils cherchent n'importe quelle raison leur semblant logique pour le mettre de côté.
Denis : Quelle différence avec l'expérience décrite dans Esaïe 58. Juste un instant… Voilà, les versets 13 et 14 : "Si tu retiens ton pied pendant le Sabbat, pour ne pas faire ta volonté en Mon saint jour, si tu fais du Sabbat tes délices, pour sanctifier Yahuwah en Le glorifiant, et si tu L'honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en Yahuwah, et Je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père; car la bouche de Yahuwah a parlé."
Jean : Quand le Sabbat est un fardeau légaliste, vous n'en faites pas votre délice ! Et pourtant, c'est cette expérience, la joie qui découle de la véritable observance du Sabbat, de l'entrée dans le repos de Yahuwah, qui permet aux justes de "monter sur les hauteurs du pays" et de recevoir l'héritage de Jacob.
C'est cette expérience du vrai respect du Sabbat, de la confiance en Yahuwah en toutes choses parce que vous Le connaissez et que vous Lui faites confiance justement parce que vous Le connaissez, c'est cette expérience qui permettra aux justes de traverser, et tenir bon dans les derniers jours de l'histoire de la terre.
Comme nous l'avons déjà abordé dans d'autres programmes, le test final portera sur qui vous adorez.
Denis : Et le moment où vous choisissez d'adorer, révèle qui reçoit votre loyauté.
Jean : Oui, tout à fait. Parce que la désobéissance délibérée à la volonté déclarée de Yah n'est pas une preuve de loyauté envers Lui ! C'est pour cela que le moment où vous choisissez d'adorer, une fois que vous avez reçu la lumière au sujet du vrai Sabbat, révèle qui reçoit votre loyauté.
Revenons maintenant au "soir". Satan trompe le monde en entremêlant la vérité et l'erreur, la lumière et les ténèbres. Et c'est ce qu'il a fait avec le moment où le jour commence. Yah a appelé la lumière : "jour". Et Il a appelé les ténèbres : "nuit".
Que sommes-nous en train de faire, quand nous disons qu'un "jour" commence la "nuit" ?
Denis : Eh bien, en fait, nous appelons les ténèbres : "lumière".
Jean : C’est ça. C'est une métaphore parfaite de ce que satan fait avec la vérité et l'erreur. Allons dans Esaïe chapitre 5 et lisons les versets 20 à 21. Dans ce passage, Yahuwah donne un avertissement clair contre cette pratique. Tu y es ? Allons-y.
Denis : "Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et qui se croient intelligents ! "
Ouah. Tu sais, j'ai déjà lu ces versets, mais dans ce contexte, c'est vraiment puissant. C'est exactement ce que nous faisons quand nous prétendons que le jour commence par les ténèbres, alors que Yahuwah Lui-même a défini le jour comme étant : la "lumière" !
Jean : L'obéissance à la loi de Yah protège l'esprit du pouvoir de contrainte des tromperies du diable. Seuls ceux qui vivent dans l'obéissance à toute lumière connue auront la protection du Ciel quand, lors des Trompettes d'Apocalypse 9, des démons se feront passer pour des soit-disant extraterrestres et feront mine d’envahir la terre. Ensuite, quand la marque de la bête sera imposée sous peine de mort, les seules personnes qui pourront tenir bon et rester fidèles à Yah, seront celles qui auront déjà fait le choix de suivre la vérité et de Lui obéir, quel qu'en soit le prix.
Denis : Amein. Mais le moment de prendre cette décision, c’est maintenant, les amis. Je me souviens avoir lu une citation qui disait que le caractère ne se développe pas en tant de crise, mais qu’il se révèle à ce moment-là. Le caractère se développe au jour le jour, au fur et à mesure que nous prenons la décision d'obéir ou non aux vérités qui nous ont été révélées.
Jean : Quelque chose d'aussi simple que ce qui constitue le "soir", bibliquement, et le moment où commence une journée peut avoir des effets très profonds sur nous.
Si nous voulons habiter sous l'abri du Très-Haut, si nous voulons reposer à l'ombre du Tout-Puissant, comme il écrit dans le Psaume 91, nous devons déterminer, aujourd’hui même, maintenant, dans notre propre cœur de suivre la vérité, quel qu'en soit le prix.
Denis : Alors, Yah Lui-même nous préparera. Il sait que nous ne pouvons pas nous préparer de nous-mêmes, mais si nous nous abandonnons complètement à Lui, Il s'est engagé à nous préparer pour ce qui nous attend.
Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance !
* * *
Fin
Vous avez écouté la radio WLC.
Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.
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Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.
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