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Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

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La Tromperie de l’empereur Constantin

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Programme 70

La Tromperie de l’empereur Constantin

Partie 1

Denis Lefort : Bonjour à tous nos fidèles, et à nos nouveaux, auditeurs ! Bienvenue sur Radio Worlds Last Chance, la radio de la Dernière Chance du Monde. Je suis votre animateur, Denis Lefort.

Jean Olivier : Et je suis Jean Olivier. Merci d'être à l'écoute, amis auditeurs !

Denis : Nous avons un sujet très intéressant pour l'émission d'aujourd'hui. Il s'agit de la plus grande fraude de l'histoire. Toute la Chrétienté a été atteinte par cette fraude et pourtant, presque personne n’en est conscient.

Jean : Les fraudes, d'un point de vue intellectuel, sont plutôt fascinantes. Elles sont une tromperie complète et pourtant, elles peuvent tromper même les personnes les plus intelligentes !

Denis : Avant de nous plonger dans ce sujet, je voudrais donner une rapide explication pour ceux qui nous rejoignent pour la première fois. A WLC, vous ne nous entendrez pas utiliser les titres génériques de "seigneur" ou "dieu" pour désigner le Père céleste. Nous utilisons plutôt Son nom personnel, qui est Yahuwah, ou Yah (en forme courte). Le nom du Fils est : Yahushua.

El, Eloah et Elohim sont des titres hébreux qui font référence au Père.

Jean : En parlant de fraude, as-tu déjà entendu parler de Nitocris ?

Denis : Nito-… Nito-quoi ? C'est une sorte de médicament contre le rhume, ou quelque chose comme ça ?

Jean : Non. Tu as entendu parler d'Hérodote, n’est-ce pas ? L’historien grec du cinquième siècle avant Jésus-Christ ?

Denis : Oui, oui.

Jean : Eh bien, selon Hérodote, Nitocris était une reine de l'Antiquité qui avait apparemment un sens de l'humour plutôt mauvais. Elle s'est construit un tombeau juste au-dessus de l'une des portes principales de la ville de Babylone et a fait graver une inscription dans la pierre.

L'inscription disait, je cite: "Si un roi de Babylone manque d'argent dans l'avenir, qu'il ouvre mon tombeau et prenne autant qu'il veut. Mais cela ne doit être fait qu'en cas de besoin. Quiconque ouvrira mon tombeau en d'autres circonstances n'en tirera aucun bénéfice."

Denis : Laisse-moi deviner : le roi suivant de Babylone a décidé qu'il manquait d'argent ?

Jean : On pourrait l’imaginer, n’est-ce pas ? Mais, non. D'après Hérodote, sa tombe est restée intacte jusqu'au règne du roi Darius. Il n'avait pas besoin de l’argent, mais il ne voulait pas utiliser la porte de la ville, juste sous la chambre funéraire de Nitocris. Aussi, il pensait que c'était du gâchis d'avoir un trésor juste là, inutilisé. Il a donc ordonné d’entrer dans la tombe.

Denis : Et qu'est-ce qu'il a trouvé ?

Jean : A part les restes de la reine Nitocris ? Il a trouvé une autre inscription. Celle-ci disait, je cite : "Si tu n'avais pas été insatiablement avide et désireux d'obtenir de l'argent par les moyens les plus méprisables, tu n'aurais jamais ouvert le tombeau d’un mort !"

Denis : Donc, il n'y avait aucun trésor à l’intérieur.

Jean : Non ! Mais elle a réusii à faire croire aux gens qu'il y en avait un, pendant… je ne sais combien de temps.

Denis : Il faut admettre qu'une fraude comme celle-là est comme une oeuvre d'art !

Jean : En fait, il y a une fraude bien plus grande. Et, contrairement à la blague de Nitocris, cette fraude est toujours d'actualité près de 1700 ans après avoir commencé.

Et le fait est qu'elle a influencé les actions de toute la Chrétienté… et la plupart des Chrétiens ne le savent même pas.

Denis : Alors, qu'est-ce que c'est ?

Jean : Un changement complet du calendrier qui a déclenché une série de réactions jusqu’à influencer, pour ne pas dire dévier, le culte du judaïsme et du Christianisme.

Denis : Les deux ? Le judaïsme aussi ?

Jean : Le judaïsme aussi.

Denis : C'est énorme. Alors, comment est-ce arrivé ?

Jean : Nous devons remonter jusqu'au quatrième siècle pour commencer à le découvrir. C'était une époque de bouleversements et de grands changements dans l'Empire romain.

L'empereur Constantin Ier, dit Constantin le Grand, était un brillant stratège avec un programme politique. Il voulait unir les deux factions les plus influentes de son empire : les païens et les Chrétiens.

Denis : Et les Juifs ?

Jean : Il étaient une minorité plutôt méprisée, et sans grande influence.

Maintenant, la façon dont Constantin a uni les païens et les Chrétiens a été de trouver un terrain d'entente entre eux. Et cela a été le dimanche de la semaine païenne planétaire.

Denis : Ok. Attends un moment. Où étaient les Juifs dans tout ça ? Est-ce qu’ils pratiquaient leur culte le samedi ?

Jean : Non. Les Juifs utilisaient toujours le calendrier luni-solaire de la Bible. Nous y reviendrons dans un autre programme. Pour l'instant, sachez qu'ils n'utilisaient pas le calendrier julien, ce qui signifie qu'ils ne pratiquaient pas leur culte le samedi.

Denis : D'accord.

Jean : La chose que la plupart des gens ne savent pas, c'est que lorsque Jules César a établi son calendrier "julien", la semaine était de 8 jours, pas sept. Mais puisque le monde est maintenant uni dans l’utilisation du même calendrier civil, il est facile de supposer qu'autrefois, tout le monde utilisait le même calendrier. Mais ce n'est pas le cas.

Même au sein de l'Empire romain, il y avait des différences régionales dans le calendrier. Le point à bien comprendre est le suivant : le calendrier julien en usage pendant et immédiatement après la vie de Yahushua, utilisait encore une semaine de huit jours. Ce n'est que plus tard que la semaine planétaire païenne de sept jours a supplanté la semaine de huit jours.

Denis : En d'autres termes, les Juifs et les premiers Chrétiens n'auraient pas utilisé le calendrier julien pour calculer le Sabbat, ou bien le premier jour de la semaine, le jour de la résurrection.

Jean : C'est exact.

Denis : Alors quand est-ce que la semaine julienne est passée à une semaine de sept jours ? Tu dis que c'était une semaine planétaire païenne, donc, les jours de cette semaine païenne ne provenaient évidemment pas de la semaine de sept jours de la Bible.

Jean : Non. La semaine planétaire, nommée d'après les sept dieux planétaires païens, vient directement du paganisme.

Eviatar Zerubavel, un sociologue né en Israël et professeur à l'université Rutgers dans l’État du New Jersey, a écrit plusieurs livres sur la standardisation du temps. J'ai son livre intitulé, Le Cercle des Sept Jours : L'Histoire et le Sens de la Semaine (The Seven Day Circle: The History & Meaning of the Week).

Pourrais-tu lire la citation surlignée à la page 46 ?

Denis : "Le déclin de la semaine de huit jours a coïncidé avec l'expansion de Rome. . . Les semaines astrologiques [planétaires] et chrétiennes de sept jours qui venaient d'être introduites à Rome devenaient également de plus en plus populaires… Il y a des preuves indiquant que la semaine romaine de huit jours et ces deux cycles de sept jours ont été utilisés simultanément pendant un certain temps."

Jean : Remarquez que Zerubavel fait la distinction entre la semaine planétaire de sept jours et la semaine chrétienne (ou biblique) de sept jours. Ok. Continuons.

Denis : "Cependant, la coexistence de deux rythmes hebdomadaires totalement déphasés l'un par rapport à l'autre ne pouvait évidemment pas se maintenir longtemps. L'un d'entre eux devait clairement céder la place. Comme nous le savons tous, c'est la semaine de huit jours qui a rapidement disparu des pages de l'histoire pour toujours."

Jean : Ça n’a pas été une transformation immédiate. Mais le point à retenir est que lorsque le calendrier julien a adopté une semaine de sept jours, au lieu de huit, il a adopté une semaine païenne de sept jours, et non la semaine biblique de sept jours. C'est très important à comprendre, parce que les cycles hebdomadaires étaient différents.

Denis : Qu’est ce tu veux dire ?

Jean : Ils ne s'alignent pas. Le premier jour de la semaine Biblique ne coïncide pas avec le dimanche de notre calendrier moderne.

Voici une autre citation de l'érudit Franz Cumont que j'aimerais que tu lises.

Denis : "Il ne fait aucun doute que la diffusion des mystères iraniens [perses] ait joué un rôle considérable dans l'adoption générale, par les païens, de la semaine avec le dimanche comme jour saint. Les noms que nous employons, inconsciemment, pour les six autres jours, sont entrés en usage au moment où le mithraïsme a gagné ses adeptes dans les provinces de l'Ouest, et il n’est pas imprudent d'établir une relation de coïncidence entre son triomphe et ce phénomène concomitant."

Jean : En d'autres termes, notre semaine moderne de sept jours : dimanche, lundi, mardi, mercredi, etc., vient du paganisme, et non des Écritures. En fait, les preuves archéologiques montrent que les premiers Chrétiens dataient en double leurs inscriptions sur les tombes, en donnant à la fois la date solaire julienne et la date correspondante sur le calendrier Biblique luni-solaire.

Denis : C'est intéressant. Je n'y avais jamais vraiment réfléchi, mais je suppose que j'ai toujours supposé que la semaine de sept jours moderne nous était parvenue telle quelle depuis la Création.

Jean : Je pense que la plupart des Chrétiens le supposent, mais ce n'est pas vrai.

Denis : Alors comment l’empereur Constantin a-t-il utilisé cela à son avantage ?

Jean : D'abord, il a promulgué une série de lois qui honoraient le jour du Soleil, dies Solis, ou "dimanche" aujourd'hui. Sur la semaine planétaire originale, le samedi était en fait le premier jour de la semaine. Le dimanche était le deuxième jour de la semaine et le vendredi était le septième jour.

Le soleil était le symbole personnel de Constantin. Il a fait inscrire Sol Invictus (ou "Soleil Invaincu") sur ses pièces de monnaie, et c’est resté sa devise personnelle toute sa vie.

L'exaltation du dimanche était acceptable pour les païens, et c'était un point sur lequel certains chrétiens avaient déjà fait des compromis. Au 2e siècle, de nombreux chrétiens (en particulier en Occident) avaient déjà glissé dans une vénération du dimanche, comme supposé jour de la résurrection du Sauveur. C'était l'ouverture dont Constantin avait besoin pour unir le paganisme et le Christianisme.

Denis : Le dimanche était donc le point commun que Constantin avait trouvé entre les païens et les chrétiens.

Jean : Entre les païens et les chrétiens apostats, oui. J'ai une autre citation que j'aimerais que tu lises. Elle est tirée de l’ouvrage : Impérialisme Romain et Chrétien (Roman and Christian Imperialism) de J. Westbury-Jones.

Denis : Ok, je cite : "Il n'est pas difficile de découvrir comment une telle loi a fait avancer les desseins de Constantin. Elle a conféré un honneur particulier à la fête de l'église chrétienne, et elle accordé un léger avantage aux païens eux-mêmes. En fait, il n'y a rien dans cet édit qui n'aurait pu être écrit par un païen. La loi fait honneur à la divinité païenne que Constantin avait adoptée comme son dieu protecteur spécial, Apollon ou le Soleil. Le nom même du jour se prêtait à cette ambiguïté. Le terme "dimanche" (dies Solis) était utilisé aussi bien par les chrétiens que par les païens."

Jean : Encore une fois, cette nouvelle semaine de sept jours est venue du paganisme, et non de la Bible, mais c'est ainsi que Constantin a pu unir les païens et les chrétiens.

Et les érudits le savent ! Les Chrétiens sont peut-être ignorants des faits historiques, mais pas les érudits.

Lisons cette citation de Michael Rostovtzeff dans L'histoire Sociale et Économique de l'Empire Romain (The Social and Economic History of the Roman Empire).

Denis : "Le temps était venu de réconcilier l'État et l'Église, qui avaient tous deux besoin l'un de l'autre. Ce fut un coup de génie de Constantin de le réaliser, et d'agir en conséquence. Il a offert la paix à l'Église, à condition qu'elle reconnaisse l'État et soutienne le pouvoir impérial".

Jean : Ça a marché. Les païens et les chrétiens se sont unis. Le problème, c'est que cela a aussi porté à ébullition un sujet de désaccord parmi les Chrétiens, c’est-à-dire, à savoir quand est-ce qu’il fallait célébrer la résurrection du Sauveur.

Denis : Qu’est-ce que tu veux dire ?

Jean : Eh bien, jusqu'à cette époque, de nombreux Chrétiens, surtout en Orient, célébraient encore au Sabbat du septième jour, et gardaient toujours les Fêtes annuelles de Yahuwah calculées par le calendrier luni-solaire Biblique.

Même parmi ceux qui avaient adopté le culte du dimanche, beaucoup utilisaient encore le calendrier Biblique pour calculer la Pâque.

Denis : En d'autres termes, la question était de savoir quel calendrier utiliser pour déterminer la date de la résurrection.

Jean : Exactement. Robert Odom a écrit un livre intitulé: Le Dimanche dans le Paganisme Romain (Sunday in Roman Paganism) qui traite de l'adoption par les chrétiens du système de suivi du temps – c’est-à-dire du calendrien – païen.

Lisons le citation suivante.

Denis : "Depuis le deuxième siècle de notre ère, il y a eu une divergence d'opinion sur la date de célébration de l'anniversaire pascal (Pâques) de la passion du Seigneur (mort, enterrement et résurrection). La pratique la plus ancienne semble avoir été d'observer les quatorzième (la date de la Pâque), quinzième et seizième jours du mois lunaire, indépendamment du jour de la semaine [julienne] où ces dates peuvent tomber d'une année à l'autre. Les évêques de Rome, désireux de renforcer l'observation du dimanche en tant que fête religieuse, ont décidé que la célébration annuelle devrait toujours avoir lieu les vendredi, samedi et dimanche suivant le quatorzième jour du mois lunaire. … Cette controverse a duré près de deux siècles, jusqu'à ce que Constantin intervienne en faveur des évêques romains et rende l'autre groupe illégal."

Jean : Le problème était que, bien que la semaine Biblique et la semaine païenne aient toutes deux la même durée – sept jours – leurs cycles hebdomadaires étaient différents. Le cycle hebdomadaire du calendrier Biblique recommençait chaque mois les lendemain du jour de la Nouvelle Lune, pour un série de qutre semaines de sept jours. Le calendrier julien, par contre, comme nous le savons jusqu’à aujourd’hui, avait un cycle hebdomadaire continu, de sept jours en sept jours, perpétuellement (comme un serpent se mordant la queue).

Denis : Oh, je comprends. Ça signifie donc, puisque les cycles ne s’alignent pas, que la Pâque Biblique sur le quatorzième jour du premier mois, ou Abib 14, pouvait tomber en fait n'importe quel jour sur la semaine julienne.

Jean : Exact. Par conséquent, le seizième jour du premier mois, ou Abib 16, le jour de la résurrection, ne tombait pas nécessairement un dimanche. Les chrétiens paganisés voulaient célébrer la résurrection de Christ sur le calendrier julien, et ils voulaient la coordonner avec une célébration païenne de la fertilité appelée aujourd’hui la fête traditionelle de Pâques (au pluriel, en opposition à LA Pâque Biblique, au singulier).

Denis : Alors, comment est-ce qu’ils fait ?

Jean : Eh bien, ils ont rédigé un décret, proclamant que tous les Chrétiens devraient désormais observer la résurrection le dimanche de la fête de Pâques (au pluriel, païenne donc), plutôt que la Pâque d'Abib 14, le quatorzième jour du mois Biblique luni-solaire.

Denis : Incroyable. Et voilà l'amalgame du Christianisme et du paganisme, juste là, sous nos yeux. Nous allons faire une courte pausen et à notre retour, j'aimerais avoir plus de détails sur le moment exact et la manière dont cela a été fait.

Nous revenons dans un instant.

* * *

Partie 2

Denis : Et nous voilà de retour ! Donc, Constantin a uni les païens et les chrétiens dans l’exaltation du jour du Soleil.

Jean : C'est exact.

Denis : Quand est-ce qu’il a fait cela ?

Jean : Eh bien, il a en fait passé une série de lois qui ont élevé le jour du dimanche, sur le calendrier païen. Mais le coup de grâce à l'utilisation du calendrier Biblique pour l'observance religieuse a été porté au Concile de Nicée, au quatrième siècle.

C'est à ce moment que l'observation d'une fête païenne – la fête traditionnelle de Pâques, au pluriel – honorant en apparence la résurrection du Sauveur, a supplanté la fête de la Pâque (au singulier) de Yahuwah qui commémore la mort de Yahushua.

Voici une citation tirée du livre 5 de l'ouvrage d'Eusèbe : Histoire de l'Eglise. Pourrais-tu la lire pour nous, Denis ?

Denis : "Des synodes et des assemblées d'évêques se sont tenus à ce sujet, et tous, d'un commun accord, par correspondance mutuelle, ont rédigé un décret ecclésiastique, selon lequel le mystère de la résurrection du Seigneur ne devait être célébré qu’au jour du Seigneur [le dimanche], et que nous devions observer la clôture du jeûne pascal ce jour-là uniquement."

Jean : Maintenant, ce qu’il faut comprendre, c’est qu'il y avait beaucoup de Chrétiens apostoliques, surtout en Orient, qui utilisaient encore le calendrier Biblique. Ces croyants sincères ont immédiatement protesté contre le décret des évêques occidentaux.

Denis : Oui, c'est plutôt autoritaire de la part d'une poignée d'évêques de décider pour tous, et de proclamer un décret pour toute la Chrétienté.

Jean : Polycrate d'Ephèse était un des premiers évêques Chrétiens, qui était fidèle à la pure religion des apôtres. Il a écrit une lettre envoyée à Victor, l'évêque de Rome, dans laquelle il a déclaré sa ferme conviction de continuer à utiliser le calendrier Biblique pour l'observation de la Pâque.

Sa lettre a une importance particulière pour les Chrétiens d'aujourd'hui, car elle mentionne que Jean le Bien-Aimé et l'apôtre Philippe célèbraient encore la Pâque Biblique !

Denis : C'est vraiment révélateur car la plupart des Chrétiens aujourd'hui rejettent les Fêtes de Yahuwah comme n'étant rien de plus que les fêtes des Juifs.

Jean : Je sais ! Et pourtant, non seulement les apôtres gardaient les Fêtes annuelles et le Sabbat hebdomadaire, mais les Chrétiens dévoués aussi, et pendant des centaines d'années !

J’aimerais que tu lises cette autre citation de l'Histoire de l'Eglise d'Eusèbe. Allons-y.

Denis : Ok… il dit, je cite : "Mais les évêques d'Asie, menés par Polycrate, ont décidé de s'en tenir à l'ancienne coutume qui leur avait été transmise. Lui-même, dans une lettre qu'il a adressée à Victor et à l'église de Rome, a exposé en ces termes la tradition qui lui était parvenue : …"

D'accord, maintenant il cite Polycrate, apparemment. Je cite, donc :

"Nous observons le jour exact ; ni ajouter, ni enlever quoi que ce soit. Car en Asie aussi de grandes lumières se sont endormies, qui se lèveront au jour de l'avènement du Seigneur, quand Il viendra du ciel avec gloire, et qu'il cherchera tous les saints. Parmi eux, il y a Philippe, l'un des douze apôtre… et, de plus, Jean, qui était à la fois témoin et enseignant, qui s'est reposé sur le sein du Seigneur, et… s'est endormi à Éphèse. Et Polycarpe à Smyrne, qui était évêque et martyr… Tous ceux-ci observaient le quatorzième jour de la Pâque selon l'Évangile, ne déviant en rien, mais suivant la règle de la foi."

Ouah ! Quelle citation étonnante, et énorme !

Jean : Elle l'est vraiment. Ce que Polycrate dit ici, c'est que l'apôtre Philippe, Jean le Bien-Aimé et Polycarpe, qui était un disciple de Jean et qui a appris l'Évangile de lui, ont tous observé la Pâque Biblique – et non la fête de Pâques païenne, au pluriel – et ils calculaient le jour selon le calendrier Biblique !

Polycrate a essayé de raisonner l'évêque de Rome. Il a dit : "Regarde, les apôtres, et tous ces descendants spirituels directs des disciples, ont utilisé le calendrier Biblique pour calculer la Pâque. Ils n'ont pas utilisé le calendrier Julien, et ils n'ont certainement pas observé la fête de Pâques païenne !"

Il essaie de faire entendre raison à Victor, ici.

Denis : Si vous combinez cela avec les inscriptions sépulcrales des premiers Chrétiens qui donnent les dates du calendrier julien et luni-solaire, et il est logique de conclure qu'ils gardaient le Sabbat hebdomadaire selon le calendrier Biblique également.

Jean : Absolument ! Si les croyants en Asie refusaient de renoncer au calendrier Biblique pour calculer la Pâque, il est probable qu'ils ait également refusé de renoncer au vrai Sabbat calculé par ce même calendrier.

Denis : Alors, qu'a fait Victor ? Il est évident que la Chrétienté n'utilise plus le calendrier Biblique. Et la fêtes de Pâques, au pluriel, du dimanche de Pâques, est l'un des plus grands jours du calendrier de l'Eglise !

Jean : Eh bien, selon Eusèbe, l'évêque de Rome a fait ce que les papes ont fait depuis : il les a promptement excommuniés.

Denis : Comment a-t-il pu faire ça ? Ce n'est pas comme s'il y avait des confessions organisées à l'époque, comme c'est le cas aujourd'hui.

Jean : Non, mais déjà l'évêque de Rome avait beaucoup d'influence et avec l'influence vient le pouvoir. Tiens, lisons la citation suivante d'Eusèbe.

Denis : Très bien. Il dit que l'évêque de Rome, je cite : "a immédiatement tenté de se couper de l'unité commune d’avec les paroisses de toute l'Asie, et les églises qui étaient d'accord avec elles, en les déclarant comme étant hétérodoxes ; il a écrit des lettres et a déclaré tous les frères là-bas totalement excommuniés." Fin de citation.

Tu sais ce que ça me rappelle ?

Jean : Quoi ?

Denis : Apocalypse 2. La lettre à l'église d'Ephèse. Quand on lit l’expression "aux sept Eglises qui sont en Asie", aujourd'hui nous pouvons penser à l'Extrême-Orient. Mais Jean parlait de l’Orient, d’un territoire qui correspond à la Turquie actuelle. Ephèse était l'une de ces églises en "Asie" et elle a été louée dans Apocalypse 2 pour son adhésion fidèle à la vérité ainsi que son rejet de l'erreur.

Je voudrais le lire. Juste un instant pour le retrouver… Ok. Il est écrit : "Ecris à l'ange de l'Eglise d'Ephèse : Voici ce que dit Celui qui tient les sept étoiles dans Sa main droite, Celui qui marche au milieu des sept chandeliers d'or : Je connais tes oeuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs; que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de Mon nom, et que tu ne t'es point lassé. Mais ce que J'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. . . Tu as pourtant ceci, c'est que tu hais les oeuvres des Nicolaïtes, oeuvres que je hais aussi."

Ce que je trouve fascinant, en conjonction avec ce que tu as dit, c'est que la doctrine des Nicolaïtes était une forme d'antinomianisme. En gros, elle enseignait que l'on peut pécher parce que la loi de Yah n'est plus contraignante, n’est plus en vigueur. Et qu'est-ce que l'Église catholique enseigne ?

Jean : Que la loi a été clouée à la croix, et que le Sabbat n’était donc que pour les Juifs.

Denis : C'est ça !

Bon, continuons. C'est juste que c’est très intéressant à noter. On peut clairement voir comment le paganisme de l'Ouest se battait contre les églises fidèles de l'Est.

Jean : Ces semences de fidélité, louées dans Apocalypse 2, étaient encore fortes au quatrième siècle !

Très bien. Il est important de noter qu'il n'y a jamais eu de dispute sur le moment où la résurrection s'est réellement produite. Les deux parties reconnaissaient qu'elle s'est produite au seizième jour du premier mois, Abib 16, sur le calendrier luni-solaire.

Denis : Contrairement aux Chrétiens d'aujourd'hui, ils étaient bien conscients qu'ils avaient affaire à deux méthodes différentes de suivie du temps.

Jean : Précisément. Donc, le désaccord entre les chrétiens paganisés de l'Ouest et les Chrétiens apostoliques de l'Est portait sur le moment où il fallait la célébrer.

Denis : Oui, je vois. Puisque les dates sont établies par des calendriers, en fin de compte, c'était une dispute sur quel calendrier serait utilisé pour déterminer la célébration.

Jean : Tu as compris. Beaucoup de Chrétiens savent depuis longtemps que les chrétiens occidentaux ont adopté des pratiques païennes, mais nous n'avons jamais réalisé auparavant que le fondement de de cette amalgamation a été le calendrier païen : le calendrier julien. Le calendrier julien païen est la base de cette fusion christianisme-paganisme.

Pour unifier réellement et contrètement les chrétiens et les païens, l'observance de la crucifixion et de la résurrection a dû être transférée du calendrier luni-solaire Biblique au calendrier solaire païen, le calendrier julien.

Comme nous l'avons dit avant, Constantin a en fait adopté une série de lois exaltant le dimanche. Quatre ans après ces décrets, il a convoqué le Concile de Nicée, en 325, pour régler ce débat.

Denis : La Pâque sur le calendrier luni-solaire, Biblique, ou la fête de Pâques (pluriel) sur le calendrier solaire julien.

Jean : Et ce qu’ils ont décidé, c’était d'arrêter l'observation du sacrifice et de la résurrection du Sauveur les 14e, 15e, et 16e jours d'Abib du calendrier Biblique, et d'en faire à la place une célébration le vendredi, samedi et dimanche du calendrier julien… et pas n'importe quel dimanche, mais le dimanche qui correspond à l'ancien rite de fertilité du printemps de Pâques (au pluriel).

Et comme l'évêque de Rome voulait plus de pouvoir, il a fait peser le poids de son influence auprès de l'empereur, et a soutenu le programme de Constantin.

Denis : Mais son programme était à des fins politiques ! Il voulait juste un empire uni !

Jean : Oui, et c'est précisément pour cela que l'évêque de Rome s'est rangé du côté de l'empereur. Il avait aussi un programme politique : il voulait plus de pouvoir et d'influence, et il a vu que la façon d'y parvenir, était d'être accepté par les païens.

Denis : Eh bien, ça semble logique. Mais d'une manière diabolique.

Jean : Tout à l'heure, tu as lu une citation tirée de l'Histoire sociale et économique de l'Empire romain de Michael Rostovtzeff. Il a clairement compris le programme politique qui a conduit à l'ingérence de Constantin dans la religion. Voici une autre citation, de la page 456, que j'aimerais que tu lises.

Denis : Je cite : "À l'époque de Constantin, l'apostasie dans l'église était prête à recevoir l'aide d'un dirigeant civil amical, pour fournir la force de coercition nécessaire." Fin de citation.

C'est donc ce qui a catapulté l'Église de Rome dans une position si puissante pendant l'âge des ténèbres : le Moye-âge.

Jean : Exactement. Comme John Dahlberg-Acton l'a dit : "Le pouvoir tend à corrompre, et le pouvoir absolu corrompt absolument."

Constantin était catégorique sur le fait que le calendrier juif ne devait plus être utilisée pour calculer les observances chrétiennes.

J'ai une autre citation. Elle est un peu longue, mais puissante. Tu sais comment les Chrétiens aujourd'hui supposent que le samedi serait le Sabbat puisque c'est le jour où les juifs adorent ?

Denis : Oui.

Jean : Eh bien, les érudits juifs savent très bien que le samedi n'est pas le Sabbat Biblique. Cette citation est de Heinrich Graetz dans le volume 2 de son Histoire des Juifs. Elle a même été publiée par la Société Juive de Publication d'Amérique (Jewish Publication Society of America). Elle révèle clairement le programme de Constantin au Concile de Nicée.

Denis : "Au Concile de Nicée, le dernier fil qui reliait le christianisme à sa souche a été rompu. Jusque là, la fête de Pâques avait été célébrée en grande partie en même temps que la Pâque juive, et même aux jours calculés et fixés par le Sanhedrin en Judée pour sa célébration ; mais dorénavant, son observation devait être rendue totalement indépendante du calendrier juif…"

Jean : Tu vois ? Le calendrier Biblique ne devait plus être utilisé !

Maintenant, dans la suite, où Graetz cite Constantin. Voilà la raison pour laquelle Constantin a interdit de façon pratique l'utilisation du calendrier biblique par les chrétiens.

Denis : "Car il est indigne au-delà de toute mesure de suivre les coutumes des Juifs en cette fête sainte. Désormais, n'ayons plus rien en commun avec cet odieux peuple ; notre Sauveur nous a montré une autre voie. Il serait en effet absurde que les Juifs puissent se vanter que nous ne sommes pas en mesure de célébrer la Pâque sans l'aide de leurs règles (de calcul du temps)". Ces propos sont attribués à l'empereur Constantin… [et son devenus] le principe directeur de l'Église, qui devait maintenant décider du sort des Juifs." Fin de citation.

Hm. C'est donc pour cela que les Juifs d'aujourd'hui pratiquent leur culte le samedi ?

Jean : En fin de compte, oui. Nous couvrirons cet aspect dans un futur programme, mais oui. C'est là que tout a commencé.

Constantin a accompli trois choses dont les effets et conséquences se font encore sentir jusqu’à aujourd'hui :

1. Il a standardisé la semaine de sept jours planétaires en faisant du dies Solis (le dimanche) le premier jour de la semaine, avec dies Saturni (le samedi, jour de saturne) le dernier jour de la semaine.

2. Il a exalté la fête de Pâques païenne et a garanti que la vraie Pâque Biblique et la fête de Pâques païenne ne tomberaient jamais le même jour.

3. Il a exalté le dies Solis (le jour du soleil, dimanche) comme jour de culte pour les païens et les chrétiens.

Denis : C'est donc ainsi que le "dimanche de Pâques" est entré dans le paradigme chrétien en tant que jour supposé de la résurrection de Christ. Et, par extension, c'est pourquoi la plupart des chrétiens à ce jour pratiquent leur culte le dimanche.

Jean : Oui. Malheureusement, le corollaire de ce réalignement du calcul du temps est que le jour précédant le dimanche de Pâques, le samedi [qui est le jour de saturne, ne l’oublions pas], est devenu pour toujours le vrai Sabbat de la Bible, aux yeux des Chrétiens ignorant ces faits historiques.

Voilà la véritable signification de la "loi du dimanche" de Constantin, et cette loi a jeté la base de l'hypothèse moderne selon laquelle un cycle hebdomadaire continu, de sept jours en sept jours automatiques, aurait toujours existé.

Denis : Incroyable ! Et cette supposition s'est répandue dans toute la Chrétienté ! Il y a quelque 600 dénominations Protestantes qui célèbrent le samedi [au jour de Saturne]. Ils veulent évidemment honorer Yahuwah, mais ils n'ont pas la moindre idée qu'ils ne célèbrent pas en fait au Sabbat Biblique !

Jean : Les actions de Constantin ont en fait favorisé la faction païenne de l'empire. Cependant, les évêques corrompus de Rome ont réussi à tordre la réalité. Ils ont présenté ces actions comme favorables aux chrétiens.

Denis : Cette citation que nous avons lu tout à l’heure, résume le mieux la situation : "À l'époque de Constantin, l'apostasie dans l'église était prête à recevoir l'aide d'un dirigeant civil amical, pour fournir la force de coercition nécessaire."

Jean : Et voilà comment le véritable calendrier luni-solaire de la Bible, transmis depuis la Création, en passant par Moïse, a été perdu : simplement pour favoriser les aspirations politiques de l'évêque et de l'empereur de Rome.

Denis : Et satan a gagné une bataille. C'est tellement triste. Incroyable.

Très bien. Ne partez pas les amis. A notre retour, nous répondrons à vos questions envoyées dans notre Courrier des Auditeurs. Restez à l'écoute.

* * *

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Courrier des Auditeurs

Denis : La lettre du Courrier des Auditeurs, aujourd'hui, nous arrive de Las Condes, au Chili !

Savais-tu que le desert Atacama du Chili est l'endroit le plus sec au monde ?

Jean : Ah bon ? Je ne savais pas.

Denis : Oui. Certaines stations météo là-bas n'ont jamais reçu de pluie depuis le début de l'enregistrement des données !

Jean : Ouah, c'est plus sec que le Sahara !

Denis : Ok. Santino Ramirez nous écrit : "Je suis un Protestant ayant grandi dans un pays catholique. J'ai entendu parler de l'"Immaculée Conception" mais je ne comprends pas vraiment ce que c'est. Pourriez-vous m'expliquer ce que cela signifie ?"

Jean : Commençons par définir le mot "immaculée". Nous l'utilisons généralement uniquement pour quelque chose qui est parfaitement propre, ou sans tache.

Denis : Pur.

Jean : Oui, pur. Connais-tu quelqu'un, ou peux-tu penser à quelqu'un dont tu pourrais décrire le caractère comme "immaculé" ?

Denis : Eh bien… ma grand-mère était une femme incroyable, à part son caractère… Bon ! (rire) Je ne connais personne qui ait un tel caractère.

Jean : Donc, personne d’immaculé.

Denis : Non. Mais pour revenir à ma grand-mère, c’était vraiment une grande dame, mais elle était elle-même d'accord qu'elle n’était pas "immaculée". Je veux dire, est-ce que quulqu’un peut même être immaculé ? Après tout, Romains 3, verset 23 nous dit que tous ont péché et sont privés de la gloire de Yah.

Jean : Ou dans une autre version : "tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Yah". Tu as raison. Tournons-vous vers Esaïe 59, et lisons les versets 1 et 2.

Denis : "Non, la main de Yahuwah n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes [ou : vos fautes, dans une autre version] qui mettent une séparation entre vous et votre Elohim; Ce sont vos péchés qui vous cachent Sa face et L'empêchent de vous écouter. "

Jean : C'est précisément parce que nous avons tous péché et que nous sommes privés de la gloire de Yah, ou que nous n’atteignons pas la gloire de Yah… c’est donc précisément parce que nos péchés nous ont séparés de notre Créateur, que nous avons besoin d'un Médiateur qui soit parfait et c’est, bien sûr : Yahushua.

Maintenant, lisons 2 Corinthiens 5, verset 21.

Denis : Très bien… Il est dit : "Celui qui n'a point connu le péché, Il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Yah."

Jean : Ça ne signifie pas que nous sommes immaculés. Cela signifie simplement que Yahuwah impute la justice du Sauveur à notre compte. Donc, quand Yahuwah nous regarde, il ne voit pas notre péché. Il voit la perfection de la justice du Sauveur qui nous couvre.

Ce que je veux dire, c'est que, tu as raison : aucun être humain ne peut, par son propre pouvoir, être immaculé. Ce n'est que par la foi en Yahushua que Son état immaculé à Lui, est mis à notre compte.

Les catholiques, cependant, ont une compréhension différente. Le dogme catholique officiel déclare, je cite : "La bienheureuse Vierge Marie, qui a été, dès le premier instant de sa conception, par une grâce et un privilège singuliers du Dieu Tout-puissant, en raison des mérites du Christ Jésus, le Sauveur de l'humanité, préservée de toute tache du péché originel."

Denis : Les catholiques croient donc qu'elle était sans péché.

Jean : Oui.

Denis : Mais cela contredit Romains 3:23 !

Jean : Je sais, mais c'est ce qu'ils croient. Mais c'est plus que ça. Les catholiques croient en une doctrine appelée : doctrine du "péché originel". C'est la croyance que tout le monde a hérité du péché. Pas seulement les tendances héritées au péché, mais le péché hérité lui-même. Par conséquent, même un nouveau-né est pécheur.

Denis : Ah bon ?

Jean : Les catholiques croient que puisque Marie devait être la mère du Messie, Yahuwah l'a miraculeusement préservée d'être souillée par le "péché originel". C'est ce qu'ils veulent dire quand ils parlent de "l'immaculée conception".

Denis : Oh ! Je pensais qu'ils parlaient de la conception de Yahushua.

Jean : C'est une hypothèse assez courante, mais non. Ils parlent de la conception de Marie. Plus précisément, qu'il ne lui a pas été imputé le "péché originel".

Le problème, c'est que cette croyance contredit les Écritures. Dans Ecclésiaste 7, verset 20, il est écrit : "Non, il n'y a sur la terre aucun homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais."

Denis : C'est une déclaration qui inclut tout le monde, toute l’humanité, donc il est évident que cela inclut aussi Marie.

Jean : La doctrine d'une conception immaculée n'est pas enseignée dans la Bible. Bien au contraire, la Bible enseigne que tout le monde – y compris Marie – est un pécheur qui a besoin du Sauveur.

Denis : En fait, Marie elle-même a dit ça !

Jean : Quels versets ?

Denis : C’est dans… ici : Luc 1, verset 47. C'est après que l'ange lui ait dit qu'elle concevrait un enfant par l’Esprit Saint et voici sa réponse. C'est très beau. Elle a dit, je cite : "Mon âme exalte Yahuwah, et mon esprit se réjouit en Elohim, mon Sauveur".

Maintenant, si Marie était vraiment sans péché, elle n'aurait pas besoin d'un Sauveur, n'est-ce pas ?

Jean : C'est un bon point. Elle a admis avoir besoin d'un Sauveur tout autant que n'importe lequel d'entre nous.

Donc, pour résumer, l'idée d'une Immaculée Conception n'a rien à voir avec la conception de Yahushua. Cela fait en fait référence à la conception de Marie, pour dire que, dès le premier instant de sa conception dans le ventre de sa mère, elle était libre du péché originel.

Alors, soit c'est vrai et la Bible serait fausse, soit…

Denis : Soit Marie était une pécheresse comme nous tous.

Jean : La seule façon pour quiconque – y compris Marie – d'être immaculé est de venir vers le Père, comme vous êtes, et d'accepter par la foi la justice de Yahushua pour couvrir vos péchés.

C'est la seule façon.

Tu as déjà lu Romains 3:23, mais lisons-le encore une fois dans son contexte. Pourrais-tu lire les versets 21 à 26 de Romains 3, Denis ?

Denis : J’y suis. Il est écrit : "Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Yah, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Yahuwah par la foi en Christ Yahushua pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Yah; et ils sont gratuitement justifiés par Sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Christ Yahushua. C'est Lui que Yah a destiné, par Son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer Sa justice, parce qu'Il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de Sa patience, afin, dis-je, de montrer Sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Yahushua."

Jean : Voici la seule façon pour chacun d'entre nous, y compris Marie, d'être immaculé : c'est par la foi dans les mérites du sang de Yahushua.

Denis : Comme Paul l'a écrit dans Ephésiens 1, verset 6 : "Il nous a rendus agréables [ou : Il nous a accepté, selon les versions] en son Bien-Aimé."

C'est tout ce à quoi nous avons le temps de répondre aujourd'hui, mais continuez à nous envoyer vos questions et commentaires. Nous aimons entendre ce que nos auditeurs ont à dire. Il vous suffit d'aller sur le site WorldsLastChance.com et de cliquer sur Contactez-nous, pour nous envoyer un message.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

James Jeffers est né à Newport, dans l’état de Rhode Island, aux États-Unis d'Amérique, le 5 novembre 1798. Son père était un capitaine de mer qui avait servi comme corsaire pendant la guerre d'indépendance américaine. Les corsaires étaient des navires privés autorisés à attaquer l'ennemi en temps de guerre.

Alors qu'il n'avait que 17 ans, James a pris la mer. Peu de temps après, James a participé à l’activité des corsaires. Rapidement, il s'est joint à ses coéquipiers dans une mutinerie. Les hommes ont décidé de devenir des pirates, attaquant d'autres navires, et volant leur cargaison.

James a essayé de cacher son identité en se faisant appeler Charles Gibbs. En tant que Gibbs le pirate, il était très craint. Il était tristement célèbre pour la manière violente et brutale dont il traitait les prisonniers.

Fin novembre 1830, James, ainsi que trois autres pirates, furent capturés et emprisonnés, dans l’attente de leur procès à New York.

Peu avant son exécution, le 25 avril 1831, James a avoué avoir été impliqué dans la mort de près de 400 personnes. Il a déclaré qu'après son premier meurtre, et le pillage de son premier navire, sa conscience l'avait torturé. Il se sentait tellement coupable ! Mais, après quelques années, et de nombreux meurtres, il pouvait voler un navire, tuer tout son équipage, et se coucher le soir et dormir profondément toute la nuit. C'est à ce point que sa conscience s'était endurcie ! À mesure que ses crimes ont augmenté, ses remords et sa culpabilité ont diminué.

Une conscience endurcie finira par conduire à commettre le péché impardonnable, car le péché endurcit le cœur. Il tue même le désir de se repentir.

Si vous avez péché au point que votre cœur est dur, et que vous ne voulez même plus vous repentir, il n'est pas trop tard !

Yahuwah sait ce que le péché fait au cœur, et a même pris des dispositions pour cela. Dans Ezéchiel 36, versets 26 et 27, le Père nous fait une promesse : "Je vous donnerai un coeur nouveau, et Je mettrai en vous un esprit nouveau; J'ôterai de votre corps le coeur de pierre, et Je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai Mon esprit en vous, et Je ferai en sorte que vous suiviez Mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez Mes lois."

Si vous avez péché et refusé de répondre aux appels de l’Esprit Saint, si vous sentez que votre coeur est dur comme la pierre, n'abandonnez pas ! Yahuwah a promis de vous enlever votre cœur de pierre. Il est le Créateur, donc : Il peut le recréer ! Il vous donnera un coeur tout neuf, sensible à Sa voix. Tout ce que vous avez à faire, c'est de le demander.

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Denis : Les illusions et les tromperies du diable sont si envahissantes qu'on pourrait penser qu'au bout d'un moment, on n'est plus surpris par rien. Je dois dire, cependant, que cette partie de l'histoire oubliée… je ne sais pas. C'est juste consternant.

C'est énorme. Ça change complètement notre compréhension de l'histoire, et ce que nous avons supposé être le Sabbat et la résurrection de Yahushua.

Jean : La réalité, c'est que ce n'est pas vraiment de "l'histoire oubliée". Les érudits, les universitaires le savent. Les historiens le savent. Les érudits juifs le savent. Et ils l'admettent !

C'est la personne moyenne dans la rue, le Chrétien moyen sur les bancs de l’église le dimanche ou le samedi matin, qui pense honnêtement qu'il honore Yah, qui n'en a aucune idée. C'est vraiment triste.

Denis : Tout le monde devrait savoir ça !

Jean : Oui. Tout le monde devrait vraiment le savoir. Nous l'avons déjà dit, et je le répète : le conflit final portera sur le culte, sur l’adoration. Plus précisément, quand est-ce que vous pratiquez votre culte, votre jour d’adoration, parce que le calendrier que vous utilisez consciemment pour calculer votre jour de culte révèle qui reçoit votre loyauté.

Denis : Et ce n'est pas du légalisme. C'est de la loyauté. Si vous êtes dans une relation amoureuse, n'allez-vous pas faire tout ce que vous pouvez pour que l'autre personne se sente aimée, valorisée et appréciée ? Eh bien, cela n’arrivera pas si vous allez délibérément à l'encontre de ses préférences déclarées. Et même si vous aimez vraiment l'autre personne, vous ne pouvez pas faire exactement le contraire de ce qu’elle aime et dire ensuite : "C'est OK, parce qu'elle sait que je l'aime".

Il en va de même pour le Père et le Fils. Nous n'honorons pas Yahuwah lorsque nous célébrons le samedi, en sachant que c'est un faux Sabbat. Et on n'honore pas Yahushua en adorant au dimanche alors que, premièrement, ce n'est pas le jour de Sa résurrection. C'est un jour qui honore le dieu soleil païen.

Et deuxièmement, c'est un jour qui a été promu par un empereur politiquement motivé, et un clergé corrompu, avide de pouvoir qui n'avait, et n’a toujours, aucune validation divine !

Jean : Maintenant, il est évident qu'il y a beaucoup de gens très sincères, dans toutes les dénominations, qui vivent en accord avec toute la lumière qu'ils ont reçue, et Yahuwah accepte leur amour et leur dévotion. Il peut lire ce qu'il y a dans leur cœur.

Mais maintenant, à la fin, la connaissance s'accroît. Et pas seulement sur l'interprétation correcte de la prophétie, mais sur la vérité en général.

Denis : C'est une information vitale, les amis. Apocalypse 20 décrit la récompense des justes. Au verset 4, il est écrit : "Et je vis des trônes; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Yahushua et à cause de la parole de Yah, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans."

Remarquez que les vainqueurs sont ceux qui refuseront d'adorer la bête ou son image.

Jean : Ce n'est pas un tatouage, une puce RFID ou une carte d'identité nationale. C'est exactement ce qui est écrit : il s'agit d'une adoration, d’un culte.

Maintenant, pouvez-vous vraiment honorer Yahuwah si vous L’adorez au jour calculé par le calendrier grégorien papal, qui est lui-même une adaptation du calendrier julien païen ?

La promotion du calendrier julien par Constantin à des fins de culte, a été spécifiquement conçue pour créer une séparation entre les Chrétiens et les juifs. Il s'agissait d'une rébellion des plus flagrantes.

Denis : Apocalypse 9 est une prophétie qui est aussi un avertissement. Elle révèle le couronnement de la tromperie.

Dans un avenir proche, des démons prendront la forme de soit-disant ‘extraterrestres’ et lanceront une attaque sur la terre. Vous pouvez lire à ce sujet dans Apocalypse 9. Il y a une description très graphique de cet évènement mondial.

Jean : À ce moment-là, le pape sera invité à représenter la terre dans des soit-disantes ‘négociations’ avec les soi-disant "extraterrestres". Il négociera, en apparence, avec succès un sois-disant ‘traité de paix’, mais il y aura un prix à payer : la conformité de tous, pour la sécurité temporelle, supposément.

La terre va être dans un tel état de dévastation, que les gens seront terrifiés à l'idée de désobéir. Il sera très facile pour le pape d'insister sur la nécessité d'une journée de culte unifiée mondiale.

Après tout, il lui suffira d’agiter devant les gens la menace d'une nouvelle invasion extraterrestre, s'ils refusent de célébrer le dimanche.

Denis : Une chose que je voudrais faire ressortir ici, Jean, c'est que ce changement de culte du Sabbat au dimanche est quelque chose que les catholiques admettent ouvertement. En fait, ils prétendent ouvertement que c'est leur signe d'autorité !

L'édition d'août 1900 de la Presse Catholique, à Sydney, en Australie, écrivait, je cite : "Le dimanche est une institution catholique et sa prétention à l'observance ne peut être défendue que sur la base de principes catholiques… Du début à la fin des Écritures, il n'y a pas un seul passage qui justifie le transfert du culte public hebdomadaire du dernier jour de la semaine au premier." Fin de citation.

Alors, ne soyez pas dupes, les amis ! Ne vous soyez pas trompés ! Le dimanche n'est pas le jour de la résurrection de Christ et vous ne L'honorez pas en adorant ce jour-là. De plus, une fois que vous avez pris conscience des véritables enjeux, vous ne pouvez plus prétendre à l'ignorance. Vous êtes maintenant responsable de la vérité que vous connaissez.

Jean : Ce qui est vraiment passionnant, c'est que, comme on l'a promis à Daniel, la connaissance s'accroît, elle augmente, et cette connaissance est centrée sur l'importance de l’adoration, puisque c'est de cela qu'il s'agira dans le conflit final.

Esaïe 58 contient même une prophétie sur cette restauration de la vérité. Pourrais-tu la lire, Denis, les versets 12 à 14 ?

Denis : "Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, tu relèveras des fondements antiques; on t'appellera réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable."

Jean : Une brèche a été faite dans la loi de Yah lorsque l'Église catholique a déclaré que la loi divine aurait été clouée à la croix et que les gens devaient adorer au jour païen du Soleil.

Mais nous avons la possibilité de redonner au Sabbat sa place légitime !

Très bien, que dit le verset suivant ?

Denis : "Si tu retiens ton pied pendant le Sabbat-"

Jean : Vous voyez ? Cela ce concentre autour du Sabbat !

Denis : "Si tu retiens ton pied pendant le Sabbat, pour ne pas faire ta volonté en Mon saint jour, si tu fais du Sabbat tes délices, pour sanctifier Yahuwah en Le glorifiant, et si tu L'honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en Yahuwah, et Je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père; car la bouche de Yahuwah a parlé."

Jean : Voilà le travail que le peuple de Yah est appelé à faire aujourd'hui : restaurer le Sabbat. Honorez Yah en L'adorant sur Son jour saint, calculé par Son calendrier luni-solaire. Et quand nous ferons cela, nous serons honorés par l'héritage de Jacob notre père.

Denis : Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car il est digne de confiance !

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Fin

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Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

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