Programme 55:

Le Créateur a un Calendrier !

Partie 1

Eric Thomas : Bonjour ! Et bienvenue sur Radio World’s Last Chance. Je suis votre animateur, Eric Thomas, et Jean Olivier est avec moi.

Jean Olivier : Bonjour, amis auditeurs ! Merci de nous faire participer à votre journée.

Eric : Je suis très, très entousiasmé par l'émission d'aujourd'hui. C'est un sujet dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises, mais nous n'avons jamais vraiment abordé les détails. Nous n'avons jamais consacré un programme entier à ce sujet. Je vous le garantis : si c'est la première fois que vous entendez parler de ce sujet, vous allez être choqué.

Jean : Eh bien, du calme, Eric. Met le frein à main un instant, juste assez longtemps pour que je puisse expliquer à nos nouveaux auditeurs une autre chose qui pourrait être nouvelle pour eux. Sur Radio WLC, nous préférons utiliser le véritable nom du Père céleste, qui est Yahuwah. Ou Yah, en forme courte. L'un ou l'autre.

Le nom du Fils, qui signifie "Yahuwah sauve" est : Yahushua.

Vous pourrez également entendre El, Eloah, ou Elohim. Ce sont des titres hébreux qui font référence à Yahuwah.

Très bien ! C’est parti, Eric. Tu peux relâcher le frein. Je vous vois sur les starting blocks, pour entrer dans la discussion d'aujourd'hui.

Eric : Très bien ! Aujourd'hui, nous allons discuter du Sabbat biblique. Alors, avant de vous plaindre à voix basse, et de changer de station en insistant sur le fait que nous sommes maintenant sous la grâce, et pas sous la loi, laissez-moi vous assurer que nous n'allons pas vous dire que vous devez commencer à aller à l'église le samedi. En fait, vous voudrez écouter ce programme parce que les informations que vous allez recevoir impacteront autant les personnes qui pratiquent le dimanche, que celles qui vont à l'église ou à la synagogue le samedi.

Jean : Et, j'ajouterai, cela impacte même ceux qui vont à la mosquée le vendredi, pour prier.

Eric : Tu as raison ! C'est vrai !

Jean : Nous allons vous présenter des informations qui, si vous n'avez jamais entendu parler de ce sujet avant, vont probablement vous choquer. Je vous demande simplement de nous écouter patiemment. Nous ne demandons jamais à quiconque de nous croire sur parole, et nous n'allons pas commencer maintenant. Nous allons seulement présenter le sujet, et ensuite, c'est à vous d'aller l'étudier par vous-même.

Eric : Et n'oubliez pas de remettre d'abord votre volonté à Yah, et de Lui demander de vous convaincre de ce qu’est la vérité.

Jean : Pour une complète transparence, je tiens à dire d'emblée qu'à WLC, nous croyons que la Loi divine est éternellement valable, toujours en vigueur. Cela signifie que la Loi des 10 Commandements a été donnée pour tous les hommes, pas seulement pour les Juifs, avant la mort du Christ à la croix. Ça signifie également que le 4e Commandement – le commandement qui nous dit : "Souviens-toi du jour du Sabbat pour le sanctifier" – est toujours en vigueur.

Mais ce n'est pas de cela que nous allons discuter aujourd'hui. En fait, ce que nous allons partager avec vous, comme Eric l'a souligné il y a un instant, s'applique à tous ceux qui adorent Yahuwah, qu'ils aillent à l'église ou à la synagogue, le samedi ou le dimanche.

Eric : Ce dont nous parlons, c'est du calendrier. Saviez-vous que Yahuwah a en fait établi un calendrier à la Création ? C’est ce qu’Il a fait ! Et ce calendrier est très différent du calendrier moderne du Pape Grégoire XIII.

Jean : As-tu entendu parler de Zechariah Sitchin ?

Eric : Euh, non. Ça ne me dit rien.

Jean : Eh bien, il est mort en 2010, mais tout au long de la deuxième partie du 20^e siècle, il était en quelque sorte un expert du cunéiforme sumérien, la plus ancienne langue écrite sur terre. A partir de ses traductions des anciens écrits sumériens encore existants, il a élaboré plusieurs théories intéressantes sur la façon dont la vie sur terre a commencé – ou du moins, ce que les Sumériens croyaient.

Quoi qu'il en soit, il a fait un jour un commentaire si perspicace, si précis, que j’aimerais commencer notre discussion d'aujourd'hui en lisant ce qu'il a exprimé. Il a dit, je cite :

L'idée que le calendrier aurait été conçu par, et pour, les agriculteurs pour savoir quand semer et quand récolter a été considérée comme allant de soi pendant trop longtemps ; cette idée échoue à la fois au test de la logique, et à celui des faits. Les agriculteurs n'ont pas besoin d'un calendrier officiel pour connaître les saisons, et les sociétés primitives ont réussi à se nourrir pendant des générations sans calendrier.

Le fait historique est que le calendrier a été conçu pour déterminer à l'avance le moment précis des fêtes honorant les dieux. Le calendrier, en d'autres termes, était un dispositif religieux.

Eric : C'est intéressant. Le calendrier grégorien est aujourd'hui le calendrier civil du monde entier. Mais il y a d'autres calendriers qui existent encore aujourd'hui ! Et invariablement, ils sont (ou étaient) liés aux croyances religieuses de chaque groupe.

Jean : Alors pourquoi avec Yahuwah ce serait différent ? Nous devons L'adorer, Lui un rendre culte. Dans Exode 20, verset 8, Il nous ordonne de le faire : "Souvenez-toi du jour du Sabbat pour le sanctifier", ou : d’en faire un jour saint, un jour consacré, dans d’autres versions.

Eric : Oui, mais ensuite Il ajoute : "Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le Sabbat (ou : jour de repos) de Yahuwah, ton Elohim." Vous ne saurez pas quand le Sabbat arrive, si vous n'avez pas un moyen de calculer le temps et de suivre la succession des jours et des semaines. Donc, oui. C’est logique qu'Il ait établi un calendrier à la Création.

Alors, allons-y. Expliquons aux auditeurs comment ça marche.

Jean : Eh bien, il ne s'agit pas seulement du Sabbat du septième jour. Je n’ai pas l’intention de perdre nos auditeurs qui pratiquent le culte le dimanche, parce que cette information vous concerne aussi, chers amis.

Quelle est la principale raison, diriez-vous, pour laquelle les gens font leur culte le dimanche ?

Eric : J'ai demandé ça à une amie une fois et elle a juste haussé les épaules et dit : "C'est le moment où l'on va à l'église."

Jean : Oui, mais l'église peut avoir lieu n'importe quel autre jour. Pourquoi l'église se tient-elle le dimanche ? Et ne dites pas parce que c'est le week-end. C'est le "week-end" précisément parce que les Chrétiens vont à l'église le dimanche, depuis des siècles. Alors, une fois encore, pourquoi le dimanche précisément ? Pourquoi pas le mardi ? Ou le jeudi ?

Eric : Eh bien, théologiquement, la raison invoquée est que les Chrétiens célèbrent et se souviennent de la résurrection du Christ ce jour-là.

Jean : C'est ça.

Beaucoup de suppositions, d’hypothèses ont été soutenues jusqu’à ce jour et depuis longtemps, dans le Christianisme.

Les Protestants qui célèbrent leur culte le samedi croient que puisque le samedi est le dernier jour de la semaine moderne de sept jours, il doit être le véritable Sabbat du septième jour.

Les catholiques, les orthodoxes et la plupart des autres Chrétiens font la même supposition. C'est la raison pour laquelle ils célèbrent le dimanche. Car si samedi est le septième jour de la semaine, alors dimanche est le premier jour de la semaine, et par conséquent, le jour de la résurrection de Christ.

Eric : C'est du moins ce qu'on suppose.

Jean : C'est du moins ce qu'on suppose.

La vérité – et cela peut être choquant pour beaucoup d'entre vous qui nous écoutez – la vérité est que samedi n'est pas en fait le Sabbat du septième jour de l'Écriture. Ce qui signifie que dimanche n'est pas le jour où Yahushua est ressuscité.

Eric : C'est un point crucial. Si vous croyez, comme nous le croyons à WLC, qu'il est important de célébrer votre culte, d’adorer, à un jour précis et spécifique établi par Yah, vous ne pouvez pas trouver ce jour en utilisant le calendrier papal.

Et même si vous ne croyez pas que vous devez pratiquer votre culte au Sabbat du septième jour, si vous faites partie de la majorité des Chrétiens qui pratiquent leur culte le dimanche parce que c'est le jour de la résurrection du Christ, eh bien, cela vous concerne aussi. En fait, le dimanche n'est pas le jour de la résurrection de Yahushua, pas plus que le samedi n'est le véritable Sabbat biblique.

S'il est important de célébrer un jour précis, il est absolument nécessaire d'utiliser le bon calendrier pour compter jusqu'à ce jour précis.

Jean : Une illustration que j'aime utiliser c’est : disons que je t’invite à dîner chez moi. Je te dis : "Tu ne peux pas la manquer, c'est la septième maison sur la droite". Quelle serait ta réponse ?

Eric : Eh bien, euh… quelle rue ? Ça ne me sert à rien de commencer à compter jusqu'à sept si je ne suis pas dans la bonne rue.

Jean : Exactement. Et c'est pourquoi il est important d'utiliser la bonne méthode de calcul du temps pour le jour de culte. Sans le calendrier biblique, vous ne pouvez pas compter jusqu'au Sabbat du septième jour, et vous ne pouvez même pas trouver le vrai jour de la résurrection de Yahushua !

Eric : Parlons un peu des calendriers, un instant. Je pense que c'est quelque chose que la majorité d'entre nous prend juste pour acquis. A moins que vous ne viviez dans un pays qui utilise un calendrier différent pour des raisons religieuses ou les fêtes nationales, nous avons tous grandi en considérant la méthode grégorienne de calcul du temps comme acquise. Mais il y a différentes façons de calculer le temps, n'est-ce pas ?

Jean : Il y en a plein. En fait, les anciens Egyptiens utilisaient ce que l'on appelle un calendrier sidéral. Celui-ci permettait de suivre le temps grâce à la position de certaines étoiles.

Eric : La plupart des calendriers, cependant, utilisent le soleil ou la lune, ou une combinaison des deux, pour calculer le temps. Même les Égyptiens ont fini par adopter cette pratique, n'est-ce pas ?

Jean : Oui. En fait, ils ont été les premiers à utiliser un calendrier strictement solaire pour calculer le temps. La plupart des cultures anciennes utilisaient un calendrier luni-solaire parce que c'était le calendrier originel établi à la Création.

Eric : Pour que tout soit bien clair, parlons de ces différents types de calendriers, un instant.

Jean : Absolument ! Le mouvement combiné du soleil, de la lune et des étoiles est la seule mesure précise du temps. Même avec les horloges atomiques modernes, le temps est toujours mesuré par les cycles des corps célestes. Les jours et les années sont toujours mesurés par la rotation de la lumière, telle que vue depuis la terre.

Commençons par le calendrier solaire. C'est celui que nous connaissons tous le mieux, car notre calendrier civil moderne est un calendrier solaire.

Une année solaire est le temps qu'il faut au soleil pour revenir à la même position dans le cycle des saisons, telle qu’observée sur terre. C'est pourquoi les anciens mettaient tant l'accent sur les équinoxes de printemps et d'automne (le moment de l’année où le jour a exactement la même longueur que la nuit) et les solstices, où le jour est le plus long en été et le plus court en hiver.

Encore une fois, notre calendrier civil moderne, conçu par le jésuite Christophorus Clavius, à la demande du pape Grégoire XIII, est un calendrier solaire.

Un autre type de calendrier utilisé par une grande partie du monde pour leurs observances religieuses est le calendrier strictement lunaire.

Eric : Le calendrier musulman est un calendrier strictement lunaire. C'est pourquoi le ramadan revient en arrière dans l’année, en quelque sorte, au fil des ans. Une année, ce sera en juillet. L'année suivante, ce sera en juin, et ainsi de suite.

Jean : Et pourquoi ?

Eric : Eh bien, l'année solaire, comme n'importe quel écolier vous le dira, dure 365 jours. En fait, c'est 365 jours et des pourssières, c'est pourquoi nous devons avoir une année bissextile tous les quatre ans.

L'année lunaire est plus courte, d’un peu plus de 10 jours, qu'une année solaire. Donc, si vous calculez le temps uniquement à partir de l'année lunaire – le temps qu'il faut à la lune pour revenir à la même position dans le ciel telle que vue de la terre – vous allez constater que vos mois dérivent en arrière au fil des saisons. C'est ce qui arrive quand vous utilisez la lune seule pour calculer les années, car l'année lunaire est plus courte que l'année solaire.

Jean : L’autre type de calendrier est ce qu'on appelle le calendrier luni-solaire. C'est là que ça devient intéressant et que, finalement, vous pouvez prouver que le samedi n'est pas le Sabbat Biblique, ni le dimanche le jour de la résurrection.

Vous voyez, le calendrier luni-solaire utilise à la fois le soleil et la lune. Le soleil est utilisé pour le calcul des années. Ça permet de garder le calendrier bien ancré aux saisons appropriées. Sinon, dans l'hémisphère nord, au lieu d'avoir un juillet chaud et un janvier froid, vous auriez un juillet froid et un janvier chaud.

Eric : Ça ne ferait que changer, sans arrêt.

Jean : C'est ça. Ce serait gênant, non ? De voir les mois se déplacer au fil des saisons ?

Eric : Ce serait gênant.

Jean : La différence entre les calendriers luni-solaires et les calendriers solaires, est que les calendriers luni-solaires – y compris le calendrier Biblique – utilisent la lune pour le calcul des mois.

Eric : Je suis tellement enthousiasmé par ça. C'est une méthode absolument géniale pour calculer le temps, vraiment, et incroyablement précise.

En fait, beaucoup de cultures primitives appellent leurs mois des "lunes". De plus, le mot "mois" en anglais – "month" – vient en fait du mot "moonth", qui signifie une lune ou lunaison, un cycle complet de la lune.

Jean : C'est cette combinaison de la lune et du soleil que Yahuwah a établie à la Création comme Sa méthode désignée de calcul du temps, au commencement de l'histoire de la terre. En fait, Il l'a établi pendant la semaine de la Création.

Eric, pourrais-tu nous lire dans Genèse 1, le quatrième jour de la Création ?

Eric : Bien sûr !

Elohim dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. Elohim fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. Elohim les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Elohim vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.

Jean : Ce qui est significatif ici, c'est le verset 14. Elohim a établi les luminaires dans le ciel et a dit : "Qu'ils soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années."

Le mot traduit ici par "signes" vient de l'hébreu ôwth. Il signifie, littéralement, un signal, un flambeau (un guide) ou un monument.

Eric : Ça va de pair avec l'idée que le Sabbat est un mémorial de la Création.

Jean : Mais seulement si vous utilisez réellement le calendrier du Créateur pour trouver le moment où il se produit.

Eric : C'est vrai.

Jean : Le mot traduit par "époques" (ou "saisons", dans la Bible King James) est encore plus révélateur. Il vient de l'hébreu, mô'êd, et signifie, littéralement, un rendez-vous, ou une assemblée.

Eric : J'ai mon Aides Lexicales de l'Ancien Testament ici. Laisse-moi lire la définition du mot, très rapidement.

Jean : Allons-y.

Eric : Il est dit que mô'êd est, je cite un : "rassemblement festif, un rendez-vous, un signal… Puisque les fêtes juives avaient lieu à intervalles réguliers, ce mot s'identifie étroitement à elles… Mô'êd est utilisé au sens large pour toutes les assemblées religieuses. [Yahuwah] y rencontrait Israël à des moments précis, dans le but de révéler Sa volonté. C'est un terme commun pour l'assemblée d’adoration du peuple [de Yah]". Fin de citation.

Nous y voilà : en plein milieu de la semaine de la Création, Yah a tenu à déclarer que le soleil et la lune ont un travail à faire, et que ce travail consiste à établir les temps pour les assemblées d’adoration de Son peuple.

Nous revenons dans un instant pour en parler plus en détail. Nous expliquerons aussi comment utiliser le soleil et la lune pour calculer le Sabbat et le vrai jour de la résurrection de Yahushua.

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Annonce

Le désir de tout Chrétien depuis Yahushua, est de Le voir revenir sur les nuées de gloire. Depuis près de 2000 ans, les croyants vivent et meurent dans l'espoir du retour du Sauveur. Malheureusement, beaucoup ont commencé à perdre espoir.

Les prophéties de Daniel, cependant, révèlent où nous sommes dans le cours de l'histoire ! Daniel 12 fournit en fait une chronologie des derniers événements ! Il ne s'agit pas seulement d'un compte-rendu de l'histoire passée. Il révèle que nous vivons, aujourd'hui même, dans le temps de détresse.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette passionnante prophétie, visitez notre site Web WorldsLastChance.com, et lisez nos nombreux articles sur la prophétie biblique. L'avenir n'a pas besoin d’être un mystère pour vous. Le Ciel veut que vous sachiez ce qu’il va bientôt arriver sur la terre, pour que vous soyez prêt. Rendez-vous sur : WorldsLastChance.com.

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Partie 2

Eric : Nous venons de définir le mot mô'êd, et nous avons vu dans les Écritures que Yahuwah a établi que le soleil et la lune étaient Sa méthode désignée pour calculer, non seulement le temps, mais aussi les temps d’adoration.

Avant de poursuivre, j’aimerais vous montrer quelque chose qui prouve que le Sabbat doit être calculé par cette méthode luni-solaire également. Ça se trouve dans le Lévitique 23. C'est là que Yahuwah a expliqué Ses fêtes à Moïse. C'étaient les Fêtes annuelles que les Israélites devaient célébrer.

Jean : Et pas seulement les Israélites. Ce sont des anniversaires importants dans l'histoire du salut ! Il est bon pour les croyants d'aujourd'hui de s'en souvenir et de les célébrer aussi.

Eric : Bien sûr. Donc le chapitre énumère toutes Ses fêtes, en donnant la date exacte, mais ce qui est intéressant, c'est que la toute première fête énumérée est la fête hebdomadaire du Sabbat du septième jour.

Jean : Pourquoi ne pas le lire ?

Eric : Très bien. Il est écrit :

"Yahuwah parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d'Israël, et tu leur diras : Les fêtes de Yahuwah, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont Mes fêtes. On travaillera six jours; mais le septième jour est le Sabbat, le jour du repos : il y aura une sainte convocation. Vous ne ferez aucun ouvrage : c'est le Sabbat de Yahuwah, dans toutes vos demeures. Voici les fêtes de Yahuwah, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés."

Et de là, il énumère le reste des Fêtes annuelles. Mais le fait est qu'elles sont toutes appelées "fêtes" ! Ce sont toutes des mô'êd qui doivent être calculées en utilisant à la fois le soleil et la lune !

Jean : Vous ne pouvez tout simplement pas trouver le vrai Sabbat du septième jour, ou le vrai jour de la résurrection de Yahushua, sur le calendrier solaire grégorien. Vous ne pouvez pas ! Le calendrier du pape n'utilise que le soleil. C'est païen ! Les calendriers solaires ont toujours été païens.

Le calendrier du Créateur utilise les deux : le soleil et la lune. Et c'est un point très important. Ça souligne la différence de taille entre le calendrier solaire du pape et le calendrier luni-solaire Biblique, à savoir : le cycle hebdomadaire.

Eric : Je pense que c'était la chose la plus difficile à comprendre pour moi, au début. Mais tu as raison : c'est sur ce point que les deux calendriers sont le plus différent.

Le calendrier grégorien a un cycle hebdomadaire continuel. Par exemple, le jour de l’an du 1^er janvier 2017 était un dimanche. Le 31 janvier, à la fin du mois, était un mardi. Le jour suivant, le 1^er février 2017, était un mercredi.

A la fin de l’année 2017, le 31 décembre est tombé un dimanche, donc le jour suivant, le jour de l’an du 1^er janvier 2018, est tombé un lundi (au lieu du dimanche du jour de l’an précédent). C'est ce que nous entendons par un cycle hebdomadaire continuel. Il n'y a aucune interruption dans la succession des jours de la semaine lorsqu'on passe d'un mois à l'autre, et même d'une année à l'autre.

Jean : L'Occident a un cycle hebdomadaire continu depuis longtemps. Même en 1582, lorsque le pape Grégoire a introduit son nouveau calendrier, le jeudi 4 octobre a été immédiatement suivi par le vendredi 15 octobre.

On a simplement supprimé certaines dates du calendrier, mais le déroulement des jours de la semaine n'a pas changé.

Eric : Ce n'est pas comme ça que ça marche sur le calendrier de Yah. Chaque mois, souvenez-vous, était basé sur les cycles de la lune. Nous appellons cela une lunaison. Une lunaison dure en moyenne 29 jours et demi. Ça signifie qu'une lunaison, ou un mois sur le calendrier, comportera 29 jours. La lunaison suivante, ou le mois suivant sur le calendrier, aura 30 jours, la troisième lunaison, ou le troisième mois sur le calendrier, aura de nouveau 29 jours, et ainsi de suite.

Chaque mois commence par le jour que l'Écriture appelle : le jour de la "Nouvelle Lune". C'était le premier jour du mois. Le deuxième jour du mois correspondait au premier jour de la semaine. C’est comme si, pour vous aider à vous le représenter, vous regardiez dans une grille du calendrier moderne un mois qui commence le dernier jour de la semaine. C'est comme ça que les mois du calendrier Biblique commençaient toujours. Le premier jour était toujours le jour de la "Nouvelle Lune" et il s'alignait pour le reste du mois avec le Sabbat du septième jour.

Le deuxième jour de chaque mois s'alignait pour le reste de la lunaison avec le premier jour de la semaine.

C’est là, la différence.

Jean : Oui, et c'est là que ça devient bizarre, pour notre culture contemporaine.

Eric : Ou du moins, plus difficile à comprendre. Chaque mois, le cycle des semaines, le cycle hebdomadaire recommence. Il n'y avait pas de cycle hebdomadaire continu.

Laissez cela s'installer et s'imprégner dans votre esprit pendant un moment. Chaque mois, le cycle des semaines, le cycle hebdomadaire recommençait.

Jean : C'est la raison pour laquelle vous ne pourrez jamais trouver le vrai Sabbat du septième jour de la Bible sur le calendrier grégorien, et c’est la raison pour laquelle il est tout aussi impossible de trouver le vrai jour de la résurrection de Yahushua sur le calendrier grégorien. Vous ne pouvez tout simplement pas les trouver en utilisant le calendrier moderne. Les semaines ne s'alignent pas.

Eric : Un fait dont la plupart des gens ne sont jamais conscients, c'est qu’à chaque fois qu'une date est donnée pour le Sabbat du septième jour dans les Écritures – à chaque fois, dans tous les cas – le Sabbat tombe toujours le 8, le 15, le 22 ou le 29 du mois.

Jean : Soit la date est directement donnée, soit les dates contextuelles et autres détails permettent systématiquement cette extrapolation.

Par exemple, l'histoire de l'Exode d'Egypte contient des dates et des détails spécifiques sur trois mois d'affilée, qui ont tous le Sabbat du septième jour qui tombe le 8, le 15, le 22 et le 29 de chaque mois ! Ces détails du calendrier ont été confirmés 40 ans plus tard à l'époque de Josué, et à nouveau à la crucifixion du Sauveur à la Pâque, le 14^e jour du mois, qui tombait toujours le sixième jour de la semaine.

Eric : Ensuite, Sauveur s’est reposé dans la tombe pendant les heures du Sabbat du 15^e jour du mois, et est ressuscité le jour de la Fête des premiers fruits (ou prémices, ou gerbe agitée), qui était toujours le 16^e jour du mois, et toujours le premier jour de la semaine.

On ne peut tout simplement pas aligner les dates de cette façon sur le calendrier grégorien. Quand votre calendrier a un cycle hebdomadaire continu, les dates bibliques tombent partout, et n’importe quand. Pour un mois, par chance, vos Sabbats peuvent en effet s'aligner sur le 8, le 15, le 22 et le 29, mais seulement si le premier du mois tombe un dimanche (c’est l’exemple que je vous ai donné avant pour vous aider à vous le représenter). Par contre, le mois suivant, vos Sabbats tomberont le 4, le 11, le 18 et le 25 du mois. Et le mois suivant, toujours sur un cycle hebdomadaire continu, vos Sabbats tomberont les 2, 9, 16, 23 et 30 du mois. Il n'y a aucune régularité. C'est n’importe quand.

Il est tout simplement impossible que les Sabbats tombent toujours et sans exception les 8, 15, 22 et 29 du mois dans toute l'Écriture, si on utilise un cycle des semaines continu.

Jean : Pour une période de l'histoire, souvenez-vous, qui couvre 4000 ans dans le récit biblique.

Eric : Oui. Il est impossible d'avoir ce genre de cohérence dans les dates si le calendrier que vous utilisez ne redémarre pas le cycle des semaines, le cycle hebdomadaire chaque mois. Et c'est ce que fait le calendrier biblique luni-solaire de la Création.

Jean : Le calendrier luni-solaire de la Création est la méthode la plus précise pour calculer le temps. Et il est élégant, en plus d’être très précis.

Eric : Bien sûr ! C'est une méthode de calcul du temps divinement conçue.

Jean : Voudrais-tu lire Jérémie 31, verset 35 pour nous ? C'est un verset intéressant qui dit que Yahuwah nous a donné les "ordonnances" (ou lois) de la lune.

Eric : "Ainsi dit Yahuwah, qui donne le soleil pour la lumière du jour, les ordonnances de la lune et des étoiles pour la lumière de la nuit; qui soulève la mer, et ses flots mugissent."

C'est intéressant. La lune n'est pas du tout utilisée dans le calendrier du pape !

Jean : J'aime étudier le calendrier luni-solaire. Il est si précis et pourtant si incroyablement simple que un berger sur une colline peut être tout aussi précis par l’observation qu’un astronome dans son observatoire peut l’être par le calcul.

Eric : Eh bien, si on prend le décompte de la Pentecôte, c’est-à-dire le décompte de jours pour connaître la date de la Pentecôte : ça a longtemps embrouillé les gens car les deux spécificités du décompte semblent contradictoires. Pourtant, dès que vous comprenez comment fonctionne le calendrier luni-solaire, le décompte de la Pentecôte devient totalement clair !

Jean : Il est évident que nous ne pouvons pas tout expliquer sur le calendrier biblique, sur toutes les preuves bibliques et les principes astronomiques impliqués, dans le peu de temps dont nous disposons ici. Il s'agit simplement d'une introduction au sujet. Nous prévoyons d'autres épisodes à l'avenir, mais encore une fois : vous allez devoir étudier cela par vous-même.

Consultez notre site web. Nous avons beaucoup d'articles sur le calendrier biblique. Vous pouvez même les imprimer, pour les partager avec vos amis et votre famille.

Eric : Ou, si vous voulez partager avec quelqu'un qui a une liseuse électronique, il y a un livre appelé Calendar Fraud (ou : La Fraude du Calendrier) sur Amazon qui contient beaucoup de documentation historique sur le calendrier biblique. Il est uniquement en anglais, mais il peut servir de point de départ pour des recherches plus approfondies.

Jean : Vous pouvez aussi regarder nos vidéos sur notre chaîne YouTube : WLC French videos. Nous y trouverez beaucoup d'informations.

Eric : Tu as fait beaucoup de recherches historiques sur ce sujet toi-même, Jean. Avant que le temps nous manque, est-ce que tu peux répondre à une question ?

Jean : Laquelle ?

Eric : Eh bien, tout à l'heure nous avons parlé du fait que les gens supposent que, puisque le samedi est le septième jour de notre semaine moderne, ce doit être le Sabbat de la Bible. Et si le samedi est le Sabbat biblique, ça fait du dimanche le jour de la résurrection, n'est-ce pas ?

Jean : Oui. Du moins, c'est ainsi que vont les suppositions.

Eric : Une autre supposition extrêmement courante est que le samedi "doit" être le vrai Sabbat, parce que c'est le jour de culte des Juifs. Que peux-tu partager pour éclairer cet aspect de la question ?

Jean : Je suis heureux que tu le demandes. Tu as raison sur le chemin qui a conduit à ces suppositions. En fait, j'ai recherché "définir samedi" dans mon moteur de recherche et deux définitions sont apparues.

La première est la suivante : "Le septième jour de la semaine".

Eric : Naturellement ! Et l'autre ?

Jean : L'autre était, je cite : "Le sabbat juif." Fin de citation.

Eric : Ouais. Comme si, juste parce que les Juifs pratiquent leur culte ce jour-là, ça en fait automatiquement le Sabbat biblique.

Jean : Eh bien, je peux voir pourquoi cette supposition est faite. Je veux dire, c'est ce pour quoi les Juifs sont connus.

Mais la vérité est que : le samedi n'est pas le Sabbat biblique, et que, les érudits Juifs le savent.

Eric : Ils le savent… mais est-ce qu’ils l'admettent ?

Jean : Ils l’admettent !

Eric : Sérieusement ?

Jean : Absolument ! Ils connaissent la vérité ! Ecoutez cette citation. Elle est tirée d'une édition du début du 20^e siècle de l'Encyclopédie Juive Universelle, page 410. Il est dit : "La Nouvelle Lune est toujours, et le Sabbat à l'origine était, dépendants du cycle lunaire." Fin de citation.

Vous voyez ? Ils le savent !

Voici une autre citation. Veux-tu la lire ? Elle est tirée d'un article intitulé "Le Calendrier et les Fêtes Juives" publié sur Torah.org. Allons-y.

Eric : "Déclarer le nouveau mois par l'observation de la Nouvelle Lune, et la nouvelle année par l'arrivée du printemps, ne peut être fait que par le Sanhédrin. Au temps de Hillell II, le dernier président du Sanhedrin [au 4^e siècle de notre ère], les Romains ont interdit cette pratique. Hillel II a donc été contraint d'instituer son calendrier fixe, donnant ainsi effectivement l'approbation préalable du Sanhédrin aux calendriers de toutes les années futures".

Jean : Donc, oui. Les érudits juifs savent que le samedi moderne n'est pas le Sabbat de la Bible, ni le dimanche le vrai jour de la résurrection. C'est juste que nous, les Chrétiens, avons oublié ces faits de l'histoire du calendrier.

Il n'y a qu'une seule façon de trouver le vrai Sabbat biblique et le vrai jour de la résurrection : c'est par le calendrier Biblique, luni-solaire, établi par Yahuwah le quatrième jour de la Création.

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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Courrier des Auditeurs

Eric : La question d'aujourd'hui pour notre Courrier des Auditeurs de WLC nous vient d'Inde ! Roshan Dubashi écrit : "Chers frères, Salutations dans le nom bien-aimé de Yahushua. Pourriez-vous expliquer ce que Paul veut dire dans Galates 6 quand il dit que l'on ne se moque pas de Yah ? Je trouve cela déroutant".

Jean : C’est une bonne question ! Commençons par lire le passage de Galates auquel Roshan fait référence. Est-ce que tu l’as ?

Eric : Presque… oui ! Galates 6, verset 7.

Jean : Lisons-le dans son contexte. Allons-y et lisons jusqu’au verset 10.

Eric : Très bien. Il est écrit : "Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Yah. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi."

Jean : C'est une utilisation intéressante, et plutôt ancienne, du verbe "se moquer". Voyons donc comment le verbe "se moquer" est réellement défini.

Je pense que la plupart d'entre nous imaginent quelqu'un pointer du doigt et se moquer de quelqu'un d'autre.

Eric : Oui, c'est un peu la définition que j'ai du verbe "se moquer", comme dans le mot "moquerie". Tourner en dérision quelqu'un ou de quelque chose.

Jean : Mais la définition du mot "se moquer" ne se limite pas à la dérision. Elle peut aussi signifier traiter quelqu'un avec ridicule ou mépris. Ça peut même inclure le fait d'agir, de marcher ou de parler de façon exagérée, dans le but de se moquer de quelqu’un.

Il est intéressant de noter qu'une ancienne définition du mot inclut le sens de faux, ou de contrefaçon, voire d'imitation de la réalité.

Eric : Donc, laquelle de ces définitions est utilisée dans Galates 6 ?

Jean : Je pense qu'elles correspondent toutes. Il y a, bien sûr, la moquerie flagrante. Le Psaume 14:1 dit : "L'insensé dit en son coeur : Il n'y a point d’Elohim !"

Eric : Une moment évident où Yahuwah a été clairement moqué, raillé, a été pendant le procès, la flagellation et la crucifixion de Yahushua. En fait, Matthieu 27 rapporte certains des commentaires moqueurs qu'ils ont utilisés pour le narguer. Les versets 39 et 40 disent, je cite : "Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Yah, descends de la croix ! " Fin de citation.

Donc, évidemment, c'est là un exemple clair de paroles moqueuses. Mais comment les croyants d'aujourd'hui se moquent-ils de Yah ? La plupart d'entre nous ne vont pas secouer leur poing vers le ciel et dire : "Prouve que Tu existes !"

Jean : Je crois que la façon la plus courante dont nous nous moquons du Père est : par la façon dont nous vivons notre vie. L’analogie des semailles et de la récolte se retrouve partout dans les Écritures. Lisons, par exemple, Proverbes 22, verset 8.

Eric : "Qui sème l'injustice moissonnera le malheur" ou dans une autre version : "Celui qui sème la perversité, moissonnera le tourment".

Jean : C'est un principe de la vie. On récolte ce qu'on a semé. C'est pourquoi nous devons tous bien faire attention à ce que nous semons ! Tournons-nous vers Osée 10 et lisons les versets 12 et 13. Il présente un contraste saisissant entre semer ce qui est bon, et semer ce qui est mauvais.

Eric : Très bien. Il est écrit : "Semez selon la justice, moissonnez selon la miséricorde, Défrichez-vous un champ nouveau ! Il est temps de chercher Yahuwah, Jusqu'à ce qu'il vienne, et répande pour vous la justice. Vous avez cultivé le mal, moissonné l'iniquité, Mangé le fruit du mensonge; Car tu as eu confiance dans ta voie, Dans le nombre de tes vaillants hommes."

Jean : Quand nous prenons le nom de Christ, que nous prétendons Le suivre, que nous prétendons être Chrétiens, et que nous semons pourtant des graines de la chair en nous livrant à ce que nous savons être mauvais, nous nous moquons de Yah. Mais nous nous moquons aussi de Lui lorsque nous semons des graines d'orgueil.

Eric : L'orgueil spirituel peut être une si grande pierre d'achoppement. Plus vous en savez, plus satan vous incite à vous sentir satisfait de vous. Il essaie de vous amener à vous comparer aux autres, et à vous trouver mieux qu’eux. C'est ça, l'orgueil spirituel.

Jean : Et c’est se moquer de Yah. Tout ce qui prive Yahuwah de la gloire qui Lui est due, se moque essentiellement de lui.

Eric : Et le fait d'être irrévérencieux ? De faire des blagues sur des sujets spirituels.

Jean : Absolument.

Eric : Je suis sûr aussi que l'utilisation du nom de Yah, ou Dieu, en pensant à Lui, comme un juron est identique à se moquer de Lui, voire pire.

Jean : En effet. Mais… nous pouvons aussi nous moquer de Lui par notre négligence envers Lui et Sa parole.

Eric : Je pense qu'il y a une autre façon encore de se moquer de Yahuwah, et c'est quand quelqu'un se moque de vous, ou vous ridiculise, pour votre foi ou vos croyances.

Jean : Excellent point.

Eric : C'est ainsi que Yahuwah a été moqué dans la personne de Yahushua et des apôtres. Ça peut être vraiment difficile à supporter ! Aucun d'entre nous n'aime qu'on se moque de lui.

Je voudrais juste encourager tous ceux qui nous écoutent, si c'est le cas, si c’est ce qui vous arrive, remettez tout dans les mains de Yahuwah. Il connaît toutes choses. Il vous donnera la force de vous élever au-dessus de tout ça.

Jean : Je suis heureux que tu le soulignes. Le mal essaiera toujours de descendre la justice. Le diable sait qu'il nous est difficile d’accepter les ricanements à notre encontre.

Eric : Ça l'est ! C'est là où Pierre a échoué. Quand ils lui ont demandé, au procès de Yahushua, s'il était un des disciples de Christ, il ne voulait pas être identifié avec Lui. Il a donc nié connaître Yahushua.

Alors, que faisons-nous si le Saint-Esprit vous convainc de nous être moqué de Yah ?

Jean : D'abord, ne vous découragez pas. Si votre coeur est encore assez impressionnable pour se sentir coupable, ça signifie qu'il n'est pas tellement endurci qu'il ne pourrait plus se repentir. Quand on y pense, la culpabilité est vraiment une invitation à se rapprocher de Yah, pour qu'Il puisse nous pardonner et nous recréer à Son image.

Eric : 1 Jean 1:9 : "Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité."

Jean : Il n'est pas trop tard pour demander pardon. Lorsque nous sommes pardonnés, les mérites de Yahushua nous couvrent, et nous nous tenons devant le Père comme si nous n'avions jamais péché. Et ce qui est vraiment beau, c'est qu'Il ne s'arrête pas là !

Notre Créateur est aussi notre re-Créateur. Quand nous venons à Lui dans la repentance et l'abandon de soi, quand nous Le laissons écrire Sa loi sur nos cœurs, Il nous recrée à l'image divine ! C'est une merveilleuse transaction, qui devrait donner de l'espoir à chacun d'entre nous.

Eric : Stormie Omartian est une auteure Chrétienne. Dans l'un de ses livres, elle a écrit, je cite : "Il ne s'agit pas de trouver des moyens d'éviter le jugement de Dieu, et de se sentir comme un raté si on ne fait pas tout parfaitement. Il s'agit de faire pleinement l'expérience de l'amour de Dieu, et de le laisser vous perfectionner. Il ne s'agit pas d'être quelqu'un que l'on n'est pas. Il s'agit de devenir ce que vous êtes vraiment". Fin de citation.

Il y a donc toujours de l'espoir, parce que Yahuwah nous aime toujours.

On dirait que notre temps est bientôt écoulé pour aujourd'hui. Envoyez-nous vos commentaires et vos questions. Il vous suffit d'aller sur WorldsLastChance.com et de cliquer sur l'icône Radio WLC. Nous sommes toujours heureux d'avoir des nouvelles de nos auditeurs.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Billy n'avait que 5 semaines lorsque son père est mort d'une pneumonie. Il a grandi dans la pauvreté et la vie était dure pour lui, mais c'était un athlète aux qualités innées et un coureur extrêmement rapide. À 20 ans, il s'est engagé avec les White Stockings de Chicago et est devenu joueur de baseball professionnel. Il était populaire auprès des fans, mais son statut d'athlète professionnel n'est pas ce dont on se souvient le mieux à son sujet.

Quelques années plus tard, Billy Sunday s'est converti, et a donné son cœur à Yah. En 1891, il a refusé un contrat de base-ball de 3500 dollars par an (une somme importante à l'époque) et a accepté un poste à la Chicago Young Men's Christian Association pour seulement 83 dollars par mois – moins d'un tiers de ce qu'il aurait pu gagner s'il avait continué à pratiquer le sport professionnel.

Cela a été le point de départ d'une carrière dans l'évangélisation. Billy Sunday a passé le reste de sa vie à conduire des âmes à Yah, et à mettre en garde contre les dangers des séductions du monde, en particulier l'alcool. Il a dit, je cite : "Le saloon est un menteur. Il promet de la bonne humeur, et envoie de la tristesse. Il promet la prospérité, et envoie l'adversité. Il promet le bonheur, et envoie la misère…. C'est le pire ennemi de Yahuwah, et le meilleur ami du diable."

Et il avait raison. Toutes les séductions de satan promettent le plaisir, mais à la fin, elles vous laissent un sentiment de vide.

D'un autre côté, les promesses de Yah sont riches et pleines, et il tient toujours Sa parole. C'est ce que déclare le chapitre 23, verset 19 du livre des Nombres : "Yah n'est pas un homme pour mentir, ni le fils d'un homme pour revenir sur Sa décision. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a déclaré, ne l'accomplira-t-il pas?"

Vous pouvez croire que ce que Yah a dit, il le fera. Toujours.

Souvenez-vous : chaque promesse que Yah a faite est assurée, par Sa puissance et Sa force infinies. Il est le Créateur de tout ! Avec votre Bible à la main, inclinez-vous devant Lui et dites : "J'ai fait comme Tu l'as dit et je Te présente Ta promesse : ‘Demande et on te donnera ; cherche et tu trouveras ; frappe et on t'ouvrira’."

Yahushua Lui-même a dit : "Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu et cela vous sera accordé". . . "Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai afin que la gloire du Père soit révélée dans le Fils."

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Eric : Tu sais, le temps est un concept assez étrange. Je ne suis pas un scientifique qui passe ses heures à essayer de trouver une explication au temps.

Jean : C'est juste quelque chose que nous avons toujours considéré comme acquis, comme allant de soi, n'est-ce pas ?

Eric : C'est le cas. Et surtout dans le monde occidental, je pense que les gens prennent le calendrier pour acquis. Au Moyen-Orient et en Inde, par exemple, les gens sont habitués à avoir le calendrier civil grégorien, mais à avoir aussi un autre calendrier pour des raisons religieuses. Il y a le calendrier lunaire des musulmans, et les divers calendriers luni-solaires hindous.

Jean : Le calendrier traditionnel chinois est également luni-solaire, mais tu as raison : en Occident, où les jours de culte sont calculés depuis plus de 2000 ans par le calendrier julien, puis le calendrier grégorien, les gens n'ont pas l'habitude de penser à différentes façons de calculer le temps.

Eric : C'est là probablement la vérité la plus cachée, la plus enterrée, que j'ai jamais découverte. Je veux dire, il y a des dates données dans toutes les Écritures, mais nous ne nous sommes jamais arrêtés suffisamment pour analyser la configuration du calendrier dont elles sont tirées.

Jean : Et pourtant, cette information est absolument vitale. Apocalypse 12:9 décrit le diable comme, je cite : "le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et satan, celui qui séduit toute la terre".

Et c'est exactement ce qu'il a fait ! Il a séduit toute la terre, il a trompé le monde entier.

Eric : Je pense que le point le plus important à retenir, cependant, c'est pourquoi. Pourquoi le diable s'est-il donné tant de mal pour faire en sorte que le calendrier Biblique soit perdu, oublié, à tel point que nous ne le sachions même pas – je veux dire, avant d'apprendre le calendrier Biblique et comment il fonctionne, je ne savais même pas qu'il faille remettre en question le calendrier. Qui parmi nos auditeurs a-t-il déjà entendu parler d'un cycle hebdomadaire différent du cycle continu que nous utilisons tous ?

Jean : Tu as raison. Le diable a fait des efforts invraisemblables pour nous cacher cette vérité. Et il l'a fait de telle manière que nous ne saurions même pas qu'il faille la remettre en question.

Eric : Nous ne savions pas… que nous ne savions pas.

Jean : Satan a toujours su que la bataille finale porterait sur le culte, sur l’adoration. C'est ce, en fin de compte, dont il a toujours été question : être fidèle à Yah et L'adorer Lui seul, ou se joindre à satan dans sa rébellion.

Eric : En gros, l’adoration de satan par défaut. Parce que si vous n'adorez pas Yah, si vous ne Lui rendez pas l'amour et la dévotion, par défaut, vous adorez en réalité satan.

Jean : Exactement. Apocalypse 13 est le chapitre qui décrit l'image de la bête, la marque de la bête, son application, etc, etc. Mais en nous concentrant sur ce qu'est la marque de la bête, nous avons tendance à manquer le point principal du chapitre : il s'agit de l’adoration. C’est le sujet principal.

La marque de la bête est l'application forcée du culte le dimanche. Au départ, selon le verset 17 d'Apocalypse 13, il y aura des sanctions économiques contre tous ceux qui refuseront de se conformer à la loi du culte du dimanche. Mais à mesure que le peuple de Yah restera fidèle à Lui, et refusera, une pression plus intense sera exercée. Ils seront menacés d'amendes et d'emprisonnement, et, finalement, ils seront menacés de mort.

Si cela est nouveau pour vous, tout se trouve dans Apocalypse 13.

Eric : Oui, le verset 15 dit de l’image de la bête, je cite, qu’ "elle faisait mourir ceux qui refusaient de l'adorer."

Jean : C'est pourquoi satan a travaillé si dur pour cacher aux gens la connaissance du vrai Sabbat.

Eric : C'est en fait très enthousiasmant, quand on y pense. Cette vérité a été enterrée pendant des siècles sous les décombres de l'ignorance, des suppositions et des traditions papales. Et maintenant que la vérité est restaurée, nous avons l'occasion d'honorer Yah en revenant au vrai Sabbat ! C'est passionnant, non ? Nous avons la chance de coopérer avec Yahuwah pour apporter la vérité au monde !

Jean : C'est vraiment passionnant. Cette restauration de la vérité à la fin des temps est même décrite dans Esaïe 58. Allons-y, lisons les versets 12 à 14.

Eric : Très bien. Il est écrit : "Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, tu relèveras des fondements antiques; on t'appellera réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable.

Si tu retiens ton pied pendant le Sabbat, pour ne pas faire ta volonté en Mon saint jour, si tu fais du Sabbat tes délices, pour sanctifier Yahuwah en Le glorifiant, et si tu L'honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, Alors tu mettras ton plaisir en Yahuwah, et Je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père; car la bouche de Yahuwah a parlé."

Jean : Dans les temps anciens, lorsqu'un roi voyageait dans son royaume, il se faisait précéder par ses ouvriers. Ils remplissaient les fossés et aplanissaient les bosses de terre pour que le roi puisse se déplacer en douceur et confortablement.

Eh bien, notre Roi vient aussi. Cette restauration de la vérité, c'est "restaurer les chemin". Nous "relevons des fondements antiques" !

Il y a eu une brèche dans la Loi de Yah. Des gens ont prétendu que le quatrième commandement n'est plus valable, plus en vigueur, mais il l'est toujours.

Eric : Il l'est vraiment, les amis. Et, en fait, Esaïe 66 contient une prophétie de la nouvelle terre. Ce passage fascinant révèle que non seulement le Sabbat du septième jour sera gardé dans l'éternité, mais qu'il sera calculé par le calendrier Biblique !

Jean : Veux-tu le lire pour nous ?

Eric : Bien sûr ! Je l'ai juste ici. Il est écrit : "Car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant Moi, dit Yahuwah, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. A chaque Nouvelle Lune et à chaque Sabbat, toute chair viendra se prosterner devant Moi, dit Yahuwah."

Jean : Sur le calendrier solaire du pape, les Nouvelles Lunes n’existent même pas. Et si vous ne pouvez pas les trouver, vous ne pouvez pas adorer Yah à ces moment-là.

Eric : C'est sérieux, mes amis.Voilà à quoi ça se résume : qui a votre loyauté ? Qui allez-vous adorer ?

Au Mont Carmel, Elie a dit au peuple : "Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés ?" N’entendez-vous pas l'exaspération dans sa voix ?

Jean : Oh, oui.

Eric : Puis il simplifie le tout, en disant : "Si Yahuwah est Dieu, allez après Lui; si c'est Baal, allez après lui! " Et le reste du verset se termine tristement par : "Le peuple ne lui répondit rien."

Ce n'est pas le moment d'hésiter, les amis. C'est le moment de prendre une décision.

Jean : C'est un grand sujet. Nous n'avons pu qu'en effleurer la surface. Si c'est la première fois que vous rencontrez cette information, votre cerveau est peut-être en train de s’emballer. Pour vous, la décision est d'étudier davantage. Pour d'autres qui l'ont étudiée mais ont hésité à y obéir ou non, la décision est plus proche.

Quelle est votre décision ? Suivrez-vous la vérité, quel qu'en soit le prix ? Yahushua a tout donné pour vous. Lui abandonnerez-vous votre volonté en retour ?

Si Yahuwah est Elohim : suivez-Le ! Obéissez-Lui, et honorez-Le. Mais si Baal, si le pape, si votre pasteur, prêtre, rabbin ou imam, est l'autorité suprême : suivez-les.

Mais sachez que votre temps est presque écoulé. La fin est proche. N'attendez pas. Prenez une décision. Aujourd'hui.

Eric : Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Il est car Il est digne de confiance !

* * *

Fin

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