Programme 10:

Le devoir civil du croyant : la véritable signification de Romains 13

Partie 1

Eric : Bonjour ! Et bienvenue dans l'émission d'aujourd'hui. Je suis votre animateur, Eric Thomas.

Jean : Et je suis Jean Olivier. Merci d’être à l'écoute, amis auditeurs.

Eric : J'ai une question pour toi, Jean.

Jean : D'accord.

Eric : Qui est le plus grand spécialiste de la Bible ?

Jean : Hm. Je pense que c'est une question piège, alors je vais dire… Yahushua ? C’est Yahushua le plus grand spécialiste de la Bible.

Eric : Tu m'as eu là, mais ce n'est pas à lui que je pensais. Laisse-moi reformuler : de tous ceux qui ont péché, qui est le plus grand spécialiste de la Bible ?

Jean : Eh bien, je ne sais pas, tu vas me le dire.

Eric : Eh bien, c'est en effet une question piège : le diable est le plus grand spécialiste de la Bible au monde.

Jean : C'est vrai. Il connaît les Écritures à l'envers et à l'endroit. Il les a étudiées comme personne.

Eric : C’est ça. Il connaît la vérité, et il prend de cette vérité, puis la mêle de part en part à l'erreur, parce qu'il sait que c'est ça la meilleure façon de tromper !

Aujourd'hui, je voudrais parler d'un passage de l'Ecriture qui, probablement plus que tout autre passage de la Bible, a été utilisé par le diable pour amener de bonnes personnes à faire de mauvaises choses.

Jean : Un sujet qui devrait tous nous préoccuper !

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais donner une rapide explication à ceux qui nous écouteraient pour la première fois. Ici, sur Radio WLC, vous ne nous entendrez pas utiliser les titres de ‘Dieu’, ou ‘Seigneur ‘ou même le nom ‘Jésus’, même si nous sommes bien une station de radio chrétienne.

La Bible nous invite à maintes reprises à « invoquer le nom du Seigneur », mais vous ne pouvez pas vraiment cela si vous ne connaissez PAS Son nom !

Eric : C'est juste. Le mot « dieu » signifie simplement : le « puissant ». L'équivalent hébreu est « El ». Ce n’est certainement pas un nom personnel, et il faut savoir qu’il peut aussi s'appliquer aux faux dieux. Et « seigneur » n'est qu'un titre. Le vrai nom du Père est « Yahuwah » ou « Yah » en forme courte. Le nom du Sauveur est : Yahushua.

Jean : Ce qui est magnifique, quand on connaît le vrai nom de Yahuwah, c'est que les autres noms des Écritures prennent vie. Souvent, beaucoup de parents, aujourd'hui, choisissent des noms pour leur sonorité agréable, mais les Israélites donnaient à leurs bébés des noms qui avaient un sens réel.

Eric : Tu peux nous donner quelques exemples ?

Jean : Bien sûr ! Par exemple, il y a Esaïe, en anglais Isaiah, ou YeshaYAH en hébreu. Vous ententez le « Yah » ?

Eric : Oui, en l’entend clairement dans l’original. Qu'est-ce que ça signifie ?

Jean : YeshaYAH signifie : Yah a sauvé. Il y a aussi Azaria, ou AzarYAH, qui signifie « Yah a aidé (ou : Yah a secouru) », et Zacharie, en anglais Zechariah, ou ZekarYAH en hébreu : « Yah s'est souvenu ».

Jedidja, ou YediydYAH signifie « Bien-aimé de Yah », et Azazia, ou AzazYAHUW signifie « Yahuwah est puissant ». Ensuite, il y a tous les noms qui incorporent « El ». Il y a Daniel, DaniyEL, qui signifie « Juge de El (ou : El – Dieu – est mon juge) » et Samuel, ou ShemuEL, qui vient de ShamaEL signifie : « Entendu, ou exaucé de El (de Dieu) ». Elisabeth, ou ELiysheba signifie « El (ou Dieu) du serment ».

Et puis, il y a des noms qui combinent El et Yah, comme Elie, en anglais Elijah, ou ELi-YAH en hébreu, qui signifie « mon El est Yah » ou « le Puissant de Yahuwah ».

Joël ou YAHU-EL : Yahuwah est son EL, son Puissant.

Eric : Ouah ! Qui aurait cru que tous ces noms bizarres avaient de si belles significations !

Jean : C'est le cas. Ces noms sont vraiment inspirants pour la foi… quand vous savez ce qu'ils signifient. Mais le diable les a cachés à notre compréhension.

Eric : C'est vraiment dommage que la plupart des gens l’ignore.

Jean : Ça l’est. Et l’ennemi a pris les passages les plus clairs des Écritures, y a ajouté un peu d'erreur, et tout d'un coup, ce qui était clair est devenu confus.

Eric : C’est ça. Et Romains 13 est l’un de ces passages. Beaucoup de gens sont déconcertés par Romains 13, alors nous allons partager sur ce point aujourd'hui. Qu'est-ce que Paul veut dire, ici ?

Jean : Eh bien, regardons le passage. Commençons par le lire.

Eric : C'est Romains 13, versets 1 à 5. Il est dit :

« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Yahuwah, et les autorités qui existent ont été instituées de Yah. 2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Yah a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. 3 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. 4 Le magistrat est serviteur de Yah pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Yah pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. 5 Il est donc nécessaire d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. »

Est-ce que ça signifie vraiment que nous devons enfreindre la loi de Yah pour de observer les lois humaines ?

Jean : La réponse est : NON. Jamais. Cependant, j’aimerais expliquer pourquoi, parce que le fait est que les gouvernements ont déjà utilisé ce passage, pour essayer de contraindre les chrétiens à accepter des choses qu'ils auraient autrement protestées.

Pierre a exhorté les croyants à être « toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous ». Et quiconque va devoir tenir ferme pour Yahuwah, même si ça signifie enfreindre des lois créées par l'homme, a besoin de savoir pourquoi.

Eric : Eh bien, oui ! Si vous devez enfreindre des lois humaines, vous risquez d’être confronté à des amendes, peut-être même de l'emprisonnement.

Jean : Si l’enjeu est votre liberté, voire votre vie, vous allez avoir besoin de l'assurance de savoir que ce que vous faites est en accord avec la volonté de Yah.

Eric : C'est vrai. Parce que, si je suis accusé au tribunal d'avoir enfreint la loi, sans vouloir t’offenser, j'aurai besoin de plus que la parole de… mon collègue Jean pour me garder fidèle. Je vais avoir besoin de SAVOIR avec certitude que je me tiens fermement sur la Parole de Yah.

Jean : Exactement. La première chose que nous devons comprendre à propos de Romains 13, c'est la raison pour laquelle il y a tant de confusion. Satan a embrouillé beaucoup de gens avec ce passage, parce qu'ils ne savent pas jusqu'où aller avec ce qui est énoncé. Faut-il l'appliquer en toutes circonstances ? Ou seulement dans certaines situations ? C'est un exemple typique où le diable cite et détourne les Écritures à ses propres fins.

C’est ce qu’il fait. Quand il a tenté Yahushua dans le désert, il a essayé d'amener le Sauveur à commettre un péché de présomption.

Il l’a placé sur le haut du temple et lui a dit : « Si tu es le Fils de Yah, jette-toi [d'ici] en bas. Car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; et ils te porteront sur leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre une pierre. »

Eric : Le diable a cité le Psaume 91, mais il a en fait omis un passage. Il est écrit, dans le Psaume 91 : « Il ordonnera à ses anges à ton sujet, de te garder dans toutes tes voies. » En d'autres termes, quand vous faites la volonté de Yah. Mais le diable a omis cette phrase.

Jean : C'est ça. Satan a déformé l’Écriture pour lui faire dire quelque chose qu'elle ne dit pas du tout.

Rappelez-vous que le diable est intelligent. Il ne va tromper personne avec des mensonges purs et simples, et il le sait. Même 10 % de vérité, mélangés à 90 % de mensonges, ne va pas tromper grand monde ! Mais si vous prenez 90 % de vérité et que vous y ajoutez un peu d'erreur, la tromperie est beaucoup plus subtile. Les gens sont bien plus susceptibles d'être trompés et de croire à l'erreur, parce que 90 % de vérité mélangés à 10 % d'erreur, ça reste une erreur, même s'ils ça sonne comme une vérité.

Eric : C'est logique. Voilà comment il réussit à faire faire de mauvaises choses à de bonnes personnes.

Jean : C'est ça. Steven Weinberg est un lauréat du prix Nobel de physique. Il a dit quelque chose de perspicace. Il a dit, que sans religion, je cite : « il y aurait de bonnes personnes qui feraient de bonnes choses et de mauvaises personnes qui feraient de mauvaises choses. Mais pour que de bonnes personnes fassent de mauvaises choses, il faut une religion ».

Eric : Hm. Ça peut sembler un peu choquant au premier abord, mais en y réfléchissant, ça a un certain sens. Par définition, la « religion » est simplement un système de croyances institutionnalisé, ou organisé. Si les croyances enseignées par l'organisation sont erronées, alors oui : de bonnes personnes pourront être convaincues de faire de mauvaises choses.

Jean : Beaucoup de gens ne le savent peut-être pas, mais un certain nombre de membres importants du parti nazi ont fait des déclarations qui semblent très chrétiennes.

Eric : Sérieux ? Comme quoi ?

Jean : Si on prend Joseph Goebbles, par exemple, qui était le ministre de la Propagande d'Hitler. Il a écrit : « Je prends la Bible, et toute la soirée, je lis le plus simple et le plus grand sermon qui ait jamais été donné à l'humanité : Le Sermon sur la Montagne ! ‘Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !’ ».

Eric : Ça sonne très chrétien, en effet.

Jean : Bien sûr ! Mais c'est le même homme qui pouvait se retourner et déclarer aussi, je cite : « Le Christ est le génie de l'amour, et donc l'opposé le plus diamétral du judaïsme, qui est l'incarnation de la haine. Le Juif est une non-race parmi les races de la terre… Christ est le premier grand ennemi des Juifs… c'est pourquoi le judaïsme devait s'en débarrasser. Car il ébranlait les fondements mêmes de sa future puissance internationale. Le Juif est le mensonge personnifié. En crucifiant Christ, il a crucifié la vérité éternelle pour la première fois dans l'histoire ».

Est-ce que vous voyez comment, dans cette déclaration, il a mélangé la vérité et l'erreur ? Les crypto-Juifs – c’est-à-dire les sionistes politiquement motivés, dont la plupart en réalité ne descendent pas d'Abraham – peuvent correspondre à cette déclaration, mais elle n'est certainement PAS vraie si elle est appliquée à une race, ou un groupe ethnique de personnes, dans son ensemble, QUELQU’IL SOIT, y compris les descendants d'Abraham.

Eric : Donc, en déformant la vérité et l'erreur, les personnes malveillantes justifient leur mal, et des personnes par ailleurs bonnes peuvent être trompées et participer au mal.

Jean : Ou au moins fermer les yeux sur le mal. William Benton Clulow était un pasteur anglais décédé en 1882. Il était aussi connu pour être un dissident. Il a écrit : « L'erreur est parfois si alliée à la vérité qu'elle se confond avec elle aussi imperceptiblement que les couleurs de l'arc-en-ciel se fondent les unes dans les autres. » Et c'est ce qui se passe dans ce passage de la lettre aux Romains. Nous devons respecter les autorités civiles, mais jamais si ce qu'elles exigent de nous enfreint la loi de Yah.

Eric : C'est logique.

Jean : Chuck Baldwin, pasteur et animateur radio, soulève un autre point intéressant. Il dit que Paul indique clairement que notre soumission à l'autorité civile doit être fondée sur plus que la crainte de représailles de la part du gouvernement.

Eric : Comment ça ?

Jean : Eh bien, Paul dit que nous devons « être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience ».

En d'autres termes, l'obéissance à toute autorité civile ne se fonde pas seulement sur : « parce qu'ils l'ont dit ». Comme le dit Baldwin, je cite : « C'est aussi une question de conscience. Ça signifie que nous devons penser et raisonner par nous-mêmes en ce qui concerne la justesse et le bien-fondé des lois de notre gouvernement. L'obéissance n'est pas automatique ou robotique. Elle est le résultat d'une délibération rationnelle et d'une approbation morale ». Fin de citation.

Eric : Excellent point. Nous allons faire une courte pause, mais à notre retour, nous allons voir, à partir des Écritures, la bonne façon d'interpréter Romains 13. A tout de suite !

* * *

Partie 2

Eric : Aujourd'hui, nous partageons au sujet de la responsabilité des croyants d'obéir aux autorités civiles. Romains 13 dit clairement : « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures (ou : aux autorités qui nous gouvernent, dans une autre version); car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Yah, et les autorités qui existent ont été instituées de Yah (ou : établies par Yah, dans une autre version). »

Ce passage a été utilisé pour tenter de contraindre les croyants à violer leur conscience.

Jean : Et, malheureusement, ça a parfois fonctionné. Edmund Burke, un membre du parlement britannique au 18ème siècle, a noté : « La seule chose nécessaire au triomphe du mal est que les hommes de bien ne fassent rien. » Et Romains 13 a été une arme entre les mains des personnes sans scrupules pour amener les hommes de bien à justifier le mal.

Eric : Ok, mais alors, comment interpréter Romains 13 ? C'est bien un passage de l'Ecriture, après tout.

Jean : Comme la plupart des passages des Écritures qui sont mal interprétés, il a été sorti de son contexte. Les gens qui utilisent Romains 13, versets 1 à 5, pour contraindre la conscience ont tendance à passer sous silence les deux versets suivants. Or, c'est dans le contexte des versets 6 et 7 que les versets 1 à 5 doivent être interprétés.

Eric : Attends une seconde. Je vais le lire rapidement pour que nous sachions de quoi nous parlons.

Romains 13:6 et 7 : « C'est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Yah entièrement appliqués à cette fonction. 7 Rendez à tous ce qui leur est dû : l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur. »

Jean : Oui, c'est dans ce contexte qu'il faut comprendre les premiers versets. Une autre traduction dit : « C'est aussi pour cela que vous payez des impôts, car les autorités sont les SERVITEURS de Yah, qui consacrent leur plein temps à gouverner. »

On obéit aux lois humaines quand elles ne sont pas en conflit avec la loi divine. Et personne n'a l'autorité de vous dire de faire quoi que ce soit qui viole la loi divine !

C'est ce que Yahushua dit dans Matthieu 10. Il explique que suivre la vérité, aimer la vérité, et aimer Yah, DOIT passer en premier, avant toute autre relation humaine. Il dit : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. »

Voilà donc la clé. Voilà le contexte dans lequel les lois de l'homme doivent être respectées. Tant que les représentants de l'autorité agissent conformément à la loi divine, ils sont les serviteurs de Yah.

Mais dès qu'ils vont au-delà, dès qu'ils adoptent une loi qui viole de quelque manière que ce soit la loi divine, nous avons un mandat divin pour mettre la loi de Yah EN PREMIER.

Eric : C'est logique. Les lois justes n'ont pas besoin de contraindre la conscience. Ça me rappelle une citation de Thomas Jefferson, l'un des pères fondateurs de l'Amérique qui a écrit la Déclaration d'indépendance.

Il a dit, je cite : « C'est l'erreur seule qui a besoin du soutien du gouvernement. La vérité peut se soutenir elle-même. »

Jean : Exactement ! Aucun gouvernement qui sert vraiment Yah ne passera des lois exigeant des croyants qu'ils violent leur conscience.

Eric : Ok, mais que faire si on est dans une situation où l'autorité gouvernante nous demande de faire quelque chose qui viole la loi de Yah ?

Jean : Dans ces circonstances, vous avez le mandat divin de mettre la loi de Yah EN PREMIER.

C'est un point sur lequel les Pharisiens ont testé le Sauveur. Dans Matthieu 22, les Pharisiens lui ont demandé : « Dis-nous. . . : est-il permis, ou non, de payer le tribut (ou : l’impôt, dans une autre version) à César ? »

Maintenant, évidemment, s'il disait que C’ÉTAIT permis, ils pouvaient Le dénoncer au peuple comme un sympathisant de Rome et, avec un peu de chance, le peuple se retournerait contre Lui.

Par contre, s'il disait que ce n'était PAS permis, ils pouvaient le dénoncer aux Romains comme un rebelle.

Eric : Et les Pharisiens seraient gagnants quoi qu’il arrive, n’est-ce pas ?

Jean : C'est ce qu'ils pensaient ! J'aime la réponse du Sauveur. Ils lui ont donné une réponse à choix multiples : A ? Ou B ? Mais il n'a choisi ni l'une ni l'autre. Il a donné sa propre réponse… et elle était correcte ! C'est brillant. Lisons-le. Commençons au verset 18.

Eric : « Yahushua, connaissant leur méchanceté, répondit : Pourquoi me tentez-vous, hypocrites ? 19 Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier. 20 Il leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ? 21 De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Yah ce qui est à Yah ».

Jean : N'est-ce pas brillant ? Ils pensaient L'avoir pris au piège, mais ce n'était pas le cas. Il a donné une réponse complètement différente, tout à fait sage et inspirée : « Rendez à César ce qui est à César, et à Yah ce qui est à Yah ».

Eric : Oui, les Juifs étaient aussi impressionnés. Le verset suivant dit : « Etonnés de ce qu'ils entendaient, ils le quittèrent, et s'en allèrent. »

Jean : Voilà donc le principe. Nous obéissons aux lois humaines tant qu'elles sont en accord avec la loi divine. Nous avons l’exemple de Shiphrah et Puha.

Eric : Qui ?

Jean : Les sages-femmes des hébreux. Le Pharaon n'aimait pas qu’il y ait un grand nombre d'enfants d'Israël en Égypte, alors il a fait appel aux sages-femmes hébraïques et leur a demandé de commettre des infanticides. Elles devaient tuer tous les nouveaux-nés garçons des femmes des hébreux.

Eric : Oui, je connais l'histoire, mais je ne connaissais pas leurs noms. Et elles ne l'ont pas fait, n'est-ce pas ?

Jean : Non seulement ça, mais elles ont menti à Pharaon à ce sujet ! Exode 1:17 nous dit que : « les sages-femmes craignirent Yahuwah, et ne firent pas comme le roi d'Égypte leur avait dit; et elles laissèrent vivre les enfants mâles. » La version King James dit : « et elles sauvèrent les enfants mâles ». Le mot traduit par « sauver » signifie garder en vie, donner la vie, préserver la vie et recouvrer la vie. Le mot original signifie « ranimer ».

Quand un garçon hébreu était né et qu'il ne se portait pas bien, ces femmes ont fait plus que désobéir à l'ordre du roi – elles ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour s'assurer que le garçon vivrait ! Le nettoyer, réchauffer sa peau, faire du bouche-à-bouche, que sais-je… tout ce qui était nécessaire pour préserver la vie de l'enfant.

La Bible ne dit pas combien de temps elles ont défié les ordres du Pharaon, mais il a fini par comprendre que ses ordres n'étaient pas respectés et il les a convoquées au palais.

Eric : Je suis sûr qu'elles avaient peur. C’était un monarque absolu.

Jean : Elles étaient probablement terrifiées ! Elles savaient que des gens étaient tués pour avoir déplu à Pharaon. Mais le vrai courage ne signifie pas l'absence de peur. Le vrai courage, c'est de faire ce qui est juste PARCE QUE c'est juste.

Alors, imaginez la scène. Deux sages-femmes des hébreux, de pauvres esclaves, se tiennent devant un Pharaon riche, en colère et puissant. Il exige de savoir pourquoi elles lui ont désobéi et… vous voulez savoir ce que les femmes ont dit ?

Eric : Quoi ?

Jean : Elles ont fait preuve d'un grand courage. Elles ont dit : « Les femmes des hébreux ne sont pas comme vos femmes égyptiennes. Les femmes des hébreux sont fortes et en bonne santé ! Elles sont vigoureuses et pleines de vie. Elles n’ont pas de difficultés pendant l'accouchement comme vos femmes égyptiennes. Leurs bébés sont déjà nés quand nous arrivons sur place ! »

Eric : Quelle réponse ! Il fallait avoir du culot pour dire ça. C’est comme si elles disaient : « Eh bien, nos femmes sont tout simplement plus fortes et en meilleure santé que vos chétives égyptiennes ! »

Jean : C’est ça. Et pourtant, leur réponse a plu à Yah. Pharaon les a renvoyées sans les punir et Yahuwah les a récompensées pour leur bravoure. L'Écriture dit : « Yahuwah fit du bien aux sages-femmes. . . [Et] parce que les sages-femmes avaient eu la crainte de Yah, Yah fit prospérer leurs maisons (ou : leur donna, leur fit des maisons, dans d’autres versions) »

Eric : Hm. Donc, même si elles ont enfreint la loi de Pharaon, et sont même allées jusqu'à lui mentir, leur ligne de conduite a été honorée par Yah parce qu'elle était conforme à SA loi.

Jean : Précisément. Et la Bible est remplie d'histoires de ce genre. Il y a l’histoire des trois jeunes et dignes hébreux. Le roi Nebucadnedstar a ordonné que tout le monde se prosterne et adore l'idole dans les plaines de Dura ou sinon soit brûlé vif. Mais Schadrac, Méschac et Abed-Nego sont restés droits debout. Ils ne se sont même pas penchés en avant pour faire semblant de lacer leurs chaussures !

Eric : Il y a Rahab, qui a sauvé la vie des espions envoyés à Jéricho, et qui a menti pour les protéger.

Jean : C'est ça ! Il y a aussi Abdias, le serviteur.

Eric : Qui est-ce ?

Jean : J'aime cette histoire. Le nom d'Abdias signifie « Serviteur de Yah » et c’est ce qu’il faisait ! Il était le « gouverneur », ou fonctionnaire, responsable du palais sous le règne du méchant roi Achab.

Eric : Un travail bien précaire ! Servir Yah sous l'un des rois les plus méchants qu'Israël ait jamais eu !

Jean : En effet. Mais c'était aussi une position de pouvoir et d'influence. Alors, voilà ce qui s'est passé. La reine Jézabel était la grande prêtresse de Baal. Elle a ordonné que tous les prophètes de Yah soient tués. Écoutez ce que dit la Bible, dans 1 Rois 18 : « Or Abdias craignait beaucoup Yahuwah; 4 et lorsque Jézabel extermina les prophètes de Yahuwah, Abdias prit cent prophètes qu'il cacha cinquante par cinquante dans une caverne, et il les avait nourris de pain et d'eau. »

Alors, dis-moi : Où Abdias avait trouvé le pain et l'eau qu'il a donnés aux prophètes ?

Eric : Où est-ce qu’il le trouvait ?

Jean : Oui ! Le pays était au milieu d'une famine, due à la sécheresse. Il n'y avait presque pas de nourriture et très peu d'eau, alors où où est-ce qu’il a trouvé ?

Eric : Eh bien, euh…

Jean : Je vais te le dire ! Il l'a pris dans les réserves du roi ! Dans la propre maison du roi !

Eric : Ça c’est du courage ! C'est de l'audace ! Abdias devait avoir des nerfs d'acier !

Jean : Exactement. Mais, vous voyez : la reine a déclaré que les prophètes étaient dignes de mort. La parole de Yah, par contre, disait le contraire. Donc Abdias, en soutenant la vie des prophètes de Yah, gardait la loi de Yah, même s'il enfreignait un ordre de la reine. Et Yah l'a protégé en conséquence.

Eric : Ça me rappelle l'histoire de Jaël.

Jean : Une autre histoire stupéfiante, rapportée dans Juges 4.

Eric : Oui. Israël avait été opprimé par Jabin, un roi cananéen. Yahuwah a suscité la prophétesse Deborah pour encourager Israël. Au cours de la bataille, le général de Jabin, Sisera, s'est enfui.

Jean : Et il s’est réfugié dans la tente de Jaël !

Eric : Exact ! Jaël et son mari étaient des hébreux. Même si son mari, Héber, était ami avec le roi Jabin, elle n'a pas laissé ça l'empêcher de faire ce qu'il fallait. La Bible raconte qu'elle est allée saluer Sisera, qu'elle l'a invité à entrer dans sa tente et qu'elle l'a caché sous une couverture, comme si elle l'aidait à se cacher de l'armée israélite. Puis quand il s'est endormi, elle a pris un pieu de la tente et un marteau, s'est approchée doucement et lui a enfoncé le pieu à travers la tête. Et il est mort, de toute évidence.

Maintenant, beaucoup de gens pourraient penser qu'elle a mal agi. Elle a tué un homme.

Mais elle a tué un homme qui opprimait le peuple de Yah. En fait, la prophétesse Deborah avait même prédit que Sisera serait livré aux mains d'une femme. Il a fallu beaucoup de courage à Jaël pour faire ce qu'elle devait faire.

Jean : C'est ça. Et cette histoire soulève un autre point, à savoir que : de nombreuses femmes, très sincères, croient que Yahuwah attend d'elles qu'elles « obéissent » à leurs maris en toutes choses, même quand leurs maris leur demandent de faire quelque chose de mal.

Elles pensent comme ceci : « L'Écriture me dit d'obéir à mon mari. C’est de mon devoir d'obéir, quoi qu’il me demande. »

Eric : Sérieux ?

Jean : C’est ce que certaines femmes chrétiennes pensent sincèrement. Et certains chrétiens enseignent cela. Ils disent que si le mari dit à la femme de faire quelque chose d'illégal ou d'immoral, elle doit quand même obéir, mais Yah tiendra le mari pour responsable.

Eric : Ça n’a pas de sens ! Ezéchiel 14 déclare que chaque âme doit se tenir devant Yah pour elle-même. On ne peut pas « couvrir » quelqu'un d'autre.

Jean : Je sais. Mais certains le croient très sincèrement.

Eric : C'est triste. Et oui, toute personne qui tente de forcer son épouse à violer sa conscience devra rendre des comptes.

Jean : Je suis d'accord. Yah ne donne à personne le droit de contraindre la conscience d'autrui, ou de restreindre leur liberté religieuse. Chacun d’entre nous, homme ou femme, est, d'abord et avant tout, responsable devant Yah de sa PROPRE ÂME.

Nous devons obéir à l'autorité humaine – quelle qu'elle soit – uniquement si ce qu'elle exige est en accord avec la loi divine.

Dans Actes 5, les premiers apôtres prêchent la bonne nouvelle du salut. Le grand prêtre les fait arrêter et jeter en prison, mais pendant la nuit, Yahuwah envoye un ange pour les libérer. Et les apôtres retournent immédiatement au temple pour continuer à prêcher.

Eric : C’est vrai ! Le lendemain matin, alors que les soldats disent aux prêtres que la prison était bien fermée mais que tous les prisonniers ont disparu, quelqu'un d'autre vient et a dit : « Hé ! ces hommes que vous avez arrêtés hier ? Ils sont de nouveau dans le temple en train de prêcher ! »

Jean : C'est un magnifique passage, qui nous enseigne une leçon importante. Quand les apôtres ont été ramenés devant le conseil, le grand prêtre leur a demandé : « Ne vous avons-nous pas défendu expressément d'enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme (ou : vous voulez nous rendre responsables de la mort de cet homme, dans une autre version) ! »

Pierre a répondu le premier.

Eric : Ah, Pierre ! Jamais peur de s'exprimer !

Jean : C'est vrai ! Et sa réponse est absolument inspirée. Il a répondu : « Nous devons obéir à Yah plutôt qu'aux hommes. » Et voilà ce à quoi nous faisons tous face. À qui allez-vous obéir ? À Yahuwah ? Ou aux lois créées par l’homme ?

A chaque fois qu'un gouvernement…

Eric : Ou un conjoint.

Jean : … ou un conjoint, viole la loi divine, nous n’avons aucune obligation d'obéir, parce qu’à chaque fois qu'une autorité viole la loi de Yahuwah, cette autorité, que ce soit un roi, un président, un employeur, un conjoint ou qui que ce soit d’autre en position d’autorité, n'agit plus en tant que serviteur de Yahuwah.

Eric : C'est tout à fait logique. Quand un système ou un individu devient impie, ou non chrétien, il ne représente plus correctement Yah.

Jean : Et quand ça se produit, nous ne sommes pas tenus d'obéir.

Eric : Merci, Jean. Ça a vraiment du sens. Le principe est : Yah, en premier… en toutes choses.

Jean : Oui. Toujours, avant toutes autres choses.

Martin Luther King, le militant des droits civiques aux États-Unis, avant d'être assassiné en 1968, a fait une déclaration très perspicace. Il a déclaré : « La lâcheté demande : est-ce que c’est sans danger ? L'opportunisme demande : est-ce que c’est politique ? La vanité demande : est-ce que c’est populaire ? Mais la conscience demande : est-ce que c’est juste ? Et il arrive un moment où l'on doit prendre une position qui n'est ni sans danger, ni politique, ni populaire, mais on doit la prendre parce qu'elle est juste. »

Eric : Très bien. Que Yahuwah nous fortifie tous, pour que nous choisissions toujours de faire ce qui est juste, pour aucune autre raison que C’EST ce qui est juste.

Jean : Amein.

Eric : Ne partez pas, les amis. A suivre, votre Courrier des Auditeurs. Restez à l'écoute.

* * *

Vous écoutez Radio World's Last Chance.

Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.

* * *

Courrier des Auditeurs

Eric : C’est l’heure de votre Courrier des Auditeurs, sur Radio WLC.

Jean : J'aime beaucoup cette partie de notre émission, tu sais.

Eric : Moi aussi. J’aime entendre ce que nos auditeurs ont à dire, et les questions montrent de profondes réflexions. Le Ciel est en train de réveiller les gens.

Jean : Je suis d'accord. Beaucoup en ont assez qu'on leur mente. Ils recherchent la vérité et le Ciel les bénit. Il y a de nouveaux moyens par lesquels la vérité est diffusée : Internet, la radio à ondes courtes. La technologie moderne peut être utilisée pour diffuser des mensonges, mais elle peut aussi servir à répandre la vérité.

Eric : C'est vrai. Alors, notre première question, aujourd'hui, nous vient de Clara, de Munich, en Allemagne. Elle nous écrit : « Bonjour, WLC. Êtes-vous anti-Israël ? Certains des commentaires que j'ai lus sur votre site m'ont amenée à me poser la question. »

Jean : Merci, Clara, de poser la question. À World's Last Chance, nous ne sommes pas « anti-Israël », pas plus que nous ne sommes anti-Bolivie, anti-Zimbabwe ou anti-Inde. Il y a des gens sincères qui vivent en Israël et qui ne demandent qu'à vivre en paix avec leurs voisins juifs et palestiniens.

Cependant, le gouvernement sioniste d'Israël, avec son discours belliqueux, est une autre affaire. La vie et les enseignements de Yahushua déclarent que tous sont sur un pied d'égalité devant Yahuwah. L'Israël moderne, malgré ses nombreuses affirmations contraires, ne détient pas une position exaltée qui excuserait automatiquement ses actions agressives. Des actions agressives qui violent fréquemment le commandement divin de : pratiquer la justice (ou la droiture), d'aimer la miséricorde et de marcher humblement avec Yah ».

Israël, en tant que nation, a rejeté Yah il y a des millénaires.

Eric : Des millénaires ? Sur quoi est-ce que tu te bases pour dire ça, Jean ? Je sais que, pour moi et beaucoup d'autres, nous avons grandi en considérant les Juifs comme étant le peuple spécial de Yah. Zacharie déclare : « Celui qui vous touche touche la prunelle de Ses yeux. » Alors, pourquoi dis-tu que les Juifs ont rejeté Yahuwah ? Pas seulement le Sauveur, mais Yah Lui-même ?

Jean : Eh bien, premièrement, les bénédictions et les promesses de Yah sont toujours données à la condition de l'obéissance. Deuxièmement, j'ai dit qu'Israël en tant que nation a rejeté Yah il y a des millénaires. L'individu qui aime Yah et qui cherche à connaître et à faire Sa volonté est toujours chéri par le Père, comme le sont tous ceux qui cherchent Sa face.

Mais en ce qui concerne la nation d'Israël qui a rejeté Yah, ça remonte à l’époque où Israël a demandé un roi pour être « comme les autres nations ». Samuel savait que ce serait désastreux et a essayé de les en dissuader. Mais ils ont insisté pour avoir un roi. Alors, Yahuwah a dit à Samuel : « Ecoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira; car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est Moi qu'ils rejettent, afin que Je ne règne plus sur eux. »

Eric : Ok. Ils L'ont donc rejeté. Mais… ça ne signifie pas que Yahuwah les a rejetés en tant que Son peuple spécial, n'est-ce pas ? Je veux dire, en tant que Dieu d'amour, Yahuwah nous supporte longtemps, n'est-ce pas ?

Jean : Oui. Et l'histoire d'Israël est un long exemple de Yahuwah supportant patiemment le peuple, le peuple israélite ! Ce que nous devons garder à l’esprit, c'est que Yah est poli. Il ne s'imposera jamais là où il n'est pas désiré. Il supporte longtemps les cœurs de pierre, mais Il ne forcera jamais l'individu à L'accepter.

Eric : C'est vrai.

Jean : Le cœur humain, endurci par le rejet répété des appels du Ciel, devient finalement si dur qu'il n'est même plus conscient des tentatives de l'Esprit de Yah pour l'atteindre. C'est ce qui est arrivé à la nation d'Israël quand ils ont finalement rejeté le Messie.

Yah les a supportés longtemps ! Il ne les a pas rejetés au moment où ils L'ont rejeté. Son amour rejeté a répondu en envoyant plus d'amour, plus de prophètes pour avertir, plus de supplications pour se repentir et revenir à Lui. Même le meurtre de Son propre Fils n'a pas pu arrêter le flot de l'amour divin.

Mais finalement, Israël a rejeté le Messie, même en la personne des premiers croyants, notamment lors de la lapidation d'Étienne.

Quelques jours avant sa mort, lors de son entrée triomphale à Jérusalem, Yahushua a prédit cet événement. Le cœur brisé, il a dit « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée déserte; 39 car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom de Yahuwah. »

Eric : Pourquoi crois-tu que c'est lors de la lapidation d'Étienne que la probation pour Israël en tant que nation est arrivée à son terme ?

Jean : Il y a un certain nombre de raisons. Pour n'en évoquer qu'une seule brièvement, les propres paroles d'Étienne lors de son procès. Rappelons-nous qu’il y a un péché qui est impardonnable. Quel est ce péché ?

Eric : Eh bien, le péché contre l'Esprit de Yah.

Jean : C'est juste. Et les dernières paroles d'Etienne avant sa mort prouvent que c'est exactement ce qui s’est passé à cette époque. Il a dit : « Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d'oreilles ! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l'êtes aussi. 52 Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d'avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers, 53 vous qui avez reçu la loi d'après des commandements d'anges, et qui ne l'avez point gardée ! »

Eric : Je vois. Oui, une fois que l'Esprit de Yah a été rejeté, qu'y a-t-il d'autre ? Il n'y a vraiment pas d'autre moyen pour Yah de vous atteindre.

Jean : C'est vrai. Donc après ça, l'Israël spirituel a pris la place de l'Israël littéral, physique. C’est ce que dit Paul dans Galates 3. Il dit : « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Yahushua-Christ. 29 Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse. »

Eric : Intéressant. C'est logique.

Ok. Nous avons le temps pour une autre question rapide. Elle nous vient de… ok : « Anonyme », « Quelque part en Australie » nous écrit : « Je suis un homme de 28 ans. J'ai une belle femme et un bébé en route. Mais je suis accro à la pornographie. J'ai commencé quand j'étais adolescent et, quoi que je fasse, je n’arrive pas à m'arrêter. C’est une addiction qui semble être plus forte que moi. Je ne veux pas gâcher ce que j'ai avec ma femme, mais je dois dire ça a un impact sur notre mariage. Pouvez-vous m'aider ? »

Jean : Tout d'abord, je tiens à vous remercier de nous avoir écrit ce message. Il faut beaucoup de courage pour admettre que l'on a un problème. Deuxièmement, je veux vous dire qu'il y a de l'espoir pour vous. Rappelez-vous que Yahushua a été tenté en tous points comme nous, sans toutefois commettre de péché. Ça signifie que même dans ce domaine, il a été tenté. Et parce qu'Il a vaincu, Sa victoire, Sa pureté de pensée, est la vôtre. Tout ce que vous avez à faire, c'est de l'accepter par la foi.

Mais il y a d'autres choses que vous pouvez faire pour coopérer avec le Ciel pour vaincre cette dépendance.

Eric : Peut-on en parler spécifiquement ? Parce que les problèmes liés au porno augmentent en flèche. Pas seulement chez les hommes, mais aussi chez les garçons, et même chez les femmes !

Jean : Il y a un certain nombre d'articles, et même des vidéos sur notre site Web, qui peuvent aider, mais brièvement, voici quatre choses que vous pouvez faire :

1. Invoquez le nom de Yahuwah. Réclamez une promesse qui s’applique à votre situation, et priez. Priez de manière très spécifique et avec confiance, en vous attendant pleinement à une réponse.

2. Déclarez votre intention avec beaucoup de fermeté et de détermination. Encore une fois, soyez très précis. Formulez votre intention avec des mots.

3. Demandez à des amis de confiance de vous aider à rendre des comptes, en leur faisant un compte rendu honnête périodique.

4. Et enfin, demandez à Yahuwah de vous rendre conscient du danger quand vous risquez de vous égarer sur un terrain « enchanté » ou glissant. C'est un point très important. Demandez-Lui de vous rappeler de prier et de Lui demander de l'aide avant que vos émotions et sensations ne soient attirées par la convoitise du péché désiré.

Eric : C'est un bon conseil, qui peut s'appliquer à tous les domaines dans lesquels nous trébuchons et tombons dans le péché.

Jean : Absolument. Parce que quel que soit votre péché, il tend toujours à créer une dépendance.

Eric : Encore une fois, comme Jean l'a déjà mentionné, nous avons un certain nombre d'articles et de vidéos sur ce sujet, alors rendez-vous sur notre site web pour les consulter.

Si vous avez des questions ou des commentaires, amis auditeurs, des préoccupations, un sujet que vous aimeriez voir abordé, faites-le nous savoir ! Nous sommes toujours ravis d'avoir de vos nouvelles.

Rendez-vous sur notre site web WorldsLastChance.com et cliquez sur Contactez-nous. Même si nous ne sommes pas en mesure de répondre à tous à l'antenne, nous ferons de notre mieux pour vous répondre dans la section questions-réponses de notre site Internet.

Encore une fois, rendez-vous sur WorldsLastChance.com et cliquez sur Contactez-nous.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Quiconque a déjà conduit aux heures de pointe, quiconque a déjà essayé de se rendre à un rendez-vous à l'heure tout en conduisant dans des embouteillages sait à quel point c'est stressant. C'est non seulement ennuyeux de rester assis en avançant si lentement, mais c’est aussi exaspérant pour beaucoup de gens. Les esprits peuvent s'échauffer entre conducteurs. Ce n'est généralement pas une situation où on s'attend à recevoir de la bienveillance, de l'aide ou même de la tolérance de la part d'inconnus.

C'est dans cette situation que Marie s'est retrouvée un après-midi, alors qu'elle se rendait au centre-ville de Houston, au Texas, à l'heure de pointe. Sur l'autoroute faisant une grande boucle autour de la ville, une entrée faisait augmenter le trafic. Alors que Marie s'en approchait, elle a passé une zone de construction qui ralentissait encore plus le trafic, réduisant les quatre voies à seulement deux voies.

Marie a réalisé qu'elle allait être en retard à son prochain rendez-vous mais, comme elle ne pouvait rien y faire, elle a mis de la musique et a commencé à chanter pendant que d’autres conducteurs juraient, se coupaient la route et klaxonnaient de frustration.

Plus loin, Marie a aperçu un semi-remorque sur le côté de la route. Au début, elle n'y a pas prêté attention, mais à mesure qu'elle avançait, elle a vu que le semi-remorque avait mis son clignotant à gauche et essayait de s'insérer dans la circulation, mais que personne ne le laissait entrer sur la voie. Marie s’est rendue compte que pour l'aider, elle devait bloquer les deux voies de circulation, sinon les véhicules de la voie de gauche lui couperaient simplement la route, empêchant le camion d’avoir l’espace nécessaire pour entrer dans le traffic. À mesure qu'elle approchait, Marie a lentement commencé à déplacer sa voiture vers la gauche, mais au lieu de passer complètement sur l’autre voie, elle est restée au milieu, à cheval sur les deux voies.

Dès qu'elle est arrivée derrière le camion, elle lui a fait des appels de phares et a tourné sa voiture pour bloquer les deux voies. Derrière elle, les klaxons ont hurlé dans un concert de colère, alors que le semi-remorque s’engageait sur la voie. Puis, arrêtant son camion, le chauffeur est sorti sur la marche supérieure de sa cabine, s'est tourné vers Marie, a enlevé son chapeau de cow-boy et l'a saluée d'une révérence formelle. Les klaxons se sont tus tandis qu'il tournait les talons, est remonté dans son camion et est reparti. C'était un petit acte de gentillesse de la part de Marie, mais il a fait une grande différence à ce moment-là pour un homme coincé au bord de la route, incapable de bouger jusqu'à ce que quelqu'un se soucie suffisamment de sa situation pour lui témoigner de la compassion.

Dans Colossiens 3, verset 12, Paul exhorte les croyants à se rappeler, qu'en tant que peuple choisi par Yahuwah, saint et bien-aimé : « revêtez-vous de compassion, de bonté, d'humilité, de douceur et de patience ».

C'est dans les petites choses, les petites gentillesses quotidiennes, que les croyants peuvent le plus révéler le caractère de Yahuwah sur la terre. Pas nécessairement de grands gestes. Ça peut être aussi simple que de prendre un moment pour tenir la porte à quelqu'un derrière vous, de sourire en signe de compréhension plutôt que de soupirer d'impatience devant une maman qui s'efforce de calmer son bébé qui pleure. Ça peut être de prendre 20 minutes de plus pour déblayer la neige sur le trottoir du voisin pendant que vous êtes dehors pour faire le vôtre, ou offrir votre bras pour faire traverser la rue à une personne âgée et fragile. Voilà comment des rayons de lumière de l'amour de Yahuwah brillent dans le monde aujourd'hui.

2 Corinthiens 1, verset 3 et 4, nous dis : « Béni soit Yahuwah, le Père de notre Seigneur Yahushua-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Yahuwah, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! »

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Eric : Eh bien, on dirait que notre temps est écoulé pour aujourd’hui. Le sujet du devoir civil des croyants – c’est-à-dire, quelle est notre responsabilité en tant que chrétiens – est un sujet qui va devenir de plus en plus important à comprendre au fur et à mesure que nous nous approchons de la fin.

Jean : Tu as raison. Dans Matthieu 24, quelques jours avant la mort de Yahushua, certains de ses disciples sont venus le voir et lui ont demandé de leur parler de la fin du monde. Ses toutes premières paroles sont vraiment lourdes de sens. Il n'a pas parlé des énormes changements politiques et religieux. Il n'a pas mis en garde contre satan qui se ferait passer pour le Sauveur. Il a expliqué ces choses plus tard. Mais, ses toutes PREMIÈRES paroles ont été : « Prenez garde que personne ne vous séduise. »

Il savait que c'était là leur plus grand danger. De bonnes personnes peuvent être amenées à faire de mauvaises choses si elles sont convaincues que c'est la volonté de Yah.

Eric : Oh, oui ! On voit ça tout le temps.

Jean : Satan peut inspirer les gens à agir d'une manière dont Yahushua Lui-même n’aurait jamais agit. Et c'est là le problème. Comme nous l'avons dit plus tôt, le diable peut facilement citer – et tordre, et déformer – les Écritures à ses propres fins.

Il est du devoir de chaque croyant de connaître et de comprendre les Écritures par soi-même. Chacun doit passer du temps dans la Parole de Yah, en laissant l'Esprit de Yah être son propre tuteur personnel en ce qui concerne la vérité. Ce n'est qu'alors que nous pouvons être à l'abri, à un niveau individuel, des illusions des jours à venir.

Eric : Exactement : être à l’abri, en sécurité, spirituellement, en tant qu'… individus. C'est quelque chose que nous devons nous rappeler parce que l’ennemi prépare différents mensonges, différentes illusions, pour les différentes façon de penser des gens.

Jean : Oui ! Et la seule façon dont nous pouvons être en sécurité, individuellement, c'est en nous abandonnant individuellement à Yah.

Quand les disciples ont interrogé Yahushua sur la fin du monde, Il a donné une liste des dangers auxquels ils seraient confrontés. Il a dit :

– On vous livrera au malheur.

– Certains d'entre vous seront tués.

– Vous serez haïs par TOUTES LES NATIONS à cause de moi.

– Beaucoup seront offensés et se trahiront les uns les autres.

– De faux prophètes se lèveront et tromperont beaucoup de gens.

Et l'un des domaines dans lesquels les gens sont trompés, c'est en prêchant que pour être un bon chrétien, il faut obéir à tout ce que le gouvernement vous dicte. Et ils citent Romains 13 comme la raison pour laquelle les chrétiens doivent le faire !

Eric : Je me souviens avoir lu, il y a quelques temps, l'histoire d'un pasteur américain qui avait dénoncé un programme de la FEMA, une agence fédérale américaine de gestion des situations d’urgence, des catastrophes, etc.

Ce pasteur affirmait que la FEMA formait des pasteurs et des représentants religieux pour qu'ils deviennent des policiers secrets, et qu'ils enseignent à leurs fidèles qu'ils doivent obéir au gouvernement. Apparemment, c’était pour préparer une future déclaration de loi martiale, de confiscation de biens et d'armes à feu, et de relocalisation forcée.

Jean : Laisse-moi deviner : il a dit qu'on leur avait dit de prêcher sur Romains 13.

Eric : C’est exactement ça. Il a dit que les directeurs de la FEMA disait aux pasteurs que c'était leur travail de coopérer avec le gouvernement, et que la première chose à faire était de préparer les gens à obéir en prêchant sur Romains 13.

Jean : Eh bien, nous y voilà. Et la situation ne fera qu'empirer, les amis. Il est impératif que chacun ait une compréhension claire de ce que Yah exige de nous, et de ce qu'Il n'exige pas. Et ce qu'Il n'exige PAS, JAMAIS, c'est que vous enfreigniez Sa loi juste pour garder une loi humaine.

Eric : Nous avons l'habitude d'assimiler le fait d'être un « bon chrétien » à celui d'être un bon citoyen respectueux des lois, mais chaque fois que ces deux éléments sont en conflit, c'est la loi de Yah qui doit primer.

Jean : Henry David Thoreau était un philosophe du 19ème siècle, un essayiste, naturaliste et protestataire fiscal. Il a écrit un essai intitulé « La désobéissance civile » dans lequel il aborde cette question.

Il a posé la question suivante : « Le citoyen doit-il un seul instant, ou dans la moindre mesure, renoncer à sa conscience devant le législateur ? Pourquoi, donc, chaque homme a-t-il une conscience ? Je pense que nous devrions être des hommes d'abord, et des sujets ensuite. »

Eric : Martin Luther King Jr, le militant des droits civiques dont nous avons parlé plus tôt, l'a exprimé sans détour. Il a déclaré : « Nous avons la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes ».

Jean : Ce n'est pas ce que les gouvernements aiment entendre, parce que ça les oblige à rendre des comptes à leurs citoyens, mais c'est la vérité.

Eric : ET vous avez la permission de Yahuwah de faire passer Sa loi en premier. Et Il veillera sur vous, alors que vous Lui obéissez. La promesse de Proverbes 3 est pour vous : « Confie-toi en Yahuwah de tout ton coeur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse (ou : sur ta propre intelligence, dans une autre version). Reconnais-Le dans toutes tes voies, Et Il aplanira tes sentiers (ou, dans une autre version : Considère-Le dans toutes tes voies, et Il dirigera tes sentiers. »

C'est tout pour aujourd'hui, amis auditeurs ! Rejoignez-nous demain, et d'ici là, rappelez-vous : Yahuwah vous aime. . . et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous étiez à l’écoute de Radio WLC.

Cette émission, ainsi que les épisodes précédents de Radio WLC peuvent être téléchargées sur notre site web. Elles sont parfaitement appropriées pour être partagées avec des amis et pour des études bibliques ! Elles sont également une excellente ressource pour ceux qui adorent Yahuwah seuls à la maison. Pour écouter les émissions déjà diffusés, visitez notre site Web : WorldsLastChance.com. Cliquez sur l'icône Radio WLC affiché sur notre page d'accueil.

Dans ses enseignements et ses paraboles, le Sauveur n'a pas donné de "signes des temps" à surveiller. Au lieu de cela, l'idée maîtresse de son message était : une vigilance constante. Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité, alors que nous explorons divers sujets centrés sur le retour du Sauveur et comment vivre en étant constamment prêt à l'accueillir chaleureusement quand il viendra.

Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.