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Le Prologue de l’Évangile de Jean
Programme 134
Le Prologue de l'Évangile de Jean
Jean : Au cours des dernières décennies, un nombre important de théologiens ont démontré que Jean 1:1 ne parle que d'une seule Personne, à savoir le Père, et que "la Parole" n'est pas une autre Personne, ou Yahushua Christ, mais est, en fait, la parole de Yahuwah qui a engendré la création de la Genèse comme il est écrit dans le Psaume 33:6 : "C'est par la parole de Yahuwah que les cieux ont été faits". Le parallèle entre Genèse 1 et Jean 1 est évident. Yahuwah a donné l'existence à la création par sa parole. La nouvelle création a été initiée en Yahushua, le Fils de Yahuwah.
Le terme hébreu pour "parole", davar, le terme araméen memra et le terme grec logos signifient plus que simplement "parole". Ils parlent de l'autorévélation de Yahuwah, de Son expression personnelle. Les nombreux lexiques [bibliques] indiquent que logos signifie : énonciation, commandement, décret, plan, expression de l'esprit, pensée créatrice, but, promesse, message, sagesse, ou raison. "Parole" est une traduction inadéquate de logos car logos englobe la "pensée", la "parole" et l’ "action". Ainsi, les expressions : "les pensées créatives de Yahuwah exprimées en activité", "le but ou le plan exprimé/décrété de Yahuwah", "le commandement intentionnel de Yahuwah", ou des expressions similaires, reflètent plus adéquatement la signification de logos. Donc, Jean, à la manière juive typique, a parlé du Grand Dessein de Yahuwah – Son but et Sa pensée, Son programme d'immortalité.
Une grande aide à notre compréhension se trouve dans le prologue de la première lettre de Jean qui fournit un commentaire partiel du prologue de son Évangile. Dans 1 Jean 1:1-3, nous apprenons que "la parole" est le but décrété, ou la promesse de Yahuwah de donner aux humains la vie éternelle ou "la vie du siècle à venir". Ainsi, la promesse impersonnelle, le but déclaré ou l'activité expressive planifiée est "ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu… concernant la parole de vie… car la vie a été manifestée", devenant "visible" pour que les disciples puissent la voir et la toucher. C'est alors que "le but décrété d'apporter la vie du siècle à venir, est devenu chair". C’est un parallèle aux actions exprimées par Yahuwah, qui ont amené la création originale.
Jean dans sa première lettre dit que : "la vie du siècle à venir [ou : vie éternelle] était avec Yahuwah" (1 Jean 1:2). Avec cette explication, il nous dit que c'était la promesse de vie qui était avec Yahuwah au commencement, mais pas encore le Fils de Yahuwah. Le Fils n'a commencé à exister que lorsqu'il a été engendré en Marie.
Le prologue ne montre aucune conversation entre Yahuwah et "la parole". Après la naissance de Yahushua, Jean a consigné de nombreuses communications entre Yahuwah et Yahushua. Cela démontre encore que "la parole", bien que personnelle, en tant que venant de Yahuwah, n'est pas une Personne distincte de Yahuwah jusqu'à ce que Yahushua soit né.
Notre compréhension du prologue est encore facilitée, quand nous examinons ses détails internes. Ceux-ci nous donnent des indices sur la façon de comprendre ses différentes parties. Par exemple, la référence de Jean à "ceux qui sont nés de Yahuwah" (Jean 1:12, 13) montre que c'est le but déclaré de Yahuwah de faire une Nouvelle Création, comme le dit aussi le reste du Nouveau Testament. Et le verset 18 montre que "Personne n'a jamais vu [ou : connu] Yahuwah" et donc que "le plan du salut de Yahuwah" est envoyé sous la forme d'un homme (verset 14) pour "l'expliquer", Le révéler ou Le déclarer (verset 18). Selon le verset 17, cette révélation n'a été que partiellement accomplie par la Loi, mais la grâce et la vérité, et une connaissance plus complète de Yahuwah, ont été réalisées par Yahushua Christ.
Il est intéressant de noter que le prologue présente des parallèles frappants avec Proverbes 8:22-30 où la Sagesse est personnifiée, mais jamais hypostasiée, c'est-à-dire qu'elle n'est jamais une personne réelle. Il y a aussi une certaine similitude entre Jean 1:1 et l'introduction de la lettre aux Hébreux.
La New American Bible présente la disposition en poésie et en prose, qui constitue le prologue de Jean. Une forme poétique légèrement différente du prologue est exposée par le théologien catholique Raymond Brown comme suit : 1ère strophe, versets 1 et 2 ; 2ème strophe, versets 3 à 5 ; 3ème strophe, versets 10 à 12b ; 4ème strophe versets 14, 16.
Comme ce facteur poétique n’a pas été reconnu à l'époque, le prologue a été pris au pied de la lettre. Cela a entraîné l'hypostatisation de la parole aux versets 1 à 5 (c'est-à-dire, la transformation de la parole en une Personne distincte de Yahuwah). Cela a conduit à une mauvaise compréhension de l'intention de Jean. Quand une œuvre littéraire est de forme poétique, elle contient plus naturellement un langage métaphorique, qui dans ce cas est le langage figuratif de la personnification.
Roger Haight, érudit jésuite, explique : "Hypostasier signifie faire d'une idée ou d'un concept une chose réelle… les symboles de la Sagesse, de la Parole et de l’Esprit, que l'on trouve dans les Écritures juives, et qui font référence à Yahuwah, ne sont pas des hypostatisations mais des personnifications… Une évolution majeure s'est produite lorsqu'une personnification s'est transformée en hypostatisation. "1
Ce développement majeur a conduit à une déformation de l'intention de Jean, et à la création d'une deuxième personne dans la Divinité. Le monothéisme a été sapé. Yahuwah a été transformé en deux Personnes, et cela a été un désastre.
La personnification dans le prologue de Jean est appropriée, car les sources de Jean étaient la littérature hébraïque / araméenne où la personnification était librement utilisée. Par exemple, le terme hébreu dabar traduit par "parole" est souvent personnifié dans les Écritures hébraïques ("Avec rapidité, sa parole court", Psaume 147:15). La "parole" est traitée comme si c'était une personne, mais ce n'est pas littéralement une personne.
Un logos personnifié n'était donc pas une idée nouvelle pour Jean ou ses lecteurs. Le fait que logos soit grammaticalement de genre masculin, en grec, ne signifie pas que ce soit de genre masculin lorsqu'il est traduit en français. Ainsi, par exemple, en français, une table est féminin, mais pas en anglais ! Un mot, en anglais, un nom commun n’a pas de genre, c’est un "ça", [ou : "cela" ; "it" en anglais]. "Toutes choses ont été faites par cela" (c’est-à-dire, la parole, au verset 3).
Le mot grec logos apparaît dans la Septante (la version grecque de l'Ancien Testament) environ 1500 fois. Il ne décrit jamais une personne au sens littéral. Il apparaît également plus de 300 fois dans les Écritures chrétiennes, et ne prend la majuscule (à tort) comme une personne, que dans Jean 1. La majuscule est un ajout éditorial des traducteurs. ("Parole" prend légitimement la majuscule dans Apocalypse 19:13, où Yahushua, qui revient, alors une personne, est la Parole). Comme le commente le Dr Colin Brown du Fuller Seminary : "Lire Jean 1:1 comme s'il signifiait 'Au commencement était le Fils' est manifestement faux."
Le professeur de théologie de Heidelberg H.H. Wendt dit : "Nous ne devrions pas argumenter à partir du sens que Philon donne à 'parole' comme une… personnalité préexistante." En d'autres termes, nous ne sommes pas obligés de suivre le philosophe juif [héllénisé] Philon et penser à la parole comme à une personnalité distincte.
Le professeur de théologie James Dunn dit : "Au début du poème [de Jean 1], nous avons encore affaire à la Sagesse… non pas comme un être personnel, mais comme la sage parole de Yahuwah personnifiée."
Et encore Roger Haight dit : "Une chose est certaine, le Prologue de Jean ne représente pas une connaissance descriptive directe d'une entité ou d'un être divin appelé Parole, qui est descendu et est devenu un être humain. Lire une métaphore comme un discours littéral, est une erreur d'interprétation."
Notre compréhension était partagée par certains des premiers pères de l'Église. Le commentaire d'Origène sur Jean dit : "logos – seulement dans le sens de la parole du Père qui s'est exprimée dans un Fils lorsque Yahushua a été conçu." Tertullien (155-230) traduit logos par "parole" et déclare : "C'est l'usage simple de notre peuple de dire [de Jean 1] que la parole de la révélation était avec Yahuwah." Cette opinion a survécu en Espagne et dans le sud de la Gaule jusqu'au 7e siècle au moins.
En ce qui concerne les traductions antérieures à la Version King James de 1611, sept traductions majeures utilisaient un "p" minuscule pour "parole" et il existe de nombreuses traductions depuis 1611 qui reflètent le fait qu'il n'y a pas de deuxième Personne dans Jean 1:1 (par exemple Concordant, Diaglott, la traduction de 1985 de l'historien juif Hugh J. Schonfield, et la traduction de 1993 de Robert W. Funk).
Les exemples en anglais moderne sont les suivants :
"Au début, Yahuwah s'est exprimé Lui-même. Cette expression personnelle, cette parole, était avec Yahuwah et était Yahuwah" (J.B. Philips).
"Au commencement était le dessein, le dessein dans la pensée de Yahuwah, le dessein qui était l'être même de Yahuwah… ce dessein a pris forme humaine en Yahushua" (G.B. Caird, New Testament Theology).
"Au commencement, il y avait la parole et sagesse divine. La parole et sagesse divine était là avec Yahuwah. Cela était là avec Yahuwah dès le début. Tout est venu à l'existence par son intermédiaire" (Robert Funk).
D'après ce qui précède, il semble qu'un rendu approprié du verset 1 pourrait être : "Au commencement était le dessein décrété, et le dessein était avec Yahuwah".
Il est intéressant de noter que ce poème est organisé sous la forme de ce que l'on appelle le "parallélisme en escalier", dans lequel le dernier mot d'une phrase devient le premier mot de la suivante pour finalement atteindre le point culminant.
Vous trouverez plus loin d'autres commentaires sur la traduction du verset 1.
Suite du verset 1 : "et le but décrété était caractéristique de Yahuwah".
Grammaticalement, cela peut être traduit par "la parole était Yahuwah" ou "la parole était semblable à (ou : à la ressemblance de) Yahuwah" (c’est-à-dire, de la nature et du caractère même de Yahuwah, ou "divine"). "L'absence d'un article défini signifie la prédication plutôt que l'identification" (notes NAB). Cela signifie que la parole avait la qualité de Yahuwah. Elle n'était pas identique à Yahuwah.
L'article de Philip Harner intitulé "Noms prédicats anarthrosiques qualitatifs" indique que "les noms prédicats anarthrosiques précédant le verbe [dont la deuxième occurrence de theos dans Jean 1:1 est un exemple] peuvent fonctionner principalement pour exprimer la nature ou le caractère du sujet… La force qualitative du prédicat est si importante que le nom ne peut pas être considéré comme défini." L’ouvrage Grammaire Manuelle du Nouveau Testament Grec de Dana et Manty fait la même remarque, tout comme l'UBS Handbook Series qui dit : "Puisque 'Yahuwah' n'est pas précédé de l'article, 'Yahuwah' est clairement le prédicat, et 'la Parole' est le sujet. Cela signifie que 'Yahuwah' est ici l'équivalent d'un adjectif, ce qui justifie le rendu 'la Parole était semblable à Yahuwah'. " Les traductions suivantes reflètent ce point grammatical :
"La Parole était avec Yahuwah et partageait sa nature" (Traduction The Translator).
"Et ce que Yahuwah était, la Parole l'était" (La Bible Anglaise Révisée).
"La nature de la Parole était la même que la nature de Yahuwah" (Barclay).
"La Parole était divine" (Moffatt, également : Smith et Goodspeed).
Il n'y a aucune justification pour mettre une majuscule à "parole" dans la phrase "la Parole était Yahuwah" comme si "parole" désignait une deuxième personne. Une identité biunivoque avec Yahuwah est incorrecte car elle détruit le monothéisme unitaire (Yahuwah est une seule Personne) des Écritures. "Pour nous, il n'y a qu'un seul Yahuwah, le Père" (1 Corinthiens 8:6. Aussi Jean 17:1, 3 et 1 Timothée 2:5).
De plus, la traduction "un dieu" (la traduction des Témoins de Jéhovah ["un dieu", avec minuscule]) est grammaticalement incorrecte et ne fait pas ressortir l'aspect qualitatif de la phrase. "Un tel rendu est une erreur de traduction effrayante" (Bruce Metzger). Elle est également incorrecte sur le plan théologique, car Deutéronome 32:39 dit : "Il n'y a pas de dieux avec moi [ou : il n'y a point de dieu près de moi]." Si Jean avait voulu dire "divine" (pour la parole), il aurait pu utiliser le mot grec theios ; "divine" exprime le sens, bien qu'assez faiblement.
L'intention de Jean
Jean écrit son prologue pour montrer que Yahuwah a eu un but depuis le début [depuis le commencement]. Jean montre ensuite la progression de ce but [de ce dessein] jusqu'au point culminant où le dessein est incarné (Jean 1:14). Ce but [ce dessein deYah] est devenu l'homme Yahushua.
"Le prologue a intrinsèquement un mouvement dynamique, et détermine son propre point focal. Il commence de manière universelle et se termine de manière concrète" (citation de Kuschel).
Ce mouvement vers l'avant semble pousser vers le verset 14, qui est le point culminant du prologue. Ainsi, "la parole" est dépeinte au début avec seulement une légère personnification qui entre en jeu.
La personnification se renforce jusqu’aux versets 10-12, alors que le poème se dirige vers l'apparition de la véritable personne de Yahushua au verset 14. Il réduit aussi progressivement son objectif d'universalité : "Au commencement" (versets 1, 2, 3a), se réduisant à "la race humaine… qui ne l'a pas connu" (versets 3b-5, 10), puis se réduisant à "son propre peuple qui ne l'a pas accepté" (verset 11), se réduisant encore à "ceux qui l'ont accepté" (versets 12, 13). Enfin, l'accent est mis sur "la parole" qui "s'est faite chair" (verset 14a). Les versets 14b, 16 et 17 montrent la supériorité de l'étape finale du plan de Yahuwah exprimée à l'existence dans le Fils unique-engendré. Cette étape est supérieure à l'étape précédente à travers Moïse (la Torah). Le verset 18 montre que c'est seulement par ce Fils unique que Yahuwah est pleinement révélé. Avec ce contexte, nous pouvons maintenant démontrer notre compréhension du prologue de l'Évangile de Jean.
La Parole impersonnelle est personnifiée. Versets 1 et 2 : 1ère strophe du poème
"Au commencement était le dessein décrété, et le dessein était avec Yahuwah, et le dessein était caractéristique de Yahuwah. Cela était au commencement avec Yahuwah."
"Au commencement" ne fait pas directement référence à la création de la Genèse, mais à un moment antérieur à cette création, quand Yahuwah a formé un dessein pour produire des humains comme candidats potentiels à l'immortalité. "Au commencement" a également des connotations de salut dans la Nouvelle Création (verset 13).
L'expression "était avec Yahuwah" signifie qu'elle (la parole) trouve son origine en Lui, comme dans Job 27:11 : "Cette [connaissance] qui est avec le Tout-Puissant, je ne la cacherai pas."
Versets 3-5 : 2ème strophe
"Toutes choses [l'univers] ont été créées par cela [la parole, le dessein], et sans cela rien n'a été créé. Ce qui est venu à l’existence par cela était la vie [de l'âge à venir, l'immortalité] et la vie était la lumière des hommes. La lumière [la vérité du dessein de Yahuwah] brille dans les ténèbres [les mensonges de satan qui ont commencé en Eden], et les ténèbres ne l’ont pas vaincue [Genèse 3:15 et suivants]."
Avant la Version King James2 (KJV) de 1611, et également dans certaines traductions modernes, dia autos aux versets 3, 4 est traduit par "par cela", et non "par elle". L'utilisation du pronom cela [ou : ça, en anglais] pour "la parole" est appropriée, car le poème avance vers une personnification toujours plus forte. Finalement, la parole devient la personne Yahushua. Dans les 1ère et 2ème strophes, "la parole non personnelle" est un proche synonyme de "la lumière", qui prend également le pronom neutre cela (ou : ça, en anglais).
Notons que Raymond Brown commente : "Le mot grec zoe (la vie) ne signifie jamais la vie naturelle dans les écrits de Jean" et "Le prologue parle de la vie éternelle". C'est "la vie dans le siècle à venir", la vie dans le futur Royaume qui peut être goûtée maintenant par l'esprit.
La première section en prose
Il se peut que les versets 6-9, 12c, 13 et 15, 17 et 18 soient la prose originale dans laquelle un poème déjà structuré a été inséré.
Verset 6 : "Il vint un homme envoyé par Yahuwah : son nom était Jean".
Verset 8 : "Il n'était pas la Lumière, mais il parut pour témoigner de la Lumière"
Verset 9 : "Cette lumière était la véritable lumière [c’est-à-dire : l'auto-révélation de Yahuwah par Yahushua] qui éclaire tout homme venant dans le monde" (ceci est une expression courante chez les Juifs selon le Word Biblical Commentary).
La personnification de la Parole devient plus forte, 3ème strophe
Verset 10 : "Il [dans les version anglophones, c’est-à-dire : la parole ou dessein de Yahuwah personnifié] était dans le monde [de l'humanité, kosmos], et le monde a été créé par lui, mais le monde ne l'a pas connu [c’est-à-dire : lui]."
Verset 11 : "Il [le dessein de Yahuwah personnifié, mais le ‘dessein’ incarné est maintenant visible] est venu [par la Loi] vers ce qui était à lui [c’est-à-dire : Israël], mais son peuple ne l'a pas accepté."
Le poème se dirige vers une autre étape, en direction de ce point culminant, en renforçant encore la personnification, avec la révélation que le dessein de Yahuwah sous la forme de la Torah a été rejeté auparavant par Israël. Cependant, en raison de son introduction de "la vraie lumière" au verset 9, il se peut que l'intention de Jean soit ici de montrer que Yahushua, en tant que le dessein [ou : le but] incarné de Yahuwah, est venu en Israël et n'a pas été accepté. Jean nous prépare ainsi à l'annonce décisive du verset 14.
Verset 12 a, b : "Mais à ceux [les hommes éclairés] qui l'ont accepté [en gardant la Torah qui était leur tuteur menant au Messie], il [le dessein de Yahuwah personnifié] a donné le pouvoir [pour qu'ils acceptent le Messie] de devenir des enfants de Yahuwah."
La deuxième section en prose
Verset 12c : "à ceux qui croient en son nom" (ce qui signifie croire en lui, le "dessein" incarné)
Verset 13 : "qui sont nés non par génération naturelle, ni par choix humain, ni par décision d'un homme, mais de Yahuwah" ("nés d'en haut", version NAB).
"Ce n'est qu'avec le verset 14 que nous pouvons parler du Logos personnel. Avant le verset 14, nous sommes dans le même domaine que le discours pré-chrétien sur la Sagesse et le Logos… il s'agit de personnifications plutôt que de personnes, d'actions personnifiées de Yahuwah plutôt que d'un être divin individuel en tant que tel. "3
Kuschel est d'accord : "Ce n'est qu'à partir du verset 10 que l'on peut parler du Logos ensarkos [c'est-à-dire : de l'être humain, Yahushua]. Mais c'est le verset 14 qui, pour la première fois, indique clairement, en termes ‘chrétiens’, que ‘la parole a été faite chair’ et identifie ainsi le Logos asarkos à une personne spécifique."
La déclaration culminante sur la Parole incarnée, 4e et dernière strophe
Verset 14 : "Et le dessein décrété de Yahuwah a été fait homme mortel et a habité [littéralement : fixer sa tente, avoir son tabernacle ; comme le nouveau mode de présence de Yahuwah parmi son peuple] parmi nous, et nous avons vu sa gloire [le dessein de Yahuwah maintenant incarné], une gloire comme celle d'un fils unique d'un père, pleine de grâce et de vérité."
Verset 16 : "Nous avons tous reçu de sa plénitude, la grâce [le verset 17 montre qu'il s'agit de la vérité à travers Yahushua qui mène à la Nouvelle Alliance] à la place de la grâce [c’est-à-dire : la Torah, qui s'efface après son accomplissement]" (la version NIV dit : "une bénédiction après l'autre", la version NJB : "un don qui remplace un autre").
La section finale en prose
Versets 17, 18 : "Car si la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Yahushua Christ. Personne n'a jamais vu [révélé] Yahuwah. Le Fils unique, qui est proche du cœur du Père [versions NJB et NRSV] est celui qui l'a fait connaître [ou : L’a expliqué]."
En résumé
Les points les plus utiles [à retenir] sont peut-être la compréhension que le terme "parole" est inadéquat pour exprimer le sens de logos, et que la plus grande partie du prologue est de la poésie, ce qui indique une forte probabilité de sens métaphorique pour "parole", comme dans le passage parallèle de Proverbes 8 (la "sagesse"). De plus, comme le dit Kuschel : "Le prologue a intrinsèquement un mouvement dynamique et détermine son propre point focal. Il commence de manière universelle et se termine de manière concrète." Cela rend vraiment difficile de revenir à une étape antérieure du prologue. Un tel mouvement vers l'avant dans le poème indique fortement que Yahushua est ce que la parole est devenue seulement à partir du verset 14 et, à notre avis, pas avant le verset 11 – ce qui rend impossible l'existence d'une Personne préexistante dans Jean 1:1. Une deuxième Personne – qui est en réalité Yahuwah – contredirait tout le reste de l'Écriture, et contredirait Yahushua dans Jean 17:3 : "Toi, Père, tu es le seul qui soit vraiment Yahuwah."
L'éminent professeur du Nouveau Testament T.W. Manson exprime magnifiquement notre point de vue : "Je doute fort que Jean ait pensé au Logos comme à une personnalité. La seule personnalité présente sur la scène est Yahushua, le fils de Joseph, de Nazareth. Cette personnalité incarne le Logos si complètement que Yahushua devient une révélation complète de Yahuwah. Mais dans quel sens utilisons-nous le mot ‘incarne’ ? … Pour Jean, toute parole de Yahushua est une parole du Seigneur."
Ceci était un sermon de Ray Faircloth
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Courrier des Auditeurs
Denis : C'est l'heure de notre Courrier des Auditeurs, où nous répondons aux questions que nous envoient nos auditeurs, du monde entier. Khun Kwanjai de Chon Buri, en Thaïlande, nous a envoyé une question à laquelle je pense que beaucoup d'entre nous peuvent s'identifier. Elle écrit : "Un membre de ma famille m'a fait beaucoup de tort. Je sais que nous sommes censés pardonner à tous ceux qui nous ont fait du tort afin d'être nous-même pardonnés, mais comment ? Avez-vous des conseils sur la façon dont je peux arriver à pardonner à cet homme ?"
Jean : Tout d'abord, laissez-moi vous dire que je comprends. Quiconque a déjà été gravement lésé par quelqu'un d'autre peut comprendre.
Denis : Je sais que je peux ! Vous savez que vous êtes censé pardonner, mais il y a cette peur que si vous le faites, vous vous exposez à être à nouveau blessé.
D'un autre côté, il y a la peur que si vous ne pardonnez pas, Yahuwah ne vous pardonne pas non plus.
Alors, oui. Que faire ?
Jean : Commençons par lire Matthieu 6, versets 14 et 15. C'est de là que vient une partie de la réaction de "peur".
Denis : "Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses."
Jean : C'est de là que vient une grande partie de la pression. Satan arrive et commence à nous faire redouter que si nous ne pardonnons pas, nous serons perdus. Mais j’aimerais dire qu'ici, comme dans tous les autres domaines concernant le salut, ce n'est pas quelque chose que nous pouvons faire par nous-mêmes.
Quand quelqu'un vous a fait du tort, vraiment du tort, quand vous êtes encore blessé ou autrement affecté négativement par ce qu'il a fait, il peut être impossible de ressentir ou crééer en soi des sentiments de pardon.
Denis : C'est vrai ! Alors que faire ? Parce que la dernière chose que vous voudriez faire, c'est de vous exposer à être à nouveau blessé, ou exploité de la sorte.
Jean : Il y a deux ou trois choses que j'ai trouvées qui fonctionnent. Mais d'abord, faisant face à cette peur selon laquelle pardonner à la personne vous expose à être à nouveau blessé.
Je ne pense pas que ce soit le cas. Le pardon ne nie pas qu'on vous a fait du tort ! Le fait même que vous soyez appelé à pardonner confirme que oui, vous avez été lésé. Le pardon ne le nie pas. De plus, le pardon ne vous rend pas amnésique non plus.
Denis : Donc vous n'avez pas besoin de vous rendre à nouveau vulnérable face à cette personne.
Jean : Pas du tout. J'ai trouvé en ligne une définition bien écrite du pardon. Elle dit, je cite :
"Le pardon est le processus intentionnel et volontaire par lequel une victime subit un changement de sentiments et d'attitude à l'égard d'une offense, laisse tomber les émotions négatives telles que la vengeance, renonce à une compensation ou à la punition de l'offenseur, même si elle est légalement ou moralement justifiée…" Fin de citation.
Maintenant, y a-t-il quelque chose dans cette définition qui parle de réconciliation ?
Denis : Euh, non. Non.
Jean : C'est là que les gens trébuchent. Le pardon et la réconciliation sont deux choses complètement différentes. Il est en votre pouvoir de donner ou de refuser le pardon, et si nous voulons être comme Yahushua, nous choisirons de pardonner. Mais la réconciliation est quelque chose de tout à fait différent.
La réconciliation n'est pas toujours possible. Comment pouvez-vous vous réconcilier avec quelqu'un qui n'a jamais reconnu vous avoir fait du tort ?
Denis : Non. On ne peut vraiment pas, n'est-ce pas ?
Jean : Alors, chassez de votre esprit la crainte que si vous pardonnez à la personne, cela signifie que vous devrez aussi vous réconcilier. Ce n'est pas le cas. Ce sont deux problèmes différents.
Denis : Tu as dit que si nous voulons être comme Yahushua, nous choisirons de pardonner. Comment pouvons-nous faire cela si nous n'avons pas en nous le sentiment de pardonner, si nous ne le ressentons pas ? Ou pire, si l'abus ou le mauvais comportement se poursuit toujours ?
Jean : En réalisant que le pardon est effectivement un choix. Ce n'est pas une émotion.
Denis : Ok. Euh, dis-nous en plus. Je pensais que le but du pardon était de mettre de côté les griefs du passé et, je ne sais pas, de se sentir à nouveau bien envers la personne ?
Jean : Bien sûr. Et vous pouvez le faire quand quelqu'un vous a fait du tort par erreur, sans l’intention de vous blesser. Mais quand la façon dont il vous a fait du tort était délibérée, ou quand il continue à vous faire du tort, quand il refuse d'admettre qu'il vous a fait du tort même si c'est le cas, quand la réconciliation n'est pas possible, alors le pardon devient un choix indépendamment de vos sentiments.
Denis : Et comment on fait ça ?
Jean : Eh bien, pour moi, personnellement, j'ai trouvé que ça m'a amené à un tout nouveau niveau d'abandon à Yah. Dans la prière, j'ai dit : "Père, Tu sais tout ça. Tu sais qu'on m'a fait du tort, Tu sais qu'à ce stade il n'y a aucun espoir de réconciliation. Tu as dit que je devais pardonner, alors d'accord. Je choisis de pardonner à cette personne. Je n'ai pas l’envie de pardonner, mais je le fais quand même. Le changement de mes sentiments dépend de Toi."
Denis : Et que s'est-il passé ?
Jean : Eh bien, immédiatement, j'ai ressenti ce sentiment de paix que je n'avais jamais ressenti avant à propos de cette situation. Mais, comprenez que la paix est venue en faisant la volonté de Yah. Ça ne veut pas dire que j'ai soudainement ressenti des sentiments de pardon pour la personne qui m'avait fait du tort. J'avais simplement pris la décision consciente, indépendamment de mes sentiments, d'obéir à la parole de Yah et de pardonner. Je Lui ai laissé le soin de changer mes émotions. Et, au final, mes sentiments ont vraiment changé.
Quand j'ai arrêté de porter ce fardeau de colère et de ressentiment, mes sentiments ont vraiment changé. Ça ne veut pas dire que je me suis réconcilié avec cette personne. Ce n'est pas possible. Mais j'ai fait le choix conscient de pardonner et de laisser le reste à Yahuwah.
Denis : Ce n'est pas facile à faire. Surtout quand le traitement injuste est toujours en cours. Y a-t-il des promesses que nous pouvons revendiquer qui aident dans des situations comme celle-ci ?
Jean : Je suis heureux que tu poses la question. Il y en a une très puissante dans Romains 12. Lisons-la. C’est Romains 12, versets 17 à 19.
Denis : "Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit Yahuwah."
Jean : Yahuwah est notre garant que la justice sera rendue. Cela peut ne pas être dans cette vie. L'une des choses répétées dans les Écritures est que nous devons attendre Yahuwah, espérer en Lui. Mais nous pouvons avoir confiance, et vous pouvez être sûr, que justice sera rendue, tôt ou tard. Vous n'avez pas besoin de prendre sur vous de faire justice. Faites le choix conscient de pardonner et laissez le reste au Père.
Denis : J'aime ça. Dans des situations comme celle-ci, il est bon de se rappeler que Yahuwah prend plaisir dans la justice. Il est également bon de se rappeler que la justice de Yahuwah est parfaite : ni trop, ni trop peu. Elle est parfaite. Et Il a des moyens d'obtenir la justice en notre faveur, d’une manière que nous ne pourrions pas obtenir nous même.
OK, une autre question, rapidement. Elle nous vient de Jerrik Hansen, de Bergen, en Norvège. Il nous écrit : "Si un pasteur baptise une personne mais que les pratiques personnelles de ce pasteur ne sont pas en accord avec la Parole de Yah, cela invalide-t-il le baptême ? J'ai récemment appris que le pasteur qui m'a baptisé l'année dernière a eu une liaison de longue date avec la secrétaire de l'église."
Jean : Eh bien, évidemment, si quelqu’un désire être baptisé, il cherchera, idéalement, quelqu'un pour faire le baptême dont la propre vie est en accord avec Yah. Mais ce que Jerrik décrit est quelque chose de différent. En toute bonne foi, sur la base des informations dont il disposait à l'époque, il a demandé le baptême. Notre Père Céleste a accepté son acte de contrition pour ses péchés passés, et sa foi dans les mérites expiatoires du sang de Yahushua.
Yahuwah lit dans les cœurs ! Le baptême est un symbole de la purification, de notre mort en Yahushua pour que nous puissions ensuite ressusciter avec Lui dans une vie nouvelle. Puisque ce désir de suivre Yahuwah était présent, le baptême de Jerrik est toujours valide. Son ignorance des péchés cachés du pasteur n'invalide pas son baptême.
Denis : Mais, y a-t-il des raisons pour lesquelles une personne devrait être rebaptisée ?
Jean : Eh bien, si une personne est tombée et a vécu une vie de péché notoire, choisissant de se rebeller contre ce qu'elle sait être juste, mais que plus tard elle se repent et revient à Yah, souvent elle voudra être rebaptisée dans ces circonstances. C'est une déclaration publique de la foi en Yahuwah qui pardonne.
De même, si une personne a été baptisée sous de fausses croyances doctrinales, comme la croyance en une divinité trinitaire, elle peut souhaiter être baptisée à nouveau. Mais encore une fois, le but du baptême est de participer publiquement et symboliquement à la mort et la résurrection du Sauveur.
Denis : Galates 2:20 : "J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi."
Jean : Exactement. Amein. Les humains ont tendance à être beaucoup plus légalistes que le Père. Rappelez-vous : Il lit dans le cœur. Il sait quand le cœur d'une personne est droit avec Lui et Il accepte cela.
Denis : Amein. Et Jerrik : ne laissez pas le fait que l'homme qui vous a baptisé soit un pécheur, détruire votre confiance en Yah. Romains 3:23 dit que : "Tous ont péché et sont privés de la gloire de Yah".
Votre situation souligne exactement pourquoi le Ciel appelle les gens à quitter les églises déchues, mais elle ne diminue pas la force de l'évangile, ni les vérités de la Parole de Yah. Ne laissez pas votre foi être ébranlée sur ce point, cher ami.
Eh bien, c'est tout ce à quoi nous avons le temps de répondre aujourd'hui. Si vous avez une question à laquelle vous aimeriez que nous répondions, rendez-vous sur notre site Web à WorldsLastChance.com et cliquez sur "Contactez-nous". Nous apprécions toujours d'avoir des nouvelles de nos auditeurs.
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Aujourd'hui, je voudrais partager avec vous une petite promesse souvent négligée, cachée dans le Sermon sur la Montagne. Matthieu 5:45 nous dit que le Père "fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie la pluie sur les justes et sur les injustes".
En quoi est-ce une promesse ? C'est une promesse, parce nous sommes assurés que nous n'avons pas à faire une oeuvre d’amélioration de soi ou de développement personnel pour venir demander à Yahuwah Son aide et Sa bénédiction. Il est vivant pour bénir les autres, et Il prend plaisir à aider Ses enfants. Faites confiance à Son caractère. Peu importe si le chemin est sombre ou rocailleux, cherchez et identifiez les bénédictions du Père dans votre vie.
Johnson Oatman, Jr. avait compris l'importance de reconnaître les bénédictions quotidiennes dans notre propre vie. Ce sont les empreintes digitales de Yah, et il est encourageant de les reconnaître comme telles. Oatman a écrit plus de 5000 chansons avant sa mort en 1922. L'une des plus célèbres est celle qui invite à compter nos bénédictions. Quelques-uns des versets disent :
Quand les tourbillons de la vie te prennent d'assaut,
Quand tu es découragé, pensant que tout est perdu,
Compte tes nombreuses bénédictions, nomme-les une par une,
Et tu seras surpris de ce que le Seigneur a fait.
Es-tu accablé par une charge de labeur ?
Ta croix te semble-t-elle lourde à porter ?
Compte tes nombreuses bénédictions, tout doute s'envolera,
Et tu continueras à chanter au fil des jours.
Ainsi, au milieu des conflits, grands ou petits,
Ne te décourage pas, Dieu est au-dessus de tout ;
Compte tes nombreuses bénédictions, les anges t’assisteront,
L'aide et le réconfort t’accompagneront jusqu'à la fin de ton voyage.
Et voici le refrain :
Compte tes bénédictions, nomme-les une par une,
Compte tes bénédictions, vois ce que Dieu a fait !
Compte tes bénédictions, nomme-les une par une,
Compte tes nombreuses bénédictions, vois ce que Dieu a fait.
Voilà le secret de l'avertissement de Paul, dans 1 Thessaloniciens 5 : "Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse, exprimez votre reconnaissance en toute circonstance."
Le pasteur et animateur radio Woodrow Kroll a dit : "Concentrez-vous sur vos bénédictions en les comptant, et vous aurez peu de temps pour compter autre chose."
Ne laissez pas un sentiment d'indignité vous faire douter des promesses de Yah. Aucun d'entre nous n'en est digne ! Souvenez-vous : Il fait briller le soleil sur les justes et les injustes ! Il arrose les champs des justes et des injustes. Et Il envoie des bénédictions, à vous aussi.
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
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Segment de clôture
Merci d'avoir été à l’écoute de cet épisode sur Radio WLC.
Nous vivons une époque très solennelle. Le monde est au bord d’un grand désastre. Des événements catastrophiques vont bientôt se produire qui mettront fin à notre ère, et inaugureront la nouvelle.
Dans Sa grande miséricorde, Yahuwah a révélé par la prophétie ce que l'avenir nous réserve. Apocalypse 8 prédit une série d'événements, d’une gravité croissante, qui dévasteront la terre. Les réserves de nourriture mondiales seront décimées. La famine, et la mortalité qui l'accompagne, en résulteront. Les réserves d'eau potable de la terre seront également touchées.
Apocalypse 9 nous révèle que des démons se feront passer pour des extraterrestres. La terreur et la dévastation, causées par cette soi-disant "invasion extraterrestre", feront que les gens chercheront désespérément à se mettre en sécurité, à tout prix. La liberté de vivre, et de pratiquer le culte, selon ce que nous dicte notre conscience, ne sera qu’un souvenir du passé. De nombreuses vies seront perdues au cours de cette série d'événements, et lorsque la marque de la bête sera imposée, il y aura des martyrs. Chaque événement sera une préparation pour la crise suivante, dans un long et dernier appel à la repentance de la miséricorde divine, car Yahuwah "ne veut pas qu'un seul périsse", mais, au contraire "que tous arrivent à la repentance".
Peu de temps après les événements décrits dans Apocalypse 8 et 9, les sept derniers fléaux s’abattront sur la terre. Ces fléaux, et les Trompettes précédentes, feront des ravages et sèmeront le choas sur la terre. Ils causeront une destruction et une misère sans précédent.
Ésaïe 24 nous averti ainsi :
"Oui, Yahuwah va dévaster la terre, Il va la ravager, en bouleverser la surface, Il en dispersera les habitants. . . La terre se déchire, et se fissure, elle vacille, elle oscille et titube, pareille à un ivrogne, et elle est ébranlée tout comme une cabane, car le poids de son crime pèse sur elle","Elle tombe, et ne se relève plus."
Pour les croyants, cependant, il y a de l'espoir ! En décrivant la fin de notre époque, Yahushua a dit dans Luc 21, verset 28 : "Quand ces événements commenceront à se produire, levez la tête et prenez courage, car alors votre délivrance sera proche." Oui, la fin sera traumatisante : elle est censée l'être. Yahuwah veut sauver chaque individu qu'Il peut sauver, c’est pourquoi Il permet ce point culminant final, pour réveiller les âmes.
Mais la Bonne Nouvelle de l’Évangile du Royaume de Yah est que, au-delà des événements traumatisants d’un proche futur, une éternité de bonheur attend tous ceux qui accepteront le don divin du salut. Lorsque Yahushua reviendra, tous ceux qui sont morts en croyant aux mérites du Sauveur crucifié et ressuscité, seront ressuscités lors de la première résurrection. Yahushua établira alors le royaume de Yah sur terre. Lui et les rachetés, régneront conjointement sur la terre pendant les mille premières années de l'éternité.
Jean a vu "un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu".
Si vous souhaitez vous joindre aux rachetés de toutes les époques, et vivre une vie à la mesure de celle de Yahuwah, faites le choix : acceptez le salut aujourd'hui. Vous n'avez pas besoin de vous y "préparer" par vous-même. La vérité est que : vous ne le pouvez pas. Et moi non plus. Personne ne le peut. Venez à Lui, tel que vous êtes. N'attendez pas d'avoir cessé de pécher. Vous ne vous améliorerez pas par vos propres efforts !
Acceptez l'invitation de Yahuwah à devenir membre de Son royaume terrestre éternel. Lorsque vous accepterez cette précieuse invitation, Yahuwah vous offrira un tout nouveau coeur. Dans Ezéchiel 36, verset 26, Il déclare : "Je te donnerai un coeur nouveau et Je mettrai en toi un esprit nouveau, J'enlèverai de ton être ton coeur dur comme la pierre et Je te donnerai un coeur de chair." Accepter ce cadeau inestimable, est la seule façon de rejoindre Son Royaume.
Venez à Yahuwah, tel que vous êtes. Il attend les bras grands ouverts, désireux de recevoir tous ceux qui viennent à Lui.
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Fin
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