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Le Sabbat, de la Création au Sinaï: Le Sabbat est antérieur à Moïse
Programme 38:
Le Sabbat, de la Création au Sinaï
Le Sabbat est antérieur à Moïse
Partie 1
Eric Thomas : Bonjour ! Et bienvenue sur Radio WLC, où nous vous apportons la vérité, directement à partir de la Bible. Je suis votre animateur, Eric Thomas, et Jean Olivier est avec moi.
Jean Olivier : Bonjour, chers auditeurs ! Merci d’être au rendez-vous. A Worlds Last Chance, notre but est de partager avec vous toutes les vérités que nous avons apprises. Nous ne sommes affiliés à aucune église, ni dénomination particulière. Nous avons simplement le fardeau sur nos coeurs de partager les vérités que nous avons apprises avec les autres !
Eric : C'est vrai. Nous nous sentons vraiment bénis par ce que nous avons appris, et nous voulons le transmettre aux autres. Chacun d'entre vous a sa propre sphère d'influence : des gens que vous connaissez, dont vous pouvez toucher le cœur avec ces vérités, des gens que vous seuls pouvez atteindre. Chacun d'entre nous avons appris des vérités que nous pouvons partager avec les autres.
Si vous nous avez déjà écouté, vous savez qu'à WLC, nous préférons utiliser le véritable nom de Dieu, qui est : Yahuwah, ou Yah en forme courte. Le nom du fils est : Yahushua.
Jean : S’il arrive que nous utilisions des titres, nous utilisons les titres bibliques de : El, Elohim, ou Adonaï.
Eric : Eh bien, je dois dire que j'étais assez étonné par toutes les réponses que nous avons reçues de notre programme l'autre jour, sur le jour du Sabbat.
Jean : Oui, nous avons vraiment eu un nombre inhabituel de réponses sur ce sujet particulier.
Si vous avez manqué cette émission, vous pouvez l'écouter sur notre site web : WorldsLastChance.com, ou sur notre chaîne Youtube Worlds Last Chance – en français. Elle s'intitule "Le Sabbat" : L’éternel privilège de l’adoration".
Eric : Lors de cette émission, nous avons démontré à partir des Écritures que le Sabbat est toujours en vigueur puisqu'il fait partie de la loi divine éternelle, qui n'a pas été, en vérité, clouée à la croix. En fait, l'Écriture révèle que les rachetés continueront à adorer Yah au jour de Son saint Sabbat, pendant toute l'éternité ! C'est une prophétie de l’observation du Sabbat dans le futur !
Jean : C'est vrai, Eric, et le nombre de réponses que nous avons eu, comme tu l’as dis, a été impressionant. Beaucoup d'auditeurs ont soutenu que le Sabbat était inexistant avant le Sinaï. D'autres, que c'était une invention de Moïse. L'idée que le Sabbat a été en fait établi à la Création est, apparemment, une idée nouvelle pour beaucoup de personnes.
Eric : Mais certains ont un fait de bonnes remarques. A l’évidence, si l'on peut prouver que le Sabbat a été établi bien avant qu'il y ait une nation israélite, alors, cela fait sauter l'argument selon lequel le Sabbat était seulement pour les Juifs. Et, comme nous l'avons vu dans cette émission précédente, Esaïe 66 prophétise l'observance future du Sabbat par les rachetés.
Donc, aujourd'hui, j'aimerais parler du Sabbat avant le Sinaï. Le Sabbat, à la Création. Parce que s'il est vrai que le Sabbat a été établi à la Création, il n'est clairement pas lié au plan du salut, à la loi sacrificielle, donc il ne peut pas avoir été cloué à la croix. Et, s'il a été établi avant l’existence de la nation israélite, il est tout aussi clair que le Sabbat est destiné à tous les peuples, non ?
Jean : Oui, tu as raison. Et c'est une question juste parce que ses ramifications, si cela est vrai, sont très étendues. Toutes les croyances et pratiques fondées sur l'hypothèse que le Sabbat n'était destiné qu'aux Juifs doivent être réévaluées sous cet angle nouveau.
Le principal argument contre le fait que le Sabbat a été établi à la Création est : soit qu'il a été institué au Sinaï, soit qu'il est une invention de Moïse. Donc, c’est par là que j'aimerais commencer aujourd’hui. Commençons par le Sinaï, puis remontons jusqu'à la Création.
Exode, chapitre 20, s'ouvre sur ces mots : "Je suis Yahuwah, ton Elohim, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude." A partir de là, Yah nous donne le reste des Dix Commandements. C'est à cause de cette déclaration d'ouverture que beaucoup de Chrétiens ont supposé que le Sabbat a été donné uniquement aux Juifs.
Maintenant, souviens-toi : nous sommes au chapitre 20 de l'Exode. Si le Sabbat a été introduit pour la première fois lors de la proclamation des Dix Commandements au Sinaï, nous ne devrions pas pouvoir le trouver mentionné avant cela, n'est-ce pas ?
Eric : Oui, c’est logique.
Jean : Ok, remontons dans le temps, à Exode 16. Lisons le premier verset, si tu veux.
Eric : "Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit d'Elim, et ils arrivèrent au désert de Sin, qui est entre Elim et Sinaï, le quinzième jour du second mois après leur sortie du pays d'Egypte."
Jean : Nous avons là une date. Or nous savons, grâce à Nombres 33 verset 3, que les enfants d'Israël ont quitté l'Égypte le 15e jour du premier mois. Nous savons également, grâce à Deutéronome 16 verset 1, qu'ils sont partis de nuit.
Donc, d'après ce que tu viens de lire dans Exode 16, les événements de ce chapitre 16 ont lieu un mois après qu'ils aient quitté l'Égypte. Nous sommes d’accord ?
Eric : Oui.
Jean : Ok, maintenant retournons vers Exode 19 et lisons le premier verset. Il nous donne le contexte dans lequel les Dix Commandements ont été prononcés au chapitre 20. Que dit Exode 19:1 ?
Eric : "Le troisième mois après leur sortie du pays d'Egypte, les enfants d'Israël arrivèrent ce jour-là au désert de Sinaï."
Jean : Donc, deux mois après avoir quitté l'Égypte, les enfants d'Israël sont arrivés au Sinaï. Voilà la date donnée dans Exode 19. En comptant à rebours, nous remontons à Exode 16, qui se passe un mois après avoir quitté l'Égypte, donc un mois avant même qu'ils ne mettent les pieds devant le Mont Sinaï.
Tu as ces dates en tête ?
Eric : Oui, c’est bon !
Jean : D'accord. Maintenant, lisons les versets 2 et 3 d'Exode 16.
Eric : "Et toute l'assemblée des enfants d'Israël murmura dans le désert contre Moïse et Aaron. Les enfants d'Israël leur dirent : Que ne sommes-nous morts par la main de Yahuwah dans le pays d'Egypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude."
Jean : A ce moment, ils ont été livrés, mais leurs réserves de nourriture sont épuisées. Au lieu d'exprimer leur foi, ils s’irritent et se plaignent. Ils accusent Moïse de les avoir amenés dans le désert pour les faire mourir de faim.
Eric : Après tout ce qu'ils ont vécu, et vu de leurs propres yeux, ils n’ont pas pu simplement aller à Yah et Lui demander de la nourriture ? On aimerait penser qu'ils auraient appris à Lui faire un peu confiance à ce moment-là !
Jean : On aimerait le penser ! Mais, Yah est un Père. Il connaît nos limites. Il a donné une réponse très gracieuse. Lisons le verset suivant.
Eric : "Yahuwah dit à Moïse : Voici, Je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira… "
Jean : Arrête-toi là, un instant. C'est à ce moment-là que la manne a été donnée. Le peuple manquait de nourriture ; Yah a pourvu. Mais la manne a été donnée de manière à révéler ce qu'il y avait dans leur cœur. Lisons la suite, maintenant.
Eric : Euh… "Je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que Je le mette à l'épreuve, et que Je voie s'il marchera, ou non, selon Ma loi. Le sixième jour, lorsqu'ils prépareront ce qu'ils auront apporté, il s'en trouvera le double de ce qu'ils ramasseront jour par jour."
Jean : N'est-ce pas intéressant ? La manne a été donnée de telle sorte que le coeur de l'individu soit révélé. Pour voir s'ils marcheraient "selon Sa loi", ou non.
Quelle loi ? Le don des 10 Commandements n'était pas avant un mois de plus !
Eric : Eh bien, il est évident qu'ils devaient déjà connaître Sa loi, sinon ils ne pouvaient pas être tenus responsables, comme on peut le lire ici, dans ce verset. Le Père ne punit pas pour ce qui est fait dans l'ignorance.
Jean : Donc, les Israélites devaient recueillir la manne chaque matin avant qu'elle ne fonde sous la chaleur du soleil. On leur disait aussi de ne pas laisser de restes. Chaque jour, ils devaient en ramasser autant qu'ils en avaient besoin pour la journée. Et le sixième jour de la semaine, ils devaient en ramasser deux fois plus, car il n'y en aurait pas le septième jour, le Sabbat.
Voyons maintenant ce qui s'est passé. Commençons la lecture au verset 20. Et souvenez-vous : c'était un mois entier avant le mont Sinaï.
Eric : "Ils n'écoutèrent pas Moïse, et il y eut des gens qui en laissèrent jusqu'au matin; mais il s'y mit des vers, et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens. Tous les matins, chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait.
Le sixième jour, ils ramassèrent une quantité double de nourriture… Tous les principaux de l'assemblée vinrent le rapporter à Moïse. Et Moïse leur dit : C'est ce que Yahuwah a ordonné. Demain est le jour du repos, le Sabbat consacré à Yahuwah; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et mettez en réserve jusqu'au matin tout ce qui restera.
Ils le laissèrent jusqu'au matin, comme Moïse l'avait ordonné; et cela ne devint point infect, et il ne s'y mit point de vers. Moïse dit : Mangez-le aujourd'hui, car c'est le jour du Sabbat; aujourd'hui vous n'en trouverez point dans la campagne. Pendant six jours vous en ramasserez; mais le septième jour, qui est le Sabbat, il n'y en aura point."
Jean : Ce qui est intéressant dans tout cela, c'est que ça s'est passé un mois entier avant leur arrivée au Sinaï ! Continue à lire. Voyons ce que Yah a dit quand ils ont essayé d'en ramasser le jour du Sabbat.
Eric : "Le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en ramasser, et ils n'en trouvèrent point. Alors Yahuwah dit à Moïse : Jusques à quand refuserez-vous d'observer Mes commandements et Mes lois ? Considérez que Yahuwah vous a donné le Sabbat; c'est pourquoi Il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour. Et le peuple se reposa le septième jour."
Jean : Et ce n'était pas la première fois que les Israélites rencontraient le Sabbat, il ne le découvraient pas. Quand Moïse est retourné en Égypte après avoir vécu en Madian pendant 40 ans, il a enseigné aux Israélites que pour recevoir les bénédictions de Yah, ils devaient vivre en conformité avec Sa loi. Tu vois, le Sabbat a été institué à la Création, mais pendant les années d'esclavage, ils n'ont pas pu continuer à l’observer. Mais sous la tutelle de Moïse, le peuple a recommencé à l’observer.
Eric : D'où est-ce que tu tiens ça ? Parce que je ne me souviens pas avoir lu cela dans la Bible.
Jean : C'est là, mais tu ne l'as peut-être pas remarqué à cause de la façon dont cela a été traduit. Lisons Exode 5:4-5.
Eric : "Mais le pharaon leur demanda : Moïse et Aaron, pourquoi détournez-vous le peuple de ses travaux ? Retournez à vos corvées ! Il ajouta : Ces gens sont maintenant très nombreux dans le pays. Et vous voudriez leur faire interrompre leurs corvées !"
Je ne vois pas… Ils "se reposent", oui. Mias cela ne veut pas dire qu'ils se sont adonnés au culte le jour du Sabbat.
Jean : C'est à cause de la traduction en français moderne. C'est très différent dans l'hébreu original. Le mot original n'est pas "interrompre leurs corvées" (ou "interrompre ses travaux", selon les versions). L'original est : "Sabbat leurs corvées" (ou "Sabbat ses travaux"). Il est écrit en fait, dans l’original : "Vous les faites Sabbat de leurs travaux."
Eric : Ouah. Ok. C'est évidemment bien avant le Sinaï. Mais ce n'est toujours pas avant Moïse. Nous allons faire une courte pause, et à notre retour, j'aimerais voir les preuves que tu peux partager qui remonteraient avant Moïse.
Jean : Avec plaisir. Tout est là !
Eric : Super ! A tout de suite, les amis.
* * *
Partie 2
Eric : Aujourd'hui, nous parlons du Sabbat, depuis le Sinaï en remontant jusqu'à la Création. Beaucoup de gens disent qu'il n'est apparu qu'avec Moïse, et qu'il n'est donc que pour les Juifs. Cependant, Jean a partagé avec nous comment il apparaît en fait dans les Écritures avant le Mt Sinaï !
Jean : C'est vrai, Eric. Et, comme nous l'avons dit plus tôt, si nous pouvons établir à partir des Écritures que le Sabbat vient de la Création, bien avant qu'il y ait une nation israélite, les implications sont énormes. Cela signifie que le Sabbat n'était pas seulement pour les Juifs. De plus, si le Sabbat a été institué avant le péché, alors il n'a pas pu être cloué à la croix.
Eric : Tu disais à l’instant que Pharaon, dans Exode 5, a accusé Moïse et Aaron de faire chômer les Israélites en leur faisant observant le Sabbat.
Jean : Oui. En hébreu, c’est-à-dire la langue originale, il est écrit : "Vous les faites Sabbat", en d’autre temres, vous les faites cesser leur travail, vous les faites chômer.
Eric : C'est fascinant. Ça m’a vraiment étonné. Mais c'est toujours du temps de Moïse. Tout le monde ne dit pas que le Sabbat a été institué au Sinaï. Certains disent simplement du temps de Moïse. Quelles preuves a-t-on que le Sabbat était connu et observé avant lui ? Les patriarches observaient-ils le Sabbat ?
Jean : Il n'y a aucun verset de la Bible qui dit qu'Abraham a gardait le Sabbat, ou que Jacob adorait Yah au septième jour. Cependant, il existe une source extra-biblique qui contient des preuves indirectes fascinantes, qui remontent d'Abraham jusqu'à Adam.
Eric : Qu'est-ce que c'est ?
Jean : Le Livre des Jubilés. Certains l’appelent la "Petite Genèse". Il était bien connu des premiers Chrétiens. L'Église orthodoxe éthiopienne, ainsi que les Juifs éthiopiens, l'ont accepté comme canonique.
Ce que personne ne semble remarquer, cependant, c'est le lien entre le Sabbat et la chronologie du Livre des Jubilés.
Eric : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Jean : Les patriarches ont vécu très longtemps.
Eric : C'est vrai. Abraham n'avait-il pas 175 ans, quand il est mort ? Isaac avait 180 ou 185 ans, quand il est mort, si je me souviens.
Jean : Cent quatre-vingt. Mais ce n'est rien comparé à leurs ancêtres !
Eric : Ah oui ! Noah a vécu quelque chose comme 950 ans. Et Sem avait 600 ans. Et il y a aussi tous les antédiluviens. Ils ont vécu très longtemps !
Jean : Le Livre des Jubilés contient beaucoup d'informations sur ces premiers jours de l'histoire de la terre. Mais ce qui est fascinant, c'est qu'il date des différents événements par les cycles des jubilés.
Eric : Les cycles des jubilés ? Peux-tu en dire un peu plus ?
Jean : Le Jubilé est décrit par Moïse. C'était un cycle de 49 ans. La 50ème année était connue comme l'année du Jubilé. Les esclaves étaient libérés. Les terres qui avaient été vendues revenaient à la lignée familiale qui les possédait à l'origine. C'était un temps de réjouissance où la terre se reposait. Aucune culture n'était semée.
La chose que personne ne semble relever est le fait que sans un Sabbat du septième jour, on ne peut pas avoir un cycle de jubilé, car le cycle de jubilé était l’accumulation de sept cycles sabbatiques.
Ces cycles sabbatiques étaient composés de six années ordinaires. La septième année était une année sabbatique où, encore une fois, la terre se reposait et aucune culture n'était semée, rien n’était planté.
Eric : J'ai entendu parler de ça ! Il y a un agriculteur en Californie qui a décidé de faire la même chose et son rendement a été énorme.
Jean : Eh bien, ce cycle est lui-même basé sur le schéma des six jours de travail, suivis du septième jour de repos de Sabbat. Tu as six années de travail habituel, suivies d'un congé sabbatique la septième année. Le Jubilé, ensuite, était le congé sabbatique des congés sabbatiques ! Après sept cycles de sept ans chacun, tu as l'année du Jubilé, la 50e année. C'est magnifique.
Eric : Je peux voir comment, quand les gens vivent littéralement des centaines et des centaines d'années, comme c’était le cas avant le déluge, la datation par cycles de jubilé est vraiment utile.
Jean : Oui, ça l’est ! Par exemple, écoute ce passage du Livre des Jubilés. Il donne la date de la mort de Noé. Il dit, je cite : "Et Noé se coucha avec ses pères, et fut enterré sur le mont Lubar, au pays d'Ararat. Il vécu neuf cent cinquante ans : dix-neuf jubilés, et deux semaines, et cinq ans".
Puis, quelques versets plus loin, il parle de la tour de Babel. Tiens, si tu veux le lire…
Eric : Euh… "Et dans le trentième jubilé, la première année de la deuxième semaine, Peleg prit une femme, Lomna, fille de Sina'ar, et elle lui enfanta un fils la quatrième année de cette semaine, qu'il appela Réu, car il dit : "Voici que les enfants des hommes sont devenus mauvais en se construisant une ville et une tour au pays de Shinéar".
Jean : C'est une manière fascinante de calculer les dates anciennes. Ça veut dire qu'au 33e jubilé, la première année de la deuxième "semaine" (d’années du cycle sabbatique), Peleg s'est marié. Or, la première année de la deuxième semaine, c’est la huitième année du cycle du jubilé. Puis, trois ans plus tard, dans la quatrième année de la deuxième semaine du cycle du jubilé, ils ont eu un fils.
Lisons maintenant les versets 26 et 27. Encore une fois, c'est dans le chapitre 10 du Livre des Jubilés.
Eric : "Et Yahuwah envoya un vent violent contre la tour et la renversa sur la terre ; et voici qu'elle se trouvait entre la ville d’Assur [en Assyrie] et Babylone, au pays de Shinéar, et on lui donna le nom de 'Renversement'. La première année de la quatrième semaine, au début du trente-quatrième jubilé, ils ont été dispersé loin du pays de Shinéar".
Jean : En d'autres termes, la 28e année du 34e cycle de jubilé, le peuple a été dispersé loin de la tour de Babel.
Encore une fois, on ne peut avoir un cycle du jubilé, sans avoir des cycles sabbatiques. Et ces cycles sabbatiques de sept ans étaient basés sur la semaine de travail de six jours, suivie du repos sabbatique au septième jour.
Eric : C'est fascinant. Je n'ai jamais entendu parler de tout cela auparavant.
Jean : Il y a une autre chose fascinante dans le Livre des Jubilés : c'est une référence à la Fête des Semaines, ou Pentecôte.
Eric : Ah bon ? Je croyais que toutes ces fêtes "juives" avaient été instituées lors de l'Exode. Mais tu dis que même la Pentecôte est antérieure aux Israélites ?
Jean : Veux-tu le lire pour nous ? Cela parle de la promesse de Yah de ne plus jamais envoyer de déluge d’eau sur la terre. C’est le Livre des Jubilés, chapitre 6, à partir du verset 15.
Eric : "Et Il donna à Noé et à ses fils un signe qu'il n'y aurait plus jamais de déluge sur la terre. Il a placé Son arc dans la nuée comme signe de l'alliance éternelle pour qu'il n'y ait plus de déluge sur la terre pour la détruire, tous les jours de la terre. C'est pourquoi il est ordonné et écrit sur les tablettes célestes qu'ils devront célébrer la fête des semaines en ce mois une fois par an, pour renouveler l'alliance chaque année.
"Et cette fête fut célébrée dans le ciel depuis le jour de la Création jusqu'aux jours de Noé – vingt-six jubilés et cinq semaines d'années. Noé et ses fils l'observèrent pendant sept jubilés et une semaine d'années, jusqu'au jour de la mort de Noé, et depuis le jour de la mort de Noé, ses fils ne l'observèrent plus jusqu'aux jours d'Abraham, et ils mangèrent du sang.
"Mais Abraham l'observa, Isaac, Jacob et ses enfants l'ont observé jusqu'à tes jours, et en tes jours les enfants d'Israël l'ont oublié jusqu'à ce que vous le célébriez à nouveau sur cette montagne.
"Et tu ordonneras aux enfants d'Israël d'observer cette fête dans toutes leurs générations, comme un commandement : un jour de l'année, en ce mois, ils célébreront la fête. Car c'est la fête des semaines et la fête des prémices : cette fête est double, et d’une double nature : selon ce qui est écrit et gravé à son sujet, célébrez-la".
Jean : Là encore, il s'agit de la Pentecôte. La "Fête des semaines" est un autre nom pour la Pentecôte. Elle a été célébrée bien avant qu'il n'y ait une nation israélite.
Eric : Je suis vraiment intrigué par le fait que ça dise qu'elle a été célébrée au Ciel. Nous oublions que le Ciel est un lieu véritable, avec sa propre histoire, peuplé d'êtres qui adorent Yah aussi.
Jean : C'est vrai.
Maintenant. Ma "preuve" préférée que le Sabbat a été établi à la Création. Retournons dans Genèse 2, à la fin de la semaine de la Création. Peux-tu lire les trois premiers versets ?
Eric : "Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Elohim acheva au septième jour Son oeuvre, qu'Il avait faite : et Il se reposa au septième jour de toute Son oeuvre, qu'Il avait faite. Elohim bénit le septième jour, et Il le sanctifia, parce qu'en ce jour Il se reposa de toute Son oeuvre qu'Il avait créée en la faisant."
Jean : Quand nous lisons la Bible, quand nous cherchons les mots dans les concordances et les dictionnaires bibliques, nous oublions que les différentes conjugaisons d'un même mot apparaissent dans les concordances et les dictionnaires bibliques comme des mots différents. Nous l'oublions parce que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne dans les dictionnaires de notre propre langue moderne.
Eric : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Jean : Eh bien, par exemple, prenons le mot "manger". C'est à la fois un nom (désignant une personne, un lieu ou une chose, ici : le manger) et c’est aussi un verbe : une action. Pourrais-tu l'utiliser rapidement dans les deux sens, dans une phrase ?
Eric : Un mini-test ? Ok… Voyons voir. Euh : "J’ai envie de manger…"
Jean : Verbe !
Eric : "… ce délicieux manger."
Jean : Nom. Très bien ! On pourrait donner d’autres exemples. Tiens, en anglais : le mot "boisson", "drink", qui est à la fois un nom et un verbe : "boire".
Eric : "I only drink soft drink"
Jean : Very good ! Très bien ! "Je ne bois que des boissons sans alcool", en français. Maintenant, si tu cherches le mot "manger" dans un dictionnaire français ou le mot "drink" dans le dictionnaire anglais, il n'y apparaîtra qu'une seule fois. Il n'y apparaît pas comme deux mots différents. Il apparaît comme le même mot : c'est simplement un mot qui peut être soit un nom, soit un verbe.
C'est comme ça, avec le mot "Sabbat". En hébreu, c'est à la fois un nom et un verbe. Le mot "Sabbat" est bel et bien dans le récit de la Création, mais il y apparaît sous sa forme verbale. C'est pourquoi il n'a pas été traduit avec précision, car en français, comme en anglais d’ailleurs, nous n'avons tout simplement pas le mot "Sabbat" comme verbe !
Maintenant, lisons cette version de Genèse 2. J'ai inséré le mot Sabbat comme un verbe, parce que c'est ainsi qu'il apparaît dans l'original. Allons-y.
Eric : "Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Elohim acheva au septième jour Son oeuvre, qu'Il avait faite : et Il fit sabbat au septième jour de toute Son oeuvre, qu'Il avait faite. Elohim bénit le septième jour, et Il le sanctifia, parce qu'en ce jour Il fit sabbat de toute Son oeuvre qu'Il avait créée en la faisant."
Ouah ! C'est vraiment ce que dit l’original ?
Jean : Absolument. [On pourrait dire pour traduire encore plus littéralement : Je sabbate, tu sabbates, il sabbate… au passé : Je sabbatai, tu sabbatas, Il sabbata au septième jour de toute Son œuvre qu’Il avait créée.] Mais puisque, "Il sabbat" (du verbe "sabbater") n'est pas un mot qui existe en français, les traducteurs ont donc dû utiliser autre chose. Ils ont mis le mot "repos" : "se reposer".
En fait, si tu cherches le mot "Sabbat" dans un dictionnaire biblique ou une concordance, tu verras que le nom "Sabbat" dérive en fait de la forme verbale. C'est le même mot.
Eric : Eh bien… peut-être que la langue hébreu n'avait pas de mot pour "se reposer". Peut-être que "sabbater" était le mot qu'ils utilisaient pour dire : se reposer.
Jean : C'est un bon point, mais non. Ils avaient un mot qui était l'équivalent de "se reposer". Par exemple, dans Genèse 18, Abraham a vu ce qui lui semblait être trois hommes, passant sur la chemin. Il a couru vers eux et les a invités à venir s'asseoir un moment à l'ombre. Il décrit l'hospitalité qu'il aimerait leur offrir, en disant au verset 4, je cite : "Permettez qu'on apporte un peu d'eau, pour vous laver les pieds; et reposez-vous sous cet arbre."
Eric : Il n'a pas dit : "sabbattez-vous sous cet arbre" ?
Jean : Non, c'est un mot complètement différent. Une racine primaire, sans aucun lien avec le mot "Sabbat".
Donc, quand l'auteur de la Genèse a écrit l'histoire de la Création, il ne manquait pas de mots pour tout exprimer. Il ne lui manquait pas de vocabulaire pour utiliser le mot "repos" s'il avait voulu le faire, quand il a dit qu'Elohim avait sabbaté le septième jour, ou, dans l'Exode, que Pharaon se plaignait que Moïse et Aaron avaient fait "sabbat" le peuple de leurs travaux.
S'il s'agissait simplement de "repos", il y avait un mot disponible pour cela, mais ce n'est pas ce qu'il a utilisé. Au lieu de cela, il a utilisé la forme verbale du mot "Sabbat". Elohim a sabbaté [Elohim sabbata] au septième jour de toute Son oeuvre, qu'Il avait faite. Elohim bénit le septième jour, et Il le sanctifia, parce qu'en ce jour Il fit sabbat [Il sabbata] de toute Son oeuvre qu'Il avait créée !
Le Sabbat est là, dans la Genèse, sous la forme verbale originale du mot. Il est là ! Et la signification pour nous, en tant que Chrétiens aujourd'hui, c’est que le Sabbat a été institué à la Création avant même qu'il n'existe une nation israélite. Il n'a pas été donné uniquement aux Juifs au Sinaï, ni même en Égypte au moment de l'Exode. Il a été ré-tabli là-bas, mais ce n'est pas là qu'il a été institué.
Eric : Il trouve son origine à la Création. Et, bien sûr, ça signifie que, s’il n'était pas destiné seulement aux Juifs, il n'a pas non plus été cloué à la croix.
Jean : Exactement. Et c'est pourquoi le Sabbat, en tant que mémorial de la Création, a été observé jusqu'au Concile de Nicée, et, en tant que mémorial de la Création et de notre RE-création suite à notre état de péché, il sera célébré par tous les rachetés pour toute l'éternité.
Eric : C'est magnifique. J'aime ça. Un mémorial de la Création et de notre RE-création.
Ne partez pas, les amis. A notre retour, nous répondrons à vos questions envoyées à notre Courrier des Auditeurs.
Restez à l'écoute.
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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Eric : Nous avons un sujet assez brûlant pour notre première question de notre Courrier des Auditeurs. Niall Donnelly, en Irlande, déclare : "Ma femme et moi aimons écouter vos programmes radio sur les ondes courtes. Récemment, mon frère et moi avons eu une discussion plutôt animée sur la religion. Il a insisté pour dire que la cause profonde de tous les problèmes dans le monde est la religion. En tant que Chrétien, je n'étais bien sûr pas d'accord avec lui. Mais cela m'a fait réfléchir. Qu'en dites-vous ? La religion est-elle la cause première des problèmes du monde ?"
Jean : C'est une question intéressante. Très franchement, je peux voir des arguments des deux côtés de la discussion.
Eric : Je pense que de plus en plus de gens blâment la religion pour les problèmes du monde aujourd'hui. Récemment, le magazine U.S. News & World Report a organisé une étude qui a interrogé plus de 21 000 personnes dans le monde entier. La majorité des personnes interrogées ont déclaré que la religion était, je cite : "la source principale de la plupart des conflits mondiaux aujourd'hui". Fin de citation.
Jean : Eh bien, les croyances spirituelles créent inévitablement une mentalité du "Nous contre Eux", et cela pose des problèmes inhérents. Niall, je ne peux pas vous donner une réponse directe par : oui ou par non. La vérité est plus complexe que cela. Aussi, la réponse dépend de la façon dont vous définissez la "religion".
Si vous définissez la religion comme étant : "la croyance et la révérence en un pouvoir surnaturel considéré comme créateur et gouverneur de l'univers" alors non, je ne suis pas d'accord avec votre frère. Au contraire, la réponse aux problèmes de la vie, l'aide aux problèmes de la vie, se trouve dans la religion.
D'un autre côté, si vous définissez la religion comme étant : "un système institutionnalisé fondé sur la croyance et le culte", alors je devrais être d'accord avec votre frère.
Eric : Hmm… On en revient à cette mentalité du : "Nous contre Eux", n'est-ce pas ?
Jean : En effet. Et c'est là que le problème se pose. La sagesse, l'aide, la guérison – les réponses et les solutions à tous les problèmes de la vie peuvent se trouver dans la Bible. Et ces réponses, nous devons les trouver par nous-mêmes, dans une relation spirituelle individuelle avec notre Créateur.
Eric : J'ai entendu dire que Yah n'a pas de petits-enfants. Il n'a que des fils et des filles.
Jean : C'est une excellente façon de le dire. Chacun de nous doit avoir cette connexion par lui-même. Pas à travers nos parents, ni à travers notre conjoint, ni à travers notre prédicateur. Nous devons avoir ce lien avec Yah par nous-mêmes. Et c'est là que nous trouverons la guérison pour tous les problèmes du monde aujourd'hui.
Tu sais, chaque religion a une part de vérité.
Eric : Oh, allez ! Sérieusement ? Il y a des systèmes de croyance assez tordus dans le monde aujourd'hui !
Jean : Non, je suis sérieux. Ce n'est que justice. Chaque religion a un certain noyau de vérité, aussi petit soit-il, par lequel l'esprit de Yah peut atteindre le coeur de l'individu. Ce ne serait pas juste autrement.
Eric : Ok. Je peux voir ça.
Jean : En même temps, toutes les religions contiennent aussi des erreurs. Et c'est là que je suis en fait d'accord avec le frère de Niall. Les gens qui répondent à l’influence de l’Esprit Saint dans leur cœur, quelle que soit leur religion, feront ce qui est juste parce que c'est juste. Ceux qui veulent être bons, ceux qui veulent faire ce qui est juste, sont attirés par les vérités que l'on trouve dans chaque religion.
Cependant, les erreurs qui se trouvent dans chaque religion sont utilisées par les méchants pour justifier les mauvaises actions qu'ils veulent faire de toute façon ! Donc, en ce sens, le frère de Niall a raison. La religion organisée façonne les croyances, et donc les pratiques, des multitudes. Si tu peux convaincre les gens que "Dieu" veut qu'ils fassent quelque chose, tu peux les amener à faire des choses qu'ils ne feraient jamais d'ordinaire.
Eric : Ça me rappelle une phrase de Steven Weinberg. Weinberg est un physicien théoricien américain et lauréat du prix Nobel de physique. Il a dit un jour, je cite : "La religion est une insulte à la dignité humaine. Avec ou sans elle, il y aurait de bonnes personnes qui feraient de bonnes choses et de mauvaises personnes qui feraient de mauvaises choses, mais pour que les bonnes personnes fassent de mauvaises choses, il faut de la religion".
Je pense que cette citation illustre d’une certaine façon ce que tu viens de dire. Avec ou sans religion organisée, ceux qui répondent à l’influence de l'Esprit de Yah feraient toujours le bien, tandis que ceux qui veulent être mauvais, feraient toujours de mauvaises choses.
Mais le problème avec la religion organisée, et les erreurs que toute religion organisée contient, est qu'elles peuvent convaincre des personnes par ailleurs justes, de faire de mauvaises choses.
Jean : Et c’est comme cela qu’on obtient des gens par ailleurs pacifiques, qui partent en croisade ou qui rejoignent le djihad.
Mais ramenons cela à un niveau plus personnel. Si vous êtes convaincu que vous ne pouvez apprendre la vérité que par votre prêtre ou votre pasteur, si vous pensez qu'une figure d'autorité doit vous apprendre ce qu'est la vérité…
Eric : Ou doit vous donner confirmation de vos idées sur la vérité.
Jean : Oui, ça aussi. Donc, si vous avez besoin en quelque sorte d’un gourou spirituel pour vous apprendre ce qu'est la vérité, alors vos croyances personnelles seront modelées par l'organisation religieuse qui fournit le chèque de paie de votre gourou spirituel.
Et nous constatons clairement cela : les gens rejettent sans cesse les Fêtes de Yahuwah. Non pas parce qu'il n’y a pas de preuves Bibliques, loin de là. Lorsque vous étudiez attentivement la Bible, il est très clair que les Fêtes annuelles de Yahuwah, tout comme que le Sabbat du septième jour, sont tous perpétuellement en vigueur, pour toujours. La plupart des gens rejettent les Fêtes et les Sabbats de Yahuwah pour la seule et unique raison que les autorités religieuses de leur dénomination leur disent qu'ils ne sont plus en vigueur.
Aussi, ils rejettent le privilège d'utiliser le nom divin comme quelque chose qui serait "trop juif". Et s'il y a quoi que ce soit de nouveau que l'Esprit de Yah souhaite leur révéler ? Eh bien, ils le rejettent aussi, parce que cela contredit, ou s'ajoute, à ce qu'ils croient déjà.
Eric : Et ils supposent que ce qu'ils croient déjà est suffisant pour leur salut, sinon leurs autorités religieuses le leur auraient déjà enseigné. C'est là que nous glissons dans le "Laodicéanisme", c’est-à-dire : les croyants qui manifestent les caractéristiques de l’Église de Laodicée.
Jean : Exactement. Donc, pour résumé, je dirais que les réponses à tous les problèmes du monde se trouvent dans les Écritures et pour obtenir ces réponses, chaque croyant doit aller vers Yah par lui-même, étudier par lui-même, demander le conseil de Yah par lui-même, prier par lui-même. Vous pouvez faire confiance à Yahuwah pour vous conduire dans toute la vérité parce qu'Il a promis de le faire !
Mais ces réponses ne se trouvent pas dans la religion organisée, parce que : les religions organisées manipulent les masses pour leur propre programme, au pire, ou alors s'accrochent à des erreurs déjà acceptées, en rejetant toute nouvelle lumière, au mieux.
Eric : Bon, ok. Question suivante. Dinesha du Sri Lanka demande : "Comment définissez-vous le légalisme ? Qu'est-ce que c'est ?
Jean : C'est vraiment facile dans les discussions spirituelles de balancer des termes qui ne sont jamais vraiment définis, n'est-ce pas ?
Eric : Oui, il est bon d'avoir une idée claire de ce que ces concepts signifient réellement.
Jean : Les légalistes mettent de côté la miséricorde et la grâce de Yahuwah. Les Pharisiens étaient des légalistes. Le légalisme enseigne que nous pouvons, par nos propres efforts, garder la loi divine, et que nous sommes sauvés en gardant la loi.
Mais : reconnaître l'importance du respect de la loi de Yahuwah n'est pas du légalisme.
Eric : C'est vrai. La Création toute entière est régie par des lois depuis les lois physiques jusqu’aux lois sociales. Si les lois de la nature décidaient soudainement de se rebeller, nous aurions tous des ennuis !
Jean : N'est-ce pas ? Ce sont seulement les humains et les entités déchues qui ont décidé qu'ils pouvaient bafouer la loi de Yah.
Jacuqes résume très bien la relation entre la foi et les œuvres, le légalisme et la grâce. Pourrais-tu le lire pour nous, Eric ? C'est dans Jacques 2, versets 17 à 26.
Eric : "Il en est ainsi de la foi : si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu'un dira : Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi [ou : ma foi, selon les versions] par mes oeuvres.
Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les oeuvres est inutile ? Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les oeuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel ? Tu vois que la foi agissait avec ses oeuvres, et que par les oeuvres la foi fut rendue parfaite. Ainsi s'accomplit ce que dit l'Ecriture : Abraham crut à Yahuwah, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Yahuwah. Vous voyez que l'homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement. Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les oeuvres, lorsqu'elle reçut les messagers et qu'elle les fit partir par un autre chemin ? Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte."
Jean : Le légalisme dit : je peux me sauver par mes œuvres. La vraie foi, en revanche, reconnaît que le salut est un don gratuit, pour tous ceux qui croient. Notre obéissance n'est donc qu'une émanation naturelle d'un cœur qui aime et veut montrer son amour à notre Père céleste, de la seule manière possible : en obéissant à Sa loi.
Eric : Belle distinction. Il y a une différence, c'est sûr.
C'est tout ce que nous avons comme temps pour nos réponses d’aujourd'hui. Si vous avez une question, ou un commentaire, envoyez-nous un message. Nous sommes toujours heureux d'avoir des nouvelles de nos auditeurs. Il vous suffit d'aller sur le site WorldsLastChance.com et de cliquer sur l'icône Radio WLC. Encore une fois, rendez-vous sur : WorldsLastChance.com et cliquez sur l'icône Radio WLC.
* * *
Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Pendant les guerres napoléoniennes, une petite famille a vu tous ses moyens humains de subsistance et de survie coupés. La seule chose qui les séparait d'une mort certaine était : les promesses de Yah. Seraient-elles suffisantes ?
Tard un après-midi d'hiver, les habitants d'un petit village frontalier ont appris que les armées de Napoléon étaient en marche rapide, se dirigeant tout droit vers leur village. C'était une nouvelle choquante, car l'hiver n'était généralement pas un moment où les armées choisissaient d'envahir un lieu, et cela a pris les villageois au dépourvu. Dans la panique, beaucoup de gens ont pris tous les objets de valeur qu'ils pouvaient, et se sont enfuis à travers les montagnes pour échapper à l'armée qui approchait.
Dans une petite maison, cependant, la décision a été prise de rester. Avec un nouveau-né, une jeune enfant et une grand-mère âgée, fuir à pied à travers les amas de neige semblait une sentence de mort plus sûre, que de se jeter aux pieds des soldats envahisseurs, à la pitié incertaine.
Jetant un dernier coup d'œil au seuil de la porte avant de la fermer, le père a secoué la tête.
"La plupart de ces gens vont mourir de froid avant même d'avoir atteint un abri", a-t-il déclaré.
La jeune mère a essayé de rester calme pour les enfants, mais à l'intérieur, elle était pétrifiée. Seule la grand-mère semblait véritablement en paix. Sur sa chaise près du feu, avec sa Bible sur ses genoux, elle a appelé la famille autour d’elle.
"Je sais que c'est un moment effrayant", a-t-elle dit, en passant sa main sur les cheveux de la petite fille. "Mais les promesses du Père ne m'ont jamais fait défaut, et je ne crois pas qu'elles vont échouer maintenant, dans notre heure d'urgence."
Puis, ouvrant sa Bible, elle a lu à la famille dans Zacharie 2, au verset 5 : " Je serai pour elle, dit Yahuwah, une muraille de feu tout autour, et Je serai sa gloire au milieu d'elle."
"Il est fidèle, Celui qui a promis", a déclaré avec fermeté la grand-mère. "Nous pouvons faire confiance au Père pour tenir Sa parole."
Les heures sont passées lentement. Les enfants ont fini par s'endormir, mais les adultes écoutaient trop intensément le moindre bruit, pour pouvoir dormir. Peu avant minuit, les premières notes de musique martiale sont parvenues à leurs oreilles. La jeune mère sanglota doucement, s'accrochant à son mari, au visage sinistre. La grand-mère s'est simplement accrochée plus fermement à sa Bible.
"Sois pour nous notre mur de feu, Père", murmura-t-elle. "Entoure-nous d’un mur. Sois notre protection, notre mur protecteur."
Il n’a pas fallu longtemps pour que de terribles sons, déchirants, atteignent les oreilles des adultes qui écoutaient, blottis dans leur petite maison : des maisons qui brûlaient, des hommes qui criaient, des femmes qui hurlaient, qui suppliaient, des enfants qui pleuraient.
"Le Seigneur est notre muraille de feu tout autour", les lèvres de la grand-mère bougeaient dans un murmure presque silencieux.
Les bruits terribles semblaient se prolonger sans fin jusqu'à ce que, finalement, peu avant l'aube, un son encore pire les atteigne : le silence total et absolu. Tout le monde était-il mort dans le village ? La famille n'avait pas bougé. Les enfants se sont réveillés, rapidement mis au silence par leur mère. Ensemble, ils sont restés immobiles : à écouter, et à écouter encore.
Finalement, le père s’est glissé doucement vers la porte. Il a lentement soulevé la barre de porte, en prenant soin de rester le plus silencieux possible. Il a entrouvert la porte et a regardé dehors.
Soudain, il a ouvert la porte en grand et, d'une voix jubilatoire, s'est exclamé : "Voilà ton mur, mère ! Regarde le mur que le Père a construit autour de nous !"
Un mur blanc scintillant remplissait complètement l'entrée de la porte, depuis la marche, jusqu'au linteau et au-delà. Pendant la nuit, la neige avait complètement recouvert leur petite maison, la protégeant complètement des soldats envahisseurs. Le Père avait tenu Sa parole envers eux. Face à une mort certaine, Il avait été une muraille tout autour, comme Il l'avait promis.
En cas d'urgence, il est normal d'avoir peur. Mais laissez votre peur vous conduire vers le Père, non vous en éloigner. Votre urgence est l'opportunité de Yah, pour agir en votre faveur. Ne laissez pas votre foi échouer juste parce que vous ne savez pas comment Yah va vous délivrer. Fournir un moyen d'échapper au danger et aux difficultés, c'est Son travail. Votre travail consiste simplement à Lui faire confiance.
Il n'y a aucune possibilité que Yah ne tienne pas Ses promesses. Le vrai danger est que, dans la peur, nous permettions à notre foi de ne plus s’accrocher à Lui.
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 3
Eric : Nous n'avons plus de temps pour aujourd’hui, mais je voudrais juste conclure en disant que le Sabbat est bien plus important, ici, à la fin des temps, que la plupart des gens ne le réalise.
Jean : Il l'est vraiment, Eric. Dans Apocalypse 14, Jean a vu trois anges envoyés par Yah, pour apporter au monde trois messages d'avertissement. Le premier ange est décrit comme ayant l'Evangile éternel. Et pourtant, son message est : "Craignez Yah, et donnez-Lui gloire, car l'heure de Son jugement est venue; et adorez Celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux."
Eric : C'est le langage du Quatrième Commandement ! "Car en six jours Yahuwah a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et Il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi Yahuwah a béni le jour du repos et l'a sanctifié."
Jean : Absolument. Ici, dans l’Apocalypse. Et le message du second ange est la déclaration que Babylone est tombée, parce qu'elle : "a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité [ou: de sa prostitution, de sa fornication, selon les versions, du mot grec : ‘porneia’] !"
La fausse religion a, par ignorance, par tradition, et par la puissance de l'État, imposé un faux jour de culte. C'est pourquoi, quelques chapitres plus loin, un autre ange nous met en garde : "Sortez du milieu d'elle, Mon peuple."
Eric : Et comme nous l'avons déjà dit précédemment, cela n'est pas une invitation à venir dans une autre dénomination, une nouvelle religion, mais plutôt un ordre de partir. "Sortez du milieu d'elle, Mon peuple."
Jean : C'est bien ça. Le troisième ange d'Apocalypse 14 donne un avertissement terrible contre tous ceux qui se livrent à un faux culte, une fausse adoration. Il dit : "Si quelqu'un adore…" Remarque bien : tout est une question d’adoration. "Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Yah, versé sans mélange dans la coupe de Sa colère."
C'est un destin terrible, pour ceux qui ne prendront pas en compte l’avertissement ! Et tout cela pour avoir refusé d'adorer Yah, le seul digne d’adoration.
Maintenant, si vous voulez adorer Yah, les amis, ne pensez-vous pas que vous devriez le faire au jour qu'Il a Lui-même fixé et spécifié ?
Eric : Pour ma part, je pense que oui. C'est évident, et logique.
En conclusion, j'aimerais lire le passage d'Esaïe 66 qui prédit l'observance du Sabbat dans le futur, quand le péché et les pécheurs ne seront plus. Il s'agit d'Esaïe 66, versets 22 à 24.
"Car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que Je vais créer subsisteront devant Moi, dit Yahuwah, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. A chaque Nouvelle Lune et à chaque Sabbat, Toute chair viendra se prosterner devant Moi, dit Yahuwah. Et quand on sortira, on verra les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre Moi."
Cela n'est pas encore arrivé ! C'est conjugué au futur.
Jean : La Bible se termine par une magnifique description de la Nouvelle Jérusalem. Le Père veut que nous connaissions la récompense qui attend tous ceux qui acceptent le don du salut. Comme le dit Paul : "Ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Yah a préparées pour ceux qui L'aiment."
Eric : Mais Il nous donne un aperçu.
Jean : Oui. Il veut que nous sachions la joie et l'émerveillement de la vie avec Lui, qui nous attend. Donc, après cette description détaillée de la récompense qui attend les rachetés, Il termine en prononçant une bénédiction. C’est Apocalypse 22:14, dans les versions qui traduisent ce verset correctement : " Heureux ceux qui observent Ses commandements, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville !"
Eric : Je vous en prie, les amis, ne considérez pas le Sabbat comme quelque chose d’insignifiant. Il n'était pas seulement pour les Juifs, et il n'a pas été cloué à la croix.
Jean : Il a été établi à la Création. Il a été gardé par les patriarches, les prophètes, le Sauveur et les premiers Chrétiens. Et il continuera à être observé pendant toute l'éternité quand tous les rachetés se rassembleront pour louer leur Créateur et Re-créateur.
Eric : Rejoignez-nous demain, cheers auditeurs, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Il est digne de confiance !
* * *
Fin
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Radio World’s Last Chance! Prépare un peuple pour le retour TRÈS PROCHE du Sauveur!
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