Programme 81

Le Samedi dans les Écritures

Partie 1

Denis Lefort : Bonjour à tous ! Et bienvenue pour une nouvelle émission de Radio WLC. Je suis votre animateur, Denis Lefort, et je suis accompagné de Jean Olivier.

Jean Olivier : Bonjour, chers auditeurs ! Nous sommes ravis que vous ayez décidé de nous faire participer à votre journée. A WLC, nous couvrons une variété de sujets importants pour tous les chrétiens vivant dans ces derniers jours de l’histoire telle que nous la connaissons. Certains de ces sujets peuvent être nouveaux pour certains d’entre vous, mais nous ne vous demanderons jamais de nous croire sur parole, juste parce que nous avons quelque chose. Nous vous présentons des preuves, mais ce n'est pour vous qu'un point de départ. Nous vous encourageons toujours à étudier tout par vous-même. Laissez l’Esprit Saint vous guider et vous convaincre.

Denis : La vérité supportera toujours le poids de l’investigation, le poids de l'enquête.

Jean : Toujours. Il est possible que vous ne soyez pas en accord avec certaines des choses que nous présentons. Et c'est très bien ainsi ! Nous ne sommes pas là pour vous convaincre. C'est l’oeuvre de l’Esprit Saint. Nous sommes ici simplement pour partager avec vous des informations que nous avons apprises au cours de notre étude de la Parole. Alors, retenez ce qui est bon, et laissez de côté le reste. Mais quoi que vous fassiez : continuez à étudier par vous-même.

Denis : Une chose que nous avons apprise est l'importance des noms divins. Nos Bibles nous répètent sans cesse d' "invoquer le nom du Seigneur", mais "Seigneur", tout comme "Dieu", n'est qu'un titre. Les textes originaux des Écritures disent : "Invoquez le nom de Yahuwah".

"Yahuwah" ou Yah (en forme courte) est un verbe d'état. Nous n'avons pas l’habitude d’utiliser des verbes, et encore moins des verbes d'état, pour les noms. Suis, est, était, fut, sois, étant, sera. Ce ne sont pas des noms pour nous ! Mais toutes ces formes du verbe être sont incluses dans le nom du Père céleste, ce qui est vraiment magnifique parce qu'elles sont aussi une promesse que quoi que nous ayons besoin, le Père EST, et SERA ce dont nous avons besoin, Il le fera pour nous.

Le nom du Fils est également une promesse. Le nom du Sauveur est Yahushua, ce qui signifie : Yahuwah sauve.

Jean : Voilà l'importance d'utiliser les noms divins. Ces magnifiques significations, ces promesses, et ces assurances sont perdues de vue quand nous utilisons des titres génériques comme "seigneur" et "dieu".

Lorsque nous lisons des citations qui se réfèrent à Yahuwah et Yahushua, que ce soit dans les Écritures ou par des auteurs Chrétiens, et qu'elles se réfèrent clairement au Père ou au Fils, nous substituons les noms divins réels. Il est important d'utiliser ces noms de promesse, qui inspirent la foi.

Denis : Dans des émissions radio précédentes, nous avons abordé la question du Sabbat. Le rôle qu'il jouera dans les événements des derniers jours, qui approchent à grands pas, et le fait que notre loyauté sera révélée par notre obéissance.

Nous avons aussi abordé les preuves que le Sabbat des Écritures n'est pas, en fait, notre samedi moderne. Et même si vous ne pratiquez pas le culte du Sabbat, si on vous a toujours enseigné l'importance de célébrer le dimanche comme jour de la résurrection de Yahushua, ceci est important pour vous également, car si le samedi d'aujourd'hui n'est pas le Sabbat Biblique originel, cela signifie que le dimanche n'est pas non plus le jour réel de la résurrection du Christ !

Jean : C'est exact, Denis. Et pourtant, cette supposition est si profondément ancrée dans notre culture, que le samedi serait le Sabbat du septième jour de la Bible, que même les dictionnaires modernes le disent !

Denis : Vraiment ? Je suppose que je n'ai jamais cherché le mot "samedi" dans le dictionnaire.

Jean : Un dictionnaire définit le samedi comme, je cite : "Le septième ou dernier jour de la semaine". Et puis il ajoute, je cite : "Le sabbat juif." Même l'édition 1995 de la World Book Encyclopedia déclare, au sujet du samedi, je cite : "Il doit son nom au dieu romain Saturne. . . Le samedi est le sabbat des juifs et des adventistes du septième jour." Fin de citation.

Denis : Intéressant. Donc, oui. Il y a beaucoup de suppositions, à ce sujet. Mais cela ne prouve pas que le samedi d'aujourd'hui est le Sabbat originel, établi à la Création.

Maintenant, avec nos études du Sabbat dans l'Écriture, les preuves du calendrier Biblique par lequel il était calculé, j'ai juste, eh bien, supposé, je dois admettre, qu'il n'y avait aucune référence au "samedi" dans les Écritures. Mais l'autre jour, tu m'as dit qu'il y en avait. Pourrais-tu en dire plus ? Les preuves des Écritures, de l'histoire, et même de l'archéologie sont claires : le samedi d'aujourd'hui n'est pas le Sabbat de la Bible. Alors… comment peut-il y avoir des références au "samedi" dans les Écritures ?

Jean : Eh bien, tout d'abord, pour les auditeurs qui ont peut-être manqué nos émissions précédentes – et vous pouvez toujours les écouter sur notre site Web ou notre chaîne Youtube – la semaine que nous utilisons aujourd'hui ne provient pas des Écritures. Il s'agit d'une semaine planétaire. Dans de nombreuses langues, les jours de la semaine de travail font encore référence aux différentes planètes ou astres dont ils représentent les dieux.

Denis : Bien sûr ! Lundi : le jour de la lune. Mardi : le jour de Mars. Mercredi : le jour de Mercure. Jeudi : le jour de Jupiter. Vendredi : le jour de Vénus.

Jean : Il n'y a pas beaucoup de langues qui utilisent encore les désignations planétaires pour les jours du week-end. Beaucoup de langues utilisent aujourd'hui la terminologie chrétienne pour désigner le premier et le septième jour de la semaine. Et c'est la raison pourquoi les gens se réfèrent au premier jour de la semaine comme jour du Seigneur, ou Dimanche en français (du latin dies Dominicus), et au septième jour de la semaine comme sabbat, Samedi en français (du bas latin sambati dies, et latin sabbati dies).

Mais cela n'est pas exact. Le premier jour de la semaine moderne était à l'origine "le jour du Soleil", Sun-day, en anglais. Le dernier jour de la semaine était appelé "jour de Saturne", Saturn’s day ou Satur-day, en anglais toujours.

Denis : Oui, c’est vrai, seuls l'anglais, le gallois, le breton, et… une autre langue dont je ne me souviens plus, utilisent encore les désignations planétaires pour le premier et le septième jour de la semaine moderne.

Jean : Pour que les choses soient claires, pour la compréhension de nos auditeurs, et pour qu'il n'y ait pas de confusion entre le véritable Sabbat Biblique et le samedi moderne qui est supposé par beaucoup être le vrai Sabbat, nous allons préciser les désignations planétaires autant que nécessaire, durant ce programme.

Avant de poursuivre, je tiens à préciser une chose : s'il est possible de trouver dans la Bible des références au culte du jour de Saturne, il faut bien comprendre que toutes ces occasions se sont produites lorsqu'Israël était en apostasie et en rébellion contre son Créateur.

Denis : Hmm. Intéressant.

Jean : Saturne apparaît dans les Écritures comme étant le maléfique dieu Molek, Moloc ou Milcom, qui demandait des sacrifices d’enfants. 1 Rois 11, verset 7 fait référence à Moloc comme, je cite : "l’abomination des fils d'Ammon".

La première référence du peuple de Yahuwah adorant Saturne apparaît dans Exode 32 : c’est l'apostasie au Mont Sinaï avec le veau d'or.

Denis : Comment ? Le veau d’or était en fait l'adoration de Saturne ? D'où est-ce que tu sors ça ?

Jean : La plupart des gens ne savent pas que l'apostasie du veau d'or était en fait l'adoration de Saturne, mais des références à cet épisode se trouvent dans Amos 5:26 et Actes 7:43. Nous allons examiner ces deux passages dans un instant.

Denis : Les Israélites ont manifestement apporté leur culte du veau d'or depuis l’Egypte, n'est-ce pas ?

Jean : Oui. Ils étaient entourés par l'idolâtrie des Egyptiens adorateurs du soleil pendant plusieurs siècles. Au cours de cette période, les Israélites ont perdu leur méthode originelle de calcul du temps, leur calendrier par lequel le Sabbat était calculé. Il a donc été nécessaire pour Yah de les rééduquer, en quelque sorte, et ce qu'Il a fait juste avant l'exode, la sortie d’Egypte.

Denis : Je voudrais insérer une explication rapide, ici : l'année égyptienne commençait avec l'émergence de l'étoile Sirius dans la constellation du Grand Chien ou Canis Major. C'était à peu près au moment du solstice d'été, c’est-à-dire notre 21 voire 22 juin moderne. En revanche, le calendrier du Créateur commence au printemps. Dans Exode 12, verset 2, Yah dit à Moïse : "Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l'année."

Jean : Moïse a enseigné aux Israélites que s'ils souhaitaient bénéficier des bénédictions de Yah et réclamer Ses promesses, la première exigence était l'obéissance. C'est pourquoi dans Exode 5, verset 4, Pharaon a accusé Moïse et Aaron d'empêcher le peuple de travailler.

Mais, après avoir été immergés dans le calendrier païen égyptien pendant si longtemps, les Israélites ont été très prompts à revenir à ce qui leur était devenu familier quand, plus tard au Sinaï, ils ont cru que Moïse était mort sur la montagne, ou les avait abandonnés dans ce désert. Allons dans Exode 32 et lisons les versets 1, 3 et 4.

Denis : "Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s'assembla autour d'Aaron, et lui dit : Allons ! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu. . . Et tous ôtèrent les anneaux d'or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron. Il les reçut de leurs mains, jeta l'or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent : Israël ! voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte."

Jean : Ce n'était pas là n'importe quel animal arbitrairement choisi pour être représenté en or. C'était une divinité égyptienne : le veau, ou taureau sacré, Apis.

Alexander Hislop, dans son livre, Les Deux Babylones, a écrit à ce sujet. J'ai un exemplaire du livre ici. Pourrais-tu lire le paragraphe surligné à la page 45 ?

Denis : "La manière ordinaire dont la divinité égyptienne favorite Osiris [ou : Nimrod] était représentée mystiquement était sous la forme d'un jeune taureau ou d'un veau – le veau Apis – à partir duquel le veau d'or des Israélites a été formé. Il y avait une raison pour laquelle ce veau ne devait pas apparaître couramment dans les symboles appropriés du dieu qu'il représentait, car ce veau représentait la divinité du personnage de Saturne, "le CACHÉ", "Apis" n'étant qu'un autre nom pour Saturne."

Jean : Maintenant, lisons Exode 32:5. C'est très révélateur.

Denis : "Lorsqu'Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui, et il s'écria : Demain, il y aura fête en l'honneur de Yahuwah !"

Ouah. Vous voyez ce qu'Aaron a fait là ? Il a mis en place un culte païen, mais il le fait au nom de Yah ! Incroyable.

Jean : Et les Chrétiens d'aujourd'hui font exactement la même chose.

Maintenant, demandez-vous : Pourquoi le jour suivant ? Pourquoi Aaron a-t-il appelé le peuple à adorer, ce jour-là ?

Denis : Eh bien, ils n'étaient sortis d'Égypte que depuis quelques mois. Ils n'avaient manifestement pas oublié le culte ni le calendrier égyptiens.

Jean : C'est plus que ça. Robert Odom, dans son livre, Le Dimanche dans le Paganisme Romain, explique, je cite : "La prière aux planètes à leurs jours respectifs faisait partie du culte des corps célestes."

Denis : Oh. Aaron a appelé le peuple à venir adorer Saturne… au jour de Saturne.

Jean : C'est un point important. Les apostasies religieuses d'Israël étaient de façon répétée en direction de Saturne. Un ‘dieu’ était adoré sur son jour particulier, et quand Aaron a dit aux enfants d'Israël : "Demain, il y aura fête en l'honneur de Yahuwah !", il était en train de faire passer, comme tu l'as souligné, un jour de fête païen pour l’adoration de Yahuwah !

Cette rébellion était d'une telle ampleur qu'elle a coûté la vie à environ 3000 Israélites et que, des siècles plus tard, elle était toujours considérée comme l'exemple ultime de révolte morale et rébellion religieuse contre Yahuwah.

Regardons cela, maintenant. Ouvrons notre Bible au chapitre 5 d'Amos. En parlant du désir obstiné d'Israël d'adorer Saturne sur son jour, Yahuwah fait référence à cet événement. Lisons les versets 25 à 27.

Denis : "M'avez-vous fait des sacrifices et des offrandes pendant les quarante années du désert, maison d'Israël ?… Emportez donc la tente de votre roi, le piédestal de vos idoles, l'étoile de votre Dieu que vous vous êtes fabriqué ! [ou, dans la King James : Mais vous avez porté le tabernacle de votre Moloch et Chiun vos images, l'étoile de votre dieu, que vous vous êtes faite. . .] Et Je vous emmènerai captifs au delà de Damas, dit Yahuwah, dont le nom est le Elohim des armées."

Jean : Ce passage est révélateur. Lorsque le verset 26, version King James, dit "vous avez porté le tabernacle de votre Moloch et Chiun vos images", cela fait encore une fois référence à l'adoration idolâtre de Saturne. J'aimerais que tu lises ce même passage dans la Bible Interlinéaire Hébreu-Grec. C’est juste là.

Denis : "M’avez-vous apporté des sacrifices et des offrandes pendant quarante ans dans le désert, ô maison d'Israël ? Oui, vous avez porté le kiosque de votre roi et de Kiyyun, vos images, l'étoile de vos dieux que vous vous êtes faits. C'est pourquoi je vous ferai aller en exil au-delà de Damas, dit Jéhovah, dont le Dieu des armées, est Son nom."

Jean : Si certaines versions font référence à "votre roi", d'autre versions traduisent littéralement "votre Moloch". Le nom "Moloch/Molech" était à l'origine un titre pour Nimrod, et signifiait "roi". Maintenant, c'est là que ça devient vraiment intéressant. Selon la concordance Strong, Chiun (Kiyyun) est, je cite : "un autre nom pour le dieu Saturne."

Denis : Il est intéressant que Yah rappelle à Israël que ce sont des : "dieux que vous vous êtes faits". C'est exactement ce que les Israélites avaient dit dans Exode 32 : "Allons ! fais-nous un dieu qui marche devant nous" ou "Fais-nous des dieux qui marcheront devant nous", dans la King James.

Jean : L'idolâtrie qu'Israël a emporté d'Égypte était le culte de Saturne sur son jour. Même l'apostasie à Baal-Peor juste avant qu'Israël n'entre en terre de Canaan, peut être liée à l'adoration de Saturne.

Maintenant, regardons leur histoire ultérieure. Lisons 1 Rois 11:4.

Denis : "A l'époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son coeur vers d'autres dieux; et son coeur ne fut point tout entier à Yahuwah, son Elohim, comme l'avait été le coeur de David, son père."

Jean : Les versets suivant donnent une liste des religions idolâtres après lesquelles Salomon s'est prostitué, y compris celle de Moloc. Le verset 6 indique clairement que ce que Salomon a fait était "mal aux yeux de Yahuwah". Le résultat, au verset 9, est que "Yahuwah fut irrité contre Salomon, parce qu'il avait détourné son coeur de Yahuwah, le Elohim d'Israël".

Denis : Je vois ici, aux versets 11 à 13, que Yahuwah dit que Sa punition serait de voir le royaume brisé.

Jean : Oui. Après la mort de Salomon, Israël a été divisé en deux, avec seulement deux tribus qui sont restées au fils de Salomon, Roboam, qui sont devenues le Royaume du Sud, ou Royaume de Juda. Les 10 autres tribus sont allées vers Jéroboam, et ont formé le Royaume du Nord, ou Royaume d’Israël.

Denis : Parlons un peu plus de cela, juste après notre courte pause.

* * *

Partie 2

Denis : Je trouve étonnant que cette substitution de Saturne à Yah remonte aussi loin dans l'histoire.

Jean : On pourrait penser qu'après que Jéroboam ait vu le royaume se déchirer, après que Yah lui ait gracieusement donné 10 tribus, on pourrait penser qu'il serait resté fidèle à Yah. Mais ce n'est pas ce qui s'est passé.

Denis : C'est insensé ! Jéroboam savait que l'idolâtrie de Salomon était la raison pour laquelle on lui avait donné 10 tribus qui auraient dû rester avec Roboam, mais il a conduit le peuple à retourner directement au culte de Saturne ! Pourquoi ?

Jean : Jéroboam avait peur que le peuple de sa nouvelle nation ne retourne à Jérusalem et ne s'y prosterne. Lisons 1 Rois 12, versets 26 et 27.

Denis : "Jéroboam dit en son coeur : Le royaume pourrait bien maintenant retourner à la maison de David. Si ce peuple monte à Jérusalem pour faire des sacrifices dans la maison de Yahuwah, le coeur de ce peuple retournera à son seigneur, à Roboam, roi de Juda, et ils me tueront et retourneront à Roboam, roi de Juda."

Incroyable. Donc, il voulait juste plus de contrôle !

Jean : Exactement. Pour d'empêcher que cela n’arrive, lui et ses conseillers ont décidé d'établir un système de culte contrefait – le même culte par lequel Israël apostasié au Sinaï.

Denis : Le même ?

Jean : C'est ce qui est écrit. Lisons le verset 28.

Denis : "Après s'être consulté, le roi fit deux veaux d'or, et il dit au peuple: Assez longtemps vous êtes montés à Jérusalem; Israël ! voici ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte [ou : voici tes dieux, ô Israël, qui t'ont fait monter du pays d'Égypte, dans la King James]."

Ouah ! C'est une citation mot pour mot de ce que les Isralélites ont dit lors de l'apostasie du désert !

Jean : L'objet d'adoration, un veau d'or, était également identique : un symbole de Saturne, tout comme il l'était au Sinaï.

Denis : Si on lit les versets suivants, tu as raison : Jéroboam a mis en place un système contrefait. Écoutez, au verset 30. Il est écrit, je cite : "Ce fut là une occasion de péché. Le peuple alla devant l'un des veaux jusqu'à Dan. Jéroboam fit une maison de hauts lieux, et il créa des sacrificateurs pris parmi tout le peuple et n'appartenant point aux fils de Lévi."

Jean : Il ne s'est pas arrêté là ! Il a essayé de réaligner toutes les fêtes avec son culte idolâtre, par un calendrier contrefait. Lisons les versets 32 à 33.

Denis : "Il établit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qui se célébrait en Juda [qui avait lieu le quinzième jour du septième mois], et il offrit des sacrifices sur l'autel. Voici ce qu'il fit à Béthel afin que l'on sacrifiât aux veaux qu'il avait faits. . . Et il monta sur l'autel qu'il avait fait à Béthel, le quinzième jour du huitième mois, mois qu'il avait choisi de son gré. Il fit une fête pour les enfants d'Israël."

Jean : Ce n'était pas une des fêtes de Yahuwah. C'était une fête qu'il "avait choisi de son gré", inventé de son propre cœur.

Denis : C'était blasphématoire !

Jean : Complètement ! Tout comme aujourd'hui les gens remplacent la Pâque Biblique par la fête du dimanche de Pâques païenne, Jéroboam avait remplacé la fête des Tabernacles, la fête des Tentes de Yahuwah par sa propre fête, un mois plus tard !

Israël était en train de revenir à la même adoration de Saturne par laquelle les enfants d'Israël avaient apostasié, avec le veau d'or dans le désert. Yahuwah a donc envoyé un avertissement par l'intermédiaire du prophète Amos, dans lequel il fait référence à cette rébellion. Il a déclaré qu'Il n'accepterait pas leur culte contrefait, peu importe le nombre de fois où ils prétendraient l'adorer. C'est un passage puissant. J'aimerais que nous le lisions dans la version de la Septante. Encore une fois, c'est dans Amos, chapitre 5, à partir du verset 21.

Denis : "Je hais, je rejette vos fêtes, Je ne puis sentir vos offrandes dans vos assemblées. Si vous Me présentez des holocaustes et des offrandes, Je ne les accepterai point; et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, Je ne les regarderai pas. . . M'avez-vous fait à Moi des sacrifices et des offrandes pendant les quarante années du désert, maison d'Israël ?… Emportez donc la tente de Moloc, l'étoile de votre Dieu Ramphan, les images que vous vous êtes fabriqué ! Et Je vous emmènerai captifs au delà de Damas, dit Yahuwah, dont le nom est le Elohim des armées."

Jean : Nous devons toujours nous rappeler que la bataille entre le Créateur et Lucifer concerne l'adoration. Ceci est clairement exprimé dans l'avertissement d'Amos. Lisons quelques versets supplémentaires dans Amos 6.

Denis : "Malheur à ceux qui méprisent Sion".

Jean : Ceux qui mettent de côté la vraie adoration en acceptant la contrefaçon.

Denis : "et qui se confient en la montagne de Samarie. . . Vous qui approchez le mauvais jour, qui vous approchez, et qui adoptez de faux Sabbats. . . C'est pourquoi maintenant ils iront en captivité."

Jean : Le peuple d'Israël n'était pas athée. En fait, ils prétendaient même adorer l'Elohim qui les avait fait sortir d'Egypte ! Le problème était qu'ils L'adoraient… au jour de Saturne. Voilà pourquoi Il ne voulait pas accepter leur culte, leur adoration.

Denis : Le culte de Moloch – ou culte de Saturne – était une religion vraiment sinistre.

Jean : Et elle cette religion des ténèbres a conduit les Israélites aux mêmes rites dégradants qui étaient pratiqués par les Cananéens. Les mêmes rites pour lesquels Yahuwah les a chassés, en premier lieu !

Si vous avez un système de croyance corrompu, vos pratiques seront également corrompues. Et c'est ce qui s'est passé quand les Israélites se sont tournés vers l'adoration de Saturne, ou Moloc. C'est précisément la raison pour laquelle ils ont été conduits en captivité à Babylone ! Lisons Jérémie 32:35. C'est très révélateur.

Denis : "Et ils ont construit des hauts-lieux consacrés à Baal dans la vallée de Ben-Hinnom, pour brûler leurs fils et leurs filles en l'honneur de Molok ; c'est là une abomination que Je n'avais pas ordonnée, et qui ne M'était même pas venue à la pensée. Ainsi ils ont fait commettre un péché à Juda."

Jean : Encore une fois, l'"abomination" des enfants d'Ammon était l'adoration de Moloc/Saturne.

Denis : C'est ignoble. J'ai étudié cela. Ces rites incluaient des sacrifices d'enfants. Les bébés et les enfants, lourdement voilés, étaient placés sur les bras tendus et inclinés vers le bas de l'idole, leurs petits corps roulaient vers le bas et tombaient dans un feu rugissant en dessous. On appelait cela "passer par le feu". On disait aux parents qu'en faisant cela, ils assuraient à leurs enfants une place au paradis. Même le peuple d'Israël a fait cela !

Écoutez, 2 Rois 16, versets 2 à 4, dit : "Achaz avait vingt ans lorsqu'il devint roi, et il régna seize ans à Jérusalem. Il ne fit point ce qui est droit aux yeux de Yahuwah, son Elohim, comme avait fait David, son père. Il marcha dans la voie des rois d'Israël; et même il fit passer son fils par le feu, suivant les abominations des nations que Yahuwah avait chassées devant les enfants d'Israël. Il offrait des sacrifices et des parfums sur les hauts lieux, sur les collines et sous tout arbre vert."

Jean : Le fils d'Achaz, le roi Ezéchias, a mené une réforme. Il a fait disparaître ces hauts lieux de culte idolâtre, a fait briser les statues, et abattu les idoles. Il a restauré le culte du temple et a rétabli la Pâque Biblique.

Denis : Si je me souviens bien, cependant, le fils d'Ézéchias est retourné au paganisme, n'est-ce pas ?

Jean : Oui. On peut le lire dans 2 Chroniques 33, si tu veux.

Denis : [Manassé] "fit ce qui est mal aux yeux de Yahuwah, selon les abominations des nations que Yahuwah avait chassées devant les enfants d'Israël. Il rebâtit les hauts lieux qu'Ezéchias, son père, avait renversés; il éleva des autels aux Baals, il fit des idoles d'Astarté, et il se prosterna devant toute l'armée des cieux [c’est-à-dire : le soleil, la lune, les étoiles] et la servit. . . Il bâtit des autels à toute l'armée des cieux dans les deux parvis de la maison de Yahuwah. Il fit passer ses fils par le feu dans la vallée des fils de Hinnom; il observait les nuages et les serpents pour en tirer des pronostics, il s'adonnait à la magie, et il établit des gens qui évoquaient les esprits et qui prédisaient l'avenir. Il fit de plus en plus ce qui est mal aux yeux de Yahuwah, afin de L'irriter. . . Manassé fut cause que Juda et les habitants de Jérusalem s'égarèrent et firent le mal plus que les nations que Yahuwah avait détruites devant les enfants d'Israël."

Jean : C'est une terrible accusation : Manassé a fait pécher les Israélites pire que les païens Cannanéens!

En lisant les Écritures, on s'aperçoit rapidement que l'adoration de Saturne occupait une place prépondérante dans les rébellions religieuses des Israélites.

Bien sûr, les observateurs du sabbat-samedi moderne ne pratiquent pas leur culte en faisant brûler leurs enfants, mais il n'en reste pas moins que le jour où l'on adore, honore le dieu de ce jour. Il en a toujours été ainsi. Saturne est le dieu du samedi/jour de Saturne, Saturn’s day / Satur-day, en anglais. Yahuwah, le Créateur, est le Dieu du Sabbat du septième jour, calculé par Son calendrier luni-solaire. Le culte du Sabbat sur tout autre jour, calculé par tout autre calendrier, honore un dieu autre que le Créateur.

Denis : Je pense au dernier sermon d'Étienne, le premier Martyr Chrétien, juste avant sa mort. Il avait compris cela, n'est-ce pas ? En fait, il a même cité l'avertissement d'Amos à Israël. Laissez-moi vous lire un extrait dans Actes des Apôtres, au chapitre 7. Il s'agit de la défense d'Étienne devant le Sanhédrin, juste avant d'être lapidé. Il est écrit qu’il a déclaré : "C'est lui [Moïse] qui, lors de l'assemblée au désert, étant avec l'ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï. . . Nos pères ne voulurent pas lui obéir, ils le repoussèrent, et ils tournèrent leur coeur vers l'Egypte, en disant à Aaron : Fais-nous des dieux qui marchent devant nous; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu. Et, en ces jours-là, ils firent un veau, ils offrirent un sacrifice à l'idole, et se réjouirent de l'oeuvre de leurs mains. Alors Yahuwah se détourna, et les livra au culte de l'armée du ciel, selon qu'il est écrit dans le livre des prophètes : M'avez-vous offert des victimes et des sacrifices pendant quarante ans au désert, maison d'Israël ? Vous avez porté la tente de Moloch et l'étoile du dieu Remphan, ces images que vous avez faites pour les adorer ! Aussi vous transporterai-Je au delà de Babylone."

Jean : Remphan est simplement l'équivalent grec du mot hébreu : Chiun. À cause de leur apostasie en adorant Saturne sur son jour, Yah a dit qu'il permettrait qu'ils soient transportés "au-delà de Babylone". Babylone a été instaurée par Nimrod et est le fondement même de toutes les religions idolâtres qui se sont succédées dans toute l’histoire humaine depuis lors.

Le résultat d'essayer d'adorer le Créateur par un système d'adoration contrefait, calculé par une méthode de calcul du temps contrefaite, par un faux calendrier, le résultat est d'être livré à ce système contrefait et de perdre complètement la connaissance du véritable Sabbat !

Denis : C'est sérieux.

Jean : Ça l’est ! Dans Osée 2, Yah décrit Son peuple comme une épouse infidèle qui se prostitue après d'autres amants (ou dieux). Lisons quelle est la punition. C’est dans Osée 2, verset 11.

Denis : "Je ferai cesser toute sa joie, ses fêtes, ses Nouvelles Lunes, ses Sabbats et toutes ses solennités."

Jean : Le fait qu'Israël ait par le passé parfois rendu un culte soit au jour de Saturne, soit plus tard selon un cycle hebdomadaire continu, n'est pas une preuve que le jour de Saturne moderne, le samedi, serait le Sabbat de la Création. L'accumulation des preuves scripturaires et historiques prouve que le puple d’Israël était toujours dans l'apostasie et la rébellion morale quand ils adoraient au jour de Saturne.

Denis : Ce n'est évidemment pas une coïncidence si le septième jour de la semaine planétaire moderne, le jour auquel la majorité des observateurs du sabbat rendent leur culte, n'est autre que le jour de Saturne.

Jean : Satan est derrière tout ça !

La vérité est que l’adoration au septième jour d'un calendrier païen ne dirige pas cette adoration vers le Créateur. Quand vous adorez le samedi, c’est-à-dire le jour de Saturne, vous honorez le dieu de ce jour, le plus cruel, le plus sanguinaire de tous les faux dieux : Saturne.

Ceux qui désirent honorer le Créateur n'ont rien à faire dans le culte du samedi/jour de saturne, ou le culte du dimanche/le jour supposé du Seigneur, qui est en fait le jour du soleil. Cela a toujours été un acte de rébellion, qui n'était commis que lorsque le peuple de Yah était dans l'apostasie.

Denis : Je ne pense pas que la plupart d'entre nous aient réalisé l'importance d'adorer sur un jour précis, mais quand vous réalisez que le fait d'adorer spécifiquement sur d'autres jours donne allégeance aux dieux de ces jours, ça jette vraiment une toute nouvelle lumière sur la situation.

Pour en savoir plus sur le Sabbat Biblique, chers amis, recherchez "Le Créateur a un calendrier !" sur notre site Web, ou sur YouTube. Mais n'oubliez pas de consulter notre site ou chaîne Youtube fréquemment. Nous en discuterons davantage dans de prochains épisodes.

Ne partez pas les amis. Dans un instant, c’est notre Courrier des Auditeurs.

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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Courrier des Auditeurs

Denis : Il est temps pour une question de notre Courrier des Auditeurs. Celle-ci nous vient du Mexique ! Avons-nous déjà reçu une question du Mexique ?

Jean : Euh… Je ne me souviens pas.

Denis : Savais-tu que la plus large pyramide du monde se trouve au Mexique ?

Jean : Ce n'est pas la grande pyramide de Gizeh, en Egypte ?

Denis : Eh non ! C'est la grande pyramide de Cholula au Mexique. Je n'arrive pas bien à prononcer son nom dans la langue du pays, mais ça signifie "montagne artificielle", et elle est gigantesque. Celle de Gizeh est peut-être plus haute, mais celle Cholula est bien plus massive. Sa base fait quatre fois la taille de la Grande Pyramide de Gizeh. Les récits anciens disent qu'elle a été construite par des géants.

Jean : Ouah ! Et c’est tout à fait possible. Alors, quelle est cette question qui nous vient du Mexique ?

Denis : Eh bien, Santino Losa, de Durango, nous écrit : "La Bible enseigne qu'il n'y a pas de conscience après la mort, et je l'accepte. Cependant, ma fille a récemment lu 1 Pierre 3 où il est question de Yahushua prêchant aux morts. Comment concilier cela avec l'absence de conscience après la mort ?"

Jean : J'aime cette question ! Il y a un certain nombre de versets comme celui-ci dans la Bible qui peuvent être très déroutants. J'aime vraiment avoir la chance de clarifier ce qui est signifié, et de montrer que cela ne contredit pas, en fait, ce que la Bible révèle sur l'état de l'humanité après la mort.

Denis : Permettez-moi d'intervenir ici, juste un instant, pour que les choses soient claires pour nos auditeurs. A WLC, nous ne croyons pas que les humains ont des âmes immortelles. Paul déclare très clairement dans 1 Timothée 6, verset 16, que seul Yahuwah possède l'immortalité. L'immortalité est un don qui sera accordé aux rachetés.

En attendant, ceux qui meurent, dorment dans la tombe.

Jean : Merci, Denis. Lisons les versets 5 et 6 d’Ecclésiaste 9, si tu veux.

Denis : Bien sûr ! Il est écrit : "Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri; et ils n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil."

Jean : Nous avons donc une dichotomie, à ce sujet. D'une part, l'Écriture est claire : "Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien." D’un autre côté, Pierre semble prétendre que Yahushua est allé prêcher aux morts. Alors, comment concilier ces deux passages apparemment contradictoires des Écritures ?

Denis : Je suis intéressé d’entendre ce que tu as à dire, moi aussi. Parce que je sais que la vérité n'est pas, en fait, contradictoire.

Jean : Prenons un moment pour lire le passage en question, dont Santino parle. C’est dans 1 Pierre, chapitre 3, les versets 18 et 19.

Denis : "Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Yah, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison."

Jean : Très bien. C'est là le passage que certains utilisent pour ‘prouver’ l'immortalité de l'âme, malgré la déclaration claire de Paul que seul Yah possède l'immortalité. Donc, la première chose est de comprendre que, quelle que soit la manière dont ce passage peut être interprété, il ne s'applique pas aux morts. Dans l'Ecclésiaste, chapitre 12, Salomon explique ce qui se passe quand une personne meurt. Il dit, je cite : "la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et. . . l'esprit retourne à Elohim qui l'a donné."

Donc, si Pierre parlait réellement des morts, eh bien, ça ne pourrait tout simplement pas être le cas. Car si nos "esprits" – ce "souffle de vie" qui fait de nous des âmes vivantes – retournent à la mort à Yah qui les a donnés, comment peut-on dire que ces "esprits" sont en prison ? Ils sont avec le Père ! Comment cela peuvent-ils être en prison ?

Denis : Eh bien, c'est vrai. Non seulement ça, mais il y a un autre point. Si Pierre essayait de dire que Yahushua est allé prêcher aux morts, il est évident que la seule raison pour laquelle le Sauveur prêcherait serait d'essayer d'attirer les âmes à la repentance, n'est-ce pas ? Mais l'Ecclésiaste dit clairement que "les morts ne savent rien". Même leur mémoire est oubliée.

Donc, oui. Je pense qu'il est assez clair que Pierre ne peut pas parler des morts dans ce passage. Comment l'interpréter, alors ? De quoi parle-t-il ?

Jean : Pierre parle des pécheurs ! Nous sommes tous prisonniers du péché. Préparez-vous, nous allons examiner un certain nombre de versets de la Bible. Si certains de nos amis auditeurs veulent prendre du papier et un stylo, pour prendre les références des textes, vous pourrez poursuivre l’étude par vous-même.

Encore une fois, le péché nous rend esclaves. Il asservit notre volonté. Pierre l'avait compris. Allons dans 2 Pierre chapitre 2, et lisons le verset 19.

Denis : Ok… euh : "car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui."

Jean : Maintenant, allons dans Romains 7 et lisons le verset 14. Paul dit la même chose : le péché nous rend esclaves.

Denis : Romains 7:14. Il est dit : "Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché."

Jean : La prison dans laquelle tous les gens sont liés est le péché. Le péché crée une dépendance. En parlant de sa mission divine de sauver le monde, Yahushua a utilisé la même analogie. Lisons-le. C'est dans Luc 4, verset 18.

Denis : "L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés".

Jean : Proclamer [ou prêcher, dans la King James] la délivrance aux captifs était la mission du Messie ! C'est ce qu'Il est venu faire !

Denis : Donc, Pierre parle du moment où le Sauveur était sur terre ?

Jean : Ça peut certainement être une application secondaire du passage, mais si vous lisez le passage dans son contexte, vous verrez que ce dont Pierre parle en fait, ce sont les antédiluviens, ceux qui ont vécu avant le déluge.

Les versets sur lesquels Santino s'interroge, et les versets que tu as lus avant, s'arrêtent en fait au milieu d'une phrase. Relisons 1 Pierre 3:18 et 19, mais cette fois, lisons également jusqu’au verset 22, pour le lire dans son contexte.

Denis : "Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Yah, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Yah se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l'eau. Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Yahuwah, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Christ Yahushua, qui est à la droite de Yah, depuis qu'il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, Lui ont été soumis."

Jean : La "prédication" de Yahushua, son attraction des âmes, est toujours destinée à conduire à la repentance. Genèse 6, verset 3, nous parle de l'attraction des antédiluviens par Yahuwah. Il est dit : "Alors Yahuwah dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme [ou : ne plaidera point à toujours avec les hommes, ne va pas lutter indéfiniment avec les hommes, selon les versions], car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans."

L'esprit de Yahuwah a "lutté" avec les antédiluviens pécheurs, c’est-à-dire a fait tout son possible, pour les amener à se repentir. Il a poussé Noé à construire l'arche afin que lui et sa famille soient sauvés. Plus tard, Yahushua est né "dans la chair", comme le dit Jean, et lorsqu’il était dans la chair, il a souffert la mort.

Quand les enfants d'Israël ont traversé le désert, ce même Esprit de Yahuwah travaillait sur les cœurs. C'est l'Esprit de Yahuwah, dans "l'Ange de Yahuwah" qui a conduit les enfants d'Israël, à travers le désert.

Denis : As-tu un verset pour cela ? Ça pourrait sembler un concept nouveau pour certaines personnes.

Jean : Oui. Lisons 1 Corinthiens 10, versets 1 à 4. Voyons ce que Paul dit.

Denis : "Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Yahuwah, puisqu'ils périrent dans le désert."

Jean : Le représentant de Yah est resté avec les enfants d'Israël pendant leurs pérégrinations dans le désert. Il a également donné de la puissance aux avertissements de Noé, en essayant d'attirer le cœur des antédiluviens à la repentance. C'est de cela que Pierre parlait.

C'est tout. Il ne parle pas de la prédication aux morts ou d’une existence pré-incarnée de Christ. L'Esprit qui animait à la fois Christ et Noé était l'Esprit de Yah, prêchant à ceux qui étaient en esclavage, l’esclavage du péché.

Denis : Eh bien, lorsque vous laissez l'Écriture s'interpréter d’elle-même, vous ne trouverez jamais de contradictions. C'est beau : la vérité est harmonieuse et elle ne se contredit jamais ! Merci pour cette explication. Je l'ai trouvée intéressante, moi aussi.

Si l'un d'entre vous, amis auditeurs, avez des questions ou des commentaires, sachez que nous serions ravis de vous entendre également. C'est simple et rapide. Il vous suffit de vous rendre sur notre site Web, WorldsLastChance.com, et de cliquer sur "Contactez-nous". Nous aimons avoir des nouvelles de nos auditeurs du monde entier. Vous avez toujours de bonnes questions.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Je suis l'heureuse mère de quatre fabuleux enfants. Ils enrichissent ma vie de tant de façons. J'ai toujours eu un faible pour l'histoire d'Anne, dans la Bible, et de comment, lorsqu'elle a finalement eu un enfant, elle l'a consacré à Yahuwah pour toute sa vie.

Aussi, lorsque j'ai entendu l'histoire d'Elizabeth Doddridge, cela m'a vraiment touchée. 18 de ses 19 enfants sont morts en bas âge. Le 26 juin 1702, elle a donné naissance à son 20^e enfant. Au début, il a semblé également mort-né. Mais lorsqu'il a été mis au monde, il a poussé un faible petit cri.

Elizabeth, comme Anne dans la Bible, a décidé immédiatement d'élever son petit garçon pour Yahuwah. Elle l’a nommé Philippe. Souvent, il la rejoignait, alors qu'elle s'asseyait près de la cheminée, qui était ornée de tuiles de delft illustrant diverses histoires Bibliques. Elizabeth enseignait à son petit garçon les histoires de la Bible en utilisant les tuiles.

Lorsque Philippe n'avait que 8 ans, sa mère est morte. Quatre ans plus tard, il a perdu également son père. Mais Philippe avait bien appris les leçons de sa mère. Le jeune garçon a écrit dans son journal, je cite : "Dieu est un Père immortel, mon âme se réjouit en Lui ; Il m'a aidé jusqu'à présent et a pourvu à mes besoins ; que cela soit mon étude pour m'approuver en tant qu'enfant plus affectueux, reconnaissant et consciencieux".

Le problème était que Philippe était très pauvre et n'avait aucun moyen de se payer une éducation. Des amis lui suggérèrent d'apprendre un métier, mais avant de le faire, Philippe décida de prier sincèrement et de demander à Yahuwah de le guider. Alors qu'il était encore en train de prier, le facteur a apporté une lettre. Une riche connaissance offrait de lui payer sa formation. Une réponse aussi évidente et immédiate à sa prière a inspiré Philippe pour le reste de sa vie. Il a résolu de vivre sa vie dans la prière constante.

A l'âge de 27 ans, on demanda à Philippe de devenir le directeur d'un séminaire pour étudiants non-anglicans à Northampton, en Angleterre. Sa santé étant fragile, il craignait de ne pas avoir la force de pouvoir faire ce travail. Cependant, alors qu'il passait devant une maison en ville, il entendit quelqu'un lire un passage de Deutéronome 33, le verset 25, qui dit : "Que ta vigueur dure autant que tes jours !"

Philippe a accepté cette déclaration comme une assurance de Yah et a accepté le poste. Pendant 22 ans, Philippe a formé des étudiants ministériels. Il a écrit plus de 400 hymnes ainsi qu'un certain nombre de livres qui ont été très appréciés pendant des générations. La réputation de la Northampton Academy s’est répandu dans toute l'Angleterre. Les étudiants désireux d'établir un lien spirituel profond avec Yah affluaient à l'école.

Sa vie de service dévoué a été écourtée par la maladie et il est décédé peu après avoir eu 49 ans.

Vous ne pensez peut-être pas avoir beaucoup d'influence, mais vous en avez. Vous êtes précisément là où Yahuwah a besoin que vous soyez. Il utilisera chaque âme qui se consacre à Son service.

Aucun d'entre nous ne regrettera jamais le temps passé au service du Père. Notre seul regret sera de ne pas en avoir fait plus. Galates, chapitre 6, versets 7 et 8, nous dit : "Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. "

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Denis : Une chose pour laquelle je suis très reconnaissant est la description de Yahuwah de Son propre caractère dans Exode 34:6 à 7. Il a dit à Moïse qu'Il est, je cite : "miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché". C'est une très bonne nouvelle quand vous apprenez que vous avez, sans le vouloir, déshonoré Celui-là même que vous vouliez honorer !

Jean : C'est vrai. Actes 17:30 nous assure, je cite : "Yah, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir". Une fois que vous connaissez la vérité, vous ne pouvez pas continuer à pécher en toute impunité. Il ne tient pas compte des temps de notre ignorance, mais ce n’est pas le cas pour notre désobéissance consciente.

Denis : C'est vraiment important parce que, comme nous l'apprenons dans Apocalypse 13, le conflit final, l'application de la marque de la bête, portera sur la question de l'adoration, parce que le moment où vous adorez sciemment, révèle qui reçoit votre loyauté.

J’aimerais le lire. Les Chrétiens sont si préoccupés par la marque de la bête, ce qu'elle est, et comment l'éviter, alors qu’il est écrit juste là dans Apocalypse 13, que tout est une question d'adoration.

Voyons voir… Ok. Apocalypse 13, verset 11. Jean voit une bête qui monte de la terre et qui parle comme un dragon. Verset 12 : "Elle exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait. Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom."

Nous aurons donc la séduction, la tromperie spirituelle, les sanctions économiques, et l'application sous peine de mort de la fausse adoration. Vous ne pourrez pas vous en sortir en disant : "Oh, j'adore tous les jours."

Moi aussi, j’adore tous les jours.

Jean : Nous sommes tous censés le faire !

Denis : Bien sûr ! Mais ce n'est pas la même chose que de réserver un jour entier sans travail, sans commerce, pour se concentrer sur notre Créateur, comme le demande le Quatrième Commandement.

Jean : Ce sujet est répété dans le chapitre suivant. Apocalypse 14 nous montre trois anges envoyés dans le monde avec trois messages finaux. Le message du premier ange est le suivant : "Craignez Yah, et donnez-Lui gloire, car l'heure de Son jugement est venue; et adorez Celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux."

C'est le langage même du Quatrième Commandement : "Souviens-toi du jour du Sabbat, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du Sabbat de Yahuwah, ton Elohim. . . Car en six jours Yahuwah a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi Yahuwah a béni le jour du repos et l'a sanctifié."

Denis : C'est le test final, les amis. C'est là que vous démontrez votre loyauté, et qui a votre cœur. C'est pourquoi Apocalypse 18:4 donne l'ordre à tous : "Sortez d'elle, Mon peuple." Chaque organisation religieuse s'est accrochée à l'erreur, ou a refusé d'accepter une nouvelle lumière du Ciel. Votre église n'est pas exemptée. Aucune église ne l'est.

Suivre le Sauveur, quel qu'en soit le prix, vous coûtera… eh bien : tout. Mais cela en vaut tellement la peine. Comme le déclare Paul : "les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d'être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous."

Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance.

* * *

Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

La radio de la dernière chance du monde ! Préparer un peuple au retour prochain du Sauveur !