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Le samedi n’est PAS le Sabbat … et les Juifs le savent !
Programme 71
Le samedi n'est PAS le Sabbat … et les Juifs le savent !
Partie 1
Eric Thomas : Bonjour ! Bienvenue sur Radio WLC, la radio de la Dernière Chance du Monde ! Je suis votre animateur, Eric Thomas.
Jean Olivier : Et je suis Jean Olivier. Nous sommes heureux d’être avec vous aujourd'hui, chers auditeurs.
Eric : Nous avons prévu un sujet très intéressant pour aujourd'hui. Il va en surprendre certains d'entre vous, car c'est un fait historique qui a été dissimulé, ou du moins, oublié. Les chercheurs ou érudits, ont toujours connu la vérité, mais elle a été cachée au reste d'entre nous.
Et cette vérité, la voici : Le samedi [considéré comme le Sabbat aujourd'hui] n'est pas le Sabbat de la Bible, et les Juifs le savent. Donc, si vous pensez que "les Juifs ne pratiqueraient jamais leur culte un autre jour que le vrai Sabbat", vous vous trompez. Ils pratiquent leur culte sur le mauvais jour ; ils font cela depuis 1700 ans, et qui plus est, les érudits juifs… le… savent.
Jean : Si vous célébrez votre culte le dimanche, cela a des implications pour vous aussi. Cela ne concerne pas seulement des Juifs et le Sabbat. Théologiquement, il n'y a qu'une seule raison pour laquelle la grande majorité de la Chrétienté honore le dimanche, et c'est : parce que, en tant que premier jour de la semaine, on croit que c'est le jour où Yahushua a été ressuscité.
Mais si [le] samedi d’aujourd’hui n'est pas le véritable Sabbat du septième jour de l'Écriture – et il ne l'est pas – alors, le dimanche n'est pas le véritable jour de la résurrection de Yahushua.
Eric : Et il n'y a aucune raison ou justification possible pour le culte du dimanche.
Mais avant d’entrer le sujet, je voudrais expliquer à nos nouveaux auditeurs qu'à WLC, nous utilisons les vrais noms du Père et du Fils. "Jésus" vient d’une tentative grecque de translittérer le nom original, qui est : Yahushua. Le grec n'avait pas de son "y".
Dieu et seigneur sont simplement des titres génériques. Le nom réel du Père est : Yahuwah, ou Yah (en forme courte).
Jean : El, Eloah ou Elohim, est un titre hébreu qui fait référence au Père.
Eric : Très bien. Dans une émission précédente, Jean a partagé avec nous une partie fascinante de l’histoire du calendrier julien initial, qui avait en fait une semaine de huit jours au temps de Christ. Si vous avez manqué cette émission, vous pouvez toujours l'écouter en ligne. Les émissions précédentes sont disponibles sur notre site web, et sur YouTube, WLC French videos.
Mais ça va plus loin que cela. Plus récemment, Jean nous a expliqué comment le calendrier luni-solaire, établi par Yah à la Création, a en fait été rendu illégal, par Rome.
Jean : C'est vrai. L’empereur Constantin voulait unifier son empire, et il l'a fait en unissant les chrétiens et les païens sur un même calendrier. Les païens vénéraient déjà le jour du Soleil –
Eric : Ou dimanche [sun-day en anglais, littérallement : "jour du soleil"] : également connu comme le "jour du Seigneur", car on suppose que Yahushua aurait été ressuscité un dimanche… puisque la Bible dit qu'Il a été ressuscité le premier jour de la semaine.
Jean : Mais ce que nous ne savions pas jusque là, c'est que les Juifs n'utilisaient pas le calendrier julien. Ils utilisaient toujours le calendrier luni-solaire de la Création. Donc, oui. Yahushua a été ressuscité le premier jour de la semaine, mais ce n'était PAS un dimanche.
Le cycle hebdomadaire du calendrier julien, tout comme le cycle hebdomadaire d'aujourd'hui, était un cycle continu. Il n'y a pas d'interruptions dans le cycle des semaines, qui s’enchaînent perpétuellement, de sept jours en sept jours. Par exemple, si le dernier jour du mois est un mardi, le premier jour du mois suivant sera toujours un mercredi. On ne revient pas en arrière pour recommencer au dimanche. C'est ce que j'entends par : cycle hebdomadaire continu.
Mais ce n'est pas comme ça que cela fonctionne dans le calendrier Biblique. Sur le calendrier Biblique, le cycle hebdomadaire, le cycle des semaines, recommence à chaque début de mois. Ainsi, par exemple, dans un mois de 30 jours, le Sabbat du 29e jour du mois, est immédiatement suivi d'un jour de travail, le trentième jour. Le jour suivant est la Nouvelle Lune, le premier jour du mois suivant. Le jour de la Nouvelle Lune interrompait toujours le cycle hebdomadaire, le cycle des semaines. Le jour suivant le jour de la Nouvelle Lune est toujours le premier jour de la première semaine du mois. Toujours. Chaque mois.
Eric : Je vois. Le premier jour du mois ne flottait pas dans la semaine comme c'est le cas aujourd'hui.
Eric : Si vous avez manqué notre récente émission sur l'interdiction par Constantin du calendrier Biblique, recherchez-la sur notre site web ou sur YouTube. Elle a pour titre : "La tromperie de l’empereur Constantin".
Maintenant, ce fait de l’histoire est à double tranchant. Les faits du calendrier julien, et ce que Constantin a fait, prouvent sans l'ombre d'un doute que le dimanche n'est pas le jour où Yahushua est ressuscité.
Jean : Et c’est ce que Constantin et les évêques paganisés voulaient. Ils voulaient s'éloigner de leurs racines juives. Lisons cette citation de Heinrich Graetz.
Graetz était lui-même juif, et a écrit la première histoire complète des Juifs. Cette citation est tirée du deuxième volume de son Histoire des Juifs et révèle le programme politique chrétien à l'œuvre au Concile de Nicée au quatrième siècle.
Eric : Ok. Je cite : "Au Concile de Nicée, le dernier fil qui reliait le Christianisme à ses racines a été rompu. Jusque là, la fête de Pâques avait été célébrée en grande partie en même temps que la Pâque juive, et même aux jours calculés et fixés par le [Sanhédrin] en Judée pour sa célébration ; mais à l'avenir, son observation devait être rendue totalement indépendante du calendrier juif…
"Il est en effet inconvenant de suivre les coutumes des Juifs lors de cette fête sainte. Désormais, n'ayons plus rien en commun avec cet odieux peuple ; notre Sauveur nous a montré une autre voie. Il serait en effet absurde que les Juifs puissent se vanter que nous ne sommes pas en mesure de célébrer la Pâque sans l'aide de leurs règles (de calcul du temps)". Ces propos sont attribués à l'empereur Constantin… [et sont devenu] le principe directeur de l'Église qui devait maintenant décider du sort des Juifs."
Jean : Nous y voilà. Le désir de Constantin d'unifier son empire s'alignait parfaitement avec le désir des évêques paganisés d'avoir un plus grand pouvoir politique. Ils y sont parvenus en interdisant l'utilisation du calendrier Biblique pour le culte chrétien, et en imposant à la place l'utilisation du calendrier julien païen. Et c'est ainsi que Chrétiens et païens ont été contraints à une unification amalgamée.
Eric : Quel a été l'impact sur les Juifs ? Je sais que je ne suis pas le seul à avoir supposé à tort que le samedi serait le Sabbat Biblique. Après tout, c'est ce jour-là que les Juifs pratiquent leur culte !
Mais cette citation est intéressante. Que voulait dire Graetz quand il a dit que ce décret interdisant le calendrier juif devait, je cite, "maintenant décider du sort des Juifs" ?
Jean : Eh bien, ce qui s'est passé, c'est une persécution rapide et intense contre tous ceux qui voulaient encore utiliser le calendrier Biblique.
Eric : Les juifs et les chrétiens apostoliques.
Jean : Absolument. Parce qu'il y avait encore des Chrétiens qui ne voulaient rien avoir à faire avec le calendrier julien païen. Si vous croyez que le jour précis compte, que vous pensiez que c'est le sabbat du septième jour ou le jour de la résurrection de Yahushua, alors le calendrier selon lequel vous comptez jusqu'à ce jour précis compte aussi.
Les Chrétiens apostoliques savaient cela. Polycrate, un des premiers pères de l'église, a vigoureusement protesté contre l'utilisation du calendrier païen. Il savait que le Sauveur n'était pas ressuscité le "dimanche de Pâques" ! Et il a rappelé l'utilisation du calendrier Biblique par les apôtres comme preuve !
Et ne vous méprenez pas : les Chrétiens apostoliques étaient très attachés à cette question. Certains mentionnent que les évêques qui refusaient de suivre le programme de l'empereur étaient exilés, et certains même assassinés. C'était donc un véritable sujet brûlant.
Eric : C'est incroyable qu'un sujet aussi important, qui a coûté la vie à des gens qui se battaient pour la vérité, est un sujet aujourd’hui dont la plupart d'entre nous n'ont jamais entendu parler !
Jean : Je sais. C'est triste. Mais c'est la vérité.
As-tu entendu parler de David Sidersky ?
Eric : Non. Qui est-ce ?
Jean : Sidersky était un historien, un chronologiste. Le fils de Constantin, Constance, a poussé l'acte de son père encore plus loin en interdisant l'utilisation du calendrier Biblique pour les Juifs également. Sidersky a écrit, je cite : "Il n'était plus possible, sous Constance, d'appliquer l'ancien calendrier."
L'importance de cette phrase, si courte soit-elle, est énorme ! Ça signifie que la persécution contre tous ceux qui s'accrochaient au calendrier Biblique avait atteint un tel niveau, qu'il n'était tout simplement plus possible de l'utiliser.
Eric : Pour qu'un historien écrive qu'il n'était plus "possible" d'utiliser l'ancien calendrier, on peut savoir que des gens ont perdu la vie à cause de cela.
Jean : Absolument. Voici une autre citation que j'aimerais que tu lises.
C'est de Grace Amadon. Dans les années 30 et 40, elle faisait partie d'un comité qui s'est penché sur le calendrier Biblique. Elle a correspondu avec des universitaires, des rabbins, des chronologues et des astronomes du monde entier, pour étudier le fonctionnement du calendrier Biblique.
Allons-y, lisons la citation. Elle parle de cette période de l'histoire qui suit directement le Concile de Nicée.
Eric : Ok, je cite : "Dans les années qui ont suivi, les Juifs ont subi ‘le fer et le feu’. Les empereurs chrétiens ont interdit le calcul du calendrier juif et n'ont pas permis l'annonce des jours de fête. Selon Graetz, ‘les communautés juives ont été laissées dans le doute le plus total concernant les décisions religieuses les plus importantes : c’est-à-dire, en ce qui concerne leurs fêtes’. La conséquence immédiate fut la fixation et le calcul du calendrier hébreu par Hillel II."
Jean : Aujourd'hui, nous avons des calendriers imprimés sur papier que nous accrochons au mur. Nous avons des applications de calendrier sur nos téléphones et nos ordinateurs. Mais à l'époque, ils n'avaient rien de cela. A l'origine, c’était le grand prêtre qui était chargé de déclarer quand un nouveau mois commençait.
Après la destruction de Jérusalem, le président du Sanhedrin a pris en charge cette tâche. Anciennement, des feux étaient allumés sur les sommets partout en Israël, pour signaler aux tribus les plus éloignées de Jérusalem que le prêtre avait déclaré le début d'un nouveau mois.
Au 4e siècle, ils utilisaient des coureurs et des hommes à cheval. À la suite des déclarations oppressantes du fils de Constantin, Constance, l'empire fit tout son possible pour perturber ce flux d'informations. Les messagers qui devaient communiquer que le Sanhédrin avait déclaré le début d'un nouveau mois, étaient arrêtés et parfois même tués.
Eric : Il n’est pas possible d’avoir de cohésion si on ne peut pas compter sur des informations précises.
Jean : Les communautés dispersées de la diaspora ont été jetées dans la confusion la plus totale.
Eric : Le calendrier luni-solaire est si simple et direct, pourtant. Pourquoi les communautés locales n'ont-elles pas simplement décidé par elles-mêmes quand le nouveau mois commençait ?
Jean : Je ne sais pas. Je pense que c'est à cause de la tradition. La tradition est une force puissante. Ils avaient suivi les annonces du Sanhedrin depuis la destruction de Jérusalem. Souvenenons-nous également qu'avant la destruction de Jérusalem, quand le Grand Prêtre était encore en charge du calendrier, les Juifs dispersés se rendaient à Jérusalem pour les Fêtes annuelles, trois fois par an.
Eric : Je peux voir ça. Le fait qu'une seule personne soit responsable du calendrier assurait que le calendrier était synchronisé pour tout le monde, et que personne ne rende à Jérusalem pour une fête, pour découvrir sur place que tous les autres l'avaient observée un autre jour.
Jean : C'est ce dont parlait Graetz quand il a écrit que, je cite : "les communautés juives ont été laissées dans le doute le plus total concernant les décisions religieuses les plus importantes : c’est-à-dire, en ce qui concerne leurs fêtes".
L'acte de Constance d'interdire le calcul du calendrier Biblique a également eu un impact sur les Chrétiens apostoliques.
Eric : C’est sûr ! Nous savons de Tertullien que certains des chrétiens avaient déjà transféré leur culte au "jour du Soleil", dpuis le deuxième siècle. Mais d'autres se sont accrochés au vrai Sabbat pendant plus de 1000 ans ! Il n'y avait aucune confusion sur le fait que la loi aurait été "clouée à la croix". Cette hérésie est apparue plus tard.
Jean : Une manière de savoir que certains Chrétiens étaient encore fidèles au Sabbat Biblique, c'est par les différents décrets émis par les premiers conciles de l'église.
Par exemple, près de 40 ans après le Concile de Nicée, au Concile de Laodicée –
Eric : Quand était-ce ?
Jean : Euh… en l’an 363 et 364 de notre ère. C'était bien après le concile de Nicée. Lors du Concile de Laodicée, ils ont publié une déclaration exigeant que les Chrétiens travaillent le jour du Sabbat, et s'abstiennent de travailler le jour du Seigneur.
Ce décret stipule : "Les Chrétiens ne judaïseront pas, et ne seront pas sans activité le samedi, mais travailleront ce jour-là ; mais ils honoreront spécialement le jour du Seigneur et, en tant que Chrétiens, ne feront pas de travail ce jour-là, si possible. Si toutefois on les trouve judaïsants, ils seront exclus de Christ."
Eric : Attends une minute. Ça parle de samedi.
Jean : C'est vrai. Et j’aimerais expliquer cela. Karl Josef von Hefele était un évêque et érudit catholique du 19e siècle. Selon lui, l'utilisation du mot "samedi" dans cette citation est incorrecte. Selon lui – et, dans le cadre de ses recherches, il a eu accès aux documents originaux conservés dans les archives du Vatican – en fait, en 1895 et 1896, il a publié deux volumes intitulés : Histoire des Conciles de l'Église, à partir des Documents Originaux.
Eric : Intéressant. Il savait dont ce qui est réellement écrit.
Jean : Selon lui, donc, le mot réellement utilisé, était Sabbat ou "Sabbato". Ce n'était pas samedi ou "dies Saturni", le "jour de Saturne". C’était Sabbato, le Sabbat. Ça change tout.
Eric : Très bien. Gardons cette pensée. Nous allons faire une courte pause et à notre retour, nous reprendrons là où nous nous sommes arrêtés.
* * *
Partie 2
Eric : Je suis étonné de voir comment, la Chrétienté aujourd'hui, a construit toute cette structure de croyance en partant du principe que notre samedi serait le Sabbat Biblique et que le dimanche serait le jour de la résurrection du Christ. Et pourtant, c'est faux !
Jean : Je sais. Mais les Chrétiens à l'époque du changement de calendrier n'étaient pas dans la confusion, à ce sujet. Ils savaient très bien que la semaine païenne planétaire commençait à l'origine au dies Saturni, le jour de Saturne, c’est-à-dire samedi. Je le répète : la semaine païenne commençait le samedi.
Les Chrétiens de l’époque savaient également que le Sabbat, Sabbato, le vrai Sabbat, était le septième jour de la semaine sur le calendrier luni-solaire Biblique juif.
Eric : Un calendrier d'une minorité méprisée auquel personne au pouvoir ne voulait être associé.
Jean : Encore une fois, le samedi (jour de saturne) et le Sabbato étaient deux jours différents sur deux systèmes de calendrier distincts.
Aujourd'hui, certains universitaires modernes ont supposé, à tort, que le conflit portait sur le samedi contre le dimanche. Mais la réalité historique révèle que les gens à cette époque étaient bien conscients de l'existence du calendrier luni-solaire Biblique et de la façon de l'utiliser. De nombreux croyants en Orient ou au-delà des limites de l'Empire romain ont refusé d'abandonner le calcul du temps Biblique.
Voici une citation étonnante tirée d'un livre intitulé : L'Église Celtique en Grande-Bretagne (The Celtic Church in Britain). Pourrais-tu nous la lire ?
Eric : Ok, je cite : "Les chrétiens qui cherchaient une solution à leurs difficultés concernant l'observance du Sabbat ont commencé à accorder une plus grande attention au premier jour de la semaine [julienne]. Mais d'autres, à la périphérie de l'Empire, où l'antisémitisme n'existait pas, ont continué à vénérer le septième jour du Sabbat". Fin de citation.
Hm ! Intéressant. Alors, comment s'est fait ce transfert de culte vers le calendrier julien ? Parce que les Juifs d'aujourd'hui utilisent le calendrier Biblique uniquement pour les Fêtes annuelles. Ils ont cessé de l'utiliser pour le Sabbat hebdomadaire.
Jean : De même que Constantin a été à l'origine d'une action qui a finalement conduit à la destruction du calendrier Biblique pour toute utilisation par les Chrétiens, un autre homme, un juif, a été responsable d'une réaction qui a eu des conséquences tout aussi importantes.
Eric : Tout à l'heure, tu as dit que le Grand Prêtre était à l'origine responsable du calendrier ?
Jean : C'est exact. Mais après la destruction de Jérusalem, et du temple, il n'y a plus eu de prêtres. Donc, le président du Sanhedrin a été chargé du calendrier. Il déclarait quand un nouveau mois commençait, ainsi que si l'année était ou non embolismique, c’est un peu l’équivalent de ce que nous appellons une année bissextile, dans notre calendrier moderne. Mais, dans le calendrier luni-solaire, ils n'intercalaient pas seulement un jour supplémentaire, mais tout un mois supplémentaire.
Eric : Ouah !
Jean : Nous avons dit plus tôt que le fils de Constantin, Constance, était allé encore plus loin. Constantin avait interdit l'utilisation du calendrier Biblique par les Chrétiens. Constance en a complètement interdit son utilisation, par qui que ce soit
J'ai ici une citation fascinante de l'Encyclopédie Juive. Elle est tirée d'un article sur l'histoire du calendrier. Pourrais-tu la lire pour nous ?
Eric : "Sous le règne de Constance (de l’an 337 à 362 de notre ère), les persécutions des Juifs ont atteint un tel niveau que… le calcul du calendrier [a été] interdit sous peine de punition sévère."
Jean : C'est pour cette raison que les Juifs d'aujourd'hui célèbrent le samedi [au jour de saturne]. C'est en réaction à cette situation que Hillel II, qui était président du Sanhédrin, a pris l’extraordinaire mesure, en l’an 359, de modifier l'ancien calendrier Biblique pour permettre aux Juifs de coexister plus facilement avec les Chrétiens.
Eric : Ok. Pourrais-tu expliquer précisément ce qu'il a fait, ou modifié ?
Jean : Très bien. Je vais d'abord expliquer ce qu'il a fait au calendrier Biblique, et ensuite nous verrons comment il l'a adapté au calendrier julien.
Tout d'abord, Hillel a incorporé les années embolismiques de façon permanente. Maintenant, il est probable, mais je ne peux pas le prouver, que ce cycle particulier des années embolismiques était utilisé et compris avant Hillel, parce qu'il suit le cycle métonique de 19 ans.
Eric : Ça semble logique. Ce n'est que de l'astronomie de base.
Jean : Selon un autre article sur le calendrier juif, publié sur Jewfaq.org, Hillel a basé son calendrier, je cite : "sur des calculs mathématiques et astronomiques [plutôt que sur des observations]. Ce calendrier, toujours en usage, a standardisé la longueur des mois, et l'ajout de mois, au cours d'un cycle de 19 ans, de sorte que le calendrier lunaire se réaligne sur les années solaires". Fin de citation.
Maintenant, beaucoup de gens pensent que c'est tout ce que Hillel a fait. Mais il a fait plus que ça. Nous savons, par les Écritures, que le Sabbat du septième jour du calendrier Biblique tombait toujours le 8, le 15, le 22 et le 29 du mois lunaire, n'est-ce pas ?
Eric : C'est juste. Et il est tout aussi évident que les Juifs d'aujourd'hui célèbrent le jour de saturne. Ils ne célèbrent plus sur le Sabbat Biblique.
Donc, es-tu en train de dire que Hillel est le responsable du culte juif au septième jour de la semaine païenne, plutôt qu’au septième jour de la semaine Biblique ?
Jean : C'est ce que je suis en train de dire, oui.
Pour dire les choses simplement, Hillel a permis aux Juifs de célébrer le Sabbat sur le septième jour du calendrier julien, tout en continuant à utiliser le calendrier Biblique pour les Fêtes annuelles. A chaque fois que les Fêtes annuelles entraient en conflit avec le culte du samedi sur le calendrier julien, ils devaient utiliser des règles de report.
En d'autres termes, ils pouvaient dorénavant utiliser le calendrier païen pour le Sabbat hebdomadaire, alors qu'ils n'utiliseraient le calendrier Biblique que pour les Fêtes annuelles. Et c'est ce qu'ils font encore, jusqu’à ce jour. Ils utilisent deux calendriers différents.
Eric : Et cette pratique a commencé au quatrième siècle ? Pas étonnant que tout le monde ait supposé que les Juifs pratiquent le vrai Sabbat Biblique !
Jean : Il y a beaucoup de citations qui montrent que les érudits Juifs sont bien conscients que le samedi d'aujourd'hui n'est pas le Sabbat Biblique. Par exemple, lisons cette citation de l'Encyclopédie Juive Universelle. Elle est tirée d'une édition du début du 20e siècle, dans l’article intitulé : "Jours Saints".
Eric : D'accord. Je cite : "La Nouvelle Lune est toujours, et le Sabbat était à l'origine, dépendant du cycle lunaire. … À l'origine, la Nouvelle Lune était célébrée de la même manière que le Sabbat ; progressivement, elle est devenue moins importante, tandis que le Sabbat est devenu de plus en plus un jour de religion et d'humanité, de méditation et d'instruction religieuse…"
Jean : Ce sont les écrits des Juifs eux-mêmes ! Maintenant, nous savons qu'à l'époque Biblique, le Sabbat était calculé par le calendrier luni-solaire de la Création. Nous avons également des inscriptions funéraires Chrétiennes anciennes, qui donnent la double date de la mort du défunt, en indiquant la date du calendrier julien, et la date du calendrier luni-solaire.
Nous savons également que Constance, au milieu du 4e siècle, a interdit l'utilisation du calendrier Biblique. Et enfin, nous savons que les Juifs d'aujourd'hui célèbrent leur culte le samedi [au jour de Saturne].
Eric : Il est donc logique de conclure que l’acte de Hillel, concernant le calendrier, est la raison pour laquelle les Juifs d'aujourd'hui ne célèbrent plus le vrai Sabbat du septième jour.
Jean : Je crois que c'est ce que les preuves indiquent, oui.
Une autre raison de le croire est que Hillel II est celui qui a introduit ce qu’on appelle les règles de report.
Eric : Oui, tu l'as mentionné. Qu’est-ce que c’est ?
Jean : Eh bien, par exemple, ces règles disent que le Nouvel An juif actuel, la Fête des trompettes, ne peut pas tomber le dimanche, le mercredi ou le vendredi de la semaine julienne/(aujourd’hui)grégorienne.
Si c'est le cas, la Nouvelle Lune est reportée d'un jour. Deux autres règles traitent de quelques subtilités astronomiques concernant le temps précis où la conjonction a lieu au septième mois du calendrier Biblique.
Mais, essentiellement, ce que font ces règles, c'est concilier la semaine à cycle continu des calendriers julien (et plus tard, grégorien), avec le cycle hebdomadaire du calendrier Biblique, qui est toujours interrompu par la Nouvelle Lune.
Eric : C'est juste. Le cycle des semaines du calendrier Biblique recommence chaque mois, le lendemain de la Nouvelle Lune. Donc… ?
Jean : Donc : ça signifie que si la Nouvelle Lune de la septième lunaison coïncidait avec un dimanche, un mercredi ou un vendredi du cycle hebdomadaire païen, cela créait une difficulté pour observer les Fêtes annuelles de ce mois-là.
Le septième mois du calendrier hébraïque contient plusieurs Fêtes importantes. Il y a la Fête des Trompettes le premier jour du mois ; puis le 10e jour, (qui, sur le calendrier Biblique, correspond toujours au deuxième jour de la deuxième semaine) il y a le Jour des Expiations. Enfin, s’étalant d’un Sabbat au Sabbat suivant, du 15e au 22e jour du mois lunaire, il y a la fête des Tabernacles.
Cela ne posait aucun problème tant que le Sabbat hebdomadaire était calculé selon le même calendrier que les Fêtes annuelles. Mais dès que le Sabbat hebdomadaire a été calculé par un calendrier qui avait un cycle hebdomadaire continu, il a commencé à y avoir des problèmes.
Par exemple, le Jour des Expiations ne pouvait pas tomber un samedi. [le jour de saturne du calendrier julien]
Avant que Hillel n'autorise l'utilisation de deux calendriers différents pour le calcul des jours de culte hebdomadaires et annuels, ces règles de report n'étaient pas nécessaires. Te te souviens de la citation que tu viens de lire dans l'Encyclopédie Juive Universelle ?
Eric : Oui. "La Nouvelle Lune est toujours, et le Sabbat était à l'origine, dépendant du cycle lunaire."
Jean : Quand le Sabbat et les Fêtes annuelles sont calculés sur le calendrier luni-solaire, les règles de report ne sont pas nécessaires. Ce n'est que lorsque les Fêtes annuelles sont calculées par un calendrier, et que le Sabbat hebdomadaire est calculé par un autre calendrier, qu'il y a des conflits nécessitant des règles de report.
Eric : Je vois. Ils ont eu besoin de règles de report, pour que les Fêtes annuelles n'entrent pas en conflit avec le samedi [jour de saturne], leur nouveau "Sabbat".
Jean : Cet ajustement, qui permet l'utilisation de deux calendriers, a été considéré comme un acte de survie par Hillel II. Il a été décidé en réponse aux persécutions brutales du fils de Constantin, Constance.
J'aimerais que vous lises cette citation de l'historien juif Heinrich Graetz. Il avait clairement compris la signification de ce que Hillel avait fait. Cette citation est tirée de la page 573 de l'édition anglaise du volume 2 de sa série, Histoire des Juifs.
Eric : "De sa propre main, le patriarche a détruit le dernier lien qui unissait au patriarcat les communautés dispersées dans les empires romain et perse. Plus soucieux de la pérennité du judaïsme que de la dignité de sa propre maison, il abandonna les fonctions pour lesquelles ses ancêtres… s’étaient montrés si jaloux et soucieux. Les membres du Sanhédrin furent favorables à cette innovation."
Jean : Quand Hillel II a autorisé l'utilisation de deux calendriers, il a, en tant que président du Sanhédrin, effectivement donné aux Juifs la permission de pratiquer leur culte le samedi, pour tout l’avenir.
Eric : Ce qui est incroyable, c'est de voir comment, près de 1700 ans plus tard, cette action et réaction de Constantin et Hillel ont encore un impact sur des centaines de millions de personnes dans le monde entier.
– Les catholiques célèbrent le dimanche [jour du soleil] en l'honneur de la résurrection, ce qui a été renforcé quand Constance a décrété que les Chrétiens n'observeraient plus la Pâque luni-solaire, mais plutôt la fête de Pâque païenne solaire (le dimanche de Pâques).
– La plupart des Protestants, en tant que descendants spirituels du catholicisme, célèbrent également le dimanche [jour du soleil].
– Les juifs célèbrent le samedi [jour païen de saturne] et les Protestants qui observent le samedi célèbrent aussi ce jour, parce que c'est le septième jour de la semaine moderne, et ils supposent que puisque les Juifs célèbrent le samedi [jour de saturne], ça doit être le Sabbat Biblique.
Jean : Et n'oublions pas les musulmans. Ils honorent la méthode païenne/grégorienne de calcul du temps en allant à la mosquée pour les prières le vendredi, leur jour le plus important de la semaine.
Il est tout simplement impossible de trouver le vrai Sabbat du septième jour en utilisant le calendrier grégorien moderne. C'est un calendrier solaire qui n'est rien d'autre qu'une méthode païenne de calcul du temps.
Le calendrier julien a été établi par des païens, pour les païens. Il a été officiellement adopté pour un usage ecclésiastique lors du Concile de Nicée. Il a ensuite été ajusté par un astronome jésuite du nom de Christophorus Clavius, à la demande du pape Grégoire XIII.
Eric : D'où le nom : calendrier "grégorien". Est-ce que Clavius savait que le calendrier julien était païen ?
Jean : Bien sûr. Les Jésuites sont très instruits. En expliquant le fonctionnement du calendrier grégorien, Clavius a admis que lorsque le calendrier julien a été accepté comme calendrier ecclésiastique de l'Eglise, le calendrier Biblique a été rejeté.
Voici. Allons-y et lisons cette citation. C'est de Clavius lui-même.
Eric : "L'Église catholique n'a jamais utilisé ce rite [juif] de célébration de la Pâque."
Jean : Souvenez-vous que la Pâque ne peut être calculée qu’en utilisant le calendrier luni-solaire de la Bible. Vous ne pouvez pas trouver la Pâque sur les calendriers julien ou grégorien, parce que ce sont des calendriers solaires.
Eric : Incroyable. C'est païen, du début à la fin, n'est-ce pas ? Constantin voulait unifier l'empire, et il l'a fait par l'œcuménisme et en interdisant l'utilisation du calendrier Biblique pour la commémoration de la mort de Yahushua.
Jean : Hillel II voulait assurer la survie physique du judaïsme. Il a atteint son but en faisant des compromis avec le paganisme et en modifiant le calendrier Biblique.
Le résultat de l'action de Constantin et de la réaction de Hillel a été, jusqu’à ce jour, la supposition que le samedi [jour de Saturne] serait le Sabbat Biblique et le dimanche [jour du soleil] serait le jour où le Sauveur est ressuscité.
Eric : Donc autant les Chrétiens que les Juifs ont calculé leurs jours de culte, en utilisant le calcul de temps solaire païen, et en négligeant le vrai Sabbat de Yahuwah.
Je sais que la plupart des gens font cela par ignorance, mais ça me semble si triste, et si déshonorant pour Yahuwah d'utiliser un calendrier solaire païen pour calculer les jours de culte qui sont censés L'honorer !
Ouah ! Quel simulacre.
Restez à l'écoute, les amis. Nous revenons dans un instant pour notre Courrier des auditeurs.
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Vous écoutez Radio World's Last Chance sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.
Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Eric : C'est l'heure de notre "Courrier des Auditeurs". Nous avons une question du pays des kangourous. Elle nous vient de la ville de Wollongong, en Australie, pour être précis. Phil Johnson écrit : "Les pasteurs doivent-ils être payés ?"
Jean : Eh bien, Phil, si vous passez un peu de temps à écouter Radio WLC, ou si vous visitez notre site web, vous apprendrez rapidement qu'à World’s Last Chance, nous pensons que Yahuwah avertit aujourd'hui tous les croyants de se dissocier de toutes les religions et dénominations organisées. Il n’y a aucune exemption.
Eric : Apocalypse 18:4 nous dit : "Sortez du milieu d’elle, Mon peuple." Ce n'est pas une invitation, mais un ordre, car toutes les églises ont soit rejeté une lumière plus avancée (car la lumière de la connaissance de la vérité augmente, comme Daniel l’a prophétisé), soit elles se sont accrochées à une ancienne erreur… ou soit les deux.
Jean : Mais j'apprécie la question, parce que le principe Biblique qui répond à votre question s'applique également dans un certain nombre d'autres situations.
En bref : oui. Je crois que s'il y avait une organisation qui mettait activement de côté l'erreur, et qui cherchait à découvrir toujours plus de lumière avancée (qui est déversée par le Ciel, ces derniers jours), les pasteurs (en admettant qu’ils soient attachés à la vérité) devraient être payés.
Eric, pourrais-tu lire 1 Timothée 5:17-18 ?
Eric : "Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d'un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l'enseignement. Car l'Ecriture dit : Tu n'emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Et l'ouvrier mérite son salaire."
Jean : L'ouvrier mérite son salaire. Ou, dans une autre version : l'ouvrier est digne de son salaire.
Jérémie 9:24 nous dit que Yahuwah se réjouit de la justice. Ce principe est si important pour Yah, que dans les lois données à Moïse, Il a même précisé qu'un animal utilisé pour moudre du grain devait être récompensé de son travail en recevant une partie du grain à manger.
Eric : Et évidemment, une personne humaine vaut tellement plus qu’un animal.
Jean : Ce principe devrait être appliqué dans tous les domaines. Oui, ceux qui travaillent à plein temps pour Yah méritent aussi leur salaire. Qu'il s'agisse d'un pasteur employé par une organisation, d'un évangéliste appelé à donner des études Bibliques, ou d'un missionnaire.
Maintenant, lisons 1 Corinthiens 9:1-14. C'est probablement la déclaration la plus convaincante dans le sens du soutien financier de ceux qui travaillent pour Yahuwah.
Eric : "Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ?. . . N'êtes-vous pas mon oeuvre [en Yahushua] ? Si pour d'autres je ne suis pas apôtre, je le suis au moins pour vous; . . . C'est là ma défense contre ceux qui m'accusent. N'avons-nous pas le droit de manger et de boire ? N'avons-nous pas le droit de mener avec nous une soeur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères de Yahushua, et Céphas ? Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n'avons pas le droit de ne point travailler ? . . . Qui est-ce qui plante une vigne, et n'en mange pas le fruit ? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau ? Ces choses que je dis, n'existent-elles que dans les usages des hommes ? la loi ne les dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n'emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Yahuwah se met-Il en peine des boeufs, ou parle-t-Il uniquement à cause de nous ? Oui, c'est à cause de nous qu'il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l'espérance d'y avoir part. Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels. Si d'autres jouissent de ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir? Mais nous n'avons point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d'obstacle à l'Evangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel ? De même aussi, Yahuwah a ordonné à ceux qui annoncent l'Evangile de vivre de l'Evangile."
Jean : Yahuwah veut que tous Ses enfants soient heureux. Donc, la façon dont ce principe s'applique dans un sens plus large est que toute personne dont l'emploi est sous notre contrôle doit être dûment et équitablement rémunérée pour son travail.
Nous n'honorons pas Yah lorsque nous donnons à ceux qui travaillent pour nous le salaire le plus bas possible, tout en sachant qu'ils n'ont aucune autre ressource, ou aucun autre recours.
Eric : Et il est certain que ceux qui travaillent pour Yah, à quelque titre que ce soit, doivent également être soutenus au mieux de nos capacités.
Je voudrais maintenant aborder la question sous un angle un peu différent. L’Ecriture est claire sur le fait qu'une personne qui travaille doit recevoir un salaire équitable. Mais pour ceux d'entre nous qui ont quitté les églises déchues, comment pouvons-nous soutenir les travailleurs de Yah ?
Ce n'est pas comme si nous étions membres d'une organisation à laquelle nous rendons les dîmes et les offrandes. Des idées à ce sujet ?
Jean : Donner à Yahuwah est l'une des façons les plus gratifiantes et les plus excitantes de Lui montrer notre amour. Quand nous faisons des efforts désintéressés pour aider ceux qui sont dans le besoin, Yahuwah garde une trace et Il s'assurera Lui-même de nous rendre tôt ou tard ce que nous avons donné aux autres. Peut-être pas nécécessairement en argent, mais Yah s'assurera que nous ne soyons pas dans le besoin, pour avoir aidé les autres.
Eric : C’est ce que dit Proverbes 19, verset 17. J'ai toujours aimé ce verset. Il est écrit : "Celui qui a pitié du pauvre prête à Yahuwah, Qui lui rendra selon son oeuvre."
Jean : Vous ne pouvez pas donner trop à Yahuwah ! Il vous donnera toujours plus.
Un autre grand verset est Matthieu 25, verset 40.
Eric : Oh, oui. Celui-là est encore plus puissant. Il est écrit : "Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à Moi que vous les avez faites."
Jean : Ce que cela veut dire, c'est que la façon dont nous traitons les autres, c'est la façon dont nous traitons Yahuwah. Il n'est pas nécessaire d'être membre d'une organisation pour faire des offrandes à Yahuwah.
Peut-être qu'il y a une jeune mère célibataire qui lutte pour mettre de la nourriture sur la table. Vous pouvez partager ce que vous avez, et même utiliser une partie de vos offrandes pour aider à nourrir et vêtir ses enfants.
Peut-être que quelqu'un que vous connaissez a des frais médicaux qu'il ne peut pas payer, et vous pouvez l'aider. Ce que nous faisons pour aider et bénir les autres, c’est le faire à Yahuwah, car Il ressent tout ce que nous ressentons. Donc, si nous pouvons soulager la souffrance ou l'anxiété de ceux qui nous entourent, nous faisons Yahuwah se sentir Lui-même plus heureux car nous rendons ceux qui nous entourent heureux.
Eric : Il y a beaucoup de façons d'aider qui ne sont pas financières. Cela dépend des situations, mais dans les climats nordiques, par exemple, où il y a beaucoup de neige, le déneigement peut être une réelle difficulté pour les personnes âgées.
Jean : Donc, le fait est que Yahushua a vécu pour bénir les autres. Si nous voulons être comme Lui, nous ferons de même. Traiter les autres comme nous voudrions être traités signifie beaucoup plus que d'être poli. Ça signifie que, si d'autres personnes dépendent de nous pour leur subsistance, nous leur donnerons un salaire équitable. Si nous voyons quelqu'un qui donne de son temps de manière désintéressée pour partager la vérité, nous ferons tout ce que nous pouvons pour le soutenir, que ce soit financièrement, spirituellement ou de toute autre manière que nous pouvons aider.
C'est le principe qui consiste à traiter les autres comme nous voudrions être traités, comme reconnaître que l'ouvrier est digne de son salaire, en toutes circonstances.
C’est totu pour notre Courrier d’aujourd’hui. Rendez-vous sur notre site WorldsLastChance.com et de cliquez sur Contactez-nous. Que vous soyez intéressés par traduire nos contenus dans une langue où ils ne sont pas encore traduits, ou que vous ayez votre propre question à poser, c'est là que vous pouvez le faire : Contactez-nous sur WorldsLastChance.com. Nous serions ravis de vous entendre.
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Rick Roeber est un coureur. Au fil des années, il a couru 18 marathons, et des centaines de kilomètres supplémentaires. Le problème, c'est que Rick a découvert que lorsqu'il courait, il avait fréquemment une foulée trop ample. Cela provoquait des chocs répétés au talon, ce qui, avec le temps, a endommagé ses ligaments du genou.
Rick a été confronté à un choix : il pouvait subir une opération pour réparer ses ligaments, suivie d'une longue convalescence ; ou bien : il pouvait simplemement arrêter de courir.
Mais Rick n'aimait ni l'une, ni l'autre de ces possibilités, alors il a trouvé une troisième option : courir pieds nus ! Il a expérimenté la course pieds nus pendant environ six mois, parce qu'il avait lu que courir pieds nus obligeait le coureur à utiliser la bonne technique. Puis, en avril 2004, Rick a couru le marathon de Boston… pieds nus !
Depuis, il a couru des dizaines de marathons, et même un ultra-marathon de 64 kilomètres ! 64 kilomètres, en une seule course : et tout ça, pieds nus !
Rick a déclaré à propos de sa course pieds nus, je cite : "Courir pieds nus est ma déclaration de foi et d'humilité devant le Seigneur Dieu Tout Puissant et Son Fils, Jésus Christ. Bien que cela semble être une folie pour certains, je prie pour qu'ils comprennent comment Dieu prend souvent les choses les plus basiques de ce monde, pour faire honte aux sages. Par la foi qu'Il accorde, Il fait des choses remarquables par l'intermédiaire d'un pécheur repentant, sauvé par la grâce. En tant que tel, je suis privilégié et rendu humble d'être un coureur pieds nus pour Sa gloire !" Fin de citation.
Hébreux 12 s'ouvre sur l'illustration de la course à pied. Il est écrit : "C'est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d'une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée."
Rick avait un problème : il devait changer sa façon de courir, ou bien, il devait tout simplement abandonner la course à pied. Il a choisi de changer sa façon de courir. Il n'a pas abandonné. N'abandonnez pas non plus. Dans la course qui décide de notre destin éternel, il y aura beaucoup de gagnants, mais encore plus de perdants.
Salomon a sagement observé : "ce ne sont pas les plus agiles qui gagnent la course, ni les plus forts qui remportent la victoire au combat." Tous ceux qui achèveront cette course, par la foi dans les mérites du Sauveur seront couronnés, non de feuilles de laurier qui sèchent et meurent, mais d'une couronne éternelle de gloire.
Peu avant sa mort, Paul a écrit à Timothée, en disant : "J'ai combattu le bon combat. J'ai achevé ma course. J'ai gardé la foi. La couronne de la victoire [c'est-à-dire de la justice éternelle], est déjà préparée pour moi. Le Seigneur, le juste Juge, me la remettra au jour du jugement, et pas seulement à moi, mais à tous ceux qui, avec amour, attendent Sa venue."
Courez avec persévérance la course qui vous est proposée. Si vous avez besoin d'aide, si vous avez besoin de sagesse, elle existe, elle est là. Il suffit simplement de la demander !
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 3
Eric : Je pense que ce que j'ai trouvé de plus étonnant dans le sujet d'aujourd'hui, c'est qu'un acte motivé uniquement par un programme politique ambitieux, puisse avoir des conséquences aussi durables sur les trois religions abrahamiques. Parce que ce ne sont pas seulement les catholiques qui ont été touchés par cela. Mais les Protestants observant le dimanche, les Protestants observant le samedi, les Juifs… et même les musulmans ! Ils vont à la mosquée le vendredi ! C'est juste incroyable.
Jean : La question que nous devons nous poser, c'est : pourquoi tout cela? Parce qu’il évident que satan est derrière tout ça.
Les catholiques considèrent Constantin comme un saint.
Eric : Bien sûr ! (rires)
Jean : Ce n'était pas un saint. En tant que chef de la religion païenne de l'empire, son titre était Pontifex Maximus.
Eric : Le même titre que le pape aujourd'hui ?
Jean : Exactement le même. Et il a gardé cette position, et ce titre, jusqu'à sa mort. Il était extrêmement corrompu. Il a même assassiné son propre fils !
Alors comment se fait-il qu'une personne aussi corrompue ait eu un tel impact sur les trois religions monothéistes abrahamiques du monde entier ?
Eric : Eh bien, il semble que satan l'a utilisé.
Jean : Exactement. C'était une manoeuvre extrêmement complexe à réaliser pour satan. D'abord, il a dû mettre en place une semaine de sept jours contrefaite. Une semaine de sept jours avec un cycle des semaines continuel qui ne correspondait pas au cycle des semaines des Ecritures.
Ensuite, non seulement il a dû interdire l'utilisation du calendrier Biblique pour les Chrétiens et les Juifs, mais il a aussi dû laisser passer suffisamment de temps pour que les gens perdent toute connaissance du changement qui avait eu lieu.
Combien de Chrétiens aujourd'hui savent même ce qui s'est passé lors du Concile de Nicée ?
Eric : Pas beaucoup, je suppose. Avant de m'y intéresser, tout ce que je connaissais du Concile de Nicée était le "credo de Nicée". C'est tout. Je n'avais aucune idée qu'il y avait une discussion sur les différents calendriers !
Jean : C'est le programme de satan depuis le début. Enterree la vérité du calendrier Biblique si profondément, que les gens ne puissent même pas remettre en question la semaine moderne. Puisqu'elle est continuellement cyclique, sans interruption, et puisque le temps lui-même est continu, les gens ont simplement supposé que la semaine telle que nous la connaissons aujourd'hui a… eh, bien, toujours été ainsi. Et c’était le but recherché de l’ennemi.
Ensuite, si vous ajoutez un autre changement de calendrier – du Julien au Grégorien – sans perturber le cycle hebdomadaire, et qu'est-ce que vous obtenez ? Cette immense tromperie faisant croire au monde que le samedi [jour de Saturne] serait le Sabbat Biblique puisqu'il tombe le septième jour de la semaine moderne, et que le dimanche [jour du soleil] serait le jour de la résurrection de Christ puisqu'il se place au premier jour de la semaine, juste après le jour que tout le monde croit – à tort – être le vrai Sabbat.
Eric : C'est un chef d'oeuvre de tromperie.
Jean : C'est exactement ça. Vous êtes-vous déjà demandé comment nous pouvons être sûrs que nous sommes proches de la fin ? Je vais vous le dire : après 1700 ans d’oubli de cette vérité, le Ciel fait maintenant éclater la vérité.
Et il n’y a pas de hasard, puisque, comme nous l'avons déjà dit, Apocalypse révèle que l'épreuve finale, le test final, portera sur le culte, sur l’adoration. Pourrais-tu lire le passage dans Apocalypse 13 ?
Eric : Bien sûr ! Apocalypse 13, les versets 11 et 12 disent : "Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie."
Puis il parle de ce que la bête fait, en trompant le monde entier. Et au verset 15, il reprend le thème de l’adoration, en disant "Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués."
Jean : C'est ce que ça a toujours été : le combat spirituel a toujours porté sur l’adoration, qui est liée à l’obéissance. En Éden, Adam et Ève avaient le choix : obéir à Yah… ou écouter le serpent et désobéir à leur Créateur.
À la fin de sa vie, Josué a présenté le même choix au peuple, en disant : "Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir".
Encore, et encore, les Israélites sont tombés dans l'apostasie. Ils ont tourné le dos à Yah et adoré d'autres dieux. Enfin, Elie sur le mont Carmel, leur a demandé : "Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si Yahuwah est Dieu, allez après lui; si c'est Baal, allez après lui! "
Ici, à la fin, ce n'est pas différent. Notre loyauté se manifestera par notre obéissance.
Eric : C'est un excellent point. Les gens insistent tellement sur le fait que l'obéissance à la loi de Yah serait légaliste. Ils ne comprennent pas que l'obéissance parfaite n'est possible que par la foi en Yahushua, donc ce n'est pas du tout un voyage d’affaires, une question d’oeuvres. La seule façon d'obéir, c'est par la foi.
Jean : Et notre loyauté, et notre amour, se manifeste par notre obéissance. Yahushua l'a également reconnu. Dans Jean 14, verset 15, il a dit : "Si vous m'aimez, gardez mes commandements !"
Cette question est bien plus importante que ce que la plupart des gens ont jamais réalisé. Il ne s'agit pas seulement de faits historiques poussiéreux. Elle concerne tous ceux d'entre nous, qui vivons ces derniers jours. Lorsque satan viendra en prétendant être Yahushua, et qu'il prétendra avoir changé le jour du culte du samedi au dimanche, en l'honneur de ‘sa résurrection’, connaissez-vous si bien la parole de Yah…
Eric : Connaissez-vous si bien Son caractère divin… que vous savez qu'Il ne change jamais…
Jean : Le connaissez-vous si bien que vous allez démasquer satan à travers son déguisement ? Voilà à quel point ce sujet est important.
Ne vous laissez pas tromper en acceptant l'erreur, juste parce qu'elle est très ancienne. Ne vous laissez pas séduire à désobéir à Yah, simplement parce que vous ne connaissez pas la vérité.
Chacun de nous doit étudier sa Bible par et pour lui-même. Que le Saint-Esprit soit notre professeur. Apprenons à connaître Yahuwah par nous-mêmes. C'est la seule façon de traverser les jours à venir.
Eric : Amein. Cette relation personnelle avec Yah sera toujours ce qui est le plus important. Pour ceux d'entre vous qui souhaitent en savoir plus sur le calendrier Biblique, son fonctionnement, les preuves Bibliques qui l'étayent, consultez notre site web. Nous avons des dizaines d'articles sur le sujet ainsi que de nombreuses vidéos.
N'hésitez pas à nous contacter. Ne nous croyez pas sur parole. Étudiez le sujet par vous-même. C'est très important.
Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance !
* * *
Fin
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Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.
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