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Le Secret du succès de Josué

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Programme 160

Le Secret du succès de Josué

Partie 1

Thomas Rolland : Avez-vous des problèmes avec lesquels vous êtes aux prises en ce moment ? Avez-vous, ou un être cher, des problèmes de santé ? Des problèmes familiaux ? Peut-être avez-vous des problèmes au travail qui vous créent du stress et de l'anxiété, ou peut-être devez-vous faire face aux conséquences d'un mauvais choix que vous avez fait.

Bonjour, je suis Thomas Rolland. Peu importe qui nous sommes, où nous vivons, ou quels sont nos revenus – si nous en avons – nous avons tous des problèmes qui nous causent du stress, des problèmes que nous ne savons pas toujours comment résoudre. La bonne nouvelle est que, quel que soit le problème auquel vous êtes confronté, les Écritures contiennent des principes qui vous donneront la sagesse nécessaire pour savoir comment le surmonter. Aujourd'hui, nous allons partager ces principes et comment nous pouvons les appliquer dans un cadre pratique.

Jean ?

Jean Olivier : Bonjour, amis auditeurs. Quand j'étais un jeune adulte, ignorant comment la vie fonctionne réellement, j'avais cette idée que si je pouvais juste surmonter CET obstacle, ou CETTE chose, la vie serait plus facile pour moi. À l'université, c’était : réussir mes cours avec des notes suffisamment élevées pour que je puisse trouver un bon emploi par la suite. Après l'obtention de mon diplôme, c’était : trouver un emploi. Après, c’était : faire face à la courbe d'apprentissage qui accompagne chaque nouvel environnement de travail. Puis c'était : qu’importe. Il y a avait toujours quelque d’autre. C'était sans fin. Mais je m'entêtais à croire que si je parvenais à surmonter TEL ou TEL obstacle, la vie serait finalement plus facile pour moi.

Thomas : Tu veux dire que ça n’a pas été le cas ?

Jean : Comment dire…

Thomas : Haha. Je plaisante. J'ai fait cette même supposition pendant très longtemps. Quand as-tu réalisé que les choses n'allaient pas devenir plus faciles ?

Jean : Eh bien, j’ai mis du temps à apprendre cette leçon, parce que ce n'est qu'à l'âge de 40 ans que j'ai réalisé que la vie – ou du moins, ma vie – ne fonctionnait pas selon l’idée que j’en avais, c’est-à-dire, de plus en plus facile.

Thomas : Je ne pense pas que la vie de quiconque soit comme ça : de plus en plus facile. Il me semble que c’est Job qui a dit : "L'homme naît pour souffrir, Comme l'étincelle pour voler"…

Jean : En fait, c’est l'un de ses prétendus "consolateurs". Mais il avait raison à ce sujet. Même Yahushua a dit : " Dans le monde, vous aurez des tribulations. "

Nous vivons dans un monde de péché. C'est un fait. Et il n'y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Nous devons demeurer ferme "jusqu'à ce qu'il vienne". Mais te souviens-tu de ce qu'il a dit ensuite ?

Thomas : Euh…

Jean : Pourquoi ne pas le lire ? Jean 16:33. C'est une promesse pour toutes situations. La vie, entre maintenant et le retour de Yahushua, va devenir de plus en plus difficile, alors c'est une promesse précieuse à laquelle il faut s'accrocher.

Thomas : "Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde."

Jean : Il a vaincu le monde. C'est du passé ! Il n'a pas dit : " Je suis en train de vaincre le monde ". Non, il l'a vaincu. C'est un fait accompli.

Ça ne signifie pas que la vie est facile. Mais ça signifie que nous n'avons pas à nous effondrer sous le stress, et les fardeaux de la vie, au moment où le temps touche à sa fin.

Thomas : Il y a une déclaration dans Lamentations que je trouve très rassurante. C'est une véritable révélation sur le caractère même de Yahuwah. Vous savez, il peut être très facile, dans le chaos de nos tragédies personnelles, de remettre en question l'amour de Yahuwah pour nous. Par exemple, de se sire : "Eh bien, si c'est un Dieu d'amour, comment se fait-il que… ?" Ou encore : "Comment se fait-il que j'ai perdu mon travail ? Comment se fait-il que maman ait été diagnostiquée d’un cancer ? Comment se fait-il que mon enfant ait été tué dans un accident de voiture ? …"

Jean : Oui, il est tentant de se poser ce genre de questions dans ces moments-là.

Thomas : C'est pourquoi je trouve cette déclaration dans le livre des Lamentations si rassurante. Ecoutez ça. C'est Lamentations 3:33. Il est écrit : "Car ce n'est pas volontiers qu'il humilie Et qu'il afflige les enfants des hommes."

Yahuwah n'est pas responsable des tragédies causées par le péché, mais cela va un peu plus loin et suggère qu'Il ne permet que les tragédies qui peuvent être utilisées pour notre bien.

Jean : Romains 8:28 : "Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Yah, de ceux qui sont appelés selon son dessein." La raison pour laquelle les problèmes sont permis dans nos vies, c’est qu'ils nous donnent des opportunités de développer nos caractères. Le caractère d'une personne est constitué de ses pensées et sentiments, des attributs qui la composent ou distinguent en tant qu'individu. Notre caractère est la seule chose que nous emporterons avec nous dans l'éternité.

Si tout allait toujours bien dans la vie, nous ne développerions jamais un caractère digne de vivre en compagnie de saints anges et dans la présence de Yah.

Thomas : "Si la montagne était lisse, tu ne pourrais pas la gravir."

Jean : Exactement ! L'auteur Robert Tew a un certain nombre d'observations astucieuses. Il a écrit un jour, je cite : "La lutte que vous menez aujourd'hui développe la force dont vous avez besoin pour demain."

Thomas : C'est bien. Mais comment réagissons-nous aux luttes ? Parce que tout le monde ne réagit pas d'une manière qui, euh… développe le caractère ? Ou inspirer la croissance ? Tu vois ce que je veux dire ?

Jean : Absolument ! Certaines personnes fuient leurs problèmes. Ils procrastinent.

Thomas : Ouhh ! La procrastination. J'avais vraiment du mal avec ça… jusqu'au jour où, quand j'étais à l'université, mon grand-père a dit quelque chose qui m'a vraiment marqué. Il m’a dit : "Ne pas agir est toujours un choix. Ne prends pas tes décisions par défaut."

Jean : Des paroles sages. Certaines personnes s'auto-médicamentent, pour ainsi dire, avec, disons… de l'alcool ou diverses drogues. D'autres utilisent l'évasion, comme lire des romans, regarder des films, jouer aux jeux vidéos ou en ligne. Ce sont toutes des façons d'essayer d'échapper au stress d'une mauvaise situation.

Thomas : J'ai connu des gens qui niaient tout ce qui n'allait pas.

Jean : Ça peut arriver, quand une personne est tellement dépassée par une situation qu'elle ne sait pas quoi faire pour la résoudre. Mais nous avons besoin de savoir ! La vérité, c'est qu'on ne peut pas savoir quand une crise va nous arriver, ou quand un problème va surgir pour nous mettre à terre.

Les problèmes personnels, les crises, les facteurs de stress. Cela fait partie de la vie dans un monde pécheur. On pourrait même dire que c'est le seul aspect de la vie auquel nous pouvons être certains de pouvoir nous attendre. La seule constante avec les problèmes… c’est que tout le monde en a. C'est pourquoi il est important, en tant que croyants, de développer les outils spirituels pour faire face à toute situation.

Thomas : Nous devons connaître les promesses bibliques !

Jean : Oui. Mais plus que cela, nous devons connaître les principes bibliques.

Thomas : C'est vrai. Si notre morale et nos valeurs sont fondées sur les Écritures, nous saurons quoi faire dans n'importe quelle situation.

Jean : Ok, mais je vais t’arrêter là. Je n'ai pas dit : "morale et valeurs". J'ai dit "principes".

Thomas : Quelle est la différence ?

Jean : La morale est façonnée et influencée par notre culture. Un principe, par contre, est comme une loi fondamentale, ou un fondement qui sert de règle d'action. La Bible enseigne des principes. La société façonne et colore notre morale.

Thomas : Peux-tu nous donner un exemple ?

Jean : Eh bien. Nous pouvons comparer les morales des pays dit "riches" et des pays dit "en voie de développement". Maintenant, je ne dis pas que les pays "riches" sont exempts de crime ou que leurs dirigeants seraient vertueux. C'est loin d'être le cas. En fait, de nombreuses souffrances dans les pays "en voie de développement" sont le résultat de l'oppression des dirigeants des pays "riches".

Mais je parle ici de morale personnelle. De la façon dont l'éthique personnelle des pays "riches" se compare à celle des pays "en voie de développement".

Thomas : Très bien.

Jean : Les pays "en voie de développement" sont connus pour leur népotisme. Un dictateur ou un président arrive au pouvoir et, que se passe-t-il ?

Thomas : Il donne des emplois à tous ses copains, qu'ils soient qualifiés ou non.

Jean : C’est souvent le cas, en effet. Et cela se produit à tous les niveaux de la société, du palais présidentiel jusqu'au plus pauvre ouvrier. On pourrait dire que ça fait partie de leur moralité, en tant que culture, de faire passer les amis et la famille en premier.

Thomas : Ça semble bien…

Jean : Bien sûr. Nous devrions tous vouloir aider nos amis et notre famille. Mais pas quand c'est au détriment de quelqu'un d'autre.

Maintenant, par contraste, les morales personnelles des pays "riches" déclarent que le népotisme est mauvais. Cela arrive-t-il quand même ? Bien sûr, mais pas aussi souvent, ni aussi largement. En fait, dans de nombreux endroits, le népotisme est illégal.

Maintenant. A quoi ça ressemble, dans la pratique ? Prenons un exemple. Disons qu'un groupe d'amis est de sortie. Ils ont peut-être bu un peu trop de bières. Alors qu'ils se promènent en riant et en s'amusant, l'un d'entre eux trébuche et casse le rétroviseur d'une voiture garée dans la rue. Que se passe-t-il ensuite ?

Thomas : Je suis sûr que tu vas me dire que ça diffère selon les pays.

Jean : Ça diffère selon la morale qui est valorisée dans chaque pays. Dans les pays "en voie de développement", où on vous apprend depuis le berceau que les amis et la famille passent en premier quoi qu'il arrive, les amis du jeune responsable de l’incident l'aideraient à étouffer l'affaire, allant peut-être même jusqu'à mentir pour lui. Il ne serait finalement pas tenu responsable. Même s'il était attrapé et traduit en justice, souvent il ne sera toujours pas tenu responsable s'il connaît les bonnes personnes. Ça fait partie de leur morale : faire passer les amis et la famille en premier. Et c'est pourquoi ceux qui accèdent à de hautes positions de pouvoir dans ces pays, se remplissent les poches avec l'argent qui appartient au peuple. Tout le monde se plaint mais rien ne change parce que leur morale leur dit de faire passer leurs amis et leur famille en premier.

Thomas : Oui, on peut voir ça.

Jean : En revanche, de nombreux pays "riches" ont une base chrétienne pour leur culture. Leur morale dit que si une personne fait quelque chose de mal, elle doit être tenue pour responsable, même si c'est un membre de notre famille !

Thomas : Oui, et ça arrive ! Je me souviens avoir lu quelque chose sur un terroriste aux États-Unis. Ted Kackynski. Avant qu'ils ne l'attrapent, il était connu sous le nom de "Unabomber". Il a causé la mort de trois personnes et en a blessé de nombreuses autres. On dit qu'il était "le sujet de l'enquête la plus longue et la plus coûteuse de l'histoire du FBI jusqu'à ce jour." Eh bien, quand il a finalement été attrapé : il se trouve que son propre frère l'avait dénoncé au FBI. Son propre frère !

Jean : Nous y voilà. Ça fait partie de leur code moral : si quelqu'un fait quelque chose de mal ou d'illégal, peu importe qui c'est. Il ou elle doit être tenu pour responsable. Même si c'est un membre de la famille. C'est pourquoi il y a généralement moins de vols de fonds publics, moins de népotisme, moins de corruption évidente dans les cultures qui ont ce code moral particulier.

Voilà pourquoi nous voulons mettre de côté la morale culturelle et nous intéresser aux principes. Les principes bibliques s'appliquent quelle que soit la culture dans laquelle vous vivez.

Thomas : J'ai remarqué que dans tes réponses aux questions qui nous sont envoyées, tu essaies toujours de ramener les choses aux principes.

Jean : C'est pour cette raison. Les promesses bibliques sont formidables. Nous avons besoin des promesses pour notre force, notre courage, notre confort. Mais ce sont les principes des Écritures qui nous enseignent comment vivre, et agir, dans toute situation donnée.

Allons dans Deutéronome 8 et lisons les versets 1 à 3. C'est un passage qui a été cité par Christ lors de la tentation au désert. Et j’aimerais que nous remarquions que Moïse parle ici de principes. Il n'utilise pas ce mot, mais il décrit des lois fondamentales à respecter. Il s’agit d’un principe.

Allons-y.

Thomas : "Vous observerez et vous mettrez en pratique tous les commandements que je vous prescris aujourd'hui, afin que vous viviez, que vous multipliiez, et que vous entriez en possession du pays que Yahuwah a juré de donner à vos pères. 2 Souviens-toi de tout le chemin que Yahuwah, ton Elohim, t'a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t'humilier et de t'éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses commandements. 3 Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de Yahuwah."

Jean : La parole de Yahuwah contient des principes qui doivent nous guider dans toutes les situations de la vie quotidienne.

Thomas : Je suppose qu'en fin de compte, la crise ou le problème n'a pas vraiment d'importance si vous n'avez pas la sagesse, la force … l'énergie, les ressources, ou … quoi que ce soit d’utile spirituellement … pour y faire face.

Jean : C'est vrai. Tous ces problèmes, ces facteurs de stress, ces épreuves, n'ont qu'un seul but : celui de nous apprendre que nous pouvons compter sur notre Père céleste en toute situation.

C'est pourquoi il a permis aux enfants d'Israël d'être piégés devant la mer Rouge avant de les faire traverser à sec ! Et c'est pourquoi Il a permis qu'ils aient soif avant de leur fournir de l'eau.

Thomas : Et c’est pourquoi Il a permis qu’ils aient faim avant de leur donner la manne.

Jean : C'était pour leur enseigner le principe suivant : quand vous ne savez pas quoi faire, vous devez toujours faire appel à Lui.

Allons dans 1 Corinthiens 10. Ici, Paul passe en revue certains des événements qui sont arrivés aux enfants d'Israël pendant leur errance dans le désert. Puis il résume le but de tout cela au verset 11. Lisons-le.

Thomas : "Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles."

Jean : La plupart des versions modernes utilisent le mot "exemple". Un exemple sert de modèle représentatif. Mais le mot original contient l’idée d’un : type. Et s'il y a un type, il doit aussi nécessairement y avoir un … ?

Thomas : Antitype.

Jean : C'est vrai ! De même que tous les agneaux sacrificiels dans l’Ancienne Testament étaient des " types " pointant vers l' " Agneau de Yah qui ôte les péchés du monde ", de même : les expériences des enfants d'Israël étaient des types pointant vers les expériences de la dernière génération.

La dernière génération de croyants apprendra des erreurs du passé. Ils apprendront à faire confiance à Yahuwah dans toutes les situations. Et ça commence dès maintenant, alors que nous apprenons à appliquer les principes bibliques aux problèmes qui se présentent dans notre vie quotidienne.

Thomas : Dans un instant, nous verrons comment cela fonctionne dans une situation réelle. A tout de suite.

* * *

Partie 2

Thomas : Très bien. Je suis vraiment intéressé d'entendre comment ça fonctionne, quand nous appliquons cela à une situation réelle.

Jean : Ok ! Allons au chapitre 10 de Josué. J'aime ce passage parce qu'il montre le processus, étape par étape, de l'application des principes bibliques pour triompher d'obstacles apparemment insurmontables. Chacun d'entre nous peut utiliser le même processus pour les situations auxquelles nous sommes individuellement confrontés.

Maintenant, lisons ce qui s'est passé, pour avoir le contexte. Josué 10, versets 1 à 6.

Thomas : "Adoni-Tsédek, roi de Jérusalem, apprit que Josué s'était emparé d'Aï et l'avait dévouée par interdit, qu'il avait traité Aï et son roi comme il avait traité Jéricho et son roi, et que les habitants de Gabaon avaient fait la paix avec Israël et étaient au milieu d'eux. 2 Il eut alors une forte crainte; car Gabaon était une grande ville, comme une des villes royales, plus grande même qu'Aï, et tous ses hommes étaient vaillants. 3 Adoni-Tsédek, roi de Jérusalem, fit dire à Hoham, roi d'Hébron, à Piream, roi de Jarmuth, à Japhia, roi de Lakis, et à Debir, roi d'Eglon : 4 Montez vers moi, et aidez-moi, afin que nous frappions Gabaon, car elle a fait la paix avec Josué et avec les enfants d'Israël. 5 Cinq rois des Amoréens, le roi de Jérusalem, le roi d'Hébron, le roi de Jarmuth, le roi de Lakis, le roi d'Eglon, se réunirent ainsi et montèrent avec toutes leurs armées; ils vinrent camper près de Gabaon, et l'attaquèrent. 6 Les gens de Gabaon envoyèrent dire à Josué, au camp de Guilgal : N'abandonne pas tes serviteurs, monte vers nous en hâte, délivre-nous, donne-nous du secours; car tous les rois des Amoréens, qui habitent la montagne, se sont réunis contre nous."

Jean : C'était une situation d'urgence qui nécessitait une action rapide. C'était aussi une situation dangereuse. Josué était confronté à la guerre contre la puissance combinée de cinq rois.

Thomas : Je pense qu'un autre élément qui a ajouté du stress à cette situation pour Josué était que les Gabaonites venaient de conclure un traité avec Israël. Si Israël ne les soutenait pas et ne les aidait pas, cela aurait donné une mauvaise image, non seulement d'Israël, mais aussi de son Dieu. Les réputations étaient donc en jeu ici.

Jean : C'est un bon point. Donc, Joshua a cette situation très stressante à gérer. Et que fait-il ? Lisons le verset suivant. Verset 7.

Thomas : "Josué monta de Guilgal, lui et tous les gens de guerre avec lui, et tous les vaillants hommes. "

Jean : Principe biblique n°1 de ce qu'il faut faire dans toute situation problématique : agir promptement. Il n'a pas essayé de s'échapper à sa situation par… n'importe quel moyen qu'ils utilisaient avant d'avoir des livres et des ordinateurs. Il n'a pas noyé son stress dans un peu trop de vin. Il a réagi immédiatement.

Thomas : Ok, mais attends. Et si tu ne sais pas quoi faire ? Comment es-tu censé répondre si tu ne sais même pas quelle est la bonne réponse ?

Jean : C'est une très bonne question, et je suis heureux que tu te la poses. Je vois beaucoup de chrétiens – beaucoup trop – qui se trouvent dans une situation où ils restent assis sans rien, se tordant les mains en disant : " Je ne sais pas quoi faire ! Si seulement Yah pouvait me dire ce qu'il faut faire !".

Thomas : Eh bien, oui. Nous ne sommes pas censés courir devant Yah, savoir savoir où aller.

Jean : Non, mais nous devons quand même agir.

Tournons-nous vers Esaïe 58 et lisons le verset 11. Yahuwah a promis de nous guider, de nous conduire. Ce sont deux verbes d'action. Quand Il nous guide, quand Il nous dirige, nous sommes censés le suivre. C'est également un verbe d'action. Nous ne sommes pas censés rester assis sur notre derrière, nous tordant les mains en attendant d'être conduits. Il ne peut pas diriger si nous ne sommes même pas encore debout pour avancer !

Ok. Esaïe 58:11. Allons-y.

Thomas : "Yahuwah sera toujours ton guide, Il rassasiera ton âme dans les lieux arides, Et il redonnera de la vigueur à tes membres; Tu seras comme un jardin arrosé, Comme une source dont les eaux ne tarissent pas."

Jean : Que se passe-t-il quand ta voiture est coincée dans la boue et que tu accélères ? Est-ce que ta voiture sort tout de suite ?

Thomas : Non. Les pneus tournent sur place.

Jean : Et tu t’enfonces encore plus. Ne pas avancer quand il y a un problème, procrastiner, s'échapper, c'est l'équivalent de faire tourner ses pneus sur place.

Thomas : Ok, tu n'arrêtes pas de dire : "aller de l'avant". Mais, d'un point de vue pratique, comment est-on censé faire ça quand on ne sait pas dans quelle direction aller ? Nous ne voulons pas faire un faux pas. Quand nous ne savons vraiment pas quoi faire. Nous devez faire un pas en avant, oui. Mais décomposons ce premier pas… en petits pas. Que faire dans cette situation ?

Jean : vous rassemblez des informations. Si vous aviez suffisamment d'informations pour savoir dans quelle direction avancer, vous auriez déjà fait ce pas. Donc, si vous n'en savez pas assez pour savoir dans quelle direction faire ce premier pas, rassemblez des informations. Et au fur et à mesure que vous rassemblez des informations, Yahuwah imprimera dans votre esprit la voie correcte à suivre. Mais même " rassembler " est un verbe d'action. Vous devez agir, et c'est Lui qui vous guidera.

Rassemblez des informations, et continuez à le faire jusqu'à ce que la voie à suivre soit clairement définie dans votre esprit.

Bien. La prochaine étape. Josué 10, verset 8.

Thomas : "Yahuwah dit à Josué : Ne les crains point, car je les livre entre tes mains, et aucun d'eux ne tiendra devant toi. "

Jean : Principe biblique n°2 : rechercher la sagesse divine. Josué l'a fait ! Nous avons tendance à laisser la recherche de la sagesse divine aux grandes affaires de la vie, mais nous pouvons rechercher la sagesse divine pour les petites crises quotidiennes qui surviennent inévitablement, aussi. Il n'est pas nécessaire d'attendre qu'une catastrophe vienne bouleverser votre vie.

Rechercher la sagesse divine est crucial pour toute victoire. La Bible contient de la sagesse pour nous, mais nous devons la rechercher. Lisons Jacques 1:5 et 6. C'est une promesse pour toute personne qui demande la sagesse divine. Allons-y.

Thomas : Il est écrit : " Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Yah, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. 6 Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. "

Jean : Quand Josué a demandé l'aide et des conseils divins, il a reçu une réponse très gracieuse, et nous recevrons une telle réponse aussi, si nous faisons ce que Josué a fait.

Très bien. Principe suivant. Josué a agi promptement, a demandé l'aide divine (et l'a reçue) et maintenant, étape 3 : il a agi par la foi selon la direction qu'il avait reçue. Et Yahuwah l'a béni. Lisons Josué 10, verset 9 à 11.

Thomas : "Josué arriva subitement sur eux, après avoir marché toute la nuit depuis Guilgal. 10 Yahuwah les mit en déroute devant Israël; et Israël leur fit éprouver une grande défaite près de Gabaon, les poursuivit sur le chemin qui monte à Beth-Horon, Et les battit jusqu'à Azéka et à Makkéda. 11 Comme ils fuyaient devant Israël, et qu'ils étaient à la descente de Beth-Horon, Yahuwah fit tomber du ciel sur eux de grosses pierres jusqu'à Azéka, et ils périrent; ceux qui moururent par les pierres de grêle furent plus nombreux que ceux qui furent tués avec l'épée par les enfants d'Israël."

Jean : Yahuwah a honoré la foi de Josué et a oeuvré puissamment en sa faveur. Ça souligne à quel point il est crucial que nous recherchions toujours l'aide de Yahuwah. Ce n'est pas seulement nécessaire, mais : efficace. Lisons le Psaume 50, verset 15. Si nous voulons obtenir les mêmes résultats que Josué, nous devons agir selon les mêmes principes que lui.

Thomas : "Invoque-moi au jour de la détresse : Je te délivrerai, et tu me glorifieras."

Jean : Il y a tellement de versets bibliques comme celui-ci ! J'aimerais que nous ayons le temps d'en lire plus. Esaïe 40:11 nous dit : "Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein; Il conduira les brebis qui allaitent", ou dans la King James : " Il paîtra son troupeau comme un berger ; il rassemblera les agneaux avec son bras, les portera dans son sein, et conduira doucement ceux qui sont avec des petits. "

Les "petits", les bébés animaux qui n'ont pas encore appris comment les choses fonctionnent, ont tendance à avoir leur propre volonté indépendante. Mais même ici, Yahuwah est patient. Si vous trébuchez et faites des faux pas, Il ne va pas vous abandonner. Il continuera à vous guider, même dans les circonstances dans lesquelles vous vous êtes mis tout seul.

Thomas : C'est un bon point. Je pense que parfois, quand nous sommes confrontés à des problèmes que nous avons créés nous-mêmes, nous sommes gênés et nous avons l'impression que nous devons nous-même nous sortir des problèmes que nous avons créés avant de demander de l'aide. Mais ce n'est pas le cas ! Yahuwah est patient et Il est toujours prêt et disposé à nous aider.

Jean : C’est vrai. Nous ne devons jamais laisser la honte nous éloigner de Yahuwah. Je pense que trop d'entre nous tombent dans la ligne de pensée que : si nous avons créé la situation par nos propres mauvais choix, nous ne pouvons pas demander à Yahuwah une aide supplémentaire jusqu'à ce que, d'une manière ou d'une autre, nous rectifions la situation par nous-mêmes. Ce n'est pas ce qu'enseigne la Bible. Tournons-vous vers Luc 15 et lisons la parabole de la brebis perdue. Il y a là un point important que j’aimerais souligner.

Thomas : Très bien. Luc 15 et les versets 3 à 6. Il est écrit : "Mais il leur dit cette parabole : 4 Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ? 5 Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, 6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. "

Jean : Si une brebis se prend dans les ronces, est-ce la faute de la brebis ou celle du berger ?

Thomas : Celle de la brebis.

Jean : C’est la faute de la brebis. Mais ça n'empêche pas le berger d'aider la brebis. Si la brebis tombe dans un ravin dont elle ne peut pas sortir, ou si elle s'éloigne et se perd encore une fois. Est-ce la faute de la brebis ou du berger ?

Thomas : De la brebis.

Jean : Et pourtant, quand la brebis a besoin d'aide, le berger n'hésite pas à intervenir et à aider. Il ne reste pas en arrière à regarder la brebis se débattre juste pour qu'elle apprenne sa leçon. Il intervient immédiatement et l’aide. Cette parabole est celle de Christ lui-même, et nous pouvons donc savoir que Yahuwah est notre berger divin qui nous traite avec autant de tendresse que n'importe quel berger traite un agneau égaré.

Très bien. Principe n°4, qui est aussi l'étape n°4. As-tu remarqué comment chacun de ces principes sont aussi des étapes dans un processus ? Nous pouvons les appliquer à n'importe quelle situation. Numéro 4, donc : Josué a utilisé les ressources divines à sa disposition. Lisons les versets suivants. Josué 10, versets 12 à 15.

Thomas : "Alors Josué parla à Yahuwah, le jour où Yahuwah livra les Amoréens aux enfants d'Israël, et il dit en présence d'Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, Et toi, lune, sur la vallée d'Ajalon ! 13 Et le soleil s'arrêta, et la lune suspendit sa course, Jusqu'à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis. Cela n'est-il pas écrit dans le livre du Juste [ou : de Jasher, dans la King James] ? Le soleil s'arrêta au milieu du ciel, Et ne se hâta point de se coucher, presque tout un jour. 14 Il n'y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où Yahuwah ait écouté la voix d'un homme; car Yahuwah combattait pour Israël. 15 Et Josué, et tout Israël avec lui, retourna au camp à Guilgal."

Jean : Yahuwah a "écouté la voix d'un homme". Il est prêt à nous aider ! Les ressources illimitées du Ciel sont à notre disposition si nous demandons simplement !

Thomas : Le problème est que souvent nous ne demandons pas.

Jean : Je sais ! Et pourquoi ça ? Le peuple de Yah ne devrait jamais hésiter à demander. On nous a donné tellement d'assurances dans les Écritures !

Très bien. Un dernier principe. Qui est l'étape n° 5. Et c'est une étape importante, une étape que les gens négligent souvent et qui est que : Josué a achevé, ou complété sa victoire.

Thomas : Qu'est-ce que tu veux dire ?

Jean : Eh bien, nous venons de lire que les Israélites ont été victorieux, mais pendant qu'ils se battaient, ces cinq rois s'étaient terrés dans une grotte. Quand Josué l'a appris, il était au milieu de la bataille. Il ne pouvait pas s'en occuper à ce moment-là, alors lisons ce qu'il a fait. Versets 18 et 19.

Thomas : "Josué dit : Roulez de grosses pierres à l'entrée de la caverne, et mettez-y des hommes pour les garder. 19 Et vous, ne vous arrêtez Pas, poursuivez vos ennemis, et attaquez-les par derrière; ne les laissez pas entrer dans leurs villes, car l'Eternel, votre Dieu, les a livrés entre vos mains. "

Jean : Même ici, Josué exprime sa foi dans l'implication de Yahuwah dans leur victoire.

Donc. Ils gagnent la bataille. Ensuite, qu'a fait Josué pour achever, ou compléter cette victoire ? Versets 22 à 27.

Thomas : "Josué dit alors: Ouvrez l'entrée de la caverne, faites-en sortir ces cinq rois, et amenez-les-moi. 23 Ils firent ainsi, et lui amenèrent les cinq rois qu'ils avaient fait sortir de la caverne, le roi de Jérusalem, le roi d'Hébron, le roi de Jarmuth, le roi de Lakis, le roi d'Eglon. 24 Lorsqu'ils eurent amené ces rois devant Josué, Josué appela tous les hommes d'Israël, et dit aux chefs des gens de guerre qui avaient marché avec lui: Approchez-vous, mettez vos pieds sur les cous de ces rois. Ils s'approchèrent, et ils mirent les pieds sur leurs cous. 25 Josué leur dit : Ne craignez point et ne vous effrayez point, fortifiez-vous et ayez du courage, car c'est ainsi que Yahuwah traitera tous vos ennemis contre lesquels vous combattez. 26 Après cela, Josué les frappa et les fit mourir; il les pendit à cinq arbres, et ils restèrent pendus aux arbres jusqu'au soir. 27 Vers le coucher du soleil, Josué ordonna qu'on les descendît des arbres, on les jeta dans la caverne où ils s'étaient cachés, et l'on mit à l'entrée de la caverne de grosses pierres, qui y sont demeurées jusqu'à ce jour. "

Jean : C'était une victoire totale. Oui, avec la participation et l'aide de Yah, les Israélites avaient gagné la bataille, mais tant que ces cinq rois vivaient, la racine du problème demeurait. Plus jamais les Amorites ne seraient une menace pour Israël.

C'est donc ce que nous devons faire, nous aussi. Nous devons appliquer ces cinq principes à notre problème. Nous devons passer par chaque étape du processus, et Yahuwah nous donnera la victoire. Ensuite, nous devons franchir la dernière étape et achever, ou compléter la victoire. Ne vous contentez pas d'une résolution partielle de votre problème. Prenez-le en charge dans son intégralité !

Thomas : C'est vraiment très bien. Je sais que nous manquons de temps, mais pourrions-nous, très brièvement, passer en revue ces cinq étapes ?

Jean : Le principe n°1 est aussi la première étape. Agir promptement. Josué a eu un problème : il a réagi immédiatement. Il n'a pas essayé de se dérober ou de s'échapper. Il a agi immédiatement. Si vous ne savez pas précisément quelle action entreprendre, rassemblez des informations. Une fois que vous avez suffisamment d'informations, l'action à entreprendre devient claire.

Deuxième étape : recherchez la sagesse divine. C'est crucial pour toute victoire.

Thomas : Oui. Pourquoi ne voudrions-nous pas être guidé dans ce que nous devons faire, par Celui qui sait tout ?

Jean : Troisième étape : Dès que vous comprenez la volonté de Yah pour votre situation, suivez cette voie. Josué a agi par la foi en l'assurance qui lui a été donnée, et Yahuwah a béni ses efforts.

Quatrième étape : les ressources illimitées du Ciel sont à votre disposition. Alors, utilise-les ! C'est ce que Josué a fait. Il a vu qu'Israël était en train de gagner la bataille, mais pour en faire une victoire décisive, ils avaient besoin de plus de lumière du jour. Il a donc demandé à Yah de faire cela pour eux, et il l'a obtenu !

Et enfin, cinquième étape. Mener la victoire à son achèvement total. Souvenez-vous ! Vous avez Yahuwah qui se bat pour vous ! Pourquoi ne voudriez-vous pas une victoire complète et totale ?

Thomas : Ça me rappelle le passage où Elisée a dit au roi Joas de tirer une flèche par la fenêtre. Il a dit au roi que c'était la flèche de délivrance de la part de Yahuwah. Puis il lui a dit de prendre le reste des flèches et de les frapper sur le sol. Il les a seulement frappées – probablement très légèrement – sur le sol, peu de fois, et cela a irrité Elisée. Écoutez ça. C'est 2 Rois 13, verset 19. Il est écrit : "Elisée dit au roi d'Israël : Frappe contre terre. Et il frappa trois fois, et s'arrêta. 19 L'homme de Dieu s'irrita contre lui, et dit : Il fallait frapper cinq ou six fois; alors tu aurais battu les Syriens jusqu'à leur extermination; maintenant tu les battras trois fois."

Jean : Oui. C’est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire. Il faut toujours aller au bout, quand on se bat pour vaincre, avec l’aide de Yah. Le Psaume 44 dit : "O Dieu ! tu es mon roi : Ordonne la délivrance de Jacob ! 6 Avec toi nous renversons nos ennemis, Avec ton nom nous écrasons nos adversaires, " ou dans la King James :

"Tu es mon roi et mon Dieu.

Tu donnes des victoires au peuple de Jacob.

Avec ton aide, nous repoussons nos ennemis.

Par ta puissance, nous marchons sur eux."

Et ceci, les amis, est aussi une promesse pour chacun de nous !

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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Courrier des Auditeurs

Thomas : La question d'aujourd'hui pour notre courrier des auditeurs nous vient de Floride, aux États-Unis. Je viens d'apprendre quelque chose d'intéressant sur la Floride. Il y a un parc appelé le parc national des Everglades.

Jean : J'en ai entendu parler. Ce n'est pas comme un grand marécage ?

Thomas : Oui, c’est une zone de terres marécageuses tropicale. C'est aussi un site du patrimoine mondial parce que de nombreuses espèces rares et menacées y vivent, mais ce que j'ai trouvé fascinant, c'est que c'est le seul écosystème au monde où les alligators et les crocodiles coexistent !

Jean : Ah bon ? C'est étrange. Je me demande s'ils se sont déjà battus ?

Thomas : Et lequel des deux gagne, s'ils le font !

Jean : En effet. Alors, quelle est notre question ?

Thomas : Eh bien, Jennifer Hartman nous écrit : "Les enfants de ma sœur sont venus vivre avec nous l'été dernier après la perte tragique de leurs parents. C'était une expérience horrible et nous avons tous du mal à trouver une nouvelle normalité. Mes neveux ont 12 et 14 ans. Ce sont de bons enfants, mais mon mari et moi n'avons pas d'expérience avec cette tranche d'âge car nos propres enfants sont encore très jeunes. Ma question est la suivante : quels sont les défis auxquels sont confrontés les jeunes d'aujourd'hui et que nous devrions garder à l'esprit quand nous nous lançons dans l'éducation des adolescents ?"

Jean : C’est une bonne question ! Les temps ont changés. Le monde auquel les adolescents sont confrontés aujourd'hui est différent de celui auquel nous étions confrontés quand nous étions jeunes. Il y a des défis uniques que les parents dévoués devraient garder à l'esprit dans le monde d'aujourd'hui, surtout ceux qui élèvent des adolescents.

L'un des plus évidents est que, à moins que tu ne vives dans un environnement extrêmement rare, la plupart des jeunes d'aujourd'hui vivent dans un environnement anti-chrétien. Et je ne parle pas seulement de nos auditeurs qui vivent dans des pays majoritairement hindous, bouddhistes, ou musulmans. Je parle d'un environnement général qui est opposé aux normes bibliques du christianisme.

Thomas : Oh oui, c'est partout ! Un état d'esprit séculier, qui ne valorise pas ce que l'Écriture valorise. Oui, c'est quelque chose que nous devons tous affronter au quotidien.

Jean : Les parents de jeunes adolescents doivent être conscients de l'influence qu'ont les médias sur les jeunes.

Thomas : Une des histoires les plus tristes que j'ai lues concernait une jeune fille de 15 ans poussée au suicide par le harcèlement qu'elle subissait sur les médias sociaux.

Jean : Les médias sociaux peuvent être très malsains pour les adultes, alors ne parlons même pas des enfants ! Je ne dis pas que les enfants ne devraient jamais être autorisés à utiliser les médias sociaux, mais c'est un domaine que les parents d'aujourd'hui devraient surveiller de près. Et pas seulement les médias dits "sociaux", mais les médias en général. Quelles valeurs transmettent-ils à nos jeunes ?

Thomas : Les films en général enseignent la violence et la promiscuité sexuelle.

Jean : C'est vrai ! Les médias peuvent aussi exacerber tout problème qu'un enfant pourrait avoir avec son image de soi.

Thomas : C’est vrai ! Les médias ne te donnent pas une image saine de toi-même. Tout le monde insiste beaucoup sur ce point en ce qui concerne les jeunes filles, mais la vérité est que cela peut aussi avoir un impact négatif sur les jeunes garçons, s'ils n'ont pas les muscles "saillants" de la dernière star du box-office hollywoodien. Ce genre de choses.

Jean : Tout cela contribue à une autre chose dont les parents d'adolescents devraient se méfier, à savoir : le matérialisme.

Thomas : Eh bien, tout le monde doit faire attention à ça, vraiment. Mais, oui. La pression des autres jeunes peut être particulièrement intense pendant l'adolescence, quand tu essaies encore de comprendre qui tu veux être dans la vie. Les derniers styles, les dernières sorties de films… ce sur quoi les autres enfants se concentrent pour s'intégrer. Tout ça peut détourner ton attention de ce qui est vraiment important dans la vie.

Jean : Ce qui peut rendre difficile pour les jeunes de personnaliser et de vivre leur foi. Inclure nos jeunes dans une communauté de foi aimante et solidaire peut vraiment les aider. Quand ils voient d'autres personnes qu'ils respectent, des personnes bienveillantes, compatissantes, agréables à côtoyer – la marche chrétienne ne doit pas être une épreuve pénible de la vie – alors ils verront par l'exemple ce qu'est vraiment la vie chrétienne. Ils créeront des attachements et des liens avec d'autres chrétiens, de sorte que les attachements mondains auront moins d'influence.

Thomas : Je remarque que tu as dit moins " d'influence ".

Jean : Oui. Beaucoup de parents essaient de protéger leurs enfants en essayant de les éloigner du monde. Je crois que c'est une erreur. Nous ne sommes pas appelés à fuir les non-croyants. Nous devons plutôt être comme Christ. Et à quoi ressemblait Christ ? Que faisait-il ? Il n'était peut-être pas comme la façon dont il est trop souvent dépeint dans les films. Le Sauveur était bienveillant, acceptant et amical envers tout le monde. Il était amical avec tout le monde. Je pense qu'il était en fait assez charismatique, dans le meilleur sens du terme.

Thomas : Il attirait les gens grâce à son charme personnel ?

Jean : Eh bien, évidemment, pas tout le monde. Pas ceux qui détestaient ses enseignements. Mais il était amical avec tout le monde. Contrairement à de nombreux chrétiens d'aujourd'hui, il ne se tenait pas à l'écart de ceux qui ne croyaient pas comme lui. Il était bienveillant et acceptait tout le monde, sans porter de jugement.

Thomas : C'est comme ça qu'on attire les gens vers Yah !

Jean : Mais trop souvent, les parents… protègent à l’excès leurs enfants du monde. Comme si, s'ils pouvaient simplement retirer les influences du monde de leurs enfants, ces derniers resteraient fidèles à Yah. Mais ça devient un problème quand les jeunes grandissent et acquièrent une certaine indépendance. Ils découvrent que tous les incroyants ne sont pas forcément le diable déguisé. Certains non-croyants peuvent aussi être des personnes gentilles, amicales et intéressantes.

Thomas : Ils peuvent être éblouis par ce que le monde a à offrir, c'est ce que tu veux dire.

Jean : J'ai vu cela se produire. Écoute : nous sommes dans le monde. Nous ne devons pas être du monde, mais nous sommes dans le monde. La meilleure chose que tu puisses faire pour tes enfants est de, premièrement, vivre une vie qui soit cohérente avec ce que tu leur enseignes. Ne sois pas hypocrite en disant "Fais ce que je dis, pas ce que je fais".

Deuxièmement, remplir leur vie autant que possible avec d'autres croyants qu'ils peuvent respecter et admirer, pour qu'ils voient qu'il n'y a pas que maman et/ou papa qui disent ces choses. Il y a aussi d'autres personnes qui aiment Yah et mènent une vie chrétienne dévouée ; des personnes qu'ils apprécient et peuvent admirer. Ça devient plus important quand les enfants atteignent l'adolescence.

Thomas : Je pense qu'une autre chose dont les parents d'adolescents doivent se prémunir est de s'assurer que la vie des enfants n'est pas si remplie qu'il n'y aurait pas de temps pour une vie de dévotion. Tant de jeunes s'investissent dans des emplois, des cours, des sports – et il n'y a rien de mal à cela – mais en plus de l'école, ils se précipitent ici, et là. Ils sont épuisés et distraits et il n'y a plus de temps pour simplement ÊTRE, et savoir que Yah est présent. Tu comprends ce que je veux dire ?

Jean : Oui. Je comprends. Et c'est une leçon à apprendre et retenir jusqu’à l'âge adulte : veiller toujours à ralentir suffisamment pour passer du temps significatif avec Yah.

Une dernière chose : la discipline. Cela ne veut pas dire donner une fessée. En fait, il y a beaucoup de pays où les châtiments corporels sont illégaux.

Thomas : La discipline doit être particulièrement difficile pour Jennifer car ce ne sont même pas ses propres fils, mais ses neveux en deuil.

Jean : Mais tu vois, "discipline" ne signifie pas forcément "punition". L'autodiscipline – s'accrocher à une tâche jusqu'à ce que tu la finisses, faire preuve de maîtrise de soi quand tu es en colère plutôt que d'exploser et de crier ou de frapper – ce sont toutes des leçons de vie très importantes dont tu as besoin pour l'âge adulte.

Thomas : C'est vrai, mais parlons un instant des punitions. De toute évidence, les enfants ne sont pas parfaits. Alors s'ils font quelque chose de mal, comment punir un adolescent ?

Jean : Tout d'abord, je ne punirais jamais pour un accident, ou une erreur honnête.

Thomas : Jamais ?

Jean : Jamais. Réfléchis-y : tu es comme Dieu pour tes enfants. La façon dont tu fais preuve de compassion et de compréhension, ou la façon dont tu te laisses aller et dont tu les "reprend" quand ils font une erreur leur apprend ce qu'ils doivent attendre de leur Père céleste quand ils font une erreur.

Thomas : C'est très vrai. J'aurais aimé que mon propre père le sache.

Jean : Par contre, faire délibérément ce qu'on t'a dit de ne pas faire, c'est autre chose. Les adolescents peuvent certainement apprendre les conséquences de ce qu’ils font. La cause et l'effet. Mais toujours avec patience, amour et respect pour eux en tant que jeunes membres de la famille céleste, car c'est ce qu'ils sont.

Thomas : Ok. Nous avons le temps pour une dernière question, mais tu vas devoir donner une réponse assez courte.

Jean : D’accord. Quelle est la question ?

Thomas : Jett de Saint Paul, au Minnesota, veut savoir quel est le principe dont chaque chrétien devrait toujours se souvenir.

Jean : Eh bien… à brûle-pourpoint, je dirais que Proverbes 23:7 résume bien la situation. Tel qu'un homme pense dans son cœur, tel il est. C'est un fait psychologique puissant. En observant, en contemplant, nous sommes transformés. Alors, nous devons tous nous demander : Que suis-je en train de contempler ?

Sur quoi est-ce que je me concentre ? Quelles pensées retiennent mon intérêt et occupent mon temps ? Si ce sont des pensées de choses mondaines, nous perdrons rapidement notre appétit pour les choses spirituelles.

Thomas : C’est la vérité ! Plus je m'immerge dans les Écritures, plus j'en ai envie. Moins je passe de temps dans la parole de Yah, moins je l'apprécie.

Jean : C'est comme ça pour chacun de nous. Donc, il faut faire attention à ce qui occupe nos pensées : est-ce les derniers potins des célébrités, l'intrigue du dernier film… ou bien, la gratitude envers Yah pour Ses nombreuses bénédictions, ou méditer sur des passages des Écritures que nous avons lu à notre réveil ? Cela révèle non seulement où se trouve notre cœur, mais ça forme aussi notre caractère, pour être sauvé ou pour être perdu.

Thomas : Hm. C'est vrai. Très bien ! C'est tout pour les questions du jour. Mais continuez à nous envoyer vos questions et commentaires. Il suffit de vous rendre sur WorldsLastChance.com et de cliquer sur "Contactez-nous". Nous apprécions toujours d'avoir des nouvelles de nos auditeurs.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Selon l'aumônier Wendell Hawley, quand les missionnaires moraves ont apporté pour la première fois le message de l'Evangile aux Esquimaux, ils ont rencontré une difficulté inattendue. Ils ont découvert que dans leur langue maternelle, il n'y avait pas de mot pour le pardon !

Finalement, ils ont dû créer un nouveau mot composé, pour communiquer l'idée. Ce mot est un assemblage de lettres impressionant. Je ne sais probablement pas le prononcer correctement, mais c'est quelque chose qui ressemble à : Issumagijoujungnainermik. Ouf ! Je l'ai dit ! Issu-ma-gijou-jung-nainer-mik.

C'est assez difficile à prononcer pour nous, mais le sens est en fait très beau. Ce mot signifie : "Ne plus être capable de penser à tout ça."

La plupart des Chrétiens s'accrochent à la promesse de 1 Jean, chapitre 1, verset 9 qui dit : "Si nous reconnaissons nos péchés, Il est fidèle et juste et, par conséquent, Il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis." C'est une précieuse promesse !

Le problème, c'est que nous sommes trop nombreux à nous mettre à l'écoute de satan lorsqu'il arrive et nous accable de culpabilité. De la culpabilité, il y a un pas assez rapide vers le fait de douter si nous avons réellement été pardonnés ! Si cela vous arrive, souvenez-vous d'Esaïe 43, verset 25, qui dit : "C'est Moi, Moi qui efface tes transgressions pour l'amour de Moi, et Je ne Me souviendrai plus de tes péchés."

Et si Yahuwah a oublié nos péchés, s'ils n'existent même pas plus dans l'Esprit du Créateur, peuvent-ils réellement encore exister ?

Le livre de Michée se termine par un aperçu magnifique de l'attitude du Père envers les pécheurs. Il dit : "Quel El est semblable à Toi, Qui pardonnes l'iniquité, Qui oublies les péchés du reste de Ton héritage ? Il ne garde pas Sa colère à toujours, car Il prend plaisir à la miséricorde. Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous Ses pieds nos iniquités; Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés."

Il y a tellement de promesses dans ce court passage ! Il prend plaisir à la miséricorde ! Il s’en réjouit ! Avez-vous entendu ? Il trouve de la joie à nous traiter mieux que nous ne le méritons.

C’est Lui qui soumettra, et mettra sous contrôle nos iniquités. Il jettera nos péchés au fond de la mer et ensuite, comme l'a dit un prédicateur de l'Evangile, il mettra un panneau indiquant : "Pêche interdite !"

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Thomas : J'aime beaucoup baser les choses sur des principes. Si vous ne savez pas quoi faire, vous recherchez simplement un principe biblique. Cela reste constant, indépendamment des morales culturelles particulières.

Jean : Agir selon les principes bibliques vous permet de savoir quoi faire, dans n'importe quelle situation. Maintenant, voici la bonne nouvelle : Yahuwah n'a jamais été vaincu ! Il ne peut pas être vaincu. Bien sûr, Ses plans peuvent s'étendre sur des millénaires, mais en fin de compte, Il triomphe toujours, et Il a triomphé dans le plan du salut également.

Allons dans Romains 8. Paul était clair, sachant que quand nous sommes du côté de Yah, nous sommes des conquérants. Lisons Romains 8, versets 31 et 32.

Thomas : Il est écrit : "Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses ? Si Yah est pour nous, qui sera contre nous ? 32 Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?"

Jean : Si Yah est pour nous… qui sera contre nous ? Après tout ce qu'Il a fait pour nous, tout ce qu'Il a sacrifié, tous les cadeaux coûteux qu'Il a offert, pensez-vous vraiment qu'Il nous refuserait maintenant toute aide ou… quoi que soit dont nous avons besoin ?

Thomas : Non. Non. Pas du tout.

Jean : Continuons à lire les verset 35, et 37 à 39.

Thomas : "Qui nous séparera de l'amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ? . . . 37 Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38 Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, 39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Yahuwah manifesté en Yahushua-Christ notre Seigneur."

Jean : Nous servons un Dieu invaincu et invincible.

Maintenant, voici la partie vraiment passionnante. C'est la volonté de Yahuwah que ses enfants soient aussi des conquérants !

Thomas : Ça me rappelle Philippiens 4:13 : " Je puis tout par Christ qui me fortifie. "

Jean : Combien de choses je puis, ou : je peux faire ? Quelques unes ? La plupart des choses ? Certaines choses qui rentrent dans une catégorie spécifique ?

Thomas : Non. Toutes choses.

Jean : Toutes choses. En conclusion, j'aimerais que nous lisions 1 Jean chapitre 5, versets 14 à 15, en gardant à l'esprit ce que nous venons de dire : c'est la volonté de Yahuwah que Ses enfants soient aussi des conquérants.

Allons-y.

Thomas : "Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. 15 Et si nous savons qu'il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. "

Jean : Les Écritures sont remplies des plus belles et puissantes assurances. Esaïe 41 verset 10 nous dit : " Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante."

Voilà ce que Yahuwah est prêt à faire pour nous ! Il nous aidera dans toutes les situations, si nous le laissons faire. Tout ce que nous avons à faire est de : tendre la main de la foi.

Thomas : Et si vous avez besoin de plus de foi ? Vous pouvez toujours en demander plus !

Jean : Amein.

Thomas : Merci de vous être joints à nous aujourd'hui, amis auditeurs. Nous espérons que vous nous rejoindrez à nouveau demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Luui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

Cliquez sur l'icône Radio WLC en haut à droite de la page d'accueil. Cela vous permettra de télécharger les épisodes dans votre langue préférée. Il y a également des articles et des vidéos disponibles dans plusieurs langues.

Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

La radio de la dernière chance du monde ! Préparer un peuple au retour prochain du Sauveur !

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