Programme 53:

Les Écritures d'abord !

Partie 1

Denis Lefort : Bienvenue sur Radio World’s Last Chance. Je suis votre animateur, Denis Lefort.

Jean Olivier : Et je suis Jean Olivier. Merci de nous faire participer à votre journée.

Denis : Si vous nous avez déjà écoutés, vous savez que nous commençons toujours par expliquer ce qui peut sembler comme des termes inhabituels pour les nouveaux auditeurs. A WLC, nous prenons au sérieux l'injonction de l'Écriture d'"invoquer le nom du Seigneur", mais il faut savoir que dans le langage originel dela Bible, il n’y pas le titre de "seigneur". Le langage originel donne Son nom réel, qui est : Yahuwah. Donc, l’Écriture dit que nous devons invoquer le nom de Yahuwah, ou Yah dans sa forme courte.

Les termes "dieu" et "seigneur" ne sont que des titres qui peuvent aussi être appliqués à de fausses entités, même démoniaques. C’est pourquoi, dans nos émissions, comme sur notre site web, vous nous entendrez faire référence au Père par Son nom personnel.

Jean : Le nom "Jésus" vient de la tentative grecque de translittérer le nom du Fils, qui est : Yahushua. "Christ" n'est pas un nom, ni même vraiment un titre. Cela signifie simplement "celui qui est oint".

Denis : Jean Calvin était un théologien français, et l'un des hommes les plus importants de la Réforme Protestante. Même si, avec le recul, nous pouvons reconnaître qu'il a fait beaucoup d'erreurs – parfois assez graves – et qu'il a eu de graves manquements…

Jean : Comme chacun de nous !

Denis : Comme chacun de nous, oui. Tout le monde a le droit d'avoir tort et de grandir à partir de ses propres erreurs.

Donc, malgré cela, Calvin a dit un jour quelque chose que j'ai toujours trouvé très bien. Il a fait une comparaison entre les catholiques (qu'il appelait "papistes") et les Protestants et j'ai trouvé cela très perspicace. Il a dit, je cite :

"La différence entre nous et les papistes est qu'ils ne pensent pas que l'église puisse être "le pilier de la vérité" à moins qu'elle ne préside à la parole de Dieu. Nous, en revanche, nous affirmons que c'est parce qu'elle se soumet avec révérence à la parole de Dieu que la vérité est préservée par elle et transmise aux autres par ses mains".

Jean : Distinction intéressante. On peut voir ça. Les catholiques croient qu'ils sont l'autorité ultime précisément parce qu'ils pensent que leur tradition prévaut sur les Écritures.

Les Protestants, en revanche, font passer les Écritures avant tout, parce que c'est la vérité seule qui distingue tout corps de croyants. Ce n'est que lorsque nous sommes soumis à la parole de Yah que nous pouvons être considérés comme "grands" aux yeux de Yah.

Denis : Et c'est ce dont j’aimerais parler aujourd'hui. L'Écriture : ses usages et, peut-être le plus important, comment l'utiliser correctement. Ou, comment ne pas l'utiliser.

Jean : Très bien. Commençons par regarder dans 2 Timothée, eu chapitre 3, les versets 16 et 17. Si tu veux le lire pour nous.

Denis : Bien sûr.

Jean : Je pense que la plupart d'entre nous connaissent ce passage, mais c'est une bonne base pour commencer, pour nous rappeler les nombreux buts de l'Écriture. Paul, ici, écrit à Timothée, en reconnaissant que Timothée connaissait les Écritures depuis son enfance, et en ajoutant qu'elles sont capables de rendre une personne "sage à salut, par la foi" en Yahushua. Allons-y, lisons ce qu'il dit ensuite.

Denis : "Toute Ecriture est inspirée de Yahuwah, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Yah soit accompli et propre à toute bonne oeuvre."

Jean : Voilà pourquoi Yahuwah nous a donné Sa parole. Il n'y a aucune situation que vous pouvez rencontrer dans la vie pour laquelle la Bible n'a pas de réponse.

Vous avez un problème au travail et vous ne savez pas quoi faire ? L'Écriture a la réponse.

Vous êtes dans une situation dangereuse et vous avez besoin de l'aide divine ? L'Écriture a une promesse.

Votre mariage est en difficulté ou même en train de s'effondrer ? L'Écriture a la solution.

Les Écritures nous donnent la connaissance du cœur caché de Yah, que rien d'autre ne pourra nous apporter.

Denis : En tant que Chrétiens, nous acceptons le fait que la Bible a de la valeur. Et j'aime le fait qu'elle comporte une promesse pour répondre à chaque urgence.

Mais maintenant, j'aimerais aborder un sujet dont on n'entend pas souvent parler, à savoir : ce qu'il ne faut pas faire avec les Écritures.

Jean : Nous n'en entendons peut-être pas beaucoup parler, mais tu as raison. C'est en fait un bon point, dont il faut être conscient.

Tu as peut-être entendu cette histoire – je ne sais pas si elle est vraie, mais elle illustre bien notre propos – cette histoire de l’homme qui avait décidé qu'il avait besoin d'être guidé par la Bible. Alors, il a pris sa Bible, l’a laissée s'ouvrir au hasard, a fermé les yeux et posé son doigt au hasard sur la page.

Il a ouvert les yeux, et a lu : "Judas se retira et alla se pendre."

L’homme a pensé : "Ça ne peut pas être la volonté de Yah pour moi", alors il a essayé à nouveau.

Cette fois, il a lu : "Va, et toi aussi fais de même."

Il savait qu'il devait y avoir une erreur, alors il a essayé encore une fois.

Denis : Jamais deux sans trois…

Jean : Eh bien, c’est ce qu’il a pensé, apparemment. Il a donc re-commencé :

– Il a laissé la Bible s'ouvrir au hasard

– Il a fermé les yeux.

– Il a pointé du doigt un verset de la Bible.

Il a ouvert les yeux et a lu : "Fais au plus tôt ce que tu as à faire !"

Denis : Tu viens de prouver mon point de vue : mal utiliser les Écritures peut être dangereux ! En fait, Paul a dit à Timothée, dans 2 Timothée, au chapitre 2, de prévenir les membres de son troupeau, de son église, de ne pas se lancer dans des disputes sur les Écritures. Il a dit, je cite : "C'est cela qu'il te faut rappeler sans cesse. Recommande solennellement devant Yahuwah d'éviter les disputes de mots : elles ne servent à rien si ce n'est à la ruine de ceux qui les écoutent."

Alors, que ne devrions-nous pas faire lorsque nous étudions la Bible ?

Jean : La chose la plus importante est probablement de faire attention à ne pas étudier les Écritures dans l’intention de soutenir ce que vous croyez déjà. Au contraire, utilisez les Écritures comme autorité ultime. Laissez la Bible définir vos croyances.

Denis : C'est un bon point. En ce qui me concerne, je peux dire qu'il est très facile de glisser dans le genre d'étude de la Bible qui ne fait que soutenir ce que je crois déjà, plutôt que de creuser pour trouver une nouvelle lumière sur un sujet donné.

Quand vous étudiez pour trouver une nouvelle lumière, une nouvelle vérité, inévitablement, à un moment donné, vous découvrirez que vous vous êtes trompé sur quelque chose auparavant. Et ce n'est pas une expérience très agréable quand il s'agit de quelque chose d'aussi personnel que vos croyances spirituelles.

Jean : Ça peut être très perturbant, en effet. Et pourtant, si vous voulez vraiment connaître la vérité, si vous voulez vraiment suivre Yah et faire Sa volonté, quel qu'en soit le prix, il vous faudra aller vers les Écritures, et les étudier avec un esprit ouvert.

Denis : Alors comment définirais-tu cela ? : "Etudier avec un esprit ouvert".

Jean : Je le définis comme le fait d'être prêt à obéir si le Saint-Esprit te convainc de quelque chose. Nous n'étudions pas un nouveau concept juste pour prouver qu'il est faux. Nous n'étudions pas uniquement pour prouver ce que nous savons déjà. Nous étudions pour apprendre, que cela contredise ou non nos croyances antérieures.

Nous devons être ouverts aux conseils, aux directives de l'Esprit de Yah. Parce que : si vous voulez vraiment faire des Écritures votre règle de vie, vous ne resterez pas stagnant. C’est comme la vie d’un arbre : soit vous grandissez activement, soit vous vous flétrissez et vous mourez, spirituellement.

Denis : C'est une marche en avant. Vous ne pouvez pas rester immobile dans la marche Chrétienne.

Jean : Exactement.

Denis : Ça correspond à quelque chose que j'ai lu l'autre jour. Je l'ai apporté aujourd'hui pour le partager. C’est un écrivain religieux parlait de l'attitude à adopter pour l'étude de la Bible.

Je l’ai juste là. Il dit :

Dans votre étude de la Parole, mettez à la porte de l'enquête vos opinions préconçues et vos idées héréditaires et cultivées. Vous n'atteindrez jamais la vérité si vous étudiez les Écritures pour justifier vos propres théories. Laissez-les à la porte, et entrez avec un coeur contrit pour entendre ce que [Yahuwah] a à vous dire. …

Ne lisez pas la Parole à la lumière d'opinions antérieures. N'essayez pas de faire en sorte que tout soit en accord avec votre croyance. Dans un état d’esprit libre de tout préjugé, recherchez dans la Parole avec soin. Si, au fil de votre lecture, vous êtes convaincu et que vous constatez que les opinions qui vous sont chères ne sont pas en harmonie avec la Parole, n'essayez pas de faire en sorte que la Parole corresponde à ces opinions. Ne laissez pas ce que vous avez cru ou pratiqué dans le passé contrôler votre compréhension. Ouvrez les yeux de votre intelligence pour contempler des choses merveilleuses sortir de la Parole.

Jean : C'est essentiel. Si tout ce que nous faisons, c’est étudier pour confirmer ce que nous croyons déjà, nous ne pouvons pas espérer grandir et acquérir la connaissance de plus de vérité.

Denis : Que penses-tu du fait de lire les œuvres des écrivains religieux ? Ces dernières années, j'ai entendu des gens insister, en disant : "Arrêtez de lire des livres au sujet de la Bible, et lisez la Bible directement." Es-tu d'accord avec ça ?

Jean : Oui et non. D'une part, l'étude de la Bible devrait être notre priorité numéro un. D'autre part, il y a tellement de vérités qui sont déversées du Ciel actuellement ! Qui pourrait faire à lui seul toutes les recherches, pour tout découvrir ?

Yahuwah élève des gens, des gens humbles ; Lui les enseigne, et ils partagent ce qu'ils ont appris. L'Internet a rendu beaucoup plus facile la recherche et la possibilité d’apprendre des autres. Ce serait contre-productif de rester là dans son coin, et de dire : "Non ! Je ne vais pas écouter ce que quelqu'un d'autre a à dire !"

Mais… oui. L'étude des Écritures, par nous-même, doit toujours passer en premier.

Denis : Il le faut ! Si nous ne savons pas par nous-mêmes ce que dit la Bible, comment allons-nous savoir si ce que quelqu'un enseigne est correct ?

Jean : Et cela m'amène à mon prochain point : soyez conscient que ce n'est pas parce que quelqu'un cite la Bible que ce qu'il ou elle dit est vrai. En fait, le passage de 2 Timothée que tu as lu met en garde contre ce genre de choses. 2 Timothée 2:16 dit que nous devons, je cite : "Evite les discours creux et contraires à la foi. Ceux qui s'y adonnent s'éloigneront toujours plus de Yah" ou, dans une autre version : "Evite les discours vains et profanes; car ceux qui les tiennent avanceront toujours plus dans l'impiété".

Concernant ce verset, Steven Cole souligne : "L’expression, 'avanceront toujours plus dans l'impiété', signifie littéralement, 'ils feront de nouveaux progrès dans l'impiété'. Les faux enseignants prétendaient que leur enseignement vous aiderait à progresser dans votre vie spirituelle. Paul dit en fait : "Oui, vous ferez des progrès, en effet, mais dans l'impiété !"

Denis : Tu as raison. Récemment, des amis ont partagé avec ma femme et moi un livre dont ils disent qu'il est vraiment bon. Ils nous ont dit qu'il contient de très belles et nouvelles compréhensions de la vérité et nous ont assuré que tout est appuyé par les Écritures.

Jean : Et c’est le cas ?

Denis : Eh bien, j'admets qu'il est plein de citations des Écritures, mais je dirais ce que ce qu'il enseigne n’est pas nécessairement "appuyé" ni soutenu par les Écritures.

Le livre commence très bien et nous étions intéressés. Mais plus nous avons avancé dans la lecture, plus nous avons commencé à rencontrer des idées qui contredisent ce que nous croyons. Mais, tu sais, ça arrive quand on apprend quelque chose de nouveau, alors nous avons continué à le lire parce que, qui sait, nous avions peut-être tort ? Il y a beaucoup de versets bibliques, tout au long du livre. Mais j'ai commencé à chercher ces versets dans ma Bible et à les lire dans leur contexte.

Jean : Laisse-moi deviner : les textes ont été sortis de leur contexte et déformés pour dire quelque chose de complètement différent.

Denis : Non seulement ça, mais certains textes n’ont absolument rien à voir avec le sujet en question ! C’est comme si l'auteur a cherché des versets qui ressemblent simplement de près ou de loin à ce qu'il essaye de dire, alors il les a juste collés là où il en a besoin. C'est affreux.

Jean : C'est un point important. Souvenez-vous, les amis : ce n'est pas parce que quelqu'un cite les Écritures que la façon dont il les utilise est correcte.

Denis : Ne les croyez pas sur parole juste parce qu'ils ont épinglé quelques versets de la Bible.

Jean : Il est tellement important que chacun de nous connaisse la Bible par soi-même. Vous pouvez certainement lire ce que d’autres ont écrit. La connaissance augment exponentiellement en ce moment. Et c'est une très bonne chose. Mais pour savoir si c’est conforme aux Écritures, il faut d'abord connaître les Écritures. Et la seule façon de les connaître, c’est de passer du temps dans la Parole de Yah, de l'étudier par vous-même.

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Partie 2

Denis : Nous avons parlé de l'utilisation correcte des Écritures et de la manière de ne pas les utiliser. Que peux-tu nous dire à présent sur la bonne façon dont nous devons utiliser les Écritures ?

Jean : J'ai lu un jour un commentaire intéressant au sujet de John Bunyan. Tu sais, l'auteur du Voyage du Pèlerin ?

Denis : Oui, il a passé, quoi, 12 ans ? dans la prison du comté de Bedford pour avoir refusé d'arrêter de prêcher. J'ai lu quelque part que Le Voyage du Pèlerin a été traduit dans plus de langues que tout autre livre, à l'exception de la Bible.

Jean : J'ai entendu ça aussi. Quoi qu'il en soit, le commentaire que j'ai lu à son sujet était que : si on le coupait, il saignait l'Écriture.

Denis : Quelle… illustration colorée ! Mais c'est très beau, aussi. Ça montre à quel point il s’était immergé dans les Écritures. Absorber tellement d'Écritures qu'elles imprègnent votre pensée, vos attitudes et vos croyances, c'est magnifique.

Jean : C'est ce que nous devons faire aussi.

Quand vous vous plongez dans les Écritures, et que vous les étudiez par vous-même, Yahuwah devient votre professeur, les amis. Vous voyez, si vous croyez toujours quelqu'un d'autre sur parole pour vos propres croyances, une autre personne peut toujours venir et vous convaincre de croire autre chose. Si vos croyances sont basées sur ce que quelqu'un d'autre vous a dit, elles ne sont pas stables. Si tout ce qu'il faut pour vous convaincre est l’utilisation de mots intelligents, ou l'énergie avec laquelle quelqu'un insiste sur le fait que son point de vue est le bon, vous n'allez pas être fermement ancré dans la parole de Yah.

Ce n'est que lorsque vous permettez à Yahuwah d'être votre seul maître et enseignant, que Son Esprit peut vous ancrer dans la vérité de telle sorte que vous ne soyez plus ébranlé.

Denis : C'est pourquoi, même quand nous apprenons de nouvelles idées d'une source extérieure, nous devons toujours les ramener à l'Écriture, et les étudier par nous-mêmes.

Jean : C'est vrai. Allons dans Colossiens maintenant, si tu veux. Dans sa lettre aux croyants de Colosses, Paul voulait qu'ils comprennent ce point.

Denis : Quel chapitre ?

Jean : Chapitre 2, versets 6 à 8.

Denis : "Aussi, puisque vous avez reçu Christ, Yahushua le Seigneur, comportez-vous comme des gens unis à Lui : enracinez-vous en Lui, construisez toute votre vie sur Lui et attachez-vous de plus en plus fermement à la foi conforme à ce qu'on vous a enseigné. Agissez ainsi en adressant à Yah de nombreuses prières de reconnaissance. Veillez à ce que personne ne vous prenne au piège de la recherche d'une ‘sagesse’ qui n'est que tromperie et illusion, qui se fonde sur des traditions tout humaines, sur les principes élémentaires qui régissent la vie dans ce monde, mais non sur Christ."

Jean : La vérité des Écritures est ce qui nous établira, nous enracinera dans la foi. La seule façon de savoir si quelqu'un partage la vérité ou l'erreur avec vous, c'est de le ramener à l'Écriture, et de l'étudier par vous-même. Je sais que je ne cesse de le répéter, mais je ne saurais trop insister sur ce point.

Denis : J'ai essayé de partager ce concept avec quelqu'un une fois, en insistant sur le fait qu'on ne peut pas se précipiter chez son pasteur et le croire sur parole. Il est financièrement motivé pour maintenir le statu quo, pour ne pas remettre en question l’état actuel des choses. Donc si vous venez le voir et que vous lui posez des questions sur une doctrine, il vous dira probablement qu'elle est mauvaise, si elle contredit ce qui est enseigné par son employeur, la dénomination qui le paie. Même si cela peut être prouvé très clairement par les Écritures, si ça va à l'encontre de ce que son organisation croit, vous n'obtiendrez pas la vérité de sa part.

Quoi qu'il en soit, cette personne m’a répondu : "Eh bien, je ne vois pas la différence. Quand tu écris un article, ou que tu parles à la radio, ne veux-tu pas que les gens croient ce que tu dis ? Tu leur demande aussi de te croire sur parole !"

Jean : Aïe !

Denis : Honnêtement, j'avais envie d'aller me cogner la tête contre un mur… Je ne veux pas qu'on me croie sur parole, à aucun moment. Je ne veux pas qu'un de nos auditeurs te croie sur parole, nous n’avons jamais voulu ça. Ces émissions sont simplement un point de référence, un point de départ pour l’étude de divers sujets. Ensuite, chacun peut s'y intéresser et étudier plus en avant – par et pour soi-même ! – ce qui est partagé ici.

Jean : Yahuwah emmènera l'individu depuis là où il se trouve, et le conduira plus loin, mais sa méthode prescrite est de soumettre d'abord à l'Écriture toutes nouvelles idées et tous nouveaux concepts. La Sainte Bible est la norme à laquelle toutes nouvelles croyances doivent être comparées.

Ecoutez, les amis. Il n'est pas nécessaire d'être diplômé d'un séminaire ou d’une université en théologie pour étudier la Bible. La Bible a été écrite pour le commun des mortels, pour les gens ordinaires, pour vous et moi. Par conséquent, la signification la plus évidente est, généralement, celle qui est voulue par l’Auteur.

Si vous ne savez pas quelque chose, le Père vous enseignera !

Denis : Je suis content que tu dises cela. Ma femme a une amie qui est une femme très gentille. Une des plus gentilles, des plus humbles Chrétiennes que tu pourrais croiser. L'autre jour, elle est venue chez nous, et alors que je traversais la pièce, je l’ai entendue dire quelque chose du genre : "Vous êtes si rapides à saisir les vérités spirituelles. Je ne suis pas comme ça, moi. Je ne suis tout simplement pas aussi intelligente".

Je me suis retourné et je lui ai dit : "Ecoute ! Pour l'étude de la Bible, ce n’est pas le Q.I. qui compte. Les choses spirituelles sont discernées spirituellement, et nous les recevons tous de la même façon : nous devons les demander."

Jean : Bien ! Est-ce que ça l'a encouragée ?

Denis : Je pense que oui. C'est un point si important. Yahuwah est le meilleur des professeur que vous puissiez avoir ! Il est votre Créateur ! Il sait comment fonctionne votre cerveau : comment vous pensez, comment vous raisonnez. Si vous Lui demandez de vous enseigner, Il le fera d'une manière que vous, individuellement, pourrez comprendre.

Jean : Nous avons tous lu le Psaume 119, au verset 105, qui dit : "Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier." C’est là, en soi, est une promesse de Yah que ce qui est sombre pour votre compréhension, Il l'éclairera. Vous ne connaissez peut-être pas toutes les subtilités de chaque doctrine, mais ce n'est pas un problème. Il s'assurera que vous compreniez ce que vous devez savoir.

Denis : J'ai une question pour toi. Quand tu fais des recherches sur un sujet, comment peux-tu être sûr que tu interprètes correctement la Bible ? Les spécialistes ou érudits de la Bible sont connus pour être en désaccord !

Jean : C'est vrai. Eh bien, j'aime utiliser ce que j’appele la "règle du poids de la preuve". Tu rassembles toutes les preuves que tu peux trouver sur un sujet donné. Tu cherches chaque verset de l'Écriture qui se rapporte à ce sujet. Si tu n'as pas de concordance, il y a des concordances en ligne qui te permettent de rechercher un mot particulier ou une expression toutes les fois qu’elle apparaît dans la Bible.

Ensuite, après avoir tout examiné sur le sujet, demande-toi : où se situe le poids des preuves ? De quel côté penche la balance ?

Denis : D'accord, mais que se passe-t-il si, par exemple, ta conjointe ou un de tes proches n'est pas d'accord avec toi ? Comment sais-tu si une doctrine vaut la peine d'être défendue, et si tu ne fais que te disputer sur les mots ?

Jean : Est-ce une question de salut ? Ou s'agit-il simplement d’une divergence d'interprétation, une variation de la même vérité ?

Est-ce que les différentes interprétations ont un impact sur la façon dont tu vis ta vie et dont tu rends l'obéissance à Yah ? Tu vois, nos cœurs peuvent être très trompeurs, tortueux, comme il est écrit. Nos propres coeurs charnels sont très doués pour trouver des arguments pour éluder, pour éviter la nécessité d'obéir à la volonté de Yah.

Est-ce que les différentes interprétations changent la façon dont on perçoit Yah ? Certaines personnes aiment juste argumenter. Il est vrai qu'il y a certains points des Écritures que nous ne connaîtrons pas, ou que nous ne comprendrons pas, tant qu’ils ne nous auront pas été expliqués.

Mais au fond, les deux choses qui révèlent si cela vaut la peine de se battre pour une nouvelle idée, ou simplement accepter d'être en désaccord avec les autres, ce sont : Premièrement, ce que cela dit sur le caractère de Yah. Et, deuxièmement : cela a-t-il un impact sur la façon dont nous vivons notre vie et dont nous obéissons à Sa volonté déclarée ?

Les réponses à ces deux questions révèlent s'il s'agit d'une question de salut ou non.

Denis : La question que je vais poser est peut-être un peu hors-sujet, mais je pense que c'est un point important : comment pouvons-nous nous garder de l'orgueil spirituel, c'est-à-dire une sorte de fierté dans le fait que nous avons la "bonne" vision de la vérité ? Nous savons que c'est le péché des Laodicéens. Ils disent qu'ils sont ‘riches, enrichis, et n'ont besoin de rien’, spirituellement parlant, alors qu'en réalité, Yahushua déclare qu'ils sont ‘malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus’, et ont besoin de tout, spirituellement.

Le fait d'être humble et enseignable signifie-t-il que nous ne pourrons jamais savoir si nous avons raison ?

Jean : C'est une bonne question. Pour être honnête, j'ai passé la plus grande partie de ma vie convaincu que je connaissais la vérité, et que l'église dont j'étais alors membre, était l'église du reste.

Denis : Tu veux dire, la seule église exempte de l'ordre d'Apocalypse 18 de quitter Babylone ?

Jean : C'est ça ! Et je le croyais sincèrement… A l'époque, j'avais cette grande boîte rigide en tête, que j'avais mentalement appelée Vérité, selon ma vision des choses alors. Juste à côté, il y avait une boîte encore plus grande que j’appelais Erreur. Tout rentrait très bien dans l'une ou l’autre de ces deux boîtes.

Denis : Et maintenant ?

Jean : Eh bien, j'ai toujours la boîte "Vérité" – mais elle est beaucoup plus petite. Tout comme la boîte "erreur", d’ailleurs. Et elles sont toutes les deux de chaque côté de cette très grande étagère remplie de : "Je Ne Sais Pas".

Pour grandir dans la vérité, vous devez aussi être prêt à voir où vous avez eu tort. L'attitude que j'ai maintenant est simplement une attitude de patience et de confiance. Si je ne peux pas trouver une réponse claire et rapide, je fais confiance à Yahuwah pour me révéler la vérité quand Il saura que je suis prêt à la recevoir.

Peut-être qu'avant qu'on me montre cette vérité, il faut qu’on me révèle une autre croyance à laquelle je me suis accroché jusque là, comme étant en fait une erreur. Il se peut même que je doive d’abord apprendre d'autres vérités fondamentales que je ne connais pas, avant de pouvoir comprendre et accepter cette vérité plus avancée.

La chose principale à garder à l'esprit dans tout cela est que la vérité progresse toujours. Et plus nous approchons de la fin, plus nous sommes disposés à chercher à connaître la volonté de Yah, plus Il nous la révélera.

Nous passerons l'éternité à apprendre toujours plus de nouvelles profondeurs du plan du salut, et d'autres vérités célestes. Le processus est éternel, pour les rachetés.

Encore une fois, gardez à l'esprit que la vérité progresse toujours. Oui, vous pouvez avoir l'assurance que les vérités que Yah vous enseigne sont exactes. Mais n'oubliez jamais qu'il vous reste encore tellement à apprendre. Cette réalisation, à elle seule, vous protégera de l'étroitesse d'esprit qui est le danger de l'orgueil spirituel.

Denis : Nous avons parlé avant de la façon de ne pas utiliser la Bible. Y a-t-il des règles spécifiques pour l'étude de la Bible que tu as trouvées et que nous devrions garder à l'esprit lorsque nous étudions la Bible ?

Jean : Absolument. Premièrement, ne lisez jamais la Bible sans prière. Comme nous l'avons rappelé, les choses spirituelles sont discernées spirituellement. Prenez un moment pour demander que le Saint-Esprit vienne vous enseigner.

Denis : C'est le but principal de l’Esprit Saint ! Yahushua a dit à Ses disciples que lorsque le Consolateur viendra, il les conduira dans toute la vérité. Donc, oui. C'est une promesse que nous pouvons revendiquer.

Je pense que beaucoup de gens ont peur d'étudier par eux-mêmes. Ils ont certainement peur d'étudier quelque chose de nouveau, en craignant que s'ils le font, Satan les conduise en "terrain enchanté" et les trompe contre leur volonté.

Jean : Cette crainte est inspirée par satan lui-même. Le diable sait que la vérité est logique. Il sait que l'humble croyant, enseigné par Yah Lui-même, peut apprendre plus, et étudier plus profondément, que celui qui a un doctorat en théologie.

Il ne s'inquiète pas du Laodicéen qui est complaisant et satisfait, croyant tout savoir. Il s'inquiète de l'humble croyant qui veut vraiment apprendre plus de vérité.

Il fait en sorte que les gens aient peur d'étudier, mais cela montre simplement un manque de foi en Yah. Yahuwah protégera votre intelligence, pendant que vous étudiez. Vous n'avez pas à vous inquiéter d'être trompé contre votre volonté.

Denis : Bon point. Y a-t-il d'autres choses à garder à l'esprit pendant que vous étudiez ?

Jean : Soyez juste rationnel, employez votre bon sens. Si un passage peut être interprété littéralement, il doit l'être. S'il est clairement symbolique, ou s'il ne peut être interprété littéralement, alors comprenez qu'il est symbolique et cherchez une signification plus profonde.

Denis : Jacques 1:5 contient une promesse, qui est l'une de mes préférées. Elle est applicable dans de nombreuses situations différentes. Elle s'applique aussi à l'étude de la Bible. Il est écrit : "Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Yah, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. "

Jean : La Bible est la lettre personnelle de la part de Yah à chacun d'entre nous, et Il nous aidera à apprendre ce que nous devons savoir.

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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Courrier des Auditeurs

Denis : J'aime beaucoup les questions que les gens nous envoient. Souvent, ce sont des questions que je me suis aussi posées, mais parfois, c'est une chose à laquelle je n'ai jamais pensé, mais dès que je la lis, je me dis : "Ah oui ! C'est une excellente question, ça".

Jean : C’est vrai que nous recevons de très bonnes questions. J'apprécie aussi ce moment. Comme nous sommes sur les ondes courtes, nous diffusons dans le monde entier : donc nos auditeurs sont des gens de toutes les religions. Et c'est une excellente façon d'apprendre de nouvelles perspectives, parce qu'ils ont des questions différentes, basées sur leur compréhension et leur propre vision du monde.

Denis : En parlant d'être sur les ondes courtes, nous émettons actuellement en, combien jusqu'à présent ? Huit langues ?

Jean : Oui, je crois que c’est ça, huit langues, et d'autres encore prévues.

Denis : En plus du français, nous diffusons également en anglais, en allemand, en espagnol, en portugais, en arabe, en chinois mandarin, et en indonésien ! Donc, si vous avez un ami ou un membre de votre famille qui parle plus couramment l’une de ces autres langues de nos programmes, faites-lui savoir qu'il peut profiter de nos émissions dans une langue dans laquelle il se sent plus à l'aise.

Jean : Et si vous parlez vous-même couramment une autre langue et que vous souhaiteriez nous aider à faire connaître la vérité au monde entier, nous sommes toujours à la recherche de nouveaux traducteurs.

Denis : Oui, parce que les traductions automatiques par ordinateur ne fonctionnent pas si bien que ça…

Jean : Oui, nous avons expérimenté que les traducteurs humains font un meilleur travail.

Denis : Très bien ! Notre première question aujourd'hui nous vient de Marlena Sanchez, de Los Angeles, en Californie. Elle écrit : "Hier, je rendais visite à une amie proche. Nous avions déjà parlé de questions spirituelles ensemble, et je me suis donc sentie à l'aise de partager avec elle un domaine qui me pose problème personnellement. Je lui ai demandé de prier pour moi, et j'ai ajouté que je ne voulais vraiment pas continuer à rechuter."

"Mon amie m'a dit que mon problème était un manque de foi, car un "vrai" Chrétien, une "vraie" Chrétienne, ne peut pas rechuter. J'étais un peu offensée parce qu'elle m'a pratiquement accusé de n'avoir jamais été une vraie Chrétienne, car si je l'avais été, je n'aurais pas rechuté. J'ai essayé de lui faire comprendre qu'une personne peut être un vrai Chrétien, une vraie Chrétienne, tout en ayant des difficultés et en luttant sur certaines faiblesses, mais elle s'est mise à débiter tous ces textes sur la "certitude" que nous avons en Jésus-Christ. Est-ce que je me trompe ? Est-il impossible pour un vrai Chrétien de rechuter ?"

Jean : Tout d'abord, prenons un moment pour définir ce que nous entendons par le terme ‘rechuter’, pour lequel les américains ont un terme bien précis : ‘backsliding’, c’est à dire littéralement glisser en arrière, déraper dans une ancienne mauvaise habitude. Ce terme ‘rechuter’, fait donc référence à ce qui se passe lorsqu'un Chrétien dévoué à Yah commence à dériver, en considérant sa relation comme allant de soi, comme acquise. Il peut y avoir de nombreuses raisons à cela, mais l'une d'entre elles est une vie de prière moins engagée. Lorsque nous ne passons pas suffisamment de temps avec Yah dans la prière, d'autres domaines de notre vie commencent très vite à souffrir de ce manque.

Denis : Il y a certainement une corrélation inverse, dans ce processus. J'ai remarqué dans ma propre vie que moins je passe de temps avec Yah, moins je veux en passer avec Lui, et plus le monde devient attirant.

Jean : Pareil pour moi. Je pense que c'est vrai pour nous tous. Pour répondre à la question de Marlena, la réponse est oui. Un vrai Chrétien peut sans aucun doute faire marche arrière à un moment donné, rechuter donc, dans une mauvaise habitude. La compréhension de son amie est basée sur l'hypothèse qu'une fois que vous avez pris la décision d'accepter le don du salut, vous êtes, à partir de ce moment-là, sauvé et ne pouvez jamais être perdu.

Denis : En gros : "une fois sauvé, toujours sauvé".

Jean : C’est ça. On y fait souvent référence en tant que : "l'assurance du salut". Mais il n'y a absolument rien dans les Écritures qui dit qu'une fois que vous avez accepté le don du salut, votre libre arbitre vous est enlevé. Vous pouvez toujours exercer votre libre arbitre et choisir de tourner le dos à Yah, ou, comme c'est le plus souvent le cas, simplement vous éloigner par défaut et par manque de dévotion.

Denis : Oui, j'ai remarqué qu'il est facile d'être perdu par défaut, mais pour être sauvé, il faut faire un choix actif.

Jean : Eh bien, notre nature humaine déchue nous prédispose à préférer les choses de la chair et du monde. Yahushua est mort pour restaurer en nous la possibilité de choisir. Et Il ne nous enlève pas ce droit de choisir lorsque nous acceptons le salut.

Mais revenons à la question de Marlena : Est-il possible pour un vrai Chrétien de rechuter, de reculer dans une mauvaise habitude, de retomber dans un ancien péché ? Voyons ce que dit l'Écriture. Allons dans Hébreux 3 et lisons les versets 12 et 13.

Denis : "Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Theos [ou Eloah] vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire : Aujourd'hui ! afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché."

Jean : Vous ne pouvez pas vous "détourner" de Yah, ou "vous éloigner" de Yah (dans une autre version), si vous n'étiez pas d'abord proche de Lui et de l'un des Siens.

Denis : Hmm. C'est un bon point.

Jean : Jérémie rend les choses encore plus claires. Allons dans Jérémie, chapitre 3. Dans ce chapitre, Yahuwah parle de l’"Israël rebelle" ou "revêche", voire "infidèle", selon les versions, ce qui correspond à ‘backsliding Israel’, dans la King James. Mais les principes restent les mêmes, qu'il s'agisse d'une nation ou d'un individu.

Tu y es ?

Denis : Oui, j’y suis. Quels versets ?

Jean : Lisons les versets 12 à 14.

Denis : "Reviens, infidèle Israël ! dit Yahuwah. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère; Car Je Suis miséricordieux, dit Yahuwah, Je ne garde pas Ma colère à toujours. Reconnais seulement ton iniquité, reconnais que tu as été infidèle à Yahuwah, ton Elohim, que tu as dirigé çà et là tes pas vers les dieux étrangers, sous tout arbre vert, et que tu n'as pas écouté Ma voix, dit Yahuwah. Revenez, enfants rebelles, dit Yahuwah."

Hmm. C'est intéressant… mais, je veux dire, ça ne répond pas vraiment au point soulevé par l'amie de Marlena, à savoir que : si Israël avait vraiment été dévoué à Yah, s'ils étaient vraiment "sauvés", ils n'auraient pas rechuté, été rebelle ou infidèle, en premier lieu !

Jean : Très bien : lisons le verset 22 maintenant. C'est toujours Yah qui parle.

Denis : "Revenez, enfants rebelles, Je pardonnerai vos infidélités."

Jean : Ok, tu aimes les mots, Denis. Tu aimes chercher la définition des mots ! Alors dis-nous : que signifie exactement ‘revenir’ ?

Denis : Eh bien… ça veut dire retourner. Venir à nouveau à un endroit ou à une condition antérieure.

Jean : Et c'est précisémment ce que Yah dit aux Israélites – et par extension, à nous aujourd’hui – de faire. Il nous dit de revenir. Le mot traduit ici en français par "revenez" vient du mot hébreu shuwb. Le Nouveau Dictionnaire Strong des Mots de la Bible dit à propos de shuwb, je cite : "Le sens fondamental du verbe est le retour au point de départ." Fin de citation.

Tu n'utiliserais pas le mot "retour" si la personne n'avait jamais été là auparavant !

Denis : C'est vrai. On utiliserait pas ce mot. Dans ce cas, on lancerait plutôt une invitation du genre : "Viens. Laisse tes péchés et viens à Moi."

Jean : Mais ce n'est pas ce qu'Il dit. Yah dit : "Reviens au point où tu étais, allié avec Moi. Et quand tu feras cela, Je te guérirai de toutes tes infidélités."

Denis : C'est vraiment beau. Je pense que si nous sommes tous honnêtes avec nous-mêmes, nous avons tous fait marche arrière, rechuté, à un moment ou à un autre, d’une façon ou d’une autre.

Jean : C'est vrai. Mais si vous adhérez à l'idée du "une fois sauvé, toujours sauvé" et que vous rechutez sur un point, vous allez commencer à vous demander si vous vous êtes vraiment donné à Yah ou pas ! La culpabilité du péché sera aggravée par le doute, au moment même où vous devez exercer votre foi dans l'amour de Yahuwah pour les pécheurs !

Denis : C'est vrai. Mais quelle incroyable assurance nous est donnée ici ! Yah nous dit : "Je vais vous guérir !" Nous n'avons pas à rester dans un état de rechute.

Jean : Tant que la période de probation pour l’humanité continue, pour un peu de temps, très peu de temps en réalité, tant que les gens prennent encore des décisions pour Yah, ou contre Lui, nous pouvons encore nous tourner vers Lui pour le pardon et la guérison. Et si vous n'avez pas la force de retourner vers Lui, ne vous inquiétez pas. Il vous atteindra là où vous êtes. Il vous sortira de la boue, de ce bourbier dans lequel vous êtes, et Il vous embrassera de Ses bras d’Amour.

Il ne s'attend pas à ce que vous fassiez pour vous-même ce que vous n’êtes pas capable de faire. Tout ce qu'Il demande, c'est que vous choisissiez : choisissez d'obéir, choisissez d'aligner votre volonté sur la Sienne, et Il prendra le relais. Et comme nous l'avons déjà dit, si votre cœur résiste aux convictions du Saint-Esprit, vous pouvez toujours Lui demander de vous rendre prêt à accepter de vous abandonner pleinement.

Denis : Ou, de nous rendre prêt à accepter, à être rendus prêt à accepter de nous abandonner complètement sur tous les points.

Jean : C'est vrai. Tout ce dont nous avons besoin, Il s'est engagé à nous le fournir.

Denis : Ok ! Question suivante. Hamza Solak d'Izmir, en Turquie – cool ! Je pense que c'est notre première question de la Turquie. Bref, il demande : "Les Chrétiens peuvent-ils avoir des amis non-Chrétiens ?"

Jean : Eh bien, nous savons que Yah ne veut pas que les croyants se marient en dehors de la foi. C'est pourquoi, dans 2 Corinthiens, chapitre 6, Paul a écrit : "Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?" Se marier avec un non croyant, je précise un non-Chrétien ou un chrétien qui ne l’est que de bouche, serait accepter d'être mis sous un joug étranger.

Denis : Je pense que c'est assez clair. La plupart des croyants n'ont pas l'intention d'épouser des non-croyants. Ce que vous as cité, cependant, c'est le verset 14. Il est clair que les croyants ne doivent épouser que d'autres croyants qui partagent leur foi.

Mais qu'en est-il du verset 15 ? Hamza ne pose pas de questions spécifiquement sur un partenaire de mariage. Il ne pose que la question au sujet de l'amitié. Le verset suivant, 2 Corinthiens 6, verset 15 dit, je cite : "Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ?"

Devons-nous prendre cela au pied de la lettre, littéralement ? Tu sais, certains Chrétiens vont vraiment jusqu’à "secouer la poussière de leurs pieds" et n'ont rien à faire avec quelqu'un qui n'est pas membre de leur communauté de foi particulière.

Jean : La réponse à cette question se trouve dans la vie de Christ. Yahushua est notre exemple en toutes choses. J'aimerais que tu lises Luc 15, versets 1 à 7. Ça nous donnera notre réponse.

Denis : Très bien :

Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s'approchaient de Jésus pour l'entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. Mais il leur dit cette parabole : Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ? Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.

Je pense que je vois où tu veux en venir, mais ce dernier verset parle de quelqu'un qui s'est repenti. Qu'en est-il de ceux qui ne se sont pas repentis ? Devons-nous nous lier d'amitié avec eux ?

Jean : Deux choses. D'abord, ce passage commence avec Yahushua qui accepte les pécheurs, et les fréquente. C'est le sujet de la plainte des Pharisiens : "Cet homme accuille des gens de mauvaise vie (ou : cet homme reçoit des pécheurs, dans d’autres versions) !" Sous-entendu : "Il ne les fuit pas comme nous le faisons !"

Si Yahushua n'avait pas montré un intérêt bienveillant et favorable pour tout le monde, s'il n'avait pas eu une ouvert et sans jugement pour tous, penses-tu vraiment que tant de monde aurait été attiré par le Sauveur ?

Denis : Non. Ils l'auraient évité, comme ils évitaient les Pharisiens.

Jean : Nous vivons dans un monde de péchés. Bien que nous ne soyons pas "du" monde, nous sommes toujours "dans" le monde.

Maintenant, évidemment, nos amis les plus proches sont ceux avec qui nous avons nos croyances spirituelles en commun, et ça doit être ainsi. Si vous avez un ami du monde, il y aura des choses que vous ne pourrez pas faire avec lui. Il y aura des endroits où vous ne pourrez pas aller, des films et des musiques que vous ne voudrez pas regarder ou écouter avec lui.

Ceci étant dit… oui, les croyants doivent se lier d'amitié avec les non-croyants. Se lier sincèrement d'amitié avec eux. C'est ainsi que Yahushua rendait témoignage de l’Amour divin auprès d’eux, et c'est ainsi que nous le devons aussi. Pour conclure, pourrais-tu lire Matthieu 5, versets 14 à 16 ?

Denis : Bien sûr… : "Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux."

Eh bien, voilà. Ce sont les paroles du Sauveur.

Si vous avez des questions, écrivez-nous. Rendez-vous sur WorldsLastChance.com et de cliquer sur l'icône Radio WLC. Nous ferons de notre mieux pour vous répondre.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Dale Galloway, dans son livre Vous Pouvez Gagner Avec L'Amour, raconte l'histoire de John D. Rockefeller, le millionnaire qui a construit le grand empire du pétrole, de la Standard Oil Company. Un jour, un des cadres de Rockefeller a commis une erreur qui a coûté deux millions de dollars à la société. Cela représente beaucoup d'argent aujourd'hui, mais au début du siècle dernier, c'était un montant astronomique.

La nouvelle de cette énorme erreur s'est rapidement répandue. Finalement, un des autres cadres a décidé d'aller voir Rockefeller, et de parler de ce qui pouvait être fait. En arrivant au bureau du patron, le cadre a vu que Rockefeller était occupé à écrire sur un morceau de papier.

Levant les yeux, le millionnaire a brusquement dit : "Je suppose que vous avez entendu parler de l'erreur à deux millions de dollars que notre ami a commise".

Le cadre a hoché la tête.

"Eh bien", poursuit Rockefeller, "je suis resté assis ici à énumérer toutes ses bonnes qualités et j'ai découvert que dans le passé, il a gagné pour nous plusieurs fois le montant qu'il a perdu aujourd'hui. Ses bons points l'emportent de loin sur cette unique erreur humaine. Je pense donc que nous devrions lui pardonner, n'est-ce pas ?"

Il a été dit que le pardon est divin, parce que personne ayant vraiment besoin de pardon, ne le mérite jamais vraiment.

C. S. Lewis était un romancier, universitaire et apologiste Chrétien britannique. Il a écrit, je cite : "Être Chrétien signifie pardonner l'inexcusable, parce que [Yahuwah] a pardonné l'inexcusable en vous." Fin de citation. Et c'est vrai !

Le Psaume 103, verset 12, dit : "Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions."

James Edward Ogelthorpe était un soldat britannique et membre du Parlement. Lors d'une conversation avec le grand théologien Protestant John Wesley, Ogelthorpe a fait cette remarque : "Je ne pardonne jamais, et je n'oublie jamais."

À cela, Wesley a répondu avec une certaine ironie : "Alors, Monsieur, j'espère que vous ne pécherez jamais."

La vérité est que : nous avons tous péché, et nous avons tous besoin de pardon, même si aucun d'entre nous ne le mérite. La bonne nouvelle, c'est que Yahuwah est prêt et disposé à pardonner les péchés. Dans Hébreux, chapitre 8, verset 12, il dit : "Parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés."

Maintenant, laissez-moi vous demander : si Yahuwah ne se souvient pas de quelque chose, est-ce un problème ? Si quelque chose n'existe même pas dans l'esprit de Yah, est-ce que cette chose existe en réalité ?

Si vous avez besoin de pardon, n'hésitez pas à demander pardon à Yah. Il n'y a rien qui Lui fasse plus plaisir que de recevoir les pécheurs qui viennent à Lui pour obtenir la grâce.

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 3

Denis : Hudson Taylor, le missionnaire britannique qui a passé 51 ans à porter le message de l'Evangile en Chine, a un jour observé avec ironie, je cite : "Satan vous trouvera toujours quelque chose à faire quand vous devriez être occupé [à étudier la Bible régulièrement, dans la prière], ne serait-ce que d'arranger un rideau."

Jean : C'est vrai !

Denis : C'est vrai. Ce qui est étrange avec la Bible, c'est que plus tu l’étudies, plus tu veux l’étudier. Plus tu vas loin dans l’étude, plus tu vois la beauté de la Parole, et plus tu es fasciné par les vérités que tu découvres.

Jean : L'inverse est aussi vrai, malheureuseument : moins tu étudies, moins tu as envie d'étudier. Plus tu te concentres sur le monde, moins l'étude de la Bible devient intéressante à tes yeux.

Denis : George Müller, un grand homme de foi, a dit un jour, je cite : "La vigueur de notre vie spirituelle est exactement proportionnelle à la place qu'occupe la Bible dans notre vie et nos pensées." C'est pourquoi je voulais parler aujourd'hui de l'importance de placer l’Écriture en premier dans notre vie.

Nous sommes proches de la fin, les amis. Chaque jour qui passe nous rapproche de plus en plus de la fin du temps de probation pour l’humanité. À ce moment-là, chacun aura pris sa décision, à savoir qui il suivra pour toujours, Yah ou le diable, et cette décision sera irrévocable.

Mais les choses ne vont pas se passer en douceur, d’ici là.

Jean : Non, pas du tout. Le monde est au bord d'évènements véritablement catastrophiques. Quand les Trompettes de l'Apocalypse vont commencer à sonner, la vie sur terre ne sera plus jamais la même.

Denis : C'est pourquoi il est de la plus haute importance que nous prenions la décision aujourd'hui de faire de Yah le premier et le meilleur en tout, dans notre vie. La devise des réformateurs Protestants était sola scriptura, ou "la Bible seulement". Ils ont rejeté la vision catholique de l'Écriture qui serait subordonnée au soit disant Saint-Siège.

La fin est proche. Si nous voulons être prêts, nous devons nous consacrer à l'étude de la Bible comme jamais auparavant. Nous l'avons déjà dit, mais je vais le répéter : le caractère – nos pensées et nos sentiments – est la seule chose que nous emportons avec nous. Pas nos corps – nous en recevrons de nouveaux. Mais notre caractère. Et le caractère ne se développe pas en tant de crise, il se révèle tel qu’il est à ce moment-là !

Jean : Si vous désirez que Yahuwah écrive Sa loi sur votre cœur, il est temps de vous abandonner à Lui et de Lui demander de le faire. Ensuite, passez du temps dans Sa parole. Bien sûr, vous pouvez lire et apprendre des autres, mais comparez toujours ce que les autres disent avec ce que la Bible enseigne. C'est la seule et ultime autorité, et vous pouvez vous avoir confiance en ce qu'elle dit, parce que c'est la parole personnelle de Yah pour vous.

Denis : J'ai lu récemment une citation que j'ai trouvée très profonde. Je ne sais pas qui l'a dite, mais elle vaut la peine d’être lue. Je l'ai imprimée pour pouvoir la partager aujourd'hui. En parlant de la Bible, je cite :

"Ce Livre contient les pensées de [Yah], l'état de l'homme, le chemin du salut, la condamnation des pécheurs et le bonheur des croyants. Ses doctrines sont saintes, ses préceptes sont toujours en vigueur, son histoire est vraie et ses décisions sont immuables.

"Lisez-le pour être sage, croyez-le pour être en sûreté, et pratiquez-le pour être saint. Il contient la lumière pour vous diriger, la nourriture pour vous soutenir, et le réconfort pour vous encourager. C'est la carte du voyageur, le bâton du pèlerin, la boussole du pilote, l'épée du soldat et la charte du Chrétien. Ici, le paradis est restauré, le Ciel ouvert et les portes de l'enfer dévoilées.

"Christ est son grand objet, notre bien est son dessein, et la gloire de [Yah] sa fin. Il devrait remplir la mémoire, gouverner le cœur et guider les pas. Lisez-le lentement, fréquemment et dans la prière. C'est une mine de richesses, un paradis de gloire, et un fleuve de plaisir. Il vous est donné dans la vie, sera ouvert au jugement, et on s'en souviendra pour toujours. Il implique la plus haute responsabilité, récompensera le plus grand travail et condamnera tous ceux qui se moquent de son contenu sacré". Fin de citation.

Jean : C'est magnifique. Nous sommes si privilégiés de pouvoir encore le lire et l’étudier.

Denis : La technologie a rendu le monde très petit. Mais il y a aussi des avantages à la technologie, pour l’instant. Si vous n'avez pas encore de Bible, si vous n'avez pas les outils d'étude de la Bible, comme une concordance, ou un dictionnaire Biblique, vous pouvez encore les trouver en ligne, pour l’instant. La technologie peut être utilisée à de mauvaises fins, mais elle peut aussi servir à apprendre la vérité. Alors profitons-en, tant que cela est possible ! Commencez à étudier. Je vous garantis que plus vous étudierez, plus vous apprendrez, et plus vous aurez envie d'étudier.

Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance !

* * *

Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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