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While WLC continues to uphold the observance of the Seventh-Day Sabbath, which is at the heart of Yahuwah's moral law, the 10 Commandments, we no longer believe that the annual feast days are binding upon believers today. Still, though, we humbly encourage all to set time aside to commemorate the yearly feasts with solemnity and joy, and to learn from Yahuwah's instructions concerning their observance under the Old Covenant. Doing so will surely be a blessing to you and your home, as you study the wonderful types and shadows that point to the exaltation of Messiah Yahushua as the King of Kings, the Lord of Lords, the conquering lion of the tribe of Judah, and the Lamb of Yahuwah that takes away the sins of the world.
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Les joies du culte à domicile

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Programme 9:

Les joies du culte à domicile

Partie 1

Eric : Bonjour ! Et bienvenue dans l'émission d'aujourd'hui. Je suis Eric Thomas et Jean Olivier est avec moi.

Jean : Merci d'être à l'écoute, amis auditeurs ! Nous sommes heureux que vous ayez pu vous joindre à nous aujourd'hui.

Eric : J'aimerais commencer par vous faire part des résultats surprenants d'une étude réalisée il y a quelques années. Cette étude, menée par le Pew Research Center, un centre de recherche aux États-Unis aussi appelé groupe de réflexion ou think tank, a révélé que le nombre d'Américains qui s'identifient comme chrétiens est en déclin rapide.

Jean : Intéressant. Les États-Unis se sont toujours considérés comme étant une nation « chrétienne ».

Eric : Oui, mais au train où vont les choses, il se pourrait que ce ne soit plus le cas pour longtemps. En 2007, 78,4 % des Américains se considéraient comme chrétiens. En l'espace de quelques années, ce chiffre a chuté à 70,6 % !

Jean : Ouah, c'est une chute plutôt rapide.

Eric : En effet. Plus d'un tiers des millennials déclarent n'être affiliés à aucune religion, ce qui représente une augmentation de 10 pourcent par rapport à l'étude de 2007.

Jean : Oui, c'est un changement significatif en quelques années seulement.

Eric : Même les experts ont été surpris. Greg Smith, le chercheur principal de l’étude, a été cité sur CNN comme déclarant, je cite : « Nous savions que le nombre de personnes non affiliées à une religion augmentait depuis des décennies, mais la vitesse à laquelle il a continué à croître est vraiment stupéfiante. »

Jean : On peut se demande ce que la religion deviendra à l'avenir en Amérique.

Eric : Et les milléniaux ne sont pas les seuls à quitter l'église en masse. L'étude a révélé que dans presque chaque groupe démographique, aisé ou non, jeune ou moins jeune, le nombre de personnes se déclarant chrétiens a fortement chuté.

Ceci étant dit, bien qu'il y ait de plus en plus d'individus qui ne soient pas affiliés à une religion, ça ne signifie pas nécessairement qu'ils soient des infidèles.

Jean : Intéressant. Il est facile de supposer qu'en quittant l'église, ils deviennent athées, ou du moins, agnostiques.

Eric : C'est ça, mais ce n'est pas ce qui se passe. Paul Fidalgo, directeur de la communication du Center for Inquiry, ou CFI, a déclaré, je cite : « Nous sommes bien conscients que ça ne signifie pas qu'il y ait eu un pic de non-croyants ». Puis il ajoute : « Mais c'est quand même une très bonne nouvelle de voir toute une génération de gens qui prennent leurs propres décisions en matière de croyance, de religion et de spiritualité. »

Et c'est la clé. Les gens pensent par eux-mêmes. Ils étudient par eux-mêmes.

Jean : Ils ne se contentent pas d'accepter la tradition sans remettre en question sa véracité et son applicabilité à leur propre vie.

Eric : Précisément. Le nombre de personnes sincères qui se désintéressent de la religion organisée augmente rapidement, mais ça ne signifie pas nécessairement qu'elles ne croient pas en Dieu. Alors, aujourd'hui, j'aimerais que nous partagions au sujet de l'église à la maison. Que peut-on dire à ce sujet, Jean ?

Jean : Eh bien, pour la première partie de notre programme, j’aimerais qu’on voie pourquoi il est nécessaire de faire l’église à la maison, et dans la deuxième partie, nous verrons comment vous pouvez vivre une expérience de culte, d’adoration, significative à la maison, même si vous êtes tout seul.

Eric : Très bien. Mais avant de commencer, j'aimerais prendre un moment pour nos nouveaux auditeurs. Si c'est la première fois que vous vous joignez à nous, vous remarquerez que nous ne faisons pas référence au Créateur en utilisant des titres tels que « Dieu » ou « Seigneur ». Nous avons le privilège de connaître son nom personnel, qui est Yahuwah, ou Yah en version courte. Le nom du Sauveur est Yahushua.

Jean : Connaître les vrais noms du Père et du Fils est vraiment un privilège, et il y a tellement de sens qui se perd quand on utilise uniquement les titres, ou même le nom courant « Jésus ».

Si on prend pour exemple le nom du Sauveur, dans le chapitre 1 de Matthieu, il est dit à Joseph : « Tu lui donneras le nom de Yahushua. . . car c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. » (OST)

Quand le nom du Sauveur est correctement compris, il contient une explication du salut offert aux pécheurs qui comprend toutes choses !

Eric : Qu'est-ce que tu veux dire ?

Jean : Le nom « Yahushua » signifie : « Yahuwah, sauve ! » C'est un appel à l'aide à Celui qui seul peut nous aider.

Il peut aussi signifier : « Yahuwah sauve ! » dans le sens d'une déclaration joyeuse.

Eric : C'est magnifique. Ça inspire vraiment la foi, n'est-ce pas ? Le nom même du Sauveur nous rappelle à quel point nous sommes aimés et le POUVOIR qu'a Yah de sauver les pécheurs. C'est un tel privilège de connaître et de pouvoir utiliser les vrais noms du Père et du Fils. On n'obtient pas cette profondeur de sens avec des titres.

Ok. Donc, l'église à la maison : d'abord, Jean, est-ce vraiment nécessaire ?

Jean : C'est une bonne question, à laquelle de plus en plus de gens sont confrontés. La meilleure réponse à ta question est une autre question, qui a été posée pour la première fois par le prophète Amos. Il a demandé : « Deux hommes peuvent-ils marcher ensemble s'ils ne sont pas d'accord? » ou dans une autre version : « Deux personnes peuvent-elles marcher ensemble si elles ne sont pas d'accord ? »

Le Psaume 133 dit : « Qu'il est bon et qu'il est agréable que des frères demeurent unis ensemble! » ou dans une autre version : « Qu'il est bon et agréable pour des frères d'habiter ensemble dans l'unité ».

Mais si vous n'avez pas les mêmes croyances, si vous ne partagez pas les mêmes valeurs, pouvez-vous vraiment demeurer dans l'unité ? Et si c'est le cas, sur quelle unité ? Sur quoi vous unissez-vous, si vous n'êtes pas d'accord sur la chose la plus importante et la plus fondamentale de la vie : vos croyances religieuses ?

Eric : C'est un bon point.

Jean : La vérité, c'est que seule une poignée de personnes, dans une génération donnée, fait vraiment le choix conscient de suivre la vérité, quel qu'en soit le prix. Il faut du courage pour rester seul. Ça peut être très inconfortable et pourtant… c'est nécessaire.

Comme nous l'avons couvert dans des émissions précédentes, toutes les églises ont un certain degré d'erreur. Soit elles ont rejeté la lumière qui avance, soit elles s'accrochent à des erreurs passées, soit les deux. Que se passe-t-il si une personne est convaincue d'une vérité avancée que son église a rejetée ?

Eric : Eh bien, si pour cette personne l'appartenance à une église est plus importante que la vérité, elle ne suivra pas l'Agneau dans toute la vérité, partout où il va, n'est-ce pas ?

Jean : C’est ça. Si la socialisation et la rencontre avec d'autres personnes est plus importante que la vérité, ils resteront dans cette organisation. Et dans ce cas, ils ne suivront pas l'Agneau là où il les mène.

Ça doit être une décision consciente, un choix de considérer la vérité plus précieuse que toute autre chose. La vérité doit être plus précieuse que la communauté de votre église, plus précieuse que votre travail, votre conjoint, plus précieuse que la vie elle-même. Ce n'est qu'alors que vous êtes prêts à tout sacrifier pour suivre l'Agneau.

Eric : Ça me rappelle Matthieu 10, où Yahushua dit : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; 38 celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi ».

Jean : Voilà le test auquel est confrontée la dernière génération : Aimez-vous votre Sauveur plus que votre maison, ou votre statut social ? L'aimez-vous plus que votre conjoint, ou même que vos enfants ? Tous ceux qui obéissent au commandement de quitter Babylone, tous ceux qui « suivent l'Agneau partout où il va » répondront « oui » à ces questions.

Eric : Je comprends. Mais on sait tous que ce n'est pas vraiment confortable de rester seul.

Jean : Eh non. Ça ne l’est vraiment pas.

Eric : Nous aimons tous être entourés d'un groupe de croyants qui partagent les mêmes idées que nous. C'est plus confortable.

Jean : Absolument. C’est psychologiquement rassurant de savoir que d'autres personnes croient la même chose que nous. En fait, c'est un besoin psychologique si profond que la plupart des gens diront que quelque chose est vrai, même s'ils savent que ce n'est pas le cas, simplement parce qu'ils ne veulent pas être différents.

Eric : Sérieux ? Ils sont prêts à admettre quelque chose qu'ils savent être faux, juste parce qu'ils ne veulent pas être différents ?

Jean : Oui. Est-ce que tu as entendu parler de Solomon Asch ?

Eric : Un joueur de tennis professionnel américain ?

Jean : Non, tu penses à Arthur Ashe. Solomon Asch était un psychologue, qui a mené une série d'expériences pour découvrir dans quelle mesure la pression sociale d'un groupe majoritaire peut influencer une personne à se conformer.

Eric : Hm. Et comment est-ce qu’il a fait ?

Jean : Eh bien, d'abord, il a placé la personne qu'il testait dans un groupe « témoin » et lui a posé une série de questions.

Au début, tout le monde répondait correctement. Mais au bout d'un certain temps, le groupe (qui avait été entraîné par Asch sur la façon de répondre) a commencé à répondre incorrectement à certaines questions. La personne testée ne savait pas que les autres avaient reçu l'ordre de répondre de façon incorrecte. Près de 75 % des personnes testées de cette manière ont suivi le groupe majoritaire au moins une fois. Ils connaissaient la bonne réponse. C’était un simple « test de vision », qu'ils voyaient de leurs propres yeux ! Mais ils ont répondu de manière incorrecte quand ils ont été confrontés à la position inconfortable d'être seul à insister sur cette réponse.

Eric : Ouah. Ça en dit long sur notre aversion pour le fait de se tenir seul, n'est-ce pas ?

Jean : Oui. Asch a découvert que si une seule autre personne répondait différemment du groupe principal – même si sa réponse n'était pas non plus correcte – le sujet du test donnait quand même la bonne réponse. Mais si tous les autres étaient d'accord sur une réponse spécifique, la personne testé, trois fois sur quatre, succombait et suivait la majorité, même si cette personne savait que la majorité avait tort !

Eric : Hm.

Jean : Asch a déclaré, je cite : « La tendance au conformisme dans notre société est si forte que des jeunes gens raisonnablement intelligents et bien intentionnés sont prêts à appeler « blanc » ce qui est « noir ». C'est un sujet de préoccupation. Cela soulève des questions sur nos méthodes d'éducation et sur les valeurs qui guident notre conduite. » Fin de citation.

Et c'est vrai pour tout le monde. Personne n'aime se tenir seul. Ça vous donne un sentiment d'insécurité. C’est inconfortable, ça met mal à l'aise.

Eric : C’est ça. En ce qui concerne WLC, puisque nous sommes un ministère mondial, nous recevons constamment des messages, du monde entier, nous demandant : « Est-ce qu’il y a un groupe près de chez moi qui croit de cette façon ? »

Quand vous avez passé toute votre vie à adorer avec d'autres, vous pouvez vous sentir vraiment à la dérive à l'idée d'adorer seul. Ça ne nous semble tout simplement pas normal. En fait, je connais quelques personnes qui vont toujours à l'église, même un autre jour, juste pour le plaisir de la communion avec d’autres croyants.

Jean : Les gens ne veulent pas adorer seuls. Ils ont l'impression que ce n'est pas normal, que c’est une erreur. Et bien qu'il soit normal de ressentir cela, ce n'est pas biblique.

Eric : Vraiment.

Jean : Le mot « église » est utilisé 80 fois au singulier, dans la Bible, et 35 fois au pluriel. Ces 115 occurrences se trouvent uniquement dans le Nouveau Testament. Et pourtant, le mot « église » est une traduction incorrecte du mot original !

Eric : Quel est le mot original ?

Jean : Eh bien, voyons d'abord ce que signifie le mot « église ». Le dictionnaire définit une église comme ceci : « Un édifice consacré au culte public. C'est le corps collectif des chrétiens, composé de trois grandes branches, les catholiques romains, les protestants et les orthodoxes. C’est un corps particulier de chrétiens unis par une même croyance, utilisant le même rituel et les mêmes cérémonies. Une église est tout groupe d'adorateurs, tout corps organisé de chrétiens occupant le même édifice pour le culte religieux. »

Eric : C'est à peu près ça. Mais tu dis que c’est une mauvaise traduction du mot original ?

Jean : Oui. En fait, c'est exactement le contraire du mot original, qui est : ekklesia.

Ekklesia signifie « un appel ‘hors de’ » ou, en d'autres termes, « ceux qui sont appelés ‘hors de’ ». Vous voyez en quoi ça diffère vraiment du sens du mot « église » ?

Eric : Tout à fait ! Le mot « église » met l'accent sur un groupe, alors que si vous êtes appelés à ‘hors de’, vous n'êtes difficilement dans un groupe, n'est-ce pas ?

Jean : C’est ça. Quand on y pense, tous les grands guerriers de la foi approuvés par le Ciel étaient des appelés ‘hors de’. Il y a eu Elie, caché près du torrent du Kerith. Il y a eu Moïse, qui n'était pas prêt à accomplir sa mission divine, alors qu’il était encore un prince à l'âge de 40 ans. Ce n'est qu'après avoir passé 40 ans de plus dans le désert avec Yah qu'il a été prêt à conduire les enfants d'Israël hors d'Égypte.

Il y a le Sauveur Lui-même ! Entouré de multitudes pendant son ministère public, oui, mais la façon dont il recevait la force spirituelle et l'endurance était de passer du temps seul avec Son Père. Marc 1 nous décrit une pratique courante de Yahushua. Il est écrit : « Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. »

Tous les grands guerriers de la foi approuvés par le Ciel ont été des Appelés ‘hors de’. Ça demande de la force et du courage d’accepter de se tenir seul. Et le temps pour nous de développer cette force et ce courage, cette confiance en Yah, c'est aujourd’hui.

Eric : C'est vrai. Mais ce n'est pas facile, n'est-ce pas ?

A notre retour, Jean va partager avec nous quelques conseils sur la façon d'avoir un culte et ne adoration profonds et significatifs, même si vous êtes seul, sans même un membre de votre famille pour vous rejoindre.

Ne partez pas ! Nous revenons dans un instant.

* * *

Partie 2

Eric : Nous voilà de retour pour notre deuxième partie de programme. Nous avons parlé de la nécessité d'avoir le courage de se tenir seul et, quand vous sortez de Babylone, de quitter les églises déchues.

Jean : Et toutes sont tombées !

Eric : C'est ça. Comme nous l'avons abordé dans d'autres émissions, aucune église, aucun individu n'est exempté du commandement de fuir Babylone. Le culte à la maison est inévitable pour tous ceux qui veulent suivre la vérité, quel qu'en soit le prix.

Jean : C'est le cas. Notre génération a besoin d'une formation directe des cours du Ciel. Et ils ne recevront pas cette formation dans les églises déchues. Elle n'est pas disponible !

Aussi, l'Écriture ne valide pas la fréquentation d'une église pour le simple plaisir de la communion entre croyants. Comme nous l'avons mentionné dans notre première partie, Yahuwah demande : « Deux hommes peuvent-ils marcher ensemble s'ils ne sont pas d'accord? »

Eric : Je pense que ce qui est le plus difficile pour beaucoup de gens qui ont grandi dans l'église, c'est de ne pas savoir comment faire le culte à la maison. Nous sommes habitués à un programme fixe, à un certain ordre de service de culte, d’adoration. Les hymnes, l'ambiance même peuvent donner l'impression d'un culte plus intense. Mais comment y parvenir à la maison ?

Jean : C’est ça. Et le fait de ne pas savoir comment adorer à la maison, combiné à un sentiment de solitude ou d'être « à la dérive », peut amener certains à se demander si pratiquer le culte à la maison est même biblique.

Eric : Eh bien, oui. Il y a l'avertissement dans Hébreux 10 de ne pas abandonner notre assemblée ou de délaisser nos réunions, dans une autre version.

Jean : Mais ce qui est intéressant, c'est que non seulement c'est biblique, mais dans au moins un cas, l’adoration à domicile a été ordonné.

Eric : Vraiment ? Il va falloir me le rappeler. Je ne crois pas en avoir jamais entendu parler.

Jean : Eh bien, on peut comprendre pourquoi ce n'est pas quelque chose qui est encouragé dans les organisations religieuses dont la continuité repose sur les dîmes et les offrandes payées par leurs membres !

 

Eric : C'est ça.

Jean : L’adoration chez soi a été ordonné peu après que les enfants d'Israël soit sortis d'Égypte.

Dès le départ, avant même la construction du tabernacle, Moïse a dressé une « tente d'assignation » ou tente de la rencontre. Exode 33 décrit comment Moïse a dressé cette « tente d'assignation » à l'extérieur du camp. Quand il s’y rendait, la colonne de nuée descendait jusqu'à l’entrée de la tente et Yah parlait avec Moïse.

Le verset 10 dit : « Tout le peuple voyait la colonne de nuée qui s'arrêtait à l'entrée de la tente, tout le peuple se levait et se prosternait à l'entrée de sa tente. »

Nous sommes dans Exode 33, c'est avant la construction du sanctuaire. Ce « tabernacle » était simplement une tente de rencontre. Quand les gens voyaient la nuée descendre, ils se rassemblaient et adoraient.

Quand j'étais enfant, je me souviens avoir eu de la peine pour les enfants d'Israël. Je les imaginais en train de marcher sur le sable chaud du désert, parce que, quand le sanctuaire a finalement été construit, il se trouvait à plus de 500 mètres de la tente la plus proche. J'imaginais donc tous ces gens, des millions de personnes debout – sans même un banc pour s'asseoir – écoutant Moïse prononcer un sermon.

Eric : Je n'y avais jamais vraiment pensé, mais oui, s'il y avait autant de monde, même s'il prêchait, combien de personnes étaient capables de l'entendre ?

Jean : Environ deux mois après leur sortie d'Égypte, Yah a donné l'ordre qu'ils devaient tous adorer dans leurs propres tentes, et cet ordre n'a jamais été modifié – même après la construction du Sanctuaire ! En fait, c’était si important que chacun adore paisiblement à la maison que Yah a fournissait une double portion de manne le sixième jour de la semaine.

Eric : Où est-ce écrit ?

Jean : Exode 16. Il est dit : « Considérez que Yahuwah vous a donné le sabbat; c'est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour. 30 Et le peuple se reposa le septième jour. »

Eric : c’est fascinant ! Donc, Il leur a vraiment ordonné de rester chez eux, n'est-ce pas ?

Jean : Oui, c’est juste.

Eric : C'est bon à savoir pour les gens d'aujourd'hui. Avec l'ordre, dans le livre de l'Apocalypse, de fuir Babylone, de « sortir d'elle », il est réconfortant de savoir qu'il y a un précédent biblique pour l’église à la maison.

Le problème, pour la plupart d'entre nous, est de savoir comment s'y prendre. Quand vous avez l'habitude d'aller à l'église et de vous voir présenter un programme, comment faire pour que votre Sabbat soit significatif ?

Jean : Eh bien, la grande majorité des gens qui quittent Babylone le font seuls. Beaucoup d'entre eux n'ont aucun membre de leur famille ou même leur conjoint qui soit d'accord avec leur détermination à suivre l'Agneau hors de Babylone.

Eric : Suivre la vérité peut être une démarche très solitaire.

Jean : Ça l’est. Mais ça peut prendre une forme différente pour chacun. Parlons donc de ce qu’on peut faut faire si on est complètement seul.

Une promesse biblique que chacun peut revendiquer se trouve dans Matthieu 18 : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. »

Une personne qui adore seule peut réclamer cette promesse avec autant de confiance qu'un groupe de personnes. Les Écritures enseignent que tous ceux qui aiment Yah reçoivent des anges gardiens qui veillent sur eux et les protègent. Donc, même une personne seule n'est jamais vraiment seule. Avec son ange gardien, ils constituent ensemble une ekklesia de deux, et là, Yahushua est au milieu d'eux.

Eric : C'est magnifique et si important de s'en souvenir. Même si, à votre vue naturelle, vous êtes complètement seul, vous ne l'êtes vraiment pas. C'est une promesse à laquelle nous pouvons nous accrocher.

Jean : Dans Jean, chapitre 5, le Sauveur a dit : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement (ou : dans l’admiration, dans une autre version). » La version King Jeames, pour que vous soyez dans l’émerveillement.

Le Sabbat, pouvez-vous vous émerveiller des bénédictions de votre vie ? Pouvez-vous vous émerveiller, apprécier et admirer le plan du salut et la merveilleuse destinée prévue pour les sauvés de la terre ? Pouvez-vous vous émerveiller qu'Il nous aime suffisamment pour être mort pour nous ?

Eric : J'aime. Une « attitude de gratitude » peut grandement contribuer à maintenir une attitude positive et à ne pas se sentir si seul quand on est appelé à adorer seul.

Jean : C'est le cas ! Quand vous vous émerveillez de la bonté de Yah dans votre vie, le Sabbat est un délice et une bénédiction. Les heures qui s'écoulent, même si elles sont passées seules en compagnie des anges, augmentent notre sens du merveilleux : la présence divine ressentie dans nos vies.

Il y a de nombreuses façons pour une personne qui adore seule de recevoir une riche bénédiction le jour du Sabbat. Comme vous n’avez pas à tenir compte des besoins ou des limites de quelqu'un d'autre, vous pouvez personnaliser votre adoration en fonction de ce qui VOUS apporte les bénédictions les plus profondes !

Les heures sacrées peuvent être consacrées à une étude approfondie de la Bible et à la communion avec le Père.

Eric : Une chose que j'aime beaucoup, c'est d'avoir beaucoup de musique. Il y a de la musique chrétienne de louange et d'adoration que vous pouvez acheter ou mettre en streaming et chanter avec. De nombreux artistes chrétiens sortent également des albums d'hymnes. C'est magnifique ! Vous pouvez chanter avec eux.

Jean : La louange et le chant attirent vraiment nos cœurs vers Yah.

Une autre façon agréable de nourrir votre foi est d'avoir un livre de prières et de remerciements. Un simple carnet de note peut faire l'affaire.

Chaque Sabbat, vous pouvez écrire des requêtes de prière spécifiques. Le Sabbat suivant, vous notez les prières exaucées et les bénédictions reçues au cours de la semaine écoulée. Puis faites une nouvelle liste pour la semaine suivante. C'est une merveilleuse source d'inspiration pour la foi.

Eric : C’est sûr ! Il est si facile de se précipiter d'une demande de prière à l'autre sans jamais prendre le temps de remarquer et de remercier pour les réponses que nous avons reçues !

Jean : Ce qui est dommage, car ce sont les prières exaucées qui fortifient notre foi ! Et se concentrer sur les bénédictions reçues est particulièrement important pour ceux qui sont seuls. La reconnaissance des prières exaucées et des bénédictions reçues suscite la gratitude et l'amour, ce qui, à son tour, augmente la foi et la confiance dans le Père !

Eric : C'est vrai.

Jean : Une autre activité que beaucoup de gens nous disent apprécier le jour du Sabbat est de suivre les cours d’étude biblique en ligne sur notre site Worldslastchance. Nous avons aussi bien sûr des articles et des vidéos qui donnent matière à réflexion et à méditation.

Eric : Mais qu'en est-il du sentiment de solitude ? Je pense que c'est un facteur important à considérer, pour toute personne qui se retrouve vraiment seule.

Jean : La meilleure façon de faire face à la solitude est d'aller vers les autres. Y a-t-il quelqu'un à qui vous avez partagé votre témoignage ? Le Sabbat est un moment idéal pour aller à leur rencontre pour une communion spirituelle.

Passer du temps dans la nature est aussi une merveilleuse façon de passer les heures du Sabbat.

Eric : Oui, vraiment ! Il y a quelque chose dans le fait d'être dans la nature qui attire nos cœurs vers le Créateur. Et nous apprenons dans Actes 16 que les premiers croyants trouvaient souvent un endroit tranquille dans la nature pour adorer.

Dans Actes 16, Luc dit que Paul est sorti de la ville le jour du Sabbat pour aller au bord de la rivière où, il est dit : « on avait l'habitude de prier ».

Jean : Oui, les croyants dévoués avaient l'habitude de se retirer dans la solitude tranquille de la rivière pour prier et adorer le jour du Sabbat.

Et, écoutez : n'ayez pas peur d'essayer quelque chose de nouveau ! Rappelez-vous : « Le Sabbat a été fait pour l'homme et non l'homme pour le Sabbat. »

Quel que soit le lieu et la manière dont vous adorez, le but est d’incliner votre cœur dans l'amour et la gratitude vers Yahuwah. Et ça, ça peut se faire seul, avec votre famille, ou un groupe d’amis !

Eric : Ok. Alors, peut-on donner quelques conseils sur ce qu'une famille peut faire le jour du Sabbat ? Que fait ta famille ?

Jean : Je dois admettre qu’on a ressenti un peu d’appréhension quand on a commencé à faire l’église à la maison. On était tellement habitués aux formes de culte ritualisées, formelles, comment on pouvait faire seuls ?

Eric : Je comprends !

Jean : Mais en fin de compte, c'est devenu une immense bénédiction. On peut s’adapter aux besoins de notre famille et notre « culte », notre adoration, est a encore plus de sens qu'avant, je dirais.

Eric : Alors, qu’est-ce que vous faites ?

Jean : Eh bien, dans notre famille, on aime chanter. On commence toujours par beaucoup de chants. Les enfants aiment beaucoup cette partie. Ensuite, ma femme raconte généralement une histoire biblique, en la lisant ou en la résumant si c’est trop long pour les enfants de tout lire, puis j’enseigne quelque chose à partir de cette histoire, en utilisant des exemples tirés de la nature – quelque chose qui, encore une fois, attire l'esprit et le cœur des enfants dans l'amour et la gratitude vers le Créateur.

Dans l'après-midi, s'il fait beau, on va se promener. En fait, pendant les beaux jours, nous passons souvent la journée entière dans un parc paisible. On emporte notre pique-nique et on rentre le soir.

Il y a aussi ds livres qui inspirent la foi et qu'on peut lire en famille. Mes enfants apprécient beaucoup les histoires d'anges !

Sur notre site Internet, WorldsLastChance.com, il y a une version dramatisée du Voyage du pèlerin qui plaît à toute la famille. Pour les après-midi de Sabbat quand il fait trop froid pour sortir, les enfants s'assoient autour de la table et colorient, ou bien font diverses activités de création manuelles tout en écoutant l'histoire, en version audio. Et les leçons spirituelles sont assez profondes pour que les enfants plus âgés, et même ma femme et moi, l'apprécient aussi.

Eric : Et pour des groupes d’amis croyants ? De temps en temps, nous recevons des messages du monde entier où un groupe d’amis, ou un groupe de plusieurs familles a été chassé de son église locale pour avoir suivi la vérité. Des suggestions sur ce qu'ils peuvent faire pendant le culte ?

Jean : Eh bien, encore une fois, le but du culte, le but de l’adoration, c’est de se rapprocher du Créateur. Un groupe de 25 personnes a besoin de plus d'organisation qu'une famille seule. Les adultes sans personne à charge auront des besoins différents de ceux des jeunes, mais les besoins des jeunes ne doivent pas être ignorés.

Aussi, il n'est pas raisonnable d'attendre des jeunes enfants qu'ils restent assis de longues heures sans rien faire pendant que les adultes discutent de choses qui dépassent le niveau de compréhension des enfants. Les adultes peuvent apprécier de longues heures d'étude biblique, mais les besoins des jeunes enfants, et les intérêts des jeunes, doivent aussi être pris en compte.

Les adultes peuvent se relayer pour diriger les chants, l'étude biblique et la prière.

Eric : Une chose que j'ajouterai rapidement ici, c'est à quel point c’est utile, et inspirant pour la foi, de « donner la parole » à chacun pour avoir l'occasion de partager la façon dont Yah les a bénis pendant la semaine.

Jean : C’est une excellente idée.

Eric : Ce que tu dis sur le fait d’avoir un livre de prières et de bénédictions fonctionne de la même manière pour la personne qui adore seule. Pour ceux qui ont un groupe avec qui adorer, le fait de réserver du temps chaque Sabbat pour que ceux qui le souhaitent puissent partager les bénédictions de la semaine passée est vraiment une source d'inspiration pour la foi.

Même les enfants devraient être encouragés à s'exprimer et à partager les réponses à leurs prières. On peut même demander à un tout-petit de quoi il est reconnaissant. C'est un bon moyen d'encourager le développement de leur foi et de leur confiance.

Jean : Eh bien, ce sont de jeunes membres de la famille du Ciel. Les laisser partager et participer leur donne le sentiment de faire partie du groupe, plutôt que de rester des spectateurs qui s’ennuient.

Eric : C’est vrai ! Je me souviens qu'en tant qu’enfant, les moments où je me sentais le plus connecté à l'église étaient ceux où les adultes m'incluaient. Et quand vous laissez derrière vous la communauté de votre église, et peut-être même les amis de vos enfants, il est d'autant plus important d'emmener le cœur de vos enfants avec vous.

Jean : Ça me rappelle une chose dont je voudrais avertir. Quand on a commencé à faire le culte seuls, je pensais qu'il nous faudrait au moins une ou deux autres familles avec lesquelles on pourrait se retrouver. Mais en fin de compte, on a constaté qu’on préférait passer le Sabbat en famille, nous seuls. Dans un groupe, il y a des gens différents qui ont des besoins différents, et on doit donc veiller à ce que la bénédiction de la réunion de groupe ne dégénère pas en une autre forme de tradition stylisée, ce qui nuirait au repos du Sabbat.

De courts sermons peuvent être donnés, mais ils ne devraient pas être la responsabilité exclusive d'un seul individu. Ça demande de la réflexion, du soin, et l'engagement de tous les membres du groupe, pour empêcher l'établissement d'une routine fixe qui désignerait une seule personne comme le leader le plus compétent.

Les routines fixes, rigides, peuvent étouffer la direction de l'Esprit de Yahushua, qui pourrait bien avoir quelque chose d'autre pour ce jour-là.

Eric : C'est un bon point. Je n'y avais pas pensé.

Jean : Un repas de communion fraternelle après le culte d’adoration principal peut donner à chacun une bonne occasion de se retrouver ensemble. Mais, là encore, chacun devrait veiller à ce que la conversation reste centrée sur des thèmes spirituels. L'après-midi, les jeunes peuvent faire une promenade dans la nature. Ils peuvent rechercher quelque chose qui leur servira de leçon à partager lors du culte de fin d’après-midi. Encore une fois, incluez les jeunes autant que possible. Peut-être même que vous pouvez leur confier la responsabilité du culte de fin d’après-midi.

Eric : C'est bien. Je sais, d'après ma propre expérience, que si vous donnez aux enfants l'occasion de partager, ils vous surprendront souvent avec des idées spirituelles profondes.

Jean : Et c'est ce que nous devrions faire ! Si nous les élevons pour qu'ils servent Yah, nous devons leur donner l'occasion de partager et d'apprendre à diriger.

Que ce soit pour le culte individuel, en famille ou en groupe, la préparation du prochain Sabbat commence dès le premier jour de la semaine. En tant que parents, nous devons préserver nos forces et notre énergie pour que, quand les heures sacrées arrivent, nous puissions passer ce jour avec nos enfants.

Eric : Oh, oui. C'est tellement vrai. Je me souviens qu'enfant, je dois l’avouer, je m'ennuyais terriblement les après-midi de Sabbat. Les adultes faisaient presque tous la sieste, rattrapant tout le repos perdu pendant la semaine, et on se retrouvait, nous les enfants, avec une longue liste de choses qu’on ne pouvait pas faire pour nous divertir. Pas étonnant, dans ces conditions, qu’on était toujours contents quand le Sabbat se termine, en tout cas en ce qui me concerne !

Jean : Et quel gaspillage des précieuses heures du Sabbat !

Eric : Oui, vraiment.

Jean : Écoutez, les amis : ce ne sont pas de beaux vitraux qui rendent un lieu saint. Ce n'est pas d'avoir un clocher sur le toit ou d'être entouré de beaucoup d'autres fidèles. La seule chose qui rende un lieu, quel qu’il soit, saint : c’est la présence de Yahuwah.

Les Israélites ont reçu l'instruction de construire le tabernacle directement sur le sable du désert ! Il n'y avait pas d’étage ou de fondation spéciale l’élevant en hauteur comme dans les temples païens. Il était à même le sol. Yahuwah a dit à Moïse : « Ils me feront un sanctuaire, et J'habiterai au milieu d'eux. » ou dans une autre version : « Qu'ils Me fassent un Sanctuaire, afin que J'habite au milieu d'eux. » Il voulait qu'ils sachent qu'ils n'avaient pas besoin de s'élever vers Lui. C’est LUI qui est descendu pour habiter avec EUX.

Aujourd'hui, Yah est toujours à la recherche de quiconque L'invitera à demeurer avec lui, et quel que soit l’endroit où cette personne se trouve, cet endroit deviendra un lieu sacré, mis à part, pour la communion avec Lui.

Quand le campement israélite se déplaçait, le sable sur lequel s’était tenu le tabernacle n'avait rien de particulièrement sacré. C'est la présence de Yahuwah qui rendait le tabernacle saint, et c'est toujours Sa présence qui rend saint tout endroit où l’adoration est offert au Créateur.

Le lieu de culte, d’adoration, peut être un endroit paisible dans la nature. Mais souvent, ceux qui adorent seuls doivent le faire dans l'intimité de leur chambre à coucher. Et c'est très bien ainsi.

Mais il faut aussi dire que de nombreuses personnes qui adorent seules doivent faire face à l'hostilité de certains membres de leur propre famille, incrédules et amers, voire moqueurs. Faites ce qu'il faut pour vous ménager un espace de tranquillité. Peut-être que votre lieu d’adoration sera simplement votre voiture garée au bord d'un lac – ou même au fond d'un parking rempli !

Mais rappelez-vous : quel que soit l’endroit où que vous pratiquez votre culte, votre adoration, c'est une terre sainte, parce que Yah Lui-même s'est engagé à être là avec vous. Que vous adoriez dans un groupe semi-formel, en famille, seul dans votre chambre ou votre voiture, une telle adoration est acceptable pour Yah. Il s'approchera et vous serez énormément bénis.

Eric : Amein. Je peux témoigner, de ma propre expérience personnelle, que c'est vrai.

Ne partez pas les amis. Dans un instant, notre Courrier des Auditeurs, après une courte pause. Restez à l'écoute.

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Courrier des Auditeurs

Eric : Avec ton amour de l'histoire, je m'attends à ce que tu puisses deviner d'où vient la question d'aujourd'hui.

Jean : La pression !

Eric : La question d'aujourd'hui nous vient du pays dont l'animal national est la licorne !

 

Jean : Euh… L’Écosse !

Eric : Pourquoi est-ce que tu penses qu'ils ont choisi un animal qui n'existe pas comme emblème national ?

Jean : Eh bien, il me semble que selon la mythologie écossaise, les licornes étaient les ennemis naturels des lions. Et les lions sont l'un des emblèmes nationaux de… l'Angleterre.

Eric : Ha, je vois ! La bataille des symboles nationaux.

Quoi qu'il en soit, Shelly nous écrit : « J'ai vraiment du mal à pardonner. Je sais qu’en tant que chrétienne, que je suis censée pardonner, mais c'est vraiment difficile. Sans entrer dans les détails, quelqu'un m'a fait du tort. Ce n’était pas seulement le fait de blesser mes sentiments ; j'ai été lésé à un niveau criminel. Je sais que si je veux que Yah me pardonne, je dois pardonner à cette personne, mais je n'y arrive pas. A chaque fois que je pense à ce qu'il m'a fait, je suis de nouveau en colère et bouleversée. Pouvez-vous m’aider ? »

Jean : Commençons par le verset biblique auquel Shelly fait allusion. C’est dans Matthieu 6. Ça reprend en fait une phrase du Notre Père qui dit : « pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » ou dans une autre version : « Remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs. » Yahushua explique ce qu'il entend par là. Lisons Matthieu 6, versets 14 et 15.

Eric : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; 15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. »

Je peux comprendre l'inquiétude de Shelly. Je veux dire, c’est un sujet qui semble très clair, noir et blanc, si tu veux : Vous voulez être pardonné ? Alors vous devez pardonner. Si vous ne pardonnez pas, vous ne serez pas pardonné non plus

Jean : Oui, et c'est pourquoi j'aime cette question : elle est très réaliste. Mais ça montre aussi une certaine ignorance du sujet.

Eric : Une ignorance de quoi ?

Jean : De la nature du pardon, de ce que ça signifie vraiment de pardonner. Vous voyez, nous faisons toutes ces suppositions sur le pardon. Nous ajoutons notre vision des choses à la définition du pardon, et nous pensons que si nous ne nous conformons pas à tous ces ajouts, nous n'avons en quelque sorte pas pardonné.

Eric : Tu peux donner un exemple ?

Jean : Prenons l'exemple de nos émotions. Shelly assimile clairement son sentiment d’avoir été blessé, son sentiment de colère, de trahison – quoi que ce soit qu'elle ressent de négatif – à l'incapacité de pardonner.

Eric : Eh bien, oui. Peut-on vraiment dire qu'on a pardonné à quelqu'un si on est toujours en colère contre cette personne ?

Jean : Ça dépend de la façon dont tu définis le pardon. Comment est-ce que tu le définis ?

Ne cherche pas dans le dictionnaire. Juste une définition pratique : Comment définis-tu le pardon ?

Eric : Eh bien… je suppose que je suis un peu d'accord avec Shelly. Je n'ai pas l'impression d'avoir vraiment pardonné si, à chaque fois que je pense à un mal qui m’a été fait, je me mets en colère ou je ressens à nouveau la blessure.

Jean : Je pense que la plupart d'entre nous pensent que c'est ainsi que le pardon fonctionne.

Eric : Es-tu en train de dire que c'est mal ?

Jean : Ce que je dis, c’est que cette compréhension des choses passe à côté de quelque chose. Lisons maintenant la définition du dictionnaire du mot « pardon ».

Eric : D'accord, euh… pardon. Je cite : « L'acte de pardonner ou la volonté de pardonner ».

Jean : Tu vois, quand on nous a fait du tort, quand on nous a fait du mal, il nous faut du temps pour en guérir. Le pardon est le but ultime. Nous ne voulons pas traverser la vie en gardant de la rancune. Mais la guérison est un processus. Nous ne pouvons pas passer instantanément à des sentiments chaleureux et heureux simplement parce qu’on se dit qu’on a besoin d'éprouver ces émotions. Mais nous pouvons être prêts à pardonner, vouloir pardonner.

Lisez maintenant la définition du verbe « pardonner ». Que signifie pardonner ?

Eric : « Abandonner le ressentiment contre quelqu'un, ou cesser de vouloir le punir pour une offense ou une faute… Cesser d'être en colère ou de vouloir infliger une punition pour (une offense ou une faute) ».

Jean : Yahuwah nous a créés pour être humain et pour ressentir toute la gamme des émotions humaines – et ça inclut la colère.

Eric : Oui, il y a un article sur notre site Web intitulé « Ce n'est pas un péché d'être humain » que j'encourage tout le monde à lire, si ce n'est pas déjà fait.

Jean : Toute colère n'est pas un péché. C'est ce que vous faites de cette émotion qui détermine si vous avez péché ou non. La colère en elle-même peut être la petite voix tranquille, la voix douce et subtile, qui confirme que ce qui vous a été fait était mal. C'est quand cette colère se transforme en acte de vengeance qu'elle devient un péché.

La colère est aussi une étape dans le processus de guérison. Il ne faut pas la dépasser précipitamment juste parce que vous décidez que vous ne devez plus vous sentir blessé.

Eric : Alors, qu'est-ce qu'on est censé faire ?

Jean : Eh bien, réaliser que la guérison est un processus dont la colère n'est qu'une étape. N'aggravez pas les choses en vous fustigeant pour ce qui est un processus tout à fait naturel. Ensuite, remettez ces émotions à Yah. Dites-Lui : « Je veux pardonner. Je suis prêt à pardonner, mais j'ai besoin que tu fasses de cela une réalité dans mon cœur. »

Si le pardon est défini comme la volonté de pardonner, alors vous faites le choix conscient de pardonner. Vous n'avez pas besoin de ressentir l’émotion ; vous pouvez quand même faire le choix.

Eric : Comment peut-on laisser passer ses émotions ? Comment passer de la colère à la simple idée d'une personne ou d'une situation… à l'abandon de toutes ces émotions négatives ?

Jean : En réclamant la promesse de Romains 12:19. Pourquoi ne pas la lire ? C'est ce qui vous permettra de vous débarrasser de ces émotions négatives pendant que vous terminez le processus de guérison. Qu'est-il dit ? Romains 12:19.

Eric : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère [de Yah]; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit Yahuwah. »

Jean : Nous pouvons revendiquer cette promesse ! Quand nous avons été lésés, la chose que nous voulons tous, c'est la justice. C'est quand nous avons peur de ne pas obtenir justice que ce désir très naturel se transforme en ressentiment et en rancune.

La peur de ne pas obtenir justice est le plus grand obstacle à l'expérience du véritable pardon. La dernière étape du processus de guérison est l'acceptation. L'acceptation se produit quand vous pouvez pardonner, et vous pardonnez quand vous pouvez enfin laisser aller votre besoin de vengeance parce que vous avez confiance que Yah obtiendra justice pour vous.

Vous voyez, Yahuwah est un Dieu de justice ; Il est juste. Passons à Jérémie 9 et lisons les versets 23 et 24. Nous avons ici une belle description des qualités de caractère qui sont importantes pour Yah. Jérémie 9, versets 23 et 24.

Eric : « Ainsi parle Yahuwah : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie Pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. 24 Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie D'avoir de l'intelligence et de me connaître, De savoir que je suis Yahuwah, Qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; Car c'est à cela que je prends plaisir, dit Yahuwah. »

Jean : Yahuwah « prend plaisir » dans la justice ! Il l'exerce sur la terre parce que c'est important pour Lui. Quand vous savez cela, quand vous l'acceptez comme étant une vérité, vous serez capable de laisser aller votre besoin de vengeance parce que vous savez que Yah s'en occupera Lui-même pour vous. Ce n'est pas un péché de vouloir justice. De nombreux psaumes de David demandent à Yah de le venger. Dans le Psaume 109, David demande que quelqu'un de « mauvais » s'oppose à son ennemi ; que lorsque son ennemi sera traduit en justice, il soit reconnu coupable ; qu'il fasse faillite et que quelqu'un saisisse tous ses biens. David va jusqu'à espérer qu'il ne vive pas longtemps, que sa femme reste veuve et que ses enfants soient orphelins de père.

Eric : Ouah ! Eh bien, tu vois, je ne me sentirais personnellement jamais à l'aise d'aller aussi loin.

Jean : David n'agissait pas en fonction de ces désirs. Il demandait à Yah la justice. Et c'est ce que nous voulons tous. Et quand nous réalisons que nous pouvons faire confiance à Yah pour obtenir justice pour nous, alors nous pouvons laisser aller les sentiments de haine, nous pouvons laisser aller le ressentiment parce que nous savons que nous obtiendrons justice. Yah l'obtiendra pour nous. C'est ce qui nous permet d'atteindre le stade final de l'acceptation et de dépasser la rancune. C'est ce qui nous permet de lâcher prise parce que nous savons que Yahuwah est un Dieu qui exerce la justice et qu'Il le fera pour nous aussi.

Satan est un expert dans la manipulation de nos sentiments. Il aime nous imposer la honte et la culpabilité. Pourquoi ? Parce que la culpabilité et la honte nous éloignent de Yah. Et il le sait.

Dans le jardin d’Eden, quand Yahuwah a visité pour la première fois Adam et Eve après qu’ils aient péché, qu'est-ce qu’ils ont fait ?

Eric : Ils se sont enfuis et se sont cachés.

Jean : Pourquoi ?

Eric : Parce qu'ils avaient peur.

Jean : C'est ce que font la honte et la culpabilité. Ces sentiments nous éloignent de Yah.

Maintenant, parfois, nous pouvons nous rendre compte que nous sommes en colère au nom de quelqu'un d'autre. C'est de la sympathie et ce n'est pas un péché. C'est un péché si vous prenez les choses en main et exercez la vengeance, mais ce n'est pas un péché d'être en colère au nom de quelqu'un d'autre. Ne vous sentez donc pas coupable si vous n'avez pas pardonné dans de telles circonstances. Parce que parfois, ce n'est pas à vous de pardonner.

Eric : Qu'est-ce que tu veux dire ?

Jean : Eh bien, disons, par exemple, qu'un fils du voisin se fait agresser. Vous êtes choqué et en colère que ça puisse arriver. Mais c'est le fils du voisin qui a été agressé, pas vous. Ce n'est pas à vous de pardonner, alors ne vous culpabilisez pas de ne pas avoir pardonné. Ce n'est pas à vous de pardonner cela.

Eric : Ok, je vois.

Jean : Le problème quand on se charge d'un fardeau de culpabilité injustifié, c'est qu'on essaie alors de presser les vraies victimes dans leur processus de guérison. Encore une fois, c'est un processus, mais en attendant, elles ont le droit d'être en colère.

Si nous essayons d'assumer le devoir de pardonner les torts causés à quelqu'un d'autre, nous pouvons finir par faire pression sur la vraie victime pour qu'elle se dépêche de pardonner ! Ce n'est pas notre rôle. Et ce n'est pas quelque chose qui peut être précipité.

Eric : C'est ça. Et nous pouvons avoir l'air moralisateur.

Jean : Abandonnez ces émotions – la colère, la blessure, la trahison – à Yah. Réclamez la promesse qu'Il obtiendra justice pour vous. Quand vous croyez cela, alors vous pouvez pardonner. Vous pouvez abandonner tout désir de vous venger ou de prendre les choses en main. C'est ça le pardon.

Ça ne veut pas dire que vous devez être meilleur ami avec la personne qui vous a fait du tort. Vous n'êtes pas amnésique, après tout ! Ça signifie simplement que vous renoncez à toute intention de vous venger, ou de venger un être cher, et que vous faites confiance à Yah pour obtenir justice pour vous.

Eric : C’est juste. Ça aide vraiment, parce que tu as raison : ce que nous voulons, c'est la justice. Et si nous savons que Yah l'obtiendra pour nous, nous pouvons laisser aller les émotions brutes et négatives. Nous pouvons croire que justice sera rendue en son temps.

Si vous avez des questions, vous pouvez nous envoyer un message sur notre site Web à WorldsLastChance.com. Il vous suffit de cliquer sur « contactez-nous ».

A suivre, Elise Blanc avec une nouvelle promesse tirée de la parole de Yah. Restez à l'écoute.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Quelqu’un a un jour observé avec sagesse : «Toute erreur, tout péché est motivé par les émotions. La vérité, en revanche, est logique. Bien que la vérité puisse également faire appel aux émotions, elle est toujours cohérente et raisonnable. La vérité fait donc appel à l'intellect. La vérité triomphera toujours de l'erreur car, pour un être pensant équilibré, la logique est plus forte que les mensonges émotionnels.»

C'est vrai ! Avez-vous déjà remarqué que ce sont les personnes dans l'erreur qui discutent le plus vivement, qui crient le plus fort ? La vérité n'a pas besoin de s'appuyer sur l'émotion ou la colère. Elle est logique !

L'une des plus grandes vérités qui soient est que : le Père éternel AIME et PARDONNE les pécheurs !

En fait, Yahuwah Lui-même fait appel à l'intellect dans le premier chapitre d'Esaïe où Il déclare : «Venez maintenant et raisonnons ensemble». Il nous dit : « Pensez-y logiquement ! »

Il poursuit en disant : «Si vos péchés sont comme de l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.»

Yahuwah s'occupe de pardonner aux pécheurs ! Il n'y a rien que vous ayez fait qui soit trop sombre pour qu'Il ne puisse le voir. Il n'y a rien de trop mauvais pour que Son amour ne puisse le pardonner.

Venez à Lui, tel que vous êtes. Si vous attendez de vous améliorer d'abord, devinez quoi ? Vous ne le pouvez pas par vous-même, donc comment irez-vous à Lui ? Alors, n'attendez pas ! Venez à Lui, aujourd’hui. Maintenant même ! Réclamez la promesse de pardon que vous trouvez dans 1 Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

Vous avez entendu ? Il ne fait pas QUE pardonner, même si c'est déjà énorme. Il ne s'arrête pas là. Il nous PURIFIE aussi. Il nous rétablit dans la situation où nous aurions été si nous ne nous étions jamais livrés à ce péché particulier, en premier lieu !

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Jean : Richard Feynman était un physicien lauréat du prix Nobel, avec une personnalité bien à lui, un sens de l'humour irrépressible, que ses lecteurs apprécient. Un de ses livres s’intitule : « Qu'est-ce que vous en avez à faire de ce que pensent les autres ? » Et c'est ainsi qu'il a vécu sa vie – sans se soucier de l'opinion des autres.

Eric : Ça a l'air… aventureux.

Jean : Oui, mais c'est une philosophie de vie que je trouve importante. Ça peut être difficile, selon votre culture. Certaines cultures encouragent l'individualité, d'autres la conformité.

En fait, mon épouse est résolument anticonformiste, et elle l’assume. Et il se trouve qu’elle est devenue bonne amie avec une femme qui est très conformiste.

Eric : On dit qu'en amitié, les contraires s'attirent.

Jean : Oui, en tout cas, c’est leur cas. Je ne suis peut-être pas aussi anticonformiste que ma femme, mais l'attitude de son amie a eu un impact assez profond sur nous deux.

Eric : Comment ?

Jean : Eh bien, si je peux le dire à l’antenne, puisqu’elle l’admet ouvertement, elle se préoccupe constamment de ce que pensent les autres ! En fait, elle vit sa vie en fonction de ce qu'elle pense que les autres pensent d'elle !

Au début, je n'y ai pas vraiment prêté attention, mais avec le temps, j'ai vu qu'elle élevait ses enfants de la même façon, en les amenant à se préoccuper de l'opinion des autres, et c'est passé d'un trait de caractère à peine perceptible, voire légèrement amusant, à des conséquences plutôt surprenantes.

Eric : Pourquoi tu dis ça ? Je veux dire, si on devait tous vivre sans se soucier de ce que pense qui que ce soit, ne crois-tu pas qu’on aurait beaucoup de gens négligents, impolis, voire cruels envers les autres, parce qu'après tout… pourquoi pas, si on s’en fiche de ce que pense les autres ?

Jean : Non, il y a une différence entre traiter les autres comme on voudrait être traité, et être contraint par leurs opinions. Si vous élevez votre enfant de manière à ce qu'il se préoccupe de ce que pensent les autres de lui, alors, quand viendra le moment de défendre seul la vérité, votre enfant sera plus préoccupé par l'opinion des autres à son égard que par le fait de défendre ses principes.

Eric : C'est vrai. Mahatma Ghandi a dit : « En matière de conscience, la loi de la majorité n'a pas sa place. »

Jean : C'est juste ! Et aujourd’hui, il est plus important que jamais que chacun d'entre nous développe une colonne vertébrale spirituelle d'acier, qui nous permettra de défendre la vérité, peu importe le nombre de personnes qui nous crient au visage que nous avons tort ! TORT ! TORT !

Combien d'entre nous auraient le courage et la force de le faire ?

Eric : C’est une bonne question. On doit se la poser chacun individuellement.

Jean : L’écrivain Léon Tolstoï a dit : « Le mal ne cesse pas d'être mal parce que la majorité y participe ».

La force ne fait pas le droit, parce que : la vérité n'a pas besoin d'utiliser la force ! Mais si vous êtes tellement habitué à conformer vos opinions et vos croyances, vos attitudes et vos pratiques pour être approuvé par ceux qui vous entourent, alors quand viendra l'épreuve, vous serez beaucoup plus enclin à céder à la pression de vos pairs.

Eric : C'est vrai.

Jean : Je sais que le temps nous manque, mais avant de conclure, je voudrais faire une dernière remarque : quand l'appel à fuir Babylone a été entendu et obéi, nous ne sommes pas censés retourner à la communauté babylonienne et aux formes babyloniennes de culte, simplement parce qu'il nous n’est pas confortable de rester seul.

On ne sauve pas les gens de Babylone en retournant dans Babylone ! Au contraire, par votre exemple, vous leur montrez un meilleur chemin. Vous les appelez à vous rejoindre hors de Babylone !

Eric : C'est un point si important. Dans une émission précédente, nous avons déjà partagé comment Apocalypse 18:4 a été mal traduit dans certaines versions, et j'aimerais le rappeler ici. Apocalypse 18:4 est le plus souvent traduit, surtout dans les version anglophones, comme une invitation : « Venez hors d'elle, Mon peuple ». Ce qui pourrait s’interpréter dans le sens : Venez ME rejoindre dans MON groupe.

Pourtant, comme nous l'avons déjà souligné, la Bible de Genève des réformateurs protestants l'a traduit de manière plus précise. Ils l'ont traduit comme un ordre : « Sortez d'elle, Mon peuple ».

Jean : C'est ça. L'invitation exempte celui qui l'émet. L'ordre n’exempte personne de quitter Babylone. TOUS doivent sortir.

Il y a encore beaucoup de gens sincères dans Babylone, qui aspirent à une plus grande lumière. Mais ça n'excuse pas ceux qui ont cette lumière de montrer leur soutien à Babylone en adorant ensemble dans Babylone !

Dans 2 Corinthiens, Paul exhorte les croyants à se séparer, en écrivant :

« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? (ou, dans une autre version : "ce qui est juste peut-il s'unir à ce qui s'oppose à sa loi ?") ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? 15 Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ? (ou, dans une autre version : "ou quelle part a le croyant avec l'incrédule?") »

Si vous obéissez à cette exhortation, Yahuwah se rapprochera de vous. Tous ceux qui se libéreront de Babylone pourront revendiquer la promesse des deux versets suivants de 2 Corinthiens 6, versets 16 à 18 :

« J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 17 C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. 18 Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles ».

Eric : Quelle merveilleuse promesse, à laquelle chacun de nous peut s'accrocher.

Rejoignez-nous à nouveau demain, et d'ici là, rappelez-vous : Yahuwah vous aime, et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous étiez à l’écoute de Radio WLC.

Cette émission, ainsi que les épisodes précédents de Radio WLC peuvent être téléchargées sur notre site web. Elles sont parfaitement appropriées pour être partagées avec des amis et pour des études bibliques ! Elles sont également une excellente ressource pour ceux qui adorent Yahuwah seuls à la maison. Pour écouter les émissions déjà diffusés, visitez notre site Web : WorldsLastChance.com. Cliquez sur l'icône Radio WLC affiché sur notre page d'accueil.

Dans ses enseignements et ses paraboles, le Sauveur n'a pas donné de "signes des temps" à surveiller. Au lieu de cela, l'idée maîtresse de son message était : une vigilance constante. Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité, alors que nous explorons divers sujets centrés sur le retour du Sauveur et comment vivre en étant constamment prêt à l'accueillir chaleureusement quand il viendra.

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