WLC Radio
Les Juifs et le Sabbat
Programme 58
Les Juifs et le Sabbat
Partie 1
Eric Thomas : Bonjour ! Et bienvenue sur Radio WLC. Je suis votre animateur, Eric Thomas.
Jean Olivier : Et je suis Jean Olivier. Nous sommes heureux de vous retrouver pour une nouvelle emission !
Eric : Jean, as-tu déjà fait une supposition, qui s’est révélée incorrecte ?
Jean : Euh, et bien, certainement. Tu me prends au dépourvu, là, je n’ai pas d’exemple particulier en tête.
Eric : Eh bien, fais travailler ta mémoire, parce que je vais te reposer la question.
Si vous nous avez déjà écoutés, chers auditeurs, vous savez qu’à WLC, nous utilisons le nom personnel du Père céleste, qui est Yahuwah, ou Yah en forem courte. Le nom du Fils est Yahushua. Vous pouvez également nous entendre utiliser El, Eloah u Elohim qui sont des titres hébreux pour Yahuwah.
Donc. Jean : as-tu retrouvé une supposition incorrecte que tu as déjà faite ?
Jean : Pas dans ce laps de temps, non. Mais, attends. Je crois que je me souviens d'une supposition incorrecte faite par quelqu'un. Je l'ai lu ça l'autre jour. Elle m'est restée parce que je l'ai trouvée assez drôle.
Eric : Qu'est-ce que c'était ?
Jean : En 1903, le président de la Banque d'épargne du Michigan aux Etats-Unis, a dit à l'avocat d'Henry Ford de ne pas investir dans la Ford Motor Company, en expliquant : "Le cheval est là pour rester, mais l'automobile n'est qu'une nouveauté – une mode."
Eric : Vraiment ? Et aujourd’hui, ils ont des usines dans plus d’une vingtaine de pays et produisent plus d’une centaine de milliards de dollars de revenus chaque année.
Jean : Je sais ! C'est dingue. Je me suis demandé si l'avocat avait écouté, ou investi quoi qu’il en soit. Il y a une autre supposition que j'ai aussi trouvée drôle.
Apparemment, en 1921, un homme du nom de David Sarnoff a encouragé ses associés à investir dans cette nouvelle petite invention appelée… la radio !
Eric : Et ils l'ont fait ?
Jean : Non ! Ils ont refusé, en disant : "La boîte à musique sans fil n'a aucune valeur commerciale imaginable. Qui paierait pour un message envoyé à personne en particulier ?"
Eric : Eh bien, formulé comme ça… On peux vraiment voir comment ses associés ont fait une supposition complètement erronée, n'est-ce pas ? D'après les informations dont ils disposaient, ils n'ont pas vu le potentiel et l’avenir de la radio.
Jean : Ils ne comprenaient pas comment ça pouvait être bénéfique, ni rentable.
Eric : Eh bien, de mon côté, j'ai beaucoup réfléchi aux suppositions, aux fausses hypothèses, ces derniers temps. Récemment, nous avons eu une émission sur le Sabbat Biblique – sur le fait que ce n'est pas le samedi du calendrier solaire, catholique, papal, qui est devenu le calendrier par défaut du monde entier. Et que le dimanche n'est pas le jour de la résurrection.
Jean : Pourtant, c'est ce que des millions de Chrétiens supposent. Le problème avec les suppositions basées sur l'ignorance ou des informations incorrectes, c'est que : nos actions sont façonnées par nos croyances. Mais si nos croyances sont basées sur des suppositions erronées, nous allons être à côté de la vérité, nous allons vivre dans l’erreur. Et c'est le problème avec le calendrier grégorien. Il a un cycle hebdomadaire continu, et comme il n'y a pas eu de perturbation du cycle hebdomadaire lorsque le calendrier Julien est passé au calendrier Grégorien, les gens supposent tout simplement – en particulier en Occident – que la semaine moderne a toujours existé. Mais ce n'est pas le cas.
Eric : Je vois un certain nombre de suppositions parmi les Chrétiens. Les gens vont à l'église le dimanche, parce que c'est le premier jour de la semaine moderne. Et, comme nous savons que Christ est ressuscité le premier jour de la semaine, nous supposons qu'Il est ressuscité un dimanche.
Mais la plus grande supposition erronée que je vois, c'est que le samedi "doit" être le Sabbat Biblique, pour la seule raison que c'est le jour où les Juifs pratiquent leur culte. Bien sûr, c'est le septième jour de la semaine grégorienne, mais la plupart des gens supposent que c'est le Sabbat Biblique parce que c'est à ce moment-là que les Juifs vont à la synagogue. On suppose que les Juifs ne célèbreraient jamais leur culte un autre jour que le vrai Sabbat, donc… eh bien, vous pouvez voir comment les suppositions se développent à partir de là.
Jean : Elles commencent à s'entasser les uns sur les autres à partir de là, et de nouvelles fausses hypothèses naissent et se développent une après l’autre.
Eric : Dans cette émission précédente, tu as dit que les érudits juifs savent que le samedi n'est pas, en fait, le vrai Sabbat Biblique. Pourrais-tu nous en parler aujourd'hui ? Quelles preuves avons-nous que les juifs savent que le samedi n'est pas le vrai Sabbat ?
Jean : Je ne peux pas parler pour le Juif lambda, ordinaire. Je sais qu'au sein de la Chrétienté, il arrive fréquemment que le croyant ordinaire, lambda, ignore les vérités qui remettent en cause le dogme de son église et que les dirigeants de son église vont en fait dissimuler. Il est donc possible que cela se produise également au sein du judaïsme.
Ceci étant dit : oui. Les érudits juifs connaissent la vérité.
Eric : Donc, ce que tu dis, c’est que : indépendamment de ce que le Juif ordinaire croit ou pratique, les érudits juifs, eux, n'ont jamais vraiment "perdu" la connaissance du Sabbat.
Jean : C'est exact. Mais ils ont délibérément et sciemment changé le calendrier par lequel le Sabbat était calculé. Et cela s'est passé il y a si longtemps, qu’il est tout à fait possible que de nombreux juifs eux-mêmes ne soient pas au courant de tout ce qui a été affecté par ce changement de calendrier.
Eric : Je pense que c’est également valable pour les Chrétiens qui pratiquent leur sabbats le samedi. Le membre d’église ordinaire n’a aucune conscience que le samedi serait autre chose que le Sabbat Biblique.
Jean : Les Adventistes du septième jour en sont un bon exemple. C'est l'une des plus importantes, si ce n’est la plus grande, des confessions Protestantes observant le Sabbat le samedi. Ils ont compris une chose, c’est que les Catholiques ont prétendu que leur signe d'autorité résidait dans le fait d’avoir changé le jour de culte, du Sabbat au dimanche.
En fait, laissez-moi vous citer quelques passages…
Ok. Lisons ceci. Ça a été publié dans un numéro de la Presse Catholique [Catholic Press] à Sydney, en Australie, en août 1900.
Eric : Très bien, il dit : "Le dimanche est une institution catholique et la revendication de son observance ne peut être défendue que par des principes catholiques… Du début à la fin des Ecritures, il n'y a pas un seul passage qui justifie le transfert du culte public hebdomadaire du dernier jour de la semaine au premier."
Jean : Maintenant, lisons la citation suivante.
Eric : Celle-ci est tirée d'un discours donné par un certain Père Brady, cité dans le journal The News d’Elizabeth, une ville du New Jersey, aux Etats-Unis. Il dit : "Il est bon de rappeler aux presbytériens, aux baptistes, aux méthodistes, et à tous les autres Chrétiens, que nulle part la Bible ne les soutient dans leur observance du dimanche. Le dimanche est une institution de l'Église Catholique Romaine, et ceux qui observent de jour respectent un commandement de l’Église catholique".
Ouah. C'est clairement dit, n’est-ce pas ? Le dimanche n'est pas Biblique, c’est une "institution de l'Eglise Catholique Romaine".
Jean : Les catholiques ne le cachent pas. Pourquoi devraient-ils le cacher ? Pour eux, c'est le "signe de leur autorité" !
Eric : Voici une autre citation. Elle est tirée du Bulletin de l'Univers Catholique [The Catholic Universe Bulletin], publié le 14 août 1942. Je cite : "L'Église [catholique] a changé l'observance du Sabbat au dimanche en vertu de l'autorité divine et infaillible qui lui a été donnée par son fondateur, Jésus-Christ. Le Protestant qui prétend que la Bible est le seul guide de la foi, n'a aucune raison d'observer le dimanche."
Alors, dis-moi : est-ce que les érudits catholiques savent que le samedi n'est pas le Sabbat ?
Jean : Je pense que ça dépend des personnes. Ceux qui ont le plus étudié le savent. Un érudit catholique qui connaît la vérité est Patrick Madrid. C'est un érudit et un apologiste catholique reconnu, ainsi qu'un auteur et animateur de radio.
Le 5 janvier 2006, il animait une émission de radio appelée Open Line, où les gens appellent. Cette émission a été diffusée sur EWTN, un réseau de radio catholique : le Global Catholic Radio Network.
Apparemment, quelqu'un avait appelé pour poser des questions sur ce sujet. Un adventiste du septième jour avait dit à cette personne que l'église catholique avait changé le Sabbat du samedi au dimanche, et il voulait savoir ce que Madrid avait à dire sur le sujet.
Eric : Du samedi au dimanche.
Jean : C'est ce qu'on avait dit à cette personne, oui. Mais en écoutant les commentaires de Madrid – j'ai l'audio sur mon ordinateur – Madrid a corrigé en fait cette supposition, en expliquant que le changement fait par l'église catholique était en fait un changement de calendrier.
Ça montre que Madrid sait que le samedi n'est pas le Sabbat de la Bible, ce qui signifie bien sûr que le dimanche n'est pas non plus le jour de la résurrection.
J'ai retranscrit ses propos parce que je les trouve très révélateurs. Voudrais-tu les lire pour nous, Eric ?
Eric : C'est Patrick Madrid qui parle.
Jean : Oui. C'était sa réponse.
Eric : D'accord. Je cite :
"Eh bien, ce que nous devons nous rappeler, c'est tout d'abord ce que Jésus a dit : Il a dit : N'oubliez pas que l'homme n'est pas fait pour le Sabbat ; mais le Sabbat a été fait pour l'homme. Et, le Seigneur Lui-même, nous dit-on, était le Seigneur du Sabbat, Il avait donc l'autorité, jusque dans le domaine de savoir comment nous observerions ce commandement.
Ce que votre beau-frère ne comprend peut-être pas, c'est que l'Église catholique n'a pas changé ce commandement. L'Église catholique observe le commandement de sanctifier le Sabbat, mais elle le fait le jour du Seigneur, et les premiers Chrétiens ont transféré l'observation de ce commandement du samedi au dimanche.
Tout d'abord, parce qu'il y a eu une rupture nette avec les exigences de l'Ancien Testament : les rituels et les exigences de l'alliance mosaïque traitant du culte du Sabbat et des sacrifices d'animaux, ce genre de choses. Et ils voulaient montrer que le Christianisme était distinct du judaïsme. Il est issu du judaïsme, mais il en est distinct. Euh, célébrer la venue du Seigneur, pardon, célébrer la résurrection et la mort du Seigneur le jour où Il est ressuscité des morts semblait le plus approprié.
Une autre chose que nous devons aussi nous rappeler, c'est que notre calendrier, y compris celui des adventistes du septième jour, n'est pas seulement un calendrier conçu par l'Église catholique, mais aussi un calendrier basé sur l'année solaire, et non sur l'année lunaire. Et le calendrier juif qui était observé au temps du Christ… suit un calendrier lunaire, qui est plusieurs jours plus court que le calendrier solaire.
La grande ironie est donc que même les Adventistes du septième jour ne célèbrent pas exactement le même jour de Sabbat que les Juifs du temps du Christ, parce qu'ils ont plusieurs jours de décalage maintenant, après avoir cessé de suivre le calendrier lunaire."
Fin de citation. Ouah ! Il a admis tout ça ?
Jean : Absolument ! Vous voyez, les érudits, les universitaires, ceux qui ont étudié la théologie ou l’histoire de l’église, en savent plus que le laïc moyen. Ils connaissent la vérité, même s'ils la cachent lorsqu'elle contredit le dogme de leur dénomination ou confession.
Mais Madrid n'est pas hypocrite ici. Il est honnête. Il croit que le fait de changer le jour de culte pour le dimanche est le signe d'autorité de l'Église catholique. Pourquoi ne l'admettrait-il pas ?
Eric : Je vois. Alors, quand est-ce que c’est arrivé ?
Jean : Dès le deuxième siècle, il y a eu des Chrétiens qui ont honoré le dimanche. Nous n'avons pas le temps de lire toutes les citations parce que je veux me concentrer aujourd’hui sur les écrits des juifs eux-mêmes, mais elles sont là. Peut-être que nous pourrons en reparler dans un prochain programme.
Cependant, c'est au Concile de Nicée, au 4e siècle, que le calendrier julien païen a été officiellement institué comme calendrier pour les observances religieuses.
Le Concile de Nicée est également significatif dans l'histoire du judaïsme parce que c'est après ce Concile qu'une intense persécution s'est abattue sur tous ceux qui voulaient s'accrocher au calendrier Biblique.
Heinrich Graetz était un juif allemand. Il a été l'un des premiers historiens à écrire une histoire complète des Juifs.
Eric : J'en ai entendu parler ! C’est plusieurs volumes.
Jean : Certaines de ses théories sur la tradition de la Torah étaient fausses, mais il avait clairement compris la signification de ce qui s'est passé au Concile de Nicée. J'aimerais que tu lises cette citation tirée du volume 2 de son Histoire des Juifs, elle est tirée de la page 563.
Eric : "Au Concile de Nicée, le dernier fil qui reliait le Christianisme à ses racines a été rompu. Jusque là, la fête de Pâques avait été célébrée généralement en même temps que la Pâque juive, et en effet aux jours calculés et fixés par le Sanhedrin en Judée pour sa célébration ; mais dorénavant, son observation devait être rendue totalement indépendante du calendrier juif."
Jean : Constantin Ier, l'empereur qui avait réuni le Concile pour faire avancer son propre programme politique, a décrété la voie que les Chrétiens devaient suivre à l’avenir. Il voulait qu'ils se séparent complètement de leur héritage spirituel enraciné dans le judaïsme. C'est lui qui a déclaré qu'aucune pratique religieuse future ne devait être calculée par le calendrier juif.
Graetz, sur cette même page, cite le raisonnement de Constantin. Lisons ce qu'il dit.
Eric : "Car il est indigne au-delà de toute mesure de suivre les coutumes des Juifs en cette fête la plus sainte [la fête de Pâques]. Désormais, n'ayons plus rien en commun avec ce peuple odieux ; notre Sauveur nous a montré une autre voie. Il serait en effet absurde que les Juifs puissent se vanter que nous ne sommes pas en mesure de célébrer la Pâque sans l'aide de leurs règles (de calculs [du calendrier])". Fin de citation.
Constantin a dit a ?
Jean : Plutôt mauvais, n’est-ce pas ? Sa déclaration a eu des effets vraiment profonds, et honnêtement catastrophiques sur l'ancienne méthode de suivi du temps.
Constance II, le fils de Constantin, est allé encore plus loin. Constantin avait interdit l'utilisation du calendrier juif pour les observances Chrétiennes. Constance l'a également interdit aux Juifs.
Lisons cette citation. Elle est tirée de l'Encyclopédie Juive, un article sur le calendrier.
Eric : "Sous le règne de Constance II, les persécutions des Juifs ont atteint un tel niveau que… le calcul du calendrier [a été] interdit sous peine de sanction [ou châtiment] sévère."
Jean : Nous ne pouvons pas ignorer la signification de cet acte. Sous l'effet d'intenses persécutions, les Juifs eux-mêmes ont modifié leur calcul du temps.
Eric : Comment ? Et qui ?
Jean : Le patriarche Hillel II a été le dernier président du Sanhédrin. Il a rendu publiques les règles de calcul que le Sanhédrin avait utilisées pour le calcul du calendrier luni-solaire. Et cela a finalement conduit à l'acceptation du samedi comme sabbat.
Lisons l'explication de Graetz sur ce qui s'est passé.
Eric : "La condition misérable de la Judée fut l'occasion d'un acte de renoncement à soi-même de la part du patriarche Hillel, qui n'a jusqu’à ce jour pas été apprécié à sa juste valeur. La coutume avait prévalu jusque là, de garder secret le calcul de la nouvelle lune et de l'année embolismique [avec le mois intercalaire, le 13e mois], et de faire connaître les dates des Fêtes aux communautés des pays voisins en les annonçant par des messagers.
Pendant les persécutions de Constance II, cette méthode s’est avérée impraticable et sans utilité. A chaque fois que le Sanhedrin était empêché de fixer la date de l'année embolismique, les communautés juives des pays lointains étaient laissées dans un doute total concernant les décisions religieuses les plus importantes. Afin de mettre un terme à toute difficulté et incertitude, Hillel II a introduit un calendrier définitif et fixe . . . De sa propre main, le patriarche a détruit le dernier lien qui unissait au patriarcat les communautés dispersées dans les empires romain et perse."
Jean : Remarquez que : c'est le Patriarche juif lui-même, ayant "introduit un calendrier définitif et fixe", qui a "détruit" le dernier lien unissant les communautés juives dispersées.
Eric : Je pense que le fait que ce changement se soit produit il y a plus de 1600 ans explique pourquoi les gens supposent que le samedi est le vrai Sabbat simplement parce que les Juifs y célèbrent leur culte.
Jean : Oui, le temps obscurcit les faits. Les érudits Juifs, cependant, restent bien conscients du fait qu'il s'agissait d'un changement complet de calendrier. Sur Torah.org, il y a un article intitulé "Le Calendrier Juif : Le Changement de Calendrier". Il est dit, je cite :
"Déclarer le nouveau mois par l'observation de la Nouvelle Lune, et la nouvelle année par l'arrivée du printemps, ne peut être fait que par le Sanhédrin. A l'époque de Hillel II, … les Romains ont interdit cette pratique. Hillel II a donc été contraint d'instituer son calendrier fixe, donnant ainsi en effet l'approbation préalable du Sanhédrin aux calendriers de toutes les années futures".
Eric : Hmm ! Ils connaissent vraiment la vérité, alors ?
Jean : Ils la connaissent !
Eric : Très bien. Nous allons faire une courte pause, les amis. A notre retour, j'aimerais entendre d'autres citations, des Juifs eux-mêmes, montrant leur connaissance de la situation.
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Partie 2
Jean : On n'insistera jamais assez sur ce point : Les érudits Juifs sont pleinement conscients que le calendrier qu'ils utilisent actuellement est différent de celui établi par Yahuwah. Non seulement le samedi n'est pas le Sabbat de la Bible, mais ils savent qu'il ne l'est pas.
De plus, les érudits Juifs savent que c'était précisément un changement de calendrier qui a changé le Sabbat.
Eric : Pourrais-tu partager quelques déclarations d'érudits Juifs à ce sujet ?
Jean : Bien sûr. Le Dr. Louis Finkelstein était un savant Juif bien connu et respecté. Il a fait partie du corps professoral du Séminaire Théologique Juif des Etats-Unis (Jewish Theological Seminary of America) où il était professeur du Talmud et de théologie. Il est ensuite devenu doyen, président, chancelier, et chancelier émérite. Il a écrit ou édité plus de 100 livres au cours de sa vie.
Eric : De toute évidence, il connaissait son affaire.
Jean : Il était expert dans son domaine. Dans une lettre datée du 20 février 1939, Finkelstein a admis, je cite : "Le calendrier juif a été fixé au 4e siècle."
Graetz date également le changement de calendrier au quatrième siècle, en précisant que, je cite : "Même le calcul du calendrier et le commerce d'articles à usage religieux étaient interdits" au 4e siècle.
Eric : Je sais que beaucoup de gens supposent simplement que, puisque notre semaine moderne comporte sept jours, elle doit provenir de la semaine hébraïque de sept jours.
Jean : C’est impossible. La plus grande différence entre notre calendrier moderne et le calendrier Biblique se trouve dans le cycle hebdomadaire. Le calendrier moderne a un cycle hebdomadaire continu, de 7 jours se succédant perpétuellement. Le calendrier Biblique, quant-à lui, redémarre son cycle des semaines après chaque nouvelle lune.
Chaque mois Biblique commençait avec le jour de la Nouvelle Lune. C'est le premier jour du mois, chaque mois. Le deuxième jour du mois, est toujours le premier jour de la semaine. Toujours. Chaque mois.
Le cycle hebdomadaire, le cycle des semaines, recommence à chaque Nouvelle Lune, le lendemain du jour de la Nouvelle Lune, pour quatre semaines d’affilée. Par conséquent, le Sabbat du septième jour ne fait pas partie d'un cycle hebdomadaire continuel, comme c'est le cas du samedi moderne. Et les Juifs le savent !
Lisons cette citation. Elle est tirée d'une ancienne édition de l'Encyclopédie Juive Universelle, d'un article intitulé : les "Jours Saints".
Eric : Très bien, je cite : "La Nouvelle Lune est toujours, et le Sabbat était à l'origine, dépendants du cycle lunaire… À l'origine, la Nouvelle Lune était célébrée de la même manière que le Sabbat ; graduellement, elle a perdu de son importance tandis que le Sabbat est devenu de plus en plus un jour de religion et d'humanité, de méditation et d'instruction religieuse, de paix et de délices de l'âme".
Voilà qui est dit ! "Le Sabbat était à l'origine, dépendant du cycle lunaire." Ouah !
Jean : Les Juifs utilisent toujours une méthode luni-solaire de mesure du temps pour leurs Fêtes annuelles, mais leurs Sabbats hebdomadaires n'ont plus aucun lien avec la lune.
Eric : Ça expliquerait pourquoi la Pâque change de date, d'année en année.
Jean : Exactement.
Eric : Mais… les Fêtes annuelles ne pourraient-elles pas être liées à la lune, et le Sabbat hebdomadaire être à part ?
Jean : C'est ce que les Protestants observant le samedi ont supposé, mais les érudits Juifs affirment le contraire. Ils sont clairs sur le fait que le Sabbat hebdomadaire était à l'origine lié à la lune. Continuons à lire cette citation de l'Encyclopédie Juive Universelle. Qu’est-ce qui est dit ensuite ?
Eric : "Avec le développement de l'importance du Sabbat comme un jour de consécration, et l'accent mis sur le chiffre sept significatif, la semaine est devenue de plus en plus divorcée de son lien avec la lune…"
Jean : Voilà. Les spécialistes Juifs spéculent sur le moment où le Sabbat s'est éloigné de son lien lunaire pour devenir un cycle hebdomadaire continu. Il est possible que ce changement se soit produit lorsque Hillel II a "fixé" le calendrier.
Eric : Pourquoi est-ce que tu dis ça ?
Jean : Quand il a "fixé" le calendrier, il a dû introduire des "règles de report". Les règles de report n’ont aucune utilité quand vous calculez vos Fêtes annuelles et vos célébrations hebdomadaires du Sabbat par un calendrier luni-solaire, ces règle de report ne sont pas nécessaires. Elles ne sont nécessaires que lorsque les Fêtes annuelles sont calculées selon un calendrier luni-solaire, alors que le Sabbat du septième jour est calculé selon un autre calendrier, un calendrier solaire différent.
Eric : Ok, maintenant j'ai une question pour toi : si le Sabbat n’était pas le bon jour, au temps de Christ, ne les aurait-Il pas corrigé ?
Jean : Absolument ! Ce qui nous indique que le calendrier utilisé par les Israélites au premier siècle était encore le calendrier luni-solaire. Vous voyez, à cette époque, le grand prêtre était responsable du calendrier. C'était lui qui déclarait le début de la Nouvelle Lune, et donc du nouveau mois.
Ce qui est significatif, c'est que le grand prêtre était toujours issu de la classe des Sadducéens, et non des Pharisiens.
Eric : Que croyaient les Sadducéens ? Je sais que Yahushua a rejeté la "loi orale" des Pharisiens comme n'étant rien d'autre qu'une tradition créée par l'homme. Qu'est-ce qui était unique chez les Sadducéens ?
Jean : Les croyances des Sadducéens n'étaient pas totalement sans erreur, mais eux aussi rejetaient les "traditions des anciens" des Pharisiens. Les Sadducéens maintenaient que la Torah, les livres de Moïse, étaient la seule source d'autorité divine.
Eric : Donc, ça rendrait les croyances des Sadducéens plus proches de la vérité.
Jean : C'est vrai. Et ils étaient les responsables du calendrier ! Du moins, ils l'étaient jusqu'à la destruction de Jérusalem, après laquelle ils se sont pratiquement éteints.
Lisons cette citation tirée du volume 9 de l'Encyclopédie Juive, qui explique ce qui est arrivé aux Sadducéens. Elle se trouve à la page 666.
Eric : Page "666" ? Intéressant. Ok. Je cite :
"Avec la destruction du Temple (en l’an 70), les Sadducéens ont complètement disparu, laissant la réglementation de toutes les affaires juives aux mains des Pharisiens. Désormais, la vie juive était réglementée par les Pharisiens. Toute l'histoire du judaïsme a été reconstruite du point de vue pharisien, et un nouvel aspect a été donné au Sanhédrin du passé. Une nouvelle chaîne de traditions a remplacé l'ancienne tradition sacerdotale… Le Pharisaïsme a façonné le caractère du Judaïsme ainsi que la vie et la pensée juive pour tout l'avenir."
Jean : C'est le même pharisaïsme dont Yahushua a parlé dans Matthieu 23:15 quand il a dit : "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte; et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous."
Eric : Et c'est eux qui ont été laissés aux commandes !
Jean : Et … ce sont eux dont les traditions influencent les observateurs du samedis, jusqu'à ce jour !
Les traditions orales des Pharisiens, consignées dans le Talmud, et dénoncées par Christ, sont devenues le judaïsme rabbinique.
Eric : Donc, tu prétends que le calendrier utilisé par les Juifs aujourd'hui a été corrompu par les traditions des Pharisiens.
Jean : Je n'ai pas besoin de le prétendre ; les Juifs eux-même l’affirment ! Louis Finkelstein, dont nous avons parlé plus tôt…
Eric : Oui ?
Jean : Il a écrit, je cite :
"Le pharasaïsme est devenu le talmudisme … [Mais] l'esprit de l'ancien pharisien a survécu sans être altéré. Quand le Juif … étudie le Talmud, il répète en fait les arguments utilisés dans les académies palestiniennes. . . . L'esprit de la doctrine [des Pharisiens] est resté prompt et vivace. . . . De la Palestine à Babylone ; de Babylone à l'Afrique du Nord, l'Italie, l'Espagne, la France et l'Allemagne ; de ces pays à la Pologne, la Russie et l'Europe de l'Est en général, l'ancien pharisaïsme a erré."
Eric : On dirait qu'il se vante.
Jean : Bien sûr ! C'était un rabbin talmudique.
La tradition talmudique enseigne que si vous ne savez plus quand le Sabbat a lieu, tout ce que vous avez à faire, c’est de le célébrer tous les sept jours. C'est le raisonnement utilisé pour justifier le maintien du samedi comme Sabbat du septième jour. Ils ont délibérément "perdu de vue" le moment où il est calculé à partir de la Nouvelle Lune.
Eric : Où est-il dit qu’on peut faire ça ?
Jean : Le chapitre 7 du Tractate Shabbat affirme, et je cite : "Celui qui a voyagé dans un désert, et qui ne sait pas quel jour est le Sabbat, doit compter six jours à partir du jour (où il se rend compte) qu’il a manqué le Sabbat, et observer le septième." Fin de citation.
Vous pouvez le lire par vous-même sur : JewishVirtualLibrary.org !
Eric : Incroyable. Et ce ne sont là rien que des traditions des pharisiens, que Yahushua Lui-même dénonçait sans cesse !
Jean : Exactement. Voilà ce qu'est le Talmud. En 1949, Finkelstein a publié un ouvrage intitulé : Les Juifs – leur Histoire, leur Culture et leur Religion. À la page 1332 du volume 4, il a écrit, je cite :
"Le Talmud tire son autorité de la position occupée par les anciennes académies (c'est-à-dire les pharisiens). Les enseignants de ces académies, tant de Babylone que de Palestine, étaient considérés comme les successeurs légitimes de l'ancien Sanhédrin. . . . À l'heure actuelle, le peuple Juif n'a pas d'autorité centrale vivante comparable, en termes de statut, aux anciens Sanhédrins ou aux académies ultérieures. Par conséquent, toute décision concernant la religion juive doit être basée sur le Talmud, en tant que reprise finale de l'enseignement de ces autorités [c’est-à-dire : pharisiennes] lorsqu'elles existaient."
Eric : C'est une déclaration incroyable. Finkelstein dit essentiellement que le Talmud est directement issu des traditions des Pharisiens. Ces mêmes pharisiens dont Yahushua disait qu'ils étaient comme des sépulcres blanchis.
Je l'ai ici : c’est dans Matthieu 23:27 : "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés."
Jean : De nombreux Chrétiens sincères aujourd'hui sont souvent attirés par la beauté "blanchie" du judaïsme. Ils veulent faire ce qui est juste, et ils supposent qu'ils peuvent obtenir de la lumière des juifs religieux. Mais ce n’est pas le cas !
Eric : En fait, les Juifs, en tant qu’assemblée, ont rejeté Yahuwah quand ils ont demandé à Samuel d'oindre un roi sur eux, n’est-ce pas ? Puis, avec le martyre d'Etienne, ils ont dans les faits, poursuit sur cette voie. Vous n'obtiendrez pas d'eux de nouvelle lumière.
Jean : Ils ont rejeté, en tant qu’assemblée, la lumière du monde, Yahushua, jusqu’à ce jour. L'argument selon lequel les croyants devraient pratiquer le culte le samedi parce que les Juifs le font est basé sur l'hypothèse, la supposition erronée, que les Juifs n’observeraient jamais un autre jour que le vrai Sabbat. Mais il est clair qu'ils ont effectivement changé le Sabbat lorsqu'ils ont modifié le calendrier selon lequel le Sabbat était calculé.
Eric : Je pense qu'il est important de se rappeler dans tout cela que le Sabbat n'est pas une institution créée par l'homme. Il a été établi par Yah !
Jean : Et en tant que tel, aucune autorité terrestre, que ce soit le pape, le pasteur ou le rabbin, n'a le droit d'établir un jour de culte différent ou une méthode de calcul du temps différente pour établir sa date. Yah a dit que le Sabbat devait être un signe perpétuel entre Lui-même et ceux qui Lui sont fidèles.
Pourrais-tu le lire ? C'est dans Exode 31, versets 13 à 14.
Eric : "Vous ne manquerez pas d'observer Mes Sabbats, car ce sera entre Moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que Je suis Yahuwah Qui vous sanctifie. Vous observerez le Sabbat, car il sera pour vous une chose sainte."
Jean : Si vous voulez honorer votre Créateur et Rédempteur, vous Lui obéirez et L'adorerez au jour de Son Sabbat. Vous ne vous tournerez pas vers les traditions des Pharisiens, ni n'utiliserez le calendrier des Catholiques. Au contraire, vous L'adorerez Lui, au jour de Son saint Sabbat à Lui, calculé selon Son calendrier luni-solaire, qu'Il a Lui-même établi à la Création.
Eric : C’est incroyable, comme nous avons été si aveugles, pendant si longtemps. Si confiants, supposant que les Juifs savaient ce qu'ils faisaient. Et tout ce temps, les Juifs relgieux que les observateurs du samedi ont suivi, n'étaient rien d'autre que des Pharisiens !
Ne partez pas les amis. Après notre courte pause, nous répondrons à vos questions envoyées dans notre Courrier des Auditeurs. Restez à l'écoute.
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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Eric : C'est l'heure de notre Courrier des Auditeurs. Nous avons une question de Yusar Gondo à Jakarta, en Indonésie. Il écrit : "J'ai un problème pour lequel je prie depuis un certain temps sans obtenir de réponse. Pourquoi Yahuwah ne semble-t-il pas répondre à ma prière ?"
Jean : Hm. C'est une excellente question. Je pense que nous pouvons tous nous identifier à cela, à un moment ou à un autre.
Eric : Oui, je peux !
Jean : Commençons par lire Matthieu 7 pour voir ce que le Sauveur avait à dire sur la prière.
Eric : Quels versets ?
Jean : Commençons au verset 7, jusqu’au verset 11.
Eric : "Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent."
Jean : Je veux commencer par ce passage parce que, de toute évidence, Yahuwah est prêt à répondre à nos prières. Yahushua a toujours encouragé les disciples à prier. Donc, si vos prières ne semblent pas être exaucées, n'abandonnez pas ! Continuez à prier.
Eric : Très bien. Mais pourquoi a-t-on parfois l'impression que nos prières, eh bien… ricochent en quelque sorte sur le plafond et rebondissent sur nous ?
Jean : Il y a plusieurs raisons pour lesquelles on a l'impression que nos prières ne sont pas exaucées ou, en fait, qu'elles ne recoivent pas de réponse. La première est que nous ne prions pas toujours selon la volonté de Yah.
Alons dans 1 Jean, chapitre 5.
Vous voyez, nous n'avons pas la prévoyance du Père, nous ne voyons pas comme Lui ! Nous n'avons pas Sa sagesse. Parfois, nous demandons des choses dont Il sait qu'elles ne sont pas dans notre intérêt. Quand nous demandons des choses dont Il sait qu'elles pourraient nous nuire, spirituellement ou de toute autre manière, c'est parce qu'Il nous aime que ce genre de prière reste sans réponse.
Ok. Tu y es ?
Eric : Oui. 1 Jean 5.
Jean : Très bien, lisons les versets 14 et 15.
Eric : "Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu'il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée."
C'est une magnifique promesse.
Jean : C'est vrai, mais l'avertissement est que nous devons demander selon Sa volonté.
Maintenant, revenons quelques chapitres plus tôt, toujours dans 1 Jean, au chapitre 3. Une autre raison pour laquelle nos prières peuvent rester sans réponse est qu'il peut y avoir un péché dans nos vies. Il est étonnant de voir combien de chrétiens voient Yah comme un grand génie dans le ciel. Si nous avons un péché connu dans notre vie – je ne parle pas du péché dont nous nous repentons, et pour lequel nous cherchons activement l'aide de Yah pour le surmonter. Je parle de quelque chose que nous savons être mal, mais que nous faisons quand même. Cela aura un impact sur notre vie de prière.
Lisons les versets 21 et 22 de 1 Jean 3.
Eric : " Bien-aimés, si notre coeur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Yah. Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable."
Jean : Nous ne pouvons pas nous engager dans un péché volontaire, et nous attendre à recevoir des réponses de Yah. Et je ne dis pas que notre cher auditeur, Yusar, fait cela, mais c'est étonnant de voir combien de Chrétiens le font ! Galates 6, verset 7 dit : "Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi."
David, lui aussi, savait que ses prières ne seraient pas exaucées s'il s'accrochait à un péché connu. Lisons le Psaume 66, verset 18, pour voir ce que David avait à dire.
Eric : "Si j'avais conçu l'iniquité dans mon coeur, Yahuwah ne m'aurait pas exaucé."
Hm. C'est assez clair !
Jean : Il se peut aussi que Yahuwah réponde à nos prières exactement comme nous l'avons demandé, mais le moment de la réponse peut être différent de ce que nous attendons. Il pourrait même retarder délibérément la réponse parce qu'il sait que nous devons apprendre la patience et la persévérance dans la prière. Dans ce domaine, comme dans tous les autres, nous pouvons être sûrs qu'il fait tout pour obtenir le meilleur résultat possible.
Eric : C'est vraiment une question de confiance, n'est-ce pas ? Nous ne comprenons pas toujours pourquoi notre Père céleste dit non, mais nous pouvons avoir confiance qu'il a nos intérêts à cœur.
Jean : Exactement. Et n'oubliez pas que Yahuwah a peut-être déjà répondu à notre prière, mais d'une manière que nous n'attendions pas ou que nous ne reconnaissons pas. Ça arrive aussi. Yah voit le grand tableau que nous, de notre perspective limitée, ne pouvons pas voir. Avant, tu as lu que Yahushua a dit que : si un fils demande du pain à son père, lui donnera-t-il une pierre ?
Eh bien, demander et s'attendre à recevoir quelque chose que nous supposons être une bénédiction, mais qui est en fait seulement une malédiction, reviendrait à donner une pierre au lieu d'un morceau de pain. Nous devons avoir confiance en ce que le Père sait le mieux.
Eric : Vous savez, dans un sens, nous pouvons en fait être encouragés par le fait que Yah ne répond pas toujours à nos prières exactement comme nous le souhaitons, et quand nous le voulons. Ça montre vraiment qu'Il a le contrôle. Ce n'est pas unr sorte de grand génie dans le ciel. Il est souverain et a le pouvoir de passer outre nos attentes s'Il sait que ce que nous voulons nous ferait du mal, en fin de compte
Jean : C'est une bonne façon de voir les choses.
Ok, deux autres points : d'abord, nous devons nous rappeler de toujours prier au nom de Yahushua. C'est important. Lisons Jean 14, versets 13 et 14, si tu veux.
Eric : Il est écrit : "Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai."
Jean : Beaucoup de gens pensent qu'ils prient au nom de Yahushua alors que tout ce qu'ils font, c'est d'ajouter presque sans y penser, de façon mécanique : "Au nom de Jésus, amen !" C'est une façon incroyablement superficielle d'interpréter la prière au nom de Yahushua.
Eric : Eh bien, c'est même un affront à la sainteté de Yah, non ? Comment pouvons-nous penser que le simple fait d'ajouter "Au nom de Yahushua" à la fin de notre prière va fonctionner comme une incantation magique qui forcera Yah à nous donner ce que nous voulons ? Je veux dire, que c'est presqu’insultant, non seulement pour Sa sainteté, mais aussi pour Sa puissance, Son pouvoir et même Son amour. Comme tu l'as dit aravant, Il ne va pas nous donner ce qu'il sait être réellement nuisible.
Jean : Prier vraiment au nom de Yahushua signifie que nous prions pour que Sa volonté soit faite, et pour qu'Il reçoive la gloire. Nous ne pouvons pas vivre comme nous le voulons, puis penser que nous obtiendrons des réponses à nos prières simplement en nous attachant à quatre mots ajoutés en fin de prière. Ça ressemble plus à de l’incantation, comme dans la sorcellerie, pas à une véritable vie de prière !
Le dernier point que nous devons garder à l'esprit est que, même les personnes pieuses et dévouées dans la Bible n'ont pas toujours obtenu une réponse à leurs prières quand et comme elles le voulaient. Nous avons Abraham, qui était toujours sans enfant après plusieurs décennies de vie conjugale.
Eric : Il y a aussi Yahushua à Gethsémané, qui a demandé que la coupe de souffrance s’éloige de lui.
Jean : Si c'était la volonté de Son père. C'est tellement important de toujours ajouter ça : "Que Ta volonté soit faite, et non la mienne."
Mais je pense surtout à Paul. Nous ne savons pas ce qui le préoccupait, mais quelque chose le préoccupait. Il a prié à plusieurs reprises mais a reçu une réponse : "Non !"
Lisons-le : c’est dans 2 Corinthiens 12, versets 8 à 10.
Eric : "Trois fois j'ai prié Yahuwah de l'éloigner de moi, et il m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort."
Jean : Quelle magnifique déclaration de foi ! Et ça devrait aussi être notre attitude. Que nous voyions nos prières être exaucées comme nous l'attendons ou non, nous pouvons être réconfortés par le fait que Yah est maître de la situation.
J’aimerais conclure sur une promesse, allons dans Romains 8 et lisons les versets 26 à 28. C'est vraiment beau parce que ça nous dit que Yah est tellement désireux de nous bénir et de répondre à nos prières, que son propre Esprit travaille avec nous pour nous aider à prier efficacement.
Tu y es ? Allons-y.
Eric : "De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l'Esprit, parce que c'est selon Yah qu'il intercède en faveur des saints. Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Yah, de ceux qui sont appelés selon son dessein."
Jean : Demandez, et continuez à demander ; frappez, et continuez à frapper. Priez toujours pour que Sa volonté soit faite. Yahuwah veut répondre à vos prières, alors continuez à Lui faire confiance même s'il semble que vos prières ne sont pas entendues.
Eric : J'aimerais avoir le temps pour un autre question, mais nous n'avons plus de temps pour aujourd’hui. Continuez à nous envoyer vos questions et vos commentaires. Nous sommes très heureux de les recevoir. Rendez-vous sur notre site WorldsLastChance.com et cliquez sur l'icône Radio WLC. Chaque message est lu et nous ferons de notre mieux pour vous répondre.
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Frances Ridley Havergal était une poétesse religieuse britannique et auteure de cantiques. L'un de ses hymnes les plus connus commence par les mots suivants :
Prends ma vie, et qu’elle soit
Consacrée, Seigneur, à Toi.
Prends mes moments et mes jours ;
Et qu’ils expriment une louange, toujours.
Ce bel hymne, de pleine consécration, se termine par les mots suivants :
Prends mon amour ; mon Seigneur, je verse
A tes pieds son magasin de trésors.
Prends ma vie, et je serai
Toujours, seulement, tout pour Toi.
Cette humble et dévouée disciple de Yah est morte d'une péritonite alors qu'elle n'avait que 43 ans. Soixante ans avant que les antibiotiques ne deviennent largement disponibles, c'était une façon douloureuse de mourir. Mais la foi de Frances en son Père céleste n'a jamais faibli.
Alors qu'elle était mourante, elle demanda à un ami qui se tenait près de son lit de lui lire le chapitre 43 d'Esaïe. L'ami commença à lire : "Voici mon serviteur, que je soutiens, mon élu, qui fait toute ma joie…"
Frances a été réconfortée en écoutant ce magnifique passage. Puis son ami a lu le verset 6, qui dit : "Moi, Yahuwah, Je t'ai appelé pour le salut, et Je te prendrai par la main, Je te garderai…"
La foi de Frances a saisi la promesse. Elle empêcha son ami de lire davantage, et d'une voix faible, comme un murmure, elle a dit :"Appelée. Tenue par Sa main. Tenue par Sa main. Je peux rentrer à la maison, avec ça !"
Et avec ces mots de foi, elle s'est endormie en Yahushua, pour attendre le matin de la résurrection.
Aucun d'entre nous n'avons jamais eu à faire l'expérience de la mort. Nous en avons peut-être été proches, soit par notre propre expérience, soit par la mort d'un être cher. Mais en cette heure d'extrémité, les promesses de Yah sont tout ce qu'il vous reste !
Si vous avez pris l'habitude d'apprendre, et de faire confiance aux promesses de Yah maintenant, peu importe ce que l'avenir vous réserve. Vous serez en sécurité dans les soins affectueux du Père.
Dans le livres des Proverbes, au chapitre 3, versets 25 et 26, il est écrit : "Tu n'auras pas à redouter un désastre imprévu, ni la ruine qui ne manquera pas de fondre sur les méchants, car Yahuwah sera ton assurance, Il gardera ton pied de tout piège."
Tous les ordres de Yahuwah sont des habilitations. Ainsi, lorsqu'Il dit : "N'aie pas peur", Il vous permet, par ces mêmes mots, d'être sans peur.
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
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Partie 3
Eric : Je dois dire, Jean, que les informations que tu as partagé aujourd'hui sont assez stupéfiantes. J'ai grandi avec les histoires de la Bible ! J'avais un certain dédain, pour être honnête, pour les pharisiens. Je veux dire, ils incarnent l'hypocrisie et une attitude de "je suis plus saint que vous", tu vois ?
Jean : Oui, je vois ! J'étais pareil. Je ne savais pas grand-chose des Sadducéens, mais ce que je savais des Pharisiens, c'est qu'ils étaient ceux qui persécutaient constamment le Sauveur et leur suffisance, leur propre-justice, était le symbole de tout ce que je savais que je ne voulais pas être.
Eric : Mais quel choc, pour reprendre les mots du rabbin Finkelstein lui-même, de découvrir que "l'esprit des Pharisiens" survit encore aujourd'hui, et que c'est vers eux, et donc vers cet esprit pharisien, que se tournent tant d’observateurs sincères du samedi-sabbat, dans l'espoir de trouver de nouvelles lumières !
Jean : C'est un sujet très important car, comme nous l'avons déjà dit dans des émissions précédentes, le test final porte sur l’adoration.
La bête qui sort de la terre, dans Apocalypse 13, forme une image pour la bête. Et à quoi sert cette image ? Que fait-elle ? Lisons-le, si tu veux. Les versets 15 à 17.
Eric : "Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom."
Jean : Voilà la redoutable "marque de la bête" que les Chrétiens sont si soucieux d'éviter. Ce n'est pas une carte d'identité ou autre identification nationale. Ce n'est pas un tatouage dans votre main ou sur votre front. C'est une question de culte, d’adoration. Plus précisément, le fait d’imposer un faux jour de culte, un faux jour d’adoration, parce que : n’importe quel jour, calculé par le calendrier solaire papal, est un faux jour de culte.
Peu importe que ce soit le "vendredi" à la mosquée pour les prières, ou le samedi ou le dimanche à l’église. Ce sont tous des faux jours de culte. Et aussi sincères que puissent être ces croyants – et beaucoup d'entre eux le sont – cela déshonore Yahuwah d'essayer de Lui consacrer un faux jour de repos, un faux jour de culte.
Eric : C'est tout à fait vrai. Vous savez, toute l'idée maîtresse du livre de l'Apocalypse est de savoir comment éviter de recevoir la marque de la bête, comment éviter les sept derniers fléaux, et nous n'avions pas vu que tout cela est centré sur le culte, sur l’adoration.
Jean : Eh bien, oui : c'est centré sur qui a notre loyauté. Comment pouvons-nous espérer jouir de la pure sainteté du Ciel, si nous ne pouvons même pas honorer une simple requête comme celle de se souvenir du jour du Sabbat pour le sanctifier, pour le garder saint ?
Eric : La gymnastique verbale utilisée par certains pour essayer d’éluder, d’éviter cette obligation est incroyable, n'est-ce pas ?
Jean : Satan a vraiment triomphé sur ce dossier, jusqu’à présent. J'aimerais que tu lises Apocalypse 18, versets 2 à 5, dans la Bible Martin.
Eric : "Il cria avec force à haute voix, et il dit: Elle est tombée, elle est tombée la grande Babylone, et elle est devenue la demeure des démons. . . Car toutes les nations ont bu du vin de sa prostitution effrénée; et les rois de la terre ont commis fornication avec elle. . ."
Jean : Le vin de Babylone, c’est son calendrier solaire. Le monde entier s'est uni pour l'utiliser et des générations de croyants l'ont pratiqué lur culte d’après lui, sans le savoir. Continue, les deux versets suivants.
Eric : "Puis j'entendis une autre voix du ciel, qui disait: Sortez de Babylone Mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous ne receviez point de ses plaies. Car ses péchés sont montés jusqu'au ciel, et Yah s'est souvenu de ses iniquités."
Jean : Chaque église, chaque dénomination, a une part de vérité. Malheureusement, chaque église, et chaque dénomination, s'est accrochée à des erreurs et des traditions papales. C'est pourquoi Yahuwah appelle aujourd'hui tous les croyants à "suivre l'Agneau partout où il va" et là où l'Agneau nous mène, c’est tout droit hors de Babylone.
Eric : Chers amis, si c'est la première fois que vous entendez parler du Sabbat lunaire, nous réalisons que ça peut sembler beaucoup pour vous. Nous ne nous attendons pas à ce que vous nous croyiez sur parole, mais nous vous demandons ceci : Nous vous prions, s'il vous plaît, d’étudier cette question par et pour vous-même.
Nous avons déjà parlé du Sabbat Biblique lors d’émissions précédentes. Si vous les avez manquées, vous pouvez les écouter sur notre site web. Nous avons également de nombreux articles et vidéos, autant sur notre site web worldslastchance.com, que sur notre chaîne YouTube : WLC French videos, où vous pouvez en apprendre davantage sur ce sujet.
Encore une fois, nous ne vous demandons pas de nous croire sur parole. Mais nous vous demandons d'étudier pour vous-même.
Rejoignez-nous demain, et d'ici là, n'oubliez pas : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance !
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Fin
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Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.
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