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Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

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L’Évangile oublié

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Programme 155

L'Évangile oublié

Partie 1

Thomas Rolland : Bonjour ! Et bienvenue sur Radio World's Last Chance. Je suis votre animateur, Thomas Rolland et nous avons prévu un programme intéressant pour vous aujourd'hui. Avec Jean Olivier nous allons discuter de l'évangile oublié. Jean ?

Jean Olivier : Bonjour, amis auditeurs. Avez-vous déjà vécu cette expérience où vous vous êtes souvenu que vous étiez censé vous souvenir de quelque chose, mais vous ne pouviez pas vous rappeler ce dont vous étiez censé vous souvenir ?

Thomas : Oh, oui. Je déteste ça. C'est pire que de l'oublier complètement. Ça a tendance à me stresser d’essayer de me souvenir ce dont j'étais censé me souvenir mais que je n'arrive pas à retrouver dans ma mémoire vive.

Jean : Je sais. C'est frustrant. Eh bien, aujourd'hui, j’aimerais parler de l'évangile oublié. Et quand je dis "évangile oublié", je ne parle pas d'un ancien livre perdu.

Thomas : Tu ne vas pas nous surprendre avec une introduction à l'Évangile de Marie-Madeleine ou… que sais-je, L'Evangile selon Lazare ?

Jean : Haha. En fait, si tu veux savoir, il y a déjà un "Évangile selon Marie-Madeleine" non canonique, mais non, aujourd'hui, je voudrais parler du message évangélique lui-même. Il y a un élément très important de l'évangile qui a été oublié, et pourtant c'est une partie vitale du message évangélique.

Si je te demandais : " Quelle verset biblique résume le mieux le message de l'évangile ? ", que répondrais-tu ?

Thomas : "Car Yah a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle."

Jean : Jean 3:16. C'est bien. Et tu as raison : le message de l'amour de Yah, exprimé par le don de Son fils pour sauver les pécheurs, est au cœur même du message de l'Évangile. Mais il y a une toute autre dimension à l'évangile et c'est cette autre dimension qui a été oubliée. Et c'est cet autre aspect de l'évangile qui est ce qui nous transforme à l'image de Yah : de pécheurs repentants à sûrs d'être sauvés.

Thomas : Et c'est quoi ?

Jean : On le trouve dans le verset suivant. Jean 3:17. Nous citons toujours Jean 3:16, mais je crois que Jean 3:16 doit toujours être lu dans le contexte de Jean 3:17. Tu le connais aussi par coeur ?

Thomas : Eux…

Jean : Ok. Très bien. Pourquoi ne pas lire les deux versets dans nos Bibles ? Jean 3, versets 16 et 17.

Thomas : "Car Yah a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Yah, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde [ou : qu’il condamne le monde, dans la King James], mais pour que le monde soit sauvé par lui. "

Jean : Le verset 17 résume la partie de l'évangile que nous avons oubliée : Yahuwah ne nous condamne pas ! Vous n'avez rien à "prouver" à votre Père céleste. Il vous connaît mieux que vous ne vous connaissez vous-même.

Thomas : "C'est toi qui as formé mes reins, Qui m'as tissé dans le sein de ma mère."

Jean : Psaume 139, oui. En fait, pourquoi ne pas le lire, les versets 1 à 4. Remarquons l'étendue de la connaissance que notre Père céleste a de nous. Allons-y.

Thomas : "Yahuwah ! tu me sondes et tu me connais, 2 Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée; 3 Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies. 4 Car la parole n'est pas sur ma langue, Que déjà, ô Yahuwah ! tu la connais entièrement. "

Jean : Votre Père céleste vous connaît mieux que quiconque sur terre. Sa connaissance de vous est si profonde et intime qu'Il vous connaît même mieux que vous ne vous connaissez vous-même. Et pourtant, malgré Sa connaissance de vous – et voici la partie oubliée de l'évangile – Il vous accepte quand même, tel que vous êtes.

Nous savons tous que Yahuwah nous aime. On nous apprend à le chanter dès notre enfance. Mais savoir qu'Il sait tout de nous et qu'Il nous accepte quand même ? Qu'il ne nous juge pas ? Voilà la partie qui nous échappe.

Thomas : Eh bien, oui. Parce que nous nous sentons jugés, nous nous sentons coupables. Je sais que nous avons déjà parlé toi et moi de ce que la Bible dit à ce sujet : que Yahuwah ne nous juge pas. Mais je pense que cela reste une surprise pour la plupart d'entre nous.

Jean : Oui. Jean chapitre 5, verset 22.

Thomas : Il est écrit : "Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils"

Jean : Donc le fils a la tâche de juger. Et qu'a-t-il dit à la femme surprise dans l’adultère ?

Thomas : "Moi non plus, je ne te condamne pas."

Jean : Et pourtant, comme tu viens de le souligner, nous nous sentons toujours jugés. Nous nous sentons toujours coupables. La raison est simple mais profonde : quand Adam et Eve sont tombés, ils n'ont pas juste péché en désobéissant à la loi divine, mais leur nature même a été changée. Ils ont alors reçu une nature déchue et chacun de leurs descendants a hérité de la même nature pécheresse. Mais plus que ça : ils ont intériorisé le mensonge selon lequel être humainêtre ce pour quoi ils ont été créés – n'était… pas "assez bien".

Thomas : Je sais que nous avons abordé ce sujet dans une émission précédente, mais c'est un concept vraiment nouveau. Pourrait-on expliquer un peu pour ceux qui auraient raté cette émission ?

Jean : Bien sûr. Eh bien, pour ceux qui auraient manqué cette émission, vous pouvez toujours l'écouter sur notre site Web ou notre chaîne YouTube. Elle s’intitule " Le pourquoi derrière le mensonge ". Nous abordons ce sujet en détail, alors pour l'instant, je vais juste le résumer.

Le diable a tenté Adam et Eve d'être insatisfaits de leur état, c’est-à-dire tel qu'ils avaient été créés. Bien sûr, ils ont été créés purs et innocents. Mais ils étaient humains.

Thomas : Nous avons tendance à négliger cela, n'est-ce pas ?

Jean : Oui, mais c'est un point essentiel. Adam et Ève étaient pleinement humains. Des humains sans péché avant la chute, certes. Mais toujours humains. Qu'est-ce que ça signifie ? Ça signifie qu'ils ont été créés avec la capacité de grandir : en amour, en expérience et en connaissance, à la ressemblance de leur Créateur, leur Père céleste.

Thomas : Dans notre émission précédente, tu as mentionné Genèse 2 comme preuve que leur état était parfait, même s’ils n’avaient pas la connaissance de toute chose.

Jean : Bien sûr. Seul Yah est omniscient. Mais la capacité de grandir, d'apprendre, de connaître et d'expérimenter toujours plus est la façon dont Il a créé les humains. Être ignorant, être humain, ne rendait pas ces deux premiers humains moins parfaits ou moins aimables. Lisons-le, dans Genèse 2.

Thomas : Oui, c'est Genèse 2, verset 25 : "L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte."

Jean : L'histoire de la semaine de la Création se trouve au chapitre 1, qui raconte comment Adam et Eve ont été créés au sixième jour. Ils ont été le point culminant de toute la Création de Yahuwah. Qu’a dit Yahuwah à la fin de la semaine de la Création ? Lisons les versets 27 à 31.

Thomas : "Elohim créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Elohim, il créa l'homme et la femme. 28 Elohim les bénit, et Elohim leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. 29 Et Elohim dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. 30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. 31 Elohim vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour."

Jean : Nous avons donc ces êtres nouvellement créés. Créés à l'image même d'Elohim, parfaits dans leur innocence mais encore ignorants de beaucoup de choses. Et leur Créateur, leur Père céleste, les déclare très bons, malgré leur ignorance ! Malgré leur manque d’une pleine connaissance ! Qu'est-ce que cela nous dit ?

Thomas : Qu'Il était content d'eux ? Qu'ils ne pouvaient pas être améliorés ? Ils étaient bons comme ils étaient ?

Jean : Oui ! Ils étaient bons – parfaits, aimables – tels qu'ils étaient, tels qu'ils avaient été créés. Et puis deux chapitres plus loin, dans Genèse 3, le serpent arrive, insinuant qu'ils seraient en quelque sorte moins bien qu'ils pourraient être, moins bien qu'ils devraient être. Il ne le dit pas explicitement. Il leur fait simplement remarquer qu'ils ne savent pas tout ce que Yahuwah sait. Et maintenant, ils se sentent inférieurs.

Thomas : Vu sous cet ange, on voit à quel point cette affirmation était vraiment ridicule. Bien sûr qu'ils en savaient moins que Yahuwah ! Il est le Tout-Puissant ! Il est Dieu ! Même le plus élévé des archanges du Ciel ne pourra jamais s'élever à Son statut et à Sa connaissance.

Ça me rappelle ce passage dans le Nouveau Testament qui dit que Yah a fait l'homme un peu plus bas que les anges.

Jean : Tout à fait. Lisons-le. C’est dans Hébreux 2. Commençons au verset 1 pour le lire dans son contexte. Remarquons qu'il n'y a rien ici qui suggère que la création d'Adam et Ève, en tant qu'êtres humains, aurait pu être améliorée d'une manière ou d'une autre, ce que le serpent laissait entendre. Allons-y.

Thomas : "C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles. 2 Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, 3 comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu, 4 Yah appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté. 5 En effet, ce n'est pas à des anges que Yah a soumis le monde à venir dont nous parlons. 6 Or quelqu'un a rendu quelque part ce témoignage : Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui, Ou le fils de l'homme, pour que tu prennes soin de lui ? 7 Tu l'as abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges [ou : Tu l'as fait un peu moindre que les Anges, Tu l'as fait un peu inférieur aux anges, selon les versions], Tu l'as couronné de gloire et d'honneur, 8 Tu as mis toutes choses sous ses pieds."

Jean : Remarquons que, même si Adam et Eve ont été créés "un peu moindre que les anges", ou "un peu inférieurs aux anges", selon les version, Yah les a quand même couronnés de gloire et d'honneur et as mis toutes choses sous leurs pieds, c’est-à-dire les a placés au-dessus, ou, au sommet de toute la Création de ce monde. Voici la vérité, l'évangile du royaume, que l'écrivain des Hébreux ne veut pas que nous oubliions, pour ne pas nous en éloigner. Être humain est suffisamment bon pour nous rendre aimables aux yeux de notre Créateur. L'être humain est assez bon pour accomplir le dessein de Yah dans notre Création. Et, pour démontrer cela, Yahuwah a envoyé un Messie pleinement humain pour nous racheter de la chute.

Continuons à lire. Verset 8.

Thomas : "En effet, en lui soumettant toutes choses, Yah n'a rien laissé qui ne lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises. "

Jean : A cause du péché. L'entrée du péché a retardé – il n'a pas changé ou rendu obsolète, il a simplement retardé – le plan de Yah pour la race humaine. Continuons. Verset 9.

Thomas : "Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Yahushua, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte, afin que, par la grâce de Yahuwah, il souffrît la mort pour tous. 10 Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. 11 Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères"

Jean : De toutes les manières imaginables, nous voyons le Père essayer de nous faire savoir que l'implication de satan en Eden – selon laquelle être humain ne serait pas assez bon – est un gros mensonge. Voilà pourquoi la nature de Yahuwah en tant que UN Dieu (et non trois-en-un) et la nature de Yahushua (en tant que Messie pleinement humain) est une doctrine vitale.

Vous voyez, dans un sens très réel, nous sommes tous des fils et des filles de Yah.

Thomas : Oui, j'ai toujours aimé la façon dont Luc consigne la lignée du Sauveur dans Luc 3. Matthieu commence à Abraham et descend, comme ceci: Abraham a engendré Isaac ; Isaac a engendré Jacob. Jacob a engendré Juda, et ainsi de suite jusqu'à Christ. Mais Luc commence à Christ et remonte jusqu'à Adam. Il dit que Yahushua était le fils de… et il revient en arrière, en remontant toutes les générations. Il remonte jusqu'à Noé, le fils de Lamech, le fils de Mathusalem, le fils d'Enoch, et plus loin, jusqu'à Enosh, le fils de Seth, le fils d'Adam qui était, selon Luc, le fils de… Yah.

C'est magnifique ! Nous avons l'habitude de considérer Yahushua seul comme le "fils de Yah", mais, il est écrit ici, par déduction logique, que je le suis aussi ! Et vous aussi, amis auditeurs. Nous sommes tous des fils et des filles de Yah.

Jean : Et cela, cette réalité, devrait vous dire tout ce que vous devez savoir sur votre… "aimabilité " aux yeux de votre Père céleste, sur le fait d’être digné d’être aimé par Lui. Voici la vérité : Il vous aime ! Tel que vous êtes ! Oui, vous avez une nature déchue. Nous en avons tous une et le Père a un plan pour s'en occuper pour nous, parce qu'Il sait que nous serons plus heureux quand nous ne lutterons plus contre cette nature que nous avons héritée de la chute. Mais Il nous aime quand même. Il nous aime toujours.

Vous voyez, nous pouvons facilement observer que les adultes les plus équilibrés, les adultes les plus heureux sont, de loin, ceux qui ont eu une enfance émotionnellement saine et heureuse. Et pour avoir une enfance émotionnellement saine et heureuse, un enfant a besoin d'une chose plus que tout autre.

Thomas : Qu'est-ce que c'est ?

Jean : De savoir, au plus profond de son âme, que ses parents croient qu'il a de la valeur et de l'importance. Pour être en bonne santé émotionnelle, chaque enfant a besoin de croire, de tout son cœur, que papa et maman l'aiment, et l'estiment. Qu'il ou elle a de la valeur aux yeux de ses parents.

Maintenant, certains enfants peuvent ne pas recevoir cela de leurs deux parents. Parfois, la mère peut être extrêmement critique à l'égard de ses enfants, tandis que le père leur offre un refuge sûr. D'autres fois, c’est le père qui peut être très abusif – et toutes les formes d'abus sont émotionnellement abusives – et, dans ce cas, c'est la mère qui fait en sorte que l'enfant se sente aimé et digne. De telles situations causent évidemment des dommages, mais le fait d'avoir ne serait-ce qu’un seul parent qui voit la valeur de l'enfant et lui exprime clairement, contribue grandement à aider l'individu à grandir en bonne santé émotionnelle. Ou, du moins, dans une meilleure santé émotionnelle, que s’il n’avait aucun parent lui offrant ce soutien et cet amour clairement exprimé.

Thomas : C'est un bon point. Nous entendons parler de guérir son "enfant intérieur". Il s'agit en fait de guérir les dommages causés à notre estime de soi par les brimades et le dénigrement, y compris et surtout quand ces brimades et ce dénigrement ont été, ou sont, le fait de nos propres parents.

Jean : C'est vrai. Pour être équilibré, heureux, émotionnellement sain et résilient, nous devons vraiment croire, au fond de notre cœur, que nous avons une valeur intrinsèque. Et c'est le cas ! Voilà la bonne nouvelle. Nous avons de la valeur. Nous sommes aimables. Aux yeux de notre Père Céleste. Voilà le message perdu et oublié de l'évangile.

* * *

Partie 2

Thomas : Tu as dis que pour qu'un adulte soit heureux, équilibré et émotionnellement sain, il doit avoir un sens sain de l'estime de soi, qui s'obtient le plus facilement dans l'enfance. Si vous vous sentez valorisé par vos parents, vous vous valoriserez vous-même, c’est-à-dire : vous aurez une saine perception de votre propre valeur.

Jean : Exact. En tant que parents, nous devons nous rappeler que la façon dont nous parlons à nos enfants deviendra leur discours personnel intériorisé, à l'âge adulte.

Thomas : C’est vrai. C’est une grande responsabilité, en tant que parents. Nous sommes littéralement responsable du bonheur intérieur de nos enfants. Une excellente illustration de ce fait se trouve dans un trouble de la personnalité du groupe B appelé trouble de la personnalité borderline. Dans une étude publiée en 2010 dans le Corrections Compendium, il a été estimé que seulement 1 à 2 % de la population générale souffre de ce trouble. Cependant, ce nombre varie entre 12 et 30 % dans les prisons, ce qui est choquant. Maintenant, ce qui rend cela si applicable à notre discussion d'aujourd'hui, c'est que ce trouble de la personnalité borderline, ou trouble de la personnalité personnalité limite, se développe le plus souvent dans la petite enfance à la suite d'abus sévères de la part de la personne qui s'occupe principalement de l'enfant. Je ne sais pas si cela est vrai dans 100 % des cas, mais on a longtemps pensé que c'était la seule façon de développer un trouble de la personnalité limite. Voilà la mesure de l’impact que nous, en tant que parents, avons sur l'estime de soi de notre enfant.

Jean : C'est terriblement vrai. Mais ce que nous n'avions pas reconnu, c'est que lorsqu'Adam et Eve ont péché, ils ont intériorisé le message du diable selon lequel ils n'étaient pas "assez bons" et l'ont transmis à tous leurs descendants. Nous avons tous, à un degré plus ou moins élevé, intériorisé ce message. Certaines personnes cherchent à combler ce vide par leur carrière, d'autres en changeant leur apparence, alors qu'en réalité, notre indignité est un message du diable, et non de notre Père Céleste aimant.

Laissez-moi te raconter une histoire pour illustrer mon propos. Mon fils aîné, comme tu le sais, est à l'université. L'année dernière, il a suivi un cours de religions comparées. L'une des choses qu'il a découvertes, en suivant ce cours, est une énorme différence entre la façon dont nous, chrétiens, voyons "Dieu", et la façon dont de nombreux païens voient leur "dieu" ou "déesse". Comme nous l'avons déjà dit, chaque religion comporte une part d'erreur et chaque religion comporte une part de vérité. C'est ainsi que Yahuwah attire tous les cœurs à Lui, quelle que soit leur origine. Mais la différence entre le point de vue Chrétien et le point de vue païen était vraiment profonde, et troublante, et pas à notre avantage…

Thomas : Comment ça ?

Jean : Eh bien, par exemple, il est allé sur Pinterest. Tu sais, ce site web où beaucoup de gens postent des photos et des mèmes ?

Thomas : Oui. Et ?

Jean : Il a tapé le mot "Dieu". Puis il a ouvert un nouvel onglet, toujours sur Pinterest, et a tapé le mot "déesse". Les différences étaient frappantes. Par exemple, sur la page des citations sur "Dieu", il y avait une image qui disait, je cite : "Il m'aime malgré le fait que je le déçois chaque jour." Un autre disait : "Dieu voit notre péché plus clairement que quiconque, mais il nous aime plus que quiconque."

Thomas : Eh bien… oui. Je ne vois pas le problème dans ces affirmations.

Jean : Eh bien, laisse-moi te lire quelques-unes des citations qui sont apparues quand il a tapé "déesse". L'une d'elles dit : "Je suis profondément aimé. Je suis divinement béni. Je suis ma propre lumière sacrée. J'honore la déesse qui est en moi." Un autre disait : "J'échange ma honte et ma colère contre l'amour de soi et l'auto-compassion."

Thomas : Ok. Je pense que je vois où tu veux en venir. Les citations ou les mèmes sous la recherche "Dieu" sont tous très, euh, négatifs, n'est-ce pas ? Le fait d’êrtre très abattu sur soi-même. En gros, ça dit : "Tu es un raté. Tu es mauvais. Tu es un pécheur. Oui, Dieu t'aime quand même. C'est assez étonnant puisque tu es si affreux." En revanche, les déclarations païennes sont vraiment affirmatives, dans le sens "positives", n'est-ce pas ? Elles vous font vous sentir bien dans votre peau.

Mais est-ce vraiment une bonne chose ? Je veux dire, nous sommes des pécheurs. Nous sommes méchants par nature, et avons besoin d'un Sauveur.

Jean : Mais la question est, Thomas, ce que produit la différente focalisation ? C'est un phénomène observable que les personnes qui se vantent le plus sont celles qui se sentent le plus en insécurité. Ceux qui se détestent eux-mêmes, sont-ils vraiment capables d'aimer quelqu'un d'autre ?

Thomas : C'est difficile, n'est-ce pas ? Alors, en personnalisant cela, qu'est-ce que ça signifie pour nous ? Personnellement ?

Jean : Ça signifie que : toi et moi, et tous ceux qui nous écoutent, sont aimables comme nous sommes. Toi et moi, et tous ceux qui nous écoutent, sommes dignes d’amour. Voilà pourquoi nous sommes invités à venir au Père, tels que nous sommes. Nous sommes des pécheurs avec une nature déchue. Bien sûr que nous ne pouvons pas nous améliorer par nous-même. Et bien sûr, Yahuwah le sait. Toute "amélioration" doit être faite par Lui.

Thomas : Toute re-Création doit être faite par le Créateur.

Jean : C'est une bonne façon de le dire.

Non, nous ne sommes pas divins. Mais le message que Yahushua a apporté est que le but divin de Yah dans la création de la race humaine sera accompli lorsque Yahushua reviendra pour établir le royaume de Yah sur la terre. Et une partie de ce message est que les humains sont suffisamment bons en tant qu'humains pour accomplir cette destinée divine. Yahuwah a créé les êtres humains pour ce rôle. Nous n'avons pas à, comme le serpent l'a suggéré, "être comme Dieu" pour accomplir notre destinée divine. Les êtres humains, dans leur humanité ordonnée par Yahuwah, sont "assez bons" pour hériter de la terre.

Thomas : Même si tu admets, de toute évidence, que nous sommes tous des pécheurs, tu continues à dire que nous sommes "suffisamment bons". Comment définis-tu : être "assez bon" ?

Jean : La race humaine est ce que Yahuwah a créé pour accomplir Son dessein. Encore une fois, nous n'avons pas à oeuvrer pour atteindre la divinité. Nous n'avons pas besoin non plus de nous réincarner jusqu'à ce que nous atteignions la divinité. Être humain est suffisant, parce que c'est ce que Yahuwah a créé. Il a créé des êtres humains. Il aurait pu créer des demi-dieux. Mais ce n’est pas ce qu’Il a fait. Il a créé des êtres humains et Il leur a donné la domination sur toute la terre.

Thomas : Alors… comment ce message a-t-il été perdu à nos yeux ? Je sais que tu as dis que nous avons tous intériorisé le message du serpent selon lequel nous ne serions pas assez bons, mais Yahushua est venu nous apporter l'évangile – le message selon lequel les humains sont assez bons pour hériter de la terre. Si c'est le vrai message de l'évangile dans sa pureté originelle, comment cela a-t-il été perdu à nos yeux ?

Jean : C'est une excellente question. L'Ancien Testament se termine avec les Israélites sous le contrôle des Médo-Perses. Même après le retour de certains des captifs babyloniens en terre d'Israël, ils faisaient toujours partie de l'empire médo-perse. Une fois Jérusalem tombée aux mains des Babyloniens, Juda n'a plus jamais été un pays vraiment indépendant.

Dans le Nouveau Testament, bien sûr, la puissance étrangère en charge était les Romains. Ce que nous avons tendance à négliger, c'est l'influence, sur les Juifs, de la puissance qui les a dirigé pendant la période intertestamentaire.

Tout le monde se souvient de la statue dans le rêve de Nebucadnetsar, dans Daniel 2. Daniel a interprété le rêve et a dit à Nebucadnetsar que la tête en or de la statue le représentait, lui, ou Babylone. Quels empires devaient venir ensuite ? Peux-tu les nommer dans l'ordre ?

Thomas : Hm, Babylone, l’empire Médo-Perse, la Grèce, Rome.

Jean : La Grèce ! Voilà la puissance qui dirigeait Israël pendant la période intertestamentaire. Et, tout comme le panthéon des dieux romains et l'architecture romaine ont été influencés par l'architecture et la religion grecques, leur philosophie a aussi influencé l'empire qu'ils dirigeaient. Cela incluait les Juifs.

Maintenant. Quand tu étais à l'université, as-tu suivi des cours de philosophie ?

Thomas : Oui ! J'ai suivi un cours. C'était intéressant, surtout de voir comment la philosophie moderne tire tant de ses idées des Grecs anciens.

Jean : Ok. Socrate est reconnu comme avoir été l'un des plus grands philosophes. Pour faire simple, il a enseigné que le monde matériel – le monde que nous voyons autour de nous et dont nous faisons l'expérience par nos cinq sens – ne serait qu'un faible reflet d'une réalité supérieure, idéale. Il a soutenu que les idées sont plus réelles que les choses que nous pouvons toucher. Pour Socrate, notre monde physique est inférieur car il change constamment. De même, pour lui, le corps humain ne serait pas la réalité ultime car il est mortel. Chacun de nos esprits, ou de nos pensées, ferait partie de l'Esprit absolu ou de la Pensée Absolue. Mais le point principal, pour cette philosophie est que : la réalité dans laquelle nous vivons ne serait qu'un faible reflet de l'idéal.

Thomas : Le paradis ?

Jean : Non. Cela aurait été trop matériel, trop réel, pour Socrate. Cette influence de la philosophie païenne est encore visible dans les diverses hérésies qui ont affligé l'Église primitive. Le gnosticisme est l'une des plus connues de ces hérésies. Il vient du mot grec, gnosis, qui signifie "connaissance".

Lisons la définition du mot. Encore une fois, il s'agit d'une hérésie chrétienne des débuts de notre ère. Beaucoup des hérésies qui ont poursuivi l'Église des premiers Chrétiens étaient, en gros, diverses idées tirées de la philosophie grecque, appliquées à la nouvelle religion. Tu l’as ? Allons-y.

Thomas : Ok, il est dit que le gnosticisme est, je cite : "La pensée, et la pratique en particulier, de divers cultes de la fin des siècles pré-chrétiens et du début des siècles chrétiens, qui se distinguent par la conviction que la matière est mauvaise et que l'émancipation passe par la gnose."

Jean : La gnose, encore une fois, signifie : "connaissance". Ça vous semble familier ? D'où vient cette idée que des connaissances plus avancées feraient de vous une meilleure personne ?

Thomas : Le serpent.

Jean : Exactement. Toute cette idée que le monde matériel serait mauvais, et que nos corps humains seraient mauvais et corrompus, conduit à un faux évangile qui est tissé à l'enseignement non biblique que nous aurions une âme immortelle séparée et distincte de nos corps.

Thomas : Comment arrives-tu à cette conclusion ?

Jean : Eh bien, en Eden, le serpent a convaincu Adam et Eve qu'ils devaient être quelque chose de plus qu'être humain pour être acceptables aux yeux de Yah. N'est-ce pas ?

Thomas : Exact.

Jean : Et avec cet… "avancement", ou "amélioration" si tu veux, non seulement ils seraient "plus" que ce qu’ils étaient, mais le serpent leur a promis quelque chose d'autre. Qu'est-ce que c'était ? Genèse 3… versets 4 et 5.

Thomas : "Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point; 5 mais Elohim sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux [ou : comme Elohim, dans la King James], connaissant le bien et le mal."

Jean : En acquérant cette nouvelle "connaissance avancée", ils ne seraient plus limités à la vie dans un corps physique.

Thomas : C'est une hérésie ! La plupart des chrétiens parlent de l'âme comme étant séparée du corps, mais la Bible dit clairement que l'âme n'existe pas séparément du corps. Ici. Écoutez ceci. C'est Genèse 2, verset 7. Il est écrit : " Yahuwah Elohim forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant." La King James dit : "Yahuwah Elohim forma l'homme de la poussière du sol, il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint une âme vivante. "

Jean : C'est un magnifique verset. Remarquons que l'homme n'avait pas d'âme avant ce point, il n’était même pas vivant. C'est l'acte même du Père insufflant le souffle de vie dans ses narines qui a créé l'âme. Un corps, avec l'étincelle de vie de notre Créateur, est l' "âme". L’être humain n'a pas d'âme-esprit désincarnée flottant autour du corps.

Mais le mensonge avancé par le serpent était qu'Adam et Ève n'avaient pas besoin de laisser la peur de la mort les empêcher de chercher à acquérir des "connaissances avancées". Bien sûr, le corps pouvait mourir, mais la "connaissance consciente", l'âme, "continuerait" dans une sorte de royaume des esprits.

Thomas : C'est intéressant. On peut voir comment, sous diverses formes, cette croyance est mondiale. Partout où la race humaine s'est répandue, il en est de même pour ce… mensonge qui remonte à l'Eden. Que ce soit la croyance en une âme immortelle qui va au Ciel ou en enfer à la mort, ou la réincarnation sous une forme ou une autre, tout revient à ce même mensonge.

Jean : Il n'y a aucune excuse pour les chrétiens de tous les peuples, les chrétiens qui ont accès à la Bible, de croire encore à ce mensonge satanique d'une âme immortelle. La Bible déclare à plusieurs reprises que l'homme est une âme, et que l'âme meurt. Regardons quelques versets. Allons dans Ezéchiel chapitre 18 et lisons le verset 20. Ezéchiel 18 verset 20.

Thomas : Très bien. Il est écrit : "L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui."

Jean : Notons bien : l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Pas l'âme qui resterait moins que divine dans son humanité. Être moins que divin n'est pas le critère qui détermine la mort, pas plus que l'ascension vers un état supérieur, supra-humain, n'est la condition pour hériter de la vie éternelle.

Lorsqu'un corps meurt, l'âme meurt aussi. Ils sont liés. Tournons-nous vers Ecclésiaste 12. C'est un livre que nous ne citons pas très souvent, mais il contient d’importants passages. Ecclésiaste 12, versets 6 et 7. Ici, Salomon est confronté à la mort après une vie de dissipation. "Vanité des vanités", dit-il, "tout est vanité." Mais ce que j’aimerais que nous remarquions, c'est sa description de la mort. Lisons-la.

Thomas : "avant que le cordon d'argent se détache, que le vase d'or se brise, que le seau se rompe sur la source, et que la roue se casse sur la citerne; 7 avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l'esprit retourne à Elohim qui l'a donné."

Jean : Yahuwah a dit à Adam et Eve que lorsque leurs corps mourraient, ils retourneraient à la poussière de la terre. Genèse 3:19. Il écrit : "C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière."

Salomon ajoute, en déclarant clairement dans Ecclésiaste 9 verset 5 : "Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. " Et trois chapitres plus loin, se trouvent les versets que tu viens de lire qui montrent que, lorsque le corps meurt, le souffle retourne à Yah qui l'a donné et l'âme humaine cesse d'exister.

Thomas : Ça va dans le sens de ce que Paul a dit dans 1 Thessaloniciens 4, versets 15 à 17.

Écoutez. Il est écrit : "Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. 16 Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Yah, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. 17 Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur."

Jean : N'est-ce pas un passage merveilleux ? Et très réconfortant. Vous n'avez pas à vous inquiéter que des êtres chers vous espionnent depuis le Ciel ou, pire, qu'ils soient horriblement torturés en enfer. Lorsqu'une personne meurt, c'est comme être inconscient quand vous dormez. Nous "dormons" tous jusqu'à que nous soyons relevés de la mort, quand Yahushua reviendra, et que nous recevrons de nouveaux corps immortels avec nos nouvelles natures purifiées et non déchues.

Mais encore une fois, le point important est que : le physique – le domaine physique, le corps physique – tout est bon. Ce n'est pas mauvais par défaut juste parce que c'est matériel et physique. Yah a déclaré que le monde physique, y compris nos corps physiques, était : "très bon". Si le physique était mauvais, ou manquait, en soi, quelque chose, d'une manière ou d'une autre, comme satan essaie de nous en convaincre, nous ne recevrions certainement pas de nouveaux corps à la résurrection.

Le mensonge de satan, qui a imprégné toutes les religions sur la terre – y compris la religion chrétienne – est que le physique (le monde matériel, le corps physique) ne serait pas complet, il manquerait quelque chose, il serait inférieur. Il ne serait pas "assez bon"… mais c'est exactement le contraire de ce qu'enseignent les Écritures.

Thomas : Eh bien, quand on y pense, cette erreur a un effet vraiment débilitant sur la psyché humaine, n'est-ce pas ? Les enfants élevés dans un environnement où ils sont constamment rabaissés, et où leur confiance en eux est détruite, grandissent en devenant des personnes peu sûres d'elles, souvent vantardes, craintives, jalouses, envieuses, malheureuses, peu sûres d'elles, déséquilibrées. Je ne dis pas qu'ils ne peuvent pas grandir au-delà de ça, mais ils doivent d'abord guérir des dommages causés par cette philosophie.

Jean : C’est juste ! Maintenant, appliquons cela à la religion. Que se passe-t-il quand les croyances religieuses et spirituelles de quelqu'un lui enseignent que ce qu'il est n'est pas assez bon, que le fait même d'admettre qu'il est assez bon, signifie qu'il est encore pire, car le refus même de reconnaître à quel point vous êtes affreux vous rend pécheur. Peut-on attendre des personnes qui s'accrochent à une théologie aussi tordue et non biblique, qu'elles accomplissent le plan de Yah dans leur création ?

Thomas : Eh bien… non. Vu sous cet angle, la réponse est non.

Jean : Tout comme les enfants ne peuvent pas mûrir correctement s'ils peinent sous le fardeau constant du désamour et de la désapprobation, les êtres humains adultes ne pourront jamais accomplir leur destinée conçue par Yah tant qu'ils s'accrocheront à la croyance qu'ils sont en quelque sorte "pas assez", et que, pour accomplir leur destinée divine, ils devraient en quelque sorte "être plus" que ce qu’ils sont, par eux-même.

Thomas : Et cette croyance est un fardeau ! Ce sentiment constant de ne jamais être assez bon. Nous le trouvons dans la société, dans l'église…

Jean : Le seul endroit où nous ne le trouvons pas est la Bible. Le message de l'évangile est un message de liberté ! Nous n'avons plus à croire aux mensonges du diable. Tournons-nous vers Luc 4, les versets 16 à 19. Qu'est-il écrit ?

Thomas : "Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit : 18 L'Esprit de Yahuwah est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19 Pour publier une année de grâce de Yahuwah."

Jean : L'évangile est un message de bonne nouvelle ! Il guérit ceux qui sont ruinés par le péché et brisés sous le fardeau terrible de ne pas se sentir "assez bien". Il nous libère pour avancer dans la destinée qui nous attend en tant qu'êtres humains, créés pour accomplir le plan divin dans notre Création.

Examinons un autre verset. Allons dans Jean 8, et lisons les versets 31 et 32.

Thomas : Très bien : "Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; 32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira" ou : "Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres", "vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres", dans d’autres versions.

Jean : La bonne nouvelle de l'Évangile est que le plan original de Yahuwah dans la création des êtres humains sera accompli. Cette vérité nous libère du fardeau de ne jamais nous sentir assez bon en raison de notre humanité.

Passons au verset 33. Qu'est-il écrit ?

Thomas : "Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? "

Jean : Tu vois, ils n'ont pas "compris". Ils ont pris ses paroles au pied de la lettre et Yahushua parlait des attitudes et des croyances qui influencent nos pensées et nos sentiments, qui conduisent nos paroles et nos actions. C'est pourquoi il leur a répondu au verset 34 : "En vérité, en vérité, je vous le dis. . . quiconque se livre au péché est esclave du péché. "

Le péché ne fait qu'augmenter ce fardeau imposé par le diable de ne pas se sentir assez bien. Notre culpabilité nous fait nous sentir encore plus indignes, et moins que les autres, ou moins que l’idée que nous avons de ce que nous devrions être. Yah a l'intention de nous libérer même de cela lorsqu'Il nous offrira une nouvelle nature non déchue.

Thomas : C'est merveilleusement encourageant.

Ne partez pas, les amis ! A suivre, notre Courrier des Auditeurs.

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Courrier des Auditeurs

Thomas : Nous avons une question intéressante pour notre Courrier des Auditeurs aujourd'hui, qui nous vient de Valparaíso au Chili, en Amérique du Sud. Savais-tu que cette ville, Valparaíso, a établi un record du monde ?

Jean : Non. Pour quoi ?

Thomas : En 2007, ils ont allumé 16000 feux d'artifice à Valparaíso. Ils sont entrés dans le livre Guinness des records pour ça.

Jean : Hm. Ça doit être simpressionnant à voir !

Thomas : Spectaculaire, oui.

Quoi qu'il en soit, Graziela nous écrit : "Chers Thomas et Jean, je vous écris parce que j'espère que vous pourrez m'aider pour quelque chose. Depuis que je suis enfant, j'adore rêvasser. C'est ma méthode d'évasion préférée, et pourtant je me sens toujours si coupable de le faire ! Je ne rêvasse pas à propos de quelque chose de mauvais en soi. Mais je me sens toujours coupable quand je le fais et je ne sais pas pourquoi. L'évasion est-elle vraiment un péché ?"

Jean : Non, ça ne l'est pas.

Thomas : Sérieusement ? … Je ne m'attendais pas à cette réponse !

Jean : Vraiment ? Pourquoi ?

Thomas : Parce que nous parlons d'évasion, dans le sens échappatoire, fuir notre réalité dans quelque chose de potentiellement addictif ! J'ai toujours supposé – et on m'a dit – que c'était mauvais.

Jean : Non. Ce n'est pas toujours le cas. En fait, l'évasion, saine, non addictive, peut être un outil très pratique pour faire face à une douleur ou un stress accablant.

Thomas : Une évasion saine ? N’est-ce pas fuir la réalité ?

Jean : Tu es vraiment accroché à l’idée que l'évasion soit un péché, n'est-ce pas ?

Thomas : Eh bien… oui.

Jean : Eh bien, je dois admettre qu'il y a certaines formes d'évasion qui sont clairement nuisibles et auxquelles il ne faut pas s'adonner.

Thomas : Mais dire qu'il y a certaines formes d'évasion qui sont mauvaises implique qu'il y en a qui sont bonnes. Quelle sorte d'évasion de la réalité ne serait pas mauvaise, nous enfonçant toujours plus dans nos problèmes ?

Jean : Eh bien, voyons ça. Tournons-vous vers le Psaume 119 et pendant que tu le cherches, laisse-moi te demander ceci : Dirais-tu que David a eu une vie stressante ?

Thomas : Oh oui ! N'importe quel gars qui s'occupe de, combien était-ce, six ou sept épouses ?…

Jean : Plus de huit, en fait.

Thomas : Plus de huit épouses, voilà. C'est le stress assuré ! Haha. Une seule me suffit !

Jean : Pareil. Et tu connais le diction : femme heureuse, vie heureuse ! Mais voyons comment David a géré sa vie remplie de stress. Lisons le verset 97 du Psaume 119.

Thomas : "Combien j'aime ta loi ! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation."

Oui, mais ça, c'est de la méditation ! Et de la méditation biblique. Pas de l’évasion.

Jean : Tous les moyens d'évasion ne sont pas forcément… que sais-je : la cigarette, la drogue, l'alcool, ou autre. Dans un sens, l'évasion saine est une sorte d’automédication émotionnelle. Pourquoi ne pourrait-on pas "auto-médicamenter" notre douleur et notre stress par la parole de Yah ?

Thomas : Eh bien, je suppose qu'il n'y a aucune raison pour qu’on ne le puisse pas.

Jean : Nous avons l'habitude de nous concentrer sur les diverses formes d'évasion qui sont nuisibles. Mais, comme je l'ai dit, l'évasion elle-même, quand elle est saine, peut être un outil précieux pour réguler le stress.

Thomas : Alors qu'en est-il de la lutte de Graziela contre la rêverie ? Est-ce que c'est mauvais, si elle ne rêvasse pas à propos de mauvaises choses ?

Jean : Il existe un phénomène appelé "rêvasserie inadaptée" qui peut prendre le dessus sur la vie d'une personne. Comme toute dépendance, cette forme de rêverie constante peut causer des problèmes au travail, ou dans les relations interpersonnelles, ce genre de choses. Toute évasion qui cause plus de problèmes qu'elle n'en résout n'est pas bonne.

Cela dit : si elle veut échapper à son stress en rêvant à ce que sera la vie sur la terre renouvellée, qu’elle le fasse ! Il n'y a peut-être rien d'intrinsèquement pécheur à rêver à ses succès potentiels dans cette vie, mais une meilleure utilisation du temps serait de remplir son esprit avec les Écritures et les promesses de Yah.

Thomas : C'est vrai. Si vous êtes stressé ou blessé, le fait de trouver une promesse dans la Parole, la mémoriser, et méditer dessus, vous aidera beaucoup plus que… eh bien, pratiquement toutes les autres évasions ou échappatoires auxquelles on peut penser !

Très bien, c’est tout ce à quoi nous avons le temps de répondre. Continuez à nous envoyer vos questions et commentaires, amis auditeurs. Il vous suffit de vous rendre sur notre site worldslastchance.com et de cliquer sur contactez-nous.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Le 6 janvier 1941, le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt, s'est adressé au Congrès sur l'état de la guerre en Europe. Aujourd'hui, la plupart des propos qu'il a tenus ce jour-là ont été oubliés depuis longtemps. Cependant, à la fin de son discours, il a dit qu'il attendait quelque chose. Et c'était un monde fondé sur quatre libertés essentielles :

– La liberté d'expression.

– La liberté de culte.

– La liberté de vivre à l'abri du besoin, et

– La liberté de la peur.

Bien sûr, cela n'est jamais arrivé. Se libérer du besoin et de la peur – aucune de ces deux libertés n'est possible en temps de guerre. Rien que dans les années 1940, entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et la fin de la décennie, il y a eu 11 autres guerres. De 1945 à aujourd'hui, il y a eu plus de 100 guerres et conflits armés, dont beaucoup se poursuivent encore.

Dans le monde d'aujourd'hui, où les libertés civiles, même dans les pays occidentaux traditionnellement libéraux, disparaissent rapidement, la liberté d'expression devient rapidement une chose du passé. De même, la liberté de culte est également en danger.

Regardons les choses en face : dans ce monde, nous ne connaîtrons jamais la vraie liberté. La force est l'un des principes fondamentaux du royaume de Satan, et tant qu'il aura le pouvoir de tromper, tant qu'il y en aura pour résister à ses avances et rester fidèle à Yah, la force sera utilisée pour tenter de contraindre la conscience.

Mais l'Écriture prédit qu'un temps viendra où la vraie liberté, et le vrai bonheur, régneront parce que le péché et les pécheurs ne seront plus.

Jean le Révélateur a dit qu'il "entendit du ciel une grande voix qui disait : Voici, le tabernacle de Yah est avec les hommes, et il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Yahuwah lui-même sera avec eux, et sera leur Eloah. Et Yahuwah essuiera toute larme de leurs yeux ; et il n'y aura plus ni mort, ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu."

Peu importe les épreuves que nous devons traverser dans cette vie, il y a une éternité de joie qui attend ceux qui prendront Yah au mot et resteront fidèles.

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Thomas : Cet aspect oublié du message de l'évangile est vraiment une bonne nouvelle. Maintenant, juste pour clarifier, qu'en est-il du péché ? Est-ce que le fait de dire : " Tu es assez bon ", nous dispense en quelque sorte… je ne sais pas… de toute responsabilité de résister au péché ?

Jean : Bien sûr que non. Tu sais, c’est une ligne fine. D'un côté, la lettre aux Hébreux nous avertit : "Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché." D'autre part, la réalité est que, tant que nous avons une nature déchue, nous tomberons occasionnellement et trébucherons dans le péché, sous une forme ou une autre. C'est pourquoi, quand nous serons dotés de natures supérieures, lorsque Yahushua établira le royaume de Yah, le fait d’être complètement libéré du péché sera quelque chose de si grand et un tel don divin.

Thomas : Donc, pour résumer, notre Créateur est aussi notre re-Créateur.

Jean : Exactement ! Voilà la bonne nouvelle de l'évangile, qui s'attaque directement aux mensonges racontés par le serpent en Eden. Nous sommes assez bons dans notre humanité. Oui, en ce moment, nous avons des natures déchues, mais le Père a prévu une voie de sortie pour cela aussi. Mais, Il nous a créés humains ! Être humain n'est pas être un moins que rien. C'est suffisamment bon. Tournons-nous vers Colossiens 1. Ici, Paul identifie ce concept comme faisant partie du message de l'Évangile.

Colossiens 1, versets 21 à 23. Et pendant que tu lis, j’aumerais que nous remarquions que nulle part il n'est dit que le corps humain, ou le domaine physique, est mauvais. Allons-y.

Thomas : "Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres. . ."

Jean : C’est le péché qui renforce cette croyance, instillée par le serpent, que vous ne seriez pas assez bon. Alors, comme Adam et Eve : lorsqu'ils ont entendu la voix de leur Père dans le jardin, ils ont couru et se sont cachés. La culpabilité les a poussés à se cacher de leur meilleur ami. Et nous faisons la même chose. Voilà comment nos "mauvaises œuvres" et pensées, nous éloignent de Yah. Ce n’est pas Lui qui nous tient pas à distance. C'est dans notre propre esprit, dans notre propre pensée, que la culpabilité nous sépare de Lui.

Ok, continuons. Comment Yahuwah gère-t-il cela ?

Thomas : ". . . il vous a maintenant réconciliés 22 par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, 23 si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j'ai été fait ministre."

Jean : Quel est l'espoir contenu dans l'évangile ?

Thomas : Que nous sommes assez bons.

Jean : Et acceptés dans le bien-aimé.

Thomas : J'ai remarqué l'accent mis sur le corps physique de Christ. Cela va vraiment à l'encontre de la philosophie païenne selon laquelle nos corps physiques seraient en eux-mêmes intrinsèquement mauvais, n'est-ce pas ?

Jean : C'est vrai ! Ce que Paul dit, ici même, explique pourquoi un être humain – pas un être divin ; pas un être humain et divin – un être pleinement humain était nécessaire pour être notre Rédempteur. Voilà ce qui prouve sans l'ombre d'un doute qu'aux yeux de Yahuwah, être humain est suffisant. Nous devons lutter contre le péché, mais nous n'avons pas à lutter pour être divin. Ce n'est pas pour cela qu'Il nous a créé.

Thomas : Ouah ! C'est une nouvelle pensée pour moi. Quand nous acceptons le fardeau auto-incriminant de ne jamais être " assez bon ", de notre humanité qui nous fait nous sentir toujours inférieurs, nous finissons toujours par vraiment trouver des défauts à la Création de Yahuwah, n'est-ce pas ?

Jean : Et si vous trouvez des défauts à la Création de Yahuwah, vous finirez par trouver des défauts à… qui ?

Thomas : Yahuwah.

Jean : C'est ça.

Il y a une magnifique déclaration que Yahushua a faite pour expliquer à quel point Yahu nous aime. Ce n'est pas une déclaration que nous entendons habituellement dans les sermons sur l'amour de Yah, mais maintenant que nous savons que le Sauveur était pleinement humain, elle souligne encore plus l'amour du Père et Son acceptation de Ses enfants humains. Elle se trouve dans l'évangile de Jean. Jean 10, verset 17. Commençons au verset 14 pour avoir le contexte.

Thomas : Très bien, il est écrit : "Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, 15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. 16 J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. 17 Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre."

Jean : Ce discours sur les brebis et le bon berger, c'est juste le contexte. Tout le passage mène à ce dernier verset : "Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre". C'est la raison pour laquelle… le Père m’aime, dans la King James. C’est pour cette raison que mon Père m'aime.

En d'autres termes, Yahushua nous dit : "Mon Père vous aime tellement qu'il m'aime encore plus pour le fait d’être prêt à mourir pour vous."

Thomas : C'est magnifique.

Jean : L'amour éveillera toujours l'amour. C'est pourquoi il est si vital d'entendre, de partager et de répandre le message de l'Évangile. Tout comme un enfant qui s'épanouira, mûrira et grandira dans un environnement d'amour et d'appréciation, il en sera de même pour les croyants lorsqu'ils saisiront la plénitude de combien le Père les aime et les accepte tels qu'ils sont.

Je sais que nous sommes à court de temps pour aujourd’hui, alors je vais juste aborder très brièvement un dernier point. La doctrine d'une divinité trinitaire est le prolongement naturel de l'idée d'une âme immortelle. Si être humain n'est pas assez bon, alors votre Sauveur ne peut certainement pas être humain. Mais, s'il n'est pas humain, qu'est-il ? Nous obtenons donc cette idée tordue, ridiculement impossible, d'une divinité trois-en-un où le soi-disant "Dieu le Fils" a partagé une préexistence éternelle avec le Père.

Thomas : Hm. Tu as raison. Donc, la doctrine trinitaire d'un "Dieu le Fils" détruit vraiment la puissance et la beauté de l'évangile, n'est-ce pas ?

Jean : Elle cache l'aspect le plus important de l'évangile lui-même, en renforçant l'insinuation du serpent selon laquelle être humain signifie que nous ne serions jamais assez bon.

Au contraire, Yahuwah a délibérément choisi d'avoir un Messie humain pour renforcer le fait qu'il a un plan pour l'humanité, une destinée prévue pour la race humaine depuis le tout début.

Tournons-nous vers Matthieu 25 et lisons le verset 34. C'est une affirmation incroyable de notre valeur aux yeux du Père en tant qu'êtres humains.

Thomas : "Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde."

Jean : Cela a toujours été le plan du Père : de peupler la terre avec des êtres humains et de leur permettre de la dominer. C'est Son plan depuis le tout début et il s'accomplira finalement lorsque Yahushua établira Son royaume. Voici l'évangile du Royaume de Yah : vous êtes suffisamment bons et Yahuwah vous aime tels que vous êtes.

Thomas : Amein.

Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime. . . et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

La radio de la dernière chance du monde ! Préparer un peuple au retour prochain du Sauveur !

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