Programme 190
Christ, la Trinité et la mauvaise foi
Partie 1
Thomas Rolland : Christ nous aurait-il menti ? Les apôtres nous auraient-ils menti ? Bonjour, je suis Thomas Rolland et vous êtes sur Radio WLC.
Je sais que la question même – Christ nous aurait-il menti ? – peut sembler blasphématoire. Et je suis sûr que vous pensez : " Bien sûr que Yahushua ne nous a pas menti ! Qu'essayez-vous d'insinuer, Thomas ?"
Eh bien, je n'essaie pas d'insinuer quoi que ce soit. J'essaie d'aller au fond d'une… eh bien, d’une absence notable, dans les Écritures. Un point de doctrine extrêmement important a été omis, ce qui pose la question du : pourquoi. S'agit-il d'un oubli ? Était-ce délibéré ? Ou est-ce absent, simplement parce que ce n'est pas vrai ?
Je parle de la doctrine d’une divinité trinitaire. Je vais être honnête, qaund quelqu'un a essayé pour la première fois de me dire qu'il n'y avait pas de trinité, ma première pensée a été : " De quoi parlez-vous ? Bien sûr qu'il y a une trinité ! L'Écriture parle à de maintes reprises d’un 'esprit saint', donc il doit y avoir une trinité !"
Aujourd’hui, avec Jean Olivier, nous allons éclairer ce sujet. Jean ? Que dit l'Écriture au sujet de la trinité ?
Jean Olivier : J'aimerais revenir un peu en arrière. Nous avons déjà couvert ce que l'Écriture dit – et ne dit pas – au sujet de la trinité, dans d'autres émissions.
Sais-tu ce que signifie : " faire preuve de bonne foi " ? Je parle dans un contexte légal. Qu'est-ce que la ‘bonne foi’ par rapport à la ‘mauvaise foi’ ?
Thomas : Eh bien, euh… dans le droit des contrats, la "bonne foi" est la présomption que les deux parties traiteront l'une avec l'autre honnêtement et équitablement. C'est ce qu'on appelle : "agir de bonne foi".
La mauvaise foi, c’est l'opposé : être malhonnête. Hm, ça peut inclure le fait de ne pas fournir une divulgation complète. Ça peut aussi inclure l'intention de frauder. C’est ça, agir de mauvaise foi.
Jean : Eh bien, il y a quelques années, aux Etats-Unis ou au Canada, je ne sais plus exactement, une compagnie d'assurance a décidé qu'elle avait besoin de faire des affaires, elle a donc envoyé des lettres annonçant une très bonne affaire sur des polices d'assurance-vie.
Il se trouve qu'un de ces courriers indésirables a été adressé à un étudiant d'université. Je ne me souviens plus de son nom, alors nous l’appelerons Kevin. Kevin a lu la lettre, a étudié les "petits caractères" et a remarqué que rien dans la police ne disait qu'elle était réservée aux humains.
Thomas : Dis-moi qu'il n'a pas fait ça !
Jean : Quoi ?
Thomas : Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a acheté une assurance vie pour son chien ou quelque chose comme ça ?
Jean : Encore mieux. Il était à l'université, il vivait dans un dortoir. Il ne pouvait pas avoir un chien ou un chat là-bas, mais il avait un animal de compagnie. Un guppy, ou poisson arc-en-ciel.
Thomas : Un poisson arc-en-ciel ? Ces petits poissons qui se vendent, à quoi, deux euros ?
Jean : Ce sont des poissons très communs et ils ont une espérance de vie de deux à cinq ans s'ils sont bien entretenus. Quoi qu'il en soit, Kevin a décidé de souscrire une assurance-vie pour son guppy, en se désignant comme bénéficiaire. Ça a commencé comme une blague, mais à sa grande surprise – et probablement à cause d'un problème dans le système – il a reçu la confirmation que M. Fred L. Guppy (c'est le nom qu'il avait donné à son poisson) était bien couvert par une police d'assurance-vie.
Je ne me souviens pas de tous les détails, mais environ un an et demi plus tard, Fred L. Guppy a rejoint… le grand océan dans le ciel, ou quel que soit l'endroit où les poissons vont quand ils meurent.
Thomas : La fosse septique.
Jean : Ça marche aussi, mais c’est cruel. Quoi qu'il en soit, Kevin a rapidement déposé une réclamation, qui a été tout aussi rapidement rejetée, et il les a menacés d'un procès. Il leur a dit qu'il avait payé leurs primes d'assurance de bonne foi pendant de nombreux mois, et qu'il s'attendait à ce qu'ils honorent leur contrat.
Thomas : Et que s'est-il passé ?
Jean : Eh bien, la compagnie d'assurance a envoyé un agent à l'université pour rencontrer Kevin, pour déterminer si oui ou non il semblait être le type de personne qui allait faire pression. Il a été décidé qu'il était, en effet, ce type de personne, donc ils ont réglé l’affaire à l'amiable pour, je ne sais pas… quelque chose comme 600 $ ? Ce n'est peut-être pas le montant ; ça fait des années que je l’ai lu, mais il a fini par obtenir une somme assez importante, compte tenu des circonstances et de la valeur du dollar à l'époque.
Thomas : Eh bien, tu sais, ils assurent les chevaux de course pur-sang pour des millions de dollars.
Jean : Oui, mais un cheval de course à un million de dollars n'est pas la même chose qu'un guppy.
Thomas : C’est vrai.
Jean : Ce que je veux dire, c'est que, bien que la police d’assurance ait été accordée à cause d'un négligeance évidente, bien que la compagnie d'assurance n'ait jamais eu l'intention de l'utiliser pour un poisson, Kevin a quand même gagné parce qu'il avait un argument basé sur la "bonne foi". Ce n'était pas sa faute si la compagnie d'assurance avait laissé cette erreur se produire. Il avait fait des paiements mensuels "de bonne foi". S'ils étaient revenus sur leur décision, d’un point de vue légal, ils auraient manqué de confiance dans l'exercice de leurs fonctions. Cela aurait été : négliger les normes de traitement équitable.
Selon la lettre de la loi – peut-être pas selon l'esprit de la loi, mais selon la lettre de la loi – Kevin avait un dossier solide et la compagnie d'assurance le savait. C'est pourquoi ils ont été prêts à aller de l'avant, et à lui donner de l'argent parce que ça leur coûtait moins cher que de porter l'affaire devant les tribunaux.
Thomas : C'est brillant ! Pourquoi n'ai-je jamais pensé à souscrire une police d'assurance-vie sur un poisson !
Jean : Eh bien, je suis sûr qu'ils ont fermé cette faille dans le système, maintenant. Il n’est pas possible d’avoir quelque chose comme ça qui arrive, et que l'histoire ne fasse pas le tour de toutes les autres compagnies d'assurance !
Mais voici ce que je veux dire : Yahushua était le Messie tant attendu. Il est venu pour nous enseigner la voie du salut. Maintenant, comment cela aurait-il le moindre sens qu'il néglige d'enseigner la vérité la plus fondamentale, la plus fondatrice sur la nature de Yah ?
Lisons une citation d'un érudit jésuite du nom de John Hardon. Elle provient d'un site Web catholique appelé CatholicEducation.org. Lisons sa déclaration d’introduction d'un article intitulé : "Doctrine catholique de la Sainte Trinité".
Thomas : "Le mystère de la Sainte Trinité est le plus fondamental de notre foi. De lui dépend tout le reste et de lui dérive tout le reste. D'où le souci constant de l'Église de sauvegarder la vérité révélée que Dieu est Un en nature et Trois en Personnes."
Jean : C'est dire à quel point la doctrine de la trinité est importante, basique, fondamentale pour l'Église catholique romaine.
Voici une autre citation. C'est d'une publication baptiste. Que dit-elle ?
Thomas : "La Trinité est une vérité fondamentale de notre foi."
Il y a encore ce mot : fondamental.
L'Église d'Angleterre, appelée Église anglicane ou épiscopalienne dans d'autres pays, croit également en une divinité trinitaire. La déclaration suivante est tirée du site ChurchOfEngland.org. Que dit-elle ?
Thomas : "La croyance en Dieu en tant que Père, Fils et Saint-Esprit est au cœur de notre foi."
Jean : On pourrait continuer encore et encore. Les adventistes du septième jour, qui comptent plus de 20 millions de membres dans le monde, croient en une divinité trinitaire.
L'Église méthodiste unie est l'une des plus grandes dénominations protestantes du monde. Elle croit également en une trinité. Le site Web ChristianityFaq.org décrit la croyance des méthodistes en une divinité trinitaire en ces termes : "La doctrine de Dieu, en particulier la Trinité, est au cœur de la théologie biblique… Le méthodisme croit, enseigne et défend la doctrine de la Trinité avec une grande conviction. … La croyance de l’Église méthodiste unie en la Trinité est centrale, forte et claire." Fin de citation.
Thomas : Une divinité trinitaire est vraiment la croyance centrale, fondamentale, pour la majorité des chrétiens.
Jean : La grande majorité.
Tournons-nous maintenant vers Esaïe 9. Esaïe, chapitre 9, et lisons les deux premiers versets.
Thomas : "Mais les ténèbres ne régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses : Si les temps passés ont couvert d'opprobre le pays de Zabulon et le pays de Nephthali, Les temps à venir couvriront de gloire La contrée voisine de la mer, au delà du Jourdain, Le territoire des Gentils."
Jean : Il s'agit d'une prophétie du Messie. Lisons maintenant Matthieu 4, les versets 13 à 17. C'est juste après le retour de Yahushua après avoir été tenté dans le désert. C'est le tout début de son ministère public.
Thomas : "Il quitta Nazareth, et vint demeurer à Capernaüm, située près de la mer, dans le territoire de Zabulon et de Nephthali, 14 afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : 15 Le peuple de Zabulon et de Nephthali, De la contrée voisine de la mer, du pays au delà du Jourdain, Et de la Galilée des Gentils, 16 Ce peuple, assis dans les ténèbres, A vu une grande lumière; Et sur ceux qui étaient assis dans la région et l'ombre de la mort La lumière s'est levée.
17 Dès ce moment Yahushua commença à prêcher, et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche."
Jean : Le message de Yahushua, qui consiste à apporter la vérité aux personnes ignorantes, est comparé au fait d'apporter la lumière aux personnes qui sont dans les ténèbres.
Regardons une autre prophétie du Messie, dans Ésaïe 42. Lisons les versets 1 à 4.
Thomas : "Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon esprit sur lui; Il annoncera la justice aux nations. 2 Il ne criera point, il n'élèvera point la voix, Et ne la fera point entendre dans les rues. 3 Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n'éteindra point la mèche qui brûle encore; Il annoncera la justice selon la vérité. 4 Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre, Et que les îles espèrent en sa loi."
Jean : "Et que les îles espèrent en sa loi", ou dans une autre version : "Dans son enseignement les îles mettront leur espoir." Donc ici encore, nous voyons clairement que l'un des aspects les plus importants du ministère du Messie sera son enseignement, son instruction dans la justice, dans la droiture. Et, bien sûr, c'est pour cela que Yahushua est connu. Même parmi ceux qui nient qu'il est le Messie, il est toujours connu pour sa sagesse et ses paraboles.
J'ai ici une liste de versets que j’aimerais que nous lisions. Et pendant que nous lisons, remarquons quelle action est lentionnée ici. Que fait Yahushua dans chacun de ces versets ?
Thomas : Très bien. Luc 19:47 : "Il enseignait tous les jours dans le temple. Et les principaux sacrificateurs, les scribes, et les principaux du peuple cherchaient à le faire périr".
Luc 20:1 : "Un de ces jours-là, comme Yahushua enseignait le peuple dans le temple et qu'il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent".
Luc 21:37 : "Pendant le jour, Yahushua enseignait dans le temple, et il allait passer la nuit à la montagne appelée montagne des oliviers."
Jean 7:14 : "Vers le milieu de la fête, Yahushua monta au temple. Et il enseignait."
Jean 8:2 : "Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait."
Matthieu 11:1 : "Lorsque Yahushua eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour enseigner et prêcher dans les villes du pays."
Marc 6:6 : "Yahushua parcourait les villages d'alentour, en enseignant."
Luc 13:22 : "Yahushua traversait les villes et les villages, enseignant, et faisant route vers Jérusalem."
Marc 2:13 : " Yahushua sortit de nouveau du côté de la mer. Toute la foule venait à lui, et il les enseignait."
Marc 6, 34 : "Quand il sortit de la barque, Yahushua vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses."
Marc 10:1 : "Yahushua, étant parti de là, se rendit dans le territoire de la Judée au delà du Jourdain. La foule s'assembla de nouveau près de lui, et selon sa coutume, il se mit encore à l'enseigner."
Jean : Je pense que ça suffit. Je me suis un peu emporté en les compilant, mais nous voyons le point principal : quelle est la chose que Yahushua faisait constamment ?
Thomas : Il enseignait aux gens.
Jean : Alors maintenant, laisse-moi te demander ceci : Si la doctrine de la trinité est la croyance fondamentale sur laquelle le christianisme est construit, comme tant de chrétiens le croient, pourquoi la supposée nature trinitaire divine n'était-elle pas au centre de ses enseignements ? Pourquoi Yahushua n'a-t-il pas enseigné qu'il était lui-même "Dieu", s'il était effectivement "Dieu le Fils", comme le croient les trinitaires ? Pourquoi n'a-t-il jamais expliqué cela ?
Thomas : C'est une très bonne question. Et on ne peut pas compter sa conversation avec Nicodème dans Jean 3. Là, il a simplement comparé l'action de l’Esprit Saint au vent. Il n'y a aucune mention d'une trinité, et encore moins d'une divinité trinitaire.
Jean : L'un des principaux devoirs du Messie était d'enseigner, d'instruire le peuple dans la vérité et la justice. Pour que Yahushua vienne, et passe tout ce temps à enseigner, et ne fasse même pas une seule fois allusion à une nature divine trine, cela signifie deux choses :
SOIT il était de "mauvaise foi"…
OU il n'a pas enseigné une divinité trinitaire… parce qu'il ne croyait pas en une divinité trinitaire.
Rappelons-nous que la définition légale de la "mauvaise foi" inclut : "l'exécution indigne de confiance des devoirs", et "l'évasion de l'esprit de l'accord, le manque de diligence et le relâchement, l'exécution intentionnelle d'une performance imparfaite".
Alors. Dis-moi. Lequel était-ce ? Yahushua s'est-il volontairement acquitté de manière imparfaite de ses fonctions, en retenant des informations vitales qui permettait de poser les fondements mêmes du christianisme ? Ou alors : il n’a pas enseigné la trinité parce qu'il ne croyait pas à la trinité ? Lequel des deux ?
Thomas : Eh bien, il est impossible que le Sauveur, qui était parfait, ait agi de mauvaise foi. Jamais. La seule option raisonnable est qu'il n'ait pas enseigné une divinité trinitaire parce qu'il ne croyait pas en une divinité trinitaire.
Jean : C'est la seule conclusion logique.
Non seulement Christ n'a pas enseigné une nature trine de la divinité, mais il a activement enseigné la nature unitaire de Yah : qu'Il est un. Pas trois. Pas "trois en un". Juste… UN.
Tournons-nous vers Marc 12 et lisons les versets 28 à 34. Marc 12:28 à 34.
Thomas : "Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Yahushua avait bien répondu aux sadducéens, s'approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? 29 Yahushua répondit : Voici le premier : Ecoute, Israël, Yahuwah, notre Elohim, est l'unique Yahuwah [ou : Yahuwah est UN]; 30 et : Tu aimeras Yahuwah, ton Elohim, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. 31 Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là. 32 Le scribe lui dit : Bien, maître; tu as dit avec vérité que Elohim est unique, et qu'il n'y en a point d'autre que lui, 33 et que l'aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. 34 Jésus, voyant qu'il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n'osa plus lui proposer des questions."
Jean : Ce premier ou "plus grand" des commandements auquel Yahushua a fait référence est le shema, une prière formée à partir d'un passage du Deutéronome. Elle était si importante pour les Israélites qu'ils la priaient chaque matin et chaque soir. Lisons-la. C'est dans Deutéronome 6, versets 4 et 5. En fait, lisons-le dans son contexte. Commençons au verset 1. Yahuwah voulait que le peuple prenne cela très au sérieux.
Thomas : "Voici les commandements, les lois et les ordonnances que Yahuwah, votre Elohim, a commandé de vous enseigner, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession; 2 afin que tu craignes Yahuwah, ton Elohim, en observant, tous les jours de ta vie, toi, ton fils, et le fils de ton fils, toutes ses lois et tous ses commandements que je te prescris, et afin que tes jours soient prolongés. 3 Tu les écouteras donc, Israël, et tu auras soin de les mettre en pratique, afin que tu sois heureux et que vous multipliiez beaucoup, comme te l'a dit Yahuwah, le Elohim de tes pères, en te promettant un pays où coulent le lait et le miel."
Jean : Moïse les prépare en leur disant essentiellement : " Soyez attentifs ! Ceci est important. Il faut que vous le sachiez. Il y aura un test plus tard."
Alors, maintenant, lisons ce qui est si important que ça justifie cette introduction narrative.
Thomas : "Ecoute, Israël ! Yahuwah, notre Elohim, est le seul Yahuwah [ou : Yahuwah est UN, dans la King James]. 5 Tu aimeras Yahuwah, ton Elohim, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force."
Jean : C'est ici. La déclaration la plus importante des Écritures. Celle que Christ lui-même a déclaré être la plus importante. Et c'est une déclaration sur la nature singulière du divin. Il n'y a pas de trinité. Il n'y a que Yahuwah, Lui seul. Sa nature est unitaire parce qu'il n'y en a qu'un : Lui.
Yahushua n'a pas agi de "mauvaise foi". Il agissait de "bonne foi". Il a fait précisément ce qu'il est venu faire, c'est-à-dire : enseigner les vérités du Ciel, et le faisant, en enseignant les vérités du Ciel, il n'a pas négligé d'enseigner la vérité extrêmement importante sur la nature de Yah.
Il l'a enseignée ! Mais il a confirmé qu'elle était unitaire, et non trinitaire.
Thomas : Ok, nous devons faire une courte pause, mais à notre retour, j'ai une question pour toi.
Jean : Très bien !
Thomas : Restez à l'écoute ! Nous revenons dans un instant.
* * *
Partie 2
Thomas : J'ai une question pour toi. Est-il possible que Christ ait voulu que les apôtres enseignent la trinité ? Après tout, dans Jean 16, il dit quelque chose de vraiment intéressant. Ecoutez ça. Ce sont les versets 12 à 15.
Il a dit : "J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. 14 Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. 15 Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera."
Ma question est donc la suivante : comment pouvons-nous savoir qu'il n'avait pas l'intention que cela passe de l’Esprit aux apôtres, puis jusqu'à nous ? Peut-être était-ce simplement l'une de ces choses que les disciples ne pouvaient pas "supporter" à ce moment-là, mais qu'il avait prévu de leur apprendre par l’Esprit Saint.
Jean : Eh bien, laisse-moi te raconter une histoire. Une histoire qui, je pense, répondra à ta question.
La soirée du 23 juin 2021 a commencé comme des milliers d'autres soirées, aux Etats-Unis. Les gens ont dîné, nettoyé, lu, regardé la télévision (pour ceux qui la regardent), ou leurs divers écrans. Les enfants ont supplié pour se coucher plus tard, car les vacances d'été commençaient. Les adultes planifiaient leur journée du lendemain. Et finalement, les lumières des logements de Champlain Towers à Surfside, en Floride, ont commencé à s'éteindre tandis que les gens allaient se coucher.
Aux premières heures du matin du 24 juin, les 12 étages de la copropriété en bord de mer se sont effondrés. 98 personnes ont été tuées. C'était l'une des pires catastrophes de ce type dans l'histoire des États-Unis.
Thomas : Ouah. C'est terrible. Quelle en a été la cause ?
Jean : Eh bien, les enquêteurs ont conclu qu'il y a eu un certain nombre de facteurs qui y ont contribué, mais le principal était… une fondation défectueuse. Le New York Post a rapporté que le bâtiment, construit en 1981, était en train de s’ "enfoncer dans le sol depuis les années 1990".
Il y a eu une réaction en chaîne – comme c'est toujours le cas avec des catastrophes aussi importantes – mais tout a commencé quand le parking et la terrasse de la piscine se sont effondrés. Les fondations ont cédé. Et quand les fondations cèdent, toute la structure s'effondre.
Maintenant, comme nous l'avons lu dans notre première partie, de nombreux chrétiens considèrent la doctrine de la trinité comme la doctrine fondamentale de toute leur structure de croyance. Et on peut comprendre pourquoi la nature même du Créateur est une doctrine fondamentale.
Alors, sur un sujet aussi important, vois-tu vraiment Yahushua déléguer l'enseignement de cette doctrine à quelqu'un d'autre ? Y compris à ses disciples ?
Thomas : Non. Non, pas vraiment. Il a enseigné tellement d'autres leçons très importantes. Je ne le vois pas rester silencieux sur celle-ci.
Jean : Tu as demandé si les disciples n'étaient peut-être pas prêts pour ce sujet. Ma réponse à cela est : non. Le sujet de la nature de Yahuwah a été traité dans Deutéronome ! Ils connaissaient la prière du shema, matin et soir, qui affirmait la nature du Créateur comme UN seul être. Donc, non. Le sujet de la nature divine n'était pas quelque chose de " trop avancé " pour que les disciples ne puisse le saisir. Ils savaient déjà quelle était la nature de Yah.
Thomas : C'est vrai. Je comprends ton point de vue.
Jean : Et voici un autre point : la doctrine d'une divinité trinitaire n'apparaît nulle part dans la Bible !
Maintenant. Pour les besoins de l'argumentation, supposons que, sur ce sujet extrêmement important, il ait décidé de laisser à l’Esprit Saint le soin d'enseigner les apôtres à ce sujet. Ma prochaine question est donc la suivante : pourquoi cet enseignement n'apparaît nulle part dans le reste du Nouveau Testament ? Parce qu'il n'y est pas. Il ne figure pas dans les évangiles, et il n'y a rien dans les écrits de Paul, de Pierre, de Jean, de Luc, ou de tout autre auteur du Nouveau Testament qui enseigne un Dieu trois-en-un.
Thomas : C'est vrai.
Et, pour ceux qui pensent : "Attendez une minute ! Qu'en est-il de 1 Jean 5:7 ?" Laissez-moi répondre à cela. Pour ceux qui ne connaissent pas ce verset, 1 Jean 5:7 est la principale soit-disant "preuve" que l'on trouve dans les Écritures pour justifier une divinité trinitaire.
Jean : Donnez-moi juste un instant pour le retrouver, je vais le lire : "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. ". On trouve cette formulation dans la King James, mais aussi dans les Bibles françaises, comme la Martin ou la Ostervald.
Thomas : Ça semble assez concluant, non ? Le problème est : que ce verset n'apparaît dans aucun des plus anciens manuscrits encore existants. En fait, ce n'est que 1000 ans après Christ que quelqu'un a décidé que la Bible devait contenir quelque chose sur la trinité, et l'a ajouté.
Jean : Dans un cours magistral intitulé : "De Jésus à Constantin : Une histoire du christianisme primitif", Bart Erhman déclare que la doctrine de la trinité, je cite : "Ne peut être trouvée explicitement énoncée dans les premiers écrits chrétiens. Le seul passage du Nouveau Testament qui déclare la doctrine (1 Jean 5:7-8) ne faisait pas partie du texte à l'origine, mais a été ajouté par des scribes doctrinalement astucieux à une date ultérieure (on ne le trouve dans aucun manuscrit grec avant le 11e siècle)" Fin de citation.
Thomas : Il a été ajouté par des "scribes doctrinalement astucieux". En d'autres termes, ils ont vu un trou dans leur théologie. L'Écriture n'enseigne pas la trinité, alors ils ont décidé de combler ce manque par eux-même.
Jean : Dans le même cours, Erhman déclare également, je cite : "Cette doctrine ne semble pas être une doctrine prononcée par le Jésus historique, Paul, ou tout autre écrivain chrétien au cours des quelque cent premières années du christianisme." Fin de citation.
Ça me ramène donc à ma question initiale. Puisqu’il s'agit d'une doctrine fondamentale, peut-on logiquement s'attendre à ce que ceux-là mêmes qui ont posés les bases du christianisme – Yahushua et les apôtres – aient pu rester silencieux sur un sujet aussi important que la nature même du Créateur ?
Thomas : Non. Non, c'est ridicule.
Jean : Cela défie toute logique.
Maintenant, prenons une petite tangente ici. Je voudrais que nous nous rappelions la définition du dictionnaire de : la foi. Lisons-là dans l’ancien dictionnaire que tu apprécies.
Thomas: C'est mon dictionnaire préféré. Ses définitions sont beaucoup plus profondes que celles qu'on trouve dans la plupart des dictionnaires modernes.
Ok, il est écrit : "Foi : croyance ; l'assentiment de l'esprit à la vérité de ce qui est déclaré par un autre, en se reposant sur son autorité et sa véracité, sans aucune autre preuve ; le jugement que ce qu'un autre déclare ou témoigne est la vérité. "
Jean : Très bien. En gardant cette définition à l'esprit, laisse-moi te poser une question. Les credos ou "déclarations de croyances" de la majorité des églises disent qu’on doit croire en la trinité pour être sauvé. C'est l'une de leurs doctrines déclarées. Alors laisse-moi te demander ceci : Sur quelle autorité vas-tu reposer cette foi ?
Thomas : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Jean : Sur quelle autorité vas-tu fonder ta foi dans le fait que c'est une doctrine légitime, et qu'elle est si importante qu'une âme peut être éternellement perdue si elle n’y croit pas ?
Ce n'est pas sur l’autorité des Écritures, comme nous l'avons bien documenté dans d'autres programmes. Yahushua ne l'a jamais enseigné. Les apôtres ne l'ont jamais enseigné. Alors, sur quoi se base-ton pour croire que c'est une saine doctrine ?
Thomas : Hm…
Jean : Si cette doctrine n'apparaît pas dans les Écritures – et elle n’y apparaît pas – alors quelle autorité acceptes-tu parole ? C'est ça, la foi : l'assentiment de l'esprit que ce que quelqu'un dit est vrai, sans exiger d'autres preuves. Donc, en quoi, ou en qui, repose ta foi quand tu acceptes cette doctrine ?
Thomas : La tradition ?
Jean : La tradition. J'ai imprimé la définition de la tradition. Qu'est-il dit ?
Thomas : " Un mode de pensée ou de comportement suivi par un peuple de manière continue de génération en génération ; une coutume ou un usage. "
Jean : Avec la tradition, vous n'avez absolument aucune garantie que ce qui est transmis est correct.
Par exemple, prenons… la théorie des germes. Dans les années 1860, Louis Pasteur, le microbiologiste français, a découvert les germes. Peu après, le chirurgien anglais Joseph Lister a appliqué les découvertes de Pasteur à sa propre pratique médicale, réduisant ainsi le nombre de décès dus aux infections chez ses patients. Mais combien de millénaires se sont écoulés et combien de personnes sont mortes parce que, avant Pasteur, on croyait que la maladie était causée par les "miasmes" ou le "mauvais air" ?
Thomas : Beaucoup. Cette croyance remonte à Hippocrate au quatrième siècle avant J.-C.
Jean : C'est ce que tout le monde a cru pendant des milliers d'années. Mais ce n'est pas parce qu'une croyance est ancienne qu'elle est vraie, n’est-ce pas ?
Thomas : Bien sûr que non.
Jean : Voici quelque chose qui va être particulièrement difficile pour nos auditeurs catholiques romains ou orthodoxes. Les catholiques enseignent que la vérité provient de deux sources : L'Écriture et les traditions des pères de l'Église. Mais comme nous l'avons déjà dit : "le temps ne tranformera pas l'erreur en vérité".
Donc, chacun d'entre nous doit se demander : qui allons-nous croire ? La parole de Yah qui se trouve dans les Écritures ? Ou les croyances et les opinions d'humains faillibles ?
Thomas : Eh bien, puisque nous avons "tous péché et sommes privés de la gloire de Yah", je dirais que la seule voie sûre est de se fier uniquement aux Écritures pour connaître la vérité.
Jean : Je suis d'accord. Il fut un temps où les gens étaient brûlés sur le bûcher pour avoir rejeté la trinité. Nous pouvons tous être reconnaissants que cela ne se fasse plus, mais quand on y pense, les croyants sont au moins menacés, s'ils rejettent cette hérésie.
Thomas : Ils sont menacés d'excommunication.
Jean : Ou être perdu ! Millard Erickson est un théologien chrétien évangélique. Il est également connu pour avoir écrit un certain nombre de livres sur la théologie chrétienne, dont un intitulé : "Qui trafique la Trinité ?" En fait, plusieurs de ses livres portent sur la doctrine de la trinité.
J'ai ici une citation de lui que j'aimerais que nous lisions. Remarquons de quoi nous sommes menacé pour l’incrédulité à ce sujet.
Thomas : Très bien, il dit : " Essayez de l'expliquer et vous perdrez votre esprit ; mais essayez de la nier et vous perdrez votre âme. "
Jean : Donc : essayez de comprendre cette idée ridicule d'une divinité trois-en-un et vous deviendrez fou. Mais si vous la rejetez, vous serez perdu. Quel dilemme, n’est-ce pas ? Du moins, artificiellement astucieux.
Thomas : Je dois admettre que : si la doctrine d'un Dieu trois-en-un est vraie, alors Yahushua et les apôtres ont fait preuve d'une négligence quo’n pourrait qualifier de criminelle, de ne pas la rendre claire pour nous. Ce n'est pas clair du tout. En fait, ce n'est pas du tout dans les Écritures.
Jean : Pour les besoins de l'argumentation, supposons un instant que Yahushua ait réellement eu l'intention que le Saint-Esprit enseigne la doctrine de la trinité après son ascension. Pour l'instant, mettons de côté le fait que la trinité contredit ce que la Bible dit sur la nature de Yah, et acceptons simplement, pour notre discussion, que Yahushua ait voulu que ce soit l'une des leçons enseignées par l’Esprit-Saint.
Pourquoi l'Esprit de Yah n'a-t-il pas enseigné les apôtres à ce sujet ? Pourquoi a-t-il attendu littéralement des centaines d'années ? Pour une " doctrine fondamentale ", ça n'a aucun sens !
Thomas : Et voici un autre point important : ce sont ceux-là mêmes qui se sont compromis avec le paganisme qui nous ont donné la doctrine de la trinité.
Jean : Pourquoi devrions-nous croire qu’à de tels individus, des lâches qui se sont compromis pour le pouvoir et l'influence temporels, ait été confié la vérité sur la nature divine ? C'est… c'est insensé ! Et pourtant, c'est ce que nous sommes censés croire.
Tournons-nous vers Jean 17 et lisons le verset 3. Jean 17:3.
Thomas : "Or, c'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Yahushua-Christ que tu as envoyé."
Jean : "C'est ici la vie éternelle" ou "Ceci est la vie éternelle", dans la King James : que nous connaissions Yahuwah. Pour Le connaître, il faut comprendre Sa nature même. Maintenant, pourquoi une information si vitale, si fondamentale et essentielle à notre fondation même pour être sauvé, serait-elle une information ayant été retenue pendant des centaines d'années ?
Thomas : Oui… non, ça ne correspond pas à la façon dont Yahuwah oeuvre.
Jean : Yahushua a dit à Nicodème : " Car [Yah] a tant aimé le monde qu'il a donné Son Fils unique afin que… " ?
Thomas : "Quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle."
Jean : Il expliquait à Nicodème le chemin du salut.
Paul a fait la même chose. Lisons Romains 10, verset 9.
Thomas : "Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Yahushua, et si tu crois dans ton coeur que Yahuwah l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. "
Jean : Il y a eu tellement d'appels évangéliques basés sur ce texte et d'autres textes de ce genre, et pourtant pas une seule fois, pas une seule fois il n'est suggéré que Yahushua est Yahuwah, ou qu'il est aussi Dieu. C'est l'interprétation que nous avons imposée à ces passages, mais elle n'est pas là quand on les lit tels qu'ils sont écrits.
En fait, revenons quelques versets en arrière. Relisons-le dans son contexte. Commençons au verset 4.
Thomas : "Christ est la fin [ou l’aboutissement] de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. 5 En effet, Moïse définit ainsi la justice qui vient de la loi : L'homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles. 6 Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi : Ne dis pas en ton coeur : Qui montera au ciel ? c'est en faire descendre Christ; 7 ou : Qui descendra dans l'abîme ? c'est faire remonter Christ d'entre les morts. 8 Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. 9 Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Yahushua, et si tu crois dans ton coeur que Yah l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. 10 Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, 11 selon ce que dit l'Ecriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus."
Jean : Le programme divin a toujours été de fournir aux pécheurs toutes les informations nécessaires au salut, et la connaissance de la vraie nature de Yah fait certainement partie de la catégorie des informations importantes.
Thomas : Je trouve intéressant que, comme tu l'as dit, les appels évangéliques soient basés sur ces textes et pourtant, dès que quelqu'un exprime le désir d'être baptisé, d'autres exigences de croyance sont brandies. Paul dit : confesses [ou : déclare] de ta bouche le Seigneur Yahushua, et […] crois dans ton coeur que Yah l'a ressuscité des morts" et tu seras sauvé. Et pourtant, la plupart des églises d'aujourd'hui font de la croyance en une divinité trinitaire l'une des nombreuses conditions requises pour adhérer à leur église.
Jean : Yahushua a fait tout son possible pour démontrer qu'il partageait avec Yahuwah une relation similaire à la nôtre, celle de la créature au Créateur. Pas une relation de partenaires co-égaux et co-éternels. Mais plutôt d'un être à Son Créateur. Notre "Dieu" est son "Dieu". C'est ce qu'il a dit !
Allons dans Jean 20. C'est le matin de la résurrection. Marie-Madeleine s'est rendue très tôt au tombeau et, le découvrant vide, elle s'est empressée d'en informer Pierre et Jean. Ceux-ci, bien sûr, inquiets, ont couru regarder et ont constaté que le tombeau était bien vide. Ne pouvant rien faire – ils ont supposé que le corps avait été volé – et ils ont fini par partir, mais Marie est restée là, à pleurer.
Nous connaissons l'histoire. Yahushua lui est apparu et lui a demandé pourquoi elle pleurait. Quand elle a réalisé qui lui parlait, elle a été saisie d'une telle joie qu'elle a voulu le prendre dans ses bras. Lisons maintenant le verset 17, et prêtons attention au message que Yahushua lui demande de transmettre aux disciples.
Thomas : " Yahushua lui dit : Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.".
Jean : Il n'est aucunement question ici que Yahushua soit sur un pied d'égalité avec Yahuwah. Au contraire, il se place fermement en position d'infériorité par rapport à Yahuwah, une position moindre que lui.
Paul fait la même chose. Tournons-nous vers 1 Corinthiens 15. Il y a là un passage fascinant qui souligne la relation inégale entre Yahuwah et Yahushua. Inégale en ce sens que Yahushua est clairement inférieur au Père.
Thomas : Par où je commence ?
Jean : Commencer au verset 24 et lisons jusqu'au verset 28. En lisant, nous allons laisser les titres. Nous les remplaçons habituellement par le nom personnel de Yahuwah, mais cette fois-ci, laissons les titres parce que, lorsque nous parlons de la trinité, Dieu le Père et Dieu le Fils sont censés être égaux.
Thomas : "Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. 25 Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. 26 Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. 27 Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. 28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous."
Jean : "Dieu" ici, bien sûr, est "Yahuwah". Et Yahushua est le Fils, mais pas dans le sens trinitaire d'un être égal à Yahuwah. Yahushua est le fils unique de Yahuwah, mais cela ne fait pas de lui un être égal à Yahuwah. En fait, ce passage souligne le fait qu'ils ne sont pas égaux.
Remarquons l'inégalité entre le Père et le Fils. Qui a met tout " sous " Yahushua, qui lui soumet tout ?
Thomas : Le Père.
Jean : Le Père est donc plus grand que le fils, parce que c’est toujours le plus grand qui confère honneur et pouvoir au moins grand que Lui. Même s'ils étaient égaux, ça ne marcherait pas. Un égal ne serait pas capable de conférer honneur et pouvoir à son égal. Seul un plus grand peut conférer à un moins grand que lui, et c'est ce que Paul explique ici.
Thomas : J'ai une question. Tout à l'heure, nous avons parlé de la façon dont Yahushua a dit aux disciples qu'il avait encore des choses à leur dire qu'il ne pouvait pas encore leur dire, mais que l’Esprit Saint le leur enseignerait quand il leur serait envoyé. Y a-t-il quelque chose dans les Écritures qui suggère que cela a déjà eu lieu ?
Parce qu'il est logique que si l’Esprit Saint allait leur enseigner des vérités avancées, et cela inclurait la doctrine de la trinité puisque Christ lui-même ne l'a certainement pas enseignée, alors il serait raisonnable de conclure que l’Esprit Saint leur enseignerait la nature de Yah quand il viendrait à eux.
Jean : C'est une excellente question. Et la réponse est oui. Cela s'est déjà produit et cela continue à se produire parce que l’Esprit Saint n'a jamais cessé d’attirer des cœurs vers Yah.
Voyons Actes 1. Actes chapitre 1, lisons les deux premiers versets.
Thomas : " Théophile, j'ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et d'enseigner dès le commencement 2 jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu'il avait choisis. "
Jean : C'est un passage vraiment fascinant. Luc déclare explicitement qu'après la résurrection de Yahushua et jusqu'à son ascension, il a enseigné et donné des instructions aux disciples : " par le Saint-Esprit. "
Et, bien sûr, il y a eu la grande effusion de l'Esprit à la Pentecôte. Nous pouvons même lire le sermon de Pierre à la Pentecôte, et il n'y a aucune mention d'une divinité trinitaire. Ce n'est tout simplement pas là, parce qu'ils connaissaient déjà la vraie nature de Yah, c’est-à-dire qu'Il est UN. Pas trois. Pas trois-en-un. Juste… UN.
Thomas : Oui, c'est intéressant. C'était après sa mort et pourtant, il n'est pas dit une seule fois que Yahushua est " Dieu ", ou égal à Yahuwah. Et il n'y a rien dans le reste du Nouveau Testament, à part ce passage dans 1 Jean qui a été ajouté plus tard, qui dise que Yahuwah, Yahushua et le Saint-Esprit sont tous une seule et même entité divine.
Jean : Sommes-nous honnêtement censés croire que ce n'est que trois cents ans plus tard que Yahuwah a décidé d'envoyer l’Esprit Saint révéler la trinité à un conseil d'évêques principalement grecs, présidé par un empereur païen qui était le pontifex maximus de la religion païenne romaine ? Sérieusement ?
Y a-t-il la moindre cohérence dans le fait que Yahuwah ait choisi de révéler une doctrine aussi importante, une doctrine qui a été appelée la "pierre angulaire de la foi chrétienne" à de telles personnes ?
Thomas : Ou qu'il le fasse tant de siècles après Christ ! Non, ça n'a pas de sens. Il n'aurait pas fait ça.
Jean : Le Credo ou Symbole d’Athanase est venu encore plus tard, à la fin du cinquième ou début du sixième siècle.
Lisons un extrait de ce Credo. Remarquons comment, 500 ans après Christ, cette hérésie est maintenant devenue une question de salut. Allons-y.
Thomas : "Quiconque veut être sauvé, avant toute chose, il faut qu'il ait la foi catholique. . ."
Jean : Ok, je t’interromps ici, très rapidement. Le mot " catholique " ici ne fait pas référence à l'église catholique romaine. Il signifie simplement : "universel". En d'autres termes, il fait référence au christianisme dans son intégralité en tant que religion distincte de toutes les autres religions du monde. Très bien. Continuons.
Thomas : "Cette foi, à moins que chacun ne la garde entière et sans tache, sans aucun doute il périra éternellement. Et la foi catholique est la suivante : nous adorons un seul Dieu dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes, ni diviser l'Essence. Car il y a une Personne du Père, une autre du Fils et une autre du Saint-Esprit. Mais la Divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit est tout entière une ; la Gloire est égale, la Majesté est coéternelle. Tel est le Père, tel est le Fils et tel est le Saint-Esprit. Le Père est incréé, le Fils est incréé et le Saint-Esprit est incréé. Le Père est illimité, le Fils est illimité et le Saint-Esprit est illimité. Le Père est éternel, le Fils est éternel et le Saint-Esprit est éternel. Et pourtant, ils ne sont pas trois éternels, mais un seul éternel. De même, il n'y a pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, le Père est tout-puissant, le Fils est tout-puissant et le Saint-Esprit est tout-puissant. Et pourtant, ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant. Ainsi, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et le Saint-Esprit est Dieu. Et pourtant ils ne sont pas trois Dieux, mais un seul Dieu. De même, le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur et le Saint-Esprit est Seigneur. Et pourtant, il n'y a pas trois Seigneurs, mais un seul Seigneur.
Car, de même que nous sommes contraints par la vérité chrétienne de reconnaître chaque personne comme étant Dieu et Seigneur, de même il nous est interdit par la religion catholique de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs. Le Père n'est conçu de personne, ni créé, ni engendré. Le Fils est du Père seul, ni conçu, ni créé, mais il a été engendré. Le Saint-Esprit est du Père et du Fils ; il n'est ni conçu, ni créé, ni engendré, mais il procède d’eux. Il y a donc un seul Père, et non trois Pères ; un seul Fils, et non trois Fils ; un seul Saint-Esprit, et non trois Saint-Esprits. Et dans cette Trinité, aucun n'est avant ou après un autre ; aucun n'est plus grand ou plus petit qu'une autre. Mais les trois Personnes sont coéternelles et co-égales. Ainsi, en toutes choses, comme dit plus haut, il faut adorer l'Unité dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité. Celui donc qui veut être sauvé, qu'il pense ainsi à la Trinité."
Jean : Ça suffit. Ça continue à partir de là, mais descendons et lisons la dernière ligne. Que dit-il ?
Thomas : "Voici la foi catholique; si un homme n’y croit pas vraiment et fermement, il ne peut pas être sauvé."
Jean : Ouah. Une énorme différence avec ce que Paul a dit. Paul a dit que : si tu confesses de ta bouche que Yahushua est Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Yahuwah l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé.
Mais ici, quelque 500 ans plus tard, tout d'un coup, il y a toutes ces autres choses ajoutées. Il y a ce charabia alambiqué, auto-contradictoire, totalement confus, d'une croyance selon laquelle, si nous ne croyons pas en cela, même si nous confessons que Yahushua est le Seigneur et que Yahuwah l'a ressuscité des morts, nous serons quand même perdus…
Voyez-vous comment cela contredit les Écritures ?
Thomas : Oui ! Et pas seulement dans son enseignement sur la nature de Yah, mais aussi dans ce que nous devons croire pour être sauvés !
Jean : C'est une chose très solennelle de changer l'enseignement clair de Yahuwah et d'introduire un autre évangile.
Friedrich Loofs était un historien allemand de l'Église. Il était également un théologien très respecté. En 1922, quelques années avant sa mort, il a donné une conférence au Oberlin College dans l'Ohio aux États-Unis. Il y a déclaré qu'aucun de ses collègues allemands ne croyait que la théologie traditionnelle sur la nature, et l'œuvre, de Yahushua, telle qu'elle a été enseignée au Concile de Nicée en 325, ou au Concile de Chalcédoine en 451, était bibliquement valide.
Thomas : Tu peux le redire ?
Jean : Loofs a révélé que ses collègues en Allemagne croyaient que la nature et l'œuvre de Yahushua, telles que définies lors des Conciles de Nicée et de Chalcédoine, n'étaient pas scripturaires.
Thomas : Ouah. Ça c'est une déclaration assez révélatrice, n'est-ce pas ?
Jean : Il est allé encore plus loin. Il a dit qu'au deuxième siècle, un polythéisme camouflé est entré dans l'église. Comme nous l'avons abordé dans une émission précédente, les premiers soit-disant "pères" de l'Église étaient corrompus par les idées platoniciennes héritées des païens. Cela a créé le besoin d'un second "Dieu".
Thomas : Eh bien, et comme nous l’avons traité auparavant, une divinité trinitaire vient elle-même du paganisme.
Jean : Et le fait est que les érudits bibliques le savent.
Ici. Lisons cette citation. Elle est tirée d'un article intitulé "Les doctrines perdues du christianisme : La Doctrine de la Trinité."
Thomas : "Puisque la Trinité est une partie si importante de la doctrine chrétienne ultérieure, il est frappant que le terme n'apparaisse pas dans le Nouveau Testament. De même, le concept développé de trois partenaires coéquipiers dans la divinité que l'on trouve dans les formulations des credos ultérieurs ne peut pas être clairement détecté dans les limites du canon biblique. "
Jean : Remarquons que c'est une partie importante de la doctrine chrétienne ultérieure. Ce n'était pas dans l'original.
Quelle est la suivante ?
Thomas : C'est une citation de La doctrine de la Trinité, par Anthony Buzzard et Charles Hunting. Il dit, je cite : "L'une des grandes merveilles de l'histoire chrétienne a été la capacité des théologiens à convaincre les chrétiens que trois personnes sont vraiment un seul Dieu."
Jean : J'aimerais terminer notre discussion sur le sujet d'aujourd'hui avec un passage d'Apocalypse 22. Apocalypse, chapitre 22, versets 18 et 19.
Thomas : "Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Yah le frappera des fléaux décrits dans ce livre; 19 et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Yah retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. "
Jean : évidemment, dans le contexte, cela parle des prophéties du livre de l'Apocalypse. Mais le principe demeure : nous ne devons pas ajouter aux Écritures, ni y retrancher. Nous devons prendre la Bible telle qu'elle se lit, et ce que la Bible enseigne, c'est que Yahuwah est un seul Dieu. Il n'est pas un partenariat de trois êtres égaux. Il n'y a que Lui.
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Courrier des Auditeurs
Jean : Alors, qu'est-ce que nous avons pour notre Courrier des Auditeurs ?
Thomas : Eh bien, notre question aujourd’hui nous vient du pays qui possède l'île de Pâques.
Le Chili ?
Thomas : Oui ! Tu sais qu’on parle des "têtes de l'île de Pâques", mais ça ne fait pas si longtemps qu'ils ont découvert qu'il n'y avait pas que des têtes. Ils ont des corps, aussi !
Jean : Quoi de plus normal… la plupart des têtes ont des corps. Mais, oui, c'est intéressant. Et aux dernières nouvelles, personne ne connaît encore leur signification.
Alors, quelle est notre question du jour ?
Thomas : Matías, de Viña del Mar, au Chili, nous écrit : "Où se termine le fait de tendre l'autre joue et où commence le fait de se laisser abuser ?"
Jean : Hm. C'est une ligne qui peut être difficile à tracer. Tout d'abord, permettez-moi de dire, Matías, que c’est une question très perspicace. Trop de chrétiens pensent que pour ressembler à Christ, ils doivent supporter les abus. Et la maltraitance peut prendre de nombreuses formes. Il y a la violence physique, bien sûr, mais il y a aussi la violence verbale et mentale, qui sont toutes des formes de violence psychologique.
Mais il y a aussi le fait d'être exploité dans les affaires, au travail. Des gens qui disent du mal de vous dans votre dos, des gens qui essaient de saboter… tout ce qui est important pour vous, que ce soit une relation ou votre travail.
Thomas : Sommes-nous vraiment censés rester assis là et le supporter ? Ou pouvons-nous tracer une ligne et, si oui, où devons-nous tracer cette ligne ?
Jean : Ce sont de très bonnes questions. Oui, nous pouvons certainement tracer une ligne. Christ lui-même l'a fait. Tendre l'autre joue signifie que nous ne devons pas chercher à nous venger instantanément. Tout le monde a un jour moins bien. Tout le monde fait des erreurs qui ont besoin d’être pardonnées.
Ceci dit, il n'y a rien de mal à observer s’il y a un shéma d'abus récurrent et d'exploitation de l’autre qui se développe et, si c'est le cas, à refuser de continuer dans cette répétition malsaine.
Thomas : Tendre l'autre joue signifie-t-il qu’on ne se met pas en colère ?
Jean : Pas nécessairement. Nous avons tendance à considérer la colère comme un péché, mais l'Écriture dit que Yah Lui-même se met en colère. La colère peut être une réaction juste à un mal. C'est la façon dont nous réagissons quand nous sommes en colère qui détermine si nous avons glissé dans le péché ou non, et c'est pourquoi j'ai dit que quand nous sommes lésés, nous ne devons pas chercher à nous venger.
Tournons-nous vers Jean 7. Dans Jean 6, nous lisons que de nombreux disciples de Yahushua ont été offensés et ont cessé de le suivre. La situation était telle qu'il a même demandé aux disciples s'ils allaient le quitter eux aussi. C'est alors que Pierre a dit : " Où irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle."
Maintenant, lisons le premier verset du chapitre 7.
Thomas : "Après cela, Yahushua parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. "
Jean : Yahushua a tracé une limite. Il n'a pas cherché à se venger, il n'a pas essayé de faire du mal à ceux qui essayaient de lui faire du mal. Il s'est simplement retiré, et nous pouvons le faire aussi : de certaines situations, de certaines relations. Il n'y a pas de mal à le faire. Tendre l'autre joue ne signifie pas que vous devez être une victime perpétuelle.
Thomas : Merci, Jean. Je me suis aussi posé cette question.
Cintinuez de nous envoyer vos questions, amis auditeurs, en vous rendant sur WorldsLastChance.com et en cliquant sur "Contactez-nous". Nous aimons toujours avoir de vos nouvelles.
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
En 2008, Sonia Chohane travaillait comme stagiaire dans un cabinet d'avocats à Delhi, en Inde. Un samedi, elle s'est retrouvée à attendre dans l'une des stations de métro isolées de Dwarka, car elle avait manqué sa correspondance. C'était le week-end, au mileu de l’après-midi, et la station, habituellement très fréquentée, était silencieuse.
En montant les escaliers menant au quai, Sonia a remarqué un groupe d'hommes d'âge moyen, se tenant à quelques mètres. Voyant la jeune femme seule, les hommes ont cessé de parler. Puis, avec désinvolture, les hommes se sont dirigés vers elle et l'ont entourée, échangeant des commentaires à son sujet. Sonia sentait qu'elle était en danger. Elle a regardé autour d'elle, essayant de trouver quelqu'un, n'importe qui, mais il n'y avait personne d'autre. Effrayée, elle a décidé de quitter le quai et revenir plus tard, mais deux des hommes se tenaient près des escaliers. Elle ne pouvait s'échapper.
Soudain, un jeune homme petit et mince a semblé surgir de nulle part. Il s'est approché de Sonia et a agi comme s'il la connaissait. "Viens", a-t-il dit, "allons au bout du quai." Ils ont attendu ensemble, puis sont entrés ensemble dans le métro. Malheureusement, le groupe d'hommes est entré aussi.
Le jeune homme a demandé à Sonia à quelle station elle descendait. Elle lui a dit. Ce n'était pas l’endroit où il avait l'intention d'aller, mais il est resté avec elle pendant tout le trajet, changeant même de métro pour l'escorter en toute sécurité jusqu'à sa destination. Il est descendu avec elle et l'a accompagnée en toute sécurité jusqu'à un taxi avant de reprendre le métro pour rentrer. C'était un acte réellement compatissant et attentionné.
L'expérience de Sonia me rappelle l'une de mes promesses préférées, qui m'a été d'un grand réconfort à chaque fois que j'ai eu peur, ou que je me suis sentie en danger. Il s'agit du Psaume 34, verset 8, qui nous dit : "L'ange de Yahuwah campe autour de ceux qui Le craignent, et il les arrache au danger".
2 Thessaloniciens, chapitre 3, versets 2 et 3, nous exhorte ainsi : "Priez pour que nous soyons délivrés des hommes méchants et pervers, car tous n'ont pas la foi. Yahuwah est fidèle, il vous fortifiera et vous protégera du malin."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
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Partie 3
Thomas : Merci de vous être joints à nous aujourd'hui. Nous espérons que vous pourrez nous rejoindre à nouveau demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !
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Fin
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