Programme 186
Christ, le rocher
Partie 1
Thomas Rolland : Une analogie courante pour décrire le Sauveur est de se référer à lui comme notre rocher. Cette analogie même, et la façon dont elle peut être retracée depuis l'Ancien Testament jusqu’au Nouveau, est un argument que beaucoup de trinitaires utilisent pour essayer de prouver une préexistence du Sauveur.
Bonjour, je suis Thomas Rolland et vous écoutez Radio WLC. Aujourd'hui, avec Jean nous allons examiner ce que cela signifie que Yahushua soit notre rocher, d'où vient cette analogie et si elle prouve que Yahushua a bien eu une préexistence avant sa naissance à Bethléem.
Jean ?
Jean Olivier : L'analogie du Sauveur étant notre " rocher " est, comme tu l'as dit, répétée dans toute l'Écriture et provient en fait d'une magnifique prophétie concernant le Messie. Prenons un moment pour la lire. Elle se trouve dans le Psaume 118. Lisons les versets 22 et 23.
Thomas : Il est écrit : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle. 23 C'est de Yahuwah que cela est venu: C'est un prodige à nos yeux."
Jean : Yahushua lui-même a indiqué ce passage comme une prophétie de lui-même. On trouve cela dans Matthieu 21, verset 42. Dans ce chapitre, Yahushua raconte la parabole d'un propriétaire de vigne. Il raconte comment, au moment de la récolte, il envoie des serviteurs pour recevoir les fruits, mais les vignerons attaquent les serviteurs. Ils en battent un, en tuent un autre et lapident le troisième.
Revoyons l'histoire, à partir du verset 36.
Thomas : "Il envoya encore d'autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers; et les vignerons les traitèrent de la même manière. 37 Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. 38 Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : Voici l'héritier; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage. 39 Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. 40 Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? 41 Ils lui répondirent : Il fera périr misérablement ces misérables, et il affermera la vigne à d'autres vignerons, qui lui en donneront le produit au temps de la récolte. 42 Yahushua leur dit : N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle; C'est de Yahuwah que cela est venu, Et c'est un prodige à nos yeux ?"
Jean : Donc, le Sauveur cite ce même passage pour avertir ses auditeurs du sort qui attend tous ceux qui rejettent le don du salut. Ce même Psaume est cité comme s'appliquant à Christ dans Marc 12:10, Luc 20:17, et 1 Pierre 2:7. Dans Actes 4, verset 11, Pierre dit carrément au Sanhédrin que Christ, je cite : "est la pierre rejetée par vous, les bâtisseurs, et qui est devenue la principale pierre angulaire".
C’est un thème qui est développé et approfondi tout au long de l'Écriture. Maintenant, la partie utilisée par de nombreux chrétiens comme "preuve" que Yahushua est divin et a eu une préexistence se trouve dans 1 Corinthiens 10. Alons-y : 1 Corinthiens chapitre 10. Commençons au verset 1 pour avoir le contexte. 1 Corinthiens 10, versets 1-4.
Thomas : "Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, 2 qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, 3 qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 4 et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ."
Jean : On peux voir comment, si on ne sait pas mieux, on pourrait extrapoler à partir de ce passage pour supposer que Yahushua a eu une préexistence parce qu'il est dit, ici même au verset 4 :" ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. "
Thomas : Bien sûr ! Donc je suppose qu'une meilleure question serait, comment expliquons-nous ce verset si nous croyons que Yahushua n'a pas eu de préexistence ? Parce que je ne crois pas qu'il ait eu une préexistance et je sais que tu ne le crois pas non plus. Alors… que faisons-nous de ce passage ?
Jean : Eh bien, cela est lié à la croyance trinitaire selon laquelle Yahushua, en tant que fils de Yahuwah, serait la troisième personne de la divinité, ou : " Dieu le Fils ". Évidemment, s'il est effectivement divin, il doit avoir eu une préexistence.
Tournons-nous vers Deutéronome 32 et lisons les versets 3 et 4. Deutéronome 32:3 à 4.
Thomas : "Car je proclamerai le nom de Yahuwah. Rendez gloire à notre Elohim ! 4 Il est le rocher; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C'est un Elohim fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. "
Jean : C'est une déclaration très claire de l'Écriture : que Yahuwah est le rocher de notre salut. Passons maintenant au Psaume 18 et lisons les versets 3 et 32. C'est un passage qui clarifie qui est le " rocher ".
Thomas : "Yahuwah, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite !"
Quel était l'autre ?
Jean : Verset 32.
Thomas : "Car qui est Dieu [ou : Eloah], si ce n'est Yahuwah; Et qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu [ou : Elohim] ?"
Jean : Encore une fois, une déclaration très claire que : Yahuwah est le rocher.
Maintenant, de nombreux trinitaires soutiennent que c'est Yahushua, dans sa forme préexistante, qui a accompagné les enfants d'Israël dans leurs pérégrinations dans le désert. Puisque l'Écriture déclare clairement que Yahuwah est le rocher divin, et puisque Paul semble placer Yahushua dans le désert comme le " rocher " auquel les Israélites ont bu, alors le lien semble être clair : Yahushua est également divin, et a eu une préexistence.
Thomas : Bien sûr. On peut voir comment cette connexion pourrait être faite.
Jean : Le problème, cependant, c'est que lorsqu'on examine de près cette interprétation, de sérieuses incohérences commencent à apparaître.
La première est l'utilisation du mot "Christ". La seule fois où vous entendez ce mot, c'est en conjonction avec Yahushua.
Thomas : C'est vrai ! C'est presque comme si "Christ" était le nom de famille de Yahushua. "Yahushua Christ."
Jean : Mais ce n'est pas le cas. " Christ " est simplement la traduction anglaise du mot grec Christos. Le mot Christos est simplement la traduction grecque du mot hébreu pour : Messie.
Or, il faut savoir que le mot "Messie" n'apparaît que deux fois, dans la version King James, et les deux fois se trouvent dans Daniel 9.
Thomas : Il est écrit, dans la version King James : "Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où l’ordre a été donné de restaurer et construire Jérusalem sera rebâtie jusqu'au Messie le Prince, il y aura sept semaines et soixante-deux semaines . . . Après les soixante-deux semaines, un le Messie sera retranché, et mais pas pour lui-même".
Es-tu en train de dire que c'est la seule fois dans les Écritures où le mot Messie apparaît, dans la version King James? Mais qu'en est-il d'Ésaïe ? Qu'en est-il des prophéties du Sauveur ? Il doit sûrement y apparaître !
Jean : En fait, le mot original apparaît dans tout l'Ancien Testament, mais il n'est traduit, dans la King James, par " Messie " que les deux fois, dans Daniel 9.
En hébreu, le mot est mashiach, et il est très utilisé mais il est généralement traduit par le mot : "oint". Nous n’allons pas tous les examiner, ils y a trop de passages, mais voyons au moins quelques exemples de l'utilisation de mashiach dans l'Ancien Testament.
Voyons 1 Samuel 24. Quand Saül poursuivait David pour le tuer, il est entré dans une grotte pour aller aux toilettes. Les hommes de David lui ont dit, "Hey ! C'est ta chance ! Mets fin à sa misérable vie maintenant et nous pourrons tous rentrer à la maison." Lisons la réponse de David. Versets 5 à 7 et voyons où mashiach, ou "messie", apparaît dans ce verset. Il apparaît deux fois. Allons-y.
Thomas : "David se leva, et coupa doucement le pan du manteau de Saül. 6 Après cela le coeur lui battit, parce qu'il avait coupé le pan du manteau de Saül. 7 Et il dit à ses gens : Que Yahuwah me garde de commettre contre mon seigneur, l'oint de Yahuwah, une action telle que de porter ma main sur lui! car il est l'oint de Yahuwah ".
Jean : Où apparaît le mot mashiach ?
Thomas : Oint ? L'oint de Yahuwah ?
Jean : Exact ! Tu vois, il y a beaucoup de "messies" dans la Bible. Yahushua est était un. Saul était le messie de Yahuwah ; David était le messie de Yahuwah. Abraham l'était aussi. Ces personnes ont été mises à part et ointes par Yahuwah.
En fait, même les anges peuvent être des " messies ", dans ce sens. Dans Zacharie 4, il est montré au prophète deux oliviers dont l'huile coule directement dans des tubes qui alimentent le chandelier à sept branches. Quand Zacharie a demandé ce qu'ils représentaient, l'ange lui a répondu : "Ce sont les deux oints qui se tiennent auprès du Seigneur [ou souverain ou adone] de toute la terre."
Thomas : Donc, littéralement, ce sont les deux messies. Les deux christs.
Jean : Oui, ça dépend de la langue dans laquelle tu traduis.
Thomas : Ça sonne bizarre.
Jean : Je sais, mais il est important que nous lisions et interprétions les Écritures comme elles devaient être lues et interprétées dans le texte original.
La venue du Messie promis est un thème qu'on retrouve dans l'ensemble de l'Ancien Testament. Regardons comment on le désignait. Genèse 3:15. C'est la première promesse du Messie faite au moment de la chute. Qu’est-il écrit ?
Thomas : "Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon." La King James dit : "Et je mettrai inimitié
entre toi et la femme, et entre ta semence et sa semence ; Il t'écrasera la tête, Et tu lui blesseras le talon."
Jean : Maintenant, lisons Genèse 22, verset 18. C'est une promesse donnée à Abraham quand il a démontré qu'il était prêt à sacrifier Isaac.
Thomas : " Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité [ou : en ta semence, dans la King James], parce que tu as obéi à ma voix. "
Jean : Dans Galates 3, Paul fait référence à cette même promesse. Lisons les versets 16 et 19, de Galates 3.
Thomas : "Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit : et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule : et à ta postérité, c'est-à-dire, à Christ. . . Pourquoi donc la loi ? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt la postérité à qui la promesse avait été faite; elle a été promulguée par des anges, au moyen d'un médiateur".
Jean : Ce passages de Galates est important parce qu'il relie la "semence" à Yahushua.
Maintenant : Genèse 49:10. C'était quand Jacob était sur son lit de mort et qu'il bénissait ses fils. Que dit cette phrase ?
Thomas : "Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et que les peuples lui obéissent."
Jean : Donc le Messie promis est montré ici comme venant par la lignée de Juda. Dans 1 Chroniques 5:2, il est écrit : "Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un prince; mais le droit d'aînesse est à Joseph." Encore une fois, Yahushua descendait de Juda. C'est également le cas du roi David, c'est pourquoi Yahushua a été appelé la "semence de David".
Lisons 2 Timothée 2, verset 8.
Thomas : "Souviens-toi de Yahushua-Christ, issu de la postérité de David, ressuscité des morts".
Jean : Encore une fois, le Messie descendait de David, qui descendait de Juda.
Regardons rapidement Ésaïe 11, versets 1 et 10.
Thomas : Esaïe 11 : "Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines" ou dans la King James : "Un bâton sortira de la souche de Jessé, Et un rameau sortira de ses racines."
Jean : Et le verset 10 ?
Thomas : "En ce jour, le rejeton d'Isaï Sera là comme une bannière pour les peuples; Les nations se tourneront vers lui, Et la gloire sera sa demeure", ou dans la King James :"Et en ce jour-là, il y aura une racine de Jessé, Qui se tiendra comme une bannière pour le peuple ; Car les païens le chercheront, Et le lieu de son repos sera glorieux."
Jean : On peut voir que, dans tous ces passages, le mot " semence " signifie " descendant ". Yahushua était la "semence" de David, qui était la "semence" de Jessé ou Isaï. Ils étaient eux-même la "semence" de Juda, qui descendait lui-même de son arrière-grand-père, Abraham.
Le point important est que la semence promise devait être issue de la race humaine. Je sais que ça semble évident, mais répétons-le. La "semence" promise, le Messie, devait, selon la prophétie, être issue de la race humaine.
Il n'y a absolument rien dans toutes les prophéties de l'Ancien Testament qui suggère, ou laisse entendre, que le Messie existait déjà, sous une autre forme. Donc, quand nous regardons ce que Paul a dit à propos de Yahushua comme étant le "rocher" auquel les Israélites ont bu, nous devons reconsidérer l'hypothèse selon laquelle Paul voulait dire que Christ était littéralement là.
Thomas : D'accord. Oui. Parce que si Paul déclarait que Yahushua était personnellement avec les enfants d'Israël dans le désert, il contredirait les paroles des prophètes de l'Ancien Testament.
Jean : Et tous ces prophètes, s'ils ont dit quelque chose sur le sujet, ont dit que le Messie sortirait – c'était encore un évènement futur quand ils ont écrit – que le Messie sortirait de la race humaine.
Vous ne pouvez pas avoir cela, et avoir en même temps un Christ pré-existant. Ces deux concepts sont diamétralement opposés l'un à l'autre.
* * *
Partie 2
Jean : Avant de supposer que, contre toutes preuves du contraire, Yahushua était personnellement avec les enfants d'Israël dans le désert, nous devons savoir que la Bible dit que Yahuwah a utilisé des anges pour servir Israël.
Thomas : Vraiment ? Où ?
Jean : Il y a trois endroits dans le Nouveau Testament qui le disent. Lisons-les. Le premier est Actes 7 verset 38.
Thomas : C'est le sermon d'Etienne au Sanhédrin juste avant qu'il ne soit lapidé. Il parle de Moïse ici. Il dit : "C'est lui qui, lors de l'assemblée au désert, étant avec l'ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner."
Et plus loin dans le même chapitre. Les versets 52 et 53 : "Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d'avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers, 53 vous qui avez reçu la loi d'après des commandements d'anges, et qui ne l'avez point gardée !"
Jean : C'est une déclaration très intrigante. Il est dit que la loi a été reçue "d'après des commandements d'angeS" ou dans la King Jmaes : "par la direction d'angeS". Anges est au pluriel ici.
Le suivant est Galates 3:19.
Thomas : Il est écrit : "Pourquoi donc la loi ? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt la postérité à qui la promesse avait été faite; elle a été promulguée par des anges, au moyen d'un médiateur" ou dans la King James: "A quoi sert donc la loi ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu'à ce que vienne la Semence à laquelle la promesse a été faite ; et elle a été établie par des anges, par la main d'un médiateur."
Jean : Le dernier est Hébreux 2, versets 2 et 3.
Thomas : Il est écrit : "Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, 3 comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut" ?
Jean : Ce qui est unique dans chacun de ces passages, c'est qu'ils affirment que les anges ont joué un rôle dans le don de la loi. Ce n'est pas quelque chose que nous entendons prêcher.
Thomas : Oui, je n'ai jamais entendu ça.
Jean : Eh bien, j’encourage nos auditeurs à étudier chaque passage dans son contexte. Quand vous le ferez, vous verrez que dans chaque passage, le thème du message est que l'évangile est supérieur à la loi. C'est le message dans chaque chapitre où il en est question.
Thomas : Peut-on juste redonner les références de ces versets pour ceux qui voudront les relire dans leur contexte. Je sais que je vais le faire. Tu as vraiment piqué mon intérêt.
Jean : C'est Actes 7 versets 38, 52 et 53. Galates 3 verset 19, et Hébreux chapitre 2, versets 2 et 3. Actes 7, versets 38, 52 et 53. Galates 3:19, et Hébreux 2:2 et 3.
C'est une étude fascinante de réaliser qu'à chaque endroit, le point qui est souligné est : la supériorité de l'évangile sur la loi. Maintenant, la raison pour laquelle cela est si important pour la discussion d'aujourd'hui, c’est que l’accent sur ce point prouve que Yahushua ne pouvait pas être présent quand la loi a été donnée au Mont Sinaï, et qu'il n'avait rien à voir avec le service des Israélites quand ils erraient dans le désert.
Thomas : Pourquoi dis-tu cela ? Je ne vois pas pourquoi ça ferait une quelconque différence. Oui, l'évangile est supérieur à la loi. D'accord, mais pourquoi la présence ou l'absence de Yahushua devrait-elle faire une différence ? Je ne vois pas où tu veux en venir.
Jean : Parce que Yahushua était l'antitype de tous les types que la loi indiquait. Les agneaux qui étaient sacrifiés ? C'étaient des types. Yahushua, en tant que " l'agneau de Yah qui ôte les péchés du monde ", était le grand antitype. Il en était l'accomplissement.
Thomas : Ok, je peux vois ça. Alors, que voulait dire Paul quand il a dit que ce rocher était Christ ?
Jean : Eh bien, nous avons là affaire à des symboles. On peut dire que le rocher représentait Yahushua ; c'était un type, pointant vers un futur accomplissement, l'antitype. Le rocher représentait Christ.
Il n'est pas si rare dans la Bible que le verbe être établisse un lien entre Yahushua et quelque chose qui le symbolise.
Thomas : Par exemple ?
Jean : Eh bien… Jean 10. Yahushua a donné la parabole du bon berger. Le bon berger entre par la porte ; les voleurs entrent par dessus le mur. Lisons les versets 7 à 9. Jean 10, versets 7 à 9.
Thomas : " Yahushua leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. 8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. 9 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. "
Jean : Ici, Christ est "la porte". Un peu plus loin, il dit : " Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron."
Thomas : Et à la sainte Cène, il a dit : "Prenez, mangez ; ceci est mon corps qui est brisé pour vous." Il a dit que le vin était son sang. De toute évidence, ce n'était pas sa chair et son sang au sens propre, littéralement. Ce serait du cannibalisme, et contre la loi divine.
Jean : C'était un symbole. Quand nous avons le service de communion, ces emblèmes représentent son corps et son sang.
Allons à 1 Corinthiens, chapitre 10. Paul fait ici une déclaration très intéressante. 1 Corinthiens 10 et lisons les versets 6 et 11. Paul rappelle ici divers moments forts de l'histoire d'Israël. Plus précisément, l'errance dans le désert. En fait, c'est ce chapitre qui est à l'origine de notre discussion d'aujourd'hui. C'est ici que Paul dit que "ce rocher était Christ".
Lisons le verset 6.
Thomas : "Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu."
Jean : Puis il résume le tout au verset 11.
Thomas : "Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles."
Jean : Beaucoup de traductions disent : "exemples". Et nous savons tous ce qu'est un exemple. C'est quelque chose qui sert de représentant, de modèle. Mais dans une lecture marginale anglaise, le mot est un équivalent du mot français : "échantillon". Un échantillon est un … type ! Et c'est exactement le mot grec original, qui est : tupos, ou type.
Revenons au début du chapitre et lisons les deux premiers versets.
Thomas : "Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, 2 qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer".
Jean : Les enfants d'Israël n'ont pas été littéralement " baptisés ". Nous le savons parce que la Bible nous dit qu'ils ont traversé la mer Rouge " à pied sec ". C'était l'un des miracles de Yahuwah, de sorte qu'ils ne se sont pas enlisés dans la boue. Mais, encore une fois, il s'agit de types. La traversée de la Mer Rouge était un type de baptême.
Thomas : Et le baptême lui-même, n'est-il pas aussi un type ? Je pense à Romains 6 où il est écrit : "Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Yahushua-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? "
Jean : C'est vrai. Il y a la même idée dans Galates 3 : "vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. "
Mais continuons dans 1 Corinthiens 10. Les versets 3 et 4 poursuivent l'analogie. Ils continuent avec le "type".
Thomas : " qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 4 et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. "
Jean : Ça fait référence, bien sûr, au moment où Yahuwah leur a donné la manne, comme on peut le lire dans Exode 16, et aux événements de Rephidim et de Kadesh-barnea où Yahuwah a fourni l'eau depuis le rocher.
La Bible relate en fait deux événements différents, où Yahuwah a fourni de l'eau à partir d'un rocher. Il y a des similitudes frappantes entre les deux événements, mais aussi des différences notables.
Dans Exode 17, nous lisons comment les Israélites sont arrivés à Rephidim, mais il n'y avait pas d'eau à boire. Alors, ils ont fait ce qu'ils faisaient habituellement : ils ont râlé auprès de Moïse.
Thomas : Eh bien, je dirais qu'ils ont fait plus que râler. Moïse a dit à Yahuwah qu'ils étaient prêts à le lapider !
Jean : Alors, lisons ce qui s'est passé. Exode 17, versets 5 et 6.
Thomas : Yahuwah dit à Moïse : Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche ! 6 Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d'Israël. "
Jean : Nous avons donc ici cette formidable parabole mise en scène. Le rocher symbolise Christ. Frapper le rocher symbolise sa mort. Et l'eau qui coule est un symbole de l'Esprit Saint.
Thomas : D'où sors-tu cela ?
Jean : Eh bien, lisons-le, dans Jean 7, versets 37 à 39.
Thomas : "Le dernier jour, le grand jour de la fête, Yahushua, se tenant debout, s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. 38 Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture. 39 Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Yahushua n'avait pas encore été glorifié. "
Jean : Le deuxième événement s'est produit vers la fin des 40 années passées dans le désert. De nouveau, les Israélites se sont plaints du manque d'eau, et de nouveau, Yahuwah a dirigé Moïse vers un rocher. Cette fois, cependant, Il a été dit à Moïse de simplement parler au rocher. Au lieu de cela, Moïse s'est mis en colère contre le manque de foi des Israélites et a frappé le rocher.
Le problème, c’est qu'en frappant le rocher une seconde fois, Moïse a détruit le symbole prévu par Yah. Christ a été sacrifié une fois pour les péchés de beaucoup, pas plusieurs fois.
Thomas : En voyant une répétition de ce qui s'était passé 40 ans auparavant, il craignait peut-être que leur manque de foi continu les renvoie dans le désert pour 40 autres années.
Jean : Peut-être. Mais le fait est que : Yahuwah voulait continuer la leçon du rocher comme étant un symbole de Christ. Il voulait enseigner aux Israélites des leçons sur le Sauveur. Oui, il est mort une fois, comme le symbolise Moïse frappant le rocher à Rephidim. Mais après cela, les bénédictions du salut nous parviennent par l’Esprit Saint, simplement qaund nous le demandons. Le fait de frapper le rocher une seconde fois a détruit l'analogie.
En ayant ces deux incidents avec un "rocher", l'un au début de l'errance dans le désert, l'autre à la fin, nous pouvons voir symbolisée la présence du Sauveur à chaque étape de notre "errance dans le désert" de notre vie.
Thomas : C'est vraiment très beau. Même avec l'analogie détruite par l'action irréfléchie de Moïse, on peut toujours voir ce que cela était censé être. Et c'est profond, et réconfortant.
Jean : Oui. Voilà ce que Paul voulait dire quand il a dit qu'ils "ont bu au rocher spirituel qui les suivait". De toute évidence, un rocher littéral n’a pas de jambes et ne peut les suivre pendant 40 ans. Il s'agit ici de symboles. Mais ça ne prouve pas la préexistence de Christ.
Nous devons nous rappeler que Paul écrivait à une audience chrétienne qui comprenait les symboles chrétiens. Il applique ces symboles à l'errance d’Israël dans le désert et enseigne la leçon que Christ, le grand antitype du rocher littéral dans le désert, nous accompagne dans notre vie, toujours là pour être un bouclier et un réconfort pour ses enfants.
Voilà ce que signifie le fait que Christ soit le rocher.
Thomas : C’est magnifique.
Restez à l'écoute, les amis ! A suivre, notre Courrier des Auditeurs.
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Vous écoutez Radio World's Last Chance sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.
Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Thomas : La question d'aujourd'hui nous vient du pays qui exploite et maintient les systèmes GPS du monde.
Jean : Le système de positionnement global utilisé par les pilotes de ligne… ?
Thomas : Et les voitures, les militaires, les smartphones, et… à peu près tout le monde, en fait.
Jean : Un seul pays est en charge de l'exploitation et de la maintenance de ce système ?
Thomas : Oui !
Jean : Lequel ?
Thomas : Les Etats-Unis.
Jean : Eh bien, je suppose qu’il faut un haut niveau de coordination. Bref, quelle est la question du jour ?
Thomas : Eh bien, je dirais qu'il s'agit plus d'une observation que d'une véritable question, mais les membres de l'équipe qui travaillent sur notre site Web disent qu'ils sont souvent confrontés à ce sujet, alors je pense qu'il est juste de donner quelques précisions.
Carina, de Sandpoint, dans l’Idaho, aux États-Unis, nous écrit : " Ouah ! Vous nous avez appris à utiliser le nom correct de Yahuwah, puis vous faites volte-face dans vos émissions et dites 'Dieu'. Il est grand temps de décider qui vous servez ! Yah ? Ou Baal ?"
Jean : Oui, j'ai entendu les membres de l'équipe qui travaillent sur le site Web et répondent aux commentaires et aux emails dire que ça revient assez souvent. Donc, merci, Carina, de nous donner l'occasion d'aborder ce sujet à l'antenne.
Thomas : Elle n'est pas la seule. Il y a quelque temps, un message est arrivé d'un certain David ben Yeshua. Il disait : " Vous devez expliquer au Très-Haut pourquoi vous l'appelez 'Yahuwah' une minute, puis vous vous retournez et l'appelez 'Baal' la minute suivante ".
Jean : Je suppose qu'il fait référence au fait d'appeler Yahuwah " Dieu " puisque nous n'avons jamais fait référence à Yahuwah en tant que " Baal ".
C'est une question juste. Nous enseignons – et je le crois fermement – que " Yahuwah " est le nom de notre Créateur et que l'Écriture nous exhorte à maintes reprises à invoquer Son nom, donc nous sommes définitivement censés l'utiliser. Cela a été perdu quand la Bible a été traduite parce que les traducteurs ont inséré le titre générique "Seigneur" au lieu de Son nom réel.
Thomas : Ce que, comme nous l'avons couvert dans des programmes précédents, nous ne sommes pas censés faire.
Jean : Non ! Comment pouvons-nous " invoquer le nom de Yahuwah ", comme l'Écriture nous y exhorte à plusieurs reprises, si nous ne savons pas quel est ce nom ?
Mais regardons le raisonnement qui explique pourquoi certaines personnes disent que nous ne devrions pas utiliser le mot " dieu " pour désigner Yahuwah, et pourquoi, malgré cela, nous le faisons parfois. Tournons-nous vers Exode 23 et commençons par le verset 10 pour bien saisir le contexte.
Thomas : "Pendant six années, tu ensemenceras la terre, et tu en recueilleras le produit. 11 Mais la septième, tu lui donneras du relâche et tu la laisseras en repos; les pauvres de ton peuple en jouiront, et les bêtes des champs mangeront ce qui restera. Tu feras de même pour ta vigne et pour tes oliviers. 12 Pendant six jours, tu feras ton ouvrage. Mais le septième jour, tu te reposeras, afin que ton boeuf et ton âne aient du repos, afin que le fils de ton esclave et l'étranger aient du relâche."
Jean : Ce sont donc des instructions très importantes, que le peuple de Yah doit prendre au sérieux. Les versets 10 et 11 expliquent que chaque septième année, ils doivent laisser la terre se reposer. Ça peut ne pas sembler important pour les croyants d'aujourd'hui, mais dans un autre passage des Écritures, il nous est dit que si les Israélites ont passé 70 ans en captivité à Babylone, c'est précisément parce qu'ils ont négligé de laisser la terre se reposer. Donc, autant d'années sabbatiques qu'ils ont négligé de laisser la terre se reposer, autant d'années la terre s'est reposée pendant leur séjour à Babylone.
Nous avons aussi ici une répétition du commandement du sabbat. Encore une fois, des instructions très solennelles et très importantes qui doivent être prises littéralement. Maintenant, en gardant cela à l'esprit, lisons le verset suivant.
Thomas : "Vous observerez tout ce que je vous ai dit, et vous ne prononcerez point le nom d'autres dieux : qu'on ne l'entende point sortir de votre bouche."
Jean : Ce texte est à la base de la raison pour laquelle de nombreux croyants très sincères estiment que le mot " dieu " ne devrait jamais être appliqué à Yahuwah.
Examinons un autre texte. Osée 2:17. Ce texte comporte un autre élément. Il s'agit ici de citer Yahuwah.
Thomas : "J'ôterai de sa bouche les noms des Baals, afin qu'on ne les mentionne plus par leurs noms."
Jean : Il y a deux parties à cette question de l'utilisation des noms païens. La première est la suivante : est-ce que nous utilisons le mot " dieu " pour désigner Yahuwah, alors que ce mot s'applique également aux faux dieux.
La seconde concerne l'utilisation des mots païens. Alors, regardons ça.
Thomas : Avant de poursuivre, je pense qu'il est juste de partager que certains membres de notre équipe WLC sont d'accord avec Carina et David. Ce sont des membres très importants de notre équipe et nous les respectons vraiment. Ils pensent aussi que le mot " dieu " ne devrait jamais être utilisé en référence à Yahuwah.
Jean : C'est vrai. Mais la question posée était pourquoi nous, en tant que membre de l'équipe à l'antenne, nous utilisons encore occasionnellement le mot " dieu ". C'est donc à cela que je vais répondre. Mais tu as raison, il y a des membres de l'équipe qui ne sont pas d'accord. Il n'y a aucun doute quant à la sincérité de tous les membres de l'équipe, aussi nous nous donnons la liberté religieuse de suivre nos convictions individuelles, sachant que si nous continuons à étudier, l’Esprit Saint nous conduira tous vers les mêmes vérités.
Très bien. Revenons à notre premier point. Certaines personnes croient que nous ne devrions jamais utiliser pour Yahuwah des mots qui sont utilisés pour s'appliquer à de faux dieux, et évidemment, le mot "dieu" en est un excellent exemple.
Le mot "dieu" vient du mot hébreu eloah et signifie, littéralement : "dieu".
Thomas : Eh bien, c'est logique. Nous avons affaire à des langues différentes. Le français est une langue latine, ou romane, de la famille des langues indo-européennes. Le mot français "dieu" vient du latin "deus". Comme tu l'as dit, c'est simplement le mot pour eloah que Yahuwah a attribué aux ancêtres de notre langue actuelle quand il a confondu les langues à Babel.
Jean : Elohim est la forme plurielle du mot eloah et signifie "dieux" au pluriel, ou même "déesses". C'était un procédé littéraire hébreu d'utiliser ce mot pluriel pour s'appliquer à Yahuwah, parce que mettre le mot au pluriel montrait un plus grand respect. Ils procédaient de la même manière quand ils utilisaient elohim pour désigner des magistrats ou d'autres personnages importants.
Examinons quelques utilisations d'elohim dans les Écritures. La plus célèbre est sans doute dans Genèse 1:1. Qu'est-il écrit ?
Thomas : "Au commencement, Elohim créa les cieux et la terre."
Jean : Nous savons que c'est Yahuwah qui a créé les cieux et la terre, mais ce n'est pas le mot que Moïse a utilisé, même s'il connaissait le nom divin puisqu'il l'a utilisé dans Genèse 2 ! Au lieu de cela, Moïse a utilisé le mot hébreu pour "dieu" et il l'a appliqué à Yahuwah.
L'Ancien Testament se réfère à maintes reprises à Yahuwah en tant que "elohim", mais ce n'est pas Son nom. C'est simplement un titre, et ce mot signifie "divinité" ou "dieu".
Thomas : Au singulier ou au pluriel.
Jean : C'est ça. Ce que je veux dire, c'est que, que le mot soit el, eloah ou elohim, ça signifie toujours la même chose – dieu – et c’est utilisé dans les Écritures de la même manière que nous utilisons le mot " dieu " en français. Ça pouvait s'appliquer à la fois à Yahuwah et aux faux dieux. Donc, cette idée selon laquelle on ne pourrait pas utiliser le même vocabulaire pour décrire Yahuwah que celui qu’on utilise pour les faux dieux n’est pas en accord avec les Ecritures.
Voyons quelques exemples dans les Écritures. Lisons Exode 20, les trois premiers versets, comme ils sont traduits.
Thomas : "Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : 2 Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. 3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. "
Jean : Maintenant, relisons le passage, en remplaçant les titres français par les titres hébreux, et le nom divin tels qu'il apparait dans l'original.
Thomas : Très bien : "Alors elohim prononça toutes ces paroles, en disant : 2 Je suis Yahuwah, ton elohim, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. 3 Tu n'auras pas d'autres elohim devant ma face".
Jean : Donc, ici même, quand Yahuwah a prononcé la loi des Dix Commandements au Mont Sinaï, il a utilisé l'équivalent hébreu du mot français " dieu " et l'a appliqué à la fois à Lui-même et à tous les autres faux dieux.
Cela arrive souvent dans la Bible, mais regardons juste un autre exemple. Josué 23:16. Lisons-le tel qu'il est traduit en français. C’est le dernier discours de Josué à Israël.
Thomas : "Si vous transgressez l'alliance que l'Eternel, votre Dieu, vous a prescrite, et si vous allez servir d'autres dieux et vous prosterner devant eux, la colère de l'Eternel s'enflammera contre vous, et vous périrez promptement dans le bon pays qu'il vous a donné."
Jean : Relisons-le avec le nom divin et les titres hébraïques rétablis.
Thomas : "Si vous transgressez l'alliance que Yahuwah, votre elohim, vous a prescrite, et si vous allez servir d'autres elohim et vous prosterner devant eux, la colère de Yahuwah s'enflammera contre vous, et vous périrez promptement dans le bon pays qu'il vous a donné."
Jean : Donc, ici encore, nous avons un autre, parmi de nombreux passages de l'Écriture, où le mot " elohim " – dieu – est utilisé pour se référer à la fois aux faux dieux et à Yahuwah.
Thomas : Tu sais, une pensée me vient à l’esprit. Nous sommes tous d'accord pour dire que c'est mal de cacher le nom de Yahuwah derrière le titre générique de : "Seigneur". Cependant, n'avons-nous pas été en danger de faire la même chose, dans l’autre sens ? Dans nos émissions radio, dans nos vidéos et articles de notre site Web, nous avons mis la majuscule au mot "elohim" et l'avons appliqué strictement à Yahuwah. Mais, premièrement, l'hébreu n'avait pas de majuscule, donc nous élevons un mot qui n'est pas un nom et l'utilisons comme un nom, et deuxièmement, nous utilisons un titre générique et l'appliquons strictement à Yahuwah alors que l'Écriture elle-même l'applique à la fois au vrai dieu et à tous les autres faux dieux.
Jean : Eh bien, oui, c'est quelque chose à considérer. Et il y a un problème avec ça. Si nous utilisons " Elohim " pour nous référer exclusivement à Yahuwah, alors, oui, nous faisons précisément ce que les traducteurs de la Bible ont fait et nous transformons un titre en un nom sacré et c'est une erreur.
Mais il y a plus , et c'est là que ça devient vraiment problématique : si nous décidons que nous ne pouvons pas utiliser pour Yahuwah des mots qui s'appliquent également aux faux dieux, alors nous limitons notre capacité à communiquer des concepts importants. Et c'est quelque chose que même les auteurs de la Bible n'ont pas fait. C'est pourquoi la plupart des créateurs de contenu de l’équipe WLC sont en faveur de l'utilisation du mot "dieu". Restreindre notre vocabulaire restreint notre capacité à communiquer.
"Dieu" est un titre générique. Il ne devrait jamais remplacer le nom divin. Mais si nous transformons le titre générique "elohim" en un autre nom divin, si nous supprimons le mot "dieu" de notre vocabulaire, nous ne serons pas en mesure de faire les comparaisons que l'Écriture elle-même fait.
Thomas : Oui. Comme le Premier Commandement. C'est une comparaison ! " Je suis le dieu qui t'a fait sortir d'Égypte. . . tu n'auras pas d'autres dieux devant Moi".
Jean : Et qu'en est-il des déclarations qui distinguent entre les dieux, comme : " le seul vrai dieu vivant " ou " mon dieu " ou " le dieu d'Abraham " ? Ce sont aussi des déclarations comparatives. L'Écriture établit à maintes reprises des comparaisons entre Yahuwah et tous les autres dieux. Mais, et c'est là que je veux en venir : nous ne pouvons établir de comparaisons sans utiliser un mot qui s'applique aux deux parties. C'est aussi simple que ça, et les auteurs de la Bible ne se sont certainement pas handicapés en refusant d'utiliser un mot qui s'applique aux deux.
Thomas : Avez-vous remarqué que l'interdiction d'Exode 23 ne fait pas du tout référence à Yahuwah ? Il est dit : "Vous observerez tout ce que je vous ai dit, et vous ne prononcerez point le nom d'autres dieux : qu'on ne l'entende point sortir de votre bouche."
Il n’est pas dit que nous ne pouvons pas appliquer le mot "dieu" à Yahuwah. Il est dit de ne pas mentionner d'autres dieux. Rien n'est dit sur une limitation de la façon dont nous nous référons à Yahuwah, que ce soit dans ce texte ou dans Osée 2:17 où il est dit : "J'ôterai de sa bouche les noms des Baals, afin qu'on ne les mentionne plus par leurs noms" ou dans la King James : " J'ôterai de ses lèvres les noms des Baals ; on n'invoquera plus leurs noms. "
Jean : Tu as raison. Et cela m'amène à mon point suivant. Non seulement ces versets ne disent pas que nous ne pouvons pas utiliser le mot " dieu " ou " elohim " pour nous référer à Yahuwah, mais ils ne parlent pas du tout du mot " dieu ". Ces deux passages font référence aux noms des faux dieux.
Maintenant, un certain nombre de croyants très sincères prennent cela tout à fait littéralement. Je connais quelqu'un qui est un ardent défenseur du sabbat lunaire. A chaque fois qu'il essaie de parler du calendrier biblique, il rencontre des difficultés, car la plupart des gens aujourd'hui ne connaissent pas la terminologie biblique des jours de la semaine, sans parler des mois de l'année ! Il se voit souvent obligé de se référer à "mercredi" ou "vendredi" ou autre, même si ces deux mots proviennent de noms de dieux païens. Mais il ne peut pas communiquer, il ne peut pas transmettre l'information qu'il essaie de partager avec son audience, s'il n'utilise pas ces mots.
Thomas : Alors, que fait-il ?
Jean : Eh bien, il dit le mot, mais ensuite il dit : "Pardonne-moi, Père."
Thomas : Il dit ça à chaque fois qu'il dit un mot païen ?
Jean : Oui. Bien sûr, quand il le peut, il essaie d'éviter complètement l'utilisation du mot.
Thomas : Donc il limite son vocabulaire et sa capacité à communiquer.
Jean : C’est ça. Mais encore une fois, nous nous heurtons à un problème. Supposons que ces versets signifient littéralement, tels qu'ils sont traduits, que nous ne devons jamais, jamais utiliser des mots qui viennent des noms de dieux païens.
Eh bien, nous avons un problème. Un gros problème, parce que l'Écriture elle-même nomme à plusieurs reprises des faux dieux. Il y a Bel, Ashtoreth, Chemosh, Dagon, Merodach, Milcom et bien d'autres encore, qui sont nommément cités.
Ce sont des dieux païens et ils sont nommés dans les Écritures ! Si nous ne sommes jamais censés prononcer les noms des dieux païens, comment peuvent-ils apparaître dans les Écritures ? Pourquoi Yah aurait-il enfreint Son propre commandement ?
Thomas : Il ne le ferait pas.
Jean : Non, il ne le ferait pas.
Tournons-nous vers Esaïe 46 et lisons le verset 1.
Thomas : " Bel s'écroule, Nebo tombe; On met leurs idoles sur des animaux, sur des bêtes ".
Jean : Ici, il s’agit de deux dieux babyloniens, et le prophète Esaïe les mentionne par leur nom ! Nebo est le même que Nebu, et il apparaît même dans le nom de Nebucadnetsar. Son nom signifie : "Que Nebo protège la couronne."
Thomas : Donc le nom de Nebucadnetsar…
Jean : qui est écrit à plusieurs reprises dans le livre de Daniel…
Thomas : … est en fait une invocation à un dieu païen… ?
Jean : Eh oui !
Thomas : Et dans le Nouveau Testament ? Il y en a beaucoup aussi. Je pense aux livres des Actes, où Paul et ses compagnons sont assaillis par les Ephésiens. Ils étaient tellement en colère contre les apôtres qu'ils ont crié : "Grande est la Diane des Ephésiens !" Diane, bien entendu, était une déesse romaine.
Jean : Il y a aussi Actes 17. Nous pouvons lire comment Paul s'est rendu à Athènes, la ville qui a été nommée d'après la déesse Athéna. Athènes était sa ‘ville sainte’. Les missionnaires chrétiens y sont entrés, et Luc a noté le nom de l'endroit où ils sont allés. Pendant son séjour, Paul s'est rendu sur la colline de Mars. Mars, bien sûr, était un autre dieu. Dans la plupart des langues latines, comme le français, le troisième jour de la semaine porte son nom : mardi. En espagnol : martes.
Luc rapporte aussi les noms de quelques Athéniens qui se sont convertis. L'un d'eux était Denys l'Aréopagite. Denis, ou Dyonisos en grec, est le nom d'un autre dieu connu pour ses réjouissances alcoolisées. Et son nom apparaît dans la Bible !
Il y a même un livre de la Bible qui signifie littéralement "Dédié au dieu Mars".
Thomas : Vraiment ? Lequel ?
Jean : L'évangile de Marc. Marcus, en latin, Martikos en grec.
Thomas : Ok, donc nous savons que Yahuwah ne se contredit pas. De toute évidence, l'Écriture utilise le mot hébreu pour " dieu " et l'applique à Yahuwah et aux faux dieux. Il n'y a pas d'autre moyen d'établir une comparaison entre le vrai et le faux que d'utiliser le même mot pour les deux.
Mais, pour être juste, ces versets dans Exode et Osée disent, sans équivoque, que nous ne devons pas prendre le nom d'autres dieux dans notre bouche. Nous ne devons même pas les mentionner. C'est ce qui est dit. Alors comment expliquer que l'Écriture elle-même enfreigne le commandement clair de Yah et les nomme ? Que fait-on avec ça ?
Jean : On doit creuser un peu plus profondément pour obtenir la véritable signification. Oui, une lecture superficielle d'Exode 23:13 et Osée 2:17 suggère que nous ne devons jamais prononcer les noms des dieux païens. C'est pourquoi il y a des gens, comme mon ami qui, quand il se rend compte qu'il ne peut pas communiquer autrement qu'en prononçant un mot qui vient d'un dieu païen, il dit immédiatement : "Pardonne-moi, Père."
Mais c'est une lecture superficielle. Cherchons le mot "mentionner" dans la concordance Strong et lisons la définition du mot hébreu original. C'est le numéro 2142.
Thomas : Ça vient du mot zakar : "se souvenir". Oh, intéressant ! Il est dit que la traduction de "mentionner" est seulement implicite. La signification réelle est de : brûler de l'encens, se rappeler, penser.
Jean : En d'autres termes, pour : adorer.
La NIV (New International Version) donne une traduction plus précise d’Exode 23:13 : "N'invoquez pas le nom d'autres dieux, ne le faites pas entendre sur vos lèvres."
Invoquer, bien sûr, signifie appeler à l'aide, prier avec instance, ferveur. Nous ne devons pas prier d'autres dieux. N'invoquez jamais d'autres dieux pour obtenir de l'aide. Voilà ce qui est cohérent avec le reste des Écritures.
Très bien. Que dire d’Osée 2:17 où il est dit, au sujet des dieux païens, qu'on ne les mentionnera plus par leurs noms, ou qu’ils "ne seront plus rappelés par leur nom", dans la King james ?Cherchons le mot "rappelés".
Thomas : Cela vient du mot… oh ! C’est le même mot : zakar.
Jean : La véritable signification de ces commandements est que nous ne devons pas révérer, nous ne devons pas " brûler de l'encens " ou invoquer le nom d'autres dieux. Nous ne devons pas les prier.
Ça ne signifie pas que nous ne pouvons pas littéralement dire leurs noms. Daniel 1:7 nous indique le nom babylonien de Daniel. L'eunuque chargé des captifs israélites l'a rebaptisé Beltschatsar. Beltschatsar signifie littéralement : "Beltis protège le roi".
Beltis était considérée comme la reine des dieux babyloniens. Donc, le nom babylonien de Daniel – qui, remarquons, est mentionné dans les Écritures – était en fait en lui-même une invocation à une divinité païenne. Encore une fois, les commandements de Yahuwah dans Exode 23 et Osée 2 ne signifient pas que nous ne pouvons pas littéralement prononcer un mot pour transmettre une information. Ça signifie que nous ne devons pas nous engager dans l'acte d'invoquer, d'honorer ou d'adorer un autre dieu.
Thomas : Ça a du sens. Pourquoi cela déshonorerait-il Yahuwah d’utiliser des mots qu'Il a Lui-même donnés dans l’objectif de transmettre des informations ?
Jean : La véritable tragédie, c’est quand nous retirons de notre usage les mots mêmes nécessaires pour partager la vérité. Si les titres ou les noms païens étaient ce qui est signifié dans ces passages, c’est-à-dire : que nous ne devions littéralement jamais les parler ou les écrire ; alors, ces noms et titres, comme le mot " elohim ", n'apparaîtraient pas dans les Écritures, car l'acte même de les enregistrer dans les Écritures briserait le commandement de ne pas les mentionner ou s'en souvenir.
Thomas : C'est vrai.
Jean : Cela dit, nous continuerons à respecter la liberté de religion de ceux qui ne sont pas d'accord avec nous, y compris certains membres de notre propre équipe. Nous demandons juste respectueusement le même droit en retour. Ne nous dénonçons pas les uns les autres, ne nous accusons pas les uns les autres, pour des choses comme ça. Ce n'est pas l'esprit de Yahushua.
Thomas : Discussion intéressante. Merci, Jean.
Si vous avez des questions, amis auditeurs, vous pouvez nous contacter en allant sur notre site Web WorldsLastChance.com et en cliquant sur Contactez-nous. Nous sommes toujours heureux de recevoir vos messages.
* * *
Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Mon grand-père était un homme dévoué. Il était bienveillant et aimait jouer avec ses petits-enfants. Cela peut ne pas sembler très important pour un adulte, mais pour un enfant, ça signifiait beaucoup qu'un adulte compatissant s'intéresse à lui. Mon grand-père est décédé alors que je n'étais qu'une adolescente, mais son influence perdure. En fait, seize ans plus tard, quand j'ai donné naissance à un fils, je lui ai donné le nom de mon grand-père. Hier, cela aurait été l'anniversaire de mon grand-père et en me souvenant de lui, j'ai réalisé quelle précieuse promesse représente Ecclésiaste 9:5.
Il est écrit : "Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée."
Cela ne ressemble peut-être pas à une promesse, mais c'en est une. Cela nous promet que les êtres chers qui sont décédés ne souffrent pas. Et que, si nous mourons avant le retour de Yahushua, nous ne souffrirons pas non plus. La mort est comme un sommeil. Nous n'avons pas à regarder ceux que nous avons laissés derrière nous, ressentir le vide de notre absence et pleurer notre disparition. Mais nous pouvons savoir qu'un jour, nous serons réunis avec tous ceux qui aiment Yahuwah.
En contemplant ce moment où nous serons réunis avec les sauvés de tous les temps, Jean dit que Yahuwah : " habitera avec eux, et ils seront Son peuple. Yahuwah Lui-même sera avec eux et sera leur Dieu. Et Yah essuiera toute larme de leurs yeux ; il n'y aura plus ni mort, ni peine, ni cri. Il n'y aura plus de douleur, car les premières choses ont disparu".
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 3
Thomas : Mohith Agadi est un auteur, journaliste, producteur de films et entrepreneur, vivant aux dernières nouvelles à Bengaluru, en Inde. Il a dit, je cite : "Quand vous faites du bon travail et que ça inspire les autres, alors vous venez de créer l'effet d'entraînement."
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ça, pendant la discussion d'aujourd'hui sur Yahushua – ou Yahuwah – étant le rocher. Les croyances que nous avons à ce sujet ont un impact sur tant d'autres croyances, qu'il y a un véritable effet d'entraînement. Aujourd'hui, nous avons pu voir la différence entre aborder ces versets d’un point de vue trinitaire ou d’un point de vue unitaire. Mais il y a tellement d'autres domaines où cela s’applique.
Par exemple, si vous croyez en un enfer brûlant éternellement, ça va avoir un impact sur votre croyance en quelque chose d'autant, en apparence, sans rapport que le baptême. Parce que, naturellement, vous ne voulez pas qu'un enfant en bas âge aille en enfer. Donc vous allez vouloir baptiser le bébé le plus tôt possible. Et ça fait boule de neige à partir de là.
Jean : Tu as raison. C'est pourquoi c'est une obligation si solennelle pour chacun d’entre nous d'être constamment à la recherche de plus de vérité, de plus de lumière. D'être comme les béréens, étudiant pour voir si les croyances que nous avons sont vraiment cohérentes avec la Bible.
Et la seule façon de le savoir est de prendre le temps de réexaminer nos croyances. Parce que, personne ne croit délibérément à l'erreur. Chacun suppose que ses croyances sont correctes, sinon il n’aurait pas ces croyances !
Thomas : Oui, mais toi comme moi avons déjà fait l'expérience que ce n'est pas parce qu’on croit que quelque chose est vrai, que c'est vraiment la vérité. La discussion d'aujourd'hui nous montre combien il est important de chercher la vérité, et de continuer à creuser pour la trouver. De nouvelles compréhensions éclaireront davantage nos croyances antérieures.
Jean : Je me souviens avoir lu une déclaration du genre : "la vérité peut supporter le poids de l'enquête". Et c'est le cas. Si une doctrine est vraie, on ne perdra rien à y regarder de plus près. Et on peut même, ou je devrais dire, on va probablement trouver quelque chose de nouveau à apprendre.
Thomas : Quel est le principe le plus important à garder à l'esprit quand on étudie, et qu'on cherche une nouvelle lumière sur un sujet donné ?
Jean : Eh bien, je pense que beaucoup de gens ont appris à avoir peur de considérer de nouvelles idées. On leur a enseigné – peut-être pas explicitement, mais la pression était là – que s'ils ne font qu'envisager de nouvelles idées, le diable va déferler comme un torrent, et qu'ils seront trompés contre leur volonté. Mais ce n'est pas ainsi que Yahuwah oeuvre. Il veut que nous étudions, et Il gardera notre esprit en sécurité pendant que nous le faisons.
Mais vous ne pouvez pas être établis dans la vérité si vous ne prenez pas le temps d'étudier par vous-même. C'est quand vous étudiez par vous-même que l'Esprit de Yah a le temps de vous fixer fermement sur tel ou tel point.
Thomas : Et peut-être que l’Esprit Saint vous convaincra et vous donnera la confirmation qu'une idée donnée est fausse.
Jean : Exact ! Mais vous devez quand même étudier par vous-même pour donner à l'Esprit l'opportunité de le faire.
Thomas : Donc, dans l'étude elle-même, quelle est la chose la plus importante à garder à l'esprit ? La prière et le fait de demander des conseils divins, bien sûr. Mais quoi d'autre ?
Jean : Eh bien, je pense qu'il est important de savoir ce que cela signifie d'étudier avec un esprit ouvert. La plupart des gens prétendent avoir un " esprit ouvert ", mais ils n'étudient pas vraiment avec un esprit ouvert, s'ils étudier en cherchant à prouver qu'une nouvelle idée est fausse. Elle est peut-être fausse, mais ce n'est pas ça, étudier avec un esprit ouvert.
Étudier avec un esprit ouvert signifie : être prêt à accepter la nouvelle idée si l’Esprit Saint vous convainc qu'elle est vraie. Ça signifie aussi être prêt à mettre de côté nos idées préconçues et nos préjugés. Ce n'est pas facile, mais si vous voulez arriver à la vérité, il est très important de le faire.
Thomas : C'est vrai. Et il y a tellement de choses à apprendre ! Nous ne gratterons même pas la surface avant le retour de Yahushua.
Jean : Mais nous pouvons nous amuser à commencer !
Thomas : Et laisser l’effet d'entraînement nous en apprendre encore plus !
Nous espérons que vous pourrez nous rejoindre demain et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime, et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !
* * *
Fin
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