Programme 187

Interpréter correctement les Écritures

Partie 1

Thomas Rolland : La vérité. Vous croyez en la vérité. Je crois en la vérité. Le monde entier croit qu'il croit en la vérité. Mais est-ce le cas, vraiment ? Comment pouvons-nous être sûrs que ce que nous croyons est vraiment la vérité ?

Bonjour, je suis Thomas Rolland et vous écoutez Radio WLC. William Shakespeare, le grand poète et dramaturge anglais, est considéré à juste titre par beaucoup comme le plus grand écrivain de langue anglaise que le monde ait jamais connu. Nombreux sont ceux qui vont jusqu'à affirmer qu'il était le plus grand dramaturge de toute l'histoire. On estime qu'il a inventé pas moins de 1700 mots, dont beaucoup sont encore utilisés en anglais, ainsi que de nombreuses expressions idiomatiques courantes.

Shakespeare était également un observateur avisé de la condition humaine. C'est probablement ce qui a fait de lui un dramaturge si doué. Il a écrit, je cite : "Le diable peut citer l'Écriture à ses fins."

Cela semble une déclaration si évidente, mais c'est aussi très vrai. Ce n'est pas parce qu'une doctrine, ou une nouvelle idée, utilise les Écritures pour la soutenir, qu'elle est réellement vraie. Alors, comment pouvons-nous être sûrs que nos interprétations de l'Écriture sont correctes ?

Jean ?

Jean Olivier : On dit, en général de façon plutôt cynique, qu'on peut : " faire dire à la Bible tout ce qu'on veut qu'elle dise ". C'est probablement la raison pour laquelle il y a tant de dénominations différentes, qui prétendent toutes être basées sur la Bible.

Thomas : Eh bien, il faut admettre qu'en regardant les croyances contradictoires des gens autour de nous, et en considérant le fait qu'ils prétendent tous pouvoir les prouver à partir des Écritures… il semble qu’on puisse faire dire à la Bible tout ce qu’on veut. Donc, pour en revenir à ma question initiale, comment pouvons-nous être sûrs que nos croyances sont correctes, et que nous ne déformons pas les Écritures pour qu'elles disent ce que nous voulons qu’elles disent ?

Jean : Nous allons en parler. Il existe certaines règles d'interprétation biblique qui, si vous les appliquez quand vous étudiez, vous pouvez être sûr qu'avec les conseils de l’Esprit Saint, vous êtes sur la bonne voie.

Mais avant d'aborder ce sujet, je voudrais parler de certains pièges dans lesquels les croyants peuvent s'égarer. Comme nous l'avons évoqué dans d'autres émissions, le Ciel appelle maintenant tous les croyants à quitter Babylone. Apocalypse 18 dit à tous les croyants : " Sortez d'elle, Mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas de ses fléaux. "

Vous voyez, nous avons eu l’habitude d’interpréter cela comme une invitation : "Venez hors d'elle, Mon peuple" ; sous-entendu : "quittez votre église et rejoignez la mienne". Mais ce n'est pas ce qui est dit. C'est un ordre : SORTEZ ! Laissez derrière vous toutes les dénominations et religions organisées, car toutes comportent une part d'erreur.

Le problème est que nous avons tous développé de mauvaises habitudes pendant notre séjour à Babylone.

Thomas : Comme quoi, par exemple ?

Jean : Je dirais que l'une des plus importantes est d'avoir appris qu'il est dangereux de remettre en question. Chaque organisation a son propre ensemble de croyances, son propre credo. Cet ensemble de croyances est, bien sûr, présenté comme étant : La Vérité.

Et naturellement, les gens ne croient pas sciemment à l'erreur.

Thomas : Bien sûr que non.

Jean : Mais avec cette supposition que votre église a… La Vérité… vient la supposition jumelle que tout le reste est erreur, sinon vous le sauriez déjà.

Thomas : Oh, oui. Je me souviens de ce sentiment de suffisance. On vous apprend à considérer les nouvelles idées avec suspicion. Ce n'est pas nécessairement exprimé avec des mots, mais le message que vous recevez est que tout ce qui est nouveau est faux, par défaut.

Jean : Eh bien, personnellement, je me souviens qu'on m'a appris ouvertement que le questionnement était dangereux. Que ça ouvrait la porte au doute, et alors satan arrivait comme un fleuve et vous étiez en grand danger.

Mais ce n'est pas vrai ! Yahuwah veut que nous connaissions la vérité, et la seule façon d'y parvenir, c’est d'étudier par nous-mêmes !

Thomas : Soyons comme les Béréens. Luc les a félicités pour ne pas avoir simplement accepté ce que Paul leur a présenté, sur parole. Au contraire, ils ont pris le temps de l'étudier par eux-mêmes.

Jean : Oui, ce qui m'amène à la prochaine mauvaise habitude que nous avons apprise quand nous étions coincés à Babylone : c'est la pratique consistant à chercher des autorités extérieures pour vous dire ce que vous devez croire. Vous n'avez pas besoin d'un autre être humain pour vous dire comment interpréter les Écritures. Vous n'avez pas besoin d'un pasteur, ou d'un prêtre, pour vous enseigner la vérité. Souvent, ces autorités respectées par les hommes, ont un intérêt direct à maintenir le statu quo. Elles ne sont pas intéressées à remuer les eaux troubles, pour ainsi dire.

Elles ne veulent pas mettre en péril leur emploi, ou leur position dans l'organisation. Et bien que cela puisse être compréhensible jusqu'à un certain point, ça ne les met généralement pas en première ligne pour faire avancer la lumière.

Thomas : Ça me rappelle quelque chose que l'auteur George R. Martin a écrit. Il a dit : "La plupart des hommes préfèrent nier une dure vérité plutôt que de l'affronter." Et on peut le voir : les gens se précipitent vers les ministres de culte pour qu'ils leur disent si une nouvelle idée est la vérité ou non, mais si cette nouvelle idée remet en cause les doctrines établies de leur dénomination, le ministre de culte sera – au moins inconsciemment – plus préoccupé de garder de la nourriture sur la table, et un toit sur la tête de sa famille, que de faire des vagues avec un sujet controversé.

Jean : C’est pour cette raison que toute personne dont le gagne-pain dépend du maintien du statu quo n'est pas l' "autorité" la plus impartiale à qui aller demander.

Mais il y a encore une mauvaise habitude que nous avons prise dans Babylone : c'est le désir de s'entourer de croyants partageant les mêmes idées que nous, et de ne pas se sentir en sécurité si ce n’est pas le cas.

Thomas : C'est vrai. Nous recevons tellement de messages de personnes du monde entier nous demandant si nous connaissons des croyants partageant les mêmes idées dans leur région. Je pense que c'est dans la nature humaine de supposer que la sécurité est dans le nombre. Mais suivre la vérité est une marche très solitaire.

Jean : On ne se sent pas en sécurité, ou à l'aise, quand on est seul, et pourtant c'est précisément ce que les croyants d'aujourd'hui sont appelés à traverser. Et des bénédictions spéciales sont promises à ceux qui font un pas dans la foi, et suivent la vérité, peu importe à quel point cette marche est solitaire, ou à quel point ils se sentent seuls.

Allons dans Apocalypse 14 et lisons les versets 4 et 5. C’est une magnifique description des 144000 – ceux qui seront spécialement honorés dans le royaume de Yah. Les versets 4 et 5 nous disent pourquoi. Allons-y.

Thomas : "Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l'Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour [Yah] et pour l'Agneau. Et il ne s'est pas trouvé de fraude dans leur bouche, car ils sont irréprochables devant le trône de [Yahuwah]. "

Jean : Il n'y a aucune fraude, ou tromperie, ruse (selon les versions), trouvée dans leurs bouches parce qu'ils ont fait confiance à Yahuwah pour les garder en sécurité quand ils sont sortis, seuls, et se sont séparés de Babylone. Et, suivre l'Agneau où qu'il aille, sera toujours une marche solitaire. Il faut du courage, de la foi et de la confiance pour le faire, mais c'est pour ça qu'ils sont des vierges spirituelles et qu'ils sont décrites comme n'ayant aucune fruade, aucune tromperie. Ils ont laissé l'erreur derrière eux, et suivent la vérité là où elle mène.

Thomas : C'est un appel élevé. Nous citons cette phrase – "suivre l'Agneau partout où il va" – mais je ne pense pas que la plupart d'entre nous réfléchissent vraiment à ce à quoi ça ressemble, à ce qu'on ressent quand personne d'autre autour de vous ne le suit de la même manière que vous.

Nous avons déjà dit qu'il est important d'étudier avec un esprit ouvert. À quoi ça ressemble ? Qu'est-ce que c’est, concrètement :" étudier avec un esprit ouvert " ?

Jean : Ce n’est pas étudier pour prouver que quelque chose est faux. Étudier avec un esprit ouvert signifie que nous mettons de côté toutes nos idées préconçues, et que nous sommes prêts à accepter une nouvelle idée, si l’Esprit Saint nous convainc que c'est effectivement la vérité.

Ce ne sera pas toujours le cas. Parfois, l'Esprit vous convaincra que quelque chose est faux. Mais quel que soit le côté duquel se trouve la vérité, vous devez d'abord faire le choix conscient d'être prêt à la suivre, d'être prêt à l'accepter, quel qu'en soit le prix. Et ça demande de faire un choix conscient.

Thomas : Je me souviens avoir lu une déclaration qui disait quelque chose du genre : il n'y a aucune excuse, pour aucun d'entre nous, de supposer qu'il n'y a plus de vérité à révéler, et que toutes nos croyances sont sans erreur. Le fait que nous ayons cru pendant des années que certaines doctrines sont la vérité ne les rend pas automatiquement exemptes d'erreur. Puis ça disait : "Le temps ne fera jamais de l'erreur une vérité, et la vérité peut se permettre d'être équitable. Aucune vraie doctrine ne perdra quoi que ce soit sous un examen approfondi."

Cette citation m'a toujours marqué.

Jean : C'est un bon point. Nous ne sommes jamais en sécurité quand nous décidons que nous avons toute la vérité dont nous avons besoin pour être sauvés, et que nous refusons de considérer de nouvelles idées.

Nous pouvons faire confiance au Père pour nous garder en sécurité quand nous examinons de nouvelles idées. Il ne laissera pas le diable nous prendre au piège contre notre volonté ; il ne laissera pas satan nous hypnotiser. Parfois, on a l'impression que les gens ont peur que le diable les prenne au piège s'ils ne font que jetter un oeil à quelque chose qui est une erreur. Mais c'est un mensonge, pour nous maintenir dans nos erreurs. Yahuwah ne nous laissera jamais être trompés contre notre volonté.

Thomas : C'est très encourageant.

Alors, parlons maintenant des règles de l'interprétation biblique. Quelle est la première règle à suivre pour vraiment atteindre la vérité, et ne pas s'égarer sur une tangente erronée ?

Jean : Je dirais que la première règle d'interprétation biblique est de s'assurer que, quel que soit le sujet sur lequel vous vous penchez, chaque mot a sa place. Chaque mot est important. Un mot peut changer le sens d'un verset, alors faites attention. Tournons-nous vers Matthieu 5 et lisons le verset 18.

Thomas : C'est tiré du sermon de Christ sur la montagne. Il est écrit : "Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé" ou : "jusqu'à ce que tout soit accompli ", dans la King James.

Jean : Que chaque mot ait sa place, donc. Recherchez les mots. Si vous ne possédez pas de dictionnaire biblique, recherchez-les en ligne. Il existe de fantastiques outils d'étude de la Bible disponibles gratuitement en ligne. Le fait de connaître la définition des mots clés bibliques peut ajouter une couche supplémentaire de sens au verset !

Thomas : Absolument ! Quand j'ai commencé à chercher la définition des mots, j'ai été étonné de voir à quel point mon étude de la Bible était devenue plus significative. Il y avait un sens que je n'avais jamais réalisé auparavant ! C'est comme être un mineur, et creuser en profondeur.

Jean : Une autre règle à retenir est que toutes les Écritures sont importantes. Tout ne s'applique pas de la même manière à toutes les situations, mais toutes l’Écriture est nécessaire.

Thomas : Martin Luther n'a-t-il pas trébuché sur ce point ? Je crois avoir lu quelque part qu'il y avait un livre de la Bible dont il pensait qu'il ne devait pas y figurer.

Jean : Oui. Luther et le livre de Jacques. Luther n'avait pas une compréhension assez profonde de Jacques.

La grande découverte de Luther était l'importance de la justification par la foi. C'était son point focal. Et comme Jacques parle de la foi et des œuvres, Luther n’a pas vu que Jacques présente une approche très équilibrée, qui ne contredit pas la justification par la foi. Luther n’a pas compris Jacques, et pensait qu'il n'avait pas du tout sa place dans la Bible.

Thomas : Ecoutez ça. Luther a dit, dans un commentaire : " L'épître de Jacques est vraiment une épître de paille, comparée aux autres, car elle n'a rien de la nature de l'Évangile. "

Jean : Eh bien, allons dans 2 Timothée chapitre 3 et lisons les versets 14 à 17. 2 Timothée 3, versets 14 à 17.

Thomas : "Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises; 15 dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Yahushua-Christ. 16 Toute Ecriture est inspirée de Yahuwah, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, 17 afin que l'homme de Yah soit accompli et propre à toute bonne oeuvre."

Jean : Nous devons continuer dans les choses que nous avons apprises, et sur lesquelles nous avons été établis comme étant la vérité. Elles constituent une fondation pour des vérités encore plus grandes, et une compréhension plus profonde. Et nous ne devons jamais oublier que toute l'Écriture est destinée à notre instruction et à notre édification.

Bien sûr, tout dans l'Écriture n'est pas applicable à chaque situation, mais à chaque situation correspond une partie de l'Écriture qui peut fournir des conseils et de la sagesse.

Thomas : Des conseils pratiques sur la façon d'utiliser les Écritures, pour obtenir ces conseils quand on en a besoin ? Je veux dire, je sais qu’on peut toujours rechercher les mots, et les promesses divines, mais comment prendre un passage particulier et l'appliquer à notre vie concrètement ?

Jean : Eh bien, j'ai trouvé qu’il y a trois étapes utiles :

1. Observation

2. Interprétation

3. Application

Étape 1 : L’observation. Demandez-vous : "Que dit ce passage ?" Et ensuite, prêtez une attention particulière à la façon dont l'Écriture elle-même relie les idées entre elles.

Thomas : Qu’est-ce que tu veux dire ?

Jean : Eh bien, les comparaisons et les contrastes. Ils sont toujours très instructifs. Par exemple, Yahushua a dit : " Vous avez entendu dire qu'il a été dit… ", puis il a poursuivi en disant : " Mais moi, je vous dis que". C'est un contraste entre deux idées différentes. Vous devez y prêter attention.

Un autre exemple est celui des déclarations : "si / alors". On en trouve un exemple dans 2 Chroniques 7, verset 14. Pourquoi ne pas le lire pour nous ?

Thomas : "Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies,- je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays." La King James dit carrément : "Si Mon peuple, appelé par Mon nom, s'humilie, prie, cherche Ma face et se détourne de ses mauvaises voies, alors J'entendrai des cieux, je pardonnerai son péché et je guérirai son pays."

Jean : Si Mon peuple fait… ceci et cela, alors Je ferai cela pour eux. C'est une déclaration: si / alors.

Thomas : J'ai remarqué aussi qu'il faut prêter attention à chaque fois que l'Écriture pose une question. Par exemple, dans le psaume 24, il est demandé : " Qui est le roi de gloire ? ", puis la réponse à la question est donnée : "Yahuwah, fort et puissant !"

Jean : C'est un bon point. Tous ces éléments nous montrent la relation qu’il y a entre les idées, et peuvent nous aider à savoir ce que dit un passage.

Vient ensuite l'interprétation : qu'est-ce que ça signifie, ce passage, ce verset ? C'est le sujet de notre émission d'aujourd'hui. Savoir comment interpréter les Écritures de manière correcte et cohérente.

Finalement, il y a l'application : quel est l'impact de ce passage sur ma vie, sur ma façon de vivre ? Comment cela affecte mes relations, avec Yahuwah et avec les autres, dans ma vie ?

Voilà comment votre étude biblique peut avoir un effet positif sur votre vie de manière pratique, et vous donner des conseils.

* * *

Partie 2

Jean : Voici une liste de versets bibliques qui sont des promesses que nous pouvons revendiquer quand nous étudions la Bible et que nous voulons savoir ce qu'elle dit. Le premier verset est Deutéronome 29, verset 29. Lisons-le. Ce verset résume parfaitement le point suivant, sur la façon de savoir si notre interprétation de l'Écriture est correcte ou non. Deutéronome 29:29.

Thomas : "Les choses cachées sont à Yahuwah, notre Elohim; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi."

Jean : Quand vous ouvrez votre Bible, sachant qu'elle est la communication personnelle de Yahuwah avec vous, vous pouvez avoir confiance qu'il n'y a rien dans les Écritures qui sera caché à votre compréhension. Si c'est dans la Bible, cela a été révélé. Oui, il y a des passages qui nécessitent une étude diligente pour en dégager le sens, mais ce sens est disponible pour tous ceux qui le recherchent diligemment.

Thomas : C’est ce que Yahushua a dit. Dans Matthieu, il a dit à ses disciples : " Ne les craignez donc point; car il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. "

Jean : Yahuwah veut que nous connaissions les vérités que contiennent les Écritures ! Il ne les retient pas. Il ne nous cache rien. Si c'est dans la Bible, Il veut que nous le sachions. Que dit le verset suivant ?

Thomas : "Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour; et ce qui vous est dit à l'oreille, prêchez-le sur les toits."

Jean : Je sais qu'il y a certains passages qui sont vraiment difficiles à saisir. Il faut un réel engagement et une étude pour les comprendre, mais la Bible est pleine de réconfort sur ce point : Yahuwah veut que nous connaissions la vérité. Le verset suivant ?

Thomas : 1 Corinthiens 2, verset 10.

Il est écrit : "Yah nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Yahuwah" ou dans la King James: "Mais [Yah] nous les a révélés par son Esprit. Car l'Esprit sonde toutes choses, même les plus profondes de [Yahuwah]. "

Jean : Et s’il arrive que nous commencions à nous égarer un peu, Yahuwah peut remettre notre compréhension sur le droit chemin. Philippiens 3, verset 15 nous dit : "Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Yahuwah vous éclairera aussi là-dessus" ou dans la King James : " C'est pourquoi, nous tous qui avons atteint la maturité, ayons cette pensée ; et si en quoi que ce soit vous pensez autrement, [Yahuwah] vous révélera même cela."

Donc, vous n'avez vraiment pas à craindre d'étudier par vous-même. Vous n'avez vraiment pas besoin d'avoir la validation d'un pasteur, ou d'un prêtre, pour vous dire que vous êtes sur la bonne voie. Ne courez pas vers ceux qui ont un intérêt direct à maintenir le statu quo, l’ordre établi, et pour leur demander au sujet d’une nouvelle lumière. Vous ne la trouverez pas chez ceux dont les revenus sont liés au soutien public d'un ensemble de doctrines déjà établies.

Quelle est la verset suivant ?

Thomas : Matthieu 21, verset 22. Il est écrit : " Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez."

Jean : Cela inclut la sagesse pour déchiffrer même les passages les plus difficiles de l'Écriture.

Thomas : L'une de mes promesses préférées dans la Bible est Jacques 1, verset 5. Il est écrit : " Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Yah, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée."

Jean : C'est une promesse puissante, et le verset suivant explique comment nous devons demander. Il est écrit : " Mais qu'il demande avec foi, sans douter, car celui qui doute est semblable à une vague de la mer poussée et ballottée par le vent." Donc, dans notre étude de la Bible, nous pouvons être sûrs que Yahuwah nous révélera Sa parole. Nous n'avons pas besoin d'avoir un doctorat en théologie, pour comprendre les Écritures. Nous n'avons pas non plus besoin que quelqu'un d'autre, titulaire d'un doctorat en théologie, nous dise ce que nous devons croire. Nous avons juste besoin de Yahuwah.

Thomas : N'est-Il pas toujours suffisant ?

Jean : Absolument.

Maintenant, une fois que vous avez creusé dans les Écritures – disons que vous avez un thème que vous étudiez – il est important d'étudier chaque passage sur le sujet.

Ce n'est pas quelque chose qu'on peut faire en une lecture rapide le matin, avant de se précipiter au travail. Il s'agit ici de creuser en profondeur. Il faut du temps pour rassembler tous les différents passages bibliques qui parlent du sujet que vous souhaitez connaître. Mais c'est puissant, et cela vous apprendra beaucoup.

Thomas : Oh, oui ! En fait, c'est en faisant cela que j'ai fini par être convaincu de l'erreur de la doctrine de la trinité. Le point d'achoppement pour moi avait été le Saint-Esprit. L'Écriture parle évidemment du Saint-Esprit, alors comment pouvait-on me dire qu'il n'y a pas de troisième personne de la divinité ? Tu vois ce que je veux dire ?

Alors, pour en avoir le cœur net, j'ai cherché tous les versets contenant le mot "esprit". Chaque verset dans la Bible. Ça m'a pris un certain temps, mais quand j'ai eu fini, il était très clair pour moi que "Dieu le Saint-Esprit" n'existe pas. Le mot traduit par "esprit" signifie simplement "souffle", et c'est ainsi qu'il est utilisé dans toute l'Ecriture.

Jean : C'est là qu'une concordance s'avère très utile. Si vous n'en avez pas, regardez en ligne. Il est important de réunir, et de regarder, tous les passages qui traitent du sujet que vous étudiez. Sinon, comment allez-vous savoir tout ce que l'Écriture dit à ce sujet ?

Lisez 2 Pierre 1, versets 19 à 21.

Thomas : "Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos coeurs; 20 sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Ecriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, 21 car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Yahuwah. "

Jean : Quand nous examinons tous les passages sur un sujet donné, nous pouvons voir le sujet dans sa totalité.

C'est ce que Christ lui-même a fait. Regardons Luc 24. C'est un passage fascinant qui montre comment Yahushua étudiait les Écritures. Commençons au verset 13. C’est après la résurrection de Christ, alors que ses disciples étaient encore sous le choc de sa mort.

Thomas : "Et voici, ce même jour, deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades; 14 et ils s'entretenaient de tout ce qui s'était passé. 15 Pendant qu'ils parlaient et discutaient, Yahushua s'approcha, et fit route avec eux. 16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. 17 Il leur dit : De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes ? 18 L'un d'eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul qui, séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci ?- 19 Quoi ? leur dit-il."

Jean : Ils ont donc ractoné à Yahushua tout ce qui s'était passé ce week-end-là, sa mort et comment plusieurs femmes avaient, le matin même, prétendu avoir été informées par des anges qu'il était vivant, et surtout leur propre confusion et leur déception face à sa mort. En effet, ils pensaient que, pour être le Messie, il ne pouvait pas être mort. Reprenons donc l'histoire au verset 25 et voyons ce que Yahushua leur a dit.

Thomas : "Alors Yahushua leur dit : O hommes sans intelligence, et dont le coeur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes ! 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire ? 27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. "

Jean : Donc, en commençant par Moïse – on ne peut pas remonter plus loin que ça, puisqu'il a écrit les cinq premiers livres de la Bible – et en incluant tous les prophètes, Christ a retracé pour ces croyants troublés : " dans toutes les Écritures" les choses qui le concernait.

Thomas : C'était une étude approfondie de la Bible !

Jean : Et c'est ainsi que nous devons étudier, nous aussi. En rassemblant tous les passages.

Le prochain est Esaïe 28. Tout étudiant de la Bible devrait connaître les principes énoncés ici. Lisons les versets 9 et 10.

Thomas : "A qui veut-on enseigner la sagesse ? A qui veut-on donner des leçons ? Est-ce à des enfants qui viennent d'être sevrés, Qui viennent de quitter la mamelle ? 10 Car c'est précepte sur précepte, précepte sur précepte, Règle sur règle, règle sur règle, Un peu ici, un peu là", la King James dit : "A qui enseignera-t-il la connaissance ? Et à qui fera-t-il comprendre le message ? Ceux qui viennent d'être sevrés du lait ? Ceux qui viennent d'être tirés du sein ? Car il faut qu'il y ait précepte sur précepte, précepte sur précepte, ligne après ligne, ligne après ligne, Ici un peu, là un peu."

Jean : Vous posez de solides fondations en examinant chaque passage sur un sujet donné car, et voici notre prochaine règle d'interprétation biblique : l'Écriture s'explique d'elle-même !

La Bible est unique en ce sens qu'elle est le seul livre dont l'auteur est divin. Elle est une règle en soi, elle doit donc s’expliquer par elle-même.

Thomas : C'est logique. Si nous dépendons d'une autre personne pour nous expliquer l'Écriture, cette personne pourrait essayer de deviner si elle ne sait pas, ou bien sa réponse pourrait être influencée par son ensemble particulier de croyances confessionnelles.

Jean : Exactement. Nos croyances façonnent nos pensées et nos interprétations, il faut donc faire un effort conscient pour ne pas laisser les idées du passé influencer exagérément une nouvelle lumière.

Quel est le passage suivant ?

Thomas : Matthieu 23:8-10. Il est écrit : " Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. 9 Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. 10 Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ", une autre version dit : "car un seul est votre enseignant, le Christ".

Jean : Donc, le Sauveur lui-même est notre enseignant. Nous n'avons pas besoin de nous tourner vers des frères et sœurs faillibles, en les croyant sur parole. Nous avons tous la responsabilité d'étudier par nous-mêmes, et d'écouter les incitations de l'Esprit de Yah pour nous guider.

En fait, l'Écriture elle-même nous met en garde contre la responsabilité solennelle qu'ont les dirigeants spirituels de ne partager que la vérité. Examinons cela, rapidement. Lisons Malachie 2, versets 7 et 8.

Thomas : "Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, Et c'est à sa bouche qu'on demande la loi, Parce qu'il est un envoyé de l'Eternel des armées. 8 Mais vous, vous vous êtes écartés de la voie, Vous avez fait de la loi une occasion de chute pour plusieurs, Vous avez violé l'alliance de Lévi, Dit l'Eternel des armées". La King James dit : "Vous avez fait trébucher beaucoup de gens sur la loi, Vous avez corrompu l'alliance de Lévi, Dit Yahuwah des armées".

Jean : C'est une responsabilité solennelle d'enseigner aux autres. Trop de gens sont plus soucieux de maintenir leur influence que d'admettre qu'ils ont fait une erreur. Mais la vérité est que : nous avons tous fait des erreurs ! Nous avons tous hérité d'erreurs ! Il ne faut pas avoir honte de l'admettre. Cela montre que vous étudiez et apprenez davantage !

Thomas : L'Écriture fait référence à de tels leaders spirituels, en tant que faux bergers. Ça me rappelle un passage, donne-moi juste un instant pour le retrouver… qui est une dénonciation contre ceux qui refusent de suivre la lumière croissante.

Le voici. C'est Ezéchiel 34:18-19 : "Est-ce trop peu pour vous de paître dans le bon pâturage, pour que vous fouliez de vos pieds le reste de votre pâturage ? de boire une eau limpide, pour que vous troubliez le reste avec vos pieds ? 19 Et mes brebis doivent paître ce que vos pieds ont foulé, et boire ce que vos pieds ont troublé ! "

Jean : Donc, vous ne voulez pas être responsable d'avoir sciemment caché la vérité aux gens, ou d'avoir déformé votre interprétation pour correspondre à une conclusion prédéterminée.

Quel est le prochain ?

Thomas : Luc 11:52. Il est écrit : "Malheur à vous, docteurs de la loi ! parce que vous avez enlevé la clef de la science; vous n'êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d'entrer ceux qui le voulaient."

Jean : La King James dit : "Malheur à vous, avocats !"

Aujourd'hui, nous ne pensons pas aux avocats en relation avec les Écritures, mais à l'époque de Christ, les " avocats " étaient les exposants de la loi de Yah. Malheureusement, ils ne représentaient pas fidèlement la vérité, et ne l'enseignaient pas. Au contraire, en déformant et dissimulant la vérité, ils empêchaient en fait la vérité d'être connue. C'est pourquoi Yahushua a dit : "vous avez empêché d'entrer ceux qui le voulaient".

Thomas : Ce n'est pas quelque chose dont vous voulez être accusé au jour du jugement !

Jean : Pas du tout !

Quel est notre prochain passage ?

Thomas : Psaume 19, versets 8 à 12. Il est écrit : "La loi de Yahuwah est parfaite, elle restaure l'âme; Le témoignage de Yahuwah est véritable, il rend sage l'ignorant. 9 Les ordonnances de Yahuwah sont droites, elles réjouissent le coeur; Les commandements de Yahuwah sont purs, ils éclairent les yeux. 10 La crainte de Yahuwah est pure, elle subsiste à toujours; Les jugements de Yahuwah sont vrais, ils sont tous justes. 11 Ils sont plus précieux que l'or, que beaucoup d'or fin; Ils sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons. 12 Ton serviteur aussi en reçoit instruction; Pour qui les observe la récompense est grande. "

Jean : Tout à l'heure nous avons lu 1 Corinthiens 2 verset 10. Revoyons-le, mais cette fois-ci, lisons le verset 13.

Dans le contexte, il est question de vérités qui sont un mystère pour notre compréhension humaine. Il explique comment nous pouvons utiliser l’Esprit Saint pour apprendre la vérité. La façon dont l'Esprit de Yah nous enseigne est de prendre ce que nous savons dans les Écritures et de nous montrer comment cela s'applique aux passages que nous étudions.

1 Corinthiens, chapitre 2, versets 6 à 13.

Thomas : "Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; 7 nous prêchons la sagesse de Yahuwah, mystérieuse et cachée, que Yah, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, 8 sagesse qu'aucun des chefs de ce siècle n'a connue, car, s'ils l'eussent connue, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. 9 Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. 10 Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Yah. 11 Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Yahuwah, si ce n'est l'Esprit de Yah. 12 Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Yahuwah, afin que nous connaissions les choses que Yah nous a données par sa grâce. 13 Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. "

Jean : Notre sagesse humaine est insuffisante pour saisir les choses profondes de Yah. Bien sûr, nous avons besoin de l'aide divine pour comprendre ! Et la façon dont nous l'obtenons est à travers l'Écriture s'expliquant elle-même. Et cela m'amène à ma prochaine règle d'interprétation biblique.

Il y a beaucoup de visions dans la Bible. Elles utilisent beaucoup de langage symbolique, mais vous n'avez pas à deviner ce qui est une vision et ce qui ne l'est pas, car si c'est une vision, cela sera toujours clairement dit.

Thomas : Oui, le verset suivant est 2 Corinthiens 12:1. Il est écrit : " Il n'est sans doute pas utile que je me glorifie. J'en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations de [Yahuwah]."

Jean : Le but des Écritures est que nous les comprenions, pour que nous ne soyons pas obligés de deviner. Si un passage est issu d'une vision, cela est dit.

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Partie 3

Jean : Les Écritures contiennent différents types d'écrits. Il y a les récits, bien sûr : toutes les histoires que nous connaissons et aimons. Il y a les livres de la loi, les livres historiques, de la poésie, des généalogies… et puis il y a la prophétie.

Quand vous savez comment interpréter la prophétie et trouver des réponses à ce qu'elle signifie, elle devient l'une des études les plus fascinantes.

Thomas : En ce qui me concerne, ce qui rend l'étude de la prophétie parfois si difficile, ce sont tous les différents chiffres et symboles utilisés. C'est presque comme un code secret.

Jean : Oui, c'est frustrant de ne pas comprendre le code, mais une fois qu'on l'a compris, tout se met en place et la profondeur du sens qu'on peut découvrir n'est pas seulement époustouflante, elle est aussi passionnante !

Voyons ce que la Bible dit à propos des visions. Quel est notre prochain verset ?

Thomas : Psaume 89, verset 20. Il est écrit : "Tu as parlé en vision à Ton bien-aimé,

Et tu as dit : 'J'ai donné du secours à un puissant ; J'ai élevé l'élu du peuple."

Jean : les visions sont données pour être comprises. Ce n'est pas comme si Yah voulait juste embrouiller les gens. Les visions sont données pour transmettre des informations.

Quelle est la suite ?

Thomas : Osée 12 verset 10 : " J'ai aussi parlé par les prophètes, et j'ai multiplié les visions ; j'ai donné des symboles par le témoignage des prophètes. "

Jean : Oui, nous apprenons de l'histoire, de la poésie et des récits de la Bible, mais la prophétie est directe, et les symboles contiennent des nuances qui ne se trouvent pas dans des déclarations simples.

Quel est le verset suivant ?

Thomas : Habakuk 2, versets 1 à 3.

Jean : C'est un verset intéressant. Habakuk exprime ici sa détermination à savoir ce que signifie une vision.

Thomas : "J'étais à mon poste, Et je me tenais sur la tour; Je veillais, pour voir ce que Yahuwah me dirait, Et ce que je répliquerais après ma plainte. 2 Yahuwah m'adressa la parole, et il dit : Ecris la prophétie : Grave-la sur des tables, Afin qu'on la lise couramment. 3 Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement."

Jean : Les interprétations ne sont pas toujours faciles à comprendre, mais si nous sommes fidèles, avec le temps, le sens deviendra clair.

La prophétie joue en fait un grand rôle dans les événements finaux de la terre. Lisons Actes 2, versets 17 et 18. C’est le sermon de Pierre à la Pentecôte, et c’est intéressant parce qu'il cite ici l'Ancien Testament, montrant qu'il comprenait le rôle important de la prophétie.

Thomas : "Dans les derniers jours, dit Yahuwah, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. 18 Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit; et ils prophétiseront. "

Jean : C'est ici que le fait que la Bible s’interpréte elle-même entre vraiment en jeu. Yahuwah a souvent envoyé des anges aux prophètes pour leur expliquer ce que signifiaient les diverses visions, et c'est là que nous trouvons le décodeur secret, pour ainsi dire. Une fois que vous avez la définition d'un symbole, vous pouvez l'appliquer à l'ensemble des Écritures.

Par exemple, "l'eau" est définie comme symbolisant des peuples dans l'Apocalypse, donc cette même définition est valable pour les prophéties de l'Ancien Testament, aussi.

Thomas : Aussi, tous les types de l'Ancien Testament sont accomplis dans les anti-types du Nouveau Testament. Écoutez ceci. C'est Hébreux 9:24. Il est écrit : "Car Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Yahuwah."

Jean : Oui, même le tabernacle dans le désert et tous ses services ont enseigné de vastes et profondes leçons qui ont trouvé leur accomplissement dans le ministère de Christ. Certaines parties de ce service sont même orientées vers son retour.

Quel est le prochain ?

Thomas : Psaume 78, versets 1 à 4 : "Prête l'oreille, ô mon peuple, à ma loi ;

Incline tes oreilles aux paroles de ma bouche.

J'ouvrirai ma bouche en une parabole ;

Je vais prononcer la sagesse des temps anciens,

que nous avons entendue et connue,

Et que nos pères nous ont racontée.

Nous ne la cacherons pas à leurs enfants,

En racontant à la génération à venir les louanges du Seigneur,

Sa force et les prodiges qu'il a opérés."

Jean : C'est un merveilleux passage. Remarquons qu'au verset 2, il est question de "sagesse des temps anciens" ou "paroles obscures" dans al King James. Une lecture en marge est : des paroles obscures, ou des énigmes. Mais remarquons que le verset suivant est : " que nous avons entendue et connue " ! Yahuwah veut donc que nous sachions de quoi il s'agit. C'est la raison pour laquelle il nous donne la prophétie, et la Bible, pour commencer !

Un autre point à garder à l'esprit lors de l'interprétation des Écritures est de se rappeler que les symboles auront toujours une signification symbolique. Et, encore une fois, cette signification reste cohérente tout au long des Écritures. Par exemple, les montagnes représentent des gouvernements. Les bêtes sont des royaumes.

Thomas : Une lampe, c'est la parole de Yah.

Jean : C'est vrai. Donc, une fois que nous connaissons la définition d'un symbole ou d'une figure, nous pouvons insérer cette compréhension dans notre étude, dans toute l'Écriture.

Voyons un exemple de la façon dont cela fonctionne. Prenons Daniel chapitre 2, où Nebucadnetsar a fait un rêve étrange et, comme il ne pouvait s'en souvenir, Daniel a prié et demandé à Yahuwah de lui montrer la nature du rêve et son interprétation.

Ce qui rend ce passgae si intéressant, c'est que le rêve – qui était une prophétie – est expliqué dans ce même chapitre ! Vous n'avez pas besoin de chercher loin pour trouver une interprétation, car ce chapitre contient le rêve et l’interprétation.

Donc, Nebucadnetsar voit une grande statue composée de divers métaux. Reprenons l'histoire au verset 34 où Daniel parle de ce qui se passe dans le rêve après que le roi ait vu la statue.

Thomas : "Tu regardais, lorsqu'une pierre se détacha sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de fer et d'argile de la statue, et les mit en pièces. 35 Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s'échappe d'une aire en été; le vent les emporta, et nulle trace n'en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre. "

Jean : Maintenant, lisons l'interprétation. Il lui est dit ce que les différents métaux qui composent la statue représentent. Et maintenant Daniel va expliquer ce que signifie la pierre qui frappe les pieds de la statue et devient une grande montagne. Verset 44.

Thomas : "Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement."

Jean : Donc maintenant nous savons que lorsque le mot " montagne " est utilisé illustrativement, il symbolise des " royaumes ", et cela peut être appliqué dans toutes les prophéties à travers l'Écriture qui mentionnent des montagnes.

Thomas : Qu'en est-il des paraboles ? Christ a fréquemment parlé en paraboles. Il a expliqué certaines d'entre elles, mais pas toutes. Comment peut-on savoir si on a bien compris le message ?

Jean : Les paraboles sont souvent utilisées pour établir des comparaisons. La plupart, sinon la totalité, des paraboles que Christ a données avaient pour but d'illustrer divers aspects du Royaume de Yah : comment en hériter, quelles qualités de caractère les croyants doivent avoir, ce genre de choses. Comme pour les symboles, la Bible elle-même nous éclaire sur le sens des paraboles et sur la manière d'interpréter les illustrations qui y sont utilisées.

Lisons Marc 4:13.

Thomas : Il est écrit : "Il leur dit encore : Vous ne comprenez pas cette parabole ? Comment donc comprendrez-vous toutes les paraboles ? "

Jean : Cela ne semble pas être un verset à considérer, mais il mentionne un point important. Cette parabole enseigne des thèmes et clarifie des symboles qui peuvent aider à interpréter d'autres paraboles. Encore une fois, l'Écriture s'interprète elle-même.

Et cela nous amène au prochain point : quand vous pensez être arrivé à l'interprétation correcte d'un symbole ou d'une figure, vous devez ensuite l'appliquer. Regardez chaque prophétie, ou passage obscur, qui utilise ce symbole. L'un d'entre eux expliquera le symbole. Est-ce que ça correspond à ce que vous pensiez ? Quand vous insérez cette définition dans la prophétie, la parabole ou tout autre passage que vous examinez, est-ce que cela a un sens dans chaque cas où ce symbole apparaît ? Si c'est le cas, vous êtes arrivé à la bonne définition.

Si un seul des passages n'a pas de sens avec cette interprétation, vous devez continuer à chercher.

Thomas : Oui, j'ai remarqué qu'aussi obscurs et difficiles à comprendre que soient certains passages, à la fin, quand vous comprenez les symboles, tout a un sens logique. Et rien ne contredit quoi que ce soit d'autre dans les Écritures.

Jean : Oui, mais n'oubliez pas qu'il est possible d'avoir deux ou plusieurs définitions différentes.

Par exemple, dans de nombreuses prophéties, un jour équivaut à une année. Nous parlons de temps prophétique : c'est là qu'un jour équivaut à une année.

Thomas : Mais Pierre dit aussi qu'un jour avec Yah est comme mille ans.

Jean : Oui, et dans Ezéchiel, quand il est dit au prophète de se coucher sur le côté, un jour pour chaque année, une année égale un jour. Donc, pour déterminer quelle définition est correcte, il suffit de regarder toutes les possibiltés. Laquelle est la plus logique ? Laquelle "colle" au passage ?

Thomas : Je pense que la plupart des chrétiens connaissent le principe d'un jour pour une année. Après que les espions aient passé 40 jours à observer la Terre Promise et soient revenus avec un mauvais rapport, les enfants d'Israël se sont plaints et ont dit qu'ils auraient souhaité mourir dans le désert, alors Yah a accédé à leur demande. C'est de là que vient la sentence de 40 ans dans le désert.

Mais on ne parle pas autant d’une année pour un jour. Pourrait-on expliquer d'où tient-on cela ?

Jean : Oui ! Regardons cela. C'est dans Ezéchiel 4. Lisons les 6 premiers versets. Ce sont les instructions de Yahuwah à Ezéchiel.

Thomas : "Et toi, fils de l'homme, prends une brique, place-la devant toi, et tu y traceras une ville, Jérusalem. 2 Représente-la en état de siège, forme des retranchements, élève contre elle des terrasses, environne-la d'un camp, dresse contre elle des béliers tout autour. 3 Prends une poêle de fer, et mets-la comme un mur de fer entre toi et la ville; dirige ta face contre elle, et elle sera assiégée, et tu l'assiégeras. Que ce soit là un signe pour la maison d'Israël ! 4 Puis couche-toi sur le côté gauche, mets-y l'iniquité de la maison d'Israël, et tu porteras leur iniquité autant de jours que tu seras couché sur ce côté. 5 Je te compterai un nombre de jours égal à celui des années de leur iniquité, trois cent quatre-vingt-dix jours; tu porteras ainsi l'iniquité de la maison d'Israël. 6 Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l'iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours; je t'impose un jour pour chaque année. "

Jean : Donc, quand vous regardez une prophétie de temps, demandez-vous : " Laquelle correspond ? Mille ans pour un jour ? Un jour est égal à une année ? Ou une année égale un jour ? La bonne réponse est celle qui est cohérente et qui a du sens.

Thomas : Yah est toujours logique.

Jean : La véritable interprétation prophétique ne pousse pas à la crédulité. Elle est logique.

Thomas : Alors comment sommes-nous censés savoir si un mot doit être interprété symboliquement ou pris tel quel ? Il y a beaucoup de mentions de "montagnes" dans la Bible, mais elles ne sont pas toutes symboliques.

Jean : Si l'interprétation littérale a un sens logique, interprétez-la littéralement. Si cela ne fait pas violence aux lois de la nature, alors il y a de fortes chances qu'il faille l'interpréter littéralement.

Par exemple, prenons Apocalypse 17 verset 3.

Thomas : "Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. "

Jean : Il n'existe pas de bête "pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes". Donc cela vous permet de savoir que tout ce passage doit être interprété de manière prophétique, et cela inclut la figure d'une femme.

Une autre bonne illustration de cela est Apocalypse 12 versets 1 à 4.

Thomas : "Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. 2 Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. 3 Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. 4 Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. "

Jean : Vous ne pouvez pas littéralement être enveloppé du soleil, ou porter le soleil (comme un vêtement) dans la King James, donc nous avons encore une fois une utilisation claire de symboles ici.

Thomas : Ok, mais alors comment savons-nous si nous avons le véritable événement historique pour l'accomplissement de la prophétie ? Nous avons déjà abordé dans d'autres émissions le fait que le but de la prophétie est que, lorsqu'elle se réalise, nous puissions voir et croire que Yah est aux commandes. Alors comment arrive-t-on au véritable accomplissement d'un événement prophétique ?

Jean : Ce que vous devez faire, c'est comparer la prophétie avec l'événement historique. Cet événement correspond-il à chaque détail de la prophétie ? Si un seul point fait défaut, si un seul détail manque, alors vous devez continuer à chercher.

Sachez qu'il y a parfois des réalisations partielles de prophéties. Et c'est très bien. Un accomplissement partiel peut toujours nous apprendre beaucoup de choses.

Mais pour être sûr d'avoir trouvé l'accomplissement réel, chaque détail de la prophétie doit correspondre. Si ce n'est pas le cas, continuez à chercher.

Quel est le verset suivant ?

Thomas : Apocalypse 17, verset 17. Il est écrit : " Car Yahuwah a mis dans leurs coeurs d'exécuter son dessein et d'exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Yah soient accomplies. "

Jean : Yahuwah s'assure toujours que l'histoire et la prophétie s’accordent parce que, comme tu l'as dit : le but est que notre foi en Lui puisse être renforcée quand nous voyons l'accomplissement de la prophétie. C'est un point important. Voilà pourquoi notre foi est renforcée quand la prophétie s'accomplit. Ça nous montre que Yahuwah est au contrôle de l'histoire.

Quel est notre prochain verset ?

Thomas : Actes 3:18. Il est écrit : " Mais ce que Yahuwah avait annoncé par la bouche de tous ses prophètes, que le Christ souffrirait, Il l'a accompli ".

Jean : Yahuwah l’a accompli. Il n'est pas seulement le monarque de toute la Création, mais il est aussi le Seigneur de toute l'histoire. Il est au contrôle. Donc, nous pouvons savoir que la vraie définition accomplira toujours la prophétie à la lettre. Quand nous suivons ces règles d'interprétation, nous pouvons savoir que notre compréhension est en accord avec le sens voulu par Yah.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Hébreux 13, verset 16 nous dit : "Et n'oubliez pas de faire du bien et de partager avec les autres, car de tels sacrifices plaisent à [Yahuwah]."

Siobhan Kukolic est auteur, orateur public et coach de vie à Toronto, au Canada, ayant une amie enseignante de la petite enfance partageant souvent des choses intéressantes sur son travail. Un jour, son amie enseignait les fractions à une classe d'enfants de six ans. Or, un certain nombre de ces élèves étaient réfugiés, récemment arrivés.

L'amie de Siobhan a expliqué aux enfants ce que sont la moitié et le quart. Puis, pour vérifier leur compréhension de cette nouvelle idée, elle a demandé aux enfants d'écrire s'ils voulaient la moitié, ou le quart d'une barre de chocolat. En faisant le tour de la salle, l'enseignante a remarqué qu'un certain nombre d'élèves nouvellement arrivés avaient écrit qu'ils préféraient avoir juste un quart d'une barre de chocolat plutôt qu'une moitié.

En voyant cela, elle a pensé qu'elle devait peut-être réenseigner la leçon car ils ne semblaient pas comprendre qu'une moitié est plus grande qu'un quart. Elle a demandé aux enfants qui avaient répondu ainsi pourquoi ils préféraient avoir un quart plutôt qu'une moitié, et a failli pleurer quand une petite fille a expliqué avec simplicité : "Pour que plus de gens puissent avoir un morceau de chocolat".

Cette réponse a tellement touché le cœur de l'enseignante qu'elle l'a partagée avec Siobhan. Voir un enfant aussi désintéressé se soucier des autres lui a fait chaud au cœur. Je cite : "J'ai été ému quand j'ai entendu cette histoire. Ça m'a rappelé combien l'humanité est belle, si nous prenons un moment pour le remarquer."

Luc 6 verset 38 nous dit : "Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis."

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 4

Thomas : Alors, parmi tout ce que nous avons partagé aujourd'hui, quelle est, à ton avis, la règle la plus importante de toutes dans l'étude de la Bible ?

Jean : Eh bien, il va sans dire que toute étude de l'Écriture devrait toujours être faite dans la prière. Ces règles d'interprétation biblique nous permettent de rester sur la bonne voie, mais nous sommes humains. Nous sommes faillibles.

Thomas : Yahuwah sait que nous ne sommes que poussière.

Jean : Et parfois, nos cerveaux deviennent un peu poussiéreux et pleins de toiles d'araignée ! Donc, ouvrir notre Bible avec la prière est une évidence.

Au-delà de ça, je dirais qu'avoir la foi est probablement la règle la plus importante de toutes.

Thomas : Pourquoi ça ? Il nous est dit que "la foi déplace les montagnes", mais je pense que j'ai plutôt l'habitude de considérer la foi comme quelque chose qu'on exerce quand on est confronté à des difficultés ou qu'on a besoin revendiquer une promesse. Qu'est-ce que la foi a à voir avec la simple étude de la parole de Yah ?

Jean : Parce que c'est l'acte d'étudier la parole de Yah qui augmente activement notre foi. Allons dans Romains 10 et lisons le verset 17. C'est dans Romains que nous lisons que Yahuwah "a donné à chacun une mesure de foi". Donc, chaque personne qui est née, a été dotée d'une foi suffisante pour commencer à chercher Yah, à chercher la vérité.

Mais nous ne devons pas nous contenter de cette portion, de cette mesure. Nous devons chercher à l'augmenter. Romains 10:17 nous dit comment.

Thomas : "Ainsi, la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu’on entend de la parole de Yah."

Jean : Vous voulez augmenter votre foi ? Étudiez la parole de Yah.

Vous voulez augmenter votre amour ? Étudiez la parole de Yah.

Vous voulez augmenter votre connaissance ? Étudiez la parole de Yah.

Thomas : Oui, la foi est une plante qui pousse rapidement si on la cultive. J'ai constaté cela aussi, dans mon expérience personnelle.

Et, je voudrais juste ajouter que : la foi n'est pas un sentiment, les amis ! Nous aimons tous les sentiments chauds, et flous, les sentiments de confiance. Mais ce n'est pas la foi. La foi, c'est simplement prendre Yahuwah au mot parce, Le crorire sur Parole, que vous Le connaissez et que vous savez que vous pouvez Lui faire confiance, en toute sécurité.

Jean : Les jours à venir vont être… il n'y a pas de mot pour l’exprimer. Daniel a dit que ce sera : "une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque".

Thomas : Je ne sais pas pour toi, mais j'ai une imagination plutôt vive. Entendre que les jours à venir vont être pires que tout ce que le monde a jamais vu ? Ça veut dire quelque chose…

Jean : Et nous aurons besoin d'une foi qui restera fidèle, peu importe ce que le diable nous enverra. Nous devons savoir par nous-mêmes que Yahuwah soutient toutes les promesses qu'Il a faites.

Quand nous faisons cela, quand nous étudions la Parole avec foi et prière, nous aurons alors confiance que notre Père qui nous aime ne permettra jamais que nous soyons égarés. Nous ne sommes peut-être pas titulaires d'un doctorat en théologie, mais nous n'en avons pas besoin. La Bible a été écrite pour le commun des mortels. Avec Yahuwah Lui-même comme professeur, nous pouvons être sûrs qu'Il nous protégera quand nous nous plongerons dans Sa parole.

Thomas : Oui, c'est une peur si commune de se tenir seul, même dans nos croyances. Nous aimons avoir une foule qui nous entoure, qui affirme les mêmes croyances que nous.

Jean : Mais ce sont les âmes qui seront perdues qui font ça, qui préfèrent l’approbation des autres à la vérité ! Nous devons apprendre à rester seuls s’il le faut, à avoir la force de ne pas céder à la pression des autres, même si le monde nous dit que nous avons tort. Et la façon dont nous acquérons cette force est de passer du temps dans la parole de Yahuwah. C'est ce qui augmente notre force, et nous permettra de tenir bon dans les jours à venir.

Thomas : Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

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