Programme 191
Un autre regard sur Jean 1
Partie 1
Thomas Rolland : "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole… était Dieu." Les premiers mots de l'évangile de Jean sont parmi les plus beaux et les plus lyriques de toute l'Écriture.
Bonjour, je suis Thomas Rolland et aujourd'hui, avec Jean Olivier, nous allons jeter un second regard sur le premier chapitre de Jean. Si vous nous avez déjà écoutés, vous savez qu'à WLC nous sommes unitaires. En d'autres termes, nous croyons qu'il n'y a qu'un seul vrai dieu, et c'est : Yahuwah. Il est notre Élohim. Il n'est pas un dieu combiné trois-en-un. Il n'y a que Lui.
Mais, il faut bien l'admettre, Jean 1 donne l'impression que Jean décrit poétiquement Yahushua comme faisant partie d'une trinité. Alors, quelle est la vérité ? Si Yahuwah est le seul Dieu – et Il l'est – alors que dit vraiment le premier chapitre de Jean ?
Jean Olivier : Il a été dit que ce sont les vainqueurs qui écrivent les livres d'histoire. Ce que cela signifie, bien sûr, c'est que le récit est biaisé, ou ombragé, par le côté gagnant. Et c'est ce qui s'est passé avec le chapitre 1 de Jean.
J'essayais de penser à un exemple de réécriture de l'histoire, et j'ai fait une recherche en ligne. Il y a en fait un nombre choquant de cas, dans le monde entier, où des gens ont tenté de réécrire, ou de changer, ce que nous savons de l'histoire.
Thomas : Vraiment ? Comme quoi ?
Jean : Eh bien, nous émettons dans le monde entier, et il semble que chaque pays dans lequel nous émettons a un exemple fou de réécriture de son histoire, depuis la Chine jusqu’aux États-Unis, en passant par l'Angleterre, l'Allemagne l'Espagne, le Chili, l'Inde, Cambodge, Ukraine et d’autres encore. Je ne veux pas causer de problèmes aux membres de notre équipe qui vivent dans ces pays – car certains sont plus stricts que d'autres sur le plan politique – alors, prenons un exemple d’il y a très longtemps. Un jour… les rois d'Assyrie, de Babylone et d'Elam étaient en guerre.
Thomas : De quand parle-t-on pour cette réécriture de l'histoire ?
Jean : Eh bien, aux alentours de 700 avant J.-C. Sennacherib, le roi assyrien, nous a laissé l'une des descriptions les plus graphiques d’une guerre assyrienne jamais consignée par écrit. Nous ne la lirons pas en entier. Certains passages sont un peu trop explicites, mais lisons un extrait.
C'est tiré d'un livre de Daniel Luckenbill qui transcrit les anciens écrits assyriens. Alors, qu'est-ce que le puissant Sennacherib a à dire sur sa bataille contre Babylone ?
Thomas : "Ils se sont mis en ordre de bataille devant moi. . . sur la rive du Tigre. Ils ont bloqué mon passage et offert bataille. . . J'ai revêtu ma cotte de mailles. J'ai placé sur ma tête mon casque, emblème de la victoire. Dans la colère de mon coeur, je me suis hâté de monter sur mon grand char de combat qui abat l'ennemi. . . J'ai stoppé leur avance et j'ai réussi à les encercler. J'ai décimé l'armée ennemie avec des flèches et des lances. J'ai transpercé tous leurs corps. . . Je leur ai tranché la gorge, coupé leurs précieuses vies comme on coupe une corde. . . Mes fiers cheveaux de bataille, attelés à ma monture, plongèrent dans les flots de leur sang comme dans une rivière. Les roues de mon char de guerre, qui abat les méchants et les mauvais, étaient couvertes de crasse et de sang. Avec les corps de leurs guerriers, j'ai rempli la plaine, comme de l'herbe. . ."
Jean : C'est donc le récit de Sennacherib de la bataille contre Babylone.
Thomas : Ouah. Et ensuite ? Un récit détaillé de la fête de la victoire quand ils sont rentrés chez eux ?
Jean : C'est exactement ça ! Il est rentré chez lui, a fait un récit très imagé aux Assyriens de cette bataille qu'il a si bravement livrée… mais remarquez qu'il ne dit jamais qu'il a réellement gagné la bataille !
Thomas : Quoi ?
Jean : Nous savons, par le récit babylonien, que Sennacherib a en fait perdu. Il n'a pas gagné ! Donc toute sa description exagérée, parlant de son casque, " emblème de la victoire ", et des roues de son char " qui abat les méchants ", n'était qu'une tactique de diversion pour ne pas avoir à admettre qu'il avait perdu.
Thomas : C'est brillant ! Du moins, en surface. Une pirouette réussie. Alors que dit le récit babylonien ? Était-il aussi graphique ou descriptif que celui de Sennacherib ?
Jean : Non. Ils étaient les gagnants. Ils n'ont pas ressenti le besoin d'enjoliver. Ils ont simplement, et plutôt négligemment, mentionné que les Assyriens avaient perdu. C'est tout.
Thomas : On dirait qu’ici, c'était un cas de réécriture de l'histoire par le perdant !
Jean : Peu importe. L'histoire a été réécrite. Et je vois cela comme ce qui s'est passé avec Jean 1. Jean le bien-aimé avait une compréhension très claire de la vérité, et cela incluait la nature de Yahuwah, ainsi que la nature de Yahushua. Il n'était pas confus. Comme tous les Israélites, y compris Yahushua lui-même, il savait que Yahuwah était unique. Pas l’insensée version païenne "trois-en-un" apparue plusieurs centaines d'années plus tard.
Le problème, c’est que les chrétiens modernes ont été si profondément endoctrinés dans cette croyance que nous lisons Jean 1 à travers une lentille trinitaire.
Thomas : C'est vrai. Quand je me suis penché pour la première fois sur la question de la trinité, Jean 1 a été un énorme obstacle pour moi. Quand vous êtes trinitaire, vous supposez que cette doctrine est là dans Jean 1, quand vous le lisez.
Jean : Mais la vérité, c’est qu'elle ne l'est pas !
Lisons les six premiers versets de Jean 1. Voyons ce que cela dit, et ensuite creusons ce que Jean dit vraiment, parce que je peux presque garantir que si vous avez été élevé en croyant à une trinité, c'est tout ce que vous entendez quand vous lisez ce passage.
Alors, lisons-le en gardant les titres tels qu'ils apparaissent dans les traductions françaises.
Thomas : Très bien, il est écrit : "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. 4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue."
Jean : Le vrai problème n'est pas ce passage. Ce ne sont pas les mots que Jean a écrits. C'est le sens que les chrétiens modernes projettent sur ce passage.
Vous voyez, nous voulons tous réinterpréter les mots de Jean. Nous voulons les regarder à travers les lunettes des croyances post-bibliques. Ce sont des doctrines qui ont été développées littéralement des centaines d'années plus tard ! Nous ne pouvons pas faire cela et arriver quand même à la vérité.
Thomas : C'est un bon point. L'hérésie de la trinité est apparue au deuxième siècle, plus de cent ans après Christ. Mais même à cette époque, elle n'a pas fait partie de l'orthodoxie de l'église avant le quatrième siècle. C'est un long moment après Christ.
Jean : Le Credo de Nicée donne une place centrale à la trinité. Si c'était une vérité biblique, pourquoi a-t-il fallu l'établir, ou l'ériger en doctrine officielle, dans un credo ?
Thomas : Eh bien, il y avait encore des gens qui ne croyaient pas en une divinité trinitaire. Les croyants qui s'accrochaient au christianisme apostolique voyaient cela pour ce que c’était : une hérésie adoptée du paganisme.
Jean : Exactement. Donc pour arriver à ce que Jean dit vraiment ici, nous devons regarder tout ce que Jean dit. Nous ne pouvons pas sortir un passage de son contexte et le faire se contredire. Heureusement, Jean nous a laissé des déclarations très claires qui révèlent ses convictions. Ce sont nos points de repère, pour ainsi dire : ce sont des déclarations de cadre de base qui nous permettent de connaître les paramètres de la théologie de Jean qu'il a appris directement de Yahushua lui-même.
Allons au chapitre 17 de Jean et lisons le verset 3.
Thomas : "Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Yahushua-Christ."
Jean : Maintenant, passons à Jean 20 et lisons le verset 31.
Thomas : " Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Yahushua est le Christ, le Fils de Yah, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. "
Jean : Ces deux déclarations définissent les paramètres des croyances de Jean. Dans le contexte, ce seraient ici les deux meilleurs endroits pour affirmer que Yahushua était divin, si Jean, en fait, le croyait vraiment. Mais ce n’est pas ce qu’il a fait. Au lieu de cela, dans Jean 17:3, il écrit : "la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Yahushua-Christ."
Remarquons l'utilisation du mot "et". Il n'y a absolument rien dans ce verset qui dit que Yahushua est divin. Rien du tout ! C'est une prière de Yahushua adressée à Yahuwah, disant : "La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, TOI, le seul vrai Dieu." La vie éternelle, c'est de connaître le Père comme le seul vrai Dieu. Et puis il y a une conjonction… : "et… Yahushua Christ" "celui que tu as envoyé".
Les conjonctions combinent des mots, des phrases et des clauses, et c'est ce que fait ce mot ici. Il ne dit pas que Yahushua est une sorte de "Dieu le Fils" mystique. Il dit juste que la connaissance de Yahushua fait partie de la vie éternelle.
Thomas : Et Jean 20, verset 31 ?
Jean : Relisons-le, mais cette fois-ci, commençons depuis le verset 30.
Thomas : " Yahushua a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. 31 Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Yahushua est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. "
Jean : Voilà le but déclaré de Jean dans l’écriture de son évangile : que ses auditeurs sachent avec certitude que Yahushua était bien le Messie tant attendu, le fils de Yah, et qu'en croyant cela, ils puissent avoir la vie éternelle. C'est tout !
Encore une fois, il n'y a rien ici qui laisse entendre que Yahushua est Dieu. Oui, il utilise l'expression "le fils de Yah", mais pas dans le sens trinitaire qui est venu plus tard. Tout juif se considérait comme un fils de Yah. Lire la divinité dans cette déclaration, c'est lire dans une croyance qui est apparue des centaines d'années plus tard.
Thomas : vu comme cela, remarquons aussi que Yahushua est désigné comme " le fils de Dieu " et non " Dieu le fils ".
Jean : C'est un bon point. Chaque fois que nous entendons le terme " fils de Dieu ", nous avons tendance à le transposer dans notre esprit. C'est notre conditionnement trinitaire. Nous assimilons " Fils de Dieu " à " Dieu le Fils " mais ce n'est pas ce qui est dit ici.
Encore une fois, si Yahushua était vraiment Dieu, ce serait ici l'endroit logique pour l'enseigner. Ici et dans Jean 17:3, aussi. Mais Jean ne l’a pas fait. Au lieu de cela, ces versets réaffirment en fait la nature unitaire de Yahuwah. Il est Dieu, Lui seul, pas avec quelqu'un d'autre, pas même avec Son propre fils.
Et cela est clairement énoncé dans les Écritures. Regardons le Psaume 86 et lisons le verset 10. C'est un psaume qui s'adresse à Yahuwah.
Thomas : Ok, il est écrit : "Car tu es grand, et tu opères des prodiges; Toi seul, tu es Elohim."
Jean : Rappeleons-nous que : " Elohim " signifie " dieu " en hébreu. Il est utilisé pour s'appliquer aux faux dieux, également. Même sans toutes les autres preuves scripturaires, ce seul verset est suffisant pour prouver que la doctrine de la trinité est une hérésie. Il déclare très littéralement que Yahuwah seul est Dieu.
Voilà pourquoi Jean était un unitarien. Voilà pourquoi Yahushua l'était aussi. Voilà pourquoi tous les Juifs l'étaient.
Allons dans Jean 5. Ce chapitre commence par l'histoire de l'homme guéri à la piscine de Bethesda. Le verset 16 dit : "les Juifs poursuivaient Yahushua, et cherchaient à le faire mourir, parce qu'il avait fait ces choses le jour du Sabbat."
Yahushua explique, dans la suite du chapitre, pourquoi il guérissait le jour du Sabbat, et sa relation avec Yahuwah. Lisons maintenant le verset 44.
Thomas : "Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ?", ou dans d’autres versions : "du seul Dieu ", ou encore "du seul et unique Dieu" ?
Jean : Il parle clairement de Yahuwah, et comment Christ l'appelle-t-il ? " Le seul Dieu ". Pas " Dieu le Père ", le tiers d'une trinité. Christ ne s'y inclut même pas lui-même. Il déclare simplement et très clairement que Yahuwah est "le seul Dieu". Voilà pourquoi Jean était un unitarien. Il n'a jamais cru en une divinité trinitaire, et ses écrits le reflètent.
Thomas : Nous devons faire une courte pause, amis auditeurs, mais à notre retour, appliquons cela à Jean 1 et voyons de quoi Jean parle vraiment là.
Jean : Très bien.
Thomas : A tout de suite.
* * *
Partie 2
Jean : Lisons 1 Timothée chapitre 4 verset 1. C'est un avertissement que nous devrions tous prendre au sérieux : 1 Timothée 4, verset 1.
Thomas : "Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons"
Jean : Voilà ce qu'est la doctrine de la trinité. Elle est trompeuse, elle enseigne une fausseté sur la nature de Yahuwah et, ce faisant, elle enseigne des erreurs très dangereuses sur le plan du salut.
Regardons à nouveau Jean 1. Que dit le premier verset ? Encore une fois, utilisons les titres français ici, car c'est une mauvaise utilisation des titres qui a contribué à causer cette confusion, et j’aimerais que nous le voyions. Allons-y.
Thomas : " Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. "
Jean : Maintenant, tout de suite, nous avons ici un problème. Le mot "Parole" – dont nous supposons tous qu'il fait référence à Yahushua – est écrit avec une majuscule. En français, seuls les noms propres prennent une majuscule, donc cela implique que c'est Yahushua qui est " la Parole ".
Thomas : Je sais qu'en hébreu, ils ne mettaient pas de majuscule aux mots, et l'araméen est étroitement lié à l'hébreu. Mais qu'en est-il du grec ? Nous sommes ici dans le Nouveau Testament.
Jean : Ce que la plupart des gens ne savent pas, c'est que tous les premiers manuscrits grecs, jusqu'au sixième siècle, n'utilisaient que des majuscules. Toutes les lettres de tous les mots étaient en majuscule. On appelle cela des manuscrits "onciaux". Ce n'est qu'au sixième siècle qu’on a les premiers indices du développement de l'écriture minuscule en grec. Celle-ci était pleinement développée au neuvième siècle. Cependant, des siècles auparavant, quand le Nouveau Testament a été écrit, ce type de graphie n'existait pas. Jean ne disposait donc pas d'une écriture en minuscules qui lui aurait permis de mettre à part le mot "Parole" avec un P majuscule et le reste du mot en minuscule.
Utiliser une majuscule ici est tendancieux.
Thomas : "Tendancieux" ? Que veux-tu dire ?
Jean : C'est favoriser un point de vue particulier. Ce n'est pas comme ça que le verset a été écrit par l’auteur original, donc le mettre en majuscule donne un soutien malhonnête et inexact à la doctrine de la trinité.
Thomas : En gros, c'est imposer un sens au texte qui n'est pas présent dans l'original.
Jean : Exactement.
Thomas : Qu'est-ce que le mot "Parole" signifie même dans le grec original ? Est-il possible que la définition implique Yahushua ?
Jean : C'est une très bonne question. Vérifions. Prenons notre dictionnaire biblique et lisons le numéro 3056. Qu’est-il dit ?
Thomas : Très bien. " Logos : quelque chose de dit, y compris la pensée ; par implication un sujet (sujet de discours), également : le raisonnement (la fonction mentale) ou le motif… Logos dénote l'expression de la pensée, non le simple nom d'un objet, comme incarnant une conception ou une idée. "
Jean : En d'autres termes, c'est une pensée. Une idée. L'expression de l'esprit.
Maintenant, voici un point intéressant. Dans l'Ancien Testament, ce qui était un verbe devient, dans le Nouveau Testament, un nom.
Thomas : Par exemple ?
Jean : Eh bien… dans Genèse 1, Yahuwah a dit : " Que la lumière soit ". Dans le Nouveau Testament, Yahushua lui-même est la lumière.
Dans l'Ancien Testament, nous avons des prophéties concernant un descendant qui régnera sur le trône de David. Le verbe " régner " devient le nom : " royaume " – le royaume de Yah – dans le Nouveau Testament. On peut voir que Jean pense à la Genèse ici. "Au commencement, Elohim créa les cieux et la terre." Genèse 1:1. "Au commencement était la parole, et la parole était avec Elohim, et la parole était Elohim."
Thomas : Je trouve tout cela vraiment intéressant, mais j'ai une question sur la partie du verset qui dit : "la parole était avec Dieu". Cela ne suggère-t-il pas la présence de Yahushua auprès de Yah ?
Jean : Pas nécessairement. Oui, vous pouvez être avec quelqu'un d'autre. Tu es en ce moment avec moi. Maintenant, dans les Écritures, les concepts sont souvent personnalisés. Étant personnalisés, on peut dire qu'ils sont avec quelqu'un d'autre. La sagesse est avec Yahuwah.
Regardons Proverbes 8. Ici, la sagesse est personnifiée sous la forme d'une femme. Lisons les trois premiers versets.
Thomas : "La sagesse ne crie-t-elle pas? L'intelligence n'élève-t-elle pas sa voix ? 2 C'est au sommet des hauteurs près de la route, C'est à la croisée des chemins qu'elle se place; 3 A côté des portes, à l'entrée de la ville, A l'intérieur des portes, elle fait entendre ses cris "
Jean : Le verset 12 dit, dans la King James : "Moi, la sagesse, j'habite avec la prudence." Eh bien, si la "sagesse" est une femme, qui est la "prudence" ?
Thomas : Bon point !
Jean : Tout comme la " Sagesse " et la " Prudence " sont personnifiées dans l'Ancien Testament, la "Parole" est personnifiée dans le Nouveau Testament. Mais après avoir recherché le mot logos, nous savons qu'il s'agit simplement d'une personnification des pensées de Yahuwah. C'est à cela que la "Parole" fait référence ici, rien du plus. Le plan de Yah.
Ce n'est que plus tard que les gens y ont vu une deuxième personne d'une trinité mystique. Nous devons nous rappeler que Jean avait la capacité, il avait les mots, pour dire qu'il parlait de Yahushua, mais il ce n’est pas ce qu’il a fait.
Thomas : C'est vrai. On essaie toujours de déformer les choses, comme si l'auteur avait du mal à exprimer ses pensées, mais ils avaient tous un vocabulaire complet et fonctionnel. Ils avaient la capacité d'exprimer toutes les pensées qu'ils souhaitaient.
Jean : L'édition de 1599 de la Bible de Genève, la Bible des réformateurs protestants, donne un aperçu intéressant de la façon dont les premières Bibles ont traduit ce texte. Lisons les cinq premiers versets de Jean 1 dans cette traduction.
Thomas : "Au commencement était la Parole, et cette Parole était avec Dieu, et cette Parole était Dieu. Cette Parole était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et cette vie était la lumière des hommes. Et cette lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne la reçoivent pas."
Jean : Cela n’est pas apparent en français, mais la version anglophone King James se réfère à la Parole comme étant : "Lui", alors que la Bible de Genève traduit le "logos" par un "ça" impersonnel.
Thomas : Ce qui est plus cohérent avec l'original.
Jean : Nous devons nous rappeler que le roi Jacques, King James, qui a commandé la traduction qui porte son nom, a été élevé dans la religion catholique romaine. Bien sûr, ses croyances ont influencé son interprétation de l'Écriture.
Cependant, l'utilisation du pronom "ça" impersonnel, au lieu de "lui", est plus cohérente avec l'intention originale de Jean.
Une autre façon de savoir ce que Jean pensait est d'examiner les écrits de ses contemporains. Jean, comme Pierre, s'adressait principalement aux Juifs. Ses écrits étaient compris par eux. J'ai ici une citation des écrits des Esséniens. Ils étaient une secte au sein du judaïsme. Remarquons à quel point cette déclaration ressemble à Jean 1.
Thomas : " Par sa connaissance, tout a été créé et tout ce qui est, Dieu l'a établi par son dessein et en dehors de Dieu, rien n'est fait. "
Jean : C'est ce qu'un juif disait ; c'est comme ça qu'un juif pensait. Et non, il n’est pas dit : " Yahuwah " dans l'original parce que les juifs du Nouveau Testament n'utilisaient pas le nom sacré car ils pensaient qu'il était trop saint pour être utilisé.
Thomas : Cela parle uniquement de Yahuwah, n'est-ce pas ? Il n'est pas question d'un partenaire. Un co-égal. C'est du pur monothéisme, comme nous savons qu'ils l’étaient : purement monothéistes. Ça sonne même comme Jean 1. Et il n'y a rien à propos d'un fils.
Jean : Il n'y a rien à propos d'un fils parce que le fils était le descendant prophétisé de David. Le Messie devait descendre de David, non seulement parce que la prophétie le disait, mais parce que le rendre plus vieux que son ancêtre David, ou plus vieux que sa mère Marie est impossible.
Mais quand le fils est né, il est devenu une personne réelle. Il est passé d'une idée, d'un concept, d'un plan, à la réalité. La parole est devenue Yahushua, mais elle, la parole, n'était pas Yahushua. Le plan est devenu chair quand il est né. C'est alors que l'humanité a vu sa gloire.
Thomas : Essayer de superposer un Sauveur préexistant dans Jean 1 – c’est-à-dire existant avant sa naissance – est déroutant, n'est-ce pas ? La foi pure des apôtres est perdue.
Jean : Et la doctrine de l'église a été changée pour toujours. Nous sommes tellement habitués à la théologie chrétienne moderne que nous oublions que les premiers "pères de l'Église", ceux qui ont fait des compromis avec le paganisme, étaient bien formés à la philosophie platonicienne. Ils lisaient les écrits des apôtres à travers le prisme de Platon. Nous avons abordé ce sujet dans d'autres émissions et nous n'y reviendrons pas ici, mais nous devons nous en souvenir. C'est un point important.
Thomas : Si vous n'avez pas encore étudié cet aspect, chers amis, nous avons fait au moins une émission de radio à ce sujet. Vous pouvez aussi rechercher sur notre site web les articles intitulés " Comment Platon a influencé notre vision de Yahuwah " et… quel est l'autre ?
Jean : " Le paradis platonicien du christianisme ". Il y a aussi une vidéo intitulée " Paganisme, Platon et la Trinité ". Alors, regardez-les. Il y a beaucoup d'informations.
Pour en revenir à Jean 1, ce que Jean, en tant que juif unitaire croyant en un seul Dieu, dit ici, c'est que : Yahuwah avait un plan, une idée. Ce plan n'a pris corps que lorsque Yahushua est né. "Il", ce plan, s'est matérialisé dans la réalité à sa naissance.
Maintenant. Nous avons lu tout à l’heure le passage en laissant le titre français : en utilisant simplement "Dieu". En général, nous aimons utiliser Yahuwah, ou Yah, mais dans tout le Nouveau Testament, l’original en grec utilise en fait theos, ou Dieu. C'est en partie ce qui a permis aux trinitaires d'imposer un sens à ce passage. Les trinitaires disent "Dieu" et pensent automatiquement à un Dieu trinitaire.
Mais maintenant, j’aimerais que nous lisions à nouveau Jean 1:1, mais cette fois-ci, lisons-le avec les noms du fils et du Père : Yahushua et Yahuwah.
Thomas : " Au commencement était Yahushua, et Yahushua était avec Yahuwah, et Yahushua était Yahuwah. "
Jean : Ça ne marche pas, n'est-ce pas ? Même les trinitaires ne prétendent pas que Yahushua et Yahuwah sont une seule et même personne. Même s'ils croient qu'ils sont le même être mais en différentes expressions de personnes, ils maintiennent toujours une certaine différence entre Yahuwah et Yahushua.
Relisons-le, mais cette fois-ci, mettons : "deuxième membre de la trinité" et "premier membre de la trinité".
Thomas : "Au commencement était le deuxième membre de la trinité, et le deuxième membre de la trinité était avec le premier membre de la trinité, et le deuxième membre de la trinité était le premier membre de la trinité."
Jean : Encore une fois, ça ne marche pas, n'est-ce pas ?
Thomas : Non.
Jean : Pour récapituler : La "Parole" est la pensée de Yahuwah. Son plan. Ce n'est pas son " fils ". C'est Son plan pour un fils.
Maintenant, continuons. Si nous lisons Jean 1 tel qu'il est écrit, nous voyons que le fils apparaît dans le récit plusieurs versets plus tard. Donc, nous commençons par dire que Yahuwah a un plan. Commençons au verset 11.
Thomas : "Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. 12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Yah, 13 lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Yah. 14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. "
Jean : Le verset 13 est très intéressant. Notre traduction moderne dit : "lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Yah. ". Cependant, les versions les plus anciennes traduisent différemment. Elles disent : "lequel EST né". En d'autres termes, c'est ici, à partir du verset 13, que la focalisation de Jean vient sur la naissance de Yahushua. Pas dans les premiers versets, mais seulement ici, au verset 13. Les Pères de l'Église ont cité, dans leurs écrits, ce passage différemment, et Tertullien, le Père de l'Église du deuxième siècle, a affirmé que les gnostiques ont modifié la formulation.
Thomas : Ça a du sens. Yahushua n'est pas né d'une descendance naturelle, ou de la volonté d'un humain. Ou d'un mari. Il est né de Yah.
Jean : Et ce n'est qu'ensuite qu'il est venu à l'existence. Pas avant. C'est ce que signifie le mot "engendré" ! "Venir à l'existence". On ne peut pas avoir une naissance virginale et une préexistence. La naissance virginale annule toute préexistence. On ne peut pas avoir les deux, par la définition même des mots que l'Écriture utilise pour expliquer la venue à l'existence de Yahushua.
Les évangiles, et particulièrement Jean, décrivent Yahushua comme le seul et unique être humain "engendré" du Père.
Thomas : Et pour être un être humain, vous devez être engendré dans le ventre de votre mère. C'est ce que signifie être humain.
Jean : Tout dans ce que Jean a écrit est en accord avec le reste des Écritures, qui révèlent qu'il n'y a qu'un seul Dieu – Yahuwah – et qu'il a un fils unique humain.
Nous devons cesser d'appliquer à l'Écriture le langage et les concepts des croyances païennes. Ceux-ci sont arrivés des siècles plus tard.
Thomas : Plus que cela, comme nous l'avons étudié dans des émissions précédentes, la doctrine de la trinité détruit en fait le plan du salut, d’une façon très réelle. Elle déplace tout le centre d'intérêt, et même l'emphase. Et cela a un impact sur les croyants. La plupart des gens ne réalisent pas à quel point cette seule erreur change tout le plan du salut !
Jean : Il y a un autre verset que j’aimerais que nous regardions. Le verset 18.
Thomas : "Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître [ou : est celui qui nous l'a révélé, dans la Bible Martin]."
Jean : Est-ce que nous pensons vraiment que " Dieu " a été engendré ? Parce que si Yahushua était Dieu, c'est ce que cela veut dire.
Le langage a été inventé par Yahuwah. Il nous a fourni le langage pour comprendre les concepts divins. Les auteurs de la Bible disposaient d'un vocabulaire suffisant pour exprimer adéquatement ce qu'ils étaient inspirés d’écrire. Nous devons donc prendre leurs écrits tels qu'ils sont écrits et, pour l'amour de tout ce qui est saint, arrêter d'y lire des concepts païens qui n'existent tout simplement pas !
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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Thomas : La question d'aujourd'hui pour notre Courrier des Auditeurs nous vient du pays qui nous a donné l'antibiotique appelé : érythromycine. Peux-tu deviner de quel pays s’agit-il ?
Jean : Hm. Un antibiotique dont certains sont reconnaissants, en particulier ceux qui sont allergiques à la pénicilline.
Thomas : Je vois que tu essaies de t'esquiver pour ne pas donner de réponse. Alors, c'est quel pays ?
Jean : Euh… Je vais dire, je ne sais pas : l'Allemagne.
Thomas : L'Allemagne ! Pourquoi ?
Jean : C'est le premier exportateur mondial de produits pharmaceutiques, il me semble. J’ai gagné ?
Thomas : Pas du tout ! C'est le pays qui a découvert la plus grande perle nacrée jamais trouvée au monde, pesant plus de 6 kilos.
Jean : C'est gigantesque ! Euh… le Japon ? Ils produisent beaucoup de perles.
Thomas : Non, mais tu n’es pas loin. C'est les Philippines ! Un médecin philippin du nom de Dr. Abelardo Aguilar a inventé l'érythromycine.
Jean : Intéressant. Alors, quelle est notre question du jour ?
Thomas : Eh bien, Melchor Ramil de Meycauayan, j’espère que je le prononce bien… nous écrit : " Chers frères, pourriez-vous expliquer, clairement et spécifiquement, comment l’Esprit Saint communique avec nous ? ".
Jean : Merci pour cette question si importante, Melchor. Sur la base d'une étude attentive des Écritures, nous savons que l’" Esprit Saint", bien sûr, est l'Esprit de Yah. Ce n'est pas une troisième personne désincarnée d'une quelconque "divinité" mystique païenne. C'est, littéralement, le souffle de Yahuwah. Donc, quand nous parlons d’Esprit Saint qui communique avec nous, nous parlons en fait de la manière dont Yahuwah Lui-même communique avec nous.
Je suis heureux que nous ayons l'occasion de répondre à cette question, car il existe des moyens spécifiques par lesquels Yahuwah communique avec nous par l'intermédiaire de Son Esprit Saint, Son souffle, mais beaucoup de gens sont confus à ce sujet.
Thomas : Eh bien, les Écritures promettent que l’Esprit Saint nous enseignera, n'est-ce pas ?
Donne-moi juste un instant pour le retrouver… c'est Jean 16. C'est peu avant sa trahison à Gethsémané. Ecoutez ça. Jean 16, les versets 12 et 13 : " J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. "
Jean : C'est une promesse fantastique que nous pouvons tous revendiquer. Vous voulez connaître plus de vérité ? Réclamez cette promesse ! L'Esprit de Yah sera votre propre enseignant !
Thomas : Alors comment se fait-il que les gens soient confus à ce sujet ?
Jean : Eh bien, la façon dont Yahuwah communique avec nous par l'intermédiaire de Son Esprit est généralement assez subtile. Les choses spirituelles sont discernées spirituellement et la voix de l'Esprit de Yah est souvent très douce. Puis, satan arrive et essaie de nous faire ignorer ces doux et subtils messages de l’Esprit Saint en nous faisant sortir un texte ou passage biblique de son contexte.
Il y a un texte en particulier qui est trop souvent mal appliqué et qui fait que les gens passent à côté des douces incitations de l’Esprit Saint. Examinons-le.
Tournons-nous vers Jérémie 17 et lisons le verset 9.
Thomas : D'accord, il est écrit : ''Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? " ou dans la King James : " Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément méchant ; qui peut le connaître ? "
Jean : Est-ce qu'un verset comme celui-ci vous donne confiance dans le fait que vous pouvez faire confiance à cette connaissance intérieure ?
Thomas : Pas du tout !
Jean : Et pourtant, cette " connaissance intérieure " vient de l'Esprit de Yahuwah, ce que les Écritures appellent la " voix douce et subtile ".Le verset suivant dit : " Moi, Yahuwah, j'éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres. "
Donc, dans son contexte, cela parle des motifs cachés, enfouis, du cœur humain. Et pourtant, satan utilise ce verset pour nous faire douter de ce que l'Esprit de Yah essaie d'imprimer dans nos cœurs.
Thomas : Hm ! Je vois. Alors comment savoir que c'est bien l’Esprit Saint qui communique avec nous ? Comment Yah communique-t-Il avec nous de cette façon ?
Jean : Il y a plusieurs façons. La première, comme nous venons de le dire, c'est par cette voix douce et subtile.
Thomas : Ok, à quoi ça ressemble ? Soyons précis. Est-ce que c'est une voix qu’on peut entendre de façon audible ?
Jean : ça peut l'être, ça l'est parfois, mais pas toujours. Habituellement, c'est simplement une connaissance intérieure tranquille. Certaines personnes rejettent l'élément divin et l'appellent simplement leur instinct ou " sixième sens ". La Bible l'appelle la voix douce et subtile. Vous devez l'écouter, mais, malheureusement, trop de gens l'ignorent ou essaient de l’expliquer autrement.
Thomas : Tu sais, j'ai lu un jour un livre, je ne me souviens plus le nom de l’auteur… C'était un inspecteur de police américain à la retraite. Le but de son livre était de dire à ses lecteurs d'écouter leur "sixième sens". Il disait qu'en interrogeant les victimes de divers crimes, la seule chose qui revenait sans cesse était qu'à un moment donné, chacune d'entre elles avait eu le sentiment d'être en danger ou que quelque chose n'allait pas. Mais chacun d'entre eux a rejeté ces peurs comme illogiques et les a expliquées autrement ou les a ignorées.
Jean : La voix douce et subtile – que vous l'appeliez intuition, ou instinct, ou autre – ne vous égarera jamais. C'est Yah qui vous parle, qui impressionne votre coeur, vos pensées. Mais à cause de ce verset de Jérémie mal appliqué, les chrétiens ont tendance à rejeter cette voix douce et subtile, ce qui leur est préjudiciable.
Une autre manière dont l'Esprit de Yah communique avec nous est la parole de Yah. Et je ne parle pas seulement de théologie. Si vous vous trouvez dans une situation où vous ne savez pas quoi faire, cherchez la réponse dans la parole de Yah !
Thomas : D'un point de vue pratique, à quoi cela ressemble ? Nous allons à la parole de Yah… mais si ce n'est pas pour la théologie ou doctrine, comment l'appliquer dans une situation réelle ? Peut-on vraiment obtenir des réponses comme " Dois-je accepter cette offre d'emploi ou non " ?
Jean : Oui, tu peux. Il y a deux façons d'utiliser les Écritures pour obtenir les réponses dont on a besoin.
Comme nous le soulignons souvent quand nous répondons aux questions que nos auditeurs nous envoient, l'une des façons est d'appliquer les principes bibliques. Comme nous l'avons déjà dit, la "morale" ou "moralité" est façonnée par notre culture. Les principes bibliques, en revanche, transcendent les morales façonnées par la culture. Cherchez donc les principes bibliques qui correspondent à votre situation.
Mais il y a encore une autre façon de faire qui fonctionne aussi, c'est : de lire simplement la parole de Yah avec une question spécifique en tête.
Thomas : Comment savoir où commencer à lire ?
Jean : Tu ne sais pas. La façon dont je le fais, c'est de dire une prière rapide, en réclamant la promesse de Jean 16:13 que nous venons de lire : que le Consolateur me conduira dans toute la vérité. Il n'est pas nécessaire que ce soit une très longue prière, mais soyez très spécifique en revendiquant cette promesse.
Ensuite, ayez une question spécifique en tête. Je ne saurais trop insister sur ce point : soyez vraiment précis ! Ne posez pas une question à choix multiples. Ne demandez pas : "Devrais-je, par exemple : devrais-je déménager en Nouvelle-Zélande ou en Argentine ?"Au contraire, posez une seule question : "Devrais-je déménager ?" Après avoir obtenu une réponse à cette question, vous pouvez l'affiner.
Encore une fois, ne demandez pas : "Où dois-je déménager ?" Soyez précis : "Devrais-je déménager à… Singapour ?" Peu importe.
Thomas : Comment lire les Écritures peut répondre à une telle question ? Et comment sais-tu quand tu as trouvé ta réponse ?
Jean : Tu le sais. Yahuwah parle à notre esprit, à notre conscience à travers des mots. Quand vous avez une question précise en tête, vous pouvez laisser la Bible s'ouvrir au hasard et commencer à lire. Commencez par le haut de la page d'un côté et lisez jusqu'au bas de la page du côté opposé. Ça peut prendre plusieurs essais. Ce n'est pas grave. N'abandonnez pas. Parce que, quand vous aurez votre réponse, vous le saurez. Vous lirez un verset qui répondra parfaitement à votre question et l'Esprit de Yah le confirmera dans votre esprit : C'est ça. C'est ta réponse.
Thomas : Je pense qu'un des avantages à apprendre à chercher la volonté de Yah de cette façon est que, peu importe les problèmes qui pourront survenir dans le futur, vous aurez l'assurance de savoir que vous êtes dans le chemin qu'Il veut que vous soyez.
Jean : Oui ! Ça vous donne une grande assurance, et c'est toujours très appréciable d'avoir cette conviction en vous : de savoir que vous faites ce que Yah veut que vous fassiez.
Thomas : Les visions. Les rêves. La prophétie. Ce sont d'autres façons dont Yahuwah nous parle.
Jean : Bien sûr. Et, selon le livre de Joël, ces méthodes de communication vont augmenter jusqu'à la fin. Mais pour la plupart d'entre nous, Yahuwah utilise d'autres méthodes. Parfois, quelqu'un dit quelque chose et il y a… comment dire, presque comme un… voyant lumineux dans notre esprit, nous avertissant d'être prudents, ou que quelque chose ne va pas. Il est très important de rester à l'écoute de ces choses et de ne pas les rejeter ou essayer de leur trouver une autre explication pour ne pas y faire attention.
D'autres fois, il y aura presque comme une… une accélération dans votre esprit. Un mot ou une déclaration vous sautera aux yeux et vous saurez que cette déclaration vous est destinée. Il n'y a pas vraiment d'autre moyen de l'expliquer que de dire que, quand ça se produit, il n'y a aucun doute. Vous le savez. Encore une fois, c'est à un niveau interne, subtile, que nous devons apprendre à faire attention.
Thomas : Une autre façon que j'ai trouvé utile, c’est de prêter attention aux directions de la Providence. Il est très facile, quand une porte nous claque au nez, de nous plaindre et de penser que c'est une mauvaise chose. Mais ça peut aussi être une façon très puissante et évidente pour Yahuwah de nous guider vers autre chose.
J'ai beaucoup appris en observant mon beau-père, depuis des années que je le connais maintenant. C'est un homme très discret, qui ne dit pas grand-chose. Mais ce qui m'a toujours impressionné chez lui, c'est qu'il ne se plaint jamais de rien.
Jean : C'est… ouah. On pourrait tous prendre exemple !
Thomas : N’est-ce pas ? C’est certainement mon cas ! Quand quelque chose ne se passe pas comme prévu, il choisit de le voir comme une bonne chose. Il est né juste avant la fin de la Seconde Guerre mondiale et a eu une enfance difficile. Mais la façon dont il exprime sa foi, c’est de reconnaître que, quand une porte se ferme, c'est la volonté de Yah tout autant que.. quand une porte s'ouvre. C'est vraiment beau à voir et ça lui a donné un calme dans son esprit qu'on trouve rarement, dans le monde d'aujourd'hui.
Jean : C'est vraiment inspirant, et une bonne leçon pour nous tous. Il est facile de se réjouir de la direction du Père quand une porte s'ouvre. Nous nous concentrons sur les nouvelles possibilités enthousiasmantes. Mais quand une porte se ferme, comme tu dis, nous "claque au nez ", ça peut avoir un effet complètement différent.
Thomas : Oui. On peut avoir l'impression que nos rêves ou aspirations profondes ont été anéantis.
Jean : Et le gérer ton votre beau-père le fait, choisir de faire confiance même si, émotionnellement, on a l'impression que nos rêves ou désirs sont anéantis, c'est ce que nous devrions tous faire. Faire confiance dans tous les domaines, tout le temps. Voir la main directrice de Yah en toutes choses.
Thomas : Et quelle paix ça nous apporte !
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Un jour, les disciples ont demandé à Yahushua qui était le plus grand dans le royaume de Yahuwah. Matthieu chapitre 18 nous donne la réponse du Sauveur : "Yahushua, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux."
Comme la plupart d'entre nous, Vidya Sury aime voir des preuves avant de croire quelque chose. Sa mère riait souvent d'elle lorsqu'elle demandait des preuves. Posant sa main sur le cœur, la mère de Vidya lui disait : "Si tu le ressens bien ici, et que ta tête ne discute pas trop, c'est une preuve raisonnable pour avoir la foi."
Le fils de Vidya, quant à lui, a une foi forte comme sa grand-mère. Un jour de janvier 2014, il s'est passé quelque chose qui a permis à Vidya de voir la forte foi de son fils à l'œuvre.
La journée a commencé comme toutes les autres. Après avoir accompagné son petit garçon à l'école, Vidya s'est occupée des tâches quotidiennes dans leur appartement. Elle a fait beaucoup de choses, et se sentait bien dans sa journée quand, à 15 heures, elle a pris son sac à main et est sortie pour aller chercher son fils à l'école. Elle a été un peu choquée quand la porte d'entrée s'est refermée toute seule derrière elle de façon inattendue. Ça ne le faisait jamais. Le mécanisme faisait en sorte qu’on devait la tirer pour la fermer, mais ce jour-là, elle s'était fermée automatiquement. Elle a fouillé son sac à la recherche de ses clés… puis s’est rappelée, le cœur serré, qu'elles étaient encore sur la table. Elle avait oublié de les prendre.
Que faire maintenant ? Elle a d'abord décidé d'aller chercher son fils à l'école. Elle a raconté à son garçon ce qui s'était passé, et l'enfant a répondu : "Ne t'inquiète pas, maman. Je prie. Tout va bien se passer."
La mère et le fils sont rentrés chez eux en bus. L'homme de l'appartement d’à côté leur a permis d'utiliser son téléphone pour appeler un serrurier auquel Vidya avait déjà eu recours et en qui elle avait confiance. Malheureusement, il n'était pas en ville. Leur seule option était de marcher jusqu'au centre ville et de voir s'ils pouvaient trouver un autre serrurier.
Lorsqu'ils sont sortis de l’immeuble, l'enfant a posé sa main sur le bras de sa maman : "Aie confiance, maman. La bonne solution viendra." Vidya pouvait voir ses lèvres bouger alors qu'il priait silencieusement.
Elle a envoyé sa propre prière vers le ciel, implorant un miracle. Alors qu'ils commençaient à traverser la route, Vidya a vu un véhicule arriver vers eux. Elle a fait signe à son fils d'attendre pour le laisser. À son grand étonnement, la personne conduisant le véhicule était le serrurier dont on lui avait dit qu'il n'était pas en ville ! Agitant le bras, elle lui a fait signe. Il a rapidement rouvert leur appartement. Son fils a insisté sur le fait que c'était parce qu'ils avaient prié.
En repensant à cette expérience, Vidya a déclaré, je cite : "Si ce n'est pas un miracle, je ne sais pas ce que c'est. Tant de choses auraient pu mal tourner. Mais ça n'a pas été le cas. Ce n'était vraiment pas une situation désespérée, mais je suis convaincue, une fois de plus, que garder la foi par la prière nous a permis de rester positifs."
Jean 15, versets 15 et 16 nous dit : "Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
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Partie 3
Thomas : Tu sais, avec le sujet d'aujourd'hui, ça m'a frappé qu'il y ait une nouvelle façon d'interpréter 2 Timothée 3:16 et 17 que je n'avais jamais vue auparavant.
Jean : Ah oui ? Qu'est-ce que c'est ?
Thomas : Eh bien, laisse-moi le lire rapidement pour que tout le monde sache de quel passage je parle. Il est dit : "Toute Ecriture est inspirée de Yahuwah, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, 17 afin que l'homme de Yah soit accompli et propre à toute bonne oeuvre."
Je l'ai toujours interprété comme signifiant que toute l'Écriture contient un enseignement utile pour les croyants à travers l'histoire humaine. De la doctrine, certainement, mais plus que ça. Comme il est dit : pour corriger et instruire dans la justice.
Mais je viens d'être frappé par le fait que, en plus de cela, l'Écriture est donnée par l'inspiration de Yah, ce qui signifie que nous pouvons compter sur les enseignements bibliques pour être en harmonie et cohérents avec la Bible elle-même.
L'Écriture n'enseigne pas une divinité trinitaire, mais le premier chapitre de Jean avait semblé suggéré (pour moi) que c’était le cas. Mais la Bible n'enseigne pas un Christ préexistant. Puisque Yahuwah est l'auteur de toute la Bible, Il s'est assuré que toutes ses parties disparates, tout ce qui a été écrit par différentes personnes sur plusieurs siècles, s'harmonise. Aucune partie, vraiment, ne contredit une autre.
Jean : N'est-ce pas magnifique ? Chaque partie s'harmonise avec le reste. Voilà pourquoi, quand nous trouvons quelque chose qui semble contredire une vérité établie, c'est un drapeau rouge auquel nous devons faire attention. Vous n'avez pas besoin de perdre la foi à cause de cela. Prenez-le simplement comme une invitation à étudier davantage, car la vérité ne se contredira jamais. Si vous avez trouvé quelque chose qui semble se contredire, c'est la façon pour l’Esprit-Saint de vous dire : "Creuse un peu plus. Il y a quelque chose que tu as manqué, quelque chose qui harmonisera tout, une fois que tu connaîtrez la pleine vérité."
Thomas : C'est une bonne façon de voir les choses. Nous ne devrions pas laisser les drapeaux rouges ébranler notre foi. Avec toute la vérité que le Ciel déverse ces derniers jours…
Jean : … et avec tous les siècles d'erreurs accumulées dont nous avons tous hérité…
Thomas : Oui, ça aussi. Nous ne devrions pas être surpris d'apprendre que certaines de nos croyances ont été erronées. Soyons reconnaissants de pouvoir apprendre la vérité maintenant !
Jean : Regardons le Psaume 18. Il y a une promesse à laquelle nous ne prêtons pas assez attention. Psaume 18 verset 30. Qu'est-il écrit ?
Thomas : "Les voies de Elohim sont parfaites, La parole de Yahuwah est éprouvée (ou : sans défaut, dans d’autres versions); Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui.
Jean : la parole de Yahuwah est sans défaut. Elle est parfaite comme Lui-même l'est. Nous pouvons y placer notre confiance en toute sécurité.
Thomas : Ça me rappelle Psaume 119, verset 105 que la plupart d’entre nous connaissons bien. Il est écrit : " Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. " Ça signifie que c'est une lumière – une vérité – en laquelle nous pouvons avoir pleinement confiance. Nous pouvons nous y fier.
Vous êtes-vous déjà promené tard, dans la nuit, et votre lampe s'est-elle éteinte ? Vous n'aviez pas changé les piles, ou ne l’aviez pas rechargée, et la lumière est devenue de plus en plus faible jusqu'à s'éteindre ?
Jean : Oui, c'est assez stressant quand ça arrive.
Thomas : Et risqué… Vous ne verrez peut-être pas un obstacle ou un danger au sol. Mais une lumière sur laquelle on peut compter, c'est précieux, ça. J'aime le fait que la Parole de Yah soit cela pour nous.
Jean : Il y a un autre verset dans le Psaume 119 que j’aimerais lire, le verset 130. Il est écrit : "La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de l'intelligence aux simples." Encore une fois, la Parole de Yah est fiable. Quand elle est prise dans son ensemble, comme un tout, quand vous l’étudiez comme les Béréens, en comparant l’Écritures avec l’Écritures.
Thomas : "Un peu ici, un peu là."
Jean : Vous pouvez vous appuyer pleinement sur les vérités de la parole de Yahuwah parce que la vérité est toujours harmonieuse. De plus, Yahuwah n'attend jamais de vous que vous acceptiez simplement par la foi un charabia d'idées confuses. Sa vérité "donne de l'intelligence aux simples". La vérité ne vous demandera jamais d'accepter aveuglément quelque chose par la foi. Elle ne sera jamais quelque chose de "trop mystérieux" pour que vous puissiez le comprendre. C'est une excuse utilisée pour vous faire accepter l'erreur.
Thomas : Ça me rappelle une citation de John Bunyan que j'ai récemment lue. Pour nos auditeurs qui ne sont peut-être pas familiers avec les écrivains de langue anglaise, Bunyan était un prédicateur du 17e siècle qui a passé 12 ans en prison pour avoir refusé d'arrêter de prêcher lorsque ses convictions religieuses étaient en conflit avec celles du roi d'Angleterre. Pendant son séjour en prison, il a écrit Le Voyage du Pèlerin qui, après la Bible, a été pendant de nombreuses années le livre le plus publié en langue anglaise.
Je cite John Bunyan : "La raison pour laquelle beaucoup de chrétiens de nos jours sont si perdus sur certaines choses est qu'ils se contentent de ce qui vient de la bouche de l'homme, sans chercher et s'agenouiller devant [Yah] pour connaître de Lui la vérité des choses."
Je vois cela se produire dans l'interprétation que avons imposée à Jean 1. Nous avons accepté comme vérité ce que les hommes ont eu à dire à ce sujet. Mais la seule opinion qui compte, c’est ce que Yahuwah dit à ce sujet.
Eh bien, notre temps est écoulé pour aujourd'hui, amis auditeurs, mais nous vous invitons à nous rejoindre demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !
* * *
Fin
Vous avez écouté la radio WLC.
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