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Paul et les Galates : De quoi parlait-il au juste ?
Programme 85
Paul et les Galates :
De quoi parlait-il au juste ?
Partie 1
Denis Lefort : Bonjour et bienvenue sur Radio WLC. Je suis votre animateur, Denis Lefort. Et Jean Olivier est avec moi !
Jean Olivier : Bonjour ! Merci de vous joindre à nous aujourd'hui.
Denis : Jean a quelques idées intéressantes à partager avec nous aujourd'hui sur le livre des Galates. Les écrits de Paul peuvent être assez difficiles à comprendre.
Jean : On peut savoir que quelque chose est difficile à comprendre quand même un autre apôtre, Pierre, fait le commentaire que Paul a écrit beaucoup de choses difficiles à comprendre.
Denis : Oui, Pierre lui-même a dit, à la fin de sa deuxième lettre, je cite : "… notre bien-aimé frère Paul vous l'a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C'est ce qu'il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Ecritures, pour leur propre ruine." Et c'est un autre apôtre qui parle, là ! A chaque fois que je me débats avec les écrits de Paul, je me sens toujours un peu mieux de savoir que les autres apôtres eux-même ont eu du mal à le comprendre, eux aussi ! J'ai l'impression d'être en bonne compagnie !
Jean : Tu l'es ! Je pense que nous avons tous eu du mal à comprendre un point ou l’autre des écrits de Paul.
Denis : Aujourd'hui, j'aimerais que l’on partage au sujet du livre des Galates. Il y a beaucoup de controverse au sein du Christianisme sur ce que Paul voulait dire quand il a fait référence aux "faibles et pauvres rudiments", ou "à ces principes élémentaires sans pouvoir ni valeur", selon les versions. C'est de là que vient pour beaucoup l'idée que la loi ne serait plus en vigueur, plus contraignante, voire plus valable, et j'espère que tu pourrais nous éclairer à ce sujet.
Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, je voudrais juste expliquer, pour tous ceux qui nous rejoidraient pour la première fois sur Radio WLC, que vous ne nous entendrez pas désigner le Père céleste par les titres génériques de : "dieu", ou "seigneur".
La Bible donne en fait son nom personnel, qui est Yahuwah, ou Yah (en forme abrégée). Mais la plupart des traductions ont abandonné ce nom et l’ont remplacé par ces titres.
C'est vraiment dommage parce que l'Écriture nous dit à plusieurs reprises d' "invoquer le nom de Yahuwah", mais la plupart des gens ne savent pas quel est Son nom, car ils l'ont toujours vu ou entendu être appelé uniquement : "Dieu" ou "Seigneur".
Jean : C'est surtout dommage parce que la signification de Son nom a également été perdue. LE nom Yahuwah vient du verbe être, hayah en hébreu, un verbe d’état. C'est en soi une promesse que Celui qui a la vie en Lui-même, qui est auto-existant, SERA toujours tout ce dont nous avons ou aurons besoin. C'est magnifique ! Et c'est puissant.
Denis : Le nom du fils est aussi une promesse. Le nom du Sauveur est Yahushua, ce qui signifie "Yahuwah sauve". C'est magnifique ! Mais on ne le sait pas quand des titres, qui peuvent tout autant faire référence à des dieux païens, sont substitués aux noms divins. En fait, nous tenons tellement à cette vérité que lorsque nous lisons les Écritures ou, occasionnellement, d'autres auteurs chrétiens, nous rétablissons l'usage du nom divin et l'utilisons toujours à la place des titres.
Ok, Jean : Paul et les Galates. Que peux-tu partager à ce sujet ?
Jean : Je vais faire de mon mieux ! Le problème de base, tel que je peux le voir, est une simple erreur de communication, ou plutôt de compréhension de texte. Paul dit une chose ; la plupart d'entre nous y lisent ce que nous pensons qu'il veut dire, alors que ce n'est pas du tout ce qu'il veut dire.
Denis : Mais… est-ce vraiment aussi simple que ça ?
Jean : Oh, il n'y a rien de "simple" là-dedans ! Surtout si l'on tient compte du fait que les gens interprètent les déclarations de Paul non seulement comme ce qu'ils pensent qu'il veut dire, mais aussi comme ce qu'ils veulent qu'il veuille dire.
Denis : C'est vrai.
Jean : Les choses peuvent alors devenir vraiment compliquées. Laissez-moi vous donner un exemple dont j'ai entendu parler il y a quelques années. Ça m'a marqué, et je m’en souviens encore, parce que ça m'a paru drôle, bien qu'un peu malheureux pour l'une des parties concernées.
Il y avait un concessionnaire automobile aux États-Unis qui, souhaitant écouler un certain stock, a décidé de réduire le prix d'un certain modèle de voiture neuve.
Ils ont fait une pub avec quelqu’un en costume de gorille qui annonçait énergiquement : "POUR SEULEMENT 9999 BANANES, VOUS POUVEZ EMPORTER UN DE CES BÉBÉS CHEZ VOUS !!!"
Alors, un client est entré chez le concessionaire, a regardé les voitures, en a essayé une, et a entendu la confirmation que oui, pour seulement 9999 bananes, il peut acheter la voiture.
Denis : Bananes signifiant, bien sûr, dollars.
Jean : C'est ça. C’est ce qui était implicite. Le truc, c'est que dans la publicité télévisée, le mot "dollars" n'a jamais été utilisé. Juste le mot "bananes". Donc, ce type est allé à son épicerie locale et s'est arrangé pour acheter 9999 bananes. Il a fallu je ne sais combien de camionnettes pour livrer les bananes au concessionnaire, mais il y est parvenu et a demande le titre de propriété de la voiture qui lui plaisait.
Denis : Haha. Certains sont un peu obtus, n'est-ce pas ? Mais futé !
Jean : Hé bien, le sens pratique des affaires, peut-être. Dix mille bananes, ce n'est pas donné, mais je pense que c'est beaucoup moins que dix mille dollars !
Quoi qu'il en soit, il s’est présenté au garage avec ses camionettes ou son camion contenant 9999 bananes et, naturellement, le concessionnaire a refusé de lui donner une voiture. Ils voulaient évidemment dire ‘dollars’ quand ils annonçaient ‘bananes’, et ils n'allaient pas laisser une de leurs nouvelles voitures partir pour un chargement de bananes.
Denis : Haha, naturellement ! Et qu’est-ce qui s’est passé ?
Jean : Eh bien, ils étaient dans une impasse. Le client a attaqué le concessionnaire en justice pour rupture de promesse, ou quelque chose du genre, et… il a gagné !
Denis : Sérieusement ?
Jean : Je suis sérieux ! Donc, pour quelques centaines de dollars de bananes, il a obtenu une voiture de dix mille dollars, et tout ça, à cause d'une mauvaise communication, que ce soit intentionnel ou non.
Denis : Incroyable.
Jean : Le fait est que la mauvaise communication, ou plutôt le malentendu dans la communication, qui se produit dans la lettre aux Galates est beaucoup plus sérieux, beaucoup plus grave. Les erreurs ou malentendu de communication dans le domaine religieux, conduisent à des croyances erronées et à de mauvaises pratiques. Et c'est ce qui se passe avec la lettre aux Galates.
Les adeptes du dimanche prétendent que Galates enseigne que le Sabbat a été cloué à la croix. Les adeptes du samedi utilisent les mêmes textes pour affirmer que les Fêtes de Yahuwah ne sont plus obligatoires, plus en vigueur. Et tous s’accordent en choeur pour prétendre que les "faibles et pauvres rudiments", ou "principes élémentaires sans pouvoir ni valeur" (selon les versions) mentionnés dans Galates 4 font référence à la loi israélite qui, selon eux, n'est plus en vigueur, n’est plus contraignante pour les Chrétiens d'aujourd'hui.
Cependant, une fois que vous avez une compréhension des questions impliquées, sous entendues par Paul, vous réalisez rapidement que Paul dit quelque chose de complètement différent.
Denis : Comment ça ?
Jean : Eh bien, la première chose dont nous devons nous souvenir est que Paul a écrit principalement pour un public de gentils, c’est-à-dire de non-juifs. Il n'écrivait généralement pas aux Israélites. Il écrivait au contraire à des gens qui s'étaient convertis au Christianisme, depuis le paganisme.
Allons dans Galates 2 et lisons les versets 7 et 8, si tu veux.
Denis : Très bien… Ok, il est écrit : "l'Evangile m'avait été confié pour les incirconcis [les gentils, les non-juifs, donc], comme à Pierre pour les circoncis [les juifs, donc],- car celui qui a fait de Pierre l'apôtre des circoncis a aussi fait de moi l'apôtre des païens".
Jean : Le message de Paul était très direct. Il est le mieux résumé dans Éphésiens 2, versets 8 et 9, qui dit : "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Yahuwah. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie."
Denis : Rien d'autre que le pur Évangile. Il adoucit toujours les cœurs, et sauve les âmes.
Jean : C'est vrai ! Paul avait un succès énorme parmi les gentils (les non-juifs) et, bien sûr, satan n'allait pas rester les bras croisés pendant que ça se passait. Il a travaillé dur pour perturber le ministère très réussi de Paul parmi les gentils, et la façon dont il l'a fait était d'utiliser les Pharisiens.
Denis : Comment a-t-il fait ça ?
Jean : Le fléau sur l'existence de l'Église a toujours été les âmes non converties prétendant être chrétiennes, et c'était déjà le cas à l'époque de Paul. Satan a inspiré certains Israélites à se convertir au Christianisme. Le problème était qu'il ne s'agissait pas de véritables conversions du cœur. Ces Israélites avaient appartenu à la secte des pharisiens, orientés vers les œuvres. Satan les a fait venir pour corrompre le message de Paul sur le salut par la foi.
Denis : Ils voulaient amener les Chrétiens vers un salut par les œuvres.
Jean : Précisément. Paul les appelait les "judaïsants" parce que leur message était dans la lignée de celui des pharisiens.
Vous voyez, les Pharisiens ajoutaient toujours des lois supplémentaires à la loi de Yahuwah. Ces lois étaient connues sous le nom de "traditions des anciens". Ces règles ou règlements excessifs leur permettaient d'enfreindre l'esprit de la loi, tout en pouvant prétendre qu'ils avaient respecté la lettre de la loi.
Denis : Exactement ce que le cœur humain déchu veut : la possibilité de s'adonner aux plaisirs du péché tout en se félicitant d'être sauvé.
Jean : Exact ! Satan connaît la faiblesse du cœur humain, n'est-ce pas ? C'est précisément contre cette idée d'ajouter des choses à la loi de Yah, que Yahushua s'est constamment battu dans son ministère. En fait, Matthieu 23 est un long exposé des effets des enseignements des Pharisiens.
Nous n’allons pas le lire en entier, mais lisons le verset 4. Yahushua a simplement avertit : "Ne faites pas comme les Pharisiens". Puis il a expliqué pourquoi.
Denis : "Car. . . ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt."
Jean : Je veux vraiment clarifier ce point. Souvent, quand un Chrétien dévoué fait remarquer que la loi divine est immuable et qu'il faut toujours la respecter, d'autres Chrétiens arrivent et l'accusent de ‘légalisme’.
Mais il y a une grande différence entre garder dans un esprit d’obéissance la loi de Yah, et la corruption judaïsante et pharisienne de cette même loi.
Denis : Comment définirais-tu cette différence ?
Jean : Qaund nous obéissons à la Loi, nous ne faisons rien d'autre que ce que nous devrions tout le temps faire : démontrer notre amour et notre loyauté envers notre Créateur, en vivant nos vies en accord avec Sa volonté révélée.
Denis : C'est un bon point. Comment pouvons-nous espérer honorer Yah si nous continuons obstinément à faire ce qu'Il nous a dit de ne pas faire ?
C'est comme si ma femme me disait qu'elle m'aime, oh, qu’elle m'aime tellement ! Et qu'ensuite elle fasse délibérément quelque chose qu'elle sait que je n'aime pas… Je l'aimerais toujours, mais il ne faudrait pas longtemps pour que je commence à me demander si elle était vraiment sincère quand elle a dit qu'elle m'aimait. Il est naturel de vouloir faire ce qui rend un être cher heureux. Pourquoi cela devrait-il être différent si cet être cher est notre Créateur ?
Jean : Tu as tout à fait raison, ça ne devrait pas l’être, et pourtant, c'est trop souvent le cas. L'obéissance à Yahuwah est la réponse naturelle d'un cœur aimant et reconnaissant. Cela montre qu'Il reçoit toute notre allégeance.
Le salut par les œuvres est différent. Comme les règles, ou règlements, des Pharisiens, le salut par les œuvres dépend d'une multitude de règles, et règlements supplémentaires.
Denis : Peux-tu nous donner un exemple moderne ? Je sais qu'à l'époque de Christ, ils ne pouvaient rien porter le jour du Sabbat, sinon c’était considéré comme un travail. Quel est un exemple moderne ?
Jean : Eh bien, même aujourd'hui, les juifs orthodoxes engagent un jeune gentil (non-juif) pour venir chez eux et allumer les lumières à leur place, parce qu'allumer un interrupteur serait un travail pour eux.
Denis : C'est ridicule ! Le Quatrième Commandement dit clairement que le Sabbat doit être respecté par tous, même par, je cite : "l'étranger qui est dans tes portes." Engager quelqu'un pour briser le Sabbat à votre place, ne vous laisse pas sans culpabilité. En fait, c'est tout le contraire. Plus vous avez de lumière, plus vous avez la responsabilité de vivre selon cette lumière.
Mais ce sont des pratiques parmi les juifs orthodoxes. Aurais-tu un exemple parmi les Chrétiens ?
Jean : Bien sûr ! Lévitique 23:32 précise que le Jour des Expiations doit être observé du "soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant". Cette précision était nécessaire, parce qu’à l'époque de la Bible, le jour commençait à l'aube.
Un exemple d'obéissance orientée vers les œuvres serait de décider que si le Jour des Expiations est observé du "soir. . . au soir suivant", alors tous les Sabbats du septième jour devraient l'être aussi. Et pas à n'importe quel moment du "soir", il devrait s'agir d'un moment précis : le coucher du soleil.
Non seulement ça, mais pour garder les ‘portes’ du sabbat, vous devriez être complètement prêt pour le Sabbat au moins 30 minutes avant le coucher du soleil. Alors, si vous remplissez ces conditions artificielles humaines et non bibliques, vous pouvez savoir que vous gardez ‘vraiment’ le Sabbat.
Vous voyez comment toutes ces règles supplémentaires sont des traditions créées par l'homme ?
Denis : Oh, oui ! On parle bien d'un fardeau, là ! Il n'est pas étonnant que Yahushua ait dit qu'ils "lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes" alors qu'eux-mêmes "ne veulent pas les remuer du doigt".
Nous allons poursuivre cette réflexion, juste après notre courte pause. A tout de suite !
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Partie 2
Denis : Ok. Récapitulons rapidement : la véritable obéissance est différente d'une religion orientée vers les œuvres, qui ajoute un grand nombre de choses à faire et à ne pas faire. Ces ajouts ont pour effet de briser l'esprit même de la loi, même s'ils respectent prétentieusement la lettre de la loi.
Jean : Exactement. Quand les Pharisiens ont demandé à Yahushua pourquoi Ses disciples brisaient la tradition des anciens, Sa réponse a été la suivante : "Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Yahuwah au profit de votre tradition ?"
C'est exactement ce que Paul a abordé dans sa lettre aux Galates. Les pharisiens-chrétiens, les judaïsants, enseignaient aux Gentils (non-juifs) convertis qu'ils devaient être circoncis pour être sauvés.
Prenons un moment pour le lire. C'est une chose que Paul a combattue tout au long de son ministère. Actes 15 décrit un tel moment. Lisons les versets 1 à 6.
Denis : "Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant : ‘Si vous n'êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés’. Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas. . . monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question. . . Arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'Eglise, les apôtres et les anciens. . . Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les païens et exiger l'observation de la loi de Moïse. Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette affaire."
Jean : Les apôtres voulaient faire preuve de diligence raisonnable sur cette question. De toute évidence, la loi divine est tout aussi immuable que le caractère du Législateur divin. Ils voulaient considérer la question dans la prière, et l'étudier.
Les apôtres ont conclu que les judaïsants avaient tort. La circoncision ne devait pas être exigée des Gentils (non-juifs) convertis comme étant nécessaire au salut.
Denis : Pourquoi cela ? Pourquoi sur ce point ont-ils décidé que ce n'était pas nécessaire ? L'Écriture nous apprend que les premiers croyants continuaient à observer les Fêtes, alors pourquoi la circoncision serait-elle différente ?
Jean : La circoncision était différente parce qu'elle faisait partie des rites de sacrifice de sang. Tu connais Hébreux 9:22, qui dit que sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon. Eh bien, à ce stade, le sang de Yahushua avait été versé. Il n'y avait plus besoin de sacrifices de sang qui étaient des symboles, des types, pointant vers le grand anti-type : le Messie. C'était terminé. Fini !
Les Fêtes bibliques sont différentes. Ce sont des commémorations. Ce sont des anniversaires d'événements spéciaux dans l'histoire du salut. Les Fêtes bibliques du printemps ont déjà été accomplies, mais les croyants d'aujourd'hui attendent toujours l'accomplissement des événements annoncés par les Fêtes bibliques d'automne. Celles-ci n'ont pas encore été accomplies, mais elles le seront par les événements du retour de Yahushua.
Même dans l'éternité, nous continuerons à commémorer ces événements, et à célébrer l'incroyable démonstration d'amour divin qu'ils révèlent.
Denis : Oui, Zacharie écrit, au chapitre 14 : "Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le roi, Yahuwah des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles."
Jean : Oui. Donc, vous pouvez voir que les Fêtes et les sacrifices sont différents. Yahushua est l'Agneau de Yah qui ôte les péchés du monde. En tant que tel, il est le grand anti-type vers lequel tous les sacrifices sont dirigés. C'est pourquoi toute forme de sacrifice de sang n'est plus nécessaire, et la circoncision était un type de sacrifice de sang.
Denis : Eh bien, continuer à pratiquer les rites de sacrifice de sang est plus qu'inutile. En fait, c’est en quelque sorte faire fi de la mort de Yahushua à la Croix. Ce serait comme dire que ce n'était pas suffisant.
Jean : C’est ça, et c'est ce que les apôtres ont conclu. Ils ont pris un décret concernant ce qui devait être exigé des Gentils (non-juifs) convertis. Lisons dans la Bible Martin (car certaines versions modernes omettent de traduire le passage en question concernant la circoncision), au verset 23 d'Actes 15, jusqu'au verset 29.
Denis : "Les Apôtres, et les Anciens, et les frères, aux frères d'entre les Gentils. . . Parce que nous avons entendu que quelques-uns étant partis d'entre nous, vous ont troublés par certains discours, agitant vos âmes, en vous commandant d'être circoncis, et de garder la Loi, sans que nous leur en eussions donné aucun ordre; Nous avons été d'avis. . . de ne mettre point de plus grande charge sur vous que ces choses-ci, qui sont nécessaires; Savoir, que vous vous absteniez des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et des bêtes étouffées, et de la fornication [ou : immoralité sexuelle, dans d’autres versions]; desquelles choses si vous vous gardez, vous ferez bien."
Hmm ! On pourrait penser que cela règle définitivement la question !
Jean : Eh bien, cela aurait dû régler la question, mais le conflit avec les judaïsants est resté un problème permanent que Paul a été appelé à traiter à plusieurs reprises. Et c'est la situation à laquelle Paul s'est attaqué lorsqu'il a écrit sa lettre aux Galates. Les judaïsants avaient dit aux Galates que le salut par la foi ne suffisait pas. Pour être sauvés, ils devaient aussi être circoncis.
Mais ce n'est pas tout. Le rejet du salut par la foi a ouvert la porte à un flot d'actes orientés vers les œuvres dans le but d’être sauvés.
J'ai ici une citation que j'aimerais que tu lises. Elle est tirée d'un article intitulé "Études sur les Galates" par A. T. Jones.
Denis : "Mais lorsque les Galates furent détournés de la foi pour passer aux œuvres, ils ne s'arrêtèrent pas aux œuvres que les Pharisiens recommandaient et exhortaient. Ayant d'abord été païens, et étant maintenant retournés de la foi aux œuvres, ils reprirent leurs propres œuvres païennes, ainsi que les œuvres recommandées par les Pharisiens. Ayant été détournés de l'Esprit vers la chair, il fallait s'attendre à ce qu'ils fassent cela, car les voies des païens étaient plus satisfaisantes pour leur chair que ne pouvaient l'être les voies des Pharisiens, puisque c'étaient les choses auxquelles leur chair avait été habituée."
Jean : On peut voir le problème.
Denis : Oh, oui ! C'est un déni complet du salut par la foi ! De la justice (ou droiture) par la foi !
Jean : Quand Paul a reçu la nouvelle de ce qui se passait en Galatie, il en avait, comme vous pouvez l'imaginer, le cœur brisé. Il savait, comme il l'a écrit dans Romains 3:20, que "nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché [ou, dans une autre version : personne ne sera considéré comme juste devant Lui sur la base des oeuvres de la loi, puisque c'est par l'intermédiaire de la loi que vient la connaissance du péché]".
Si votre motivation est de frayer votre propre chemin vers la sainteté, vous n'y arriverez jamais. Paul a immédiatement écrit aux Galates. Nous n'avons évidemment pas le temps de lire toute la lettre ici, mais lisons quelques versets des chapitres 2 et 3, encore une fois dans la Bible Martin.
Denis : "L'homme n'est pas justifié par les oeuvres de la Loi, mais seulement par la foi en Christ Yahushua. . . parce que personne ne sera justifié par les oeuvres de la Loi. . .
Ô Galates insensés! qui est-ce qui vous a ensorcelés pour faire que vous n'obéissiez point à la vérité. . .?
Je voudrais seulement entendre ceci de vous: avez-vous reçu l'Esprit par les oeuvres de la Loi, ou par la prédication de la foi? Etes-vous si insensés, qu'en ayant commencé par l'Esprit, maintenant vous finissiez par la chair?"
Jean : Paul essayait de rétablir leur foi dans les mérites du sang du Sauveur en tant que sacrifice tout à fait et parfaitement suffisant. Aucune action accomplie par l'homme ne peut sauver qui que ce soit !
Denis : Je pense que la plupart des Chrétiens, sinon tous, sont d'accord sur ce point. Le problème se situe au chapitre… laisse-moi regarder… euh, au chapitre 4. C'est là que beaucoup de Chrétiens s'embrouillent sur ce que Paul dit aux Galates.
Jean : Très bien. Jetons-y un coup d'oeil. Ok, lisons les versets 8 à 11. Je pense que c'est la partie qui cause le plus de malentendus.
Denis : "Autrefois, ne connaissant pas Yahuwah, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature; mais à présent que vous avez connu Yahuwah, ou plutôt que vous avez été connus de Yah, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! Je crains d'avoir inutilement travaillé pour vous."
Jean : C'est là le point central de tout le problème. Puisque le message aux Galates avait pour but exprès de réfuter les judaïsants, beaucoup ont supposé que les "faibles et pauvres rudiments" [ou : "principes élémentaires sans pouvoir ni valeur", selon les versions] auxquels Paul fait référence devaient être la Loi de Yahuwah, avec tous ses statuts et jugements.
Denis : Eh bien, oui. C'est de là que vient l'idée que la loi aurait été supprimée à la croix.
Cette déclaration de Paul, "vous observez les jours, les mois, les temps [ou : saisons] et les années" : beaucoup de Chrétiens croient que c'est la preuve que le Sabbat et les Fêtes annuelles auraient été cloués à la croix et ne seraient plus en vigueur.
Jean : Et c'est là que l’erreur de communication, ou plutôt mauvaise compréhension, a lieu. C'est là que nous devons faire attention à ne pas lire dans les écrits de Paul ce que nous voulons qu'ils disent, et à ne lire que ce qu'ils disent réellement.
Nous devons nous rappeler que les Galates étaient des païens, des non-juifs. Les Galates ne pouvaient pas revenir à quelque chose qu'ils n'avaient jamais cru avant de devenir Chrétiens !
… Je peux voir à l'expression de ton visage que ça remue tes méninges.
Denis : Ça remue, ou ça rame ?
Jean : C’est toi qui le sait. Je n'ai pas dit ça…
Voici une citation qui pourrait nous aider. Elle est tirée d'un excellent livre intitulé Bonnes Nouvelles par E. J. Waggoner.
Denis : Très bien. Il écrit : "Quiconque lit l'épître aux Galates, et pense en lisant, doit savoir que les Galates n'étaient pas des Juifs. Ils avaient été convertis à partir du paganisme. Par conséquent, avant leur conversion, ils n'avaient jamais eu affaire à quelconque coutume religieuse pratiquée par les Juifs. Ils n'avaient rien en commun avec les Juifs. Par conséquent, lorsqu'ils se sont retournés vers les "faibles et pauvres rudiments" auxquels ils étaient prêts à être à nouveau asservis, il est évident qu'ils ne revenaient pas à une quelconque pratique juive. Ils retournaient à leurs anciennes coutumes païennes."
Jean : Paul aimait la Loi divine ! Dans Romains 7, il a été très clair. Il déclare, de façon catégorique, au verset 12 : "La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon."
Denis : C'est vrai. Il n'aurait jamais fait référence à la Loi de Yahuwah en la qualifiant de "faibles et pauvres rudiments", n'est-ce pas ?
Jean : Jamais ! Il y a une autre citation de cet article de A. T. Jones que j’aimerais que tu lises.
Denis : "L'apôtre venait de déclarer qu'avant de connaître [Yahuwah], ils étaient asservis à ceux qui, par nature, ne sont pas des dieux, et que maintenant, s'étant détournés de [Yahuwah], ils se tournaient DE NOUVEAU vers ces choses, et DE NOUVEAU vers cet asservissement. Et… ces rudiments auxquels ils étaient autrefois asservis, et auxquels ils étaient maintenant DE NOUVEAU asservis, étaient ‘les rudiments du monde’…" Fin de citation.
C'est intéressant. C'est vraiment logique. Vous ne pouvez pas retourner là où vous n'avez jamais été pour commencer.
Ok, mais qu'en est-il du Sabbat lunaire ?
Jean : C'est une bonne question. Certains ont prétendu que le Sabbat lunaire est faux en montrant que Paul s'en prend aux Galates parce qu'ils observent "les jours, les mois, les saisons et les années". Mais Paul ne dit pas cela. Dans le calendrier de Yahuwah, il y a des jours saints, des semaines festives et même des années sabbatiques. Mais il n'y a pas de mois ou de saisons sacrés.
Denis : C'est vrai. Je n'avais jamais vraiment pensé à ça auparavant.
Jean : Ici encore, Paul fait référence à des pratiques païennes. Cela confirme que les "faibles et pauvres rudiments" auxquels les Galates étaient retournés, étaient des rites païens. Parmi les pratiques païennes auxquelles les Galates retournaient, il y avait l'observance de certaines célébrations.
Denis : Yahuwah n'a-t-il pas mis en garde les Israélites contre ces pratiques à leur entrée en terre de Canaan ?
Jean : Il l'a fait !
Denis : Laisse-moi le lire rapidement. C'est dans Deutéronome 18, je crois. Oui. Nous y voilà. Deutéronome 18:9-12, version Martin : "Quand tu seras entré au pays que Yahuwah ton Elohim te donne, tu n'apprendras point à faire selon les abominations de ces nations-là. Il ne se trouvera personne au milieu de toi qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille, ni de devin qui se mêle de deviner, ni de pronostiqueur de temps [ou : ni un observateur des temps, dans la King James], ni aucun qui use d'augures, ni aucun sorcier; Ni d'enchanteur qui use d'enchantements, ni d'homme qui consulte l'esprit de python, ni de diseur de bonne aventure, ni aucun qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à Yahuwah; et à cause de ces abominations Yahuwah ton Elohim chasse ces nations-là de devant toi."
Jean : Et souvenez-vous que les Israélites à cette époque observaient le Sabbat et toutes les Fêtes, donc Yahuwah leur ordonnant de ne pas observer les temps est une référence aux fêtes païennes.
Loin d'être une preuve que la loi aurait été supprimée à la croix, la lettre aux Galates est une puissante affirmation que le salut est un don gratuit, de la grâce divine, pour tous, accepté par la foi, et non par les œuvres, pour que personne ne puisse se vanter par ses oeuvres.
Pour conclure, pourrais-tu lire Galates 6, versets 15 et 16 ?
Denis : "En effet, en Christ Yahushua, ce qui a de l'importance, ce n'est ni la circoncision ni l'incirconcision, mais c'est le fait d'être une nouvelle créature. Paix et grâce sur tous ceux qui suivront cette règle. . ."
C'est assez clair !
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Courrier des Auditeurs
Denis : Nous avons une question intéressante aujourd'hui pour notre Courrier des Auditeurs. Elle nous vient de Mitch Candless à Seattle, dans l’état du Washington, aux États-Unis. Il nous écrit : "La façon dont nous croyons fait-elle une différence à la fin ? Y a-t-il plus d'un type de croyance possible ?"
Je dois admettre que je n'y avais jamais vraiment pensé de cette manière. Je me demande ce que Mitch a étudié pour susciter de telles questions en lui, mais ce sont de bonnes questions. La façon dont nous croyons est-elle importante, et y a-t-il plus d'un type de croyance possible ?
Jean : Ma réponse pourra vous surprendre, mais la réponse à ces deux questions est oui. Le façon dont nous croyons fait très certainement une différence, et il y a plus d'une façon de croire, plus d’un type de croyance pour reprendre les mots de Mitch.
Denis : Ok, tu as attiré mon attention. Qu’est-ce que tu veux dire ?
Jean : Il y a la croyance intellectuelle et la croyance émotionnelle, et chacune de ces types de croyances a ses forces et ses faiblesses. Chaque type de croyance a également un impact sur notre relation avec Yah.
Une croyance émotionnelle est basée sur les sentiments d'une personne, plutôt que sur des faits purement objectifs.
Denis : Mais comment cela peut-il être une bonne chose ? Ça me semble plutôt faible, comme façon de croire. Par exemple, prenons un enfant qui a peur du noir. Il est convaincu qu'un monstre se cache sous son lit alors que, à moins qu'il n'ait pensé à balayer à cet endroit, il n'y a probablement rien d'autre que des moutons de poussière.
Jean : Les croyances émotionnelles ont leur place, cependant. Mais avant d'en parler, définissons ce que nous entendons par croyance intellectuelle. Une croyance intellectuelle, c'est lorsque nous acceptons dans notre esprit qu'une certaine prémisse, un certain principe, est vrai. Maintenant, ce qui est intéressant à propos d'une croyance intellectuelle, c'est que nous pouvons ou non, agir en fonction de cette croyance.
Denis : Par exemple ?
Jean : Eh bien… euh, prenons les Amish. C'est une communauté très conservatrice aux États-Unis. Ils ne croient pas à l'utilisation des commodités modernes. Ils utilisent des bougies au lieu de l'électricité. Ils conduisent des buggys, ou voiturettes tirés par des chevaux, au lieu d’utiliser des voitures.
Maintenant, intellectuellement, ils croient qu'une voiture peut fonctionner, peut rouler. Ils croient qu'elle est capable de les transporter quelque part. Mais en même temps, ils n'agissent pas en fonction de cette croyance. Ils passeront devant une voiture et monteront dans leur buggy, même si dans leur esprit ils sont totalement convaincus que la voiture a le pouvoir de les emmener là où ils doivent aller.
Denis : Hmm. Oui, je peux voir le lien, et comment ça peut faire définitivement une différence si nous croyons quelque chose émotionnellement, ou intellectuellement.
Jean : Dans le domaine spirituel, on pourrait dire que ça représente deux types de foi, différentes, qui jouent toutes les deux un rôle important dans notre vie spirituelle, car le type de foi que nous avons fera en fin de compte la différence entre la vie éternelle et la mort éternelle.
Examinons d'abord la foi émotionnelle. La foi émotionnelle est basée sur les sentiments d'une personne. Elle peut même être basée sur une hypothèse, ou une fantaisie. Le danger, cependant, est que la foi émotionnelle peut être mal orientée puisqu'elle n'est pas basée sur des faits.
Denis : Ça me rappelle ce que Paul a écrit aux Romains. Au chapitre 10, verset 2, il décrit les Juifs de façon très précise. Donne-moi juste un instant… Nous y voilà. Il est écrit : "En effet, je leur rends ce témoignage: ils ont du zèle pour Yah, mais pas conformément à la vraie connaissance."
Jean : C’est un bon exemple. Paul disait que les Juifs étaient très zélés pour suivre toutes leurs pratiques religieuses et leurs propres traditions, mais que c'était une religion qui n'était pas basée sur la vérité.
Pendant que nous y sommes, lisons le verset suivant, le verset 3 de Romains 10..
Denis : "Ils ignorent la justice de Yahuwah et cherchent à établir la leur propre; ils ne se sont donc pas soumis à la justice de Yah".
Jean : Les Juifs, longtemps auparavant, avaient rejeté les vérités pures de Yahuwah. Ils avaient formé une religion à eux, basée sur rien de plus que les traditions humaines de leurs aînés. Ainsi, lorsque Yahushua est venu, il a été trop facile pour eux d'ignorer la vérité qu'il était effectivement le Sauveur du monde tant attendu.
En substance, Paul dit que la religion juive est une religion égocentrique puisque les croyants essaient de se frayer par eux-même un chemin vers le salut, en obéissant à toutes leurs multitudes de règles et détails. Mais il n'est tout simplement pas possible de se faire son propre chemin vers le salut, ou le pardon. Lisons maintenant le verset suivant.
Denis : Ok. Romains 10, verset 4 : "car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient".
Jean : Nous ne pouvons jamais faire assez d’oeuvres pour compenser nos péchés. C'est impossible. C'est pourquoi nous avons besoin d'un Sauveur. Yahushua a payé pour nos péchés et la seule "oeuvre" que nous devons faire est simplement de Lui faire confiance.
Le Sauveur l'a clairement expliqué dans Jean 6:29. Lisons-le.
Denis : "Yahushua leur répondit : L'oeuvre de Yah, c'est que vous croyiez en celui qu'Il a envoyé. "
Jean : Les juifs étaient tous préoccupés par les oeuvres qu'ils faisaient, en pensant gagner leur salut. Dans Matthieu 23, Yahushua a dit : "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. Conducteurs aveugles ! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau."
Ils étaient occupés à l'œuvre extérieure de perfection, mais ils se trompaient. C'est un exemple de foi émotionnelle. Elle peut être très forte, mais elle peut aussi être très mauvaise, si elle est basée sur une hypothèse incorrecte, ou une fausse croyance.
Denis : Alors, qu'est-ce qu'une foi intellectuelle ? Ce serait évidemment une foi basée davantage sur des faits. Je ne vois pas quelle serait la faiblesse de ce type de foi.
Jean : La réponse à cette question se trouve dans Luc chapitre 6, versets 46 à 49. Pourquoi ne pas le lire pour nous ? Yahushua y parle justement de cela : le danger de connaître les bonnes choses, mais de ne pas les faire.
Denis : "Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s'est jeté contre cette maison, sans pouvoir l'ébranler, parce qu'elle était bien bâtie. Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur [le sable]. Le torrent s'est jeté contre elle : aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande."
Jean : Si nous voulons vraiment servir Yahuwah, nous ferons ce que Lui veut que nous fassions, et pas seulement ce qui nous fait nous sentir bien au sujet de nous-même.
Dans la parabole de Yahushua, les gens qui l'appelaient "Seigneur, Seigneur" savaient ce qu'ils devaient faire. Ils n'étaient pas ignorants ! Ils ne voulaient simplement pas le faire.
Ici, Yahushua établit un contraste entre quelqu'un qui agit en fonction de la connaissance qu'il a, et quelqu'un qui n'agit pas en fonction de cette connaissance. Les deux ont la même connaissance, mais l'un s'engage à vivre selon ce qu'il sait, et l'autre non.
Denis : Je pense que le résumé que Yahushua fait de l'homme qui refuse de vivre selon ce qu'il connait est très révélateur. Il a dit : "Et la ruine de cette maison a été grande." C'est sérieux ! C'est un avertissement.
Jean : Ça l'est.
Denis : Donc, nous avons vu les problèmes des deux types de foi. Quel type de foi, alors, devrions-nous avoir ?
Jean : Eh bien, il n'existe pas d'autre type de foi. La faiblesse se trouve dans les extrêmes : tout de l'un, et rien de l'autre. La vraie foi Biblique inclus à la fois une foi émotionnelle et intellectuelle, de façon raisonnable et équilibrée.
Tout d'abord, votre fondement doit être une foi intellectuelle. La plupart d'entre nous réagissent de manière émotionnelle. Et c'est très bien ainsi ! C'est ainsi que Yahuwah attire nos cœurs. Mais une foi émotionnelle n'a pas de fondation solide.
Il suffit d'un orateur éloquent, d'une personne qui sonne bien, qui parle bien, pour que nos émotions soient ébranlées et que nous nous laissions séduire par un nouveau point de vue. La foi intellectuelle est la fondation sur laquelle on peut construire.
Denis : La bonne chose, que j'ai remarquée, c'est que la vérité est toujours logique.
Jean : Elle l'est. Et vous remarquerez aussi que si une personne ne recourt qu'à des arguments émotionnels, elle a invariablement l'erreur de son côté.
Denis : Alors, où intervient la croyance, ou foi, émotionnelle raisonnable ?
Jean : Le foi émotionnelle intervient parce que le salut exige plus qu'un simple assentiment mental, intellectuel, à la vérité. Il exige aussi un engagement.
Allons dans Romains 10, et lisons les versets 9 et 10.
Denis : Très bien… il est écrit : "Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Yahushua, et si tu crois dans ton coeur que Yahuwah l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut".
Jean : Ce que Paul dit ici, c'est que nous devons avoir un véritable engagement du cœur envers Yah, nous devons vraiment croire de tout notre cœur aux mérites de Yahushua pour être sauvés.
Denis : Je me suis toujours demandé ce que cela signifiait de "croire avec le cœur". De toute évidence, notre organe vital qui pompe le sang dans tout notre corps ne peut pas "croire" quoi que ce soit, mais ce que j'ai compris, c'est que ça peut signifier que nous croyons si complètement que nous pouvons le sentir dans notre cœur.
Un peu comme quand un être cher malheureusement décède. Nous disons que nous ressentons la douleur de la perte dans notre coeur. C'est un peu comme ça avec la vérité. Nous ressentons l'intensité de la vérité dans notre corps. La "voix douce et subtile" de l’Esprit de Yah fait vibrer la vérité jusque dans notre subconscient, et elle devient une partie de nous.
Jean : La "foi qui sauve" requiert un mélange, un équilibre, de foi émotionnelle et de foi intellectuelle. La foi émotionnelle sans connaissance de la vérité est la raison pour laquelle certaines personnes peuvent être sincères, mais sincèrement dans l'erreur. Elles peuvent être très dévotes malgré l'erreur.
En même temps, la foi intellectuelle sans un engagement total du cœur, ne peut même pas être appelée la foi.
Denis : C'est juste un assentiment mental ; une reconnaissance intellectuelle des faits.
Jean : Précisément. Allons dans Ésaïe chapitre 1 et lisons le verset 18.
Denis : Ok… euh : "Venez et plaidons ! dit Yahuwah [ou : ‘Venez maintenant, et raisonnons ensemble, dit Yahuwah’, dans la King James]. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine."
Jean : Voici la logique de la vérité : ‘raisonnons ensemble’. Yahuwah sait qu'une base solide pour la foi est fondée sur la logique et les faits. Il sait comment chaque cerveau est câblé, et Il est prêt à présenter toutes les preuves nécessaires pour convaincre chaque esprit individuel.
Très bien, passons maintenant au Psaume 34. Dans ce passage, c’est le côté émotionnel qui est présenté. Lisons les versets 8 et 9.
Denis : "Sentez et voyez combien Yahuwah est bon [ou : Goûtez et constatez que Yahuwah est bon ! , dans une autre versions] ! Heureux l'homme qui cherche en Lui son refuge ! Craignez Yahuwah, vous ses saints ! Car rien ne manque à ceux qui Le craignent."
Jean : Quand la foi d'un croyant repose sur des preuves et des faits, elle est très forte. Lorsque ces faits sont combinés avec les émotions de l'expérience personnelle, alors vous avez la foi qui sauve : la foi des martyrs qui restent fidèles à Yahuwah, même si les cieux tombaient. La foi de Job qui dit : "Même s'Il me tuait, je continuerais à espérer en Lui". Voilà la foi qui sauve, la foi dont chacun d'entre nous a besoin, et la foi que nous pouvons développer lorsque : premièrement, nous étudions par nous-mêmes Sa Parole ; et deuxièmement, nous nous engageons de tout cœur à connaître Yahuwah par nous-mêmes, dans notre expérience personnelle.
Denis : Cela a beaucoup de sens. Je sais que je veux ça pour moi-même.
Ok ! C'est tout ce à quoi nous avons le temps de répondre, pour aujourd’hui, mais continuez à nous envoyer vos questions et vos commentaires. Nous les lisons tous. Pour nous envoyer une question, il suffit d'aller sur notre site Web à WorldsLastChance.com et de cliquer sur "Contactez-nous". Nous aimons avoir des nouvelles de nos auditeurs.
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
La regrettée Anne Landers était une chroniqueuse conseil pendant de nombreuses années. Elle a raconté l'histoire d'un homme qui, tout au long de sa vie, chaque fois qu'il était payé, prenait 20 dollars de son salaire et les mettait de côté. Finalement, après avoir accumulé beaucoup d'argent, il est tombé malade. Les médecins ne pouvaient rien faire. La maladie était trop avancée, alors l'homme a commencé à mettre ses affaires en ordre.
Il a dit à sa femme : "Je veux que tu me promettes une chose."
"Qu'est-ce que c'est ?" a-t-elle demandé ?
"Je veux que tu me promettes que lorsque je serai parti, tu prendras tout l'argent que j'ai économisé et tu le mettras dans mon cercueil. Je veux tout emporter avec moi."
La femme a promis solennellement qu'elle enterrerait son argent avec lui. Quand il est décédé, c'est exactement ce qu'elle a fait. Elle a transféré l'argent de son mari sur son propre compte chèque, a fait un chèque à l’intention de son défunt mari, et a placé ce chèque dans le cercueil avec lui ! [rire] Plutôt malin, n’est-ce pas ?
La plupart d'entre nous savons, que nous ne pourrons rien emporter avec nous lorsqu'il sera temps de partir. Je me souviens, quand j'étais adolescente, avoir vu des t-shirts qui disaient : "Celui qui meurt avec le plus de jouets, gagne !" Ce slogan apparaissait même sur certaines publicités pour des voitures de sport, et autres articles de luxe.
Quelques années plus tard, une âme entreprenante avec un certain sens de l'humour a lancé sa propre ligne de t-shirts qui disait : "Celui qui meurt avec le plus de jouets… meurt quand même !"
Et c'est vrai. Vous ne pourrez emporter aucun jouet – ni argent, ni voitures de sport, ni bijoux, ni vêtements stylés – vous ne pouvez rien emporter de tout cela avec vous, lorsque vous mourrez. La seule chose que vous emporterez avec vous, sera le caractère que vous aurez développé durant votre vie sur terre.
Êtes-vous bienveillant ? Ou impatient ?
Êtes-vous généreux ? Ou égoïste ?
Pardonnez-vous rapidement aux autres ? Ou gardez-vous rancune ?
La seule chose ayant une valeur durable, est le caractère que nous développons pendant notre temps sur terre. J'ai entendu une fois une histoire drôle dans laquelle un homme avait passé un marché avec Yah. Il avait négocié avec Yah qu'à sa mort, toute sa richesse soit transformée en or et qu'il puisse l'emporter avec lui au paradis.
Donc, selon cette blague, l'homme s’est présenté aux portes de perles géantes du paradis, chargé de tout l'or qu'il pouvait porter. Alors qu'il se tenait là, présentant les économies de toute une vie en or, "Saint Pierre" a dit par-dessus son épaule à haute voix : "Nous en avons un autre qui a demandé à apporter de l'asphalte !"
La richesse du monde n'est rien pour le Créateur ! Apocalypse révèle que les rues de la Nouvelle Jérusalem sont pavées d'or ! Il n'y a rien de ce monde qui aura une quelconque valeur une fois la terre renouvellée. La seule chose qui aura une valeur durable, ce sont les caractères que nous développons ici : avons-nous permis à Yahuwah d'écrire Sa loi sur nos cœurs ? Avons-nous confiance en Lui pour nous transformer à Son image glorieuse ?
Paul, en parlant de notre vie future sur la nouvelle terre, nous dit dans 1 Corinthiens 13, verset 12 : "Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
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Partie 3
Jean : Romains 6:23 nous dit : "Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Yah, c'est la vie éternelle en Christ Yahushua notre Seigneur."
Par le péché, nous avons tous perdu le droit à la vie éternelle, mais le sang de Yahushua couvre les péchés de tous ceux qui L'acceptent par la foi.
Cela dit, la vie éternelle est toujours basée, comme elle l'a toujours été, sur le fait d'avoir ou non dans le cœur le désir d'obéir ou de se rebeller.
Denis : Obéir et vivre ; ou désobéir et mourir. Éternellement.
Jean : Bien sûr, le croyant ne peut pas obéir par ses propres forces, pas plus que le non-croyant. Cependant, par la foi dans les mérites de Yahushua, Yah écrit Sa loi sur nos cœurs. L'humble croyant est divinement capable d'obéir. Oui, des erreurs peuvent être commises. Mais le fait est que c'est dans le cœur du sincère croyant d'obéir, et Yahuwah accepte cela comme le meilleur effort de l'âme.
Denis : Personne ne sera sauvé en vivant dans une rébellion consciente à la Loi divine. Si Adam et Ève sont morts parce qu'ils ont péché après avoir été trompés, vous ne serez certainement pas emmené au Ciel si vous désobéissez sciemment !
Jean : Non. L'obéissance est importante. Apocalypse 14 décrit les 144000 comme des "vierges", disant que "dans leur bouche, il ne s'est pas trouvé de mensonge". En d'autres termes, la dernière génération aura une religion pure. Cette pureté provient d'un abandon total à la volonté de Yah. Cela Lui permet d'écrire Sa loi sur le cœur, et l'obéissance parfaite est alors simplement le résultat naturel d'un cœur qui aime Yah. C'est ce qui prépare l'âme à la vie éternelle.
Et satan le sait. C'est lui qui est à l'origine de l'hérésie selon laquelle la loi divine aurait été clouée à la croix. S'il peut amener les gens à penser que, puisque Yahushua est mort pour nos péchés, ils peuvent ignorer la Loi divine, alors ils ne parviendront jamais à réaliser qu'il est impossible de respecter la Loi par leurs propres moyens. Ils ne s’abandonneront jamais complètement à Lui, et ils seront pris au dépourvu lorsque les jugements de Yah commenceront à être déversés au moment des Trompettes d’Apocalypse, qui approchent à grands pas.
Denis : Tu as dit quelque chose que je voudrais commenter. Tu as dit que le but de satan est d'amener les gens à penser qu'ils peuvent ignorer la Loi divine puisque Yahushua est mort. Ça m'a toujours paru tellement incohérent. Il suffit d'y penser ! Si la Loi divine pouvait être modifiée ou supprimée, Yahushua n'aurait pas eu besoin de mourir ! Il aurait simplement pu changer le salaire du péché en une autre punition.
C'est précisément parce que la Loi divine est immuable, éternellement en vigueur, que Yahushua a dû mourir !
Jean : Et elle est aussi sainte, pure et bonne, valable, contraignante, et en vigueur aujourd'hui, qu'elle l'était quand Il a donné Sa vie pour les pécheurs.
Denis : C'est vrai. Écoutez, les amis, ne vous laissez pas prendre au piège de satan. Ne faites pas l'erreur de supposer que les "faibles et pauvres rudiments" auxquels les Galates sont revenus feraient référence à la Loi divine ! On ne peut pas "revenir" à quelque chose que l'on n'a jamais pratiqué au départ !
Nous avons encore un peu de temps, mais si peu, pour mettre nos cœurs au diapason avec Yah, mais cela exige un abandon total, maintenant. Ne remettez pas cela à plus tard. Yahushua revient bientôt. Nous n'avons aucun temps à perdre ! Le Sauveur attend de recevoir le plus humble des croyants qui se tourne vers Lui et qui, par la foi, se saisit des promesses divines.
Rejoignez-nous demain, et d'ici là, rappelez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance !
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Fin
Vous avez écouté la radio WLC.
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