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Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

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Preuves de l’existence de Yahushua

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Programme 208

Preuves de l'existence de Yahushua

Partie 1

Thomas Rolland : Yahushua, que le monde appelle Jésus-Christ, a-t-il vraiment existé ? Pour la plupart des chrétiens, c'est une réponse automatique : "Bien sûr qu'il a existé !". Mais il y a un nombre croissant de personnes aujourd'hui qui se demandent si Yahushua a vraiment vécu, et qui rejettent les preuves de son existence, qu'ils prétendent être "uniquement basées sur la foi". Quelle est donc la vérité ?

Bonjour, je suis Thomas Rolland et vous écoutez Radio WLC.

Récemment, j'ai été surpris quand quelqu'un m'a dit qu'il examinait sérieusement la question de savoir si Yahushua a vraiment vécu ou non. J'ai été surpris parce que c’est un ami assez proche, il est chrétien de longue date, et pourtant, il se demande si Yahushua a vraiment existé.

Alors, pour comprendre ses inquiétudes, qui je dois le dire honnêtement, me semblent insensées, j'ai commencé à me pencher sur le sujet, et j'ai été surpris d'apprendre qu'il y a en fait un nombre croissant de personnes qui affirment que Yahushua n'a jamais existé. Alors, aujourd'hui, avec Jean Olivier, nous allons examiner le raisonnement que ces personnes utilisent pour nier l'existence de Yahushua, et partager les preuves qui démontrent sans l’ombre d’un doute l'existence de Yahushua, car c'est apparement une question que certains peuvent se poser. Si Yahushua a vraiment existé, quelles en sont les preuves ? Existe-t-il des preuves, je veux dire au-delà de la pure foi ?

Plus tard, dans notre Courrier des Auditeurs, nous allons expliquer comment nous pouvons avoir confiance que nos prières sont entendues. Avez-vous déjà eu l'impression que vos prières ne parvenaient pas à Yah ? Si c'est le cas, vous allez vouloir écouter ce segment de notre émission. Elise Blanc partagera ensuite une promesse pour ceux qui luttent contre le sentiment de solitude. Vous allez aussi vouloir entendre cela.

Alors, Jean. Que peut-on nous dire à propos de tout ça ? Et comment cela a-t-il pu même devenir un sujet de discussion ? Même les gens qui n'acceptent pas Yahushua en tant que le Messie, comme les musulmans, admettent qu'il a existé. D'où vient donc cette idée ?

Jean Olivier : Eh bien, beaucoup de gens aujourd'hui creusent vraiment leurs croyances. Ils cherchent la vérité. Satan se moque de ce que vous croyez, tant que vous ne croyez pas en la vérité. Vous voulez creuser pour chercher la vérité ? Très bien, il s'assurera simplement que vous allez vers un extrême ou un autre. Il s'en moque, tant que vous manquez le but, qui est l'équilibre, là où se trouve vraiment la vérité.

Thomas : Le diable a des mensonges pour tous les individus, toutes les façons de penser, n'est-ce pas ? Alors, quels types d'arguments sont utilisés pour essayer de dire que Yahushua n'aurait jamais existé ?

Jean : Il y en a plusieurs, en fait. L'un d'entre eux n'est pas tant dirigé contre Yahushua lui-même que contre le christianisme dans son ensemble.

Un homme du nom de Kenneth Humphreys a un site web sur lequel il prétend "démystifier" ce qu'il appelle le "mythe" de Yahushua, que le monde appelle Jésus. Il est plutôt habile dans son expression et propose un certain nombre d'articles qui tentent de prouver que Yahushua n'aurait jamais existé.

Lisons une déclaration de son site web, qui résume ses principaux arguments.

Thomas : Ok. Je cite : "Le christianisme a été le produit ultime du syncrétisme religieux, dans le monde antique. Son émergence ne doit rien à un saint charpentier. Il y a eu beaucoup de Jésus, mais cette fable a été une construction culturelle. Le récit de la nativité est une concaténation d’inepties."

Jean : La concaténation est le fait de lier des choses, de réunir des éléments bout à bout. Comme une chaîne. Ça peut être une série de choses indépendantes toutes reliées entre elles. Ineptie, ça veut dire : absurdité.

Continuons.

Thomas : "Avec de multiples auteurs à l'origine du récit évangélique, il n'est pas surprenant que la figure de ‘Jésus’ soit un fouillis de contradictions. Pourtant, le récit est si peu détaillé qu'être un ‘bon chrétien’ peut signifier à peu près n'importe quoi.

Les 12 disciples sont tout aussi fictifs que leur maître, inventés pour légitimer les revendications des premières Églises. La Marie originelle n'était pas vierge, cette idée a été empruntée aux déesses païennes. Le monde païen connaissait tout au sujet des vierges tombant enceintes de dieux excités…

Les érudits savent tout cela depuis plus de 200 ans, mais la prêtrise est une activité très rentable et finance une industrie de la tromperie pour que le spectacle continue."

Jean : Ok. Il y a pas mal de choses à décortiquer ici, alors commençons.

A part l’aspect purement blasphématoire, peut-être recherché, si Humphreys pourrait sembler logique et crédible pour certains, c'est en partie parce qu'il mélange la vérité et l'erreur. Par exemple, il dit "qu'être un ‘bon chrétien’ peut signifier à peu près n'importe quoi", ce qui, quand on voit combien de personnes déforment les Écritures et sortent les choses de leur contexte, est une accusation avec laquelle nous pouvons être d'accord. Ça ne veut pas dire que leurs croyances sont cohérentes avec le poids des preuves d’une étude honnête et minutieuse des Écritures, mais nous avons tous vu comment il est possible parmi les chrétiens d’avoir des croyances très contradictoires, et comment chacun semble pouvoir prouver ses propres croyances à partir des Écritures, si on est prêt à citer des versets ou des passages hors de leur contexte.

Thomas : Bien sûr. C'est pourquoi la règle du poids de la preuve est si importante dans notre étude de la Bible.

Jean : Mais Humphreys ne blâme pas cette réalité sur le fait de sortir des déclarations hors de leur contexte. Il dit au contraire que ce serait dû au fait que le récit de l'Évangile est "si peu détaillé", ou "si peu dessiné" si on traduit mot pou mot".

Thomas : Qu'est-ce que ça veut dire ?

Jean : Je suppose qu'il veut dire qu'il y a des contradictions internes. Encore une fois, c'est une erreur très subtile parce qu’il y a une part de vérité : on peut trouver des apparentes contradictions si on sort les choses de leur contexte. Mais la vérité elle-même n'est pas contradictoire.

Il affirme donc que l'ensemble du récit évangélique est un "fouillis de contradictions" qui auraient été tirées de sources païennes. Ça, c'est son argument. Il prétend que les érudits le savent depuis au moins deux siècles, mais que la "prêtrise" est un gros business, si je puis dire, "une activité très rentable" (dans ses propres mots) et que les églises la maintiennent, même si elles savent qu’il en va autrement.

Thomas : Je suppose que le fil de vérité ici, serait de dire que nous avons vu comment toute personne impliquée dans l’enseignemement et le soutien d’un ensemble de croyances particulières, et dont leur salaire dépend, a tout intérêt à maintenir le statu quo, l’ordre établi.

Jean : C'est ça. Cette partie est vraie. Ce qui n'est pas vrai, c'est qu'il aurait le soutien des érudits, des chercheurs universitaires, sur ce point. Ce n'est tout simplement pas vrai.

Thomas : Nous sommes donc juste censés le croire sur parole, quand il prétend que les spécialistes de la Bible savent depuis 200 ans que Yahushua n'aurait jamais existé ?

Jean : C’est ça.

Thomas : Et qu’en est-il de la partie où il dit que la personne de Marie aurait été inspirée par des déesses païennes ?

Jean : Encore une fois, c'est une exagération des faits. Pourrait-on établir des parallèles entre les récits évangéliques et diverses déesses païennes ? Bien sûr, mais uniquement dans une certaine mesure, trsè limitée.

Rappelons-nous que, depuis l'Eden, satan savait que Yahuwah enverrait un Sauveur. Depuis Abraham, il savait que le Sauveur naîtrait d'un être humain de la lignée d'Abraham.

Thomas : Hm. Avec cela comme base de perception des choses, il n’a pas trop été difficile pour l’ennemi d'extrapoler à partir de là, et d'implanter les mêmes concepts de base dans toutes les religions contrefaites.

Jean : Facilement.

Maintenant, l'un des problèmes des arguments de Humphreys est que, bien qu'il admette que de nombreux auteurs ont contribué à l'Écriture sacrée, il la considère comme un tout.

Thomas : Qu’est-ce que tu veux dire ?

Jean : Eh bien, il affirme de façon générale, pour ne pas dire catégorique, que Yahushua n'a jamais existé (et ses lecteurs seraient censés le croire juste sur parole), mais ensuite il rejette les récits trouvés dans Matthieu, Marc, Luc et Jean. Il les rejette collectivement parce que, collectivement, ils se trouvent dans la Bible. C'est une tactique courante de la part des incroyants, qui affirment qu'on ne pourrait pas accepter ce que la Bible prétend être vrai, parce que c'est la Bible qui affirme ces choses à son propre sujet.

Mais n'oublions pas que l'Écriture est un ensemble de livres, et de lettres, écrits par des personnes différentes. Certes, ils sont rassemblées en un seul endroit, dans nos éditions modernes, mais à l'origine, ils ont été écrites par des personnes différentes, à des époques différentes. Même les évangiles ont été écrits à des décennies d'intervalle par des personnes différentes. Il est donc fallacieux, pour ne pas dire malhonnête, de rejeter les évangiles comme preuves distinctes de l'existence de Yahushua simplement parce que, dans nos Bibles modernes, ils sont tous reliés en un seul livre.

Thomas : C'est un bon point. Je n'y avais pas pensé, mais tu as raison. Nous avons le récit de Matthieu, celui de Luc, et celui de Marc, tous écrits à des époques différentes. Bien sûr, il y a des similitudes : c'est pourquoi on les appelle les évangiles synoptiques.

Jean : Bien sûr qu'il y a des similitudes : ils parlent tous de la même période, des mêmes événements et des mêmes personnes. Jean écrit d’une perspective légèrement différente, mais son récit, tout en se concentrant sur différents aspects de la vie de Yahushua, confirme comme les autres que Yahushua était un homme réel.

Passons à 1 Jean, chapitre 1. Lisons les versets 1 à 4, tout en gardant à l'esprit qu'au cours des premiers siècles, c’étaient simplement différents récits de Yahushua. Les livres qui constituent aujourd’hui le Nouveau Testament circulaient ça et là sous la forme de lettres et de livrets provenant de différentes sources, mais tous axés sur le même sujet.

Thomas : "Nous vous annonçons le message de celui qui est la vie. Nous vous annonçons ce qui était dès le commencement : nous l'avons entendu, nous l'avons vu de nos propres yeux, nous l'avons contemplé et nos mains l'ont touché. 2 Celui qui est la vie s'est manifesté : nous l'avons vu, nous en parlons en témoins et nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s'est manifestée pour nous. 3 Oui, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, la communion dont nous jouissons est avec le Père et avec son Fils Yahushua-Christ. 4 Si nous vous écrivons ces choses, c'est pour que notre joie soit complète."

Jean : Jean est en train de dire : "Je vous écris à propos de quelque chose que j'ai expérimenté moi-même. Mes propres yeux l'ont vu, mes propres oreilles l'ont entendu, mes propres mains l'ont touché. C'est ma propre expérience !"

C’est le récit d’un témoin oculaire ! Il a été rassemblé avec d'autres récits de témoins oculaires pour former une compilation que nous appelons le Nouveau Testament, mais ce sont tous des récits de témoins oculaires distincts, séparés, et il faut les accepter comme tels.

Thomas : C'est un très bon point. J'ai souvent rencontré cette idée que la Bible n'est pas un témoin acceptable, parce qu'elle se soutient elle-même. Mais c’est contradictoire, parce qu'ils rejettent aussi les Écritures parce qu'elles ont été écrites par un grand nombre de personnes.

Jean : Le fait même que la Bible ait été écrite par tant de personnes différentes, au cours de tant de siècles, et qu'elle s'accorde avec elle-même dans son ensemble, est une preuve de son origine divine et de sa véracité !

Prenons un exemple historique. Par exemple… Pompéi. L'éruption du Vésuve en l’an 79 de notre ère.

Pline l'Ancien, une commandant militaire romain, auteur et philosophe, était en poste dans la marine romaine à Misène (ou Misenum, en latin), au moment de l'éruption. L'histoire raconte qu'il reçut la nouvelle qu'un de ses amis était bloqué. Il est donc monté à bord d'une galère et a été ramené sur la côte près d'Herculanum, une ville proche de Pompéi qui a également été ensevelie sous une avalanche de roches et de cendres (mêlées à un gaz à très haute température), provenant de l'éruption. Malheureusement, au lieu de partir le soir même comme ils auraient dû le faire, ils ont passé la nuit sur place. Le lendemain matin, alors qu'ils tentaient de s'enfuir, Pline a perdu la vie. Il semble qu’il était en surpoids, et on pense qu'il a été victime d'un AVC ou d'une crise cardiaque. Les autres membres du groupe ont abandonné son corps et se sont enfuis.

Vingt-sept ans plus tard, Tacite, un historien romain, a demandé au neveu de Pline, connu sous le nom de Pline le Jeune, d'écrire un récit de la mort de son oncle. Il n'était qu'un adolescent au moment de l'éruption. Pline le Jeune a donc rédigé un récit de la mort de son célèbre oncle.

Thomas : Mais comment ? Il n'était pas là quand c'est arrivé…

Jean : En interrogeant les survivants.

Personnellement, je n'ai jamais lu le récit que Pline le Jeune a fait de la mort de son oncle, mais nous savons qu'il a été rédigé à partir des récits des survivants. Je ne sais pas s'il les a compilés en un long récit, mais supposons qu'il se soit contenté de tous les interroger. Disons qu'il a interrogé 25 survivants. Il les interroge, il note leurs déclarations respectives, puis il les rassemble simplement en un seul grand rouleau. Alors, combien de témoins a-t-il ? Un seul ? Ou vingt-cinq ?

Thomas : Vingt-cinq, bien sûr.

Jean : Même s'ils sont tous rassemblés et consignés dans un seul rouleau.

Thomas : Bien sûr. Il s'agit toujours de 25 témoignages distincts.

Jean : C'est la même chose avec les Écritures. Les rejeter en disant que la Bible est juste une auto-confirmation d’elle-même, c’est oublier que la Bible est une compilation, écrite par de nombreux auteurs, des personnes différentes, qui sont toutes d'accord sur la même chose. Et quand on parle de récits de témoins oculaires de la vie du Sauveur, ça fait beaucoup de récits de témoins oculaires !

Thomas : C'est vrai.

Jean : C'est un argument sans fondement que d'écarter les récits évangéliques comme témoins non fiables simplement parce que, dans nos Bibles modernes, ils ont tous été compilés et rassemblés dans un seul livre relié.

Thomas : Qu'en est-il des sources extra-bibliques ? C'est l'un des arguments que j'ai rencontrés quand j'ai étudié la question. Je ne me suis pas penché sur la question autant que toi, mais certains prétendent qu'il n'y aurait pas de sources extra-bibliques pour étayer les récits de la Bible.

Jean : Il y en a. On peut prendre comme exemple Flavius Josèphe, un historien juif né vers l’an 37 de notre ère.

Thomas : Donc quelques années après l'ascension de Yahushua.

Jean : Exact. Il est mort vers l'an 100 de notre ère, comme Jean le Bien-Aimé. Il a donc vécu toute la période des chrétiens de la première génération, c’est-à-dire des apôtres et de tous ceux qui ont vu et connu Yahushua personnellement.

Lisons un extrait du volume 2 des Oeuvres Complètes de Flavius Josèphe.

Thomas : Je cite : "En ce temps-là, il y avait [Yahushua], un homme sage, s'il est permis de l'appeler un homme, car il accomplissait des œuvres merveilleuses, et il enseignait les hommes qui reçoivent volontiers la vérité. Il attira à lui beaucoup de Juifs et beaucoup de païens. Il était le Christ, et quand Pilate, à la suggestion des principaux d'entre nous, l'eut condamné à la croix, ceux qui l'avaient aimé au début ne l'abandonnèrent pas, car il leur apparut vivant le troisième jour, comme les divins prophètes l'avaient prédit, ainsi que dix mille autres choses merveilleuses à son sujet, et la tribu des chrétiens, ainsi nommée d'après lui, n'est pas éteinte à ce jour."

Jean : C'est l'une des déclarations les plus claires et les plus connues. Certains prétendent que ce passage a été ajouté plus tard. Ma question est la suivante : comment le savent-ils ? Aussi, nous savons, grâce à d'autres sources extrabibliques, que Pilate a existé. Et Josèphe a écrit à son sujet. Alors… Allez-vous vraiment prétendre qu'il a mêlé un conte de fées à son récit sur des personnes qui ont réellement vécu ?

Dans dans son livre intitulé Antiquités Juives, Josèphe mentionne aussi Jacques, le frère de Yahushua. Nous allons en lire une citation, et remarquez qu'il y a deux Yahushua mentionnés. Voyons comment Josèphe les distingue.

Thomas : Je cite : "Festus étant mort, et Albinus étant en route, il assembla le sanhédrin des juges et fit comparaître devant eux le frère de [Yahushua] qui était appelé Christ, dont le nom était Jacques, et quelques autres [ou certains de ses compagnons] ; et après avoir formé contre eux une accusation de violation de la loi, il les livra à la lapidation : Mais ceux qui semblaient les plus équitables parmi les citoyens, et qui étaient les plus inquiets de la violation des lois, n'apprécièrent pas ce qui avait été fait ; ils envoyèrent au roi [Agrippa], le priant de faire savoir à Ananus qu'il ne devait plus agir ainsi, car ce qu'il avait déjà fait n'était pas justifiable ; certains d'entre eux allèrent même trouver Albinus, qui revenait d'Alexandrie, et lui firent savoir qu'il n'était pas permis à Ananus de réunir un sanhédrin sans son consentement. Albinus se plia à leurs exigences et écrivit à Ananus, en colère, pour le menacer de le punir pour ce qu'il avait fait ; le roi Agrippa lui retira le grand sacerdoce, alors qu'il n'avait régné que trois mois, et fit de [Yahushua], fils de Damneus, un grand prêtre."

Jean : "Yahushua" n'était pas un nom rare à l'époque. L'équivalent en français moderne est : Josué. Tu connais quelqu'un qui s'appelle Josué ?

Thomas : Oui. Quand je fréquentais encore l’église, j’en ai croisé plus d’un, en fait.

Jean : Très bien. Eh bien, c'est ce qui se passe ici. Nous avons Yahushua, le fils de Damneus, et Yahushua, qui était appelé Christ, le frère de Jacques.

Il y a encore d'autres sources extra-bibliques, y compris des sources romaines, que je voudrais aborder.

Thomas : Très bien. Nous allons faire une courte pause. Nous allons les examiner dans un instant.

* * *

Partie 2

Thomas : Tu as dit qu'il y avait d'autres sources extra-bibliques ?

Jean : Oui ! Pline le Jeune. Nous avons parlé de lui dans notre première partie. Entre l’an 110 et 112 de notre ère, environ dix ans après la mort de l'apôtre Jean, Pline a envoyé une lettre à l'empereur Trajan. Il y dit essentiellement qu'il ne sait pas comment les autres traitent les chrétiens, mais comment lui a décidé de s'y prendre. Lisons un extrait de cette lettre.

Thomas : "Je n'ai jamais assisté à l'interrogatoire des chrétiens [par d'autres], c'est pourquoi je ne sais pas ce qui est examiné, ni quel est le châtiment qui leur était infligé, ni jusqu'à quel point il l'est ; et mes doutes ne sont pas minces : n'y a-t-il pas une distinction à faire entre les âges [des accusés] ? et la même punition doit-elle être infligée à la tendre jeunesse qu’aux hommes forts ? N’y a-t-il pas de place pour le pardon en cas de repentir ? ou si ce n'est pas un avantage pour quelqu'un qui a été chrétien d'avoir abandonné le christianisme ? Si le simple nom, sans aucun crime, ou les crimes liés à ce nom… sont-ils… punis ? Entre-temps, j'ai suivi cette façon de faire au sujet de ceux qui ont été amenés devant moi en tant que chrétiens. Je leur ai demandé s'ils étaient chrétiens ou non. S'ils ont confessé qu'ils étaient chrétiens, je les ai interrogé à nouveau, et une troisième fois, en mêlant les menaces aux questions. S'ils ont persévéré dans leur confession, j'ai ordonné qu'ils soient exécutés, car je ne doute pas que, si leur confession est de quelque nature que ce soit, cette positivité et cette obstination inflexible méritent d'être punies."

Jean : Il y avait, à ce moment, encore des chrétiens de la première génération. Aujourd’hui, si on parle d’il y a dix ans, est-ce qu’il y avait encore des gens en vie qui avaient connu les années 1920 et 1930 ?

Thomas : Certains. Ils étaient agés, mais oui. Il y en a même encore aujourd'hui.

Jean : C’est la même chose pour l'époque où Pline a écrit à Trajan. Ce qu’il faut vous demander, c’est : est-il probable qu'il y ait encore eu autant de chrétiens de la première et de la deuxième génération à cette date précoce, au début du deuxième siècle, avec certains de ceux-là même qui ont vécu les événements du ministère public de Yahushua, s'il n'était qu'un mythe tiré d'un mélange de récits païens ?

Thomas : C'est très peu probable.

Jean : Tacite, l'historien qui a demandé à Pline d'écrire sur la mort de son oncle, a fait référence aux chrétiens dans ses Annales. Lisons un extrait d'une édition de 1952, page 168, où il explique comment les chrétiens ont été persécutés en l’an 64 de notre ère, quand Néron a tenté de les rendre responsables de l'incendie de Rome.

Thomas : "Pour se débarrasser du rapport, Néron a fixé la culpabilité et infligé les tortures les plus exquises à une classe détestée pour ses abominations, appelée Chrétiens par la populace. Christus, qui est à l'origine de ce nom, avait subit la peine extrême sous le règne de Tibère par l'un de nos procurateurs, Ponce Pilate, et une superstition des plus malveillantes, ainsi freinée sur le moment, éclata de nouveau non seulement en Judée, première source du mal, mais même à Rome, où tout ce qui est hideux et honteux dans toutes les parties du monde trouve son centre et se popularise. On commença donc par arrêter tous ceux qui plaidaient coupables ; puis, sur leur dénonciation, on condamna une foule immense, non pas tant pour le crime de l'incendie de la ville que pour celui de haine contre l'humanité. Des moqueries de toutes sortes vinrent s'ajouter à leur mort. Couverts de peaux de bêtes, ils étaient déchirés par des chiens et périssaient, ou étaient cloués sur des croix, ou étaient voués aux flammes et brûlés, pour servir d'illumination nocturne, lorsque la lumière du jour était tombée."

Jean : Ce que je trouve fascinant dans cette citation, c'est que Tacite n'était manifestement pas un fan des chrétiens. Il parle du christianisme comme d'une "superstition des plus malveillantes (ou malicieuses)" et comme du "mal".

Maintenant, ne penses-tu pas que quelqu'un comme Tacite, qui détestait clairement le christianisme, ne penses-tu pas que si Yahushua n'avait jamais existé, il l’aurait utilisé cela comme un argument ?

Thomas : Absolument. C'est la façon logique de démolir une croyance que vous méprisez. Prouver qu'elle n'est pas réelle.

Jean : En se basant sur ce que les spécialistes des mythtes aujourd'hui essaient de prétendre, Tacite aurait dû dire : "Hé, vous adorez tous un mirage. Un mythe. Un conte de fées." Mais ce n’est pas ce qu’il a fait. D'après les preuves disponibles, il croyait que Yahushua avait réellement existé.

Et il n'était pas le seul. Suétone est un historien romain qui a vécu entre l’an 69 et 122 de notre ère, ce qui correspond à la première génération de chrétiens. Dans son livre La Vie Des Douze Césars, il est d'accord avec le récit de Tacite sur l'incendie de Rome. Il dit qu'après l'incendie, Néron a blâmé les chrétiens. Il dit, je cite : "Des châtiments furent également infligés aux chrétiens, une secte professant une croyance religieuse nouvelle et malveillante."

Encore une fois, où sont les affirmations selon lesquelles Yahushua n'aurait jamais existé ?

Thomas : Oui, si vous essayez de discréditer les chrétiens, ce serait un argument logique à avancer. Ce serait facile.

Jean : Lucien de Samosate est un dramaturge romain du deuxième siècle. Dans sa pièce La mort de Peregrinos, il se moque de l'Église primitive, qu'il considère comme simpliste et crédule pour avoir embrassé… non pas un mythe, mais… un scélérat (c’est-à-dire : un malfrat, un criminel). Il insiste sur le fait que leur chef a été crucifié en Palestine.

Pourquoi ne s'est-il pas moqué d'eux parce qu'ils adoraient un fantôme ou un conte de fées ?

Thomas : Parce qu'il croyait que Yahushua a vraiment existé.

Jean : Exactement.

En 2022, Lionel Messi a été élu meilleur joueur de football au monde. Supposons que, dans 2000 ans (supposons, pour l’argumentaire) qu’aucune trace publique de lui n'ait été conservée. Mais qu’il existe une biographie de Kylian Mbappé, qui a été élu deuxième meilleur joueur du monde la même année, et cette biographie parle de Lionel Messi et de la lutte de Mbappé pour le surpasser en tant que meilleur joueur mondial. Pour l’argumentaire, encore une fois : dans deux mille ans, on pourrait même trouver même des mentions de Messi dans les journaux intimes de ceux qui l'ont vu jouer. Le simple fait que Messi lui-même n'apparaisse dans aucun document officiel doit-il signifier que toutes les autres personnes qui l'ont connu, qui l'ont vu jouer et qui ont écrit à son sujet ne seraient pas dignes de foi ?

Thomas : Non ! Nous parlons d'histoire, là, pas d'une formule scientifique. Les récits de seconde main sont couramment acceptés dans les récits historiques.

Alors, que peut-on dire à propos de cette affirmation selon laquelle "les historiens savent depuis 200 ans" que Yahushua n'aurait pas existé ? Tu dis que c'est faux. Que croient vraiment les historiens au sujet de Yahushua ?

Jean : Eh bien, as-tu entendu parler de Bart Erhman ?

Thomas : Euh… je ne me souviens pas, peut-être ? Ça me dit vaguement quelque chose.

Jean : Bart Erhman est professeur du Nouveau Testament. Il a écrit une trentaine de livres, dont six sont entrés dans la liste des best-sellers du New York Times.

Ce qui est intéressant, c'est que, bien qu’il ait un statut de spécialiste du Nouveau Testament, Erhman n'est pas chrétien.

Thomas : Sérieux ?

Jean : Il n'est pas chrétien. C'est un érudit reconnu et respecté, mais il n'est pas lui-même chrétien. J'étais donc curieux de savoir s'il avait écrit quelque chose sur l'historicité de Yahushua. Et ce que j'ai découvert, c'est qu'Erhman croit en effet que Christ a bel et bien vécu. Il a même écrit un livre sur ce sujet, qui s'intitule : Jésus a-t-il existé ?

Thomas : N'est-ce pas intéressant qu'il croie que Yahushua a existé, alors qu'il n’est pas lui-même croyant ?

Jean : En effet. Et grâce à son travail universitaire, il est en mesure de savoir ce que les autres chercheurs croient. Voilà pourquoi il a écrit ce livre. Il a déclaré à Guy Raz, un animateur d'une émission de radio publique américaine appelée All Things Considered (qu’on peut traduire, par Tout bien considéré, ou Tout compte fait), je cite : "Je voulais aborder cette question en tant qu'historien pour voir si c'était juste ou non". Fin de citation. Et c'est exactement ce qu'il a fait.

Thomas : Qu'est-ce qu’il dit en particulier à propos des spécialistes des mythtes, les mythistes ? Ceux qui croient qu'il n'est qu'un mythe.

Jean : Eh bien, j'étais moi-même curieux à ce sujet, et j'ai trouvé plusieurs déclarations d'Erhman. Lisons donc quelques citation de son livre.

Thomas : Ok. Celle-ci est à la page 12, je cite : "Malgré l'énorme diversité des opinions, il y a plusieurs points sur lesquels pratiquement tous les spécialistes de l'Antiquité sont d'accord. Jésus était un homme juif, connu pour être un prédicateur et un enseignant, qui a été crucifié (une forme romaine d'exécution) à Jérusalem, sous le règne de l'empereur romain Tibère, alors que Ponce Pilate était le gouverneur de la Judée."

Page 96 : "L'idée que Jésus n'a pas existé est une notion moderne. Elle n'a pas de précédents anciens. Elle a été inventée au dix-huitième siècle. On pourrait tout aussi bien l'appeler un mythe moderne, le mythe du Jésus mythique." Fin de citation.

C'est intéressant.

Jean : A la page 20, il dit, je cite : "Il est juste de dire que les mythistes, en tant que groupe et en tant qu'individus, ne sont pas pris au sérieux par la grande majorité des spécialistes du Nouveau Testament, du Christianisme primitif, de l'histoire ancienne et de la théologie." Fin de citation.

Bien sûr, il y a 200 ans, les gens sortant de siècles de ténèbres et d'oppression religieuse, influencés par les écrits de Voltaire et autres, ont peut-être pu se demander si Yahushua avait vraiment existé.

Mais il y a eu tant de découvertes archéologiques et historiques depuis. La prépondérance des preuves disponibles aujourd'hui soutient l'existence de Yahushua. Alors, cette idée qu'il n'aurait pas existé ? C'est une idée dépassée.

Thomas : Nous avons déjà parlé des preuves extra-bibliques. Est-ce que Erhman aborde la question de savoir si les écrivains romains parlent de Yahushua ?

Jean : Il en parle, en effet. Lisons une autre de ses citations, à la page 43.

Thomas : "Il est également vrai… qu'aucun auteur grec ou romain du premier siècle ne mentionne Jésus. Ce serait très pratique pour nous s'ils l’avaient fait, mais hélas, ce n'est pas le cas. En même temps, ce fait n'est pas très pertinent puisque ces mêmes sources ne mentionnent pas des millions de personnes qui ont réellement vécu. Jésus se tient là, avec la grande majorité des êtres humains vivants, respirant, des époques antérieures".

Jean : Continuons à lire.

Thomas : "Si un important dirigeant aristocratique romain d'une grande province [Ponce Pilate] n'est pas mentionné plus que cela dans les écrits grecs et romains, quelles sont les chances qu'un enseignant juif de classe inférieure (ce que Jésus a dû être, comme le reconnaissent tous ceux qui pensent qu'il a vécu) soit mentionné dans ces écrits ? Presque aucune". Fin de citation.

Intéressant.

Jean : Erhman poursuit en disant, je cite : "De la Palestine romaine de tout le premier siècle, nous n’avons précisément qu’un, et un seul, auteur de textes littéraires dont les œuvres ont survécu… Cet auteur est [Flavius] Josèphe." Fin de citation.

Selon Ehrman, Josèphe parle de faits importants concernant la vie et la mort de Yahushua. Il accepte donc les écrits de Josèphe comme une preuve de l'existence réelle de Yahushua.

Thomas : Et qu'en est-il de Philon ? C'était un Juif.

Jean : Oui, mais il ne venait pas de Palestine. Il vivait à Alexandrie, en Égypte. Erhman estime qu'il n'est pas réaliste de penser que Philon ait écrit sur Yahushua, parce qu’il est peu probable que le Christianisme ait atteint Alexandrie au temps de sa mort, moins de 20 ans après la mort de Yahushua.

Thomas : Hm. C'est un bon point.

Jean : L'idée que nous aurions besoin que tous ces écrivains du premier siècle parlent de Yahushua, pour prouver qu'il a vraiment vécu, est vraiment illogique. Pensez-y : à l'époque de Yahushua, seuls 3 % des Juifs savaient lire et écrire. Les Romains en Palestine étaient préoccupés par leur propre programme, et non par ce que faisait un Juif. Donc il n'est pas réaliste de vouloir trouver de nombreux écrits extra-bibliques au sujet de Yahushua. Mais comme nous l'avons dit, nous avons Pline le Jeune, Suétone et Lucien de Samosate, qui sont tous des écrivains romains qui ont écrit sur l'église chrétienne de la première génération.

Thomas : Ainsi que les récits des témoins oculaires compilés dans le Nouveau Testament.

Jean : C’est juste. Il est donc inexact de prétendre que Yahushua n'aurait jamais existé, et de rejeter les récits de sa vie, en essayant de prétendre qu'ils seraint basés sur des mythes païens. Ce n'est pas cohérent non plus, car selon Erhman, il n'y a aucune preuve que les Juifs de l'époque de Christ adoraient des dieux païens. Les enseignements de Yahushua, tels qu'ils sont rapportés dans les Écritures, sont profondément enracinés dans la tradition israélite, et non romaine.

Thomas : Personnellement, j'ai été frappé par la nature de la tradition orale du christianisme primitif. Nous savons que les évangiles n'ont été écrits que plusieurs décennies après la mort de Christ, et pourtant des chrétiens de la première génération étaient déjà martyrisés. Si Yahushua n'était en fait qu'un mythe, comment la nouvelle a-t-elle pu se répandre si rapidement, au point que des gens – les croyants de la première génération – étaient déjà prêts à mourir pour cette croyance ?

Jean : C’est là une excellente question. Les croyants sont venus de quelque part. Ils ont fait irruption sur la scène avec un zèle incroyable. Ça ne vient pas de la croyance en un mythe tiré d'un mélange de sources païennes.

Thomas : Sans oublier que le message de Christ lui-même n'était pas conforme aux sources païennes dont il est, selon eux, censé s'inspirer.

A suivre : notre Courrier des Auditeurs. Comment pouvez-vous être sûr que vos prières sont entendues ? Restez à l'écoute pour le savoir !

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Courrier des Auditeurs

Thomas : La question d'aujourd'hui vient du pays qui possède la deuxième plus grande industrie cinématographique au monde.

Jean : Je vais dire… les États-Unis ?

Thomas : Eh non !

Jean : Ah bon ? Il me semble avoir lu quelque part que Bollywood – en Inde – produit plus de films qu'Hollywood.

Thomas : Oui, mais ça ne fait pas des États-Unis le deuxième producteur mondial de films. Cet honneur revient au… Nigéria !

Jean : Sérieux ? Ouah ! Je ne savais pas.

Thomas : Eh oui. Nollywood est, après Bollywood, le plus grand producteur de films au monde. Ils produisent environ 50 films par semaine…

Jean : Eh bien…

Thomas : Ce qui est considérablement plus que ce que produit Hollywood.

Jean : J'ai lu récemment que le Nigeria possède la plus grande économie d'Afrique, avec un PIB de plus de 475 milliards de dollars, je crois.

Thomas : Très bien. Donc. Adedayo Kuti nous écrit : "Salutations, frères, au nom de notre Seigneur et Sauveur, Yahushua ! Comment puis-je être sûr que mes prières sont vraiment entendues ? J'ai parfois l'impression que, lorsque je prie, mes prières montent pas plus haut que le plafond de ma chambre. Comment puis-je avoir la certitude que Yahuwah entend vraiment mes prières, et y répond ?"

Jean : J'aime cette question. C’est tellement réaliste. Je pense que nous avons tous eu cette expérience au moins une fois.

Il y a quelques points à garder à l'esprit lorsque l'on prie. Premièrement, votre confiance n'est pas dans votre capacité à parler avec éloquence ou… émotionnellement assez fort pour que Yahuwah l'entende. Ce n'est pas non plus dans la façon dont vous seriez méritant. Votre confiance n'est même pas dans votre besoin. Votre confiance est dans Sa volonté d'entendre, et de répondre, aux prières de Ses enfants. Et Il est tout à fait disposé à le faire.

Yahushua nous l'explique dans Luc 11. Lisons les versets 9 à 13.

Thomas : "Ainsi, moi je vous le dis : Demandez, et vous recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. 10 Car celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et l'on ouvre à celui qui frappe. 11 Il y a des pères parmi vous. Lequel d'entre vous donnera un serpent à son fils quand celui-ci lui demande un poisson ? 12 Ou encore, s'il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion ? 13 Si donc, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent."

Jean : Ici, Yahushua établit un parallèle avec les pères terrestres, et il observe : si nous, les êtres humains pécheurs que nous sommes, savons comment être bienveillants avec nos enfants (favorables envers eux), si nous savons les aimer et pourvoir à leurs besoins, combien plus notre Père céleste va-t-il donner l’Esprit Saint, et pourvoir aux besoins matériels de Ses enfants terrestres ?

Maintenant, je sais que pour certaines personnes qui n'ont jamais eu un père aimant, ce n'est pas si facile à entendre. Si votre père était violent (ou abusif), s'il avait un tempérament emporté, si vous l'avez vu violenter votre mère ou même la frapper, s'il ridiculisait ses enfants, les rabaissant verbalement… toutes ces choses sont des formes d'abus, et si vous les avez vécues, elles peuvent rendre difficile, même étant devenu adulte, de vous référer à Yahuwah en tant que votre "Père".

Si c'est votre cas, il y a un autre passage auquel vous pourriez plus facilment vous identifier : c'est Esaïe 49, versets 15 et 16. Lisons-le.

Thomas : "Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle nourrit ? Cesse-t-elle d'aimer l'enfant qu'elle a conçu ? Et même si les mères oubliaient leurs enfants, je ne t'oublierai pas ! 16 Voici : je t'ai gravée dans le creux de mes mains".

Jean : Si ni l’un, ni l’autre de vos parents ne vous a aimé et protégé, n'a pris soin de vous comme vous le méritez, alors imaginez Yahuwah comme le parent que vous avez toujours voulu. Car c’est ce qu’Il est. C’est Qui il est. Et bien plus encore.

Thomas : Jérémie 31:3 : "Je t'aime d'un amour éternel; c'est pourquoi je t'ai attiré avec bonté [ou : c'est pourquoi je t'attire par l'affection que je te porte]."

Jean : J'aime ce verset. Il est magnifique.

Encore une fois, que votre confiance de votre prière entendue repose sur le caractère prouvé de Yahuwah : Il vous aime. Il nous invite à plusieurs reprises dans Sa Parole à Lui confier nos soucis et nos préoccupations. Il veut que nous priions ! En fait, Il prend un plaisir personnel à répondre à nos prières, tout comme des parents aimants aiment aider leur enfant.

Lisons une citation d'un écrivain chrétien. C'est à mon sens l'un des plus beaux commentaires sur la volonté de Yah d'exaucer les prières que j'aie lu.

Thomas : "Que tous ceux qui sont affligés ou injustement utilisés crient vers [Yahuwah]. Détournez-vous de ceux dont le cœur est comme de l'acier, et faites connaître vos demandes à votre Créateur. Jamais personne n'est repoussé s'il vient à Lui avec un cœur contrit. Aucune prière sincère n'est perdue. Au milieu des hymnes du chœur céleste, [Yahuwah] entend les cris de l'être humain le plus faible. Nous déversons les désirs de notre cœur dans nos chambres, nous chuchotons une prière en marchant sur le chemin, et nos mots atteignent le trône du Monarque de la Création. Elles peuvent être inaudibles à toute oreille humaine, mais elles ne peuvent s'éteindre dans le silence, ni se perdre au milieu des activités du jour.

Rien ne peut noyer le désir de l'âme. Il s'élève au-dessus du vacarme de la rue, au-dessus de la confusion des multitudes, jusqu'aux cours célestes. C'est à [Yahuwah] que nous nous adressons, et notre prière est entendue.

C'est l'œuvre de satan de remplir le cœur des hommes de doute. Il les amène à considérer [Yah] comme un juge sévère. Il les incite à pécher, puis à se considérer comme trop vils pour s'approcher de leur Père céleste ou pour susciter Sa pitié. Le Seigneur comprend tout cela. [Yahushua] assure Ses disciples de Sa sympathie pour eux dans leurs besoins et leurs faiblesses. Pas un soupir n'est poussé, pas une douleur n'est ressentie, pas un chagrin ne transperce l'âme, sans que sa vibration parvienne jusqu'au cœur du Père.

La Bible nous montre [Yahuwah] dans Son lieu élevé et saint, non pas dans un état d'inactivité, non dans le silence et la solitude, mais entouré de dix mille fois dix mille, et des milliers de milliers de saintes intelligences, qui attendent toutes de faire Sa volonté. Par des canaux que nous ne pouvons pas discerner, il est en communication active avec toutes les parties de Sa Création. Mais c'est ici-bas sur la terre, sur les âmes pour lesquelles Il a donné Son Fils unique afin de les sauver, que se concentre Son intérêt, et l'intérêt de tout le Ciel.

[Yahuwah] se penche de Son trône pour entendre le cri des opprimés. À toute prière sincère, Il répond : ‘Me voici’. Il relève les affligés et les opprimés. Dans toutes nos afflictions, Il est affligé. Dans toutes les tentations et toutes les épreuves, l'ange de Sa présence est proche pour délivrer. Pas même un moineau ne tombe à terre sans que le Père s'en aperçoive. La haine de satan contre [Yahuwah] le conduit à haïr chaque objet des soins du Sauveur. Il cherche à gâcher l'œuvre de [Yahuwah], et il se plaît à détruire même les créatures muettes. Ce n'est que grâce aux soins protecteurs de [Yahuwah] que les oiseaux sont préservés pour nous réjouir de leurs chants d'allégresse. Mais Il n'oublie même pas les moineaux. "Ne craignez donc pas, vous valez plus que beaucoup de moineaux."

Hm. C'est magnifique.

Jean : Yahuwah se penche en avant, si désireux d'entendre et de répondre aux prières de Ses enfants.

Thomas : Je me souviens d'une fois où je traversais une période vraiment difficile, spirituellement. Et j'avais l'impression que mes prières n'aboutissaient pas.

Puis un jour, j'ai fait quelque chose de différent. J'ai pensé à toutes les descriptions que nous avons de Yahuwah : que les hommes ont été faits à Son image, que la lumière et une énergie pure se déversent de Son corps, que Ses cheveux sont blancs lumineux, et en priant, j'ai imaginé tout cela dans mon esprit. Je L'ai imaginé en train d'écouter, un sourire aimant sur le visage, intéressé par ce que j'avais à dire. Et là, quelle différence ! Je peux honnêtement dire que ça a transformé ma vie de prière.

Jean : C'est beau. Rappellons-nous que Yahuwah veut que nous prions. Il aime entendre et répondre à vos prières parce qu'Il vous aime.

Thomas : Amein !

Très bien, nous avons le temps pour une autre question, plutôt surprenante. En tout cas, ça m’a intrigué de la lire. Sophie, de Randers au Danemark nous écrit : "Je sais que nous disons que le diable a été vaincu à la croix, mais est-il possible qu'il puisse encore gagner ? "

Jean : En effet, à première vue, je dirais même qu'il n'y a jamais eu de possibilité pour le diable de gagner. En y réfléchissant bien, qu'est-ce que cela impliquerait pour lui de "gagner" ? Eh bien, il faudrait qu’il retourne le monde entier contre Yahuwah.

Et ensuite ? Tous les êtres saints non déchus ?

Thomas : Il semble qu’il a gagné du terrain dès le début, quand une partie des saints anges sont tombés dans le piège de ses mensonges.

Jean : Bien sûr, mais avec le temps, ses mensonges ont été démasqués. Alors, aujourd’hui, à quoi ressemblerait la victoire ? Il n'y a vraiment aucun moyen pour lui de gagner, parce que même s'il pouvait faire en sorte que toute la race humaine, et tous les êtres saints non déchus, se retournent contre Yahuwah, il ne pourrait toujours pas "gagner" parce qu'il n'a pas la capacité du Créateur de donner et de maintenir la vie. Une réalité sans Yahuwah ne peut pas exister car dans ce cas, lui et tous les autres cessent d'exister.

Thomas : Et s'il retournait tout le monde contre Yah ? Que se passerait-il alors ?

Jean : Eh bien, ce n’est que de la spéculation, mais je suppose que s'il parvenait à retourner tout le monde contre Yah, alors Yahuwah ferait la seule chose qu'un Père aimant puisse faire : Il retirerait la vie à ceux qui sont malheureux. En tant que Père aimant, pourquoi continuerait-Il à prolonger la souffrance éternellement ? Il prolonge la vie maintenant pour que les gens aient la possibilité de choisir, mais si tout le monde – y compris tous les êtres saints – se retournait contre Lui, Il ne les condamnerait pas à la souffrance éternelle juste parce qu'ils ont mal choisi. Je dirais qu’Il retirerait la vie pour mettre fin à la souffrance causée par le péché.

Thomas : Donc, satan ne peut jamais vraiment gagner.

Jean : Satan ne peut pas gagner dans un univers où Yahuwah n'existe pas. Donc, pour "gagner", comme tu le dis, ou comme Sophie le dit, tout ce que satan doit faire, c'est de ne pas perdre.

Thomas : Tu peux le redire ?

Jean : Que se passera-t-il quand Christ reviendra ?

Thomas : Eh bien, satan et ses anges seront liés pendant le millénaire. Et à la fin, ils seront détruits.

Jean : Donc, pour "gagner" autant qu'il lui est possible, tout ce que satan doit faire, c'est de ne pas perdre. En d'autres termes, tout ce qu'il a à faire, c'est de continuer à tromper les gens, à les distraire de la vérité, à les maintenir dans un état flou, d’incertitude, pour qu'ils ne fassent jamais un choix définitif, et il retarde en effet le retour de Yahushua.

Est-ce que nous pouvons retarder le retour de Yahushua ? Eh bien, les chrétiens parlent toujours de hâter son retour. Donc, s'il est possible de hâter son retour, je suppose qu'il est possible de le retarder. Et la façon dont cela se fait, c’est que tout le monde continue à jouer avec le péché, sans prendre une décision ferme dans un sens ou dans l'autre. Cela retarde sa venue. Il ne viendra pas avant que tout le monde ait fait son choix.

Donc, dans ce sens limité, tout ce que le diable a à faire pour gagner, c'est de ne pas perdre : c’est-à-dire, de distraire les gens pour qu'ils ne prennent pas de décision et c'est là que notre responsabilité personnelle entre en jeu. Nous devons prendre la responsabilité personnelle de faire notre choix et de répandre la lumière aimante de Yahuwah pour que les autres soient attirés par Lui et puissent prendre leurs décisions, eux aussi.

Thomas : Et ça souligne à quel point il est important de prendre les choses spirituelles au sérieux, de ne pas jouer avec le péché.

Très bien. Si vous avez une question ou un commentaire, rendez-vous sur WorldsLastChance.com et cliquez sur Contactez-nous. Nous sommes toujours ravis d'avoir de vos nouvelles.

A suivre : Elise O'Brien avec une promesse quotidienne qui nous montre que, quoi qu'il arrive, nous ne sommes jamais vraiment seuls.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Parfois, c'est notre privilège d'agir au nom de Yahuwah en aidant les autres.

Un printemps, Thérèse Brandt faisait du jardinage pendant que ses deux garçons couraient autour d’elle, en jouant avec les chiens. Alors qu’elle arrachait une mauvaise herbe, elle a entendu une voix douce dire avec hésitation : "Bonjour ?".

Ne s'attendant pas à voir quelqu'un dans la cour de sa maison de campagne, Thérèse a sursauté et a vu une jeune fille, très mince, d'environ 18 ans. Thérèse lui a souri. "Bonjour !" La jeune fille ne lui a pas rendu son sourire. Regardant au sol, elle a timidement demandé : "Pourrais-je avoir un verre d'eau, s’il vous plait ?".

"Bien sûr !" Thérèse a vérifié où étaient ses fils, puis est entrée dans la maison pour donner à boire à la jeune fille. Quand elle est revenue avec une bouteille d'eau fraiche, l'adolescente en a bu la plus grande partie, puis s’est retourné pour partir. Thérèse a jeté un coup d'œil plus loin, mais n’a vu que sa propre voiture dans l'allée. La jeune fille avait-elle marché ? D’où était-elle venue jusqu'ici ?

"Attends une minute !" La jeune fille a hésité, puis s’est retournée, les yeux toujours rivés au sol. "Ta voiture est tombée en panne ?"

"Non."

"Tu as besoin d'aide ?"

La jeune fille a secoué la tête, mais un sanglot s'est échappé. "J'ai… j’ai besoin d'aller à la gare routière. Je n'ai que 45 minutes pour y arriver."

Thérèse était surprise. La gare routière la plus proche se trouve à plus de 10km. Il était impossible que cette fille puisse parcourir une telle distance, même en marche rapide, en moins d’une heure et demi.

"Eh bien, je pourrais t'y emmener en voiture, si tu veux ?" a proposé Thérèse. "Donne-moi juste quelques minutes pour préparer les garçons et je t'emmène."

Des larmes dans les yeux, la jeune fille a acquiescé. Soudain, une idée est venue à l'esprit de Thérèse : "Tu n’est pas en train de fuguer, n'est-ce pas ?"

Un éclat de colère a brillé dans les yeux de la jeune fille. "Non. Mon père m'a jetée dehors. Je vais vivre avec ma grand-mère, mais elle ne peut pas venir me chercher. Elle m'a dit qu'un ticket pré-payé m'attend à la gare routière".

"Appelons ta grand-mère", a dit Thérèse en amenant doucement la jeune fille vers la maison. "Elle doit être inquiète". Thérèse a composé le numéro que la jeune fille lui a donné, et la femme au téléphone a confirmé son histoire. La mère de la jeune fille avait été tuée dans un accident récemment, et le père faisait face à son chagrin par la colère. Sa fille et lui ne s'entendaient pas.

Thérèse a préparé ses fils et, sur un coup de tête, a pris un peu d'argent dans le fonds d'urgence de la famille qui se trouvait dans le tiroir de sa commode. Vingt cinq minutes plus tard, ils arrivaient à la gare routière.

L'employé du guichet avait bien un billet au nom de la jeune fille, mais le bus était en retard, et n'arriverait pas avant une heure. Thérèse a emmené tout le monde dans un restaurant rapide voisin en attendant. Alors que les garçons jouaient à proximité, Thérèse a glissé 50 euros dans la main de la jeune fille.

"Oh, non !" a-t-elle refusé. "Je ne peux pas prendre votre argent. Vous avez déjà fait trop de choses pour moi."

Thérèse a mis l’argent dans les doigts de la jeune fille. "C'est juste au cas où tu aurais besoin de quelque chose. Tu pourras toujours me rembourser." L'adolescente a serré Thérèse dans ses bras. Une fois la jeune fille en sécurité dans le bus, Thérèse a appelé la grand-mère pour lui dire que sa petite-fille était bien partie.

Environ un an plus tard, le printemps revenu, Thérèse était, une fois encore, en train de jardiner dans son parterre de fleurs. Une voiture inhabituelle s'est arrêtée et la même fille que l'année précédente en est sortie. Quelle transformation ! Elle avait une nouvelle coiffure et ses yeux étaient pétillants et joyeux. Avant même de dire un mot, elle a serré Thérèse dans ses bras, puis sa grand-mère l’a serré encore plus fort. La jeune fille a tendu une enveloppe à Thérèse. Face à son regard perplexe, la jeune fille a expliqué : "C'est l'argent que vous m'avez prêté." La grand-mère a dit que la jeune fille avait fait du baby-sitting, en économisant de l'argent pour la rembourser.

"Oh, ma chérie !" s'est exclamé Thérèse. "Je ne m'attendais pas à ce que tu me rembourses."

"Eh bien, vous n’étiez pas obligée de m'aider, mais vous l'avez fait." Elle a serré Thérèse dans ses bras encore une fois. "Je n'oublierai jamais ce que j’ai ressenti quand vous m'avez aidée ce jour-là. Vous m'avez redonné l'espoir que la vie n'est pas si mauvaise."

Le Psaume 27:10 nous dit : "Même si mon père et ma mère viennent à m'abandonner, Yahuwah m'accueillera."

Même dans les moments les plus sombres, vous n'êtes jamais vraiment seul. Yahuwah vous aime. Il sera votre père, votre mère, votre soutien et votre protection. Vous pouvez avoir confiance en Lui.

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 3

Jean : J'aimerais prendre quelques minutes pour parler de la foi dans le contexte de la discussion d'aujourd'hui. En tant que chrétiens, nous avons tendance à centrer nos discussions sur la foi : ce qu'elle est, ce qu'elle signifie pour notre cheminement spirituel, comment en obtenir davantage… Mais parfois, nous parlons de la foi au point que les non-croyants nous accusent d'avoir un système de croyance qui ne repose que sur une foi aveugle, sans aucune preuve.

C'est ne pas comprendre que la foi elle-même repose sur des preuves.

Thomas : Comment ça ?

Jean : Eh bien, quand vous connaissez la définition de la foi, le terme "foi aveugle" est vraiment mal choisi.

Quelle est la définition de la foi ?

Thomas : C'est le fait de croire quelqu'un sur parole en se basant sur notre connaissance de la fiabilité de cette personne. Vous n'avez besoin d'aucune autre preuve. C'est ça, la foi, donc je ne vois pas d'où tu tires une ‘preuve’ de cette définition.

Jean : Eh bien, non : il n'y a pas de preuve "empirique" quand on parle de foi. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune preuve. Lisons la définition d’une "preuve".

Thomas : Preuve : "Fait ou un élément qui montre que quelque chose est vrai."

Aussi : "Une chose ou un ensemble de choses utiles à la formation d'une conclusion ou d'un jugement. Quelque chose d'indicatif ; une indication ou un ensemble d'indications."

Jean : Très bien. Prenons maintenant la définition de la "foi". C'est une croyance basée sur ce que vous savez d'une autre personne. Vous estimez que ce qu'il dit est vrai, sur la base de votre connaissance de son caractère. Vous savez qu'il est digne de confiance et qu'il ne mentira jamais. Ce n'est pas une preuve empirique, mais c'est, par définition, une preuve.

Vous n'allez pas faire aveuglément confiance à la parole d'une personne que vous ne connaissez pas pour quoi que ce soit, n'est-ce pas ?

Thomas : Bien sûr que non !

Jean : Je veux dire : si vous le faites, on pourrait remettre en question votre intelligence ! Mais les chrétiens savent qu'ils peuvent accepter en toute sécurité la parole de Yahuwah en toute chose, en raison de ce que nous savons de Son caractère.

Il est aimant : "Je t'aime d'un amour éternel, c'est pourquoi je t'attire avec bonté (ou : par l'affection que je te porte)."

Il est bon. Luc 6:35 dit que Yah est bon même envers les ingrats et les méchants.

Thomas : Il nous pardonne.

Jean : Absolument ! Ephésiens 4:32 dit : "Soyez bons et compréhensifs les uns envers les autres. Pardonnez-vous réciproquement comme Yah vous a pardonné en Christ."

Il est compatissant. Esaïe 54:10 nous dit : "Quand les montagnes s'éloigneraient (ou : Même si les montagnes se mettaient à bouger), Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s'éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit Yahuwah, qui a compassion de toi."

Thomas : L'un des points les plus importants pour moi est que Yahuwah ne nous juge pas. Nous pouvons avoir tendance à Le voir comme ce grand juge effrayant, mais Jean 5:22 nous dit que : "Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils."

Jean : Et nous savons, d'après les paroles de Christ à la femme prise en flagrant délit d'adultère, ce qu'il fait de cette confiance. Il dit : "Moi non plus, je ne te condamne pas." Vous combinez donc tout ce que nous savons sur le caractère du Père, et vous le regardez à la lumière de ce qu'Il a à dire sur Yahushua à travers Sa parole : qu'Il a envoyé Son propre fils pour nous sauver, que voir le fils, c'est voir le Père, c'est une preuve.

S'agit-il d'un acte de naissance soigneusement conservé ? Non.

Thomas : Rédigé sur un parchemin qui s'effrite ou ciselé dans la roche ?

Jean : Mais nous n'avons pas besoin de cela parce que nous avons tous, dans nos propres expériences individuelles, la preuve que Yahuwah est aimant, bon, compatissant et qu'Il ne ment pas. C'est donc là une preuve suffisante pour que notre foi croie, et cela inclut le fait que Yahushua a vraiment existé.

Thomas : Et c'est la meilleure sorte de preuve parce qu'elle est basée sur notre propre expérience personnelle. Nous pouvons savoir par nous-mêmes que la parole de Yahuwah est digne de confiance parce que, dans nos vies, Il s'est toujours montré digne de confiance.

Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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