Programme 65

Quand est-ce que le jour commence dans les Écritures ?

Partie 1

Eric Thomas : Bonjour et bienvenue sur Radio WLC ! Nous avons un sujet très intéressant, aujourd'hui ! Je suis votre animateur, Eric Thomas.

Jean Olivier : Et je suis Jean Olivier. Nous sommes heureux de vous retrouver, amis auditeurs !

Eric : As-tu entendu parler des jumeaux qui sont nés… à des années différentes ?

Jean : Euh… c'est une sorte de blague ?

Eric : Non ! Non, c'est vrai. Sawyer Shay est né à Glendale, en Arizona, aux États-Unis, le 31 décembre 2016, à 23h50. Son frère, Everett, est né l'année suivante, en 2017, à 0h01, le 1er janvier !

Jean : Ça va être amusant à expliquer chaque année, ça !

Eric : Oui. Plutôt amusant pour Sawyer. Il peut prétendre avoir un an de plus que son frère. Mais pas si amusant pour Everett.

Le truc, c'est que c'est totalement arbitraire ! Qui a décidé qu'une journée devait commencer au milieu de la nuit ?

Jean : Si vous nous avez déjà rejoints, chers audieturs, vous savez que nous préférons utiliser le nom personnel du Créateur, qui est Yahuwah, ou Yah (en forem courte). Le nom du Fils est Yahushua, qui signifie, bien entendu : "Yahuwah sauve".

Eric : Vous pourrez nous entendre utiliser de temps à autre "El" ou "Eloah". Ce sont des titres hébreux qui font référence à Yahuwah. Ou encore "Elohim", qui est le pluriel et qui fait aussi référence au Père. C'est une façon, en hébreu ancien, de souligner Son importance.

Jean : Tu saais, ton histoire des jumeaux Shay, nés à des jours différents, à des mois différents, à des années différentes, est une histoire assez amusante à raconter.

Eric : Oh, ce sera certainement un excellent sujet de conversation, quand ils seront plus âgés !

Jean : C’est clair. Mais tu as raison – c'est complètement arbitraire ! Et si les jumeaux Shay peuvent prétendre être nés à des jours différents, c’est simplement parce que, sur le calendrier que nous utilisons aujourd’hui, les jours commencent à minuit.

Eric : D'où est-ce que cela vient ? Qui a décidé qu'un "jour" commencerait en fait au milieu de la nuit ?

Jean : Eh bien, je n'ai pas de nom à te donner, mais différentes cultures ont commencé leurs jours à des heures différentes.

Les anciens Egyptiens commençaient leur journée au lever du soleil.

Eric : Eh bien, c'est logique. Ils étaient des adorateurs du soleil.

Jean : Babylone et la Grèce commençaient leurs journées au coucher du soleil.

Eric : Ça, c'est tellement bizarre. C'est complètement contre-intuitif de commencer une "journée" au coucher du soleil !

Jean : Les jours de notre calendrier moderne commencent à minuit, parce que c'est ce que faisaient les Romains.

La plupart des gens savent que les Juifs d'aujourd'hui commencent leur Sabbat lorsque le soleil se couche le vendredi soir.

Eric : C'est vrai. Ils observent leur Sabbat du coucher du soleil le vendredi, au coucher du soleil le samedi.

Jean : Et, malheureusement, la plupart des Protestants qui pratiquent leur culte le samedi commencent aussi leur Sabbat au coucher du soleil, pour l’unique raison que c'est à ce moment-là que les Juifs le font.

Eric : C'est à ce moment-là que les Juifs le font… et c’est leur seule raison.

Jean : Ce que la plupart des gens ne savent pas, cependant, c'est que la pratique juive de commencer le jour au coucher du soleil a en fait commencé lorsque les Juifs étaient en apostasie !

Eric : Quelle ironie ! L'une des principales pratiques qui distingue les Juifs comme étant différents…

Jean : … et qui sont copiées par des non-juifs voulant pratiquer leur culte le jour du Sabbat du septième jour !

Eric : oui… et ce n'est même pas une pratique israélite légitime !

Jean : Absolument pas ! Ils l'ont adopté à partir du paganisme. Certains païens commençaient eur jour à midi, d'autres au lever du soleil, d'autres encore au coucher du soleil. Et, encore une fois, les Romains commençaient à minuit, au milieu de la nuit.

Eric : Donc, avant l'apostasie des Israélites, par exemple, à l'époque de Moïse, quand est-ce que les Israélites commençaient leur journée ?

Jean : A l'aube.

Eric : Ah bon ! A l'aube ? Sérieusement ?

Jean : A l’aube. C'est là que commence le jour, dans les Ecritures. Prenons nos Bibles et regardons les preuves. Pour nos amis auditeurs, j’aimerais dire que c'est là plus qu'un simple détail sans importance. Tout ce que satan a déformé, tout ce qu'il a changé et caché, a toujours un but.

Mais lorsque vous rassemblez le poids des preuves disséminées dans les Écritures, une journée commence à l'aube et se termine au crépuscule.

Eric : Tu dis l'aube. Tu veux dire : le lever du soleil ?

Jean : Non. L'aube.

Prenons un moment pour définir nos termes. Pourrais-tu lire Jérémie 31, verset 35 ?

Eric : Bien sûr ! Juste une seconde… : "Ainsi parle Yahuwah, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, Qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit, Qui soulève la mer et fait mugir ses flots, Lui dont le nom est Yahuwah des armées"

Jean : Le soleil a été fait pour éclairer le jour (ou "donné pour gourverner le jour", dans la King James), la lune et les étoiles pour éclairer, ou gouverner la nuit. En d'autres termes, un jour commence avant le lever du soleil. Il commence par la douce aube de la lumière, lorsque les étoiles disparaissent.

La nuit commence avec l'arrivée des ténèbres, quand les étoiles commencent à apparaître, donc après le coucher du soleil.

Eric : Tu sais, c'est en fait plus logique qu'un "jour" qui commencerait au coucher du soleil. Ça m'a toujours semblé tellement contre-intuitif. Pourquoi commencer un "jour" quand la nuit commence ?

Mais alors, qu'en est-il des dates du calendrier ? Lorsque le jour commence à l'aube, comment détermine-tu la date ?

Jean : De la même façon que dans le calendrier grégorien : tu reconnais qu'une date du calendrier n'est pas synonyme de jour.

Une date calendaire comprend à la fois le jour et la nuit. C'est juste que, sur le calendrier Biblique, la date commence à l'aube. Un jour n'est que la première moitié d’une date du calendrier, alors que la nuit est la seconde moitié.

Eric : En fait, ça a beaucoup plus de sens que de couper arbitrairement la nuit en deux, et de dire qu’une moitié de la nuit appartient à une date et l'autre moitié à une autre date.

Jean : Le calendrier du Créateur est tellement sensé. C'est une méthode incroyablement élégante, et très précise, de suivi du temps. Mais, oui, satan nous a aussi fait perdre pied quant à savoir quand un jour commence !

Mais lorsque vous regardez les preuves dans les Ecritures, vous arriverez à une profonde conclusion : le jour et la nuit sont totalement opposés, et sont deux périodes distinctes, n'occupant jamais le même espace de temps.

Mais revenons en arrière, et commençons par le tout début avec la semaine de la Création. Allons dans Genèse 1 et lisons les cinq premiers versets, si tu veux. Si nous n'avions pas d'autre Écriture pour prouver quand est-ce qu’un jour commence, ce passage suffirait à prouver que le jour commence avec l’arrivée de la lumière à l'aube.

Eric : "Au commencement, Elohim créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Elohim se mouvait au-dessus des eaux.

Elohim dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Elohim vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. Elohim appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour."

Jean : Donc, la première chose créée a été… ?

Eric : La lumière.

Jean : Qu'y avait-il avant la lumière ?

Eric : Eh bien, l’obscurité : il faisait juste sombre. Il écrit : "il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme"

Jean : Prétendre que le "jour" commencerait en fait le soir est ridicule ! Pensez-y un instant : tout est sombre, obscur, et Elohim dit : "Que la lumière soit." Que s'est-il passé ensuite ?

Eric : Il y a eu de la lumière !

Jean : Oui, mais si le "jour" avait commencé la nuit, le premier "jour" de la Création n'aurait duré que 12 heures ? Est-que Elohim a dit : "Que la lumière soit", et ensuite il aurait expliqué : "C'est le premier jour qui commence maintenant. Soyez juste patient… et dans 12 heures nous aurons vraiment de la lumière" ?…

Ou encore, est-ce que Elohim a dit : "Que la lumière soit", puis, rétroactivement, Il aurait déclaré que les 12 heures précédentes avaient, en fait, fait partie de la journée ?

Eric : Je vois ce que tu veux dire. Ça n'a tout simplement pas de sens, n'est-ce pas ?

Jean : Ça n'a aucun sens. Relisons le verset 5.

Eric : "Elohim appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour."

Jean : Tu vois, il l'a même nommé ici : Il a appelé la lumière : "jour", et les ténèbres (l’obscurité totale) il les a appelées : "nuit".

Eric : Oui, c'est beaucoup plus logique. Mais alors, comment expliques-tu la dernière partie du verset : "Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour" ou dans la King James : "Et le soir et le matin furent le premier jour" ? Cela ne suggère-t-il pas que la jour commence en fait la nuit ?

Jean : Juste après qu'il ait nommé la lumière "jour" ? Non.

Ce qui est expliqué ici, c'est ce qui constitue une période complète de 24 heures. Ou une date complète. Ça commence avec la lumière : c'est le jour. Le jour passe, et on arrive finalement à l'obscurité, les ténèbres : c'est la nuit. Ensuite, on en vient au matin suivant, et on a une période complète de 24 heures. C'est ainsi que les dates du calendrier sont déterminées dans les Écritures.

Eric : Je vois. La nuit porte donc la date du jour qui la précède.

Jean : Exactement. Et vous trouvez cela dans les Ecritures. Lorsque des heures de la nuit ont une date, la nuit porte la date du jour qui la précède.

Eric : Pourrais-tu donner un exemple ?

Jean : Très bien. Jetons un coup d'oeil à la Pâque. La compréhension traditionnelle, basée sur notre calendrier moderne, est que la Pâque aurait eu lieu un jeudi soir, et que les Israélites auraient quitté l'Égypte un vendredi matin. Ça va de pair avec les suppositions faites au sujet de la crucifixion. Les gens supposent que la sainte Cène aurait eu lieu un jeudi soir, et que Christ aurait été crucifié le lendemain matin.

Eric : Oui, mais nous savons que c'est impossible, puisque le calendrier luni-solaire des Ecritures n'a pas de cycle hebdomadaire continu. Le cycle hebdomadaire de 4 semaines recommence chaque mois, après chaque nouvelle lune, il n'y a donc pas de "jeudi" ni de "vendredi" dans le calendrier Biblique.

Jean : C'est vrai. Mais, il y a plus : cette compréhension est basée sur le fait que les Juifs d'aujourd'hui commencent leur observance du Sabbat le vendredi soir au coucher du soleil. Donc, les gens ont extrapolé à partir de cela, pour supposer que la Pâque aurait eu lieu un jeudi soir.

Mais voyons ce que dit la Bible. Allons dans Exode 12. C'est là que Yah a donné à Moïse des instructions sur la façon d'observer la Pâque.

Ils devaient choisir un agneau, le tuer, et appliquer de son sang sur le linteau et les montants des portes comme un signe pour l'ange destructeur. Puis ils devaient manger le repas de la Pâque. Mais Moïse leur a donné des instructions très spéciales que, en raison du filtre de nos suppositions, nous avons tendance à ne pas voir, ou à ignorer. Lisons les versets 21 et 22 d'Exode 12, si tu veux.

Eric : "Moïse appela tous les anciens d'Israël, et leur dit : allez prendre du bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. Vous prendrez ensuite un bouquet d'hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu'au matin."

Jean : Très bien. Ils ne devaient pas sortir de leur maison jusqu’au matin. C'est là une énorme pièce du puzzle, qui nous montre que les Israélites comprenaient que le jour commençait à l'aube, et que la nuit portait la date du jour qui la précédait.

Maintenant, allons dans Nombres 33, et lisons le verset 3.

Eric : "Ils partirent de Ramsès le premier mois, le quinzième jour du premier mois. Le lendemain de la Pâque, les enfants d'Israël sortirent la main levée, à la vue de tous les Egyptiens. "

Jean : Ce verset donne une date réelle du calendrier Biblique. Ils ont quitté l'Égypte le 15^e jour du mois d'Abib, le premier mois du calendrier Biblique. Exode 12 et Lévitique 23 nous donnent tous deux la date de la Pâque, et c'est : Abib 14, le 14^e jour du premier mois Biblique. Donc, les Israélites sont partis le 15.

Maintenant, un dernier verset. Lisons Deutéronome 16, verset 1. Souvenez-vous :

– La "Pâque" était mangée le 14^e jour.

– Ils ne devaient pas quitter leurs maisons jusqu’au matin.

– Et : ils sont partis le 15^e jour du mois.

Que dit Deutéronome 16, verset 1 ?

Eric : "Observe le mois des épis [ou "Abib", selon les versions, qui est le nom hébreu pour "épis", c’est-à-dire le mois de la formation de l’épi, de l’herbe verte], et célèbre la Pâque en l'honneur de Yahuwah, ton Elohim; car c'est dans le mois des épis que Yahuwah, ton Elohim, t'a fait sortir d'Egypte, pendant la nuit."

Jean : Pendant la nuit ! Les Israélites ont quitté l'Égypte dans la nuit !

Maintenant, ce qui est déroutant pour beaucoup de gens, c'est que la Pâque est en effet le jour précédant le Sabbat du septième jour. Yahushua a été crucifié le sixième jour de la semaine, la veille du Sabbat. Il était l'agneau de Yah qui enlève les péchés du monde. Il a donc été crucifié le jour de la Pâque, le sixième jour de la semaine.

Ce qui est important de faire comprendre à nos auditeurs, c'est que, selon le calendrier luni-solaire Biblique, le 14^e jour de chaque mois tombe toujours le sixième jour de la deuxième semaine, et le 15^e jour du mois est toujours un Sabbat du septième jour.

Eric : Oui, parce que le cycle hebdomadaire redémarre tous les mois, le lendemain du jour de la Nouvelle Lune.

Jean : Exact. Alors, rassemblons les preuves :

– Deutéronome 16, verset 1 nous dit que les Israélites ont quitté l'Egypte la nuit.

– Maintenant, nous savons que cela n'a pas pu être la nuit de la Pâque comme beaucoup l'ont supposé, puisqu'Exode 12, verset 22 nous dit que personne ne devait sortir de sa maison jusqu’au matin.

– Ce qui est confirmé par Nombres 33, verset 3, qui nous donne la date réelle de leur sortie d'Égypte : "le quinzième jour du premier mois."

Eric : Tu dis donc que le jour de la Pâque, qui, nous le savons, était toujours le 14^e jour du premier mois Biblique, et toujours le sixième jour de la semaine (la deuxième semaine du mois), commençait à l'aube et ne se terminait pas avant l'aube du jour suivant, le 15^e jour.

Jean : C'est exact, si on considère la Pâque en tant que date calendaire.

Eric : Mais… quand c'était l'aube, au matin du 15^e jour, et qu'ils pouvaient sortir de leurs maisons, ils ne sont toujours pas partis ? Pourquoi ne sont-ils pas partis à ce moiment-là ? Ils n’attendaient que ça… Tu dis qu'ils ont traîné jusqu'à la nuit ?

Jean : C’est la Bible qui le dit. Souviens-toi, sur le calendrier luni-solaire, le 15^e jour du mois est toujours un Sabbat (le deuxième Sabbat du mois). Yah n’aurait pas brisé Son propre Sabbat en les faisant quitter l'Egypte pendant les heures sacrées de ce jour. C'est pourquoi Il les a fait sortir d’Egypte quand les heures sacrées du Sabbat étaient passées, cette nuit-là.

Eric : Ok. Je comprends. Mais ça soulève encore plus de questions. Nous allons faire une courte pause, et ensuite, j'ai quelques questions à te poser.

Jean : Avec plaisir !

* * *

Partie 2

Eric : Très bien. Je pense que les Ecritures sont claires : la Pâque est toujours le 14^e jour du mois d'Abib, le premier mois Biblique. Les Israélites devaient rester dans leurs maisons jusqu'au matin. Mais ensuite, quoi ? Ils sont restés assis toute la journée, et ont attendu la tombée de la nuit ? Que s’est-il passé pendant ces heures-là ?

Jean : Ils ont gardé le Sabbat saint, mais, plus que cela, les Égyptiens venaient à eux, leur faisaient des cadeaux, et les exhortaient à partir.

Si tu as encore ta Bible ouverte dans Exode 12, lisons les versets 30 à 36.

Eric : "Pharaon se leva de nuit, lui et tous ses serviteurs, et tous les Egyptiens; et il y eut de grands cris en Egypte, car il n'y avait point de maison où il n'y eût un mort. Dans la nuit même, Pharaon appela Moïse et Aaron, et leur dit : Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous et les enfants d'Israël. Allez, servez Yahuwah, comme vous l'avez dit."

Jean : Je t’interromps ici, un instant. Bien sûr, Pharaon a appelé Moïse et Aaron "dans la nuit même", mais après cette incroyable démonstration de puissance divine, après avoir explicitement dit au peuple de rester à l’intérieur de leurs maisons jusqu'au matin, penses-tu vraiment que Moïse et Aaron auraient désobéi au commandement de Yah, juste pour obéir à Pharaon ?

Eric : Bien sûr que non !

Jean : Il est clair que non.

Ok. Continuons à lire.

Eric : "… Les Egyptiens pressaient le peuple, et avaient hâte de le renvoyer du pays, car ils disaient : nous périrons tous. Le peuple emporta sa pâte avant qu'elle fût levée. Ils enveloppèrent les pétrins dans leurs vêtements, et les mirent sur leurs épaules. Les enfants d'Israël firent ce que Moïse avait dit, et ils demandèrent aux Egyptiens des vases d'argent, des vases d'or et des vêtements. Yahuwah fit trouver grâce au peuple aux yeux des Egyptiens, qui se rendirent à leur demande. Et ils dépouillèrent les Egyptiens."

Jean : Le fait que les Israélites n'ont pas quitté l’Egypte la nuit de la Pâque est clair dans ce verset. Le lendemain matin, ils étaient toujours là ! C'est pourquoi les Égyptiens, je cite : "pressaient le peuple".

Les Égyptiens disaient : "Mais que faites-vous encore ici ? Allez ! Partez ! Nous prions de partir ! Et tenez : Prenez cet or ; prenez ces bijoux. Partez !"

Eric : Mais ils ne sont pas partis avant la nuit.

Jean : Exact.

Eric : Donc tu dis que les heures sacrées du Sabbat ne sont pas une période complète de 24 heures ?

Jean : Exactement.

Je sais, c'est un changement complet de paradigme. Mais il est soutenu par les Ecritures.

Eric : D'accord, mais qu'en est-il de ce verset qui dit : "dès le soir… jusqu'au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat ?" Cela semble assez concluant, tu ne penses pas ?

Jean : Je suis heurueux que tu poses la question. Tu as raison. C'est le verset qui est utilisé pour soutenir l'observance du Sabbat du coucher du soleil au coucher du soleil suivant.

Le problème, c'est que c'est un exemple parfait de ce qui arrive quand on base une croyance sur un verset qui est sorti de son contexte. Allons dans Lévitique 23, et voyons ce que dit ce verset lorsqu'il est lu dans son contexte.

Eric : Ok. Lévitique 23. Quel verset ?

Jean : Lisons tout le passage, du verset 26 à 32.

Lévitique 23 est le chapitre qui liste toutes les fêtes de Yahuwah. La toute première fête listée est le Sabbat hebdomadaire du septième jour. Ensuite, nous avons les dates des Fêtes annuelles, et la façon dont elles doivent être célébrées. C'est ça, le contexte du verset que tu as cité. Très bien, lisons à partir du verset 26. C'est un peu long, mais il est important de comprendre le contexte.

Eric : "Yahuwah parla à Moïse, et dit : le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à Yahuwah des sacrifices consumés par le feu. Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c'est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l'expiation devant Yahuwah, votre Elohim. Toute personne qui ne s'humiliera pas ce jour-là sera retranchée de son peuple. Toute personne qui fera ce jour-là un ouvrage quelconque, Je la détruirai du milieu de son peuple. Vous ne ferez aucun ouvrage. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes; dès le soir du neuvième jour jusqu'au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat."

Jean : Donc, dans le contexte, de quoi parle-t-on ici ? Précisément ?

Eric : Eh bien, comment observer le Jour des Expiations.

Jean : C'est ça. Rien n'est mentionné ici à propos du Sabbat hebdomadaire. Nous parlons uniquement du Jour des Expiations, une des Fêtes annuelles. Il s'agit d'une observation de 24 heures, et elle doit commencer la veille au soir.

Et là encore, nous avons la preuve qu'un "jour" commence avec l'aube, l’arrivée de la lumière. Il ne commence pas le soir.

Eric : Comment tu déduis cela, de ce passage ?

Jean : Eh bien, regardons à nouveau le verset 32. Il nous donne la date à laquelle nous devons commencer à observer le Jour des Expiations. Qu’est-il écrit ?

Eric : "dès le soir du neuvième jour jusqu'au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat."

Jean : Le Jour des Expiations est toujours célébré le dixième jour du septième mois. C'est la date de cette Fête annuelle, comme Yahuwah le déclare dans le verset 26. Maintenant, si Yahuwah considère que le jour commence au coucher du soleil, pourquoi a-t-il mentionné le neuvième du mois ? Si, au soir, un nouveau jour commence, ce ne serait plus le neuvième. Ce serait déjà le dixième.

Eric : Oh, je vois ce que tu veux dire. Si le jour commençait vraiment au "soir", alors le soir d'une date donnée, c'est quand cette date commence, et non pas quand elle se termine. Donc, si le jour commençait au "soir", Yahuwah aurait dit : "dès le soir du dixième jour jusqu'au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat."

Mais Il n’a pas dit ça. Il a dit : "dès le soir du neuvième jour" De toute évidence, le soir du neuvième est toujours considéré comme faisant partie du neuvième jour qui le précéde, et non du dixième qui le suit.

Jean : Précisément. Tu as compris.

Eric : Ouah ! Ça remue les méninges. Je dois dire que commencer un "jour" la nuit m'a toujours semblé bizarre. C'est contre-intuitif de dire que le jour commence au moment au moment où il se termine.

Mais j'ai une question. Tu l'as déjà abordée, mais parlons-en. Nous savons maintenant qu'une journée commence à l'aube. Nous savons aussi, grâce à Nombres 33 verset 3, la date à laquelle les Israélites ont quitté l'Égypte : le 15^e jour du mois.

Sur le calendrier Biblique, le 15^e jour du mois est toujours un Sabbat hebdomadaire.

Nous savons aussi, de Deutéronome 16 verset 1, que les Israélites ont quitté l'Égypte pendant la nuit. C'est un problème, car nous savons que Yahuwah n'enfreint jamais Ses propres lois. Je ne Le vois pas faire porter aux Israélites tous leurs biens, conduire tous leurs troupeaux, le jour du Sabbat.

Je veux dire : déménager est un travail difficile !

Jean : Tu as raison. Yah ne demanderait pas cela. Certaines personnes essaient de dire que si Yah ordonne quelque chose, quoi que soit, c'est bon : en tant que "Législateur", Il peut enfreindre Ses propres lois.

Mais ce n'est pas comme ça que Yahuwah fonctionne ! Il est le Législateur. Et en tant que tel, Il n'enfreint jamais Ses propres lois. Donc, tu as raison. Il doit y avoir une autre explication à la raison pour laquelle Il les mènerait hors d’Egypte le 15^e jour du mois, qui, nous le savons sur le calendrier luni-solaire, est toujours un Sabbat.

La réponse est étonnamment simple, mais c'est aussi un tout nouveau paradigme. La voici : les heures sacrées du Sabbat ne sont que les heures du jour.

Eric : Tu dis donc qu'il n'y a pas de Sabbat hedomadaire de 24 heures.

Jean : C'est exactement ce que je dis.

Eric : Donc : les Israélites ont quitté l'Egypte le 15 du mois, ou plutôt la nuit suivant la journée du 15 du mois, mais les heures sacrées du Sabbat étaient terminées.

Jean : Les heures sacrées du Sabbat étaient terminées, oui. Ça semble fou, je sais. C'est le contraire de tout ce qu'on nous a appris, et ce n'est certainement pas ce que font les Juifs aujourd'hui. Cependant, c'est la vérité, et nous pouvons le prouver à partir des Ecritures.

Eric : Très bien ! Allons-y ! Je veux entendre ça.

Jean : Commençons par le Quatrième Commandement. Lisons-le ou, si tu l'as mémorisé, dis-le simplement… Exode 20, verset 8. Juste ce verset.

Eric : "Souviens-toi du jour du Sabbat, pour le sanctifier"

Jean : "Souviens-toi du… jour… du Sabbat, pour le sanctifier"

J'aime beaucoup la version King James de la Bible. A chaque fois qu'elle ajoute un mot pour la compréhension, par rapport à l’original, elle met ce mot en italique pour que vous sachiez qu'il a été ajouté.

Quand on regarde le verset 8 d'Exode 20, il n'y a aucun mot ajouté. Chaque mot traduit est dans l'original hébreu. "Souviens-toi du jour du Sabbat, pour le sanctifier."

Quand nous lisons ceci, nous supposons simplement qu'il s'agirait d'une période complète de 24 heures. Mais ce n'est pas ce qui est écrit. Nous devons nous souvenir du jour du Sabbat pour le sanctifier.

Alors pourquoi avons-nous fait une telle supposition ? Lisons : Jean 11, versets 9 et 10.

Eric : "Yahushua répondit : N'y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne bronche point [ou : il ne trébuche pas, selon les versions], parce qu'il voit la lumière de ce monde; mais, si quelqu'un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n'est pas en lui."

Jean : "N'y a-t-il pas douze heures au jour ?" Question intéressante, n'est-ce pas ? Et remarquez : personne n’a argumenté ou discuté cela !

A chaque mot que Yahushua prononçait, il y avait toujours quelqu’un pour questionner, argumenter, ou se disputer sur les mots, et pourtant, quand il dit qu'il n'y a que 12 heures au "jour", personne n’a argumenté, ni répondu !

Pour les Israélites, un "jour" n'était que la lumière du jour, de la journée. La nuit, c'était quand il faisait nuit, c’est à dire totalement sombre.

Maintenant, une autre question pour toi. Si un jour commence au coucher du soleil lorsqu'il commence à faire nuit, quand est-ce qu’une nuit commence ?

Eric : Euhh … Eh bien, c'est une très bonne question ! Je ne sais pas.

Jean : Ils ne peuvent pas commencer tous les deux en même temps, sinon ils seraient identiques.

Eric : C'est vrai.

Jean : Les Israélites n'étaient pas idiots. Ils avaient des mots pour : le jour et pour : la nuit, et ils les utilisaient de façon appropriée. Lisons le Psaume 104, versets 19 et 20.

Eric : "Il a fait la lune pour marquer les temps; le soleil sait quand il doit se coucher. Tu fais venir les ténèbres, et c'est la nuit."

Jean : D'après ce verset, la nuit commence quand il fait… nuit, quand les ténèbres sont là, c’est-à-dire l’obscurité complète. Maintenant, voyons ce que dit la Bible sur le moment où le jour commence. Lisons Juges 16, versets 1 et 2.

Eric : "Samson partit pour Gaza; il y vit une femme prostituée, et il entra chez elle. On dit aux gens de Gaza : Samson est arrivé ici. Et ils l'environnèrent, et se tinrent en embuscade toute la nuit à la porte de la ville. Ils restèrent tranquilles toute la nuit, disant : Au point du jour, nous le tuerons."

Jean : "Au point du jour", c’est-à-dire à l’arrivée de la lumière. La King James est encore plus explicite : "Au matin, quand c’est le jour". Voilà notre définition. Nous devons prendre l'Écriture comme elle se lit. Nous devons arrêter de lire dans les Écritures ce qui n'y est pas, par notre propre interprétation et filtre moderne ou lunettes déformantes contemporaines : quand nous faisons cela, nous faisons le jeu de satan, nous favorisons ses mensonges.

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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Courrier des Auditeurs

Eric : La question de notre Courrier des Auditeurs, aujourd'hui, nous vient d'Ana Maria Cardoso, de Fortaleza, au Brésil. Elle écrit : "Cher Jean et Eric, quelle est la meilleure façon d'approcher les membres de notre famille pas encore sauvés par l'Évangile ? Avez-vous des suggestions sur la façon de trouver un terrain d'entente avec un parent non croyant ?"

Jean : Hmm. Cela peut être délicat. Souvent, les proches sont les plus difficiles à atteindre parce que, parmi tous êtres du monde, ils peuvent discerner si nos croyances nous ont vraiment changés, ou si ce n'est qu'une façade de droiture.

Eric : C'est la vérité !

Jean : Le mot "Évangile", comme tout Chrétien le sait, signifie : "bonne nouvelle". Et c'est exactement ce qu'il est ! C'est une bonne nouvelle ! Et quand nous avons une bonne nouvelle, que voulons-nous faire ? Nous voulons la partager !

Eric : Nous ne pouvons pas nous en empêcher. Elle s’échappe de nous, tout simplement.

Jean : J'ai entendu des Chrétiens dire combien il est difficile de témoigner, et ils ne savent simplement pas quoi dire. J’aimerais suggérer que si vous vous trouvez dans cette situtation, vous devriez moins vous soucier de témoigner pour le moment, et vous préoccuper davantage de passer plus de temps à genoux en prière, et dans la Parole de Yah. Quand vous connaissez si bien l'Évangile, quand vous êtes si rempli de la joie de Yahuwah que vous ne pouvez pas la contenir, cela va, comme Eric vient de le dire, s’échapper de vous, tout simplement, jaillir naturellement de vous. Vous n'aurez pas besoin de créer artificiellement des opportunités pour partager l’Évangile.

Eric : Je voudrais juste ajouter qu’évidemment, toute tentative de partage ou de témoignage devrait toujours commencer par une prière. Ça ne signifie pas que vous devez interrompre votre conversation et dire : "inclinons nos têtes pour un mot de prière", mais ça signifie que le matin, dans votre temps de dévotion personnelle, vous avez déjà prié et demandé une ouverture, ainsi que les mots à dire.

Jean : Et n'oubliez pas non plus de prier pour que l'autre personne ait le cœur adouci pour recevoir les mots qui nous seront donnés.

Tu as raison : la prière est de la plus haute importance. Sinon, nous dépendrons simplement de nos propres efforts et de notre propre sagesse. Ceci étant dit, je pense qu'il est important de souligner qu'en fin de compte, nous ne sommes que les porte-paroles de Yah. Ce n'est pas notre travail de convaincre quelqu'un. C'est le travail de l’Esprit Saint. C'est notre travail d'être simplement remplis de l'Esprit de Yah pour que, lorsqu'Il nous apporte des opportunités, nous puissions suivre Ses conseils quant au moment et à la manière de parler.

Eric : Y a-t-il une chose particulière que tu pourrais partager pour ouvrir une conversation sur le salut de la personne ?

Jean : Non, il n'y en a pas. Parce que chaque personne, chaque situation individuelle est tellement différente. Et même si, dans ma propre sagesse, je trouvais une phrase qui me semble utile, je ne voudrais pas la présenter comme "la meilleure façon" de présenter le Sauveur à ses amis et sa famille. Ce serait vouloir faire le travail du Saint Esprit de Yah.

Yahuwah vous donnera les mots à dire pour atteindre l'individu. N'oubliez pas que chacun d'entre nous a un bagage de vécu. Chacun d'entre nous a un cerveau et un coeur qui nécessitent une approche unique, et Yah sait quelle approche est la meilleure à adopter avec chaque personne. Nous pouvons Lui laisser cela.

Cependant, vous pouvez guider une conversation vers des questions spirituelles.

Eric : Comment ?

Jean : Il suffit de poser des questions. Comme, par exemple : "Que penses-tu de ce météo de folie que nous avons eu dernièrement ? As-tu déjà connu un temps aussi extrême ?"

Le nombre croissant de tragédies, tant au niveau national qu'international, offre de nombreuses opportunités aux gens de commencer à réfléchir à leur propre mortalité, et vous pouvez utiliser cela comme un tremplin vers des conversations plus profondes.

Eric : Qu'en est-il des versets de la Bible à utiliser lors de nos témoignages ? Un verset qui résumerait le mieux le message de l'Evangile ?

Jean : Le plus évident est Jean 3:16 et 17. Il est bien connu, et il résume l'Évangile de façon claire et magnifique.

Eric : "Car Yah a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle."

Jean : Tu vois ? Tu l'as déjà mémorisé. La plupart des Chrétiens le connaissent par coeur.

Mais ce n'est que le verset 16. Le verset 17 est tout aussi puissant, surtout si la personne avec qui vous partagez a une quelconque crainte du Père. Il est écrit : "Yah, en effet, n'a pas envoyé Son Fils dans le monde pour qu'Il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui. "

Un autre passage se trouve dans Romains 10. Allons-y et lisons les versets 9 à 13, si tu veux.

Eric : "Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Yahushua, et si tu crois dans ton coeur que Yahuwah l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Ecriture : quiconque croit en lui ne sera point confus. Il n'y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé."

Jean : Nous devons garder un équilibre. D'un côté, personne ne regrettera d’être allé de l’avant pour aller partager l'Évangile. Quelqu'un a un jour risqué d'être rejeté pour partager la vérité avec nous, alors maintenant, nous aussi, avons l'obligation de partager avec les autres.

En même temps, nous ne voulons jamais faire avaler la religion à quelqu'un. Il n'y a pas de moyen plus rapide de s'assurer qu'ils commenceront à vous éviter, que d'évoquer leur salut à chaque fois que vous les voyez.

La façon la plus importante dont nous pouvons témoigner est simplement de vivre selon les principes d'amour dont Yahushua a fait preuve. Ça signifie que lorsqu'un membre de la famille tombe dans le péché, ou toute autre difficulté, nous lui tendons la main par amour pour l'aider. Nous n'en profitons pas pour leur faire la leçon, en enroulant autour de nous nos robes de fierté pharisienne.

Ça signifie que dans chaque rencontre que nous avons avec l'autre personne, elle ne nous voit pas nous. La personne ne me voit pas moi. Elle ne te voit pas toi. Au lieu de cela, tout ce que la personne voit, c'est Yahushua, parce qu'Il vit en nous et qu’Il agit en nous : "pour produire à la fois le vouloir et le faire conformément à son projet plein d'amour", comme il est écrit dans Philippiens.

Eric : C'est la meilleure façon de témoigner à quelqu'un, qui que ce soit : membre de la famille, ami, ou étranger.

C’est tout ce à quoi nous avons le temps de répondre aujourd’hui, mais : continuez à nous envoyer vos questions et commentaires. Rendez-vous sur le site WorldsLastChance.com, et cliquez sur l'icône Radio WLC. Nous sommes toujours heureux de recevoir vos messages.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Parmi les multitudes d'adultes qui ont quitté l'Égypte, seulement deux, Caleb et Josué, ont survécu pour entrer en Terre Promise. Après une vie de fidélité et de service, Josué a appelé les anciens, les juges et les dirigeants d'Israël et leur a dit, je cite :

" Je suis vieux… avancé en âge… Voici, je m'en vais maintenant par le chemin de toute la terre. Reconnaissez de tout votre coeur et de toute votre âme qu'aucune de toutes les bonnes paroles prononcées sur vous par l'Eternel, votre Dieu, n'est restée sans effet; toutes se sont accomplies pour vous, aucune n'est restée sans effet."

C'est une magnifique homélie. Vous pouvez la lire en entier dans le livre de Josué, au chapitre 23. Ce que Josué voulait souligner avant sa mort, c'était les immenses bénédictions qui accompagnent la dévotion et le service d’un cœur entier à Yahuwah.

Edward M. Bounds, dans son livre Le Pouvoir de la Prière, a écrit : "Les hommes sont la méthode de Dieu. L'Église recherche de meilleures méthodes ; Dieu cherche des hommes meilleurs… Ce dont l'Église a besoin aujourd'hui, ce n'est pas de plus de machines ou de meilleures machines, ni de nouvelles organisations ou de nouvelles méthodes, mais d'hommes que le Saint-Esprit peut utiliser : des hommes de prière, des hommes puissants dans la prière. Le Saint-Esprit ne passe pas par des méthodes, mais par des hommes. Il ne vient pas sur les machines, mais sur les hommes. Il ne oint pas des plans ou des stratégies, mais des hommes : des hommes de prière".

Les exigences pour servir Yahuwah sont simples et directes. Deutéronome, chapitre 10, verset 12, les énonce : "Maintenant, Israël, que demande de toi Yahuwah, ton Elohim, si ce n'est que tu craignes Yahuwah, ton Elohim, afin de marcher dans toutes Ses voies, d'aimer et de servir Yahuwah, ton Elohim, de tout ton coeur et de toute ton âme."

Le Ciel déverse ses plus riches bénédictions sur tous ceux qui font cela.

2 Chroniques, chapitre 7, contient une promesse incroyable pour tous ceux qui feront du service de Yah leur priorité dans leur vie. Le verset 14 dit : "Si Mon peuple sur qui est invoqué Mon nom s'humilie, prie, et cherche Ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, – Je l'exaucerai des cieux, Je lui pardonnerai son péché, et Je guérirai son pays."

Quelle abondance de bénédictions ! Il entendra nos prières ! Il pardonnera nos péchés ! Il guérira notre pays.

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Partie 3

Eric : Tu sais, à chaque fois que j'apprends quelque chose de nouveau et d'étonnant, je me dis que c'est tout : c’est ça ! Qu'est-ce que le diable pourrait tordre, corrompre ou changer de plus ? Et pourtant… à chaque fois, il y a toujours quelque chose de nouveau, de différent à découvrir.

Qui aurait cru que même la compréhension du moment où un jour commence serait changée ?

Jean : Le diable corrompt la vérité de toutes les manières possibles.

Eric : Oui, mais : pourquoi ? Quel est le but ?

Jean : Cacher quand est-ce qu’un jour commence a eu pour effet de voler la bénédiction de l'observance du Sabbat. Au lieu que le Sabbat soit une joie, il a fini par être – soyons honnêtes – un fardeau.

Eric : Oui ! C'est vraiment le cas. Et non seulement ça, mais…ça crée aussi une atmosphère de… comment dire ? Hmm, de normes pharisaïques.

Combien de personnes, qui pensent que le Sabbat est du coucher du soleil le vendredi au coucher du soleil le samedi, ont travaillé comme des fous pour préparer quelque chose, jusqu'à l'instant où le soleil ait glissé derrière l'horizon ?

Jean : Eh bien, je sais que je l'ai fait, par la passé.

Eric : Moi aussi. Et combien d'entre nous ont attendu que le soleil s’éloigne juste derrière l'horizon le samedi soir, juste pour pouvoir se détendre et s'amuser un peu ?

C'est de cela que je parle quand je dis qu'un sabbat du coucher du soleil au coucher du soleil, a créé un environnement dans lequel le pharisaïsme a prospéré.

Ça me rappelle les paroles de Yahushua dans Matthieu 23 verset 4, où il dit que les Pharisiens, je cite : "lient de pesants fardeaux et les placent sur les épaules des hommes".

Jean : Satan a vraiment volé la bénédiction que Yah a toujours voulu que le Sabbat soit. Parce que, tu as raison : quand c'est un fardeau, quand vous êtes stressé en essayant de tout avoir prêt et parfait au coucher du soleil, vous finissez par vous sentir comme un athlète épuisé, qui se traîne sur la ligne d'arrivée. Vous n'accueillez pas le Sabbat comme une bénédiction. Certainement pas quand c’est devenu un fardeau de travail.

Eric : En effet c'est là que vous attendez avec impatience la fin du Sabbat, plutôt que d'accueillir joyeusement sa venue et de regretter de le voir se terminer.

Jean : Voilà pourquoi satan s'est donné la peine de cacher la vérité sur le moment où un jour commence. En faisant de l'observance du Sabbat un fardeau, les gens ne parviennent pas à obtenir la bénédiction que Yahuwah souhaite pour eux.

Et c'est vraiment crucial. Nous sommes très proches de la fin. Nous attendons maintenant que le sixième sceau d’Apocalypse s'ouvre. Quand ça arrivera, le monde entier saura que quelque chose se prépare. Quelque chose de nouveau et de terrible.

Et quand les Trompettes d'Apocalypse 8 et 9 commenceront à s’abattre, nous aurons besoin d'une foi dans les promesses de Yah, d’une confiance en Lui que la plupart d'entre nous – et je m’y inclus – n'ont tout simplement pas pour l’instant.

As-tu encore ta Bible à portée de main ?

Eric : Juste là.

Jean : Allons dans Esaïe, chapitre 58. Yahuwah a des bénédictions spéciales qui attendent ceux qui L'honorent et gardent Ses Sabbats, et ce sont ces bénédictions – ces dons spirituels – dont nous aurons besoin pour traverser les jours à venir.

Tu y es ? Commençons la lecture au début du chapitre.

Eric : "Crie à pleine voix sans te retenir, fais retentir ta voix comme une trompette et révèle à Mon peuple sa révolte, à la famille de Jacob ses péchés!"

Jean : Ce message n'est pas pour les non-croyants. Ce message est pour le peuple de Yah.

Eric : "C'est Moi que, jour après jour, ils consultent: ils veulent connaître Mes voies. Comme une nation qui aurait pratiqué la justice et n'aurait pas abandonné le droit institué par son Elohim, ils Me réclament des jugements conformes à la justice, ils désirent se rapprocher de Elohim."

Jean : C'est significatif ! Ce sont des gens qui prennent plaisir à s'approcher de Yahuwah. Ils ne comprennent pas pourquoi ils ne sont pas bénis. Qu’est-il dit ensuite ?

Eric : " ‘ A quoi nous sert-il de jeûner, si Tu ne le vois pas, de nous humilier, si Tu n'y fais pas attention ? ’ C'est que, le jour où vous jeûnez, vous accomplissez vos propres désirs et traitez durement tous vos ouvriers."

Jean : "Qu’est-ce qui se passe ?" demandent-ils : "Comment se fait-il que nous ayons fait toutes les bonnes choses et que nous ne soyons toujours pas bénis ?"

Maintenant, notez bien ce que Yahuwah donne comme réponse.

Eric : "Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, pour frapper méchamment du poing; vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, pour que votre voix soit entendue en haut." "Est-ce un jeûne de ce genre que je préconise, un jour où l'homme s'humilie? S'agit-il de courber la tête comme un roseau? Faut-il se coucher sur le sac et la cendre? Est-ce cela que tu appelles un jeûne, un jour agréable à Yahuwah ?"

Jean : En résumé, ce qu'Il dit ici, c'est : "Bien sûr ! Vous avez jeûné, mais vous l'avez fait comme une corvée et un fardeau. Vous l'avez fait pour gagner Ma bonne volonté."

Puis Il explique ce qu'Il cherche vraiment, et ce qu'Il cherche, c'est un service du coeur. Un service motivé par l'amour.

Eric : "Voici le genre de jeûne que je préconise: détacher les chaînes dues à la méchanceté, dénouer les liens de l'esclavage, renvoyer libres ceux qu'on maltraite. Mettez fin aux contraintes de toute sorte! "

Jean : Une observation pharisaïque et légaliste du Sabbat est une contrainte, un fardeau ! Ce n'est pas ce que Yahuwah recherche. Il cherche une relation d’amour. Et quand nous l'aurons, nous verrons Yah dans ceux qui nous entourent. Alors nous les aimerons comme nous nous aimons nous-mêmes.

Lisons le verset 7 maintenant.

Eric : "Partage ton pain avec celui qui a faim et fais entrer chez toi les pauvres sans foyer! Quand tu vois un homme nu, couvre-le! Ne cherche pas à éviter celui qui est fait de la même chair que toi!"

Jean : Lorsque nous mettons de côté l'observance légaliste du Sabbat, lorsque nous adorons Yah pour la seule raison que nous l'aimons et que nous voulons L'honorer par notre obéissance, alors les bénédictions commencent à couler.

Eric : "Alors ta lumière jaillira comme l'aurore et ta restauration progressera rapidement, ta justice marchera devant toi et la gloire de Yahuwah sera ton arrière-garde. Alors tu appelleras et Yahuwah répondra, tu crieras et Il dira: «Me voici!» Oui, si tu éloignes du milieu de toi la contrainte, les gestes menaçants et les paroles mauvaises, si tu partages tes propres ressources avec celui qui a faim, si tu réponds aux besoins de l'opprimé, ta lumière surgira au milieu des ténèbres et ton obscurité sera pareille à la clarté de midi. Yahuwah sera constamment ton guide, Il répondra à tes besoins dans les endroits arides et Il redonnera des forces à tes membres. Tu seras pareil à un jardin bien arrosé, à une source dont l'eau n'arrête jamais de couler."

Jean : C'est ce que le Père veut faire pour Ses enfants ! Mais pour recevoir ces bénédictions, nous devons mettre de côté les erreurs de la tradition papale, et les suppositions que nous avons tous faites. Nous devons restaurer le Sabbat en le ramenant à ce qu'il a toujours été censé être.

C'est le travail de cette dernière génération : restaurer une véritable observance du Sabbat et, ce faisant, honorer Yah de notre obéissance volontaire.

Eric : "Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, tu relèveras des fondements antiques; on t'appellera réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable."

Jean : Ce dont Il parle ici, c'est d'un rétablissement de la véritable observance du Sabbat. Et oui : selon le calendrier de la Bible. Et oui : en commençant le jour au bon moment. Mais plus que cela, il s'agit de restaurer le véritable esprit du Sabbat. Et quand nous ferons cela, nous aurons enfin la véritable bénédiction de Yah sur notre observance du Sabbat.

Eric : "Si tu retiens ton pied, pendant le Sabbat, pour ne pas faire ce qui te plaît durant mon saint jour, si tu considères le Sabbat comme un plaisir, le jour saint de Yahuwah comme digne d'être honoré, et si tu L'honores en ne suivant pas tes voies habituelles, en ne cherchant pas à accomplir tes propres désirs et en ne parlant pas dans le vide, alors tu trouveras ton plaisir dans Yahuwah. Alors Je te ferai monter sur les hauteurs du pays et te ferai jouir de l'héritage de ton ancêtre Jacob. Oui, c'est Yahuwah qui l'affirme."

Jean : Jacob, le tricheur, est devenu "Israël" lorsqu'il a lutté avec l'ange de Yahuwah et a reçu une bénédiction. C'est ce qui est offert à tous ceux qui embrasseront l'esprit de la véritable observance du Sabbat.

Et laissez-moi vous dire : c'est important ! Vous ne pourrez pas acheter ni vendre puisque vous aurez refusé de pratiquer le culte le dimanche, il vous faudra donc une force divine pour rester fidèle.

C'est cela, l'héritage de Jacob, la confiance persévérante dans la Parole de Yah seule, pour la délivrance.

Si nous sommes humbles, si nous ne faisons pas notre propre plaisir, si nous ne faisons pas simplement les choses qui nous donnent l'impression d'être sauvés, mais si nous avons seulement confiance dans les mérites du Sauveur, si nous mettons de côté nos propres efforts pour paraîtres justes, alors les bénédictions du Sabbat seront les nôtres !

C'est cela, la préparation spirituelle dont nous avons besoin, maintenant, pour traverser les jours difficiles qui arrivent, très bientôt. Ce sont les bénédictions que Yah attend de déverser sur nous quand nous Lui obéissons et que nous respectons le Sabbat, simplement, et sans ajout.

Eric : Juste Lui et nous. Sans aucunes traditions ni erreurs qui ont fait du Sabbat un fardeau.

Jean : Je suis enthousiasmé par ce sujet ! Ce sont de très réelles bénédictions ! Ce sont les bénédictions que satan nous a volées. Il a introduit d'abord un faux calendrier, puis il a introduit un faux jour de culte, et pour ceux qui auraient encore une lueur de connaissance, une certaine compréhension du Sabbat, aussi imparfaite soit-elle, il a introduit une compréhension incorrecte du moment où le Sabbat commence.

Mais une fois la vérité rétablie… ouah. Seules les profondeurs de l'amour divin révéleront la richesse des bénédictions qui attendent quiconque abandonne tout à Yahuwah et L'adore le jour de Son saint Sabbat.

Eric : Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance !

* * *

Fin

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