Programme 132

Que dois-je faire pour être sauvé ?

Jean : "Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas; 30 il les fit sortir, et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? 31 Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Yahushua Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille." (Actes 16:29-31).

Ce morceau palpitant de l'histoire apostolique contient la question la plus importante qui puisse être formulée par des lèvres humaines. Il ne s'agit pas de savoir ce que je dois faire pour obtenir la santé, la richesse, la célébrité ou une position élevée de pouvoir et de grandeur humaine, mais infiniment plus que tout cela : "Que dois-je faire pour être sauvé ?". Et la clarté de la réponse est proportionnelle à l'importance de la question : "Crois au Seigneur Yahushua Christ." La croyance et la foi sont la même chose…

J'ai qualifié cette réponse de très claire, car, avec la Bible sous les yeux, il est facile de découvrir ce que signifie croire au Seigneur Yahushua Christ. Le sujet est placé devant nous dans la lumière la plus claire. Par exemple, nous savons qu'un message envoyé fait de celui qui l'apporte un messager, et que croire vraiment au messager, c'est croire au message qu'il apporte. Or, parmi d’autres attributs, nous trouvons ceux d'un messager expressément attribués à Christ, et qu'il a été envoyé comme porteur d'un message de Yahuwah à l'homme. Il est ainsi appelé : "le messager de l'alliance" (Malachie 3:1) ; "l'apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons" (Hébreux 3:1). Le mot "apôtre", appliqué ici au Seigneur Yahushua, véhicule la même idée, car il signifie : "un messager, un ambassadeur". Et dans la parabole de la vigne, le Sauveur parle de lui-même de la même manière : "Enfin, il envoya vers eux son fils." Encore une fois, il dit : "Je suis envoyé pour annoncer le royaume de Yahuwah" … Le Père dit : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; écoutez-le" (Luc 9:35). Et Moïse a dit : "vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira, 23 et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple." (Actes 3:22-23).

Pour rendre le sujet encore plus clair, nous trouvons le Seigneur Yahushua placé devant nous aussi comme un témoin portant un témoignage. Ainsi, il est appelé "le témoin fidèle et véritable" (Apocalypse 3:14). Et il déclare de lui-même : "Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité" (Jean 18:37). Le message – ou, la doctrine – qu'il a prêché est "son témoignage", et les Écritures nous assurent que "celui qui a reçu son témoignage a certifié que Yahuwah est vrai", mais, d'un autre côté : "celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Yahuwah demeure sur lui." (Jean 3:33, 36).

Nous avons maintenant montré, par des illustrations variées et des preuves solides, que "croire au Seigneur Yahushua Christ", dans un sens véritable et scripturaire, c'est croire et obéir au message – ou témoignage – qu'il a proclamé aux hommes.

Quel est donc ce message, ou ce témoignage, qui est si essentiel au salut ? Notre destinée éternelle dépend d'une réponse exacte à cette question ; et loué soit le Seigneur de ne pas nous avoir laissé dans l'ignorance sur un sujet d'une si grande importance. Pierre a indiqué avec une grande précision le chemin par lequel nous pouvons trouver ce qu'était ce message. Il dit que "la parole que Yahuwah a envoyée aux enfants d'Israël, annonçant la paix par Yahushua Christ dans toute la Judée, à partir de la Galilée, après le baptême que Jean a prêché" (Voir Actes 10:36-37). Avec une si "grande clarté de langage", comment est-il possible que nous passions à côté de la parole – ou : du message – que nous cherchons ? Il nous est dit :

1) Qui l'a envoyée – "la parole que Yahuwah a envoyée" ;

2) à qui elle a été envoyée – "aux enfants d'Israël" ;

3) par qui [ou : à travers qui] elle a été envoyée – "par Yahushua Christ" ;

4) dans quelle région elle a été répandue – "dans toute la Judée" ;

5) de quel point elle a commencé – "de la Galilée" ;

6) à quel moment elle a commencé – "après le baptême que Jean a prêché".

Ces indications claires nous mènent directement à Marc 1:14, qui dit : "Après que Jean eut été mis en prison, Yahushua vint en Galilée, prêchant l'Évangile du Royaume de Yahuwah."

Comme cela correspond exactement au langage de Pierre ! Après que la voix de Jean ait été réduite au silence, le Sauveur béni "vint en Galilée" en proclamant "l'Évangile du Royaume de Yahuwah". Un autre passage des Écritures nous informe qu'il "parcourait toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues et prêchant l'Évangile du Royaume" (Matthieu 4:23). Il n'a pas non plus limité son ministère à cette région, mais a proclamé le même grand message "dans toute la Judée", comme nous l'apprenons dans Luc 8:1 : "il allait par toutes les villes et tous les villages, annonçant et prêchant le Royaume de Yahuwah." Quand les habitants de Capernaüm l'ont exhorté à rester plus longtemps avec eux, il a refusé, en disant : "Il faut que j'annonce le royaume de Yahuwah aux autres villes aussi ; c'est pour cela que j'ai été envoyé" (Luc 4:43). Et même dans cet intervalle solennel entre sa résurrection et son ascension, son thème était toujours "les choses qui concernent le royaume de Yahuwah" (Actes 1:3).

J'ai donc prouvé clairement et abondamment que "l'Évangile du Royaume" est le grand message ou témoignage, que Christ a apporté aux hommes. Il s'ensuit donc que "l'Évangile du Royaume" est ce que nous devons croire, avant que l'on puisse vraiment dire que nous "croyons au Seigneur Yahushua Christ". Il nous a ordonné de croire à cet Évangile. "Yahushua vint en Galilée prêcher l'Évangile du royaume de Yahuwah, disant : 'Repentez-vous et croyez à l'Évangile'" (Marc 1:14-15). Bien sûr, il ne leur a pas ordonné de croire "un autre évangile" que celui qu'il prêchait. Le langage prouve donc qu'il leur a ordonné de croire l'évangile même qu'il prêchait – "l'évangile du royaume de Yahuwah". Quelqu'un s'imagine-t-il qu'il n'est pas essentiel de respecter ses commandements ? "Pourquoi m'appelez-vous 'Seigneur, Seigneur', et ne faites-vous pas ce que je dis ?" (Luc 6:46). "Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande" (Jean 15:14). "Tout ce qu'il vous dit, faites-le" (Jean 2:5). "Si vous m'aimez, gardez mes commandements" (Jean 14:15). Garder ses commandements est une preuve que nous l'aimons, et personne ne peut être sauvé s'il ne l'aime pas, car le terrible châtiment a été prononcé : "Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur, qu'il soit Anathema Maranatha", c'est-à-dire maudit, quand le Seigneur viendra (1 Corinthiens 16:22).

Puisque le Fils de Yahuwah nous a donné l'exemple, et a fait du Royaume de Yahuwah le grand et constant thème de son discours, nous savons que ce doit être le thème le plus sage, le plus noble et le meilleur qui puisse occuper l'esprit ou la langue des hommes. Mais il est bien connu que des multitudes d'enseignants modernes, qu'ils occupent des postes élevés ou humbles, avec une persistance aveugle et fatale, refusent de croire ou de prêcher ce bienheureux Évangile du Royaume. Pour tout l’or du monde, je ne voudrais pas être à la place de tels enseignants au jour du jugement.

Un membre éminent d'une dénomination populaire m'a dit un jour qu'il fréquentait son église depuis vingt-cinq ans, mais qu'il ne se souvenait pas d'avoir jamais entendu cette expression – l'Évangile du Royaume – utilisée là-bas, ni d'avoir entendu un sermon prêché à ce sujet. Un prédicateur d'une autre secte importante et populaire m'a dit qu'il se souvenait de l'expression "l'Évangile du Royaume" et qu'il croyait qu'elle apparaissait "quelque part dans les Épîtres". Un autre prédicateur qui disait avoir étudié le grec et l'hébreu, être diplômé en théologie et prêcher depuis six ans, lorsque je lui ai demandé si l'expression "l'Évangile du Royaume" se trouvait dans l'Ancien ou le Nouveau Testament, a répondu qu'il pensait qu'elle se trouvait dans l'Ancien Testament, "peut-être dans les Psaumes", et qu'il n'avait jamais prêché de sermon sur ce sujet. Mais, selon la Concordance de Cruden, cette expression ne se trouve pas une seule fois dans les Épîtres, les Psaumes, ni dans l'Ancien Testament du tout. Ces incidents ne prouvent-ils pas qu'une grande apostasie a eu lieu dans le monde, et que des hommes se sont "écartés de la foi" [ou : ont abandonné la foi] et sont tombés dans la pratique pernicieuse de prêcher "un autre évangile" que celui que le Seigneur Yahushua a prêché ?

Et non seulement le Seigneur lui-même a prêché le Royaume de Yahuwah, mais pendant que son ministère personnel se poursuivait : "il convoqua ses douze disciples et les envoya prêcher le Royaume de Yahuwah. Ils partirent et parcoururent les villes en prêchant l'Évangile" (Luc 9:2, 6). Nous découvrons ici que dans la phraséologie scripturaire, prêcher le Royaume est la même chose que prêcher l'Évangile. Il s'ensuit donc que ceux qui ne prêchent pas le Royaume, ne prêchent pas l'Évangile. La prédication du Royaume est si importante que lorsqu'un homme a demandé la permission d'aller d'abord enterrer son père, le Seigneur a dit : "Laisse les morts enterrer leurs morts ; mais toi, va prêcher le royaume de Yahuwah" (Luc 9:60).

Nous devons conclure que "l'Évangile du Royaume" a été prêché partout où les apôtres sont allés, car les paroles du Maître – "cet Évangile du Royaume sera prêché dans le monde entier" – exigeaient très clairement qu'ils le prêchent. Nous avons de fréquentes allusions à la prédication du Royaume par les apôtres. Ainsi, nous trouvons Philippe en Samarie "prêchant les choses concernant le royaume de Yahuwah et le nom de Yahushua Christ" (Actes 8:12). De même, Paul à Ephèse, et dans d'autres endroits, prêchant "les choses concernant le royaume de Yahuwah" (Actes 19:8 ; 20:25). À Rome, il a vécu deux années entières, "prêchant le royaume de Yahuwah, et enseignant ce qui concerne le Seigneur Yahushua Christ" (Actes 28:23, 31).

De même que la Bible n'enseigne qu'une seule foi et une seule espérance, de même elle ne reconnaît qu'un seul évangile, et prononce une double malédiction sur l'homme ou l'ange qui osera "prêcher un autre évangile" (Ephésiens 4:5 ; Galates 1:8-9). Et maintenant, après les témoignages précédents, peut-on douter de ce qu'est cet unique Évangile ? Il ne peut sûrement pas être autre chose que "cet Évangile du Royaume" dont le Sauveur a dit qu'il devait "être prêché dans le monde entier" ; et qui a été porté dans un endroit "comme" dans un autre, car Paul dit aux Colossiens que cet Évangile devait venir à eux "comme dans le monde entier" (Colossiens 1:6, 23). Et puisqu'il n'y a qu'un seul Évangile, il s'ensuit que c'est "cet Évangile du Royaume" dont la Bible dit : "Celui qui ne croit pas sera condamné" (Marc 16:15-16). Voyez donc la terrible sanction que représente le fait de prêcher, ou de croire, à "tout autre Évangile" que "cet Évangile du Royaume".

Bien sûr, prêcher l'Évangile du Royaume ne consiste pas simplement à répéter cette phrase encore et encore à l'oreille des gens, car quelles informations pourraient-ils obtenir en procédant ainsi ? Le mot traduit par "évangile" (Euangelion) signifie "un bon message, une bonne nouvelle, une nouvelle remplie de joie". Prêcher l'Évangile du Royaume, c'est donc prêcher les choses qui constituent le bon message, ou "la bonne nouvelle du Royaume". Cela est illustré par le cas de Philippe qui, en Samarie, a prêché l'Évangile du Royaume en annonçant "les choses qui concernent le Royaume de Yahuwah et le nom de Yahushua Christ" (Actes 8:12). Et nous savons que la prédication de Philippe en Samarie s'harmonisait avec celle de Paul à Corinthe, et avec celle de tous les apôtres en tous lieux ; car il n'y avait qu'un seul Évangile prêché par eux tous. De même que Moïse n'a pas donné deux ou plusieurs codes de loi opposés pour la dispensation mosaïque, de même Christ n'a pas donné deux ou plusieurs évangiles opposés pour la dispensation actuelle. Mais de même qu'autrefois certains ont perverti la loi de Moïse par leur tradition, de même il y a maintenant certains qui pervertissent l'Évangile du Royaume par leur tradition.

Cependant, puisqu'il était nécessaire que les Samaritains croient "ce qui concerne le Royaume de Yahuwah et le nom de Yahushua Christ", il est tout aussi nécessaire que nous croyions les mêmes choses ; car il est de notre devoir de "tenir fermement le modèle des saines paroles" ; de "lutter avec ardeur pour la foi transmise aux saints une fois pour toutes" ; de "demander quels sont les anciens sentiers" et d'y marcher (2 Timothée 1:13 ; Jude verset 3 ; et Jérémie 6:16).

Nous avons maintenant prouvé que la seule façon de prêcher ou de croire l'Évangile du Royaume est de prêcher ou de croire ces grandes vérités dont cet Évangile est composé.

Ceci était un sermon de Wiley Jones, tiré de L'Évangile du Royaume en dix discours, 1879.

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Courrier des Auditeurs

Denis : Bekele Massala, d'Addis-Abeba en Ethiopie, a envoyé une excellente question à notre Courrier des Auditeurs. C'est une question que je me pose aussi. Il écrit : "Salutations mes frères au nom de notre merveilleux Sauveur, Yahushua. Pourriez-vous nous expliquer ce que signifie le fait de travailler à notre salut avec crainte et tremblement ? Cela me trouble".

Jean : En effet, cela peut sembler une déclaration déroutante. Je suis content que vous posiez la question, cher Bekele.

Tout d'abord, prenons un moment pour clarifier que : le salut est un don. Ce n'est pas quelque chose que l'on peut gagner par le travail ou les oeuvres. L'Ecriture est très claire sur ce point. Denis, peux-tu lire Tite 3, versets 3 à 7 ?

Denis : Tite… Un petit livre, juste après Timothée.

Nous y voilà. Il est écrit, je cite : "Car il fut un temps où nous-mêmes, nous vivions en insensés, dans la révolte contre Yah, égarés, esclaves de toutes sortes de passions et de plaisirs. Nos jours s'écoulaient dans la méchanceté et dans l'envie, nous étions haïssables et nous nous haïssions les uns les autres. Mais quand Yahuwah notre Sauveur a révélé Sa bonté et Son amour pour les hommes, Il nous a sauvés. S'il l'a fait, ce n'est pas parce que nous avons accompli des actes conformes à ce qui est juste. Non. Il nous a sauvés parce qu'Il a eu pitié de nous, en nous faisant passer par le bain purificateur de la nouvelle naissance, c'est-à-dire en nous renouvelant par le Saint-Esprit. Cet Esprit, Il l'a répandu avec abondance sur nous par Christ Yahushua notre Sauveur. Il l'a fait pour que, déclarés justes par Sa grâce, nous devenions les héritiers de la vie éternelle qui constitue notre espérance."

Jean : On ne peut pas être plus clair que ça. Nous ne sommes pas sauvés "parce que nous avons accompli des actes conformes à ce qui est juste" ou dans une autre version : "non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites". C'est plutôt "selon Sa miséricorde", "parce qu’Il a eu pitié de nous", que nous sommes sauvés.

Par conséquent, lorsque Paul dit que nous devons travailler à notre propre salut avec crainte et tremblement, il doit faire référence à autre chose. Allons le lire dans son contexte. Passons au chapitre 2 de Philippiens, verset 12.

Denis : Je l'ai. Il est écrit : "Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent".

Jean : Ok, c'est le verset. Mais le mot "ainsi" indique qu'il se réfère à quelque chose d'autre qui vient d'être dit. Revenons donc en arrière et lisons à partir du verset 9, jusqu’à 13.

Denis : "C'est pourquoi aussi Yah L'a souverainement élevé, et Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Yahushua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Christ Yahushua est Seigneur, à la gloire de Yahuwah le Père.

Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c'est Yah qui produit en vous le vouloir et le faire, selon Son bon plaisir."

On dirait que ça commence par un autre "C’est pourquoi", qui est un équivalent du mot "ainsi".

Jean : Exact. Paul fait cela. Son esprit bien éduqué construit ces arguments longs et complexes. "C’est pourquoi, à cause de ceci, de ce qui veint d’être dit, ainsi, voici le résultat, la conséquence." Paul le fait souvent. Et c'est ce qu'il fait ici.

Quand vous examine le contexte du passage que tu viens de lire, on constate que le chapitre commence par une autre affirmation, qui renvoie encore plus loin. Le chapitre 2 commence par cette déclaration : "Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque union d'esprit, s'il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée."

Denis : Le chapitre lui-même commence donc par une déclaration "si donc" qui renvoie au chapitre précédent.

Jean : Oui. Cela fait référence à une pensée ou une déclaration exprimée dans le chapitre 1, dont nous devons tenir compte. Maintenant, nous n'allons pas tout lire à l'antenne. Si vous le voulez, chers amis, vous pouvez le faire à la maison avec vos propres Bibles. Mais, brièvement, dans le premier chapitre, qui est le commencement de sa lettre à l'assemblée de la ville de Philippes, Paul leur dit qu'il a toujours prié joyeusement pour eux, pour leur communion dans la Bonne Nouvelle de l’Évangile. Au verset 6, il appelle cette communion dans l'évangile une "bonne œuvre" et dit que Yahuwah Lui-même l'a commencée en eux, et continuera à faire cette bonne œuvre en eux jusqu'au jour où ils verront Yahushua.

Et c'est ce même thème qui se poursuit tout au long du reste du chapitre, ce thème de la fraternité basée sur l'amour.

Denis : Je vois que Paul continue en partageant certaines des difficultés qu'il a rencontrées.

Jean : Oui, et il constate avec joie que ces difficultés ont en fait contribué à la propagation de l'Evangile. Il ajoute ensuite qu'il reste encore beaucoup de travail à faire, et que tous les croyants doivent lutter ensemble pour la foi de l'Evangile et ne pas avoir peur de leurs ennemis.

Denis : Je vois ici qu'il termine le chapitre en disant qu'ils ne doivent pas seulement croire en Yahushua, mais qu'ils doivent aussi souffrir pour Lui ?

Jean : C'est vrai. C'est dans ce contexte que s'inscrit le chapitre 2 de Philippiens, où il leur dit de travailler à leur propre salut avec crainte et tremblement. Il leur dit qu'ils doivent mettre en place certains principes, pour qu'ils puissent tous travailler ensemble pour répandre l'Evangile.

Dans les versets 1 à 4 du chapitre 2, Paul leur dit qu'ils doivent avoir un seul esprit et un seul but et être prêts à s'humilier pour le bien des autres. Puis, dans les versets 5 à 11, il leur dit qu'ils doivent permettre à l’esprit, à la pensée, de Yahushua d'être en eux. Cela leur donnera un coeur de serviteur pour qu'ils puissent donner leur vie au service de la Bonne Nouvelle de l'Évangile, comme l'a fait Yahushua.

Denis : Donc, pour résumer, Paul dit qu'il y a tellement plus de travail à faire pour l’Évangile, qu'ils doivent tous coopérer ensemble, et s'abandonner pleinement à l'œuvre de l'Évangile, tout comme Yahushua l'a fait. Est-ce que je comprends bien ?

Jean : Oui. Donc, avec ce contexte à l'esprit, Paul dit ensuite dans Philippiens 2, verset 12, qu'à cause de ce que Yahushua a fait pour les sauver, ils devraient, à leur tour, toujours être prêts à obéir à l'appel de Yah pour "travailler à leur salut avec crainte et tremblement". Il poursuit en expliquant que Yah Lui-même est à l'œuvre en eux et qu'Il a semé à la fois le désir de le faire et la force, parce que cela plaît à Yah.

Paul explique que c'est pour cette raison qu'ils devraient tous travailler ensemble sans querelles ni luttes intestines, afin qu'ils puissent être des lumières dans le monde, et un exemple lumineux pour les non croyants autour d'eux.

Denis : Donc, Philippiens 2:12 ne parle pas du tout de faire de bonnes œuvres pour gagner notre salut. Ça dit plutôt que le don du salut nous a donné à la fois le désir et le pouvoir, la capacité, de faire de bonnes œuvres qui, bien sûr, seront utilisées pour partager l'Évangile avec les autres.

Jean : Exactement ! Pour le dire autrement, Yahuwah nous dit de "travailler" dans le sens d'exercer notre salut, le mettre en pratique. Nous ne devons pas nous installer à l'aise, et laisser les autres se charger de la diffusion de l'Évangile. Nous devons aussi faire notre part. Nous devons exercer le désir et la puissance que Yah nous a donné pour participer au salut les autres. Et nous devons le faire pour que d'autres ne subissent pas le même sort que nous aurions subi, si la grâce de Yah ne nous avait pas sauvés.

Donc, ce que ce passage nous dit, c’est de mettre notre foi à l'œuvre, au travail, à l’exercice, pour aider les autres. Yah a planté en nous le désir que les autres soient sauvés, et Il nous a donné le pouvoir de le mettre en action aussi, alors ne restez pas assis là ! Occupez-vous de cela, et allez aider les autres à apprendre ce qu’ils doivent apprendre au sujet du salut !

Denis : Alors, à quoi ça ressemble-t-il dans la vie réelle : travailler à notre salut ?

Jean : Paul nous donne la réponse dans 2 Timothée, chapitre 4, verset 2.

Denis : Très bien, juste un instant, que je regarde ça…

Il écrit : "prêche la parole, insiste en toute occasion, qu'elle soit favorable ou non, réfute, reprends et encourage. Fais tout cela avec une pleine patience et un entier souci d'instruire" ou dans une autre versuion : "proclame la Parole, insiste, que l'occasion soit favorable ou non, convaincs, réprimande, encourage par ton enseignement, avec une patience inlassable".

Jean : C'est ainsi que nous exerçons notre propre salut. Nous le mettons en œuvre en partageant la vérité. Chaque fois que nous avons une ouverture dans notre vie quotidienne, pour partager la vérité, pour encourager, pour diriger quelqu'un vers le Sauveur, pour vivre l'amour miséricordieux de Yah dans notre propre vie, nous devons le faire, et quand nous le faisons, nous coopérons avec Yah pour le salut des âmes. Nous travaillons à notre propre salut, ou : nous le faisons travailler, nous l’exerçons.

Denis : Je pense qu'une autre façon de travailler à notre salut, ou d'exercer notre salut, est : d'être patient avec les échecs des autres. Partager les vérités que nous connaissons ; rechercher plus de vérité, afin d'être doctrinalement purs. Ce sont là autant de moyens de mettre notre salut à l'œuvre pour répandre l'Évangile.

Jean : Et lorsque nous faisons cela, tout comme quelqu'un qui exerce son corps fidèlement, nous devenons plus forts dans notre marche avec Yah. Nous pouvons faire plus, accomplir plus pour le salut des autres, et tout cela par amour et gratitude envers le Père.

Denis : Nous aimons beaucoup parce qu'on nous a pardonné beaucoup, et nous voulons transmettre cela.

Jean : Exactement. C'est ça, mettre notre salut à l'œuvre pour nous, "travailler à notre propre salut" c’est-à-dire : le faire travailler.

Souvenez-vous de ceci : chaque fois qu'un verset isolé semble contredire ce que disent de multiples autres passages de l'Ecriture, nous devons chercher une interprétation qui soit cohérente avec tout le reste. La vérité n'est pas contradictoire. Elle peut sembler l'être si nous ne la comprenons pas correctement, mais la vérité elle-même est toujours cohérente.

Quand nous examinons le thème du salut dans les Écritures, nous constatons rapidement que la Bible enseigne clairement que le salut est un don gratuit.

Denis : Ephésiens 2, versets 8 et 9 : "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Yah. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie."

Jean : Précisément ! Donc, si l'on considère tous les autres passages de l'Ecriture, nous pouvons savoir que ce verset de Philippiens 2 disant de travailler à notre propre salut, n'a rien à voir avec le salut par les œuvres. Il a en fait tout à voir avec le fait d'être si rempli d'amour et de gratitude au sujet de notre propre salut, que nous coopérons avec le Ciel en travaillant pour le salut des autres parce que nous sommes sauvés.

Denis : Cela a beaucoup de sens. C'est cohérent. Et c'est ce dont nous devons toujours nous souvenir. Si nous trouvons une contradiction apparente, c'est notre drapeau rouge nous rappelant de continuer à creuser parce qu'il y a quelque chose que nous ne comprenons pas, ou une vérité plus grande à cet endroit, que nous devons creuser.

Merci pour cette question, Bekele. J'ai aussi beaucoup appris de cette question aujourd'hui !

Oh ! J'aime cette question. Elle vient d'Abasiama et Kamdibe à Bauchi, au Nigeria. Ils écrivent : "Salutations, mes frères, au nom de notre Seigneur et Sauveur, Yahushua. Nous vous sommes très reconnaissants pour votre ministère. Nous avons eu la chance de nous trouver l’un l’autre, et nous prévoyons de nous marier l'année prochaine. Nous souhaitons vivement honorer Yahuwah dans notre vie. Avez-vous des conseils sur la façon dont un couple Chrétien peut préserver son mariage ?"

Jean : Je suis heureux qu'on nous pose cette question ! Le mariage peut être une réelle bénédiction. Un couple qui est consacré à Yah peut Le glorifier dans leur vie, dans leur foyer et dans leur mariage d'une manière unique et, admettons-le, rarement vu.

Tout d'abord, un bon mariage nécessite de la communication. Je ne saurais trop insister sur ce point. Et pas seulement parler. Une véritable communication est nécessaire, qui exige tout autant d'écouter et d'essayer de réellement comprendre le point de vue de l'autre.

Denis : Je vais juste ajouter mon avis à deux centimes, ici, Jean.

Jean : Je t’en prie.

Denis : Communiquer, ce n'est pas la même chose que penser la même chose que l’autre sur un sujet donné. La communication, c'est parler et écouter ce que l'autre personne a à dire. Et, si on ne peut être d'accord, c’est donner à l'autre personne la liberté d'être en désaccord.

Jean : Avec politesse, bien sûr.

Denis : Oui, bien sûr. Il est étonnant de voir combien de personnes réservent un comportement poli à leurs amis et connaissances mais ne traitent pas les membres de leur propre famille avec courtoisie et respect !

Jean : J'aime ce que tu as dit, sur le fait de donner à l'autre personne la liberté d'être en désaccord. C'est important. Yah ne force pas la volonté humaine, et nous ne pouvons pas non plus. Il est essentiel de donner à l'autre la liberté de conscience, et d’être respectueux du droit de l'autre à croire comme il ou elle est convaincu(e).

Denis : J'aime Jacques 1, versets 19 et 20. Il est écrit : "Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère". Parfois, j’avoue que je peux avoir tendance à être lent à entendre, et rapide à parler. Ma femme vous le confirmera !

Jean : Je pense que nous pouvons tous être comme ça.

Une autre chose à retenir pour maintenir une relation intime est de laisser le passé derrière soi. Ne vous accrochez pas aux blessures du passé.

Bien sûr, il n'y a rien de mal à analyser votre mariage au fil des ans. Vous pourvez vous demander, par exemple : sommes-nous plus proches cette année que nous l’étions l'année passée ? Et qu’il y a cinq ans ? Ou alors sommes-nous plus éloignés l'un de l'autre ?

Mais il est important de ne pas garder rancune. Yahuwah ne continue pas à évoquer nos erreurs passées. Nous devons faire attention à ne pas faire cela à notre conjoint.

Denis : Et nous faisons tous des erreurs. Je suis d'accord : nous devons pardonner à notre conjoint lorsqu’il fait une erreur, tout comme nous voudrions qu'il ou elle nous pardonne quand nous faisons une erreur.

Dans Ephésiens 5:33, Paul nous dit : "Que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari."

Jean : Mais remarquez d'abord ce que Paul dit. Les hommes, nous devons aimer nos femmes comme nous nous aimons nous-mêmes. Ça signifie que nous respectons son individualité et que nous ne lui imposons jamais notre volonté. Elle est une enfant de Yah, autant que nous.

Mesdames, il est important que votre mari sache que vous le respectez. Mais les hommes, pour que nos femmes nous respectent, nous devons les traiter avec respect et gentillesse.

Denis : Très bien. Je me souviens, il y a des années, j'avais un ami qui était pasteur et conseiller matrimonial. Il m'a dit quelque chose qui m'a vraiment surpris. Il m'a dit que chaque fois qu'il conseillait un couple qui avait des problèmes dans leur relation, il écoutait attentivement ce que la femme avait à dire. D'après son expérience, les femmes étaient généralement assez perspicaces quant à l'endroit où la rupture de la relation s'était produite.

Bien sûr, c'est une généralisation. Il y a des hommes qui sont des maris merveilleux et dont les femmes profitent, dans le mauvais sens. Mais dans l'ensemble, je suis d'accord avec lui. Au fil des ans, j'ai observé les relations autour de moi et je ai pu le remarquer quelque fois.

Jean : Les femmes ont généralement de l'intuition et de la perspicacité. Un homme avisé respectera cela. Cela m'amène à mon dernier point : donner et recevoir. Pour qu'un mariage soit durable et heureux, il est important que chaque partie se donne à 100% dans le mariage. On ne calcule pas, 50/50. Chaque partenaire doit donner de manière désintéressée, en cherchant à apporter de la joie à l'autre.

Denis : C'est un très bon conseil. En fait, il y a verset, à ce sujet. Philippiens 2, versets 3 et 4. Il est écrit : "Ne faites donc rien par esprit de rivalité, ou par un vain désir de vous mettre en avant ; au contraire, par humilité, considérez les autres comme plus importants que vous-mêmes ; et que chacun regarde, non ses propres qualités, mais celles des autres."

Jean : Je vais dire quelque chose qui va peut être sembler sexiste, mais en tant qu'homme, et je m’adresse aux hommes, un instant : une femme réellement aimante, voudra vous rendre heureux. Dans Genèse 3, verset 16, Yahuwah a expliqué à Eve que son désir se porterait vers son mari.

Ça signifie qu'une femme Chrétienne, pieuse, dévouée, voudra vous rendre heureux. Elle fera de son mieux pour maintenir la paix et le bonheur dans le foyer. C'est un magnifique attribut féminin. Mais attention, ne le prenez pas pour acquis. Il est très facile et tentant de tirer avantage de cette tendance naturelle féminine à faire passer votre bonheur avant le sien.

Soyez déterminé à protéger cette belle qualité chez votre femme, car je vous garantis qu’il y a une chose qui détruira l'amour, à terme : c'est l'égoïsme.

Denis : Quand une personne, que ce soit l’homme ou la femme, donne tout ce qu'elle a, et que l'autre ne le fait pas, c'est une recette pour l'abus. Je connais aussi des hommes qui ont tout donné pour leur mariage et qui ont essayé rendre leur femme heureuse, et celle-ci en profitait sans donner en retour.

Jean : Il faut être deux, et oeuvrer ensemble, pour faire un mariage heureux, mais malheureusement, et c’est triste, il ne suffit que d'un seul pour le détruire.

Denis : Nous avons quelques articles sur notre site web qui contiennent également de très bons conseils sur le mariage, d’un point de vue biblique. Rendez-vous sur notre site WorldsLastChance.com pour les découvrir.

Très bien. Question suivante. Jillian Morgan en PNG… ah oui : en Papouasie-Nouvelle-Guinée ! Donc, Jillian demande : "Il y a tellement de vents de doctrine qui soufflent en ce moment ! Y a-t-il des signes avant-coureurs qui permettent de déterminer si vous ou quelqu'un d'autre est en train de tomber dans l'apostasie ?"

Jean : Bonne question ! Il est si facile, quand on l'amour et le pardon du Sauveur, de se lancer en avant, tête baissée, et de croire qu'Il nous pardonnera, quoi qu’il arrive. Mais combien il est préférable d'être attentif à tout signe avant-coureur et de revenir à Lui le plus tôt possible, le cas échéant.

Denis : Ça me rappelle l'avertissement de Pierre, dans 1 Pierre chapitre 4, où il est écrit : "La fin de toutes choses est proche. Menez donc une vie équilibrée et ne vous laissez pas distraire, afin d'être disponibles pour prier."

Jean : C'est un verset important et très approprié alors que nous approchons de la fin. Le mot "apostasie" vient du mot grec, "apostasia". Il signifie se révolter ou faire défection, abandonner une cause. Donc, l'apostasie est, littéralement, "se tenir à l'écart", se retirer. C'est une révolte contre la vérité. C'est un abandon de ce que vous croyiez autrefois.

Denis : Et nous savons, d'après les Écritures que, plus nous nous approchons de la fin, plus les croyants abandonneront la vérité. Dans 1 Timothée, je crois que c'est le chapitre 4, Paul dit que dans les derniers jours, certains "abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons."

Jean : Et nous savons, grâce aux paraboles de Yahushua, que ça leur coûtera : tout. Il faut être prêt à abandonner notre volonté sur chaque point. Donc, lorsque la vérité se présente et qu'elle est trop gênante, trop "difficile" à obéir ou trop "impopulaire", c'est ça l'apostasie. C'est se tenir à l'écart de la vérité.

C'est donc là un signe : lorsqu'une nouvelle idée vous est présentée, est-ce que vos émotions s'élèvent contre elle et la rejettent d'emblée sans même la considérer, sans même l'étudier avec un esprit ouvert ?

Denis : J'ai remarqué que la vérité est toujours logique. Quand les gens se battent contre la logique de la vérité, ils sont toujours émotifs. Ils se mettent même en colère !

Jean : J'ai remarqué ça aussi. Je l'ai même remarqué en moi-même, à un moment ou deux. Et quand ça m’arrive, c'est pour moi un signal d'alarme pour sonder mon coeur avec diligence et m'assurer que j'ai bien abandonné toute ma volonté à Yah sur tous les points.

Yahushua nous a donné quelques signes d'avertissement à surveiller. Dans Matthieu 24, versets 10 et 11, il nous met en garde, en disant : "A cause de cela, beaucoup abandonneront la foi [ou : succomberont, selon les versions], ils se trahiront et se haïront les uns les autres. De nombreux faux prophètes surgiront et ils tromperont beaucoup de gens."

Denis : C’est se qui se passe tout autour de nous, aujourd’hui même ! Dans ce même chapitre, Il nous averti : "Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous Mon nom, disant : C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens."

Je crois que satan lui-même usurpera l’identité de Christ avant la fin, en se faisant passer pour Lui. Mais je ne pense pas que ce soit la seule interprétation de ce verset. Parfois, nous sommes si littéraux que nous passons à côté d'autres applications. Ça ne signifie pas seulement que des gens viendront en prétendant être Yahushua Lui-même. Ça signifie aussi que beaucoup viendront, prétendant connaître la vérité, en enseignant : "Voilà qui est vraiment le Christ" et, finalement, ils égareront les gens en présentant de fausses doctrines.

Jean : Je suis d'accord. Il a là une application beaucoup plus large que ce que la plupart des gens réalisent. Mais il y a certaines choses que vous pouvez faire si vous, ou quelqu'un que vous aimez, commencez à glisser vers l'apostasie. Et je ne suis même pas sûr que "glisser" soit le bon mot, ici.

Denis : C'est plus un endurcissement du cœur aux doux appels de l’Esprit Saint, n'est-ce pas ?

Jean : C'est ça. Et il est important de le comprendre au plus tôt. Ne Le laissez pas attendre.

Alors, que faire ? D'abord, priez à ce sujet. Puisque l'"apostasie" est une révolte contre la vérité, priez sincèrement pour obtenir la sagesse et des conseils avant de changer ce que vous croyez.

Ensuite, décidez de suivre la vérité, quel qu'en soit le prix. Faites-en un choix conscient. Mettez-le en mots, dites-le à voix haute : "Je suivrai l'Agneau où qu'Il me conduise, quel qu'en soit le prix, quel qu’en soit le coût."

Ensuite, étudiez le sujet avec un esprit prêt à obéir si l’Esprit Saint convainc votre cœur que c'est la vérité.

Denis : C'est important. Si vous vous lancez dans une étude du sujet avec l'idée que, "bien sûr, c'est faux", vous n'arriverez jamais à la vérité. Vous l'avez déjà rejetée.

Jean : Il est vital d'étudier avec un esprit ouvert. Ensuite, faites une étude de mots ou de sujets sur la question que vous étudiez. Rassemblez toutes les informations, et examinez-les de façon logique. Posez-vous la question : Où se situe le poids de la preuve ? Ou de l’ensemble des preuves ? De quel côté cela penche.

Denis : Une chose que j'aimerais que tu abordes, Jean, c'est comment s’empêcher d'errer sur un terrain enchanté, pour ainsi dire, lorsqu’on étudie un nouveau sujet ? Je pense que c'est une crainte que beaucoup de gens ont.

Jean : Débarrassez-vous de cette peur. Mettez-la de côté. Elle est utilisée par satan pour empêcher les gens d'étudier et les maintenir prisonniers de leur complaisance, de leur condition de Laodicéen.

Denis : Comment peux-tu être si sûr de ne pas errer, de ne pas être trompé, si tu regardes quelque chose de nouveau ?

Jean : Il y a deux promesses que vous pouvez revendiquer lorsque vous étudiez un nouveau sujet. La première se trouve dans Esaïe 1, verset 18. Là, Yahuwah nous invite (je lis la verions King James) : "Viens maintenant, et raisonnons ensemble, dit le Seigneur : si tes péchés sont comme l'écarlate, ils seront blancs comme la neige ; s'ils sont rouges comme le cramoisi, ils seront blancs comme la laine."

Viens, raisonnons ensemble. Il t'invite à étudier ! La vérité est logique, mais chaque cerveau est câblé différemment. Et cela m'amène à la promesse suivante. Lisons dans Jacques 1:5, si tu veux.

Denis : Oh, je n’ai pas besoin de le lire. Celui-là, je l'ai mémorisé. Il est dit : "Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Yah, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée."

Jean : Si vous priez et demandez la sagesse divine, Yahuwah s'est engagé à vous apporter les preuves nécessaires pour éclairer votre esprit afin de comprendre la vérité. Aussi, priez et demandez-lui de vous garder en sécurité !

Denis : Bien sûr. Il préservera nos esprits de toute tromperie.

Jean : Mais vous n'apprendrez jamais de nouvelles vérités si vous refusez d'étudier avec un esprit ouvert, et le Ciel ne cesse de déverser de nouvelles vérités, en ce moment même !

Denis : Comme je le dis chaque jour : on peut faire confiance à Yahuwah sans risque : il est digne de confiance. Si nous Lui confions notre esprit, nos pensées, nous serons en sécurité lorsque nous étudierons de nouvelles vérités.

Jean : Personne ne sera trompé contre sa propre volonté. Yah ne le permettra pas. Donc, la principale chose dont vous devez vous préoccuper est simplement ceci : Est-ce que votre coeur est entièrement livré à Yah, pour faire et suivre Sa volonté ? C'est tout ! Au-delà de ça, vous n'avez pas à vous inquiéter de tomber dans l'apostasie lorsque vous envisagez de nouvelles idées. Il vous gardera en sécurité et vous donnera un discernement spirituel pour voir ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est vrai et ce qui est erroné.

Denis : Ok ! C'est tout ce à quoi nous avons le temps de répondre, pour aujourd’hui, mais continuez à nous envoyer vos questions et vos commentaires. Nous les lisons tous. Pour nous envoyer une question, il suffit d'aller sur notre site Web à WorldsLastChance.com et de cliquer sur "Contactez-nous". Nous aimons avoir des nouvelles de nos auditeurs.

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Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

David Livingstone était un écossais, missionnaire médical en Afrique. Il était également un explorateur, qui a recherché la source du Nil. A l'époque, la source du puissant Nil n'avait pas encore été découverte. Livingstone pensait que s'il parvenait à résoudre le mystère, sa renommée lui permettrait d'acquérir l'influence nécessaire pour mettre fin à la traite des esclaves arabes et swahilis d'Afrique de l'Est.

Il a dit à un ami, je cite : "Les sources du Nil ne sont précieuses à mes yeux que comme un moyen d'ouvrir ma bouche avec puissance parmi les hommes. C'est cette puissance qui, je l'espère, me permettra de remédier à un mal immense."

Il était vraiment un serviteur désintéressé du Très-Haut, qui vivait pour bénir les autres. Mais ce n'était pas une vie facile.

Un jour, le Dr Livingstone est arrivé sur le fleuve Zambèze et a voulu le traverser. Le chef de cette région avait été maltraité par un autre blanc perfide. En représailles, le chef avait juré de tuer le prochain homme blanc qui traverserait le fleuve.

Cette nuit-là, Livingstone s’est tourné vers les promesses inébranlables de Yah et a lu dans Matthieu 28:20, les dernières paroles de Yahushua prononcées avant Son ascension : "Voici ! je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde." En fermant sa Bible, Livingstone a dit : "C'est la parole d'un gentleman à l'honneur le plus strict et le plus sacré ; je ne fuirai pas."

Et il n'a pas fui. Il a traversé la rivière et continué son chemin, sous la protection du Très-Haut.

Le Psaume 121 nous dit : "Yahuwah te gardera de tout mal, Il gardera ton âme; Yahuwah gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais."

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

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Segment de clôture

Merci d'avoir été à l’écoute de cet épisode sur Radio WLC.

Nous vivons une époque très solennelle. Le monde est au bord d’un grand désastre. Des événements catastrophiques vont bientôt se produire qui mettront fin à notre ère, et inaugureront la nouvelle.

Dans Sa grande miséricorde, Yahuwah a révélé par la prophétie ce que l'avenir nous réserve. Apocalypse 8 prédit une série d'événements, d’une gravité croissante, qui dévasteront la terre. Les réserves de nourriture mondiales seront décimées. La famine, et la mortalité qui l'accompagne, en résulteront. Les réserves d'eau potable de la terre seront également touchées.

Apocalypse 9 nous révèle que des démons se feront passer pour des extraterrestres. La terreur et la dévastation, causées par cette soi-disant "invasion extraterrestre", feront que les gens chercheront désespérément à se mettre en sécurité, à tout prix. La liberté de vivre, et de pratiquer le culte, selon ce que nous dicte notre conscience, ne sera qu’un souvenir du passé. De nombreuses vies seront perdues au cours de cette série d'événements, et lorsque la marque de la bête sera imposée, il y aura des martyrs. Chaque événement sera une préparation pour la crise suivante, dans un long et dernier appel à la repentance de la miséricorde divine, car Yahuwah "ne veut pas qu'un seul périsse", mais, au contraire "que tous arrivent à la repentance".

Peu de temps après les événements décrits dans Apocalypse 8 et 9, les sept derniers fléaux s’abattront sur la terre. Ces fléaux, et les Trompettes précédentes, feront des ravages et sèmeront le choas sur la terre. Ils causeront une destruction et une misère sans précédent.

Ésaïe 24 nous averti ainsi :

"Oui, Yahuwah va dévaster la terre, Il va la ravager, en bouleverser la surface, Il en dispersera les habitants. . . La terre se déchire, et se fissure, elle vacille, elle oscille et titube, pareille à un ivrogne, et elle est ébranlée tout comme une cabane, car le poids de son crime pèse sur elle","Elle tombe, et ne se relève plus."

Pour les croyants, cependant, il y a de l'espoir ! En décrivant la fin de notre époque, Yahushua a dit dans Luc 21, verset 28 : "Quand ces événements commenceront à se produire, levez la tête et prenez courage, car alors votre délivrance sera proche." Oui, la fin sera traumatisante : elle est censée l'être. Yahuwah veut sauver chaque individu qu'Il peut sauver, c’est pourquoi Il permet ce point culminant final, pour réveiller les âmes.

Mais la Bonne Nouvelle de l’Évangile du Royaume de Yah est que, au-delà des événements traumatisants d’un proche futur, une éternité de bonheur attend tous ceux qui accepteront le don divin du salut. Lorsque Yahushua reviendra, tous ceux qui sont morts en croyant aux mérites du Sauveur crucifié et ressuscité, seront ressuscités lors de la première résurrection. Yahushua établira alors le royaume de Yah sur terre. Lui et les rachetés, régneront conjointement sur la terre pendant les mille premières années de l'éternité.

Jean a vu "un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu".

Si vous souhaitez vous joindre aux rachetés de toutes les époques, et vivre une vie à la mesure de celle de Yahuwah, faites le choix : acceptez le salut aujourd'hui. Vous n'avez pas besoin de vous y "préparer" par vous-même. La vérité est que : vous ne le pouvez pas. Et moi non plus. Personne ne le peut. Venez à Lui, tel que vous êtes. N'attendez pas d'avoir cessé de pécher. Vous ne vous améliorerez pas par vos propres efforts !

Acceptez l'invitation de Yahuwah à devenir membre de Son royaume terrestre éternel. Lorsque vous accepterez cette précieuse invitation, Yahuwah vous offrira un tout nouveau coeur. Dans Ezéchiel 36, verset 26, Il déclare : "Je te donnerai un coeur nouveau et Je mettrai en toi un esprit nouveau, J'enlèverai de ton être ton coeur dur comme la pierre et Je te donnerai un coeur de chair." Accepter ce cadeau inestimable, est la seule façon de rejoindre Son Royaume.

Venez à Yahuwah, tel que vous êtes. Il attend les bras grands ouverts, désireux de recevoir tous ceux qui viennent à Lui.

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Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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