World's Last Chance

Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

WLC Free Store: Closed!
Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

WLC Radio

Que se passe-t-il après la mort ?

0:00
0:00
Note: The below transcript is an automatically generated preview of the downloadable word file. Consequently, the formatting may be less than perfect. (There will often be translation/narration notes scattered throughout the transcript. These are to aid those translating the episodes into other languages.)

Episode 123

Que se passe-t-il après la mort ?

Partie 1

Eric Thomas : Bonjour ! Bienvenue sur Radio WLC. Je suis votre animateur, Eric Thomas, et avec moi, Jean Olivier !

Jean Olivier : Bonjour, amis auditeurs ! Nous sommes heureux que vous puissiez vous joindre à nous.

As-tu entendu parler de Colomban de Luxeuil, Eric ?

Eric : Ce n'était pas un missionnaire irlandais du 6ème siècle ?

Jean : Oui. Et, pour un style de vie si austère, il avait plutôt le sens de l'humour. Un jour, il a écrit une lettre au pape Grégoire, dit le Grand. Colomban n'était pas satisfait de certaines choses mises en place par un pape précédent, le pape Léon dit le Grand. Il voulait que le pape Grégoire fasse quelques changements et ne soit pas lié par ce que le pape Léon avait décrété.

Eric : Alors, qu’est-ce qui s'est passé ?

Jean : Eh bien, Colomban a donc écrit au pape Grégoire. Rappelons-nous qu’à cette époque, le latin était la langue des lettrés. C'est probablement dans cette langue que la lettre a été écrite.

Quoi qu'il en soit, pour encourager le pape à penser et à agir indépendamment des précédents, Colomban a cité Ecclésiaste 9:4.

Eric : Ecclésiaste 9:4 ?

Jean : Pourquoi ne pas le lire pour nous ?

Eric : Très bien. Il est écrit… "Pour tous ceux qui vivent il y a de l'espérance; et même un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort.".

Oh, un jeu de mot, je suppose. Le mot latin pour "lion", c’est leo, donc, en gros, il dit au pape qu'un chien vivant vaut mieux qu'un léon mort !

Jean : Pas très flatteur pour le pape Léon, mais il a marqué un point. Le lion peut être le "roi des animaux", mais même un chien est plus puissant qu'un lion mort. Les gens le savent instinctivement, et c'est pourquoi il y a cette préoccupation de la mort. La seule chose qui soit sûre pour qui que ce soit à la naissance, c’est qu'il ou elle sera un jour confronté(e) à la mort.

Eric : Je pense qu’il s’agit d’un sentiment de peur, aussi. Les gens ne sont pas toujours sûrs de ce qui se passe à la mort, alors il est facile de se préoccuper de quelque chose que l'on connaît si peu. Les différentes religions ont fourni des explications différentes sur ce qui se passe après la mort.

Les hindous, par exemple, croient en la réincarnation. Le genre de personne que vous avez été dans cette vie, déterminerait ce en quoi vous serez réincarné dans la prochaine vie, selon cette croyance.

Jean : Les musulmans ont une croyance complètement différente en ce qui concerne la mort.

Eric : Il me semblent qu'ils croient que les martyrs vont directement au jardin d'Eden. Mais la plupart des gens ne sont pas martyrisés. Qu'en est-il des gens qui sont tués dans des accidents de voiture, ou qui meurent d'un cancer, ou de vieillesse ? Que croient-ils qu'il leur arrive ?

Jean : Cela dépend vraiment. L'Islam enseigne qu'au moment de la mort, l'esprit du défunt va au Paradis puis en Enfer, où on lui montre à la fois la félicité et la torture qui attendent les âmes à la fin des temps. L'esprit retourne ensuite dans le corps où il rencontre deux anges. Ces anges ont une apparence terrifiante. Ils organisent une épreuve rapide pour tester la foi du musulman. Si l'esprit du musulman décédé peut répondre correctement à leurs questions et – c'est essentiel – s'il n'a pas commis de péché, il n'a rien à craindre. Sa tombe est transformée en un lieu luxueux qui rend plus confortable la longue attente jusqu'au jugement final.

Eric : Et que se passe-t-il si sa foi n'est pas parfaite, ou s'il avait des péchés ?

Jean : Eh bien, ce n'est pas très bon. La tombe devient oppressante et contraignante. Elle se remplie et fait pression sur le corps du défunt, qui le ressent. Au fur et à mesure que le corps se décompose et que la cage thoracique s’affaisse, les vers commencent à grignoter le corps en décomposition, causant d'horribles douleurs.

Eric : Euh… C'est plutôt effroyable comme perspective consciente. Et comme tout le monde a péché à un moment ou à un autre, c'est en gros le sort qui attend tous les musulmans, non ?

Jean : Ils ne croient pas que la torture dure indéfiniment. C'est plutôt une souffrance intermittente qui se terminera à la résurrection. S'ils ont suffisamment souffert, Allah pourra leur pardonner.

Eric : C'est plutôt affreux, comme tableau. Je ne peux pas imaginer perdre un être cher dans la mort, et croire qu'il souffre si horriblement, et continuellement.

Jean : Ce serait terrible, si c’était le cas. Un psychologue du nom d'Ahmed Abdel-Khalek a étudié l'anxiété face à la mort chez les jeunes arabes. Il a interrogé de jeunes Égyptiens et de jeunes Koweïtiens et a découvert qu'ils s'inquiétaient davantage de la torture de la tombe que de la perte d'un parent proche ou du diagnostic d'une maladie mortelle. Donc, oui. Leurs croyances ne sont guère réconfortantes.

Eric : Que croient les juifs au sujet de ce qui se passe après la mort ?

Jean : Les juifs n'ont pas de doctrine fixe sur ce qui se passe après la mort.

Eric : Mais ils aiment en débattre, n'est-ce pas ?

Jean : Oui, mais beaucoup d'entre eux croient qu'il est plus important de se concentrer sur cette vie, plutôt que de s'inquiéter de ce qui se passe après. Donc, le judaïsme n'a pas vraiment de consensus sur ce qui se passe après la mort.

Heureusement pour nous, cependant, les Écritures ne sont pas muettes à ce sujet. Retournons dans Ecclésiaste chapitre 9.

Eric : Oui, je l'ai toujours sous les yeux.

Jean : Très bien, reprenons là où nous nous sommes arrêtés.

Eric : Juste après le "lion mort" ?

Jean : Oui, les versets 5 et 6, si tu veux.

Eric : Très bien. Il est écrit : "Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. 6 Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri; et ils n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. "

Jean : Voici ce que l'Écriture dit de la mort. "Les vivants… savent qu'ils mourront". Ils ont la conscience de leur existence actuelle, et l’attente logique qu'un jour ils mourront. Les morts n'ont pas une telle conscience. Ils ne sont même pas des esprits éthérés. Ils n'ont aucune émotion : pas d'amour, pas de haine, pas d’envie, pas de jalousie (dans la King James).

C'est tout. Leur vie est terminée. Fini. Plus rien.

Eric : C'est en fait… pas si mal. Je veux dire, je préfère penser qu'il n'y a rien après la mort, que de penser qu'un être cher souffre continuellement.

Jean : Non seulement cela, mais la théologie même suggérant qu'une personne pourrait hériter de la vie éternelle après avoir été punie assez longtemps pour ses péchés nie en fait, concrètement, la mort du Sauveur à la croix.

Yahushua est mort pour nos péchés ! Nous n'avons pas besoin de faire pénitence, ou de "gagner" de quelconque manière notre chemin vers le pardon. Nous sommes pardonnés. Il nous suffit de l'accepter.

Eric : Amein. Romains 6:23 nous dit que, si le salaire du péché est la mort, le don de Yah est la vie éternelle par Yahushua Christ, notre Seigneur. Si vous devez faire quelque chose pour le gagner, ce n'est pas un don.

Jean : Non. Mais il y a autre chose. Les personnes qui ont souffert d'une douleur physique intense, et ayant par ailleurs subi un traumatisme psychologique, vous diront que l'agonie émotionnelle est bien pire que toute douleur physique pourrait l'être.

Eric : C'est vrai. Ayant personnellement connu des douleurs assez intenses, à la fois physiques et émotionnelles, je suis d'accord avec ça.

Jean : L'absence totale de conscience dans la mort est l'un des plus beaux cadeaux de Yahuwah !

Eric : Et pas seulement pour les morts ! Je me souviens qu'une femme avait écrit à un chroniqueur chrétien. Apparemment, l'année d’avant, sa belle-mère était morte. Son mari était bien sûr très affecté par la perte de sa mère, mais ce sur quoi sa femme demandait conseil concernait sa conviction que sa mère était au paradis.

Jean : Elle n'était pas d'accord ?

Eric : Non. Apparemment, la belle-mère était une femme très charmante. Le problème est que ce couple, comme la plupart des chrétiens, avait reçu l’enseignement selon lequel, quand une bonne personne meurt, son âme va au Ciel. Alors, le mari était convaincu que sa mère flottait autour de lui, observant tout ce qu'il faisait… tout ce qu’il faisait.

Jean : Hm.

Eric : Et cette pensée le dérangeait vraiment. Concrètement, il ne voulait même pas avoir de relations intimes avec sa femme de peur que sa mère soit là, à littéralement tout voir.

Jean : Je vois. Le malaise…

Eric : Il est facile de comprendre pourquoi il pensait cela. Si on vous a appris dès l’enfance que vos proches décédés sont au paradis, à veiller sur vous, c’est une conclusion logique à tirer.

Jean : Ce n'est pas vraiment une pensée réconfortante ! Mais tu vois, toute erreur doctrinale est comme ça. Elle peut sembler agréable en surface, mais si on creuse un peu, on découvre vite que la réalité d’une telle supposition n'est pas si agréable que ça. L'attrait n'est que superficiel.

La vérité est tellement meilleure, tellement plus réconfortante, toujours. Passons à Jean 11. Ecclésiaste nous dit que les morts n'ont pas de conscience, mais ce récit de la vie de Christ nous le dit de façon limpide. Commençons à partir du verset 1.

Eric : Très bien : "Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa soeur. 2 C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. 3 Les soeurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. 4 Après avoir entendu cela, Yahushua dit : Cette maladie n'est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Yah, afin que le Fils de Yah soit glorifié par elle."

Jean : On peut voir le niveau de confiance que cette famille avait en Yahushua. Ils étaient Ses amis ! Ils croyaient que tout ce qu'ils avaient à faire, était de faire savoir à Yahushua que leur frère était malade, et qu'il viendrait le guérir immédiatement.

Lisons maintenant les versets 6 et 7.

Eric : "Lors donc qu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, 7 et il dit ensuite aux disciples : Retournons en Judée".

Jean : Donc, Yahushua a prolongé délibérément son séjour à l’endroit où il était. Il s'est attardé pendant deux jours de plus, puis il a finalement décidé d'aller en Judée.

Les disciples ont été surpris. Peu de temps auparavant, les Juifs de Judée avaient tenté de le lapider à mort. Ils voulaient donc naturellement savoir pourquoi il risquait sa vie en retournant si vite en Judée. Lisons la réponse de Yahushua, au verset 11.

Eric : "Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller. "

Jean : Les disciples n'ont pas compris. Lisons maintenant les versets 12 à 14.

Eric : "Les disciples lui dirent : Seigneur, s'il dort, il sera guéri. 13 Yahushua avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil. 14 Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort."

Jean : J’aime cette façon de voir la mort ! Yahushua a dit que c'était comme être endormi. Pas de souffrance. Pas de torture physique. Pas de tristesse de voir la douleur de vos proches laissés derrière vous.

Eric : Pas d'espionnage des êtres chers encore en vie.

Jean : Non. Juste une absence complète et totale de conscience. C'est, littéralement, comme être endormi. Quand tu étais petit, t’es-tu déjà endormi chez quelqu'un, pour te réveiller dans ton propre lit le lendemain matin ?

Eric : En fait, je me souviens que ça m'est arrivé quelques fois. C'était toujours surprenant. Mon père m'avait porté jusqu'à la voiture alors que je dormais déjà, donc : je m'étais endormi dans un endroit, pour me réveiller dans un autre.

Jean : Très bien. C'est à ça que ressemble la mort. Prenons l’exemple de quelqu'un qui est mort dans un accident de train à la fin du 19ème siècle. A un moment donné, le wagon s’est renversé et il s’est retrouvé dans cet horrible accident, un coup à la tête l'ayant assommé. Il n’a jamais repris conscience. Le prochain moment de conscience – s'il est mort en aimant Yahuwah et en faisant confiance aux mérites du Sauveur – c'est qu'il se réveillera à la résurrection. Pour lui, c'est comme si aucun temps ne s'était écoulé. Il s'est comme endormi. Maintenant, il est réveillé, il entend le chœur angélique qui se réjouit, il lève les yeux pour voir le Sauveur.

Voilà à quoi ressemble la mort, selon le Sauveur lui-même. Ce n'est pas aller en enfer, ou au purgatoire. Ce n'est pas aller au paradis. C'est simplement s'endormir, en attendant la résurrection.

Eric : Ok, nous allons faire une courte pause, mais à notre retour, j'aimerais que nous partagions au sujet de l'âme. Beaucoup de chrétiens croient que l'âme ne meurt pas, même si le corps meurt. Il semble que les musulmans croient la même chose. Mais que dit l'Écriture ? Est-ce qu'elle dit même quelque chose à ce sujet ?

Jean : En fait, oui. Et il se trouve que c'est assez clair, et ça correspond au fait que la mort est comme un sommeil.

Eric : Très bien. Gardons cette pensée, les amis. J’aimerais en entendre davantage. A tout de suite.

* * *

Partie 2

Eric : J'aimerais entendre ce que la Bible dit à propos de l'âme. Le sommeil de l'âme, qui est en opposition à l’idée d’une âme immortelle. Vous ne pouvez pas avoir les deux, et il se touve que la majorité des chrétiens croient que nous avons des âmes immortelles.

Jean : Oui, mais la majorité a rarement – voire jamais – raison. Voyons ce que la Bible a à dire. Tournons-nous vers 1 Timothée, chapitre 6. C'est un principe fondamental qui contredit absolument l'idée que tout être créé aurait une âme immortelle.

Eric : Quels versets ?

Jean : Lisons les versets 13 à 16. C'est une phrase assez longue.

Eric : Typique de Paul !

Jean : En effet. Mais c'est un passage important. Paul donne ici une description de Yahuwah. Prêtons attention au mot " immortalité ", et voyons ce qu'il dit à ce sujet.

Eric : "Je te recommande, devant Yahuwah qui donne la vie à toutes choses, et devant Yahushua-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, 14 de garder le commandement, et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Yahushua Christ, 15 que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, 16 qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle. Amen ! "

Jean : Ne vous laissez pas distraire par la référence de Paul à Yahushua ici. Ce n'est pas de lui qu'il parle. Il parle ici de Yahuwah qui demeure dans "une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir". C'est de Lui qu'il s'agit ici.

As-tu entendu la référence à l'immortalité ?

Eric : Oui, ça nous dit que Yahuwah est le "roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l'immortalité". On ne peut pas être plus clair que ça.

Jean : En effet, on ne peut pas être plus clair. Yahuwah est notre Créateur. Il est la force vitale à l'origine de tout ce qui existe. Cela n’insiste pas sur le fait que Yahuwah existe par Lui-même. C’est le cas, Il est auto-existant, mais ce n'est pas le sujet de ce qui est dit ici. Ce qui est dit ici, c'est que seul Yahuwah est immortel.

Et cela donc signifie… quoi ?

Eric : Que personne d'autre ne l’est, à part Lui.

Jean : Personne d'autre ne l'est, en effet. Ce verset à lui seul suffit pour établir que l'âme humaine n'est pas immortelle, car l'Écriture dit que seul Yahuwah possède l'immortalité.

Qu'a dit le serpent à Eve ?

Eric : "Vous ne mourrez pas".

Jean : Même si Yahuwah avait dit qu'ils mourraient s'ils péchaient. Dire qu'un être humain a une âme immortelle, c'est simplement répéter ce que satan a dit à Eve dans le jardin d'Eden.

Eric : Alors, qu'est-ce que " l'âme " ?

Jean : Très bien. Regardons cela. Prenons Genèse 2.

Dans Genèse 1, il est simplement dit que Yahuwah a créé la race humaine, mais ici, dans Genèse 2, nous avons une explication plus détaillée de la façon dont Il l’a fait. Lisons le verset 7.

Eric : " Yahuwah Elohim forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant. "

Jean : Le mot traduit ici par " souffle " vient d'un mot hébreu qui signifie un souffle de vent, un souffle vital ou même une inspiration divine. Job 37:10 nous dit que par le "souffle" de Yah, le gel est donné. C'est le même mot.

Maintenant, il est parfois utilisé de manière interchangeable (dans certaines versions) avec un autre mot hébreu qui est également traduit par "souffle". Tu peux aller dans Genèse 7 verset 15, et je vais lire Genèse 6, verset 17. Remarquez le mot "souffle".

Il est écrit : "Et moi, je vais faire venir le déluge d'eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel; tout ce qui est sur la terre périra. "

Ok, maintenant lisons Genèse 7:15.

Eric : "Ils entrèrent dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, de toute chair ayant souffle de vie."

Jean : Donc, le souffle. Yahuwah a soufflé dans les narines de l'homme Son souffle de vie et l'homme est devenu une âme vivante.

Maintenant, j’aimerais que nous lisions un autre verset qui contient le même mot que celui utilisé dans Genèse 6 et 7 pour décrire le " souffle de vie ". Lisons Genèse 1, versets 1 et 2.

Eric : Oh, je l'ai mémorisé, ce passage. Je pense que tout chrétien le connait. Ce sont les premiers mots de l'Écriture. Il est dit : "Au commencement, Elohim créa les cieux et la terre. 2 La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Elohim se mouvait au-dessus des eaux. "

Attends une minute. Il n'y a pas de "souffle" là.

Jean : Pas en français, non. Mais il est bien là, dans l'hébreu original. C'est le mot "esprit". L' "esprit d'Elohim" se mouvait au-dessus des eaux. "Esprit" et "souffle" dans l'Écriture sont interchangeables.

Eric : C'est vraiment beau, parce que dans… Esaïe 55 ? Il y a cette belle explication de la puissance qui est contenue dans la parole de Yah. Il est dit que c'est comme la pluie, qui a le pouvoir de faire fleurir et pousser les semences de la terre.

Jean : Pourquoi ne pas le lire pour nous ?

Eric : Très bien. Donne-moi juste un instant pour le trouver… Nous y voilà. C'est Esaïe 55, les versets 8 à 11. Ecoutez ça, il est écrit : "Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit Yahuwah. 9 Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées.

10 Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n'y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange, 11 Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins. "

Ce que cela signifie, c'est que la Parole de Yah elle-même contient le pouvoir de faire ce qu'Il dit.

Jean : Et savez-vous pourquoi ? Parce que Sa parole est portée par Son souffle. Ce même souffle qui a été insufflé dans les narines de l'homme pour qu'il devienne un être vivant. C'est pourquoi, dans le récit du déluge, il est question de toute chair ayant souffle de vie.

Il faut un corps physique plus le "souffle" de Yah pour former une vie consciente. Sans cette combinaison, vous n'avez pas de pensée consciente. Vous n'avez pas d'âme vivante.

Eric : Alors, de quel mot hébreu vient le mot "âme" ? Y a-t-il une corrélation entre les deux ?

Jean : C'est une bonne question et la réponse est, oui, il y en a une. Où est-il dit que l'homme est devenu un être vivant, ou une âme vivante (selon les versions) ? Le mot " âme " ici vient du mot hébreu nephesh.

Eric : Qu'est-ce qu’il signifie ?

Jean : Il signifie, littéralement, une "créature qui respire". Lisons la définition du Dictionnaire Strong Élargi des Mots de la Bible. C'est le numéro 5315. Allons-y.

Eric : Très bien… Il est dit, je cite : "Nephesh signifie âme, soi, vie, personne, cœur. La signification de base vient de sa forme verbale, naphash, faisant référence à l'essence de la vie, l'acte de respirer, de prendre de l'air."

Jean : Très bien. Donc, la signification de base fait référence à l'acte de respirer. Est-ce qu'on respire quand on est mort ?

Eric : Non.

Jean : Donc, non seulement Yah seul a l'immortalité, mais nos " âmes " n'existent que lorsque ce souffle de Yah est dans un corps physique. Il n'y a aucune " vie après la mort " tant que Yah ne redonne pas Son souffle à l'individu à la résurrection.

Eric : Alors, que se passe-t-il précisément à la mort ?

Jean : Eh bien, laissons la Bible répondre à cette question. Regardons le chapitre 12 d'Ecclésiaste. C'est le dernier chapitre du livre de l'Ecclésiaste, écrit à la fin de la vie de Salomon. Commençons au verset 1.

Eric : "Et souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu'arrivent les années dont tu diras: Je n'y prends point de plaisir"

Jean : Voilà le résultat de l'expérience de vie de Salomon : souviens-toi de Yahuwah quand tu es jeune.

Maintenant, lisons les versets 6 et 7. Il nous dit ce qui se passe à la mort.

Eric : "Souviens-toi de ton Créateur avant que le cordon d'argent ne se détache, que le vase d'or ne se brise, que la cruche ne se casse à la source et que la poulie ne tombe, rompue, dans le puits, 7 avant que la poussière ne retourne à la terre, comme elle y était, et que l'esprit ne retourne à Elohim, celui qui l'a donné! "

Jean : Alors, qu'est-ce qui arrive à " l'esprit " quand une personne meurt ?

Eric : Il retourne à Yahuwah qui l'a donné.

Jean : C'est exactement le même mot utilisé dans Genèse 1, verset 2, qui dit que " l'esprit " d'Elohim se mouvait à la surface des eaux.

Sans l' "esprit" ou le souffle de Yahuwah, il n'y aucune conscience. Point.

Eric : C'est en fait une pensée réconfortante. Quand tu meurs, il n'y a pas de souffrance. Quand vos proches meurent, ils ne souffrent plus. C'est comme s'ils dormaient.

Jean : Et la vie qui a été donnée une première fois, sera à nouveau restaurée quand Yahushua reviendra. Tous ceux qui sont morts en faisant confiance aux mérites du sang du Sauveur seront ressuscités quand il reviendra pour établir le Royaume éternel de Yahuwah sur la terre.

Eric : Alors, est-ce qu'on nous donnera des corps spirituels, ou est-ce que ces mêmes corps physiques nous seront rendus ?

Jean : Cela n'a pas vraiment d'importance. Paul appelle cela un mystère. Ce qui faut retenir c’est que notre caractère, notre personnalité, l'essence même de qui sommes nous sera rendue.

Lisons-le : 1 Corinthiens 15, versets 51 à 53.

Eric : Il est écrit : "Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, 52 en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. 53 Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. "

Jean : Notez que l'immortalité est un don fait aux rachetés. Ce n'est pas quelque chose qu'ils ont par nature.

Eric : J'ai remarqué aussi, que Paul se réfère également à la mort comme à un sommeil. Au verset 41, dans la version King James, comme dans la Bible Martin, il est dit : " Nous ne dormirons pas tous ". C'est intéressant.

Jean : Encore une fois, l'immortalité est un don, un cadeau qui ne sera pas donné avant le retour de Yahushua.

C'est quelque chose que Job avait bien compris. Nous savons comment ses amis sont venus pour lui " remonter le moral "…

Eric : Oui. De piètres consolateurs.

Jean : C’est ça. Ils n'ont pas vraiment été d’une grande aide, n’est-ce pas ? Job aspirait à la mort. Et même s'il désirait ardemment que sa vie de souffrance prenne fin, il ne s'attendait pas à aller au Ciel immédiatement. Passons à Job 19 et lisons les versets 25 à 27. Job déclare assez explicitement que son corps se décomposera dans la tombe.

Eric : Oui, je me souviens de ce passage. Une déclaration de foi si incroyable et si forte. Il est écrit : "Mais je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le dernier sur la terre. 26 Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Yah. 27 Je le verrai, et il me sera favorable; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre; Mon âme languit d'attente au dedans de moi. "

C'est magnifique.

Jean : Remarquez que si Job faisait confiance à Yahuwah pour le ressusciter et vivre à nouveau sur la terre, il ne s'attendait pas à ce que ce soit immédiatement après sa mort. En fait, il ne s'attendait pas du tout à ce que cela se produise avant beaucoup plus tard, longtemps après que son corps soit redevenu poussière.

Tous ceux qui sont morts en ayant confiance dans les mérites du sang de Yahushua, seront ressuscités pour vivre et régner avec Lui pendant mille ans sur la terre renouvellée.

Eric : Très bien. Parlons un instant de ceux qui persistent dans la rébellion. Si nous n'avons pas d'âme immortelle, cela signifie qu'il n'y a pas d'enfer brûlant éternellement.

Jean : Exact. Une telle hérésie est diamétralement opposée au caractère d'amour divin, et la Bible dit clairement dans 1 Jean 4, verset 8 que Yahuwah est amour. Mais plus que ça, brûler éternellement en enfer est toujours une vie éternelle. Ce n'est peut-être pas une vie éternelle que quiconque souhaite, mais c'est quand même une vie éternelle.

Tu as mentionné tout à l’heure Romains 6:23…

Eric : Oui. " Le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Yah, c’est la vie éternelle en Yahushua Christ, notre Seigneur. "

Jean : Le salaire du péché, c’est la mort. Ce n'est pas "la vie éternelle dans les tourments". De plus, le "don de Yah", c’est la vie éternelle. Une vie éternelle dans les tourments n'est pas un "don", n’estpas un "cadeau" ! C'est sadique. C'est cruel et maléfique. C'est ce que satan ferait, jamais Yah.

Passons maintenant à Apocalypse 20. À la fin du millénaire qui suivra le retour de Yahushua sur terre, tous ceux qui auront persisté obstinément dans la rébellion seront confrontés au trône du jugement de Yah. Lisons à ce sujet. Apocalypse 20, versets 11 à 15.

Eric : "Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent devant sa face . . . Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. 13 La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres. 14 Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. 15 Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu. "

Jean : Encore une fois, la vie éternelle est la récompense donnée aux vainqueurs. Les perdus ne recevront pas ce don, ce cadeau, pas même dans les tourments. La mort est la récompense de tous ceux qui rejettent la miséricorde de Yahuwah.

Yahuwah fera la seule chose qu'un Père miséricordieux puisse faire : Il permettra à ceux qui se sentiraient misérables dans le Royaume de l'Amour, de cesser d'exister.

Eric : C'est une déclaration puissante qu'à la fin, même la mort et le séjour des morts seront détruits. C'est une promesse ! Plus de péché, donc plus de mort ; plus de souffrance.

Jean : Les mensonges de satan n'apportent toujours que de la souffrance. Dans chaque acte de Yahuwah, Son amour éternel pour les pécheurs est révélé, et, dans la mort, ce n'est pas différent. La mort n'est qu'un sommeil et même les pécheurs, une fois qu'ils seront détruits dans le lac de feu, seront morts. Plus de souffrance, et certainement pas une souffrance éternelle.

Eric : Non. C'est quelque chose de rêvé par le diable et attribué à Yah. Il est étonnant, et merveilleux, de constater que même lorsqu'il s'agit de la mort, l'amour de Yah transparaît toujours. Comment peut-on s'empêcher d'aimer un Dieu comme Lui ?

Restez à l'écoute, les amis. Dans un instant, c’est notre Courrier des Auditeurs.

* * *

Vous écoutez Radio World's Last Chance sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

* * *

Courrier des Auditeurs

Eric : Très bien, la question du courrier des Auditeurs aujourd'hui nous vient tout droit de Shimoga, en Inde ! Savais-tu que le calcul, la trigonométrie et l'algèbre ont été inventés en Inde ?

Jean : Non, je ne savais pas. Mais c'est logique, l'Inde possède la deuxième plus grande réserve d'ingénieurs et de scientifiques au monde.

Eric : Des gens plutôt intelligents. Ok, Kabir a une question dont je pense que beaucoup d'entre nous peuvent bénéficier, en particulier dans un monde qui devient de plus en plus séculaire. Il nous écrit : "Je suis l'un des deux seuls chrétiens à mon travail. Nous avons discuté dernièrement de la façon dont les valeurs chrétiennes pourraient influencer l'éthique de travail. Un conseil ?"

Jean : Eh bien, "l'éthique" consiste à faire ce qui est juste. Maintenant, en ce qui concerne l'étiquette, ou le protocole, ce qui est convenable de faire ou non, chaque culture a son propre ensemble de normes comportementales qui sont attendues dans le monde professionnel.

Ceci dit, il existe certains absolus qui transcendent toutes les cultures. La norme ultime de ce qui est juste, bien sûr, se trouve en Yahuwah Lui-même. Les principes Bibliques sont donc tout à fait pertinents dans le monde des affaires.

Eric : Pourrais-tu donner un exemple précis ?

Jean : Bien sûr ! Prenons par exemple Michée 6, verset 8. Cela résume, en un seul verset, comment les chrétiens devraient agir à tout moment. Il est écrit : " On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien : et ce que Yahuwah demande de toi, c’est que tu pratiques la justice (ou : ce qui est juste, dans une autre version), que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Elohim."

Ok, maintenant, appliquons ça au monde du travail, aux affaires. Si vous agissez de manière juste, vous ne tromperez jamais quelqu'un d'autre. Vous ne profiterez pas de quelqu'un juste parce que vous êtes en position de pouvoir le faire : ni financièrement, ni en profitant de son ignorance, ou de quelque manière que ce soit.

Eric : La règle d'or : traiter les autres comme nous voudrions être traités.

Jean : Exactement. Ça signifie que, si vous êtes un employeur, vous paierez vos employés un salaire décent.

Eric : 1 Timothée 5:18 – "L'ouvrier mérite son salaire"

Jean : Exact. Nous n'honorons pas Yah quand nous profitons de ceux qui travaillent pour nous. De même, si vous êtes employé, vous donnerez à votre employeur une journée de travail honnête en échange de votre salaire. Vous traiterez vos clients et vos collègues avec considération, courtoisie et respect. Si vous passez un accord, ou signez un contrat, vous honorerez cet accord, vous honorerez ce contrat.

Eric : J’ai lu un certain nombre de versets dans les Écritures où la Bible parle des faux poids et mesures.

Jean : Oui ! Qui voudrais être trompé au sujet d’un prix juste ? C'est de cela que parlent les faux poids et mesures. Si vous avez acheté quelque chose, comment vous sentez-vous si, en rentrant chez vous, vous découvrez qu'on vous a trompé et qu'on ne vous a pas donné à la hauteur de ce que vous avez payé ?

Non seulement c'est de la tromperie, mais ce ne sont pas de bonnes pratiques d’affaires, ni commerciales. L'honnêteté, l'intégrité, le respect des contrats, le travail soutenu : ce sont tous des principes pratiques qui ont une grande importance sur le lieu de travail.

Eric : En tant que chrétiens, nous devons aussi nous rappeler que nous représentons Yahuwah dans le monde. Est-ce que nous l'honorons vraiment quand nous " faisons des affaires juteuses " et que nous profitons des autres, juste parce que nous sommes en position de pouvoir le faire ?

Jean : C'est un bon point. N'oublions jamais que, pour beaucoup de gens, nous serons le seul visage de Yahuwah qu'ils verront jamais. La façon dont vous traitez vos employés et vos collègues, la façon dont vous parlez aux autres, révèle votre éthique.

Allons au chapitre 4 de Philippiens et lisons le verset 8. Il contient des principes qui peuvent s'appliquer à tous les domaines de la vie.

Eric : "Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées."

Jean : L'honnêteté, l'intégrité, la droiture, le fait d'être positif, toutes ces choses devraient être des qualités de caractère du chrétien, et sont également de bonnes qualités à avoir dans le monde du travail, dans le monde des affaires. Il est tout simplement logique, en affaires, et dans tout travail, de ne pas profiter des autres juste parce que vous êtes en position de pouvoir le faire ; d'être honnête et juste. C'est ce qui bâtira votre réputation et qui reflètera également l'image de Yah en vous.

Eric : Ok, une autre question, rapidement : Daniel, de Bulawayo, au Zimbabwe, voudrait savoir : "Que sont les livres apocryphes ? Les chrétiens devraient-ils les lire ? "

Jean : Il y a en fait beaucoup de livres dit apocryphes. Certains d'entre eux sont assez bons, d'autres sont pleins d'hérésie. Maintenant, si vous parlez des " apocryphes " au sens strict, ces livres étaient en fait considérés comme faisant partie de l'Écriture. Si vous regardez des Bibles publiées dans les années 1800 et avant, les apocryphes étaient souvent inclus. Je sais que Luther les a inclus dans sa traduction, et toutes les Bibles King James publiées avant 1666 comprenaient les apocryphes.

Eric : Par "les apocryphes", tu veux dire… ?

Jean : Des livres comme 1 et 2 Esdras, Tobit, Judith, l’Ecclesiastique (ou Siracide), 1 et 2 Maccabées. Beaucoup d'entre eux ont été écrits dans la période intertestamentaire, c’est-à-dire la période de temps entre l'écriture de l'Ancien Testament et le début du Nouveau Testament.

Eric : Alors, penses-tu que les chrétiens devraient les lire ?

Jean : Je pense que certains d'entre eux sont très bons, oui. Le livre de Jasher ou Livre du Juste (qui est mentionné plusieurs fois dans les Écritures) est très intéressant ; le livre d'Enoch contient aussi des éléments fascinants. Je ne vais pas les mettre sur un pied d'égalité avec la Bible, mais c'est à cela que sert l'Esprit saint : prenez ce qui est bon et laissez de côté le reste.

Eric : J'ai lu le livre de Jasher ou Livre du Juste, et je l'ai vraiment aimé. Il y a tellement plus de choses, de détails, dans ce livre, qui ont été laissées de côté dans les récits de Moïse. Jasher complète les histoires de la Genèse et les débuts de l'histoire des enfants d'Israël, et les rend vivantes.

Jean : Encore une fois, je ne les mettrais pas dans la même catégorie que la Bible, mais Yahuwah pourrait bien avoir inspiré les auteurs de certains de ces livres, tout comme il inspire certains auteurs spirituels aujourd'hui.

Écoutez la voix douce et subtile. Si cela ne contredit pas les Écritures, si cela édifie votre compréhension et vous rapproche de Yahuwah, lisez et appréciez. Encore une fois, prenez ce qui est bon et laissez de côté le reste.

Eric : C'est toujours un bon principe à garder à l'esprit.

Si vous avez des questions ou des commentaires, nous serions ravis de les entendre. Rendez-vous sur WorldsLastChance.com et cliquez sur "Contactez-nous".

* * *

Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Donald Sebold n'était pas étranger aux situations d’urgence. En tant que pilote avec un millier d'heures de vol, il est impossible de ne pas avoir connu une urgence à un moment ou à un autre.

La journée a commencé de façon routinière. Donald était censé piloter un Orion P-3 depuis la base aérienne de Kadena à Okinawa, au Japon, jusqu'à une installation navale appelée Diego Garcia, au milieu de l'océan Indien. Il était prévu de passer la nuit en Thaïlande, ce que Donald et son équipage de 12 personnes attendaient avec impatience comme récompense pour ce long et ennuyeux vol.

Une heure seulement après avoir quitté Okinawa, un témoin d'avertissement vert est apparu. Il ne s'agissait pas d'un problème grave, mais il indiquait qu'un de leurs moteurs pouvait avoir du carburant contaminé, ou des filtres bouchés. Il fallait le vérifier à l’atterrissage.

Comme la base aérienne de Thaïlande ne disposait pas des installations nécessaires pour effectuer la maintenance requise, Donald a décidé que la meilleure chose à faire était de détourner le vol vers un aérodrome de la marine aux Philippines. Le vol s'est bien déroulé, sans autre problème. Donald s'est demandé s'il ne s'agissait pas simplement d'un capteur défectueux. L'approche de la piste aux Philippines s'est également déroulée sans incident. L'avion s'est posé sur la piste… et c'est à ce moment que tout est devenu hors de contrôle.

Au moment où l'avion a touché le tarmac, le moteur numéro trois s'est arrêté. Un Orion P-3 se déplace généralement à 200 km/h lorsqu'il atterrit. Pour s'arrêter, les hélices soufflent de l'air vers l’avant de l'avion. Avec un moteur en panne, il y aurait moins de flux d'air, ce qui prendrait plus de temps pour s'arrêter. Donald n'était pas inquiet. Ils avaient toujours trois moteurs en état de marche. Il leur faudrait simplement plus de temps pour s'arrêter.

Puis, le moteur numéro deux s'est arrêté, et tout aussi rapidement, le moteur numéro quatre s'est également arrêté. Avec un seul moteur en état de marche et aucun moyen d'arrêter l'avion, Donald savait que ce n'était qu'une question de secondes avant que l'avion ne quitte la piste par le côté, descende un talus de 10 mètres, et se retrouve dans l'océan.

Lui et son copilote ont serré les freins qui restaient, mais sans inversion de poussée, et sans direction au sol, l'avion a commencé à quitter la piste.

Soudain, Donald a entendu une voix lui disant d'augmenter la puissance. C'était de la folie ! Aucune de leurs procédures d'urgence ne prévoyait d'augmenter la puissance, et il n'y avait certainement aucun moyen de redécoller ! Donald a écartée cette possibilité, comme rien d'autre qu’une suggestion de panique.

… Mais la voix est revenue : Augmente la puissance !

Soudain, Donald a réalisé que c'était la voix de Yah qui lui disait d'augmenter la puissance. Il a immédiatement basculé le levier à pleine puissance sur leur seul moteur restant. Dès qu'il a fait cela, l'avion est revenu sur la piste, les freins se sont enclenchés, et l'avion s'est arrêté à seulement 300 mètres du bout de la piste.

Se remémorant l'incident, Donald a déclaré, je cite : "Treize personnes ont été sauvées ce jour-là, et je sais que c'est [Yahuwah] qui a soulevé mon avion pour le ramener sur la piste. Comme beaucoup de chrétiens, je voulais avoir le contrôle et régler le problème moi-même. Je voulais garder le pouvoir. Ce n'est que lorsque j'ai lâché prise et que je me suis soumis au Seigneur que nous avons vraiment repris le contrôle. Augmenter la puissance n'était pas une question de moteur ou de carburant ; c'était la puissance de [Yah] qui a fait la différence. S'abandonner à Lui, choisir de Lui faire confiance et de Lui obéir, c'est tout ce qu'il nous fallait."

Le Psaume 37, verset 39, nous dit : "Le salut des justes vient de Yahuwah; Il est leur protecteur au temps de la détresse. "

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 3

Eric : Je pense que tous ceux qui ont peur de ce qui se passe après la mort – en particulier ceux à qui on a enseigné que la tombe implique d'immenses souffrances – seront soulagés d'entendre que la mort est, comme Yahushua l'a dit, un " sommeil ".

Mais les gens ne sont pas stupides. Il y a généralement une raison pour laquelle ils ont les croyances qu'ils ont. Les personnes qui enseignent un enfer brûlant éternellement citent aussi les Écritures.

Maintenant, pour ma part, je sais que la vérité est harmonieuse.

Jean : C'est vrai. La vérité ne se contredira jamais.

Eric : Alors, que faire de ces passages de l'Écriture que certains utilisent comme preuve d'un enfer brûlant éternellement ?

Jean : Eh bien, on doit les prendre dans leur contexte. Il faut toujours lire les choses dans leur contexte. Ensuite, vous devez rassembler tout ce que la Bible dit sur un certain sujet. Quand vous trouvez une explication qui explique tout de façon harmonieuse, vous avez votre réponse.

Eric : Très bien… ça ne te dérange pas si nous jetons un coup d'œil à quelques-uns de ces passages ?

Jean : Allons-y. Lequel voudrais-tu discuter ?

Eric : Eh bien, euh… que dirais-tu d’Apocalypse 14 ? Apocalypse 14, verset 11, je pense que c'est probablement la référence la plus claire à la souffrance des perdus.

Jean : Très bien.

Eric : Ok. C'est dans le contexte des messages des trois anges. Ce sont les derniers avertissements à la terre, pour revenir à l’adoration du Créateur. Je vais lire à partir du verset 9 pour avoir le contexte. Ça décrit ce qui arrivera à ceux qui refuseront obstinément d'adorer Yah. Il est écrit : "Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte : Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, 10 il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Yah, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau. 11 Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. "

Jean : Hm. Oui, c'est une bon exemple. Il semblerait bien, à première vue, que ceux qui adoreront la bête et son image et recevront sa marque, brûleront effectivement "aux siècles des siècles", c’est-à-dire, pour toujours.

Mais pour imposer cette interprétation à ce verset, il nous faudrait ignorer Ecclésiaste 9 qui affirme sans équivoque que "les morts ne savent rien". Nous devrions également ignorer Romains 6:23 qui déclare que le salaire du péché, c’est la mort, et non la vie éternelle dans les tourments.

Eric : Sans parler d'Apocalypse 20 où il est écrit qu’à la fin, même la mort et lse séjour des morts sont détruits.

Jean : C'est vrai !

Eric : Alors, que faisons-nous de cette déclaration selon laquelle la fumée de leur… tourment… monte aux siècles des siècles ?

Jean : Tu mets l'accent sur le mauvais mot.

Eric : Qu'est-ce que tu veux dire ?

Jean : Le mot clé ici est " fumée ", pas " tourment ". La fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles.

Eric : Je ne te suis pas.

Jean : Un feu brûlant vraiment chaud ne fume pas. C'est seulement quand les flammes sont en train de disparaître, ou se sont déjà éteintes, qu'il fume vraiment beaucoup.

Tu connais ce verset, je ne me souviens plus de la référence, qui parle de la mission du Messie ? Il est dit : "Il ne brisera pas le roseau cassé, Et il n'éteindra pas la mèche qui brûle encore; Il annoncera la justice selon la vérité."

Eric : Oui. Esaïe 42, verset 3.

Jean : Très bien : "il n'éteindra pas la mèche qui brûle encore" Que dit la version King James à cet endroit ?

Eric : "Il n'éteindra pas le lin qui fume". D’autres versions disent : "il n'éteindra pas la flamme qui faiblit", il "n'éteindra pas la mèche qui fume encore", il "n'éteindra pas le lin qui brûle à peine".

Jean : Une mèche, ou du lin, qui brûle à peine, fumant, est une mèche qui est en train de s'éteindre. Dans sa mission de révéler Yah au monde, Yahushua a fortifié les faibles. Il a guéri les malades, encouragé ceux qui avaient le cœur fragile. Il n'a donné aucun coup de pied à ceux qui étaient à terre. Il n'a pas piétiné leur faible lumière vacillante.

Encore une fois, quelque chose qui fume est quelque chose qui s'éteint, ou même qui s'est déjà éteint.

Quand on pense aux pires crimes que l'on puisse commettre à l'encontre de son prochain, quelle a été la punition, traditionnellement ? Nous parlons là du pire du pire. Quel châtiment a toujours été réservé aux pires crimes, au courant de l’histoire ?

Eric : Eh bien, la peine de mort.

Jean : C’est correct. Aujourd’hui, la plupart des pays du monde l'ont interdite, mais aux dernières nouvelles, un peu plus de 50 pays ont encore la peine de mort dans leurs livres de droit.

La peine de mort a toujours été considérée comme la pire punition possible, en raison de ce qui est enlevé. La vie est enlevée. De nos jours, la plupart des condamnations à mort sont rapides et relativement indolores. Ce n'est pas la mort elle-même qui est la punition. C'est ce qu'on enlève à la personne.

Pour ceux qui persisteront à se rebeller contre Yahuwah, il en ira de même. Ils perdront la vie éternelle. Voilà pourquoi la fumée de leur tourment s'élève aux siècles des siècles. L'étang de feu mentionné dans Apocalypse 20, verset 15, ne brûlera pas pour toujours. Mais les résultats d’y être jetés seront éternels.

Pourquoi ne pas le relire ? Apocalypse 20, les versets 14 et 15.

Eric : "Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. 15 Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu. "

Jean : "C'est la seconde mort." En d'autres termes, c'est la mort dont on ne relève jamais, éternellement, la mort dont il n'y aura pas de résurrection – jamais.

Une femme qui, disons, est morte en accouchant il y a 1000 ans sera ressuscitée soit à la première, soit à la deuxième résurrection. Un guerrier qui a été tué au combat il y a 3000 ans, de même.

Mais tous ceux qui mourront dans l'étang de feu seront morts pour toujours. Il n'y aura plus de future résurrection pour eux. C'est pourquoi Jean l'appelle la "seconde mort".

Eric : C'est magnifique. Je veux dire… ce n'est pas magnifique de parler de la mort, mais…

Jean : Non, je vois ce que tu veux dire. Ce qui est magnifique, c'est la façon dont l'amour de Yahuwah s'exprime toujours et malgré tout, même pour ceux qui restent impénitents, ceux qui se joignent volontairement au diable dans sa rébellion.

Eric : Eh bien, oui. Si vous pensez à la pire personne que vous connaissez… Si vous pensez même aux pires personnes de l'histoire… Des gens qui étaient comme le mal incarné et ont causé la souffrance de beaucoup, beaucoup d’âmes. Si on y pense, à quel moment, à travers les cycles incessants de l'éternité, justice sera rendue et plus aucune punition ne sera justifiée après ce point ?

J'hésite à le dire, mais à quel moment Yah deveindrait-Il semblable au mal qu'il déteste ? On ne peut brûler quelqu'un à l'infini pour les péchés commis au cours d'une seule vie, et se déclarer encore juste. Ce n’est pas possible.

Jean : Non, ce n’est pas la justice. Et la justice de Yahuwah va toujours de pair avec Son amour. On ne peut séparer les deux. Allons dans Jérémie 9 et lisons les versets 23 et 24.

Eric : Bien sûr, il est écrit : "Ainsi parle Yahuwah : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie Pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. 24 Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie D'avoir de l'intelligence et de me connaître, De savoir que je suis Yahuwah, Qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; Car c'est à cela que je prends plaisir, dit Yahuwah."

Jean : Yahuwah exerce, Il agit délibérément en accord avec les principes de la bonté. Il est juste et équitable. Tous ses actes sont justes. C'est dans ces choses qu'Il prend plaisir.

Eric : Il est vraiment le meilleur ami que chacun d'entre nous puisse jamais avoir. Notre temps est écoulé pour aujourd’hui, mais n'attendez pas pour faire cette reddition complète, les amis, pour vous abandonner à Lui. Une éternité de joie attend tous ceux qui acceptent le don du salut de Yah.

Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !

* * *

Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

Cliquez sur l'icône Radio WLC en haut à droite de la page d'accueil. Cela vous permettra de télécharger les épisodes dans votre langue préférée. Il y a également des articles et des vidéos disponibles dans plusieurs langues.

Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

La radio de la dernière chance du monde ! Préparer un peuple au retour prochain du Sauveur !

Comments

Leave a Reply

Ce site est enregistré sur wpml.org en tant que site de développement. Passez à un site de production en utilisant la clé remove this banner.