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Rejeter le faux évangile d’aujourd’hui
Programme 162
Rejeter le faux évangile d'aujourd'hui
Partie 1
Thomas Rolland : Croyez-vous en la vérité ? Comment savez-vous que vous croyez en la vérité ? Comment savez-vous avec certitude que vos croyances sont vraies ? Bonjour, je suis Thomas Rolland et vous êtes à l'écoute de Radio World's Last Chance.
Je pense que la plupart d'entre nous, sinon tous, croient ce qu’ils croient parce qu'ils sont convaincus que c'est la vérité. Je veux dire, quelqu'un admettrait-il de croire sciemment à un mensonge ? Mais parfois, ce que nous croyons être la vérité, ce qu'on nous a enseigné comme étant la vérité… ne l'est tout simplement pas. C'est un mensonge, c'est une erreur, et nous ne le savons même pas. Aujourd'hui, nous allons exposer un domaine du dogme chrétien qui a été déformé au cours des deux mille dernières années. Non seulement cela, mais l'Écriture elle-même nous met en garde contre cette erreur ! Et pourtant, la plupart d'entre nous sont tombés dans le panneau.
Jean ?
Jean Olivier : Bonjour amis auditeurs. Eh bien, j’apprécie ce que tu as dis Thomas, sur le fait que personne ne choisit consciemment de croire à l'erreur. La dissonance cognitive à elle seule serait telle que vous voudriez trouver un moyen de réconcilier vos croyances, c’est-à-dire : vous chercheriez un moyen de croire que vos croyances sont vraies.
Thomas : C'est vrai. Il y a trop de tension psychologique sinon.
Jean : La vérité est que, même quand nous sommes absolument, positivement, 100% convaincus que nous croyons la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, nous pouvons toujours nous tromper. Laissez-moi vous donner un exemple.
Combien de sens avons-nous ?
Thomas : Euh… dois-je me méfier d’une question si simple ? Je ne sais pas pourquoi, mais je m’attends souvent à une question piège.
Jean : Bon, je vais le reformuler comme ceci : quand tu étais à l'école, qu’as-tu appris à ce sujet ? Que les humains ont… combien se sens ?
Thomas : Cinq : l’odorat, le goût, la vue, l’ouïe et, euh le toucher.
Jean : C'est ça. On a tous appris ça. Mais si je te disais qu'on nous a menti, et qu'il y en a plus ?
Thomas : Tu veux dire, comme le "sixième sens" qui nous prévient que nous sommes en danger ?
Jean : Plus que ça. Et si je te disais que tu a en fait trente-trois sens ?
Thomas : Je te demanderais ce que tu as fumé.
Jean : Haha. Tu ne me crois pas, n’est-ce pas ?
Thomas : Eh bien, euh… pas vraiment, non. Ou alors, prouve-le ! Tu peux le prouver ? Quels sont ces sens ?
Jean : Eh bien, je ne peux pas tous les énumérer-
Thomas : Ha, tu vois !
Jean : Cependant, il y en a certainement plus de cinq. Ici. Lisons cette citation. C'est tiré d'un article de Mina Nakatani intitulé "Théories scientifiques célèbres qui se sont révélées fausses". Allons-y.
Thomas : Ok, je cite : "Selon des psychologues de l'Université de Glasgow, c'est en fait Aristote qui a eu l'idée des cinq sens, et bien que personne ne soit vraiment sûr de la bonne réponse, ce n'est certainement pas cinq. Le problème est de définir ce qu'est un "sens". Une réponse est qu'il n'y a que trois sens qui correspondent au type de stimuli (chimiques, lumineux et mécaniques) que notre corps peut interpréter. Une autre possibilité est d'en compter neuf, et cette théorie ajoute aux cinq d'Aristote la mécanoréception (qui comprend des choses comme l'équilibre et l'étirement des muscles), la douleur, la température et les interorécepteurs (comme savoir quand… vous avez soif, et savoir quand votre estomac en a assez et qu'il est temps d'arrêter d’engloutir de la nourriture par votre bouche). Divisez ces neuf sens en leurs différents composants, et vous pouvez légitimement argumenter pour 21 ou 33 sens. Quelle que soit la réponse, ce n'est certainement pas cinq."
Hm ! Je n'avais jamais entendu ça avant.
Jean : Il peut être très déstabilisant de découvrir que quelque chose que nous avons cru est, en fait, une erreur. Surtout si l'erreur que nous pensions être la vérité est dans le domaine des croyances spirituelles.
Thomas : Oui. C'est un sentiment très désagréable. Et je parle par expérience !
Jean : Eh bien, pour les chrétiens, bien sûr, nous avons la parole de Yah. Le problème, c'est que tous les chrétiens à qui vous parlez prétendent que leurs croyances sont basées sur la parole de Yah. C'est pourquoi il est essentiel que nous ne prenions jamais la parole de quelqu'un d’autre pour ce que nous devons croire, mais que nous allions directement dans les Écritures et que nous étudions ces vérités par nous-mêmes. Soyez comme les Béréens. Comparez les Écritures avec les Écritures et n'acceptez jamais comme vérité quelque chose qui contredit quelque chose d'autre.
Thomas : C'est un bon point. Chaque fois que vous rencontrez une croyance qui contredit – ou semble contredire – une autre croyance que vous savez être vraie, c'est un drapeau rouge qui vous dit que vous devez creuser un peu plus loin.
La vérité est harmonieuse, les amis ! Elle ne se contredit pas.
Jean : J'ai peur que la plupart des chrétiens aient accepté comme vérité une erreur contre laquelle la Bible elle-même nous met en garde.
Thomas : Et qu'est-ce que c'est ?
Jean : La plupart des chrétiens ont accepté un autre évangile qui, à son tour, leur a appris à accepter un autre Messie.
Thomas : Hm. Maintenant, tu vois, je ne m'attendais pas à ça. Je pensais que tu allais parler du vrai Sabbat, ou quelque chose comme ça.
Jean : Non, nous avons suffisamment abordé ce sujet dans d'autres émissions. Mais si vous ne savez pas ce qu'est le véritable évangile, vous vous préparez à recevoir un faux évangile. Et si vous acceptez un faux évangile, vous recevrez, en fait, un autre Messie.
Thomas : C'est sérieux !
Jean : Ça l'est !
Très bien. Regardons quelques passages de l'Écriture qui mettent en garde contre cela. Allons dans 2 Corinthiens chapitre 11, et lisons les versets 1 à 4. Ici, Paul donne un avertissement très solennel aux Corinthiens alors qu'il voyait les fondations être posées, d’un mensonge que la plupart des chrétiens d'aujourd'hui ne savent même pas que c'est un mensonge parce qu'on leur a enseigné que c'est la vérité.
Allons-y.
Thomas : Ok. Il est écrit : "Oh! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais vous, me supportez ! 2 Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. 3 Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. 4 Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. "
Jean : Quand Pierre et Jean ont été traînés devant le Sanhédrin dans Actes 4, Pierre a déclaré : "Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés."
Donc, s’il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés, la prédication d'un autre évangile vous sauvera-t-elle ?
Thomas : Non.
Jean : Un autre Yahushua peut-il vous sauver ?
Thomas : Non.
Jean : Non. Il n'y a qu'un seul chemin vers le salut, et il n'y a qu'un seul évangile.
Maintenant, allons dans Galates, chapitre 1. Les Galates étaient en fait des Celtes vivant dans ce qui est aujourd'hui le pays de la Turquie. Paul avait travaillé parmi les Galates lors de son premier voyage missionnaire et la lettre aux Galates est la première de ses lettres à avoir été conservée jusqu’à ce jour. Les avertissements qu'il adresse aux Galates sont similaires à ceux qu'il adresse aux Corinthiens, mais il semble que les Galates avaient accepté plus d'erreurs que les Corinthiens au moment où il leur a écrit.
Thomas : Quel verset ?
Jean : Galates 1, versets 6 à 9. Aux cinq premiers versets, Paul leur donne juste des salutations. Puis, au verset 6, il va droit à sa principale préoccupation pour eux. Allons-y.
Thomas : "Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Evangile. 7 Non pas qu'il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Evangile de Christ. 8 Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! 9 Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! (ou : ‘qu'il soit sous la malédiction de Dieu’ dans la King James)
Jean : Remarquons que l'avertissement de Paul aux Galates est plus fort que ses paroles aux Corinthiens. Les Galates n'étaient pas seulement en danger d'être égarés par un autre évangile et la prédication d'un autre Christ. Ils avaient déjà accepté cet évangile perverti !
Thomas : Et si vous acceptez un faux évangile, vous acceptez un faux Christ.
Jean : Exactement.
Maintenant. Voici ce qu’il en est. L'évangile de Paul était pur. Continuons à lire. Verset 10.
Thomas : "Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Yah ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ."
Jean : Son message n'était pas politiquement correct. Il ne s'attirait pas les faveurs des chefs religieux ou du peuple, mais c'était le pur évangile. Lisons les versets 11 et 12.
Thomas : "Je vous déclare, frères, que l'Evangile qui a été annoncé par moi n'est pas de l'homme; 12 car je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Yahushua-Christ. "
Jean : Voici comment nous pouvons savoir que l'évangile que Paul a prêché était pur. Il ne l'a pas appris de seconde main, de qui que ce soit. Il l'a appris directement de Christ lui-même, par révélation directe. Paul rappelle ce fait aux Galates. Il leur avait déjà présenté la vérité, alors que faisaient-ils maintenant, en acceptant une perversion tordue et biaisée du véritable évangile ?
Thomas : Tu sais, si on s’arrête un instant pour réfléchir à ce que cela implique, c'est vraiment très surprenant. Nous savons par d'autres passages de l'Écriture que partout où Paul allait, il donnait à ses auditeurs une très bonne base du message de l'Évangile.
Dans Actes 18, quand il s'est rendu à Corinthe, Luc écrit : "Paul discourait dans la synagogue chaque sabbat, et il persuadait des Juifs et des Grecs. ". Puis il y a 1 Corinthiens, chapitre 4. Ici. Ecoutez ça : les versets 14 et 15. Il est dit : "Ce n'est pas pour vous faire honte que j'écris ces choses; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. 15 Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n'avez cependant pas plusieurs pères, puisque c'est moi qui vous ai engendrés en Yahushua-Christ par l'Evangile."
Paul a clairement enseigné l'évangile pur, non falsifié. Il est donc assez choquant qu'il ait dû leur écrire après coup et les mettre en garde contre l'acceptation d'un nouvel évangile, un évangile différent. Je pense que ce qu'ils ont accepté devait être assez subtil, tu ne crois pas ?
Jean : Peut-être. Ou peut-être que c'était simplement adroitement mis en mot, habilement argumenté. Les gens ont tendance à croire aux idées auxquelles ils sont exposés.
Ce qui m'inquiète, c'est que nous avons aujourd'hui une sorte d'inversion de ce qui s'est passé dans la Corinthe et la Galatie du premier siècle. On leur enseignait le pur évangile et ils s'en éloignaient. Les chrétiens modernes, en revanche, ne savent pas ce qu'est l'évangile pur ! Tout ce qu'on nous a enseigné est une version pervertie. Tout ce que nous avons connu est une version incorrecte ou, au mieux, une version incomplète de l'évangile. On a été élevés en recevant l’enseignement de cette perversion tordue de la vérité.
Thomas : Suggères-tu que nous avons accepté un autre Messie, aussi ? Parce que Paul est clair : si vous acceptez un autre évangile, vous acceptez effectivement un autre Christ, aussi.
Jean : Oui.
Thomas : C'est… ouah. C'est effrayant.
Jean : C'est très sérieux. Contrairement aux Corinthiens et aux Galates du premier siècle, qui avaient reçu la vérité, et à qui Paul a recommandé de revenir au véritable évangile, la plupart d'entre nous ne l'avons jamais eu – ou du moins, pas dans son intégralité – pour commencer !
Thomas : Vous ne pouvez pas revenir à ce que vous n'avez jamais eu.
Jean : Non. Donc, contrairement aux Galates, au lieu de revenir au message qui nous a été enseigné à l'origine, nous devons le rejeter. Nous devons apprendre davantage. Nous devons étudier davantage et nous éloigner de la perversion de l'évangile qu’on nous a appris à croire. Quand nous faisons cela, nos priorités changent, notre connaissance de la vérité grandit, et nous comprenons pourquoi le "Christ" qu'on nous a enseigné était un faux Christ. Nous sommes alors prêts à accepter le vrai Christ.
Thomas : C'est vraiment sérieux. Pour la plupart d'entre nous, nous avons tendance à croire ce qui nous a été enseigné. Si nous ne faisons pas le choix conscient de creuser plus profondément, de suivre la vérité où qu'elle nous mène, nous nous assiérons simplement sur la supposition confortable que nos croyances sont vraies.
Jean : Et c'est exactement le péché des Laodicéens. Que disent-ils ? Lisons-le. Apocalypse 3 verset 17.
Thomas : "Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien".
Jean : Dans la prophétie, Laodicée représente la dernière époque de l'église. Et nous sommes satisfaits de nous-mêmes. Nous nous vantons d'être riches et comblés de biens et de n'avoir besoin de rien. Mais le Témoin fidèle et véritable est-il d'accord avec l'évaluation que nous faisons de nous-mêmes ?
Thomas : "Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu"
Jean : Nous disons que nous avons la vérité. Nous nous vantons qu'il n'y a rien de plus à savoir alors qu'en réalité, nous avons besoin de… tout. Et l'une de ces choses que nous avons besoin de connaître est la beauté du pur message de l'évangile, le vrai message de l'évangile, pas la perversion fausse et tordue qu'on nous a tous enseignée.
Thomas : Nous allons faire une courte pause, mais à notre retour, dans un instant, clarifions précisément ce qu'est ce " faux Christ " qu'on nous a enseigné.
Jean : Très bien !
Thomas : A tout de suite.
* * *
Partie 2
Thomas : C'est une pensée solennelle que le christianisme moderne soit tombé ce même faux évangile contre lequel Paul nous a mis en garde ! Mais ce qui est encore plus grave, et je dirais même effrayant, c'est l'idée que nous avons aussi succombé à un faux Christ.
Jean : Oui. C'est effrayant. Comme nous l'avons dit dans notre première partie, un faux évangile présente un faux Christ. Les chrétiens du premier siècle avaient besoin de revenir à l'évangile pur que les apôtres leur avaient enseigné. Mais les chrétiens d'aujourd'hui n'ont jamais reçu le pur évangile pour commencer !
Il n'y a rien que nous connaissions à quoi revenir. Au contraire, nous devons étudier comme nous jamais étudié auparavant, et nous éloigner du faux évangile dans lequel nous avons été endoctrinés dès le berceau. C'est la seule façon de pouvoir embrasser le pur évangile et le vrai Messie.
Thomas : Donc… par vrai Messie, tu fais référence au Yahushua pleinement humain. Pas à un "Dieu le Fils" trinitaire.
Jean : En partie, oui. Il y a tout un vocabulaire qui est entré dans la théologie chrétienne quand l'Église catholique a rejeté le monothéisme biblique, et adopté la doctrine païenne de la trinité. En plus de "Dieu le Fils", il y a l’expression : "l'homme-Dieu" … c’est-à-dire, l'idée que "Dieu s'est fait homme". Il y a l'homoousios : l'idée que le Père et le Fils, et l'Esprit sont tous de la même substance, ou essence.
Thomas : Et, bien sûr, avec cela, vous avez la doctrine d'une existence pré-humaine de Christ.
Jean : C'est vrai. Le Credo de Nicée, qui est à la base des doctrines chrétiennes modernes… Tout cela présente un faux évangile et un faux Christ.
Mais il y a une version plus subtile d'un autre Christ dont nous devons être conscients, parce qu'elle pourrait même tromper ceux qui ont rejeté l'hérésie d'une divinité trinitaire et tout ce qui l'accompagne. Je crains que même les monothéistes bibliques – ceux qui acceptent la vraie nature de Yahuwah telle qu'elle est présentée dans les Écritures – aient été trompés et aient embrassé une version modifiée du Sauveur.
Thomas : Que veux-tu dire ? Différente… comment ?
Jean : Quand nous embrassons et promouvons un Messie qui est séparé de ses propres paroles et enseignements, que promouvons-nous sinon une version déformée de la véritable chose ?
Tu sembles confus…
Thomas : Eh bien… oui, un peu. Je ne suis pas sûr de saisir ce que tu veux dire. Comment promouvoir Yahushua tout en le séparant de ses enseignements, de ses paroles ? Je ne vois pas comment. Qu’est-ce que tu veux dire ?
Jean : Très bien. Je vais citer quelques affirmations qui sont devenues populaires ces dernières années. Dis-moi si ces phrases ou idées présentent le Sauveur des Écritures, ou un nouveau Christ, un Christ différent.
Thomas : D’accord.
Jean : As-tu déjà entendu un pasteur ou un chef religieux dire l'une des choses suivantes :
"Yahushua est venu pour faire trois jours de travail".
"Yahushua n'a pas vraiment enseigné quelque chose de nouveau."
"Les évangiles appartiennent vraiment à l'Ancien Testament."
. . . As-tu déjà entendu cela exprimé dans des sermons ou des articles ?
Thomas : Oui, en fait, ça m’est arrivé de l’entendre quelques fois. J'ai même lu un article qui affirmait que les enseignements de Yahushua ne s'adressaient pas vraiment aux chrétiens. Ça m'a vraiment surpris, car si ses messages ne s'adressent pas aux chrétiens, ils ne s'appliquent pas à nous aujourd'hui.
Jean : Très bien. On peut voir comment, en séparant Yahushua de ses paroles, de ses enseignements, on a, en fait, fabriqué un autre Yahushua que celui présenté dans la Bible.
Thomas : Oui ! Oui, je vois. Je n'avais jamais remarqué cela auparavant, mais présenté de cette façon, ces phrases ou idées séparent vraiment Yahushua de ses propres enseignements, n'est-ce pas ?
Jean : La naissance de Yahushua avait un but. Sa vie avait une mission. Mais si vous balayez tout cela en affirmant qu'il est simplement venu pour " faire trois jours de travail " ou qu'il " n'a rien enseigné de nouveau ", vous créez un faux Christ qui est séparé de ses propres paroles.
Je sais que ça peut être difficile à comprendre, puisque c'est le Christ que l'on nous a enseigné comme étant le véritable, mais regardons ce que les Écritures ont à dire sur le Messie et voyons si elles sont en accord avec ces fausses idées qui présentent un faux Christ.
Tournons-nous vers Deutéronome, chapitre 18. Deutéronome 18 et lisons les versets 15 à 19.
Thomas : Ok… Moïse parle à Israël. Il dit : "Yahuwah ton Elohim, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez ! 16 Il répondra ainsi à la demande que tu fis à Yahuwah, ton Elohim, à Horeb, le jour de l'assemblée, quand tu disais : Que je n'entende plus la voix de Yahuwah, mon Elohim, et que je ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. 17 Yahuwah me dit : Ce qu'ils ont dit est bien. 18 Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. 19 Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte."
Jean : Remarquez : Yahuwah a promis de susciter un autre prophète comme Moïse. Non seulement ce prophète sera comme Moïse, mais il sera suscité "du milieu de toi", "du milieu de ton propre peuple", dans la King James. Y a-t-il quoi que ce soit dans ce passage qui suggère que ce " prophète " était déjà vivant sous forme angélique ?
Thomas : Non. Tout est au futur.
Jean : C'est vrai. L'accent est mis ici sur l'humanité du prophète qui sera suscité. Et ce prophète viendrait avec un message très spécial – un message prononcé au nom de Yahuwah Lui-même, et si quelqu'un ignore ou rejette le message, Yahuwah Lui-même lui demandera des comptes.
Thomas : C'est sérieux ! Cela dirige vraiment les projecteurs sur les paroles de Christ, n'est-ce pas ? Allons-nous vraiment essayer de dire que Christ n'a rien enseigné de nouveau alors qu'ici même, Yahuwah souligne l'importance qu’aurait son message ?
Jean : Certainement pas ! Cela reviendrait à contredire Yahushua lui-même. Vous voyez, le Sauveur savait qu'une partie importante de sa mission était le message qu'il apportait. Allons dans Jean 12 et lisons les versets 47 à 50. C’est après l'entrée triomphale du Sauveur à Jérusalem, peu avant la crucifixion. Ici, il résume sa mission. Allons-y.
Thomas : "Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. 48 Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour. 49 Car je n'ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. 50 Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C'est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites. "
Jean : La mission du Sauveur englobait bien plus qu’un simple " travail de trois jours ". Dire cela minimise sa mission. Jean 6 verset 63 dit clairement : " C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. "
C'est dire l'importance des paroles de Christ ! Vous ne pouvez pas le séparer de ses paroles. Allons dans Jean 7 et lisons les versets 16 à 18. C'est un autre passage qui souligne l'importance de ses enseignements.
Thomas : "Yahushua leur répondit : Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. 17 Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Yahuwah, ou si je parle de mon chef. 18 Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a point d'injustice en lui. "
Jean : Le chapitre suivant. Jean 8 versets 26, 28 et 29.
Thomas : "J'ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous; mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde. . . . 28 Yahushua donc leur dit : Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. 29 Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. "
Jean : À la lumière de ce que Yahushua lui-même a dit sur l'importance de son enseignement, peut-on prétendre qu'il n'a rien enseigné de nouveau, ou que son enseignement n'était pas destiné aux chrétiens ?
Thomas : Non, je ne pense pas !
Jean : Comment Jean commence-t-il son évangile ? Il se réfère à Yahushua comme au " logos " ou à la " parole " de Yah. En d'autres termes, Yahushua était l'incarnation même du plan du salut de Yah.
Thomas : Jean 1:14 : " Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. "
Jean : Amein. On ne peut séparer la " parole " de Yah du Sauveur. Ils sont intrinsèquement liés.
Passons à Luc 4. C’est au début du ministère de Yahushua. Il était rapidement populaire. Les foules voulaient qu'il reste et continue à les enseigner. Lisons ce qu'il leur a dit. Versets 43 et 44.
Thomas : " Mais il leur dit : Il faut aussi que j'annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu; car c'est pour cela que j'ai été envoyé. 44 Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée [ou : ‘Il continua donc à proclamer le message dans les synagogues de Judée’, dans la King James]"
Jean : Voilà sa déclaration de mission : sa raison d'être. C'est de proclamer la bonne nouvelle du royaume de Yah. Il dit : "c'est pour cela que j'ai été envoyé", ou "J'ai été envoyé dans ce but", dans la King James. Vous ne pouvez pas séparer Yahushua de son message.
Les premiers chrétiens le savaient. Ils savaient que le prophète annoncé dans Deutéronome 18 était le Messie, ils ont compris l'importance de son message.
Thomas : Je pense que Pierre a parlé de ça. Laissez-moi un instant pour le retrouver… Nous y voilà. C'est Actes 3. Ecoutez ça. Il est écrit : "Moïse a dit : Yahuwah ton Elohim vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira, 23 et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. . . C'est à vous premièrement que Yahuwah, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités."
Jean : Tu vois ? Il cite même Deutéronome.
Quand nous rejetons les paroles de Yahushua comme n'étant pas applicables aux chrétiens, quand nous les mettons de côté comme une simple répétition de ce qui se trouve dans l'Ancien Testament, nous ne tenons pas compte de ses paroles, et Yah dit que nous serons tenus responsables de cela.
Thomas : Dirais-tu que l'une des raisons derrière le fait d'ignorer les paroles de Christ est que, lorsqu’on le fait, on peux penser qu’on n'a plus à y obéir ?
Jean : Absolument. Notre nature déchue ne veut jamais obéir ni se soumettre à la volonté de Yahuwah. Mais nous courons au désastre si nous essayons de séparer l'obéissance de ses enseignements, concernant ce qu'il a accompli sur la croix. Sa propre soumission jusqu’à la mort sur la croix est son magnifique exemple d'obéissance !
Passons maintenant à Matthieu 7. Christ nous met en garde contre ce qui se passe lorsque les gens essaient de réclamer les bénéfices de son sang expiatoire tout en ignorant la responsabilité de l'obéissance. Matthieu 7, versets 13 à 27. C’est une explication vraiment solennelle de l'importance d'écouter et de suivre les paroles de Christ, pas seulement de réclamer les bénéfices de son sang.
Allons-y.
Thomas : "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. 14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. 15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. 16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. 20 C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez."
Jean : Maintenant, écoutez ce qui arrive à ceux qui "parlent" sans "obéir", sans "faire" ou "pratiquer" la volonté de Yah. Verset 21.
Thomas : "Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22 Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? 23 Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. 24 C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. 25 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc. 26 Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. 27 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande."
Jean : Les personnes qui disent "Seigneur, Seigneur !" ont vraiment l'air d’être des chrétiens sincères et dévoués, mais Christ dit : "Je ne vous ai jamais connu." Pourquoi ?
Thomas : "retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité" ou : "Eloignez-vous de moi, vous qui commettez le mal", dans la King James.
Jean : Ils commettent ce qui est mal aux yeux de Yah. Ils n’obéissent pas à ses paroles. Ils prétendent avoir la foi ! Ils prétendent être chrétiens. Mais ils ne sont que des auditeurs, pas des exécutants de ses paroles.
Thomas : Ok, je vois ça, maintenant. Si on sépare Yahushua de ses paroles, si on prétendez qu'il n'a rien enseigné de nouveau, on ne verra pas l'importance d'obéir à ses paroles. On invente, en fait, un autre Yahushua.
Jean : Tu as raison. La vérité, c'est que le monde veut un autre Messie. Ils veulent un Messie qui leur dise : "Je vais bien, vous allez bien" "Je suis ok, je vous êtes ok", "tout va bien pour tout le monde". Ils ne veulent pas d'un Messie qui les appelle de leurs mauvaises actions vers la droiture.
Thomas : On peut vraiment voir cela dans la doctrine du : "une fois sauvé, toujours sauvé". Non seulement elle supprime effectivement la liberté de choix, mais elle annule aussi toute conviction de devoir obéir. Après tout, pourquoi devriez-vous vous abandonner à la volonté divine et obéir alors que vous êtes déjà sauvé quoi qu’il arrive ?
Jean : Paul comprenait le rôle important des paroles de Christ. Lisons 1 Timothée 6, versets 3 à 5. On ne peut pas entendre cela et continuer à séparer le Sauveur de son enseignement.
Thomas : Ok. Il est écrit : "Si quelqu'un enseigne de fausses doctrines, et ne s'attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Yahushua-Christ et à la doctrine qui est selon la piété, 4 il est enflé d'orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d'où naissent l'envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, 5 les vaines discussions d'hommes corrompus d'entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain."
Jean : Nous devons absolument arrêter de changer le message de l'évangile en un message qui enseigne que l'obéissance ne serait pas nécessaire. Ce n'est pas vrai. Même si nous ne parvenons pas obéir parfaitement, nous devons sans cesse essayer. Nous devons nous efforcer d'entrer par la porte étroite. Faire autre chose serait présomptueux.
Pour terminer, j'aimerais que nous lisions un passage d’Hébreux chapitre 2. Hébreux 2, versets 1 à 4, prouve que le vrai Messie ne peut être séparé de ses enseignements.
Thomas : "C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles. 2 Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, 3 comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu, 4 Yah appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté. "
Jean : Rejetez toute doctrine qui minimise l'importance des enseignements de Christ, ou de l'évangile. C'est un faux évangile qui présente un faux Christ. Nous voulons le vrai Christ et son évangile pur.
Thomas : Amein.
Restez à l'écoute, les amis ! A suivre, notre Courrier des auditeurs, avec la question suivante : Est-ce un péché de se lamenter ?
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Vous écoutez Radio World's Last Chance sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.
Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Thomas : Nous avons une question aujourd'hui qui nous vient d'Ensenada, au Mexique !
Jean : Le Mexique est un endroit fascinant. J'aimerais bien y aller un jour.
Thomas : Oui, savais-tu que le contrôle des naissances et la télévision couleur – deux choses très importantes dans notre monde moderne – ont été inventés au Mexique ?
Jean : Ah non… je ne savais pas. Je sais par contre que Mexico est la deuxième ville au monde, après Londres, à avoir le plus grand nombre de musées.
Thomas : Définitivement un endroit amusant à visiter !
Très bien. Natalie Matos nous écrit : "Ma cousine est morte du Covid l'année dernière. Aux funérailles, le prêtre a dit qu'elle était maintenant dans un endroit meilleur. Il a dit d'autres choses mais l'essentiel était qu'elle est avec Dieu maintenant, et que nous ne devrions pas la pleurer car elle est au paradis. Ma cousine et moi avons toujours été très proches et elle me manque terriblement. Cependant, je me sens égoïste de vouloir qu'elle soit encore là. Je sais que la Bible n'enseigne pas que nous allons au ciel (ou en enfer) à la mort, mais je suis quand même triste qu'elle soit partie alors qu'elle avait encore toute la vie devant elle et qu'elle a laissé derrière elle deux précieux enfants. Est-ce que je pèche en la pleurant ? Je sais qu'elle dort simplement dans la tombe et que la prochaine chose qu'elle verra sera Yahushua, mais elle me manque tellement et je me sens coupable de souhaiter qu'elle soit encore là."
Jean : Tout d'abord, Natalie, laissez-moi vous dire combien je suis désolé que vous ayez perdu votre cousine. Même en sachant qu'elle ne souffre pas, qu'elle ne lutte plus avec la vie dans un monde de péché, ça ne rend pas la perte plus facile à supporter. Deuxièmement, non. Vous ne péchez pas quand vous pleurez la perte de votre cousine.
Thomas : C'est une question vraiment intéressante. Je me souviens qu'il y a quelques années, j'ai assisté aux funérailles de la femme d'un homme avec qui je travaillais à l'époque. Il était chrétien – je ne me souviens plus quelle dénomination. Différente de la mienne à l'époque. Mais ce qui m'a vraiment frappé, c'est l'étrangeté de l'homélie du pasteur. Comme le prêtre à l'enterrement de la cousine de Natalie, il n'arrêtait pas de dire que nous devions être heureux et nous réjouir que la défunte soit, maintenant même, dans les bras du Seigneur.
Il y avait là une famille en deuil, leurs enfants étaient de jeunes adultes, mais quand même. Leur mère leur manquait terriblement. Et le pasteur leur disait d'être juste… heureux ? Je suis sûr que le pasteur voulait être réconfortant, mais il m’a semblé qu’il jouait une fausse note. Vous ne pouvez pas simplement être heureux quand quelqu'un que vous aimez vient de mourir, même si vous croyez qu'il ou elle est au paradis !
Jean : Et si on vous dit que vous êtes censé être heureux, mais que vous ne l'êtes pas parce que la personne vous manque, cela peut conduire à des sentiments de culpabilité comme ceux que Natalie éprouve en ce moment. Cela n’aide pas du tout.
Thomas : Je pense que l'une des pires choses que vous pouvez dire à une personne en deuil est que "Dieu avait plus besoin d'elle".
Jean : Je sais. C'est vraiment une mauvaise représentation de Son caractère d'amour. Tournons-nous vers Esaïe 63, et lisons les versets 7 à 9. Voilà à quoi ressemble le vrai caractère de Yahuwah. Ésaïe 63:7 à 9.
Thomas : "Je publierai les grâces de Yahuwah, les louanges de Yahuwah, D'après tout ce que Yahuwah a fait pour nous; Je dirai sa grande bonté envers la maison d'Israël, Qu'il a traitée selon ses compassions et la richesse de son amour. 8 Il avait dit : Certainement ils sont mon peuple, Des enfants qui ne seront pas infidèles ! Et il a été pour eux un sauveur. 9 Dans toutes leurs détresses ils n'ont pas été sans secours, Et l'ange qui est devant sa face les a sauvés; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours."
Jean : Yahuwah ressent ce que nous ressentons. Quand nous sommes en deuil, il est en deuil avec nous. On ne le voit nulle part aussi clairement que dans l'histoire de Lazare. Allons dans Jean 11. Regardons cela. Commençons par le verset 1. Lisons l'histoire pour le contexte.
Thomas : "Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa soeur. 2 C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. 3 Les soeurs envoyèrent dire à Yahushua : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. 4 Après avoir entendu cela, Yahushua dit : Cette maladie n'est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Yahuwah, afin que le Fils de Yah soit glorifié par elle. 5 Or, Yahushua aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare. 6 Lors donc qu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, 7 et il dit ensuite aux disciples : Retournons en Judée."
Jean : Il y a un mot vraiment intéressant ici que nous laissons souvent de côté. Le mot " donc " ou "lors donc". Yahushua aimait Marthe, sa sœur et Lazare, DONC, quand il a appris que Lazare était malade… il est resté absent deux jours de plus !
Ce n'est pas le genre de chose que l'on considère généralement comme une preuve de son amour. "Donc" est une conjonction. On pourrait tout aussi bien dire : " Yahushua aimait les frères et sœurs, c'est pourquoi il est resté absent deux jours de plus. "
Thomas : Cela semble un peu contradictoire, n'est-ce pas ?
Jean : C'est vrai ! Mais continuons à lire. Verset 8.
Thomas : "Les disciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée ! 9 Jésus répondit : N'y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu'il voit la lumière de ce monde . . . Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller. 12 Les disciples lui dirent : Seigneur, s'il dort, il sera guéri. 13 Yahushua avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil. 14 Alors Yahushua leur dit ouvertement : Lazare est mort. 15 Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui. 16 Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : Allons aussi, afin de mourir avec lui."
Jean : J'aime ce passage parce que c'est ici que nous apprenons que la mort est comme un sommeil. Natalie le sait aussi. C'est en fait plus réconfortant que de penser que nos chers disparus vont directement au Ciel.
Thomas : Oui. Qui voudrait que chère maman ou grand-mère, ou cher papa ou grand-père soit capable de voir TOUT ce que nous faisons ? C'est beaucoup moins d'intimité que ce que nous pouvions avoir de leur vivant !
Jean : C'est ça. Alors, Yahushua et ses disciples se sont rendus à Béthanie, à la maison de Lazare et ses sœurs. Une fois sur place, il a fait savoir qu'il était arrivé. Très bien. Reprenons la lecture au verset 32.
Thomas : "Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. 33 Yahushua, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. 34 Et il dit : Où l'avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois. "
Jean : Deux, trois choses à propos de ce passage. Remarquons que Yahushua n’était pas en train de dire : "Pourquoi tout le monde est si triste ? Il est dans les bras du Seigneur ! Allez-vous vraiment être égoïstes au point de souhaiter qu'il revienne ici avec nous ? "
Thomas : Oui, s'il était vraiment allé au Ciel, directement après sa mort, ça aurait été le moment idéal pour enseigner cette croyance, n'est-ce pas ?
Et pourtant, ce n’est pas ce qu’il a fait. Clairement, il était ému de voir combien les amis et la famille de Lazare étaient tristes.
Très bien. Continuons. Verset 35.
Thomas : "Yahushua pleura."
Jean : "Yahushua… pleura."
Pourquoi a-t-il pleuré ? Il savait qu'il allait ressusciter Lazare dans une minute ou deux. Et pourtant il a pleuré.
Thomas : Eh bien, je dirais qu'il a pleuré à cause de la douleur qu'il voyait chez ses amis.
Jean : Je le pense aussi. Le verset 36 nous dit : "Sur quoi les Juifs dirent : Voyez comme il l'aimait."
Cette histoire nous permet de savoir qu'il est tout à fait normal de pleurer nos proches qui sont décédés. Oui, s'ils aimaient Yah, nous pouvons être réconfortés par le fait que l'adieu n'est pas éternel ; nous les reverrons. Mais les adieux font toujours mal.
Et si le Sauveur – sachant parfaitement qu'il allait ressusciter Lazare dans quelques minutes – pouvait tout de même pleurer sur la tombe d'un ami, nous le pouvons aussi. Il n'y a aucune raison de se sentir coupable de faire un deuil. Cela ne fait qu'ajouter un autre fardeau à un fardeau déjà lourd.
Thomas : J'ai lu quelque part que le deuil est un processus. Se sentir coupable de faire son deuil, comme si c'était un péché, n'aide pas. Ça ne fait que rendre le processus encore plus difficile.
Jean : Nous devons aussi nous rappeler que la mission de Yahushua avait deux objectifs. Mourir pour les pécheurs, oui. Mais aussi : révéler le Père. Qu'a-t-il dit à Philippe ?
Philippe n’avait manifestement pas " compris ". Il ne comprenait pas cette partie de la mission du Messie et c'est pourquoi, dans Jean 14, verset 8, il a dit : " Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit."En d'autres termes : " Montre-nous simplement Yah. C'est tout ce dont nous avons besoin".
Quelle a été la réponse du Sauveur ? Verset 9.
Thomas : " Yahushua lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu : Montre-nous le Père ?"
Jean : La mission de Yahushua était de nous montrer comment Yahuwah serait s'il Lui-même était un être humain. Et Yahushua, en pleurant sur la tombe de Lazare, nous montre que Yahuwah Lui-même serait affligé par la perte d'un être cher. Ce n'est pas un péché, il n'y a pas lieu de se sentir coupable, quand on est triste qu'un être cher soit décédé. La perte d'un être cher n'est pas censée être facile et joyeuse.
Thomas : Bon point.
Jean : Je voudrais juste dire à Natalie et à tous ceux qui passent par la même épreuve : n'ajoutez pas à votre fardeau de chagrin, en vous sentant coupable de pleurer la perte d'un proche. La culpabilité vient de satan, pas de Yah.
Ésaïe a décrit la mission du Sauveur par ces mots : "Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n'éteindra point la mèche qui brûle encore". En d'autres termes, le Sauveur ne causerait jamais de dommages supplémentaires à quelque chose, ou quelqu’un, qui est déjà blessé et endommagé. Il ne l'a pas fait à l’époque, et il ne le fera pas maintenant, et Yahuwah non plus. Il pleure avec nous… parce qu'il nous aime.
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Le soldat Wilson servait dans l'armée américaine à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une nuit, alors qu'il était en patrouille, il a vu une silhouette courir à travers un champ à l'extérieur du village dans lequel l'unité de Wilson était stationnée.
"Halte ou je tire !" a crié Wilson. La silhouette s'est réfugiée derrière un arbre. Wilson est resté silencieux, en attente. Il n'avait pas envie de tirer, mais c'était son travail d'attraper qui que ce soit. Après un moment, la silhouette s'est déplacée vers un grand arbre et a commencé à creuser. Après avoir récupéré un objet que Wilson avait du mal à voir, la silhouette a recommencé à bouger. A nouveau, Wilson a crié : "Halte ou je tire !"
La personne est partie en courant, avec Wilson à sa poursuite. Le soldat a rapidement rattrapé la personne en fuite et l'a plaquée au sol. À sa grande surprise, c'était un garçon. Dans la lutte, l'objet que le garçon avait déterré est tombé au sol. Il s'agissait d'une belle menorah, très élaborée.
Wilson l'a ramassé, en l'étudiant avec intérêt. Le garçon s'est jeté dessus. "Donne-la moi ! C'est à moi !" a-t-il crié.
Wilson s'est empressé de rassurer le garçon sur sa sécurité, et lui a rendu la menorah. Il a interrogé le garçon, demandant où était sa famille. Le garçon ne le savait pas. Il avait passé la guerre dans un camp de concentration, après avoir vu son père se faire tuer, et ne savait où était sa mère.
Durant les semaines qui ont suivi, Wilson a pris le garçon, qui s'appelait David, sous sa protection. Bien qu'ils aient essayé de retrouver des membres de la famille de David, ils n'y sont réussi. Quand le moment est venu pour Wilson de rentrer chez lui, il a demandé à David s'il voulait l'accompagner. David a accepté et Wilson a accomplit les formalités administratives nécessaires pour adopter officiellement David comme son propre fils.
Wilson lui-même est également juif et est actif dans la communauté juive où il vit à New York. Une de ses connaissances était le conservateur du musée juif de Manhattan. Après avoir vu la ménorah de David, il a dit au garçon qu'il s'agissait d'une ménorah historique extrêmement précieuse. Selon lui, une relique aussi précieuse devrait être partagée avec l'ensemble de la communauté juive. Il a demandé à David s'il était prêt à la vendre, offrant au garçon 50 000 dollars pour l'acquérir.
David l’a remercié pour son offre généreuse mais a refusé. Il a dit que l'objet était dans sa famille depuis plus de 200 ans. Il n'allait pas vendre le dernier lien qu'il avait avec sa famille.
Le mois de décembre suivant, lorsque Hanoucca est arrivé, David et Wilson ont allumé la ménorah et l’ont placée à la fenêtre de leur maison à New York. David est ensuite monté à l'étage pour faire ses devoirs. Peu de temps après, on a frappé à la porte. Une femme, dans un anglais fortement accentué, a expliqué qu'en marchant dans la rue, elle avait vu la ménorah à la fenêtre. Elle a dit que sa famille en avait une semblable et qu'elle n'en avait jamais vu d’autre pareille. Pouvait-il lui dire où il l'avait trouvée et lui permettre de l'examiner de plus près ?
Wilson l'a invitée à entrer, expliquant qu'il s'agissait en fait d'un objet appartenant à son fils. Peut-être pouvait-il lui en dire plus à ce sujet. Wilson a appelé David pour qu'il vienne parler à la femme. Dès que David est entré dans la pièce, ses yeux se sont agrandis. "Maman !" s'est-il exclamé, se précipitant dans les bras de la femme.
"David !" a-t-elle sangloté. Elle avait cru qu'il avait été tué pendant la guerre avec le reste de leur famille.
Jérémie 31, versets 16 et 17 nous dit : "Voici ce que déclare Yahuwah : Retiens-toi de pleurer, ne verse plus de larmes, voici que ton labeur aura sa récompense, Yahuwah le déclare, et tes fils reviendront du pays ennemi. 17 Il y a pour tes descendants une espérance, Yahuwah le déclare. Tes enfants reviendront dans leur pays. "
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 3
Thomas : Je n'avais jamais vraiment reconnu le danger, pour les chrétiens modernes, d'un faux évangile et d'un faux Christ.
Jean : Eh bien, non. Aucune personne consciencieuse ne croit délibérément à l'erreur.
Thomas : Bien sûr que non. Quand j'ai appris la vérité sur la nature de Yahuwah, qu'il n'y a pas de divinité trinitaire, j'ai vu cela comme une forme de faux Christ. Mais je n'avais pas réalisé que même pour les unitaires – ceux qui croient que Yahuwah est UN, comme le dit l'Écriture – je n'avais pas réalisé que nous pouvions aussi accepter un faux Christ.
Alors, pour se prémunir contre ces erreurs avancées de satan, que doivent faire les croyants ? Comment rester dans la lumière ?
Jean : C’est une excellente question. Je dirais que la réponse est de s'assurer que nous comparons toujours nos croyances, surtout les nouvelles idées, avec les enseignements directs de Yahushua. Quels étaient ses enseignements, dans ses propres mots ? Voilà le fondement sur lequel nous devons baser notre compréhension de la Nouvelle alliance et toutes ses normes.
Nous devons lire, lire, et lire encore les propres paroles de Christ.
Thomas : C'est un bon point. Combien d'entre nous, au cours de nos dévotions matinales, lisont des choses au sujet des paroles de Christ ? Nous lisons des livres de dévotion quotidiens, nous lisons des articles, mais combien de fois allons-nous dans les Écritures par nous-mêmes pour y lire ses paroles directement ?
Jean : Et dans leur contexte !
Thomas : Dans leur contexte, oui.
Jean : Ensuite, nous devons faire plus que lire. Nous devons les amener dans notre vie quotidienne. C'est ce que l'apôtre Jacques a écrit. Nous devons faire plus que de débiter verbalement la vérité. Nous devons l'intégrer dans notre vie quotidienne, dans notre prise de décision quotidienne.
Allons au chapitre 2 de Jacques et lisons les versets 14 à 18.
Thomas : Il est écrit : "Mes frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les oeuvres ? La foi peut-elle le sauver ? 15 Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, 16 et que l'un d'entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? 17 Il en est ainsi de la foi : si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même. 18 Mais quelqu'un dira : Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres."
Jean : Notre devoir n'est nulle part plus clairement expliqué que dans les paroles et paraboles de Christ. Nous devons les étudier, les prendre à cœur, et en faire le principe vivant sur lequel nous basons nos décisions et nos actions.
Et ce n'est pas comme si vous deviez le faire par vos propres forces ! Priez et demandez à Yahuwah de vous aider et Il le fera ! Il n'attend pas la perfection de quiconque d'entre nous. Il sait que tant que nous aurons une nature déchue, il y aura des moments où nous trébucherons et tomberons occasionnellement, mais ça ne signifie pas que nous sommes perdus. Allons dans 1 Jean 1 et commençons à lire au verset 5.
Thomas : "La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c'est que Yahuwah est lumière, et qu'il n'y a point en lui de ténèbres. 6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. 7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Yahushua son Fils nous purifie de tout péché. 8 Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. 9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 10 Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n'est point en nous. "
C'est la fin du chapitre. Je continue ?
Jean : Oui. Les deux premiers versets du Chapitre 2.
Thomas : "Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Yahushua-Christ le juste. 2 Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier", ou dans la King James : "Mes chers enfants, je vous écris ceci afin que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père – Yahushua Christ, le Juste. Il est le sacrifice expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier."
Jean : Voici l'évangile. Vous n'avez pas besoin de baisser les bras en disant : " Je n’arrive pas à obéir, donc l'obéissance ne doit pas être nécessaire." Vous n'avez pas non plus à peiner sous un lourd fardeau d'attente, en vous flagellant pour devenir parfait avant le retour de Yahushua.
Faites confiance à votre Père céleste pour vous préparer. Efforcez-vous d’obéir, bien sûr ! Efforcez-vous de vivre conformément à Sa volonté révélée, mais sachez que lorsque vous chutez, quand vous péchez – et cela arrivera très probablement, occasionnellement – Yahushua est fidèle et juste pour vous pardonner et vous purifier par le sang de Son fils. C'est le plan qu'Il a élaboré pour votre salut. Vous pouvez Lui faire confiance pour vous préparer à l'éternité dans Son royaume si vous le Lui demandez.
Thomas : C'est cela, apporter les paroles de Christ dans notre vie quotidienne.
Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime, et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité car Il en est digne !
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Fin
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