Programme 73

Soupirer et pleurer… ou Fuir !

Partie 1

Denis Lefort : Bonjour ! Bienvenue sur Radio WLC. Je suis votre animateur, Denis Lefort. Et je suis accompagné de Jean Olivier !

Jean Olivier : Bonjour, amis auditeurs ! Je tiens à remercier chacun d'entre vous d'être à l'écoute, et de nous faire participer à votre journée.

Aujourd'hui, nous allons parler d'un avertissement très solennel contenu dans les Écritures. C'est très sérieux, et pourtant… la plupart des gens ne le prennent pas au sérieux !

Ce que je veux dire, c'est que la plupart pensent que cela s'applique aux autres, mais ils ne se considèrent pas eux-même concerné par l'avertissement, comme s’ils en étaient exemptés.

Denis : Avant de nous lancer dans ce sujet, je voudrais donner une rapide explication à tous ceux qui nous rejoindraient pour la première fois.

Romains 10:13 nous promet que :"Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé." Mais, êtes-vous conscients que "Seigneur" n'est pas un nom ?

Jean : Non, en effet, c'est juste un titre. Il ne signifie en soi rien de spécial – rien de suffisamment spécifique pour faire référence au Créateur.

Denis : Eh bien, si vous retournez à l'hébreu original, vous apprendrez que le nom réel et personnel du Père, c'est : Yahuwah. Ou pafois, la forme courte : Yah, est utilisée. Et c'est un nom très particulier, car c'est un verbe d’état d'être. A la racine, il signifie le verbe : être.

Jean : J’aime la définition du nom du Père. Quand vous réalisez que Son nom personnel est un verbe d’état, le verbe être, alors vous pouvez le décliner dans tous les temps :

Il EST.

Il ETAIT.

Il SERA.

Il AURA ÉTÉ.

Toute conjugaison que vous pouvez utiliser, est une description parfaite du Père, et chacune d'entre elles est une promesse.

Denis : Le nom du Sauveur est une promesse, aussi ! Son nom est : Yahushua. Vous pouvez entendre le nom de "Yahuwah" dans le nom du Fils, n'est-ce pas ?

Yahuwah … Yahushua.

Le nom du Fils, comme je l'ai dit, est aussi une promesse, car Yahushua signifie, littéralement : "Yahuwah sauve."

Jean : Le Père et le Fils font absolument tout ce qu'Ils peuvent pour nous inspirer la foi et l'espoir, n'est-ce pas ?

Denis : Oui, vraiment.

Alors, quel est cet avertissement solennel dont nous pensons tous qu'il ne s'applique pas à nous, mais qui s'applique réellement à nous tous ?

Jean : Quand je vais le dire, tu vas le reconnaître, puisque nous en avons déjà parlé ici. C'est Apocalypse 18:4. Mais replaçons le, dans son contexte. Pourrais-tu nous lire Apocalypse 18, versets 1 à 4 ?

Denis : "Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d'une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux."

Jean : Il est évident que cela parle ici de la fin du monde. "Babylone" est un symbole pour Rome.

Denis : Rome comme…

Jean : Comme la papauté. Pas la capitale de l'Italie. Babylone est un symbole de la fausse religion. Ce qui est intéressant, c'est que, quoi que soit dont Babylone est coupable, elle a influencé le monde entier, car le passage dit que : "toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité (ou : de sa fornication, dans d’autres versions)".

Denis : Je voudrais juste donner un mot d'explication. Nous n'avons pas le temps d'en parler ici, mais nous l'avons couvert dans d'autres émissions, ainsi que dans des articles sur notre site web. Le "vin" de Babylone, ce sont ses fausses doctrines. La seule fausse doctrine que Rome – ou la papauté – a imposée au monde entier est : son faux calendrier.

Elle a réussi à faire en sorte que le monde entier travaille, se repose et, surtout, adore sur son faux calendrier grégorien. Si vous avez manqué les émissions précédentes, vous pouvez toujours les écouter sur notre site web, ou sur notre chaîne Youtube, en tapant WLC French videos. Alors, n'hésitez pas à rattraper le temps perdu !

Jean : Merci, Denis. Et le résultat de cette apostasie mondiale est un ordre très clair venant du Ciel.

Denis : "Sortez d'elle, Mon peuple."

Jean : Oui. Le problème est, que la plupart des gens interprètent mal ce verset. Ils le voient comme une invitation.

De toute évidence, personne n'est membre d'une église sans croire sincèrement que l'église en question possède la vérité, n'est-ce pas ?

Denis : C'est vrai.

Jean : Donc nous finissons par jouer à ce jeu mental en nous-mêmes. Nous lisons le passage et quand nous arrivons au verset 4, nous pensons : "Eh bien, cela ne peut pas s'appliquer à moi ! Je fait partie du peuple du reste ! Je suis dans la véritable église ! Je dois porter cette invitation au monde et leur faire savoir que mon église a la vérité. Je dois les inviter à nous rejoindre !"

Tu vois ce que je veux dire ?

Denis : Oui. Ce n'est pas du tout considéré comme un commandement pour tous. Juste une invitation pour certains.

Jean : Mais c'est faux. C'est en fait un ordre. Point.

Denis : Je dois admettre que je fais partie de ceux qui ont toujours considéré ce verset comme une invitation. Une sorte de : "Venez rejoindre ma dénomination". C'est gênant d'admettre que ce n'est qu'une fois adulte que j'ai compris que tout le monde ressentait la même chose, en faveur de sa propre dénomination !

Jean : Comment as-tu compris cela ?

Denis : Ma femme et moi avons fait la connaissance d'un couple qui était membre de l'Eglise Universelle de Dieu depuis de nombreuses années (aujourd’hui appelée Grace Communion International).

Jean : Leur dénomination s'est en quelque sorte effondrée dans les années 1990, avec plusieurs divisions et nouvelles dénominations qui se créent, en se détachant d’eux, n'est-ce pas ?

Denis : Oui. Il y a eu une véritable crise théologique à l'époque. Ils ont perdu jusqu'à 50% de leurs membres quand les dirigeants de l'église ont décidé d'abandonner le Sabbat du septième jour et les Fêtes annuelles, et de devenir plus comme le courant évangélique principal, mainstream.

Maintenant, j'étais au courant de ce qui se passait dans cette dénomination. En étant plus à la périphérie, bien sûr, mais cela ne m'a pas vraiment affecté, personnellement ! Après tout, à mes yeux, c’était déjà une église déchue ! Et je me voyais comme faisant partie du peuple du reste !

Jean : Oui, je vois. Je l’ai vécu aussi. On pourrait dire que la seule croyance que tous les Chrétiens ont en commun, à part la croyance en Yahushua, est que: tous les autres ont tort et que leur église a raison.

Denis : (rire) C’est ça. Et c'est exactement ce que mes amis disaient ! On leur avait dit qu'ils étaient le peuple du reste, et que toutes les autres églises étaient tombées. Après tout : ils ne pratiquaient pas leur culte le dimanche, ils ont gardaient les Fêtes annuelles… Ils avaient la vérité !

Jean : Alors, qu’est-ce qui s’est passé quand la dénomination a changé ses doctrines ?

Denis : Eh bien, ce couple a fini par perdre la plupart de ses amis parce qu'ils ont refusé de rester membres d'une église qui avait renoncé à ses croyances basées sur la Bible. On leur a dit qu'ils devaient rester dans l'église, pour essayer de faire des changements de l'intérieur.

Maintenant, ce qui est vraiment intéressant, c'est que, quand ont retiré leur adhésion, leurs anciens amis les ont rejetés… parce qu'ils se considéraient toujours comme étant le peuple du reste !

Jean : Même si l'église avait changé ses doctrines ?

Denis : Oui.

Jean : Incroyable.

Denis : Et donc, quand nos amis ont cessé d'aller à l'église, quand ils ont cessé de la soutenir financièrement avec leurs dîmes et offrandes, tous ceux qui y allaient encore ont pris cela comme une preuve que ceux qui partaient étaient maintenant "perdus", et ne faisaient plus partie du peuple du "reste". C'était très tordu comme raisonnement, mais tous ceux qui sont restés fidèles à l'église étaient convaincus qu'ils étaient toujours le peuple du "reste".

Jean : C’est malheureusement un enseignement répandu dans la plupart des églises, de diffuser plus ou moins subtilement la croyance que leur dénomination est la seule "vraie" église, et que toutes les autres sont perdues, ou "tombées", déchues. Il s'ensuit donc que si vous voulez être membre du peuple du "reste", vous devez être un membre payant la dîme à la seule véritable église, qui est, bien sûr, leur église.

C'est aussi un triste fait que les pasteurs, prêtres, ou rabbins ont tous intérêt à conserver le plus grand nombre possible de membres. Après tout, l'organisation à laquelle les membres donnent leurs dîmes et offrandes est la même organisation qui paie les salaires des dirigeants, c’est-à-dire eux-même.

Denis : C'est presque devenu comme un système pyramidal : une personne au sommet, soutenue par une poignée en dessous, soutenue par d'autres encore, tout le poids de cette organisation pesant sur le dos du plus grand nombre, c’est-à-dire les membres.

Jean : C'est exactement ça, et c'est ce que veut satan. En contrôlant une poignée de personnes au sommet, il peut utiliser le poids de l'infrastructure pour influencer et contrôler la majorité. C'est très efficace, mais cela restreint le flux de la vérité.

Et on peux facilement voir pourquoi. Je pense qu'il existe des pasteurs et autres ministres de culte sincères qui, lorsqu'on leur donne la chance d'apprendre plus de vérité, pourraient l'accepter. Mais quand leur gagne-pain, leur capacité à soutenir leur famille, est lié au maintien du statu quo de l'organisation qui les paie, on peux voir comment la vérité peut céder la place à l'opportunisme.

Allons dans Ézéchiel, chapitre 8. Ézéchiel 8 et 9 est un passage que les leaders religieux aiment citer, pour que le plus grand nombre possible de personnes viennent à l'église.

Denis : J'ai remarqué cette tendance. Les prédicateurs utilisent Ézéchiel 8 et 9 pour faire croire aux gens qu'ils ont le devoir de rester membres de l'église, même lorsqu'il est clair que l'église est en apostasie ! Et, bien sûr, puisqu’ils citent la Parole de Yah, cela semble avoir beaucoup de poids.

Jean : C’est tristement vrai. Le problème est que : la façon dont les chefs religieux interprètent ces chapitres est incorrecte, voire délibérément trompeuse. Et elle contredit d'autres passages des Ecritures.

Nous savons qu’Ezéchiel était un contemporain de Daniel. Avec des milliers d'autres, il était un captif déporté à Babylone. Ézéchiel 8 rapporte une vision qui lui a été donnée, dans laquelle l'Esprit de Yahuwah lui a montre les abominations commises à Jérusalem et dans le temple.

Denis : Attends une minute. Je croyais que Nebucadsnetsar avait détruit le temple de Jérusalem.

Jean : C’est ce qu’il l'a fait, mais immédiatement. La première invasion de Jérusalem a eu lieu quand Nebucadsnetsar était encore assez jeune. Alors qu'il se trouvait à l'ouest, il a appris que son père, Nabopolassar, venait de mourir, et il a fait une marche rapide et forcée à travers le désert pour retourner à Babylone. Habituellement, les armées marchaient en suivant le Croissant Fertile, mais lui voulait revenir rapidement pour sécuriser son trône. C'était la première fois où Babylone a marché contre Jérusalem, et le moment où Daniel et ses trois amis ont été emmenés à Babylone.

Mais il y a eu deux autres invasions après celle-ci, et c'est au cours de la dernière que le temple de Salomon a été détruit. Donc, oui : au moment de la vision d'Ézéchiel, le temple était encore présent, et les prêtres y exerçaient encore leur ministère.

Denis : Ok, gardez cette pensée, chers amis. Nous allons faire une courte pause et à notre retour, nous verrons ce qu'Ézéchiel a à nous dire.

Nous revenons dans un instant.

* * *

Partie 2

Jean : Dans sa vision, Ezéchiel a vu quatre abominations, chacune pire que la précédente et chacune étant commise plus profondément dans la ville et le temple.

Nous n'allons pas prendre le temps de tout lire, mais cela inclut, entre autres, de l'idolâtrie cachée et des femmes pleurant pour Tammuz – une pratique connue dans le catholicisme sous le nom de Carême.

Denis : Même des églises Protestantes ont commencé à considérer le Carême comme un exercice spirituel !

Jean : La dernière abomination montrée à Ezekiel est la pire. Pourrais-tu nous la lire ? C'est Ezéchiel 8, verset 16.

Denis : "Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de Yahuwah. Et voici, à l'entrée du temple de Yahuwah, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de Yahuwah et le visage vers l'orient; et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil."

Jean : Ce n'est rien d'autre que l'adoration du soleil qui se fait passer pour l'adoration de Yahuwah !

Denis : Ouah. Des pratiques païennes adoptées par les Israélites. J’aurais bien envie de dire : "incroyable" mais… malheureusement, ça ne l’est pas.

Jean : Et pourtant, peu importe à quel point le péché est diabolique, les chefs religieux continuent à ce jour d’insister sur le fait que Yahuwah veut que Son peuple reste sur les bancs ou sièges de l’église même s'ils admettent qu'il y a des péchés dans l'église !

Les membres qui se séparent sont accusés de quitter "la foi transmise aux saints une fois pour toutes". On leur dit que l'église, aussi faible et pécheresse qu'elle soit, est toujours la prunelle des yeux de Yah et que partir, c'est se perdre.

Denis : À l'université, j'ai suivi un cours appelé : Argumentation & Débat. L'un des outils pour convaincre, nous a dit le professeur, était d’énoncer l'argument de votre adversaire à sa place.

Il a dit que si nous admettions clairement les arguments contre notre raisonnement, nous serions mieux à même de démontrer pourquoi ces arguments étaient faux. Ce n'est pas convaincant de simplement nier les arguments contre votre position. Il est beaucoup plus persuasif de mettre en mots le point de vue opposé, et de démontrer ensuite logiquement pourquoi ce point de vue est erroné.

Et c'est ce que je vois faire les prédicateurs quand ils admettent qu'il y a du péché dans l'église, mais qu'ils faut tout de même "rester avec l'église".

Jean : C'est exactement ce qu'ils font. Ils reconnaissent qu'il y a des fautes commises dans l'église. Il y a :

– L'abus d'autorité ;

– Le détournement des fonds de l'église ;

– Les professeurs de théologie qui enseignent l'erreur ;

– Les pasteurs qui utilisent la PNL : la programmation neuro-linguistique ;

– Et les dirigeants de l'église qui promeuvent clairement un programme de réconciliation avec Rome…

"Mais", insistent-ils, "l'église traversa toutes les épreuves. Restez avec l'église."

Carey Nieuwhof a écrit : "Une réponse aux Chrétiens qui en ont fini avec l'église." C'est un excellent exemple de ce genre de raisonnement.

J'en ai un extrait, ici. Est-ce que tu pourrais le lire ?

Denis : Il dit, je cite : "Vous l'entendez tout le temps : ‘J'en ai fini avec l'église. Je n'ai pas vraiment besoin d'aller à l'église… ma relation avec Dieu est personnelle. J'en ai assez de la religion organisée. L'église est une invention de l'homme, pas une idée de Dieu.’ Je comprends tout à fait pourquoi un nombre croissant de personnes renoncent à aller à l'église. Même des personnes qui dirigeaient l'église cessent souvent d'y aller… … je comprends. L'église est loin d'être parfaite. La vie est complexe. Il y a de plus en plus d'options différentes. Et l'esprit post-moderne se méfie de la plupart des choses organisées ou institutionnelles. Mais –

Jean : Il y a ce "mais". Aussi mauvaise que soit l'église, dit-il, MAIS…

Denis : "Mais aussi à la mode que soit l'idée d'abandonner l'église, c'est une erreur. Alors qu’abandonner l'église passe pour une pensée sophistiquée, c'est en fait le contraire ; et si c'était une ligne de pensée simpliste et même réductionniste, qui ne mène nulle part de constructif ?"

Jean : Vous voyez ce qu'il fait ici ? Il dit : Oui, il y a des problèmes avec l'église. Mais ne partez pas ! C'est un raisonnement illusoire que de partir. Restez… Avec… L'église.

Denis : C'est comme si, le fait de reconnaitre les problèmes de l'église, eh bien c’est bon, on peut rester. Vous entendez les gens dire ce genre de slogan : "L'église est un hôpital pour les pécheurs, pas un musée pour les saints", comme si cela justifiait en quelque sorte le fait de rester dans l'église.

Jean : C'est faux. Des arguments comme celui-ci poussent les gens à rester dans une organisation religieuse que l’Esprit Saint leur dit de quitter.

Denis : On voit ça tout le temps. On enseigne aux membres que, lorsqu'ils voient des problèmes dans l'église, lorsqu'ils voient une erreur flagrante prêchée depuis la chaire, ils doivent "soupirer et pleurer", "se lamenter" pour les abominations de l'église, mais ils ne doivent en aucun cas partir. Après tout, leur église, leur dit-on, est l'Église du reste. S'ils partent, alors ils ne font plus partie du peuple du reste.

Jean : Des sermons sont prêchés, des articles sont écrits, sur la façon d'empêcher les membres établis de partir et, en même temps, d'augmenter le nombre de membres de l'église.

Les raisons semblent bonnes. Dans son livre : Transfusion de l'église : Changer votre église de manière organique depuis l'intérieur (Church Transfusion : Changing Your Church Organically-from the Inside Out), Jean Ferguson décrit un processus en trois étapes qui, selon lui, aide les églises à augmenter le nombre de leurs membres, tout en conservant ceux qu'elles ont déjà.

Tiens, pourrais-tu nous les lire ?

Denis :

1. S'orienter vers des pratiques qui apprennent aux gens à suivre les voies de Jésus.

2. Aller vers une compréhension et une articulation claires de la mission de Jésus.

3. S'orienter vers une vision d'un mouvement pour accomplir la mission de Jésus.

Jean : Ça sonne bien, n’est-ce pas, mais remarquez comment chaque étape du processus de Ferguson se concentre sur le contrôle et l'influence du groupe, plutôt que sur le développement d'une connexion spirituelle individuelle avec le Sauveur.

Denis : Le salut a toujours été une affaire individuelle.

Jean : Les leaders d'église, pourtant, se concentrent sur les chiffres. Naturellement ! Ils veulent remplir la mission de l'Evangile. Mais la nécessité de maintenir leur système de soutien économique influence leur interprétation de ce passage d'Ezéchiel.

Ils tentent de faire rester les membres désenchantés, en leur disant que Yahuwah attend d’eux qu'ils fassent des changements depuis l'intérieur de l’église.

Denis : Oui, j'ai beaucoup entendu ça, en fait.

Jean : Mais quand on lit Ezéchiel 8 et 9 dans le contexte, ce n'est pas ce que dit la Bible. Lisons les versets 17 et 18, d’Ézéchiel 8, si tu veux.

Denis : "Alors il me dit: As-tu vu, fils de l'homme? Est-ce trop peu pour la maison de Juda, de commettre les abominations qu'ils commettent ici, pour qu'ils remplissent encore le pays de violence et qu'ils ne cessent de M'irriter? Voici, ils approchent le rameau de leur narine! Mais Moi aussi, J'agirai avec fureur; Mon oeil ne les épargnera point et Je n'aurai pas de compassion; quand ils crieront à voix haute à Mes oreilles, Je ne les écouterai point."

Jean : La réponse de Yahuwah aux abominations continuelles dans Jérusalem et dans le temple est claire : la destruction totale est appelée, et la sentence est rapide.

Maintenant, lisons les versets 1 et 2, du chapitre 9.

Denis : "Puis une voix forte retentit à mes oreilles en disant: Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun avec son instrument de destruction à la main. Et voici venir six hommes par le chemin de la porte supérieure qui regarde le Nord, chacun son instrument de destruction à la main. Au milieu d'eux était un homme vêtu de lin, portant une écritoire à sa ceinture; et ils entrèrent, et se tinrent près de l'autel d'airain."

Jean : C'est du sérieux ! La réponse de Yah à l'apostasie de l'église est d'appeler des hommes avec des instruments de destruction, ou : instruments de mort, armes meurtrières, voire armes d'abattage, selon les versions.

Denis : Il est intéressant de noter, cependant, que même ici on peut voir la miséricorde de Yahuwah. Si on regarde les quatre versets suivants. Il est écrit : "Et Il appela l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Yahuwah lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent. Et, à mes oreilles, Il dit aux autres : Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre oeil soit sans pitié, et n'ayez point de miséricorde ! Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque; et commencez par Mon sanctuaire ! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison."

Donc, malgré toutes les abominations commises sur place, tout le monde n'est pas tué.

Jean : C'est exact. Ceux qui "soupirent et gémissent" (ou "soupirent et pleurent", ou "gémissent et se lamentent", selon les versions) pour toutes les abominations commises sont épargnés. Et c'est là le passage que les leaders religieux utilisent pour convaincre les membres d'église de rester malgré l'Esprit Saint qui les exhorte sans cesse à partir.

Les pasteurs, et autres ministres de culte, reconnaissent qu'il y a du péché dans l'église… mais ils ajoutent rapidement que ceux qui reçoivent la marque du salut sont ceux qui soupirent et pleurent pour toutes les abominations commises dans l'église.

Denis : L'implication étant évidemment qu'il doivent rester dans l'église pour soupirer et pleurer sur les abominations qui y sont commises.

Jean : Il n'y a rien dans ce passage, cependant, qui dit que le peuple de Yah doit rester là où les abominations ont lieu. En fait, les Ecritures enseignent exactement le contraire.

Allons dans 2 Corinthiens, chapitre 6, et lisons le verset 17. Chaque semaine, les croyants sont endoctrinés à "rester avec l'église", mais voyons ce que dit l'Écriture. Allons-y, lisons 2 Corinthiens 6:17.

Denis : "C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux et séparez-vous, dit Yahuwah; ne touchez pas à ce qui est impur et Je vous accueillerai."

Jean : Le ciel commande à la dernière génération : "Sortez du milieu d'elle, Mon peuple, afin de ne pas vous associer à ses péchés et de ne pas être victimes de ses fléaux. En effet, ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel et Yah s'est souvenu de ses crimes (ou : de ses iniquités, de toutes ses actions injustes, selon les versions) ."

Ce commandement s'adresse à tous les croyants de toutes les communautés de foi. Ne supposez pas que votre église, ou dénomination, ou organisation en soit exempte. Ce n'est pas le cas. Chacune d'entre elle, la vôtre y compris, a soit refusé de renoncer à des traditions erronées, soit a rejeté la lumière qui avance (comme Daniel et Yahushua l’ont prophétisé).

Denis : Y a-t-il d'autres passages dans les Écritures qui enseignent que les croyants doivent quitter les organisations qui sont dans l’apostasie ?

Jean : Oui. L'histoire de Lot nous enseigne aussi enseigne cela.

Denis : Peux-tu développer ?

Jean : Yahuwah avait le pouvoir de préserver Lot même à l’intérieur de Sodome. Mais ce n’est pas ce qu’Il a fait. Au contraire, Il a envoyé des anges pour faire sortir Lot et sa famille réticente à partir, et… que leur a-t-Il dit ?

Denis : Allez ! Sortez ! Et vite.

Jean : Genèse 19:17 : "Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses."

Lot a été sauvé en dehors de Sodome, pas à l'intérieur.

Denis : C'est vraiment une distinction essentielle. Vu sous cet angle, Noé a été sauvé en dehors du monde méchant antédiluvien. Pas dans ce monde antédiluvien.

Jean : Allons dans 2 Pierre, chapitre 2, et lisons les versets 4 à 9. Pierre comprenait également ce concept. Qu’est-il écrit ?

Denis : "Car, si Yahuwah n'a pas épargné . . . l'ancien monde, mais s'il a sauvé Noé . . . ce prédicateur de la justice, lorsqu'il fit venir le déluge sur un monde d'impies; s'il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir, et s'il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution car ce juste, qui habitait au milieu d'eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs oeuvres criminelles; Yahuwah sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement."

Jean : C'est un passage intéressant. Il est dit que Lot était "juste" et qu’il "tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs oeuvres criminelles", en d’autres termes : qu'il soupirait et pleurait pour les abominations commises dans les villes maléfiques de la plaine de Sodome.

Pourtant, à la prière d'Abram, des anges ont été envoyés pour délivrer le message qu'il devait partir immédiatement. Voilà ce que le Ciel attend des fidèles. Ce n’est pas qu’ils restent dans l'église et, par leur présence, soutiennent silencieusement l'apostasie qui se produit à l’intérieur de l'église.

Denis : Quand le voit à la lumière de ces passages, cela fait de la responsabilité de quitter les églises une responsabilité solennelle. Parce que, c'est vrai : notre présence apporte un soutien silencieux à ce qui se passe à l’intérieur de l'église.

Très bien, restez à l'écoute, les amis. C’est le Courrier des Auditeurs dans un instant.

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Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!

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Courrier des Auditeurs

Denis : La question posée aujourd'hui dans notre Courrier des Auditeurs est une première. Elle nous vient d'Ayala à Holon, en Israël.

Jean : Hé, est-ce que tu savais que les billets de banque israéliens sont en braille ? Pour que les aveugles puissent les identifier aussi.

Denis : C'est génial ! On se demande pourquoi d'autres pays ne le font pas.

Eh bien, Ayala nous écrit : "Pourriez-vous s’il vous plait expliquer la différence entre le chagrin divin et le chagrin du monde ? Pourquoi la Bible fait-elle une différence entre les deux ? Quelle est la différence ?"

Jean : C'est une question très intéressante. La douleur du monde est assez simple. Nous en avons tous fait l'expérience, à divers degrés, et à divers moments. Il y a, bien sûr, le chagrin ou la tristesse dans la souffrance. Les informations quotidiennes sont remplies de mauvaises nouvelles concernant des catastrophes naturelles, des attaques terroristes, des accidents… la liste est longue.

Un autre aspect du chagrin ou tristesse du monde est une version égocentrique du chagrin pour le péché.

Denis : Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Le chagrin, ou la douleur, pour le péché est une bonne chose, non ?

Jean : Bien sûr. Mais une version auto-centrée, égocentrique du "chagrin pour le péché" n'est rien d'autre que le regret d'avoir été pris en flagrant délit.

Denis : Oui… Je pense que nous avons tous appris ça à un jeune âge. Et ça nous enseigne à obéir à nos parents, ou bien… à être plus sournois pour être sûr de ne pas se faire prendre la prochaine fois !

Jean : Exactement. Je crois avoir appris cela très jeune, tout comme, je le suppose, mes propres enfants.

Mais la douleur, ou le chagrin divin est différente. La douleur divine est en fait un cadeau de Yahuwah et elle conduit à la repentance. C'est ce qui la distingue de la tristesse ou chagrin du monde.

Allons dans 2 Corinthiens, chapitre 7, et lisons les versets 9 à 11. Ici, Paul décrit la transformation qui a lieu quand une personne éprouve une tristesse divine.

Denis : "Je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance; car vous avez été attristés selon Yah, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Yah produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. Et voici, cette même tristesse selon Yah, quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire."

Jean : Un vrai chagrin divin conduira toujours à la repentance. La repentance elle-même est un don divin ! En tant que pécheurs, nos cœurs sont endurcis. Mais Yahuwah, notre Créateur, comprend l'effet que le péché a sur nous. Et Il nous donne tout ce dont nous avons besoin, y compris le chagrin divin du péché et la vraie repentance.

Il y a un verset intéressant dans 2 Timothée, au chapitre 2. Il est facile de le négliger, mais : écoutez bien. Il révèle que le repentir, lui aussi, est un don divin, un cadeau. Lisons les versets 23 à 26.

Denis : "Repousse les discussions folles et inutiles, sachant qu'elles font naître des querelles. Or, il ne faut pas qu'un serviteur de Yahuwah ait des querelles; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous (dans le premier sens du mot : courtoisie ; ou : être plein de bienveillance envers tous, dans une autre version) , être propre à enseigner, doué de patience; il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l'espérance que Yah leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s'est emparé d'eux pour les soumettre à sa volonté."

Jean : Vous avez entendu ? "Dans l'espérance que Yah leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité ". Il dit donc que Yah donne la repentance afin que nous puissions connaître la vérité, revenir à notre bons sens, ou à la raison, et échapper aux pièges du diable.

Denis : Tout est un don divin, un cadeau du Ciel ! Et jamais un voyage d'affaires, ou salut par les oeuvres.

Jean : Il est bon d'être désolé quand on fait quelque chose de mal. C'est notre conscience qui nous convainc ! Mais nous devons être plus que désolés. On peut être désolé, et pourtant refaire encore et encore la même mauvaise chose. Nous devons en fait être tristes au point où nous allons demander de l'aide à Yah pour que, par la force que Lui seul peut nous donner, nous arrêtions de faire ce qui est mal.

Denis : Jean 3:16 nous dit que Yah a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique-engendré afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais soit sauvé.

Jean : Oui, mais "quiconque" n'est pas sauvé tant qu’il ou elle n'a pas reçu la douleur divine du péché qui conduit à la repentance du péché. Sinon, c'est juste la même tristesse de bouche que Judas a exprimée pour avoir trahi le Sauveur.

Denis : Hm ! Être désolé d'avoir été pris, et la peur d'un juste châtiment.

Jean : Exactement. Encore une fois, nous ne parlons pas de légalisme. C'est un don divin. Mais ce sont des dons spirituels qui doivent être reçus et acceptés pour apporter un changement dans notre vie. Pourrais-tu lire Jean 6:44 rapidement pour nous ?

Denis : Bien sûr ! Euh… il est écrit : "Personne ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m'a envoyé ne l'attire, et moi, je le ressusciterai le dernier jour."

Jean : Le Père nous attire à Lui en nous donnant une douleur divine pour le péché. Puis, quand nous répondons à cela, Il nous fait don de la repentance pour que nous puissions nous détourner du péché et, grâce à Sa force, vivre une vie dévouée en Christ Yahushua.

Denis : Hm. C'est magnifique. Vraiment.

Très bien. Question suivante. C'est de… eh bien, il n'y a pas de nom. Un frère ou une sœur anonyme du Turkménistan nous écrit : "Chers frères en Yahushua : être Chrétiens dans notre pays est très difficile, et a un impact sur nos vies dans de nombreux domaines. En ce moment, notre petit groupe de croyants est confronté à de sérieuses difficultés. Y a-t-il des promesses en particulier que vous pourriez partager avec nous pour tenir dans les jours à venir ?"

Jean : Merci de nous avoir écrit. Tout d'abord, laissez-moi vous dire que, et je parle au nom de nous tous à WLC, nous prierons pour vous et votre situation. Pour ce qui est des promesses : oui ! Il y en a tellement. Et bien que je ne connaisse pas les détails de votre situation, il y a des promesses assez larges pour s'adapter à toute situation.

Commençons par Pierre. Allons dans 2 Pierre, chapitre 1, et lisons les versets 2 à 4.

Denis : Très bien. Il est écrit : "Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Yah et de Yahushua notre Seigneur! Sa divine puissance nous a donné tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par Sa [propre] gloire et par Sa force. Celles-ci nous assurent les plus grandes et les plus précieuses promesses."

Jean : Voici comment nous devons surmonter toutes les situations. À travers chaque épreuve, Yah nous donne de la force. Dans la souffrance, Il nous réconforte.

Maintenant, lisons Esaïe, chapitre 40, versets 28 à 30. Encore une fois, c'est le chapitre 40 d'Esaïe, versets 28 à 30.

Denis : "Ne le sais-tu pas? ne l'as-tu pas appris ? C'est le Elohim d'éternité, Yahuwah, Qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue point, Il ne se lasse point; on ne peut sonder Son intelligence. Il donne de la force à celui qui est fatigué, et Il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent; mais ceux qui se confient en Yahuwah renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point."

Jean : Puisque Yahuwah est notre Créateur, il connaît nos forces et nos faiblesses. Il sait tout ce que nous pouvons supporter, et quel est notre point de rupture. Il est là pour nous donner juste la force et l'endurance nécessaire, le réconfort ou la sagesse dont nous avons besoin dans une situation donnée.

Denis : Un passage qui m'a vraiment fortifié dans des moments difficiles est le Psaume 34, en particulier les versets 16, 18 et 19. Juste un instant… Ok. Il est écrit : "Les yeux de Yahuwah sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs cris. . . Quand les justes crient, Yahuwah entend, et Il les délivre de toutes leurs détresses. Yahuwah est près de ceux qui ont le coeur brisé, et Il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement."

Jean : Que notre problème soit la dépendance au péché, ou l'emprisonnement par des autorités mauvaises, ou un millier d'autres possibilités entre les deux, nous pouvons faire confiance au Père.

Nous n'avons pas le temps de le lire maintenant, mais nous vous invitons à lire et mémoriser le Psaume 37, qui est plein de promesses très réconfortantes et merveilleusement puissantes.

En conclusion, j’aimerais lire une dernière promesse. Elle se trouve dans Philippiens chapitre 4, verset 19. Il est écrit : "Et mon Eloah pourvoira à tous vos besoins selon Sa richesse, avec gloire, en Christ Yahushua."

Denis : Nous pouvons faire confiance au Père pour tenir Ses promesses. Il soutient toutes les promesses qu'Il a faites.

Nous avons le temps pour une dernière rapide question. Belot à Manille, aux Philippines demande : "Vous faites souvent référence à des vidéos sur YouTube. Pourriez-vous me dire comment s'appelle exactement votre chaîne YouTube ?"

Jean : Nous avons en fait 32 chaînes YouTube différentes parce que nous produisons des vidéos dans 32 langues différentes. Notre chaîne originale, en anglais, s'appelle simplement : WLC Videos. Il suffit de mettre "WLC Videos" dans la barre de recherche sur YouTube.

Mais nous avons également des chaînes en afrikaans, arabe, bahasa, bemba, bulgare, chinois traditionnel et simplifié, chitonga, tchèque, néerlandais, anglais, fidjien, allemand, grec, hindi, italien, coréen, maori, norvégien, polonais, portugais, roumain, russe, shona, slovène, espagnol, suédois, tagalog, télugu, ukrainien et vietnamien.

Donc si, par exemple, vous écoutez en français, mais que votre langue maternelle est le portugais, il vous suffit d'aller voir WLC videos sur YouTube. Sous le logo WLC de la chaîne, à partir de la page d’accueil, vous voyez plusieurs onglets ou hyperliens, comme sur toute chaîne Youtube : Accueil, Vidéos, Playlists, Communauté, Chaînes et À propos.

Il vous suffit de cliquer sur l’onglet "Chaînes" pour accéder aux vidéos dans la langue de votre choix.

Denis : Et, je voudrais juste ajouter, si vous parlez couramment une autre langue, et avez été béni par les messages sur Radio WLC ou notre site web, et que vous souhaitez coopérer avec nous pour diffuser la vérité, faites-le nous savoir ! Nous sommes toujours à la recherche de personnes compétentes pour traduire dans plus de langues encore.

* * *

Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

Pendant les terribles jours de la Seconde Guerre mondiale, un père tenant son petit garçon par la main s'est précipité hors d'un bâtiment qui venait d'être frappé par une bombe. Dans la cour avant se trouvait un trou fait par un autre obus. L'homme savait que s'ils voulaient avoir une chance de survivre, ils devaient se mettre à l'abri le plus rapidement possible. Il a sauté dans le trou, s'est retourné et a levé les bras vers son fils. "Saute !" a-t-il dit à son petit garçon. Le jeune enfant était terrifié. "Je ne te vois pas !" Il s’est mit à gémir. Aussitôt, les mots rassurants du père se sont fait entendre : "Mais moi, je te vois. Saute, maintenant !" C’est ce que fit le garçon, en faisant confiance à son père pour le rattraper.

Donner Atwood a sagement observé, je cite : "La foi Chrétienne nous permet d'affronter la vie ou de rencontrer la mort, non pas parce que nous pouvons voir, mais par la certitude que nous sommes vus ; non pas que nous connaissions toutes les réponses, mais que nous sommes connus par Lui." Fin de citation.

Le Psaume 37, versets 23 à 25, dit : " Yahuwah affermit les pas de l'homme, et Il prend plaisir à sa voie; s'il tombe, il n'est pas terrassé, car Yahuwah lui prend la main. J'ai été jeune, j'ai vieilli; et je n'ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain."

À un moment donné de notre vie, chacun d'entre nous sera à un point de ne plus savoir quoi faire. Où nous ne pourrons pas faire demi-tour, ni voir clairement le chemin devant nous. Quand cela arrivera, n’ayez pas peur.

Jérémie 29, versets 11 à 13 nous dit : "Car Je connais les projets que J'ai formés sur vous, dit Yahuwah, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Vous M'invoquerez, et vous partirez; vous Me prierez, et Je vous exaucerai. Vous Me chercherez, et vous Me trouverez, si vous Me cherchez de tout votre coeur."

Vous ne voyez peut-être pas l'avenir, mais vous n'en avez pas besoin ! Yah le voit, et Il vous gardera, en sécurité.

Patrick Overton a dit, je cite : "Quand vous arrivez au bord de toute la lumière que vous avez, et que vous devez faire un pas dans l'obscurité de l'inconnu, croyez qu'une des deux choses suivantes se produira : soit vous aurez quelque chose de solide sur lequel vous pourrez vous appuyer, soit on vous apprendra à voler".

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 3

Denis : Je sais que le temps presse, mais j'ai une question. La vision d'Ezekiel montrant des justes dans la ville en train de soupirer et pleurer : cela n’impliquerait-il pas, que les croyants doivent rester dans l'église ?

Jean : Je suis heureux que tu soulèves ce point. C'est ce que les pasteurs enseignent. Ils disent que l'acte même de soupirer et pleurer, de se lamenter, prouve qu'ils sont le peuple du reste et qu'ils doivent donc rester dans "l'église du reste". Tout changement, disent-ils, ne peut être apporté que par les membres à l’intérieur de l'église.

Mais c'est faux ! Le fait de soupirer et pleurer, de se lamenter, ne prouve rien en soi. Les Pharisiens de l'époque de Yahushua étaient de grands croyants dans le fait de "soupirer et pleurer", de se lamenter ostensiblement, de jeûne avec toutes sortes de manifestations extérieures pour "prouver" leur sainteté.

Denis : Eh bien, c'est vrai. Ça me rappelle les paroles de Yahushua dans Matthieu 6 verset 7 où il dit : "En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés."

Jean : Et vous avez les Laodicéens. Comme les Pharisiens, ce sont de grands soupirants et pleureurs. En soupirant et pleurant sur les péchés des autres, ils essaient de se prouver à eux-mêmes qu'ils ne sont pas des Laodicéens. Après tout, ils ont le discernement spirituel nécessaire pour reconnaître qu'il y a de quoi soupirer et pleurer ! Ils ne sont pas aveugles !

Denis : C'est plutôt moralisateur, n'est-ce pas ?

Je pleure sur vos péchés, et en ayant du chagrin pour vos péchés, je prouve combien je suis saint.

Jean : Oui : ça peut être une façon de s'exempter, et dire que les messages de se repentir et de quitter les églises ne sont pas pour vous.

C'est une illusion vraiment subtile. Le fait est que ces soupirants et pleureurs ne sont pas ceux qui recevront la marque sur le front de l’homme vêtu de lin d’Ezekiel.

Denis : Qu'est-ce que tu veux dire ?

Jean : Ceux qui se plaignent de l'apostasie dans l'église, mais qui préfèrent mourir plutôt que de quitter l'église, ne seront pas scellées. Satan utilise ces faux-semblants, pour ne pas dire cette hypocrisie, pour décourager les autres de poursuivre leurs convictions. Ce sont ceux qui font taire la voix de l’Esprit Saint qui exhorte les personnes sincères à fuir.

Par contre, les sincères qui soupirent et pleurent, quand ils gémissent et se lamentent : ce n'est pas une mascarade de Laodicéen pour se prouver à eux-mêmes et aux autres combien ils sont dévoués. Ils ont vraiment le cœur brisé par ce qu'ils voient arriver, et lorsqu'ils sont convaincus dans leur coeur de quitter l'église, ils le font !

Denis : Qu'en est-il de ceux qui vont toujours à l'église, et qui n'ont pas encore entendu le message de partir ?

Jean : Yah ne rejettera personne dont le cœur veut Le suivre, même s'ils n'ont pas encore appris toute la vérité actuelle. Leur chagrin sincère révèle que leur cœur est sensible à Son Esprit, car reconnaître l'apostasie dans l'église est le premier pas pour finalement quitter l'église.

Denis : OK. Ils n'en sont pas encore arrivés au point de comprendre qu'ils peuvent et doivent partir.

Jean : C'est ça. Mais Yahuwah lit dans leurs cœurs et les marque comme Lui appartenant de toute façon.

La marque de Yah est une preuve supplémentaire qu'ils finiraient par partir s'ils avaient le temps de développer une compréhension plus mature.

Cette marque est l'Esprit de Yah qui mène à la vérité. Yahushua a expliqué que l'œuvre de l’Esprit Saint est de convaincre du péché et de conduire dans toute la vérité ! C'est ce qu'il dit dans Jean 16.

Denis : Oui ! Il a dit qu'il était à leur avantage qu'il parte pour qu'il puisse ensuite envoyer le Consolateur qui "convaincrait le monde de péché, de justice et de jugement".

Jean : C'est la clé pour comprendre comment certains, même à cette heure tardive de l’histoire, peuvent encore être dans l'église, en train de soupirer et pleurer, et pourtant recevoir la marque du salut. Ces personnes sincères de coeur, qui pleurent et se lamentent sur les abominations commises dans l'église le font à partir d'une véritable compréhension de la nature abominable du péché.

Denis : Hm. Oui, cette connaissance ne vient que du Saint-Esprit.

Jean : Pourrais-tu lire Ephésiens 4, verset 30 ? L'Écriture équivaut toujours le fait d’être scellé et au fait d’être rempli de l’Esprit Saint.

Denis : Il est écrit : "N'attristez pas le Saint-Esprit de Yahuwah, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption."

Jean : Maintenant, lisons 2 Corinthiens 1, versets 21 à 22.

Denis : "Et Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c'est Yahuwah, lequel nous a aussi marqués d'un sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de l'Esprit."

Jean : Il nous est dit de sortir. Il ne nous est pas demandé de juger ceux qui restent. Yahuwah connaît chaque coeur ; nous non. Yah a la sagesse de diriger chacun individuellement ; nous non. Chacun de nous doit répondre à la direction de l’Esprit Saint dans son propre cœur.

Denis : Et nous pouvons avoir confiance qu'Il dirigera tous ceux qui répondront à Son Esprit, de la manière et au moment qui conviennent le mieux à l'individu.

Jean : C'est vrai ! Sortez de là. Priez pour ceux qui restent. Mais faites confiance au Père pour savoir quels sont les coeurs qui n'ont pas encore été endurcis contre Son Esprit qui attire les coeurs à Lui. Toute personne qui répond à l'Esprit Saint recevra la marque du salut, qui place ces âmes à part.

Denis : Je voudrais préciser ici, que : le fait que certains n'aient pas encore atteint le point où ils peuvent comprendre la lumière qui les conduit hors des églises, n'excuse pas le reste d'entre nous de quitter les églises déchues.

Jean : Absolument. Il est de notre devoir de sortir de ces églises. Maintenant. Tout comme les anges ont précipité Lot hors de Sodome, ils précipitent aussi les fidèles hors de toutes les organisations et dénominations. Il n'y a aucune exception.

Oui ! Soupirez et pleurez, gémissez et lamentez-vous, pour les abominations commises dans l'église. Mais faites-le depuis l'extérieur de l'église. Par votre exemple d'obéissance, montrez aux autres qu'il est sûr de suivre l'Agneau en dehors des religions organisées.

Denis : Il est bon de le rappeler : le salut est par la foi en Yahushua, et non par l'appartenance à une église.

Jean : La raison pour laquelle c'est si important, et pourquoi je pense qu’on ne pourra pas assez insister sur ce point, est que satan est le maître marionnettiste, tirant les ficelles et influençant les leaders qui, à leur tour, guident le peuple.

Il veut que les gens restent dans les églises, assis sur les bancs, et soient nourris à la petite cuillère de ses doctrines tordues. C'est comme cela qu'il contrôle les gens. C'est comme ça qu'il les prépare, spirituellement, à accepter ses illusions, ses dernières tromperies.

Notre seule sécurité est de quitter l' "autorité" spirituelle des autres humains, et d'aller vers Yah par nous-mêmes, d'apprendre auprès de Lui la vérité pour nous-mêmes, et directement de Lui. Quand le salaire d'un pasteur dépend de sa conformité aux doctrines déclarées de l'organisation qui l'emploie, ne courez pas vers lui pour vous dire ce qu’est la vérité. Allez vers Yah par vous-même.

Denis : C'est la vérité. Ecoutez, les amis, la seule façon de nous protéger des illusions et tromperies colossales que satan a préparées, c'est de nous soustraire à l'influence de ces organisations déchues.

Quand la marque de la bête sera imposée, qui sera, selon vous, le principal moteur du mouvement pour l'appliquer ? Je vais vous le dire : ce ne sera pas le gouvernement. Ce seront les églises déchues.

Quand satan se présentera au monde, en se faisant passer pour Yahushua, ce seront les learders des églises déchues qui seront les premiers à s'incliner et à l'adorer.

Sortez, maintenant ! Ne restez pas là où vous pouvez être trompé. Faites de Yahuwah votre enseignant. Vous pouvez Lui faire confiance pour vous guider, tout au long du chemin.

Rejoingnez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, car Il est digne de confiance !

* * *

Fin

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Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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