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Préparer les cœurs et les esprits au retour soudain de Yahushua!

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Une fois sauvé, toujours sauvé : Précieuse promesse ? Ou hérésie mortelle ?

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Programme 92

Une fois sauvé, toujours sauvé :

Précieuse promesse ? Ou hérésie mortelle ?

Partie 1

Denis Lefort : Bonjour à tous et bienvenue sur Radio World's Last Chance. Je suis votre animateur, Denis Lefort, et je tiens à vous remercier d’être à l’écoute, et de nous faire participer à votre journée.

Jean Olivier est avec moi pour un partage de connaissances et d’idées centrées sur la Bible. Jean ? De quoi allons-nous parler aujourd'hui ?

Jean Olivier : Aujourd'hui, nous allons parler d'une croyance qui divise les croyants. Certains pensent que c'est une hérésie mortelle, tandis que d'autres pensent que c'est l'aspect le plus réconfortant de la vérité évangélique ! Ce dont nous allons parler, c'est la doctrine connue sous le nom de : "une fois sauvé, toujours sauvé".

Denis : Ça sonne bien !

Juste pour commencer, un rapide mot d'explication : à WLC, nous prenons littéralement l'encouragement répété de la Bible d’"invoquer le nom du Seigneur." Mais pour faire cela efficacement, nous devons connaître Son nom réel.

En fait, dans l'original hébreu, il n'est pas dit : "invoquez le nom du Seigneur". Il est dit : "invoquez le nom de Yahuwah."

Yahuwah, ou Yah en forme abrégée, est le nom personnel du Créateur. C'est aussi une promesse très puissante car Son nom est un verbe d'état, le verbe être.

Donc, quand vous énoncez Son nom en même temps que votre besoin, il devient une promesse incroyablement puissante. C'est magnifique !

Jean : Le nom du Sauveur contient aussi une promesse. Le nom du fils est Yahushua et signifie : " Yahuwah sauve ! "

El, Eloah et Elohim sont des titres hébreux qui font référence au Père. Ils sont souvent utilisés en conjonction avec le nom divin.

Denis : C'est vrai. Elohim est le titre utilisé tout au long de Genèse 1 : "Au commencement, Elohim créa le ciel et la terre. . . Et Elohim dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut."

Maintenant, "elohim" est en fait la forme plurielle de "eloah", n’est-ce pas ?

Jean : C’est correct. Mais ça ne signifie pas qu'il s'agirait d’un Dieu pluriel. L'utilisation du pluriel est un procédé littéraire assez commun en hébreu ancien. On utilisait ce procédé quand on voulait souligner l'importance du personnage auquel on se référait.

Denis : Alors. Cette idée d'être : une fois sauvé, toujours sauvé. Que pourrais-tu partager avec nous à ce sujet ?

Jean : Eh bien… soit c'est vrai, soit c'est faux. Il n'y a pas de position à mi-chemin sur cette doctrine. Certains de nos auditeurs peuvent être d'accord avec ce que j'ai à dire, d'autres peuvent ne pas l'être.

Si vous êtes déjà d'accord, continuez à écouter pour savoir comment expliquer vos croyances quand on vous le demandera.

Denis : Comme Pierre l’a écrit, nous devons être : "toujours prêts à [nous] défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en [nous]." ou dans une autre version : "Soyez toujours prêts à défendre l'espérance qui est en vous, devant tous ceux qui vous en demandent raison.

Mais combien d'entre nous sont réellement préparés à faire ça, sur chaque point de doctrine dont ils sont convaincus ?

Jean : Et même si vous n'êtes pas d'accord avec nous, amis auditeurs, continuez à nous écouter. Nous pourrions avoir des preuves à l'appui de notre position dont vous n'avez jamais entendu parler auparavant. Aussi, la vérité peut toujours supporter le poids de l'investigation, la vérité ne craint pas l’enquête.

Denis : Ça me rappelle une citation d’un livre que j'ai lu, et qui m'a toujours marqué. Il disait :

"Il n'y a aucune excuse pour quiconque d'adopter la position selon laquelle il n'y aurait plus de vérité à révéler, et que toutes nos expositions des Écritures sont sans erreur. Le fait que certaines doctrines aient été tenues pour vraies pendant de nombreuses années par notre peuple, n'est pas une preuve que nos idées sont infaillibles. Le temps qui passe ne transforme pas l'erreur en vérité, et la vérité peut se permettre d'être objective. Aucune doctrine véritable ne perdra quoi que ce soit sous une enquête approfondie."

Jean : C'est bien dit.

Denis : Alors. Qu'en dis-tu ? La doctrine du "une fois sauvé, toujours sauvé" est-elle scripturaire ou non ?

Jean : Non. Ça sonne agréablement (au début), mais il y a en fait une raison très sérieuse pour laquelle ce n'est pas une doctrine biblique.

Denis : J'ai entendu des gens aussi l’appeler la doctrine de la : "sécurité éternelle". Ça sonne plutôt bien, je dois dire.

Jean : Bien sûr ! Qui ne coudrait pas avoir l'assurance que quoi qu'il fasse, il héritera de la vie éternelle ?

Mais regardons cela sous un angle différent.

Denis : Très bien.

Jean : Les Nations Unies ont leur siège à New York. Ça signifie que la ville de New York reçoit beaucoup de personnes en visite qui ont l'immunité diplomatique. Le problème est que beaucoup de ces personnes profitent de ce qui est, en réalité, un privilège. Tant que leur voiture a des plaques diplomatiques, ils peuvent enfreindre toutes les règles du code de la route qu'ils veulent !

Denis : C'est un abus du système.

Jean : Ça l'est, vraiment. La dernière fois que j'ai regardé les chiffres, les diplomates étrangers aux États-Unis ont accumulé quelque chose comme 150000 contravention de stationnement. Ce n'est pas 150000 dollars. C'est 150000 contraventions de parking, 150000 PV de stationnement.

Denis : Eh bien. Le total doit se chiffrer en millions de dollars !

Jean : Dix-sept millions, pour être exact. La situation est telle à Washington D.C., la captiale, avec les diplomates qui bafouent le code de la route local et conduisent de façon si imprudente, que la police avertit les conducteurs d'éviter de circuler derrière les voitures avec des plaques diplomatiques.

Denis : C'est juste grossier. Ça me rappelle une histoire que j'ai entendue sur l'ambassadeur birman au Sri Lanka. Apparemment, il était convaincu que sa femme avait une liaison. Donc, au lieu de divorcer, il l'a tuée.

Les voisins ont signalé à la police qu'il construisait un bûcher funéraire dans leur jardin. Au moment où la police est arrivée, il mettait le corps de sa femme sur le bûcher.

Jean : C'est horrible !

Denis : Eh bien, le problème était que, légalement, le terrain de l’ambassade était considéré comme un territoire birman, donc la police n'était pas autorisée à entrer sans la permission expresse du diplomate et il a évidemment refusé de la donner. Donc, un meurtrier était libre simplement parce qu'il avait "l'immunité diplomatique".

Jean : Incroyable… Maintenant, de plus en plus de gens remettent en question l'équité de l'immunité diplomatique. Ce n'est pas juste, ni même raisonnable, de donner à quelqu'un la liberté d'enfreindre les lois simplement à cause de son statut diplomatique.

Mais quand on y pense, "l'immunité diplomatique", en elle-même, dans les faits, est aussi injuste et déraisonnable qu'un meurtrier en liberté simplement parce qu'il est diplomate. Et je ne veux pas dire seulement que c'est injuste aux yeux de Yah. C'est toujours "injuste" pour Yah, et pour Son Fils. Le salut est un don de la grâce, une "faveur imméritée".

Quand je dis que c'est injuste, je veux dire que c'est injuste pour le croyant.

Denis : Ok. C'est une idée nouvelle pour moi que la doctrine du "une fois sauvé, toujours sauvé" serait injuste pour le croyant, mais avant d’aller plus loin, pourrais-tu expliquer d'où les gens tirent cette idée ? Ce n'est pas biblique.

Jean : Non, mais puisqu'ils peuvent citer certains passages de l'Écriture qui semblent être en accord avec ce concept, beaucoup de croyants sincères pensent que c'est biblique.

Allons au chapitre 10 de Jean et lisons les versets 27 à 29. C’est l'un des passages qui est utilisé pour soutenir cette idée.

Denis : "Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher à ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous et personne ne peut les arracher à la main de mon Père."

Jean : Dans ce passage, les croyants sont désignés comme des " brebis " qui entendent la voix du berger et le suivent. Il est ajouté que "personne ne peut les arracher" de la main du Père.

Mais ce passage n'enseigne pas la doctrine du : "une fois sauvé, toujours sauvé". Ce passage promet simplement qu'aucun mal spirituel ne peut arriver à la personne qui, se soumettant à Yahuwah, vit dans la soumission à la volonté divine.

Un autre passage fréquemment cité est 1 Pierre 1:5.

Denis : Laisse-moi le rechercher rapidement. Il est écrit : "vous qui êtes gardés par la puissance de Yah au moyen de la foi, pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps. "

Jean : Encore une fois, il ne s'agit pas là de " sécurité éternelle ". Ce n’est pas dire qu'une personne ne peut pas être perdue. C’est simplement réitérer le fait que Yah a le pouvoir de préserver tous ceux qui se confient en Lui.

Denis : Il est intéressant de noter que dans le passage de Jean 10, les croyants sont comparés à des brebis. Maintenant, les petits agneaux blanc peuvent être mignons, mais quiconque a déjà côtoyé des moutons vous dira qu'ils ne sont pas parmi les animaux les plus futés.

Jean : Haha

Denis : Sérieux ! Ils sont plutôt stupides !

Jean : Mais plus que ça, en fait, les moutons sont connus pour s'égarer. Esaïe a écrit : "Nous étions tous comme des brebis égarées: chacun suivait sa propre voie."

Denis : Donc, si je comprends bien : tu dis que si une personne cesse d'abandonner sa volonté à Yah, si elle commence à pécher sciemment, alors elle sera perdue, même si elle avait auparavant accepté le don du salut.

Jean : C'est ce que je dis. Yahuwah ne forcera jamais la volonté humaine. Satan utilise la force pour contraindre, Yahuwah non, il respecte toujours le libre arbitre.

C'est pourquoi l'Écriture abonde en avertissements sur ce qui arrivera à ceux qui, après avoir accepté le salut, " s'égarent ".

Examinons une autre parabole du Sauveur. Elle se trouve dans Luc 15. Lisons les versets 1 à 7.

Denis : "Tous les collecteurs d'impôts et les pécheurs s'approchaient de Jésus pour l'écouter. Mais les pharisiens et les spécialistes de la loi murmuraient, disant: «Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux.» Alors il leur dit cette parabole: «Si l'un de vous a 100 brebis et qu'il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu'à ce qu'il la retrouve? Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit: 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue.' De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de changer d'attitude."

Jean : Il est important de noter le contexte ici. Ceux qui enseignent la doctrine du "une fois sauvé, toujours sauvé" diront que la promesse de "sécurité éternelle" est réservée à ceux qui ont déjà été sauvés. Elle n'est pas pour les mondains, ce qui vivent selon le monde.

Mais dans cette parabole, nous pouvons voir clairement que cette brebis a appartenu à un moment donné au Grand Berger. C'est écrit juste là, au verset 4.

Denis : "Si l'un de vous a 100 brebis et qu'il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu'à ce qu'il la retrouve?" ou dans une autre version : "Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?"

Jean : "Si l'un de vous a 100 brebis","s'il a cent brebis". S’il a… du verbe "avoir." Cela montre la possession. La brebis perdue était à l'origine comptée comme l'une des 100 brebis. Elle appartenait au Grand Berger et le berger la comptait comme l'une des siennes – cela avant que cette seule brebis ne s'égare !

Denis : Hmm. Je vois ça. Il est intéressant aussi que la dernière partie du verset 4 souligne que le berger recherche celle qui est perdue. Ça met à mal l'idée qu'on ne peut pas se perdre après avoir été sauvé.

Jean : C'est vrai. Et pour ceux d'entre vous qui seraient tentés de dire que la brebis n'a jamais été vraiment " sauvée ", je ne peux pas être d'accord. Il est dit ici même que ce n'était pas n'importe quelle brebis. Ce n'était pas une brebis qui s'était égarée du troupeau du voisin… Elle appartenait au berger de la parabole, le Grand Berger. Elle était considérée comme faisant partie de son troupeau.

Et pourtant, elle s'est égarée. C'est ce qui se passe lorsqu'un croyant qui a été sauvé et a donné son cœur à Yahuwah, change d'avis plus tard et s'éloigne. Nous avons tous ce "droit".

Denis : Si on applique la parabole à notre vie moderne quotidienne, comment dirais-tu qu'une personne qui a été sauvée peut être en train de "s'égarer" ?

Jean : C'est très simple et très facile à faire. Vous commencez à vous coucher trop tard la nuit, de sorte que vous êtes trop fatigué pour vous lever tôt pour vos dévotions personnelles avec Yah. Vous appuyez sur le bouton de répétition de l’alarme.

Au lieu de passer du temps dans la Parole de Yah, vous préférez passer votre temps à regarder un film ou à jouer à des jeux vidéo.

Plus vous sacrifiez votre marche spirituelle pour vous adonner à des activités mondaines, plus vous trouverez l'étude de la Bible désagréable, et moins vous aurez envie de le faire. C'est un compromis rampant, et honnêtement, il ne faut pas beaucoup de temps pour tomber très, très loin.

* * *

Partie 2

Denis : Juste avant la pause, tu disais combien il est facile d'abandonner la prière et de perdre notre dévotion spirituelle. As-tu l'impression que ceux qui enseignent la doctrine du " une fois sauvé, toujours sauvé " essaient de… je ne sais pas… contourner cette tendance très humaine ?

Jean : Absolument ! Mais nous devons toujours nous rappeler que Yahuwah ne forcera jamais notre volonté humaine. Pensez aux différentes paraboles de Christ sur le Royaume des cieux. De façon répétée, que ce soit l'homme qui a trouvé un trésor dans un champ, ou le marchand qui a acheté une perle de grand prix, à chaque fois, cela à tout coûté à la personne. C'est ce que cela nous coûtera aussi, tout.

Et si nous devenons paresseux spirituellement et négligeons notre marche personnelle avec Yah, Il ne va pas s'imposer là où Il n'est pas désiré.

Denis : Oui, Il est très poli, on peut dire.

Jean : Regardons ensuite le verset 24 da la lettre de Jude. Il n'y a qu'un seul chapitre dans Jude, alors allons au directement au verset 24. Ce sont les remarques finales de Jude dans sa courte épître. Qu'est-ce qui est écrit ?

Denis : "A celui qui peut vous garder de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irréprochables et dans l'allégresse."

Jean : Yahuwah a le pouvoir de nous garder fidèles, mais Il ne le fait pas en nous enlevant la liberté de choix, ce qui est exactement ce qui arrive avec l'idée qu'une fois que vous êtes sauvé, vous ne pourriez plus jamais être perdu. Au contraire, quand nous nous abandonnons à Lui, Il écrit Sa loi sur nos cœurs. C'est de cela que parle Jude. C'est une transformation complète et totale du caractère. C'est ainsi qu'Il nous empêche de trébucher, et non en supprimant notre libre arbitre.

Denis : C'est cet abandon quotidien qui est si important. Et oui : cela nécessite l'exercice libre de notre volonté. Vous vous souvenez de l'analogie de Christ de la vigne et des sarments ? Il a raconté cette parabole pour pouvoir expliquer ce qui se passe si nous choisissons de ne pas demeurer en lui.

Je l'ai ici, écoutez. Jean 15, verset 6. Il est écrit : "Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent."

Les sarments ne sont pas des mauvaises herbes qui n'ont jamais été reliées à la vigne.

Jean : c'est un point important. Un sarment ne peut pousser que s'il est relié au cep. Les sarments dans cette parabole font référence à ceux qui, à un moment donné, étaient étroitement liés à Christ. Ils ont reçu la nourriture spirituelle nécessaire pour grandir ! Mais, exerçant leur liberté de choix divinement donnée, ils se sont retirés de leur source de Vie.

Ils sont devenus infructueux et ont finalement été rejetés.

Denis : Il semble donc que l'Écriture enseigne exactement le contraire de la " sécurité éternelle ".

Jean : Tu as raison. Il est possible d'accepter le salut et, plus tard, d'exercer son libre arbitre et de retourner à une vie de rébellion contre Yah.

Paul l'avait compris. En utilisant l'illustration de la course à pied, il a parlé des sacrifices que les athlètes font pour essayer de gagner un prix. Lisons-le. C'est dans 1 Corinthiens 9, versets 24 à 27 et ce que j’aimerais porter à votre attention, amis auditeurs, c'est qu'il termine ce passage en disant que même lui pouvait se perdre !

Denis : "Ne savez-vous pas que les concurrents dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. Tous les athlètes s'imposent toutes sortes de privations, et ils le font pour obtenir une couronne qui va se détruire; mais nous, c'est pour une couronne indestructible. Moi donc, je cours, mais pas comme à l'aventure; je boxe, mais non pour battre l'air. Au contraire, je traite durement mon corps et je le discipline, de peur d'être moi-même disqualifié après avoir prêché aux autres."

Jean : Paul lui-même reconnaît que même après avoir prêché aux autres et gagné tant d'âmes à Christ, il était encore possible qu'il soit perdu, lui aussi.

Denis : Être sauvé n'avait pas supprimé sa liberté de choix personnelle. Il pouvait encore, par les choix qu'il faisait, perdre la vie éternelle.

Ainsi, pourront-on dire que la mort de Yahushua fournit en quelque sorte une "immunité diplomatique" pour les péchés passés. Mais qu’elle ne supprime pas la responsabilité des péchés actuels, commis en connaissance de cause.

Jean : Précisément. Le mot traduit ici par " disqualifié " vient du mot grec Adokimos, qui signifie : " non approuvé, c'est-à-dire rejeté ; par implication sans valeur… naufragé, rejeté, réprouvé ".

Denis : Hmm. "Réprouvé" est un choix de mot intéressant. Nous ne l'utilisons plus beaucoup, mais il a beaucoup de sens. Utilisé comme nom, un réprouvé désigne : " Une personne abandonnée au péché ; une personne perdue, pour la vertu et la religion. "

Jean : Ce mot est utilisé plusieurs fois dans les Écritures. L'utilisation la plus claire du mot réfute aussi directement la doctrine du "une fois sauvé, toujours sauvé". C’est dans Romains 1:18-32. Nous n'allons pas prendre le temps de lire tout le passage, mais si certains d'entre vous veulent le lire plus tard par vous-mêmes : c'est Romains 1:18-32.

Paul déclare spécifiquement que, bien que ces réprouvés "connaissaient" Yahuwah – au verset 21 – ils se sont quand même accrochés obstinément au péché.

On ne peut pas dire qu'il s'agissait de païens sans aucune connaissance du Créateur. Même s'ils Le connaissaient, le verset 28 indique qu'ils ne voulaient pas se souvenir de Lui. Il est écrit : "Comme ils n'ont pas jugé bon de connaître Yah, Yah les a livrés à leur intelligence déréglée, de sorte qu'ils commettent des actes indignes." Une autre version dit : "comme ils n'ont pas eu de sens moral pour garder la connaissance de Yah, Yah les a livrés à un esprit réprouvé, pour pratiquer des choses qui ne conviennent pas."

Denis : Intéressant de lire que Yahuwah "les a livrés à un esprit réprouvé". Yahuwah offre le salut, mais, bien qu'Il désire ardemment sauver tout le monde, Il ne supprimera jamais votre droit de choisir par vous-même. Vous ne voulez pas avoir une relation avec Lui ? Il ne va pas vous forcer à en avoir une.

Jean : Pierre avait aussi compris cela. Lisons 2 Pierre, chapitre 2, versets 20 à 22.

Denis : "En effet si, après avoir échappé aux souillures du monde par la connaissance de notre Maître et Sauveur Christ Yahushua, ils se laissent reprendre et dominer par elles, leur dernière condition est pire que la première. Il aurait mieux valu pour eux ne pas connaître la voie de la justice plutôt que de la connaître et de se détourner ensuite du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que disent avec raison les proverbes: Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi et: ‘La truie à peine lavée s'est vautrée dans le bourbier.’ "

Ouah. Ça anéantit vraiment l'idée qu'une fois sauvé, on ne peut plus se perdre.

Jean : Paul, l'apôtre des Gentils, des non-juifs, et Pierre, l'apôtre des Juifs, s'accordent à dire que même après avoir accepté le don du salut, par le libre exercice de sa volonté, une personne peut encore se perdre !

Le problème lorsqu'on s'accroche à l'erreur de la "sécurité éternelle", c'est que, comme l'immunité diplomatique, les gens l'utilisent pour rationaliser des péchés qui leur sont chers et qu'ils ne veulent pas abandonner.

Denis : Le salut est un cadeau, un don, gratuit, mais il n'enlève pas la responsabilité personnelle de choisir de s'abandonner à Yahuwah sur une base quotidienne.

Jean : Bien dit. "Une fois sauvé, toujours sauvé" est populaire parce que, en fait, ça vous exempte des conséquences de toutes vos actions et décisions futures, quelle que soit la gravité ou la fréquence de la violation de la loi divine.

C'est une sorte d' "immunité diplomatique" divine qui, supposent-ils, couvre tout ce qu'ils font parce que maintenant ils sont sauvés.

Denis : C'est une supposition dangereuse à faire. Selon Jean 16, verset 8, l’oeuvre de l’Esprit Saint est de : "[convaincre] le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement."

L’Esprit Saint peut vous convaincre d'abandonner un péché particulier, mais si vous croyez au principe "une fois sauvé, toujours sauvé", vous allez balayer ces convictions du revers de la main en les qualifiant de simple "doute". Ne faites jamais cela, parce que rejeter continuellement l’influence de l’Esprit Saint est le seul péché impardonnable, à la fin.

Jean : Quand le pouvoir d’attraction de l’Esprit Saint est constamment et continuellement rejeté, il n'y a rien de plus que le Ciel puisse faire.

Lisons Hébreux 6, versets 4 à 6, où il est décrit le sort de tous ceux qui renoncent à suivre le Sauveur.

Denis : "En effet, ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté au don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté à la bonne parole de Yah et aux puissances du monde à venir, et qui pourtant sont tombés, il est impossible de les amener une nouvelle fois à changer d'attitude, puisqu'ils crucifient de nouveau pour eux-mêmes le Fils de Yah et le déshonorent publiquement."

Jean : Maintenant, quelqu'un pourrait dire que, si une personne tombe, c’est qu’elle n'a jamais été vraiment sauvée, mais ça ne correspond pas à ce que dit ce passage de l'Écriture.

Denis : Eh bien, oui. Paul dit ici qu'ils "ont été une fois éclairés".

Jean : Si vous tournez le dos à la grâce divine, l'Amour divin ne vous forcera jamais à rester, contre votre volonté. Hébreux 10, verset 26 nous dit : "Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés."

Denis : Quelle est, selon toi, la pire chose à propos de cette doctrine ? Qu'elle crée une situation dans laquelle les gens rejettent les convictions de l'Esprit Saint ?

Jean : Non, je dirais que le pire dans la doctrine du " sauvé une fois, sauvé toujours ", c'est ce qu'elle enseigne sur le caractère de Yahuwah.

Dans Jean 3:16 et 17, il est écrit : "Car Yah a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Yah, en effet, n'a pas envoyé Son Fils dans le monde pour qu'Il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui."

Le fait d’hériter une nature pécheresse a volé à chaque fils et fille d'Adam la capacité de choisir par eux-mêmes qui ils allaient servir : Yahuwah ou satan. Le sacrifice de Yahushua n'a pas garanti que tout le monde serait sauvé. Ce qu'il a fait, c'est de rendre le droit à chacun de choisir par soi-même, et pour soi-même, plutôt que de perdre la vie éternelle à cause d’un autre, c’est-à-dire du choix d'Adam.

Denis : Hmm. Je peux comprendre ça. Si Yahuwah a fait tant de sacrifices pour garantir la liberté de choix, il ne va jamais retirer ce droit de choisir une fois que l'individu est dans une relation de salut avec le Sauveur.

Jean : Le péché asservit la volonté ; la rédemption la remet en harmonie avec Yahuwah. Mais cela ne vous transforme pas soudainement en un esclave mental sans volonté. Vous avez toujours le pouvoir de choisir, et Yahuwah ne vous le retirera jamais en vous imposant Sa volonté.

Denis : Donc, en substance, la Bible enseigne que les croyants sont en sécurité tant qu'ils restent fidèles à Yahuwah. Mais si quelqu'un choisit de lâcher la main de Yahushua, il n'a pas cette assurance.

Jean : Non. Romains 6:23 nous dit que : "Le salaire du péché, c'est la mort", même pour ceux qui, à un moment donné, avaient accepté le salut.

L'erreur est ce qui nous sépare de Yah, qui est la source de la vie et de l'amour. Le fait qu'Il ait sacrifié Son propre fils pour assurer la liberté de choix et qu'Il continue à permettre à chacun de conserver cette liberté de choix, démontre un amour si profond, si … vaste que notre esprit commence à vaciller, quand on y pense. Il est impossible de se faire une idée complète d'un tel amour !

Denis : Merci, Jean. Tu as partagé de nouvelles perspectives à mes yeux, et je suis sûr que nos auditeurs ont trouvé cela intéressant autant que moi.

J’aimerais juste encourager nos amis auditeurs : la sécurité éternelle se trouve en Christ. Rapprochez-vous de lui. Nous n'avons pas besoin de la doctrine du "sauvé une fois, sauvé toujours". Pas quand Yahuwah est capable de nous garder à l'abri de tout danger.

Jean : c'est là que réside notre assurance. Et la bonne nouvelle est qu'il ne violera jamais notre individualité, notre personnalité, notre liberté de choix. Cependant, lorsque vous choisissez de Lui abandonner votre volonté, Il vous gardera.

Denis : Comme le dit un hymne célèbre, c'est "Assurance bénie".

Ne partez pas les amis. A notre retour, nous répondrons à vos questions envoyées dans notre Courrier des Auditeurs. Restez à l'écoute.

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Courrier des Auditeurs

Denis : Uli Maier de Suisse nous a envoyé une question pour notre Courrier des Auditeurs. Je pense que vous trouverez cela très intéressant. Elle demande : "Que pensez-vous de la 'particule de Dieu' ? Quelle signification a-t-elle pour notre perspective chrétienne de l'univers ?"

Jean : C'est un domaine d'étude vraiment intéressant. Avant de répondre à la question d'Uli, cependant, définissons ce que l'on entend par " particule de Dieu ", juste pour que tout le monde sache de quoi nous parlons.

La "particule de Dieu" est appelée : boson de Higgs, ou boson BEH, par les scientifiques.

Denis : Oui, ils n'aiment pas vraiment les références à "Dieu", n'est-ce pas ?

Jean : Pas vraiment ! La " particule de Dieu ", ou boson de Higgs, est une minuscule particule dont les scientifiques soupçonnent l'existence depuis longtemps. Ils n'ont simplement pas été capables de le prouver. Jusqu'à récemment, son existence était purement théorique. En 2012, cependant, les scientifiques ont pu établir son existence. Selon CBS News : "Le boson de Higgs est souvent appelé "la particule de Dieu" car il serait à l'origine du ‘Big Bang’ qui a créé notre univers il y a de nombreuses années. Le surnom s'est répandu si rapidement (même si les scientifiques et le clergé ne l'apprécient guère) en partie parce qu'il explique très bien ce qu'il est censé faire : le boson de Higgs est ce qui relie toutes les choses et leur donne de la matière."

Denis : Donc, en d'autres termes, c'est l'élément le plus fondamental, le plus basique, qui crée l'univers tel que nous le connaissons. Il donne de la masse à la matière.

Jean : C'est juste. Les scientifiques n'ont pas encore "vu" la "particule de Dieu", mais ils s'en sont approchés. Ils disent que c'est un peu comme voir l'empreinte d'un dinosaure dans le sable, et même voir son ombre quand il passe, mais sans voir le dinosaure lui-même qui a laissé l'empreinte et projeté l'ombre.

C'est important car une fois que nous comprenons le boson de Higgs et son fonctionnement, nous nous rapprochons de la compréhension de la genèse de l'univers.

Denis : Ooh ! C'est pourquoi Uli se demande ce que cela signifie pour les Chrétiens. Si le boson de Higgs explique l'existence de l'univers, alors quel impact cela a-t-il sur notre compréhension de la Création du monde et de l'existence de Yah ?

Jean : Exactement. Je ne vais pas consacrer du temps à une longue discussion sur la physique du boson de Higgs. Ce n'est pas sa question, de toute façon. Sa question est de savoir quel impact cela a sur la théologie chrétienne.

Ma réponse est que la seule chose que cela fait, c’est de magnifier la puissance et le pouvoir du Créateur. Lisons le Psaume 33, verset 6, si tu veux. C'est une vérité absolue et la découverte de la soi-disant "particule de Dieu" ne change rien à cette vérité.

Denis : Très bien. Il est écrit : "Les cieux ont été faits par la parole de Yahuwah, et toute leur armée par le souffle de Sa bouche. "

Jean : Voilà comme l'univers, ou plutôt la Création, est né. Ou, comme il est écrit quelques versets plus loin, toujours dans le Psaume 33 : "Car Il dit, et la chose arrive; Il ordonne, et elle existe."

Le fait de trouver ou de découvrir les blocs de construction de base de la Création ne change rien à ce fait. Maintenant, passons au premier chapitre de Colossiens. Que dit le verset 16 ?

Denis : Ok. Donne-moi juste un moment. Très bien. Il est écrit : "Car en Lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui."

Jean : Il n'y a pas de contradiction ici ! Yahuwah est toujours le Créateur de TOUT. Cela inclut les particules subatomiques. Elles ont toujours été là. Le fait que nous ne découvrions que maintenant leur existence n'invalide pas soudainement le récit biblique.

Yahuwah a Lui-même créé les lois de la nature que les scientifiques sont en train de découvrir. Ces lois révèlent des vérités profondes sur le pouvoir, la puissance et l'intelligence de Son Esprit divin.

Lisons maintenant Romains 1:20.

Denis : "En effet, les perfections invisibles de Yah, Sa puissance éternelle et Sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables" ou dans la Bible Martin : "Car les choses invisibles de Yah, savoir tant Sa puissance éternelle que Sa Divinité, se voient comme à l'oeil par la création du monde, étant considérées dans ses ouvrages, de sorte qu'ils sont inexcusables."

Jean : Jean 1:3 nous dit que : "Tout a été créé par Lui ; rien de ce qui a été créé n'a été créé sans Lui."

Encore une fois, cela inclut les particules subatomiques. Le fait que nous soyons seulement en train de prendre conscience de certaines des merveilles de l'œuvre de Yah ne signifie pas qu'Il ne les a pas créées. Il est le Créateur de tout et Il travaille dans le cadre des lois de la nature qu'Il a Lui-même établies.

Denis : Il n'a pas besoin d'enfreindre ses lois, n'est-ce pas ? C’est Lui qui a créé les lois de la physique ! Il peut travailler à l'intérieur de celles-ci pour faire Sa volonté.

Jean : Exactement. Et tout cela pour nous révéler des vérités sur Son caractère pour que nous ayons confiance en Lui. Pour terminer, lisons Hébreux 11, verset 3. C'est un verset particulièrement beau sur Yah et le but derrière Sa création.

Denis : "C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles" ou dans la King James :"Par la foi, nous comprenons que l'univers a été harmonieusement organisé par la parole de Yah, et qu'ainsi le monde visible tire son origine de l'invisible."

Jean : Il est donc dit que les choses que l'on voit n'ont pas été faites à partir de choses visibles, ou que le monde visible tire son origine de l’invisible. On peut le reformuler simplement ainsi : Les choses que l'on voit ont été faites par des choses que l'on ne voit pas. La soi-disant "particule de Dieu" correspond certainement à cette description.

Denis : Hm. C'est le cas, vraiment. C'est intéressant.

Bon, nous avons le temps pour une autre question. Elle nous vient de Henry Tezembong de Bafoussam, au Cameroun.

Jean : Le Cameroun ! Voilà un pays fascinant que j'aurais bien aimé visiter. L'Afrique est un immense continent, mais saviez-vous que chaque type de plante et animal qu'on trouve en Afrique tropicale se trouve aussi au Cameroun ? Il y a plus de 400 espèces de mammifères et plus de 160 espèces différentes d'oiseaux.

Denis : "L'Afrique en miniature".

Jean : Oui, c'est l’expression qu’on utilise souvent pour désigner le Cameroun. Autre fait intéressant : bien que les langues officielles du Cameroun soient le français et l'anglais, 230 autres langues y sont également parlées.

Denis : Ouah ! C'est beaucoup !

Jean : Alors, qu'est-ce qu'Henry a à nous dire ?

Denis : Il nous écrit : " Salutations, frères, au nom de notre Sauveur Yahushua ! Nous écoutons vos émissions tous les jours et nous sommes toujours tellement bénis par les messages que vous donnez. Ma famille a été confrontée à quelques difficultés ces derniers temps. Nous voulons rester fidèles à Yahuwah mais c'est décourageant. Nous nous réclamons de la promesse que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Yah, mais ma question est la suivante : lorsque les choses vont mal, comment pouvons-nous savoir si Yahuwah nous punit ? Ou s'il s'agit simplement de circonstances que Yahuwah utilise pour notre bien ?"

Jean : Eh bien, je ne me souviens pas qu'on m'ait déjà posé cette question auparavant, mais c'est une bonne question. Commençons par lire Ecclésiaste 9, verset 11.

Denis : Bien sûr, j’y suis presque. Il est écrit : "J'ai encore observé, sous le soleil, que ce ne sont pas les plus agiles qui gagnent la course, ni les plus forts qui remportent la victoire au combat, ce ne sont pas les sages qui ont du pain, et la richesse n'appartient pas aux hommes intelligents, et les faveurs ne récompensent pas les plus savants, car chacun rencontre tour à tour des circonstances favorables et des circonstances défavorables."

Jean : Ce passage nous dit que même si Yah est en charge, au contrôle de tout, nous ne pouvons pas supposer qu'Il nous discipline à chaque fois que quelque chose ne va pas. Parfois, les mauvaises choses arrivent, tout simplement.

Denis : Ça fait partie de la vie dans un monde de péché.

Jean : C'est vrai. Un exemple parfait ? Job.

Denis : C'est vrai. Bien qu'il ait remis en question Yahuwah, et qu'il ait commencé, plus tard, à faire preuve d'un peu d’auto-suffisance, Job n'a pas été puni par Yahuwah. Il était tourmenté par satan, l’ennemi, mais Yahuwah n’était pas en train de le "discipliner" ni de le punir, en aucune façon.

Jean : Il est vrai, cependant, que parfois les épreuves viennent du Père.

Denis : Alors, comment savoir si c'est à cause d'un péché – et que vous êtes puni – ou si c'est simplement Yahuwah qui essaie de vous enseigner quelque chose ?

Jean : La meilleure façon de le savoir est simplement de sonder votre cœur et de vous examiner pour voir si vous avez un péché non confessé. Faites-vous quelque chose que vous savez être mauvais ? Peut-être gardez-vous rancune à quelqu'un qui vous a fait du tort ?

Nous savons tous si nous faisons sciemment quelque chose de mal, mais quand les choses vont dans notre sens, il est facile d'ignorer le fait que nous savons que c'est mal.

Parfois, les épreuves sont le moyen utilisé par Yah pour nous amener à nous repentir.

Denis : Eh bien, c'est notre père, après tout. Le contraire de l'amour n'est pas la haine. C'est l'apathie. Il ne nous disciplinerait pas s'Il ne nous aimait pas.

Jean : La souffrance peut nous enseigner des leçons importantes. Est-ce que les enfants d'Israël ont "souffert" quand ils n'avaient plus d'eau potable ou quand ils manquaient de nourriture ?

Denis : Bien sûr. Ce n'est pas drôle d'avoir chaud, d'avoir soif et d'avoir faim avec des enfants qui pleurent.

Jean : Mais leur situation extrême était une opportunité pour Yah. Chaque fois qu'ils étaient en difficulté, c'était une occasion de prier et de demander de l'aide.

Et, comme Yahuwah les délivrait encore et encore, leur foi devait devenir plus forte. Puis, en voyant Sa délivrance, ils ressentaient de la gratitude pour Sa vigilance aimante, et la gratitude éveille l'amour. C'est un beau cycle de la grâce divine. Et c'est toujours pour notre bien, parce qu'Il nous aime.

Denis : Ça me rappelle quelque chose que Pierre a dit. Juste un moment pour le trouver. C'est dans 1 Pierre, chapitre 4, versets 12 à 13. Il est écrit : "Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque Sa gloire apparaîtra."

Ce qui est réitéré au verset 14, où Il est écrit : "Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l'Esprit de gloire, l'Esprit de Yah, repose sur vous."

Jean : C'est encourageant. Ça nous dit que même au milieu de la souffrance, Yah sera toujours avec nous et nous bénira. Les épreuves ne sont pas amusantes, mais elles ne sont pas toutes mauvaises non plus. Yah peut s'en servir pour attirer notre attention et nous affiner à Son image.

Alors, comment savoir pourquoi nous avons des difficultés ? Est-ce le hasard ? Le fait de vivre dans un monde de péché ? Est-ce Yah qui nous enseigne ? Ou bien nos propres péchés sont-ils la raison de notre souffrance ?

Si vous ne le savez pas, examinez votre cœur dans la prière pour y déceler tout péché non confessé, ou demandez-vous s'il y a quelqu'un dans votre vie à qui vous n'avez pas pardonné. C'est par là qu'il faut commencer.

Mais je tiens à ajouter une autre mise en garde : parfois, il faut simplement s'accrocher, par la foi. Il y a des choses que nous ne comprendrons pas jusqu'à ce que nous soyons dans la nouvelle terre, mais la promesse est que lorsque nous y serons enfin, Yahuwah Lui-même nous réconfortera, et nous ne souffrirons plus jamais.

Denis : Amein. Je voudrais lire Apocalypse 21, les quatre premiers versets très rapidement. C'est une promesse si puissante à laquelle nous pouvons nous accrocher quand nous traversons des épreuves et des difficultés. C'est une promesse que nous pouvons revendiquer.

Il est écrit : "Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Yah, la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux. Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Yahuwah avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront Son peuple, et Yahuwah Lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu."

C'est tout ce à quoi nous avons le temps de répondre aujourd'hui, mais continuez à nous envoyer vos questions et vos commentaires. Nous apprécions toujours d'avoir de vos nouvelles. Rendez-vous sur WorldsLastChance.com et cliquez sur "Contactez-nous". Nous aimerions aussi avoir de vos nouvelles.

* * *

Promesse Quotidienne

Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.

En 2000, Cornealious Anderson a dévalisé un fast-food sous la menace d'une arme. Il a été arrêté, jugé et reconnu coupable. Le tribunal l'a condamné à 13 ans de prison mais l'a libéré sous caution. On lui a dit de rentrer chez lui et d'attendre les ordres pour savoir quand et où il devait aller purger sa peine de prison.

Les ordres ne sont jamais arrivés ! À cause d'une erreur d'écriture, Anderson n'est jamais allé en prison.

Beaucoup de gens dans sa situation auraient continué à commettre d'autres crimes, mais pas Anderson. Il a pris la décision de changer de vie. Il a créé sa propre entreprise de construction. Il a également commencé à rendre service à la communauté. Il est devenu entraîneur de football pour les jeunes, et a passé du temps à faire du bénévolat dans son église.

Finalement, il s'est marié et a fondé une famille. Il était apprécié et respecté au sein de sa communauté.

Personne n'aurait découvert son passé si ce n'est que 13 ans plus tard, au moment où il aurait dû sortir de prison, l'État a découvert l'erreur. Anderson a immédiatement été arrêté et mis en prison.

La nouvelle de l'histoire d'Anderson, de sa vie transformée et de son arrestation s’est répand dans le monde entier. Une pétition en ligne a été lancée pour demander sa libération. Elle a reçu plus de 35000 signatures.

Près d'un an après son arrestation, Anderson a comparu devant un juge. Le juge a reconnu qu'Anderson était effectivement devenu un homme changé et lui a crédité les années qu'il aurait dû passer en prison. Dix minutes seulement après le début de l'audience, Anderson a été relâché : il était un homme libre.

S'adressant aux journalistes à l'extérieur du palais de justice, Anderson leur a dit combien il était reconnaissant à Yah pour sa libération. Le plus grand miracle de tous, cependant, était sa vie transformée, qui avait commencé par un cœur transformé.

Dans Deutéronome 4, Moïse avait prévenu que les Israélites allaient pécher et se détourner de Yah dans les années à venir. Le résultat serait qu'ils iraient en captivité dans d'autres pays. Mais ils ne seraient pas abandonnés. Moïse leur a assuré :

"De là, tu chercheras Yahuwah, ton Elohim, et tu Le trouveras si tu Le cherches de tout ton coeur et de toute ton âme. Dans ta détresse, quand tout cela t'arrivera, dans l'avenir, tu retourneras à Yahuwah, ton Elohim, et tu écouteras Sa voix. Oui, Yahuwah, ton Elohim, est un Elohim de compassion. Il ne t'abandonnera pas et ne t'anéantira pas, Il n'oubliera pas l'alliance de tes ancêtres, celle qu'Il a conclue avec eux en prêtant serment."

Nous péchons tous et sommes : "privés de la gloire de Yah". Nous avons tous fait des erreurs. Nous prenons même de mauvaises décisions, qui ne sont pas du tout des erreurs, mais qui restent de mauvaises décisions.

Quelle que soit votre situation, quel que soit votre passé, Yahuwah vous aime toujours. Il est toujours prêt à vous aider.

Tournez-vous vers Lui et recommencez à Lui obéir. "Il ne vous abandonnera pas, ne vous détruira pas et n'oubliera pas l'alliance de vos pères", "celle qu'Il a conclue", "en prêtant serment".

Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!

* * *

Partie 3

Denis : La vérité vraiment incroyable de l'évangile est que Yahuwah peut sauver et sauve les pécheurs, tout en laissant leur libre arbitre intact.

Jean : Je peux comprendre pourquoi les gens sont attirés par la doctrine du " une fois sauvé, toujours sauvé ". Ça donne un sentiment de sécurité.

Denis : Et je peux voir pourquoi ils l'appellent "sécurité éternelle".

Jean : C’est sûr ! Quel humain déchu n'aimerait pas bafouer la loi de Yah et être quand même assuré d'être sauvé ?

Mais cette assurance, cette soi-disant " sécurité éternelle " a un coût élevé, et c'est le libre arbitre. Yahuwah ne veut pas d' "esclaves de l'esprit" !

Denis : Si c'était le cas, Il aurait créé les anges et les humains sans la capacité de choisir par eux-mêmes.

Jean : Quand Adam et Eve ont péché, leur volonté est devenue l'esclave de satan. C'est l'effet du péché sur la volonté humaine. Il l'a toujours fait et le fera jsuqu’à la fin.

Le fait que Yahushua soit mort sur la croix n'a pas dicté que chaque âme née depuis la Création serait sauvée. Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. On ira pas tous au paradis, comme le dit la chanson trompeuse. Apocalypse 20 indique très clairement que certaines personnes seront perdues.

La mort de Christ à la croix n'a fait qu'une chose : elle a fourni l'expiation et offert le pardon pour que chacun puisse avoir une seconde chance de choisir par soi-même à qui il ou elle désire obéir : Yah ou satan. Cela ne nous a pas enlevé le droit de choisir à nouveau, par nous même, nous obligeant à être sauvés contre notre volonté, que nous le voulions ou non.

Ce que cela a fait, c'est de garantir notre liberté de choix.

Denis : Oui, "une fois sauvé, toujours sauvé" enlève cette liberté de choix.

Mais je peux voir pourquoi certains sont attirés par cette doctrine.

Jean : Oh, bien sûr ! Il y a une raison pour laquelle ils l'appellent "sécurité éternelle".

Denis : Alors, quelle assurance a le croyant quand cette doctrine est rejetée ? Je veux dire, "une fois sauvé, toujours sauvé" peut ne pas être biblique, mais nous voulons tous l'assurance divine. Quelle assurance de salut les croyants peuvent-ils avoir même si cette doctrine est rejetée ?

Jean : Les paroles de Yahuwah Lui-même. Rappelez-vous : Chaque mot que Christ a prononcé vient du Père Lui-même. Donc, avec ceci en tête, lisons Jean 6:37.

Denis : "Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi".

Jean : Maintenant, tournons-vous vers Esaïe 55 et lisons les versets 6 et 7. Nous avons discuté de ce chapitre dans une émission précédente. C'est un passage puissant.

Denis : "Cherchez Yahuwah pendant qu'Il se trouve; Invoquez-Le, tandis qu'il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l'homme d'iniquité ses pensées; qu'il retourne à Yahuwah, qui aura pitié de lui, à notre Elohim, qui ne se lasse pas de pardonner." ou pour être plus précis, dans la version King James : "car Il pardonne abondamment".

Jean : C'est la parole du Tout-Puissant Lui-même qui nous assure que lorsque nous nous tournons vers Lui, Il aura pitié de nous et nous "pardonnera abondamment" !

Pour ajouter encore plus d'assurance, les versets qui suivent nous disent que la parole de Yah contient elle-même le pouvoir de faire ce qu'Il dit. Il utilise l'illustration de la pluie qui descend du ciel en créant une réaction dans la terre, pour que les plantes poussent et produisent. Lisons maintenant les versets 10 et 11.

Denis : "Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de Ma parole, qui sort de Ma bouche : elle ne retourne point à Moi sans effet, sans avoir exécuté Ma volonté et accompli Mes desseins."

Jean : Ça veut dire que la puissance divine, la puissance qui a donné naissance à la Création, est contenue dans la parole même de Yah. Donc, quand nous lisons 1 Jean 1:9…

Denis : "Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité."

Jean : Le pouvoir d'accomplir cette promesse est contenu dans les mots de la promesse elle-même. C'est là que réside notre confiance. Ça, et l'amour infini, inépuisable et incomparable de Yah. C'est là que se trouve notre confiance. Pas en nous-mêmes. En Lui.

Denis : Je suis content que tu aies dit ça, Jean. Vous savez, ici à WLC, nous nous concentrons beaucoup sur les prophéties. Et, bien que je sois reconnaissant pour les prophéties qui nous permettent de savoir ce qui va se passer entre maintenant et le retour de Yahushua, en même temps, ces discussions peuvent être très… eh bien solennelles ! Ce ne sera pas une promenade de santé entre maintenant et la fin.

Nous serons confrontés à des tremblements de terre, des famines, des pénuries d'eau, des catastrophes naturelles de toutes sortes qui vont s'aggraver, sans parler de catastrophes surnaturelles ou de la persécution qui va s'abattre sur tout le peuple de Yahushua, de la part des gouvernements de la terre.

Jean : Et la vie devient de plus en plus difficile ! Il ne nous reste plus beaucoup de temps.

Denis : Si peu de temps, tout s’accélère, les amis, c'est pourquoi nous devons tous apprendre à connaître le Père par nous-mêmes. Son caractère d'amour, tel qu'il a été démontré par la vie et la mort du Sauveur, est toute l'assurance dont chacun de nous a besoin pour savoir qu'Il fera absolument tout ce qui est possible pour nous sauver. Tout sauf nous transformer en esclaves de l'esprit.

Il veut que nous choisissions de le servir librement, parce que nous L'aimons. Et quand nous faisons ce choix, quand nous prenons cette décision, c’est Lui notre assurance. Et c'est suffisant.

Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, amis auditeurs, Lui faire confiance, car Il en est digne.

* * *

Fin

Vous avez écouté la radio WLC.

Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.

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Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.

La radio de la dernière chance du monde ! Préparer un peuple au retour prochain du Sauveur !

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